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Lag Ba'omer

Envoyé par lapid 
Lag Ba'omer
11 mai 2009, 13:25
Lag Ba'omer

Lag Ba'omer (dans la tradition ashkenaze) ou Lag la'omer (dans la tradition séfarade) est une fête juive célébrée le 33e jour (d'où le nom de ל"ג - Lag) du décompte du Omer, à la date hébraïque du 18 Iyar.

Origines de la fête

Tout comme les trois semaines, Le Omer était à l'origine une période joyeuse, entre la fête de la sortie d'Égypte et celle du don de la Torah.

Néanmoins, le Talmud (Yevamot 62:2) nous enseigne qu'au temps de Rabbi Akiva, 24.000 de ses étudiants moururent d'une mystérieuse plaie d'origine divine, "parce qu'ils ne se respectaient pas mutuellement". Les Juifs célèbrent Lag Ba’omer comme le jour où cessa cette plaie.
Certains, dont le Rav Adin Steinsalz (Source :"Personnages du Talmud"), estiment que cette plaie était l'armée romaine, et que la première génération d'étudiants de Rabbi Akiva mourut lors de la révolte de Bar Kokhba, dans laquelle Rabbi Akiva fut une figure majeure. Peut-être estima-t-il que la défaite de Bar Kokhba trouve sa source dans l'incoordination de ses étudiants, "parce qu'ils ne se respectaient pas mutuellement".

Cette interprétation rendrait également compte de la coutume d'allumer des feux de joie le soir de Lag Ba’omer, car ces feux étaient utilisés, à l'époque des faits évoqués, comme signaux en temps de guerre.

Ce jour est également l'anniversaire de la mort (Hiloula) de Rabbi Shimon bar Yohaï, le grand Sage auquel on attribue le Zohar, ou au moins son noyau.

Rabbi Shimon bar Yohaï faisant partie de la seconde génération d'élèves de Rabbi Akiva, et s'étant révolté comme lui contre le pouvoir romain au point de devoir vivre dans la clandestinité, il n'est pas impossible que ces deux événements soient liés, qu'on célèbre la fin de la disparition de Sages avec un Sage qui a perduré, et même prospéré.

Dénominations de la fête

Lag Ba'Omer signifie "le 33e jour du décompte du 'omer", lequel commence le second soir de Pessa'h en Diaspora et en Israël et s'achève au cinquantième jour de ce décompte, à Shavouot.

"Lag" (33) n'est pas vraiment un mot : aux temps où les chiffres arabes n'avaient pas encore été adoptés, l'alphabet hébreu était alphanumérique, c'est-à-dire que les lettres avaient une valeur numérique (ce système est à la base de la guematria, et donc encore utilisé de nos jours par ceux qui la pratiquent). Dans ce système alphanumérique, 33 est transcrit lamed guimel, ל"ג, Lamed ayant pour valeur 30, guimel 3. (voir l'article détaillé Numération hébraïque)

La coutume sépharade est d'appleler cette fête Lag La'Omer (33 du Omer) plutôt que Lag Ba'Omer (33 dans le Omer). Cette dénomination est plus conforme à la grammaire hébraïque.

Au Moyen Âge, Lag Ba'Omer devint une commémoration particulière pour les étudiants rabbiniques, au point d'être appelé "le festival des Disciples des Sages". Il était de coutume de se réjouir en ce jour au moyen de divertissements variés.

Traditions et pratiques

À Lag Ba’omer, aucune des prohibitions du 'Omer n'est défendue. On encourage les chants, dont Shimon bar Kokhba et Rabbi Shimon bar Yohaï sont les héros,les danses et les pique-niques en famille.
Les enfants partent avec leurs enseignants dans les bois avec des arcs à flèches (en plastique) : l'entraînement à l'arc était le prétexte à l'époque des faits pour se rendre dans le repaire clandestin de Rabbi Shimon Bar Yohaï.
On omet de dire le Tahanoun, la prière pour la Miséricorde divine envers soi, lors des offices : en ce jour, Dieu "sourit", comme lors des Jours Saints, et le Tahanoun est inutile.

À Meron, en Israël, les tombes de Rabbi Shimon bar Yohaï et de son fils, Rabbi Eléazar bar Shimon, font l'objet d'un important pèlerinage de dizaines de milliers de Juifs, qui viennent célébrer l'anniversaire du décès du grand Sage qui vécut dans l'époque suivant immédiatement la destruction du Second Temple, et sut si bien consoler les Juifs en enseignant que Dieu accompagnait les Juifs dans leur exil. Cependant, cet anniversaire est célébré avec des chants, des réjouissances, et des torches, ce qui peut sembler étonnant pour une cérémonie commémorative, mais fut spécifiquement demandé par le Rabbi lui-même.

Le Rabbi Isaac Louria (le AriZal ou Ari HaKadosh), l'un des plus grands Kabbalistes ayant vécu entre le 15ème et le XVIe siècle, a instauré à l'occasion des pèlerinages à Meron la coutume d'y organiser les upsherin, première coupe de cheveux des petits garçons, à trois ans, tandis que leurs parents distribuent vin et douceurs.

