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Lag Ba'omer

Envoyé par lapid 
Gad
Re: Lag Ba'omer
29 avril 2010, 02:35
Pour la communauté Juive tunisienne et internationale le pèlerinage de la "Ghriba" commence aujourd'hui pour se prolonger pendant une semaine. Djerba, déjà si douce, devient à l'occasion la capitale de la tolérance et de la fraternité des religions et des races. En effet plusieurs milliers de visiteurs du monde entier de toutes confessions et surtout juive prennent plaisir non seulement à la ferveur religieuse mais aussi aux retrouvailles insolites et merveilleuses d'amitié et de sympathie qui enchantent les lieux pour toute la période du pèlerinage.

Beaucoup de juifs tunisiens citoyens à part entière et leurs descendants et amis viennent se ressourcer à Djerba l'île magique et envoûtante plusieurs fois millénaire et escale de toutes les anciennes civilisations judaïque, gréco-romaine et arabo-musulmane.

Ile de Charme et de paix, carrefour du commerce régional et international, Djerba est une terre bénite des dieux et des hommes. Mais cette relation avec le Judaïsme est encore plus passionnante et plus spéciale.

Pour comprendre comment la "Ghriba" est devenue le 2e temple de la religion juive à travers sa très longue histoire il faut remonter à six siècles avant Jésus Christ et à la 2e destruction du temple de Salomon en 598 par le tyran : Nabuchodonosor.

La tradition nous enseigne que certains rescapés de cette tragédie se sont embarqués sur de petites flottilles de fortune prenant la mer avec tout ce qu'ils pouvaient garder de plus cher et de plus sacré.

Portés par leur foi débordante, les fugitifs auraient transporté avec eux quelques pierres du grand temple ainsi qu'une Thora (bible juive) gravée sur un parchemin qui date à peu près de l'an 800 avant J.C.

Baignés par une mer hostile, les flottilles après bien des détresses jetèrent l'ancre sur les rives de Djerba l'hospitalière, merveilleuse de climat et si ressemblante à leur pays d'origine.

C'est là qu'ils érigèrent ce petit Temple "La Ghriba" ou l'éloignée et qui garde pour tous les Juifs du monde ce goût d'une sacralité enracinée dans la mémoire du Temps.

Bien mieux le phénomène religieux évolua vers une véritable culture. Celle de la fraternité de la joie et du plaisir des retrouvailles sur une terre paisible et accueillante.

D'un temple de culte et de prière, la Ghriba est devenue le symbole du bien être individuel et collectif puisqu'on y fait des vœux très personnels pour un mariage heureux, des fiançailles ou même avoir un enfant.

Le Dieu unique et généreux exaucera leurs vœux ! En retour celui qui a fait le vœu promet de retourner à la Ghriba !

Le pèlerinage de la Ghriba ressemble d'année en année à un véritable forum d'échange culturel et de loisirs entre citoyens du monde venus de toutes les contrées avec l'espoir de vivre une semaine de pur bonheur là où leurs ancêtres ont été accueillis chaleureusement il y a plus de deux mille ans.

Une véritable leçon d'amour et de fraternité...

lu dans Le Temps
Re: Lag Ba'omer
20 mai 2011, 16:12
Le feu du Zohar brûle à Méron - Par Laly Derai - Pour Hamodia No 170 - 18 mai 2011

La Hilloula de Rabbi Shimon Bar Yo'haï à Méron attire chaque année plusieurs centaines de milliers de Juifs venus d'horizons divers. À l'occasion de Lag Baomer, Hamodia vous propose d'en savoir sur ces célébrations et sur les us et coutumes de cette grande Hilloula.

Rabbi Chimon bar Yo'haï : pour certains, le fait même de prononcer le nom du rédacteur du Zohar, élève de Rabbi Akiva, réjouit et met un baume de émouna au cœur. La Hilloula de Rachbi attire chaque année plus de monde dans le petit village de Méron qui devient, pour quelques heures, le pôle d'attraction de Juifs de tous bords : 'Hassidim et Traditionalistes, Séfarades et Ashkénazes, portant kippot noires, crochetées ou Breslev. À l'approche de Lag Baomer, Hamodia vous propose d'en apprendre un peu plus sur cette célébration et de faire plus ample connaissance avec ses us et coutumes, mais aussi avec son aspect technique.



Ils seront plusieurs centaines de milliers à prendre la route samedi soir, ou dimanche après-midi (voir encadré), pour se rendre sur le tombeau de rabbi Chimon bar Yo'haï à Méron. Parmi eux, les inconditionnels, ceux qui viennent chaque année et ne rateraient pour rien au monde la Hilloula. Mais il y aura également les « novices », ceux qui viendront pour la première fois, attitrés par les légendes qui circulent autour de ce moment bien particulier de l'année. Il y aura également ceux qui viendront chercher un remède à leur souffrance, des réponses à leurs questions et qui évoqueront le mérite de l'auteur du Livre de la Splendeur, le Zohar.



