Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Le selfie du singe

Envoyé par MeYeR 
Le selfie du singe
16 septembre 2017, 14:13
Affaire du selfie de singe, suite et fin : les droits d’auteur seront partagés

Le macaque qui s’était pris en photo avec un appareil laissé au pied d’un arbre recevra 25 % des revenus générés par l’image, via des œuvres de charité protégeant son habitat.

LE MONDE | 14.09.2017

Par Big Browser

En 2011, un macaque indonésien du nom de Naruto volait un des appareils du photographe britannique David J. Slater, en mission sur l’île de Sulawesi, et se prenait en photo sans le faire exprès. En 2014, le visage souriant et ultra-expressif du primate devenait viral, en grande partie par sa présence sur Wikimedia, la base de données de photos libres de droits de Wikipedia, qui considère alors que l’image est libre, car prise, techniquement, par un animal.

On vous avait parlé de cette affaire en février 2016. L’ONG de défense des animaux PETA poursuivait le photographe en justice pour que l’animal soit reconnu comme l’auteur de la photo, car c’est lui qui avait appuyé sur le déclencheur. La justice américaine l’avait déboutée. Elle ne considérait pas les animaux comme des auteurs. Ils ne pouvaient en aucun cas être protégés par la législation sur les droits d’auteur.

PETA n’a pas abandonné le combat juridique et a fait appel, ce qui a abouti, lundi 11 septembre, à un compromis qu’elle qualifie d’historique. Dans un communiqué commun, PETA et David Slater annoncent s’être mis d’accord pour que le photographe reverse 25 % « de tous les revenus provenant de l’utilisation ou de la vente des selfies du singe à des œuvres de charité qui protègent l’habitat de Naruto et d’autres macaques indonésiens », une espèce en voie d’extinction.

Premier compromis du genre

L’ONG n’a pas réussi à faire en sorte que le macaque soit reconnu comme l’auteur de la photo, mais considère que le procès « a lancé une grande conversation internationale sur la nécessité d’étendre les droits fondamentaux aux animaux pour leur bien, et pas en réponse à la façon dont les exploitent les humains ».

Ce compromis, le premier en son genre, était une piste que le spécialiste de la propriété intellectuelle Alexandre Zollinger avait envisagée dans un article du Monde consacré à la photo de Naruto : un « intéressement en ­nature », formalisé par contrat, qui viserait l’amélioration du bien-être de l’artiste ou de ses congénères.

Depuis la réserve de Tangkoko, sur l’île indonésienne de Sulawesi, Naruto et ses congénères seront les bénéficiaires de ces retombées financières dont ils ignorent l’existence. Celles-ci dépendront de la commercialisation du selfie par David Slater. Le passage du selfie par Wikimedia et sa viralité l’ont rendu omniprésent en ligne, sans qu’ils ne rapportent quoi que ce soit au photographe free-lance. Et à l’entendre raconter au Guardian qu’il n’a pu venir au procès car il n’avait pas assez d’argent et qu’il réfléchissait à se reconvertir en « promeneur pour chiens », on imagine que les retombées définitives seront en fait assez maigres.
En 2011, un macaque indonésien du nom de Naruto volait un des appareils du photographe britannique David J. Slater, en mission sur l’île de Sulawesi, et se prenait en photo sans le faire exprès. En 2014, le visage souriant et ultra-expressif du primate devenait viral, en grande partie par sa présence sur Wikimedia, la base de données de photos libres de droits de Wikipedia, qui considère alors que l’image est libre, car prise, techniquement, par un animal.

On vous avait parlé de cette affaire en février 2016. L’ONG de défense des animaux PETA poursuivait le photographe en justice pour que l’animal soit reconnu comme l’auteur de la photo, car c’est lui qui avait appuyé sur le déclencheur. La justice américaine l’avait déboutée. Elle ne considérait pas les animaux comme des auteurs. Ils ne pouvaient en aucun cas être protégés par la législation sur les droits d’auteur.