En Israël, Lag Ba'Omer est un jour de congé scolaire. Les parents et leurs enfants allument des feux de joie en des endroits ouverts des villes et villages à travers le pays. On peut d'ailleurs sentir que Lag Ba'Omer approche, lorsque, environ une semaine auparavant, les enfants collectent des vieilles portes, de vieux pupitres, tout ce qui est fait de bois et peut brûler. On engage même des gardiens de nuit supplémentaires afin de s'assurer que des jeunes trop zélés n'emportent pas du matériel combustible encore en usage ! Bien sûr, le département des pompiers est sur le pied de guerre en ce jour : il ne faudrait pas qu'un feu de joie échappe à tout contrôle!

Chez les plus âgés, différents campus universitaires célèbrent également le Jour des Étudiants. Des centaines de mariage sont célébrés en ce jour, ce qui ajoute encore davantage au caractère festif de la célébration.

Re: Lag Ba'omer
11 mai 2009, 13:52
Lag Ba'omer

Derniers préparatifs à Méron pour Lag Baomer - Par Claire Dana-Picard - 11 mai 2009

La ville de Méron en Galilée s’apprête à recevoir des milliers de visiteurs, qui font le déplacement chaque année à l’occasion de la fête de Lag Baomer, qui débute ce soir, pour se recueillir sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yohaï, auteur du Zohar. 4000 policiers encadrent l’événement pour que tout se passe dans l’ordre. Demain, aura lieu pour de nombreuses familles la traditionnelle coupe de cheveux pour les enfants qui viennent d’atteindre l’âge de trois ans.

url : [www.guysen.tv]] Hilloula de Rabbi Chimon Bar Yohaï



Pour en savoir plus sur Lag Ba'Omer :

1/ url : [www.lamed.fr]

Le Mystere de Lag Ba'Omer

2/ url: [www.modia.org]

Photos de Lag Ba'Omer a Jerusalem

3/ url :
[www.modia.org]

Lag ba'Omer

Source : modia.org

4/ url : [www.nahalatshlomo.org]

Lag ba'Omer - Signification

5/ url : [www.simha.fr]

Album Photos (19) de Lag Ba'Omer a Meron

6/ url : [www.terredisrael.com]

Lag Baomer

7/ url : [www.calj.net]

Le Calendrier Juif : Lag ba Omer

8/ url : [www.fr.chabad.org]

Lag BaOmer – cette année le mardi 12 mai 2009

9/ url : [www.modia.org]

Lag baÔmér - 33e jour du Ômér

Re: Lag Ba'omer
11 mai 2009, 14:01
Des dizaines de milliers de personnes à Méron pour Lag BaOmer - par Yael Ancri - Pour Actu.co.il - 11 mai 2009



Des dizaines de milliers de personnes se rendent chaque année à Méron en Galilée, où est enterré le Sage de la Mishna (Tanna) Rabbi Shimon bar Yohaï, pour y fêter l’anniversaire de sa mort (Hiloula), le soir de Lag BaOmer. Lundi soir, quelques 150 000 personnes ont participé à l’allumage du traditionnel feu de joie de Lag BaOmer.

La fête de Lag BaOmer a commencé lundi soir et durera jusqu’à la tombée de la nuit mardi. Son nom signifie le 33e jour du décompte du Omer, la période de 49 jours entre Pessah et Shavouot. Dans le système alphanumérique hébraïque, 33 est transcrit lamed guimel, ל”ג, Lag, Lamed ayant pour valeur 30, guimel 3.

Le grand rabbin d’Israël et de Tsahal, le Rav Shlomo Goren, disait que cette journée était “enveloppée de mystère”. Il avait envisagé de fixer le jour de Mémoire des soldats tombés pendant les guerres d’Israël à Lag BaOmer, mais il a finalement craint que cela puisse “porter atteinte à la signification générale, aussi enveloppée de mystère fut-elle, de cette journée historique.”

Rabbi Shimon a vécu en Galilée à l’époque romaine, après la destruction du Second Temple. Après avoir critiqué le gouverneur romain, il fut condamné à mort et dut s’exiler dans une grotte pendant 13 ans au cours desquels il a rédigé le Zohar, ouvrage fondamental de la Kabbale et de la mystique juive. Le tombeau du sage est connu sous le nom de Kever Rashbi.

Lag BaOmer marque également la fin d’une plaie qui s’abattit sur 24 000 étudiants de Rabbi Akiva, “parce qu’ils ne se respectaient pas mutuellement” (Yévamot 62b) et l’échec de la tentative héroïque de révolte de Bar Kokhva contre les Romains en 135 de l’ère vulgaire.

Les feux de joie, chansons, danses, prières et la Halakei (première coupe de cheveux des petits garçons de trois ans - plutôt dans les communautés ashkénazes) font partie des coutumes de Lag BaOmer, tout particulièrement à Méron. Chaque année, avant cette date, des milliers de personnes commencent à se rendre dans le nord, où elles arrivent parfois des semaines avant et où elles passent des jours près du tombeau de Rabbi Shimon.

Cette année, le gouvernement a fait d’importants efforts pour organiser l’événement et assurer la sécurité des visiteurs. Un total de 7 millions de shekels a été investi dans les infrastructures : routes, parkings, éclairage et même un terminal d’où sortiront des milliers de bus pour transporter les visiteurs des parkings au tombeau. Deux millions de shekels ont également été investis dans des points d’eau, des poubelles et des services publics d’urgence : Maguen David Adom, pompiers, vigiles, policiers, etc.

Le ministre du Tourisme, Stas Misezhnikov (Israël Beiténou) a participé aux célébrations de lundi soir.
Re: Lag Ba'omer
11 mai 2009, 21:28
Lag Baomer a Meiron



150 000 personnes se sont rassemblées sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yochaï à Meron, à proximité de Safed, à l'occasion de Lag Baomer.



Le site autour de la tombe de Rabbi Shimon Bar Yochaï à Meron comprend de nombreux endroits prevus aussi bien pour la priere que pour la danse.Des tentes petites ou grandes sont plantes par les pelerins en l'honneur de cet evenement special.



La "lumiere" tiree de l'enseignement de Rabbi Shimon Bar Yochaï est commemoree par un allumage massif de bougies...



Priere du matin a Meron



Foule de fideles sur l'artere principale menant a la tombe de Rabbi Shimon Bar Yochai



La premiere coupe de cheveux ( connue traditionnellement sous le nom de "Challekeh" ) des garcons lorsqu'ils atteignent l'age de trois ans.




La celebration de cet evenement se fait aussi au son du battement des tambours et tambourins par des cercles de fideles qui se forment spontanement.

Re: Lag Ba'omer
11 mai 2009, 21:39
Lag Ba'omer - Videos









Re: Lag Ba'omer
11 mai 2009, 22:27
Djerba : capitale de la culture juive ! - Par Ftouh Souhail - 11 mai 2009

Quelques 3.000 pèlerins juifs, selon les organisateurs, sont en train de participer au pèlerinage annuel de la Ghriba, qui se poursuivra jusqu’au Mardi 12 Mai 2009 dans l'île tunisienne de Djerba placée sous haute surveillance.

Ce rassemblement traditionnel de plusieurs jours , autour de la plus ancienne synagogue d'Afrique, dans l'île touristique située à 500 kilomètres au sud de Tunis , constitue un moment fort pour Djerba qui abrite 1 045 juifs et 19 synagogues. La Hara el-Kbira est le principal quartier qui abrite l’essentiel de communauté juive sur l’Ile.
Les plus gros contingents de pèlerins sont venus de France et d'Israël. Trois cents Israélites, généralement d'origine tunisienne, sont arrivés cette année à Djerba. En raison de l'absence de relations aériennes et diplomatiques entre leur pays et la Tunisie, ils sont venus via la France, Malte ou la Turquie et sont entrés en Tunisie munis d'un visa spécial.

Un énorme dispositif de sécurité, encore plus important cette année, est déployé à Djerba où sont installés un millier de juifs tunisiens.

Le séjour des pèlerins juifs, venant d'Europe et d'Israël et d’Amérique, a connu son apogée ce lundi lors de la procession rituelle entre la Ghriba et deux autres synagogues de Djerba, qui en abrite dix-neuf au total.

Officiellement, le pèlerinage ne dure que deux jours (les 11 et 12 mai, cette année). Il est marqué par une procession assez folklorique dans les rues d'Erriadh, le village qui abrite la Ghriba, autour d'une pyramide hexagonale en argent, la Menara, sur laquelle sont inscrits les noms des douze tribus d'Israël et des rabbins renommés de Tunisie. Dans les faits, le pèlerinage s'étale sur une semaine.

Haut lieu du judaïsme, avant être détruite puis reconstruite, durant la première diaspora (500 ans avant l'ère chrétienne), la Ghriba, petit édifice blanc et bleu d'un étage près de la petite ville de Houmt Souk est un fleuron du judaïsme nord africain .

Ghriba signifie « merveilleux » ou « étrange » en arabe et reflète le statut spécial de la synagogue dans les traditions juives de Tunisie. Elle est la plus connue d’un certain nombre de synagogues portant le même nom et situées dans d’autres pays d’Afrique du Nord (notamment à Annaba). La renommée de la synagogue est basée sur les nombreuses traditions et croyances qui soulignent son ancienneté et son importance parmi les Juifs locaux et ceux des anciennes communautés juives de Tunisie et de la Libye voisine.

Tous le disent : "La Ghriba, on y croit fermement !" Deux légendes circulent quant aux origines de ce haut lieu du judaïsme, qui a des allures de Lourdes. Une femme, arrivée de nulle part - d'où son nom, la Ghriba ("l'étrangère") -, aurait vécu ici en solitaire. Une nuit, sa cabane prit feu. Découvrant le lendemain son corps intact sous les cendres, les habitants comprirent qu'ils avaient côtoyé une sainte, non une sorcière, et construisirent un sanctuaire à sa mémoire. L'autre légende veut que des juifs, fuyant la destruction du temple de Jérusalem par le Babylonien Nabuchodonosor, en 565 avant l'ère chrétienne, se soient réfugiés sur l'île aux Lotophages chantée par Homère dans L'Odyssée. Ils y bâtirent une synagogue avec une porte du temple qu'ils avaient emportée dans leur fuite.

Quoi qu'il en soit, la Ghriba est supposée faire des miracles. Des cancéreux y obtiennent des guérisons inespérées. Des femmes stériles se retrouvent enceintes juste après être passées par là, ou après avoir chargé un parent d'allumer une bougie à leur intention, à la synagogue, ou d'y déposer un oeuf. Des célibataires endurcis rencontrent leur conjoint dans l'année.

La Ghriba, c'est un peu, pour les juifs, l'antichambre de Jérusalem, un morceau de Terre sainte en territoire musulman. La Ghriba est un mythe qui enchante chaque année des milliers de pèlerins au moment des célébrations du Lag Baomer, fête de liesse populaire qui marque la fin de la période de deuil du Omer (1). Le pèlerinage annuel de La Ghriba est un rappel permanent aux faits marquants de l'histoire du judaïsme, c'est un retour constant vers la mémoire. Ce jour de Lag Baomer, est aussi l'occasion de fête, un peu partout dans le monde, essentiellement chez les sépharades.

La synagogue de la Ghriba qui détiendrait le plus vieux texte de loi du judaïsme, qui abriterait une relique du Temple de Jérusalem et qui recevrait chaque année des milliers de pèlerins pourrait bien honorer le titre de « Capitale culturelle juive ». A l’instar de Jérusalem qui est désigné "Capitale culturelle arabe" pour l'année 2009, nous plaidons pour que très bientôt aussi l'UNESCO désignera Djerba comme capitale de la culture juive.

L'UNESCO, organe culturel des Nations Unies, vient de prendre une décision hautement symbolique cette année, en décrétant Jérusalem comme "capitale de la culture arabe" pour l'année 2009. Pour encourager le dialogue judéo-muslman, et pour que ce dialogue ne sera pas à sens unique il est vivement souhaitable que l'Unesco élève Djerba au rang de capitale culturelle juive.

Si Jérusalem est le carrefour des 3 grandes religions du Livre, Djerba l’est aussi puisque cette île abrite aussi des Musulmans et des Juifs qui fréquentent chaque jours la même école, mais aussi des chrétiens orthodoxes qui visitent tout au long de l’année cette île abritant une somptueuse église orthodoxe grecque. Cette église est même supervisée par une musulmane .Cet esprit de coexistence et de tolérance a valu à Djerba le surnom d'"Ile des rêves".

Ainsi, il serait possible de faire de Djerba, en Tunisie, la «capitale de la culture juive» de l'Afrique du Nord. Surtout que sur l'île de Djerba se trouve des dizaines de synagogues et maisons de prière mais surtout cette célèbre synagogue de Ghriba qui est construite, il y a de cela 2600 ans, lorsque des juifs s'y sont établis après qu’ils eurent été chassés de Jérusalem (soit 1000 ans avant la conquête arabe de la Tunisie) (2).

Djerba, est une île de tolérance et la Tunisie un pays pluriel et tolérant où les trois religions du Livre (ndlr: islam, christianisme et judaïsme) cœxistent. Ce sera donc une initiative louable si le choix de l'UNESCO va dans le sens d’élever Djerba au rang de la future."Capitale culturelle juive " .Cette initiative sera mondialement saluée, elle constituera en plus une avancée majeure dans le cadre du rapprochement entre juifs et arabes et la reconnaissance de la tradition d'ouverture et de tolérance de ce pays.

Tunis, le 11 mai 2009

Notes

(1) Période comprise entre Pessa‘h et Chavou‘oth, appelée « Omèr » .Elle est marquée, par des pratiques proches de celles du deuil. De fait, cette période, tout au long de l’histoire, a été marquée par des événements tragiques : Les massacres des communautés juives de France et d’Allemagne au moment des Croisades, ceux perpétrés en Pologne en 1648 et 1649 par Bogdan Chmielnicki et ses Cosaques, et bien d’autres encore...

(2) Les Juifs sont arrivés pour la première fois en Tunisie au VIème siècle avant J.C., après que le Roi de Babylone Nebuchadrezzar les eut chassés après avoir détruit leur Premier Temple à Jérusalem. Les réfugiés auraient apporté avec eux une porte et une pierre de l'autel du temple détruit.






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La hilloula rebbi chemone à la greba
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ALLUMAGE DES BOUGIES GHRIBA RABBI CHIMON
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Liens :

[www.terredisrael.com]
Re: Lag Ba'omer
12 mai 2009, 00:10


Pèlerinage de La Ghriba 2008 : Ferveur et liesse - Par Fatah Thabet - Pour Le Temps - 25 mai 2008

Penser que le pèlerinage annuel de La Ghriba n'est qu'un rituel teinté de beaucoup de folklore local fait autour de cette synagogue, l'une des plus vieilles au monde, sinon la plus vieille, c'est se tromper lourdement sur le sens profond de cette cérémonie. C'est oublier que toute fête juive est un rappel permanent aux faits marquants de l'histoire du judaïsme, c'est un retour constant vers la mémoire.

La « Ziara » de La Ghriba s'inscrit dans cette démarche. En fait, le 18 du mois de Iyar, jour du pèlerinage, survient 33 jours après Pessah, qui correspond au 16 du mois de Nissan. C'est l'évocation d'une épidémie qui fit des ravages, et qui extermina la quasi-totalité des 24000 étudiants d'une grande école rabbinique, qui ne cessa qu'après 33 jours de jeûne et de prières, qui s'arrêta justement le jour anniversaire de la mort du Maître Shimon Bar Yohaï, le jour de Lag Baomer.

Ce jour-là est devenu symbolique : c'est la fin de cette tragédie, le bout du tunnel. On le célèbre par une « Hiloula », des chants, des prières, des louanges, puis les joies, l'allégresse de la fête, à n'en plus finir. C'est un péché absolu que d'être affligé, abattu, accablé, attristé. Boire, manger, chanter et danser avant tout. Il faut transformer, ce jour-là, la commémoration de la mort d'un personnage d'importance religieuse ( un Rebbi, un Sage, un Kabbaliste, un commentateur d'un livre saint, etc), en réjouissances sans fin, en festin, en agapes. Le sacré pour mieux goûter au profane.

Ce jour de Lag Baomer, est aussi l'occasion de fête, un peu partout dans le monde, essentiellement chez les sépharades. Ainsi, il y a pèlerinage et réjouissances à Wezzan au Maroc, là où se trouve la tombe de Rebbi Ben Diwane. En Algérie, à Tlemcen où est enterré le Rebbi Iphraïm Anqawa. A Dminher, en Egypte pour fêter le Rebbi Yacoub Abishara, et à Tabariya, en Israel, pour Rebbi Meir, le grand Kabbaliste. Mais c'est le pèlerinage de la Ghriba qui est le plus connu, le plus célèbre, et qui draine le plus de monde.

Des bruits en sourdine laissent présager un afflux record : entre 5000 et 8000 pèlerins cette année, personne pour donner une statistique fiable. Une bonne cuvée, quand on connaît les soubresauts en Méditerranée. Beaucoup sont à Tunis depuis une bonne semaine déjà : des excursions sont organisées vers Sousse, Nabeul, Sfax, pour permettre à certains de « retrouver » des endroits, des demeures, des écoles, des magasins, des ateliers, qu'ils n'ont pas vus depuis un bout de temps, quelques dizaines d'années, pour certains..

Une émotion présente partout, selon ceux qui ont accompagné quelques groupes. La grande majorité, presque 4000, vient de France, les autres d'un peu partout, d'Allemagne accompagnés du Grand Rabbin de Berlin, venu avec une importante délégation, d'Italie, du Canada, et un bon millier d'Israel, sinon plus. Des rumeurs tenaces ont circulé à Tunis, mardi et mercredi, « dans les milieux autorisés » et chez certains VIP locaux, de l'éventuelle visite surprise du Président Sarkozy accompagné de sa mère......

Le service de sécurité mis en place pour l'occasion est impressionnant : renforts, hélicoptères, check-point avec fouilles systématiques et très poussées de toutes les voitures arrivant sur l'île, contrôles aux abords de Djerba, portique magnétique devant les hôtels, etc. Même si cela crée quelques désagréments pour les usagers habituels de ces routes, ils se plient aux contrôles avec compréhension.

Une quinzaine d'hôtels ont été réservés, pour tout ce monde, et fournissent une alimentation « casher ». Même si tous ne mangent pas selon les règles rituelles, les organisateurs, tours opérators et autres, préfèrent ainsi éviter toute note discordante.

Mais tous ne viennent pas pour le pèlerinage : accompagner des parents ou des amis, profiter de ces moments de retrouvailles pour festoyer, découvrir le désert, faire des excursions en mer. Des vacances originales.

Une culture millénaire

De partout, de jeunes rabbins viennent s'imprégner, découvrir ce lieu, ancré définitivement en cette terre : La Ghriba, mythique pour beaucoup, avec ses vieux rouleaux de la Thora , ses ex-votos, en or et en argent, l'omniprésence de l'œil, du poisson et de la Khomsa : on oublie trop vite que c'est un symbole culturel partagé. On médite devant la petite grotte où on vient placer des œufs pour une fertilité qui tarde, une demande pour amener un bon parti à une fille qui commence à avancer en âge, bénir une alliance entre familles ou une association en affaires. Chercher la « baraka » du lieu, avant tout. Peu savent aussi, qu'il existe encore aujourd'hui à Djerba une douzaine de synagogues, toujours actives, dont onze pour la seule Hara Sghira !!

Ce que beaucoup prennent pour un folklore désuet, « typique », comme aiment dire certaines catégories de touristes, est l'expression d'une culture millénaire : on fait sortir « l'Aâroussa », (ou la « Ménara »), enveloppée de foulards vendus aux enchères dans la cour de l'un des caravansérails repeint à neuf. A qui reviendra l'honneur de « sortir » la Mnara du caravansérail ? A celui qui a remporté les dernières enchères, et elles volent haut. Petit tour dans les ruelles de la Hara Sghira, suivie et entourée de tous ceux qui cherchent plus de grâce. Darbouka, chants durant tout le parcours. Une fois la Ménara revenue de sa promenade, entourée de femmes et de you-you, rentrée dans la grande salle de la synagogue, vient le tour des discours officiels protocolaires de bienvenue et de souhaits. Prières et bénédictions aussi. On fait goûter ensuite aux invités de marque une petite collation, quelques boissons de convenance, des photos souvenirs avec quelques officiels, faites à la hâte.... « pour accrocher au mur d'un restaurant, à Paris ».

Pour les tenants de la tradition, ces débordements, ne sont pas trop bien vus. Ils rappellent, qu'il n'y a pas longtemps encore, chaque famille avait sa Ménara, qu'on s'empressait d'enluminer, entourée de cierges, et on allait la déposer à la Synagogue de Hara Kébira, au retour du pèlerinage. Certains parlent de « commercialisation » trop poussée du produit « Pèlerinage » depuis quelques années : on pense aux retombées financières d'abord. Ils rappellent aussi, que durant les 33 jours qui séparent Pessah de Lag Baomer, période de deuil normalement, les mariages sont interdits, qu'il n'y a pas de réjouissances et que certains ne se rasent même pas.

Et la fête a commencé déjà depuis un bon moment. Les briks, « les meilleures du monde », se mangent brûlantes, mais un peu chères quand même. L'odeur de la soupe de févettes vertes au cumin, le fumet des grillades, embaument l'air. On vous propose de la bonne boukha locale, dont la distillation est « tolérée » ici, qui se marie aussi bien avec les amandes vertes, toutes nouvelles, qu'avec la boutargue de mulet, couleur miel, protégée d'une fine pellicule de cire. La ruée. C'est là où viennent s'approvisionner tous ceux qui aiment ces produits. Ils en prennent pour l'année et pour les amis. Quoi de meilleur à offrir ??

Dans les cours des caravansérails, dans les couloirs, la fête, la danse. Ferveur et liesse sont indissociables. Pour ne pas faillir à la tradition, Yacoub B'Chiri est là avec toute sa gouaille.. Il était alité, il a tenu à être là et animer cette fête. Il y a aussi Houri Kaddoura, originaire de Médenine, et il vient là chaque année. Il a même entonné un solo de bienvenue à Mr Khelil Ajimi, Ministre du Tourisme. Un chanteur yéménite, la veille, mercredi, sur la place Ben Daamech, a enthousiasmé les clients présents en interprétant, à capella, une très difficile chanson de M. Abdewahab. Le soir, dans pratiquement chaque hôtel, une soirée dansante est prévue, animée par des orchestres reprenant le répertoire traditionnel tunisien. La palme revient à Yves Azria et son équipe, qui ont prévu les meilleurs programmes et animations pour leurs clients.

On se hèle, on se retrouve, on échange des souvenirs, on boit, on mange. On partage des glibettes bien salées, on en consomme des dizaines de kilos, on croque des gâteaux secs, on fait goûter la « doriïya », petite galette de sorgho parfumée à l'anis vert, une saveur exquise. Se poser n'importe où, et prendre la peine de siroter une citronnade du jour. Musique : tout le répertoire local y passe. Le spectacle est dans la cour. Danse du ventre comme ça vient. De la vraie bouffe, des gosses qui courent dans tous les sens. Jour de liberté. Des regards échangés de loin : à Djerba, les fiancés n'ont pas le droit de se rencontrer avant le mariage.

Lieu de toutes les rencontres

Un monde hétéroclite, où on voit de suite la différence entre les « indigènes » vissés à leur terre,inamovibles, ceux qui vivent en Europe, qui reviennent pour les occasions de fête, et ceux qui sont partis très jeunes, qu'on reconnaît au look, au langage, au comportement très différents des locaux. Quatre ou cinq dames âgées, en sefsari blanc, coiffe rouge sang enserrant la tête, la célèbre coiffe des juives djerbiennes qu'on voit sur certains tableaux de peinture. Certainement les dernières à en porter.... Les temps changent vite....On reconnaît quelques visages, Youda B'Chiri et ses enfants, Khammouss, dit « le Rouge », ex-gloire de l'ASD et redoutable joueur de dominos, Sandra Kabla, jeune avocate installée à Paris, « venant faire connaître son pays à son mari », Alex Haddad toujours aussi heureux et souriant, Mme Françoise El Kar, Consul Honoraire de France à Djerba, Gozlan Azria « le gabésien », qui fait beaucoup pour maintenir des liens solides avec le pays natal et qui a redonné vie à la Ziara du Sayed Youssef El Mourabi d'El Hamma, Yetzkin, chargé des relations de la communauté avec les chancelleries, tiré à quatre épingles et aussi volubile que d'habitude, Guichi, lui aussi ex-star de l'ASD, un des meilleurs restaurateurs parisiens, et toutes ces jeunes femmes, avec enfants, qu'on a eues comme élèves il y a quelques années.

Etonnement des uns qui se rendent compte qu'ici, sur cette terre, on vit ensemble, y compris dans ces cérémonies, qu'on parle la même langue. « Ils se sentent bien ici » me dit un visiteur autrichien, qui ne comprend pas encore qu'« ils » sont chez eux, et non pas de « passage » !! Un rassemblement peu commun ailleurs. Pas de slogans creux, agités pour la circonstance. Mais seulement faire la fête dans une ambiance très sereine.

Re: Lag Ba'omer
12 mai 2009, 00:15
Tunisie: pèlerinage juif de la Ghriba sous haute surveillance - 11 mai 2009

Sous un dispositif sécuritaire exceptionnellement renforcé, plusieurs milliers de fidèles juifs ont effectué lundi le pèlerinage annuel de la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique construite sur l'île de Djerba du sud tunisien, il y a plus de 2.500 ans, selon la tradition.

De l'aéroport, aux hôtels et jusqu'aux lieux des rites, des centaines de policiers en tenue et en civil étaient mobilisés, filtrant les passages tout au long de l'itinéraire, tandis qu'un hélicoptère de l'armée opérait épisodiquement des rondes dans le ciel de l'île des lotophages.

Le président du comité de la Ghriba, Perez Trabelsi, avançait le chiffre de quelque 6.000 pèlerins venus de plusieurs pays européens et du Maroc, en particulier de France, dont plus d'un millier de juifs établis en Tunisie. Il a estimé à environ 700 pèlerins ceux qui ont fait le déplacement d'Israël en transitant par des aéroports européens et turcs.

Dans l'esprit de ce septuagénaire qui préside aux rites de la Ghriba depuis de longues années, "le souvenir douloureux de l'attentat perpétré dans cette synagogue en 2002, est oublié. Il fait désormais partie du passé". Revendiqué par Al-Qaïda, cet attentat avait causé la mort de 21 personnes dont 14 touristes allemands, deux Français et cinq Tunisiens.

Selon son fils René Trabelsi, voyagiste qui organise des vols charters vers Djerba à partir de la France, l'affluence a avoisiné celle de l'an dernier malgré la crise économique et les événements de la Bande de Gaza dont l'impact "s'est petit à petit estompé".

Moment fort du pèlerinage, la procession de la Menara, une relique de la Torah, s'est déroulée par un temps ensoleillé dans une ambiance gaie et haute en couleurs. Une note triste cependant: l'absence du chanteur Yacoub Bchiri décédé il y a trois mois, après avoir animé de sa voix mélodieuse ce rituel pendant des dizaines d'années.

Lors d'une cérémonie à la synagogue à laquelle assistaient le grand rabbin de Tunisie et une foule dense de fidèles, le ministre tunisien du Tourisme Khélil Laâjimi, a plaidé pour "le triomphe de l'esprit et de l'amour sur les instincts destructeurs". Il a souhaité la bienvenue aux fidèles, assurant qu'ils continueront d'occuper "une place privilégiée" en Tunisie, un pays qui se veut "ouvert et tolérant".
Re: Lag Ba'omer
27 avril 2010, 02:14
Lag Baomer le Dimanche 2 Mai 2010

Jour anniversaire du décès “hilloula” de Rabbi SHIMON BAR YOHAI. Hilloula la veille au soir Samedi 1er Mai 2010.

La peste à cause de laquelle ont succombés près de 24.000 étudiants de l’école Talmudique de Rabbi Akiba doit se comprendre aussi dans son contexte historique. Nous devons nous souvenir que Bar Korba avait mené une vaillante révolte contre les Romains en 132 de l’ère commune. Rabbi Akiba était devenu un des plus ardents défenseur de Bar Korba le prenant alors pour le messie.

Plusieurs de ses étudiants avaient rejoint la révolte, pleinement soutenu par leur Maitre, mais perdirent leurs vies dans les batailles qui se sont suivies. Les rabbins de l’Ecole Talmudique ont continué à souffrir sous la persécution romaine. Peut-être que Lag Ba’Omer a marqué un sursis dans la bataille, ou même une victoire momentanée pour Bar Korba.

Une autre raison de cette commémoration concerne l’un des quelques étudiants de Rabbi Akiba qui ont survécu à la révolte : Rabbi Shimon Bar Yohai. On nous dit qu’il est mort à Lag Ba’Omer.

Après la défaite face aux Romains, Rabbi Shimon a continué à les défier ouvertement. Il n’eut d’autre choix que de fuir ou de perdre sa vie. Il passa alors beaucoup d’années solitaire.

Selon la tradition, lui et son fils Eliezer ont passé douze ans dans une caverne, où un puits miraculeux et un caroubier les ont soutenus. Ainsi ont-ils étudiés de jour comme de nuit. A leur retour, Rabbi Shimon a dénoncé toutes les formes pratiques de métier, et a insisté sur le fait que les juifs ne devaient s’engager que dans l’étude de Torah.

En raison de son acetisme rigide, Dieu les a confinés dans la caverne pendant plus d’un an. Sa foi, cependant, éclairera non seulement les grands esprits de son temps mais aussi ceux qui viendraient à l’avenir.

En Israël, à Lag Ba’Omer, les gens s’assemblent à l’emplacement de son tombeau, dans la ville de Meron en Galilée. Ils allument des feux énormes, dansent autour, et chantent des hymnes Cabbalistiques en son honneur. Beaucoup de juifs Hasidiques y amènent leurs jeunes enfants pour leur première coupe de cheveux.

La coutume de l’attente de ce troisième anniversaire pourrait très bien être une prolongation de la loi qui interdit de cueillir les fruits d’un nouvel arbre jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de trois ans.

Une autre interprétation de la manifestation de joie de Lag Ba’Omer trouve ses racines dans l’histoire de l’exode. Quelques autorités croient que la manne qui alimenta la première fois les israélites dans toute leur Diaspora dans le désert est apparue le dix-huitième jour d’Iyar. A toutes fins pratiques, et bien que ses origines soient mystiques et incertaines, la fête de Lag Ba’Omer est devenu partie intégrante de l’année juive.

Beaucoup de coutumes ont lieu en ce jour de joie parmi lesquelles on notera :

Les feux et les pique-nique : autour desquels les familles et les amis se réunissent. Plusieurs raisons sont données à cette coutume. On sait que les enseignements de Rabbi Shimon Bar Yohai ont été compilés dans le Zohar, signifiant la lumière brillante, ainsi nous allumons des feux pour apporter la lumière au monde.



La première coupe de cheveux : beaucoup ont la coutume de ne pas couper les cheveux des garçons jusqu’à ce qu’ils aient trois ans, âge à partir duquel il commence à apprendre Torah. Puisque cette idée est liée dans la pensée cabbaliste au sujet des cheveux, beaucoup reportent la cérémonie, appelée un Upsherin, jusqu’à Lag Ba’Omer.



Le jeu des arcs et des flèches : Les arcs et les flèches nous rappellent quand les Romains ont régné sur la terre d’Israel. Les Romains n’ont pas permis l’étude de la Torah. Quiconque étudiait la Torah fut assassiné. Rabbi AKIBA ne cessa pas d’enseigner la Torah. Il a dit, des “Juifs sans Torah sont comme des poissons sans eau ! Nous devons continuer d’étudier le Torah !”. Lui et ses étudiants se sont déguisés comme des chasseurs. Ils ont porté des arcs et des flèches dans les bois. Là ils étudiaient parfois tout en se cachant dans des cavernes. Aujourd’hui, les enfants jouent souvent à l’arc afin de commémorer cela, habituellement aux pique-niques dans des endroits extérieurs.

Mariages : Puisque des mariages ne sont pas célébrés pendant la période de deuil de l’Omer, et en raison de l’énergie spirituelle élevée de ce jour, beaucoup de personnes choisissent de se marier à Lag Ba’Omer.

Méron : En Israël, des dizaines de milliers de personnes voyagent à Méron pour célébrer le Yahrtzeit, l’anniversaire de la mort, de Rabbi Shimon Bar Yochaï. A sa demande sur son lit de mort, il est de coutume de se réjouir, plutôt que de pleurer.


Re: Lag Ba'omer
27 avril 2010, 02:20
RABBI SHIMON BAR-YOHAI



Rabbi Shimon Bar Yochai était un étudiant de Rabbi Akiva, qui fût le chef spirituel de la révolte de Bar Kochba contre Rome en 135 après JC, qui commença dans la gloire et finit dans la tragédie. Son professeur était un des quatre grand Sages qui écrivirent le “Pardès,” le “verger”. Plus spécifiquement, ils sondèrent les profondeurs de la Kabbalah. Clairement, Rabbi Akiva était le destinataire d'une tradition vivante qu'il a transmise oralement à son étudiant aimé, Rabbi Shimon.

En tant qu'étudiant du chef spirituel de la révolte, Bar Yochai fût poursuivi implacablement par les Romains. Lui et son fils, Rabbi Eléazar ben Shimon, prirent refuge dans une caverne, où ils restèrent pendant treize années. Pendant ces années, Rabbi Shimon étudia la Torah avec son fils, la Torah révélée et celle cachée ou dite secrète, la “Torat HaSod,” également connu comme “Kabbalah,” et traduit, ou mal traduit comme étant le “judaïsme mystique”.

Rabbi Shimon écrivit pour la première fois dans un livre appelé le “Zohar,” qui signifie “Splendeur”. Cette tradition mystique, maintenue vivante par le RAMBAN dans son commentaire de la bible et autres, refit surface au seizième siècle, et devint la splendeur et la gloire de “Ari” (le “lion”), Rabbi Yitzchak Luria, et de ses disciples dans” Tzefat, “ou Safed. C'est également devenu la base du mouvement spirituel de Hassidout, fondé au dix-huitième siècle par Yisrael ben Eliezer dit le”Baal Shem Tov,” en Europe de l'Est.

La première fois que Rabbi Shimon sortit de la caverne, il était complètement “hors jeu” avec les personnes de sa génération. Il vit des juifs cultiver la terre, et qui s’étaient engagés dans d'autres voies, et fit connaître sa désapprobation, “comment des gens s'engagent dans les sujets de ce monde et négligent des sujets du prochain monde ?” Sur quoi une voix céleste fût entendue, et qui disait “Bar Yochai, retourne à la caverne! Tu n’es plus apte pour vivre en compagnie d'autres êtres humains.”

Rabbi Shimon alla de nouveau à la caverne, réorienta sa perspective d’une certaine mesure, et ressortit encore. Cette fois, il était capable d’entrer en relation avec les personnes de sa génération, et devint un grand professeur de Torah, la Révélée et la Secrète.

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