Chaque année, de plus en plus d'Israéliens et de Juifs venus de Diaspora se rendent à Méron pour assister aux festivités de Lag Baomer. Ce lieu et cette date attirent les foules.



Durant 24 heures, le petit village de Méron devient le théâtre d'un immense festival où se côtoie le peuple d'Israël dans toute sa diversité et où mélodies 'hassidiques et chants orientaux se succèdent et s'imbriquent dans une magnifique harmonie.

Et c'est peut-être là que réside le secret de Rabbi Chimon et de sa Hiloula : dans cette capacité à réunir des Juifs qui, 364 jours par an, ne se fréquentent pas, ne se parlent pas, mais qui, arrivés au 33e jour de l'Omer, se souviennent soudain que quelque chose les unit.

Les plus prudents ou ceux qui ne veulent pas être bloqués dans les embouteillages ont décidé de passer carrément le Chabbat à Méron ou dans ses environs. Certains choisissent l'hôtel, d'autres les fameux « tzimmer », ces chambres d'hôtes si répandues en Galilée. D'autres encore, plus téméraires, dormiront sous des tentes. Quant aux plus courageux, ils n'hésiteront pas à dormir... dans des poulaillers !

On peut les comprendre : il y a quelques années, Méron et ses environs avaient connu lors de Lag Baomer l'un des plus impressionnants « bouchons » de l'histoire d'Israël. Mais depuis quelques années, et depuis que la responsabilité du maintien de l'ordre sur les routes a été confiée au département de la circulation de la police, ce problème est réglé. Le département de la circulation se prépare un mois à l'avance à ce qu'il considère comme l'évènement le plus complexe et important de l'année.
Des parkings géants sont mis à la disposition du public autour de Méron. Ainsi, après avoir garé leur voiture, les pèlerins utiliseront les dizaines de navettes qui feront constamment l'aller-retour jusqu'au tombeau lui-même. Des centaines d'autobus de la compagnie Egged mais également de compagnies privées sont attendus. Selon la police, il est d'ailleurs fortement recommandé de renoncer à prendre sa voiture et d'utiliser les transports en commun qui seront déclarés prioritaires en cas d'embouteillages.

Quand le feu de Méron se propage dans tout Israël

À Méron, c'est l'allumage de la première médoura (feu de camp) qui marque le début des festivités (voir encadré). Mais ce n'est pas qu'à Méron que le feu illumine. En effet, dans tout le pays les Israéliens se rassemblent sur des terrains vagues ou dans des clairières pour allumer des milliers de feux de joie. Concrètement, cela fait plus d'un mois que les enfants, issus là encore de tous les horizons, recueillent soigneusement des troncs d'arbres, des palettes de bois, des branches plus légères ou même de simples brindilles pour faire de leur « médoura » la plus belle et la plus haute du pays.

Quelle est la source de cette coutume ? En fait, c'est le Zohar lui-même qui nous en révèle le secret (3e partie, page 291b). Dans un texte qui décrit le départ de ce monde de Rabbi Chimon Bar Yo'haï, ses élèves décrivent comment durant toute cette journée, Rabbi Chimon a prophétisé et leur a révélé les secrets mystiques les plus profonds de la Torah : « Et voici de saintes paroles, que je n'ai jamais révélées jusqu'à aujourd'hui et que je veux révéler maintenant... Qu'on ne dise pas que j'ai quitté ce monde en ayant manqué quelque chose ». Rabbi Abba, un de ses plus proches élèves, écrit ensuite : « Et je n'ai pas levé ma tête, car la lumière était si forte que je ne pouvais pas voir... Durant toute cette journée, le feu n'a pas cessé d'illuminer la maison et personne n'a pu s'en approcher, car la lumière et le feu étaient autour de lui... »
Pourquoi le feu ? Car la Torah a été comparée au feu. Le feu est un élément physique qui se transforme en énergie. La Torah fait de même : elle nous conduit à agir dans le monde matériel pour en retirer l'énergie spirituelle. Le Zohar, le livre de la Splendeur et de la clarté, le livre écrit par Rabbi Chimon Bar Yo'haï et ses élèves, est porteur de ce même message...
Re: Lag Ba'omer
20 mai 2011, 16:39
Rabbi Chimon Bar Yo'hai


Rabbi Chim’on Bar Yo’haï

Dans le traité Chabbat (33b), Nos ’Hakhamim nous raconte les circonstances qui amenèrent Rabbi Chim’on à vivre en exil dans une caverne:
Rabbi Juda, Rabbi Yossé et Rabbi Chim’on étaient réunis, et Juda, le fils d'un prosélyte, se tenait près d'eux.
Rabbi Juda fit observer: « Les travaux de ces Romains sont admirables ils ont tracé des routes, construit des ponts, bâti des thermes ».

Rabbi Yossé garda le silence, mais Rabbi Chim’on répliqua: « Tout ce qu'ils ont fait, ils l'ont fait pour eux-mêmes : les rues pour les prostituées, les thermes pour leurs corps, les ponts pour lever des péages ».
Le fils du prosélyte rapporta leurs paroles qui parvinrent aux oreilles du gouverneur et Rabbi Chim’on fut condamné à mort par contumace.


Il alla alors chercher son fils El’azar et ils se cachèrent tous deux dans une caverne pendant douze ans, passées devant Dieu à étudier la Torah. Le jour, ils quittaient leurs vêtements pour s'enfouir debout dans le sable jusqu'à la gorge. Quand venait le temps de prier, ils s'habillaient et ainsi leurs vêtements ne s'usèrent pas. Un miracle se produisit en leur faveur qui leur permit de pourvoir à leur nourriture. Un caroubier et une source d'eau jaillirent dans la grotte à leur intention. La tradition nous apprend que le Prophète Elie lui-même venait dans la grotte enseigner la Tora à Rabbi Chim’on.


Quand l'époque devint plus clémente à l'égard des Juifs, Rabbi Chim’on comprit que le moment était venu de sortir de sa grotte. Mais il ne put supporter la vue des gens s'adonnant aux occupations quotidiennes de la vie matérielle et il dut retourner dans sa grotte pendant encore douze mois. Rabbi Chim’on Bar Yo’haï comprit que le moment était venu pour lui de se faire connaître, ou plutôt de dévoiler son enseignement à ses disciples qui le consignèrent dans une oeuvre magistrale: le "Zohar", ou "livre de la Splendeur"



L'enseignement du Zohar diffusé à travers tous les textes de la tradition et un grand nombre de pratiques religieuses a pris ainsi corps dans la vie quotidienne du peuple juif.


La période du 'Omèr



Rabbi Abba, son disciple, nous raconte que, pendant qu'il écrivait sous la dictée du Maître, il n'entendit plus rien.

« Je ne pouvais pas lever la tête car la lumière était éblouissante et je ne supportais pas son regard.
Tout le jour durant, la Splendeur (présence divine) ne se retira point de la maison et personne ne pouvait s'en approcher, à cause de la lumière qui rayonnait. Je gisais dans la poussière et je poussais des cris. Mais quand la Splendeur fut retirée, je vis que la "Lampe Sainte", le Saint parmi les Saints, avait été enlevée de ce monde.
Enveloppé de son manteau, il était penché sur le côté droit et son visage avait encore l'expression d'un sourire ».

Ainsi est décrite la mort de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï survenue d'après la tradition un 18 Iyar, c'est à-dire à Lag Ba’omer, devenu sa Hilloula.



En Israël, Lag Baomer est l'occasion pour les enfants des écoles, ayant congé ce jour-là, de faire d’immenses brasiers. Ces feux de joie symbolisent la Torah de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï et évoquent son œuvre maîtresse, le Zohar, dont le nom signifie brillance , lumière. En outre, lorsque Rabbi Chim‘on est sorti de la caverne, son regard était tellement embrasé qu’il mettait le feu aux alentours.



Les enfants ont aussi l’habitude de jouer à l'arc et aux flèches. L’origine de cet usage est lié à un récit selon lequel aucun arc-en-ciel n’est apparu du vivant de rabbi Chim‘on bar Yo‘haï (Yerouchalmi Berakhoth 9, 2). Il faut préciser que le mot hébreu « Kéchèt » Qualifie, comme en français, tous les « arcs », qu’il s’agisse de l’arc-en-ciel ou de l’arc de l’archer. Cela rappelle aussi l'épopée de la guerre contre les Romains,.



Un autre usage, très répandu en Israël, veut que la première coupe de cheveux d’un garçon (‘Halaka), se fasse à Méron, sur la tombe de Rabbi Chim’on, a l’age de trois ans.



Mais surtout Lag Ba’omer est l'occasion de pèlerinages, à Méron près de Safèd où se trouve la tombe de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï.

La nuit venue, des chiffons sont brûlés de toutes parts sur les collines.

La signification de ces feux de joie est d'abord de rappeler qu'à la mort de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï le monde fut empli de lumières, mais aussi que sa mort a marqué sa libération des contraintes matérielles et l'union mystique de l'âme (Hilloula) purifiée à sa source.


Tombe de Rabbi Chim’one


Tombe de Rabbi El’azar

A l'origine, la période du 'Omer devait être la plus joyeuse de toute l'année juive. En effet Péssa'h marque la sortie d'Égypte et la libération physique du peuple juif. Mais la libération véritable n'eut lieu qu'au Sinaï, 49 jours plus tard, lorsque les Bné Israël reçurent la Torah, car la Torah est notre vie et le secret de notre bonheur.

Aussi, à partir du deuxième soir de Péssa'h, on compte les jours qui nous rapprochent de la « Révélation » sur le mont Sinaï. Évidemment, cette période de l'année ne pouvait être que joyeuse.

Ces sept semaines sont devenues des semaines de deuil, où toute joie doit être évitée. En effet, à cette époque de l'année, une épidémie s'est déclarée parmi les disciples de Rabbi Akiba en conséquence de la jalousie présomptueuse et du manque de respect de ces disciples les uns vis-à-vis des autres.
La tradition nous dit que « douze mille couples » de Rabbins furent ainsi décimés, ce qui est une perte pour tout le peuple juif dont les conséquences se font ressentir jusqu'à nos jours. On parle de couples probablement en tenant compte du fait qu'il faut être à deux pour étudier la Torah.

A Lag Ba’omer, l'épidémie cessa et Lag Ba’omer porte désormais un caractère de petite fête, surtout pour les élèves des écoles.

D'après la tradition, la Manne se mit à tomber à partir de Lag Baomer après que les provisions emportées d'Égypte eurent été épuisées.
Lag Ba’omer est également lié au nom prestigieux de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï pour qui ce jour était celui de sa Hilloula, de son « mariage mystique avec la Torah »


Source : Tombe de Rabbi Chim’one
Re: Lag Ba'omer
21 mai 2011, 12:41
Lag BaOmer - Rabbi Shimon bar Yohai

Bar Yohai chante par Rebbi Mikhael-Alain Scetbon



ל"ג בעומר ברשב"י - Rabbi Shimon bar Yohai



ל"ג בעומר במירון - Lag BaOmer 5969 at Mr. Meron



Bar Yochai - Moshe Skier Band 2008



Rebbe Shimon Bar Yochai, Zohar Kabbalah kabalah kabala



Pour en savoir plus :
[www.terredisrael.com]
Re: Lag Ba'omer
25 février 2014, 07:52
Pèlerinage juif en terre d’Islam – La Hiloula de la Ghriba aura lieu du 13 au 18 mai 2014
Publié par Hatem Bourial le 03 octobre 2013 à 16:45

Pèlerinage juif à la Ghriba, Djerba - photo (tunisiensdumonde.com)C'est désormais officiel, le pèlerinage de la Ghriba aura lieu du 13 au 18 mai à Djerba. Les célébrations connaitront leur apogée la journée du 18 mai lorsque se tiendra la traditionnelle procession qui réunit, au delà des communautés juives de Djerba, celles de toute la Tunisie et de la Diaspora.
Il est de coutume en effet qu'une procession qui associe également musulmans et chrétiens aux fidèles juifs, se déroule, honorant la Menara, précieusement gardée dans les locaux attenants à la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique du nord.
Enveloppée de foulards qui seront plus tard mis aux enchères, la Menara, un chandelier qui ressemble à une pyramide à cinq étages sera exhibée aux alentours dans une liesse générale.
Cette Hiloula (pèlerinage) de la Ghriba est célébrée chaque 18 du mois hébraïque de Iyyar qui correspond cette année au dimanche 18 mai.
Ce jour est celui de la fête juive de Lag Ba Omer qui intervient 33 jours après Pessah, mettant fin à une période de deuil. Il s'agit donc d'un jour de fête qui prend quasiment l'allure d'un carnaval et d'une célébration du printemps.
La veille, il est de coutume pour les pèlerins de se plonger dans la lecture du Zohar, le grand livre de la mystique juive. En ce sens, la Hiloula de la Ghriba est aussi une célébration d'un grand rabbin, Rabbi Shimon Bar Yohai qui fut persécuté au deuxième siècle et qui fut un exégète de la Kabbale et du Zohar. La tombe de ce rabbin est d'ailleurs l'objet d'un pélerinage.
En outre, le pèlerinage de la Ghriba célèbre aussi un autre rabbin kabbaliste, Rabbi Meir Bal Nich.
Pour 2014, tout devrait être mis en œuvre pour rendre au pèlerinage de la Ghriba le faste qui l'a toujours entouré avant Janvier 2011 et les jours d'incertitude ayant suivi la révolution tunisienne. En effet, les Hiloulas de 2011, 2012 et 2013 sont presque passées inaperçues.
Le traditionnel avis annonçant la Hiloula de la Ghriba vient d'être placardé, comme de coutume, sur les panneaux du fondouk attenant à la synagogue historique. Cet avis est également diffusé vers les candidats au pèlerinage qui ne devraient pas manquer d'être nombreux, cette année.
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