PETA n’a pas abandonné le combat juridique et a fait appel, ce qui a abouti, lundi 11 septembre, à un compromis qu’elle qualifie d’historique. Dans un communiqué commun, PETA et David Slater annoncent s’être mis d’accord pour que le photographe reverse 25 % « de tous les revenus provenant de l’utilisation ou de la vente des selfies du singe à des œuvres de charité qui protègent l’habitat de Naruto et d’autres macaques indonésiens », une espèce en voie d’extinction.

Premier compromis du genre

L’ONG n’a pas réussi à faire en sorte que le macaque soit reconnu comme l’auteur de la photo, mais considère que le procès « a lancé une grande conversation internationale sur la nécessité d’étendre les droits fondamentaux aux animaux pour leur bien, et pas en réponse à la façon dont les exploitent les humains ».

Ce compromis, le premier en son genre, était une piste que le spécialiste de la propriété intellectuelle Alexandre Zollinger avait envisagée dans un article du Monde consacré à la photo de Naruto : un « intéressement en ­nature », formalisé par contrat, qui viserait l’amélioration du bien-être de l’artiste ou de ses congénères.

Depuis la réserve de Tangkoko, sur l’île indonésienne de Sulawesi, Naruto et ses congénères seront les bénéficiaires de ces retombées financières dont ils ignorent l’existence. Celles-ci dépendront de la commercialisation du selfie par David Slater. Le passage du selfie par Wikimedia et sa viralité l’ont rendu omniprésent en ligne, sans qu’ils ne rapportent quoi que ce soit au photographe free-lance. Et à l’entendre raconter au Guardian qu’il n’a pu venir au procès car il n’avait pas assez d’argent et qu’il réfléchissait à se reconvertir en « promeneur pour chiens », on imagine que les retombées définitives seront en fait assez maigres.

lemonde.fr/big-browser/article/2017/09/14/affaire-du-selfie-de-singe-suite-et-fin-les-droits-d-auteur-seront-partages_5185695_4832693.html

[Mon commentaire : le cadrage est parfait, et personne ne lui a dit 'CHEESE".]

Selfie fait par le singe Naruto sur l’île de Sulawesi, en Indonésie, en 2011.

Pièces jointes:
Selfie du singe Naruto.jpg
Re: Le selfie du singe
18 septembre 2017, 02:24
Re: Le selfie du singe
18 septembre 2017, 04:01
Une histoire qui nous vient d’Indonésie…

Un photographe bien distrait
Sous un chêne bien feuillé
Oublie ses outils à cliques
Dans une ile d’Indonésie.

Un macaque malin
Au lever du matin
S’empare d’un d’y celui
Et selon sa volonté
Immortalise son portrait
Dans la chambre noire.

Notre étranger, chasseur d’images
Au lieu de se taire
Avoue à la plèbe qu’il n’est point l’auteur du cliché.

Fort instruit de cette confidence, une O.M.G
A l’affût, s’empare de l’affaire et dans les médias
Le macaque devient célèbre car derrière tout cela
Une affaire de gros sous se dessine.

Un procès vient à être intenter.
On amène le primate, tout remuant
A la barre, et bien grimaçant
Gesticulant, ne comprenant rien
A l’affaire muet comme une carpe
Fatigue son monde par ses pitreries.

Le président ‘...Monsieur avez vous qq chose à dire...’
Le singe surprit par la question sur son céans se pose
Et d’un bras d’honneur gratifie l’assistance.

La justice s’en offusqua sur le champ
Et le maître de séance décida d’une sentence.
‘’...Qu’on remette le singe à sa place
et sous surveillance…. !’

Dans l’île de Sulawesi
Un pitre à poil fut reconnu comme l’auteur
De ce selfie et rapporta à sa tribu
Tant d’écus que les échos s’en firent porteurs.

Moralité.

Ne m’estimez jamais un singe,
Il peut rapporter gros à son espèce.
Re: Le selfie du singe
18 septembre 2017, 13:01
Bravo Breitou pour cette fable digne d’Ésope et de La Fontaine réunis.

Pièces jointes:
Fables d'Esope.jpg
Re: Le selfie du singe
18 septembre 2017, 23:25
ben voilà, tu es servi mon ami....
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved