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Special Pessah

Envoyé par lapid 
Re: Special Pessah
26 mars 2010, 10:44
Haggada rite Tunisien, chantee par le rav Scetbon et ses eleves

Sur Harissa.com :

cliquer sur : [www.harissa.com]



Re: Special Pessah
26 mars 2010, 13:49
"ETMOL AINOU AVADIM" - Par Guy Saadoun

Dans le ALAHMA ANIA (pain de misère), nous disons ACHATA ACA, ACHANA ABA DEARA DEISRAEL (aujourd'hui ici, l'année prochaine en Israel), ACHATA OVDE, ACHANA ABA BENE HORIN (cette année esclaves, l'année prochaine libres)

Alors que dans le ETMOL, nous disons "ETMOL AINOU AVADIM AYOM BENE HORIN"
(Hier nous étions esclaves aujourd'hui libres)

Les deux phrases semblent contradictoires. Dans le premier cas nous serons libres l'année prochaine, dans le second cas le ETMOL, nous sommes libres dés aujourd'hui.

La raison en est simple : C'est un mélange de 2 Agadoth. Le ALAHMA ANIA a été écrit à BABEL en galout (exil) et le ETMOL a été écrit à l'époque du premier ou second temple ou nous étions libres (même si le second temple est déjà une dégradation par rapport au premier)

Aussi chez les tunisiens nous gardons la mémoire de l'époque ou le temple existait.

Au-delà aujourd'hui certains rabbins sionistes en Israel changent le ALAHMA ANIA en disant aujourd'hui ici, l'année prochaine (en Israel avec le temple)

Un autre élément sur le ETMOL, Pourquoi le plateau au moment du ETMOL, tourne-t-il au dessus de nos têtes?

Il semble que cela fasse référence à une procédure de conversion d'un esclave goy. La procédure finale de conversion consistait à se tremper au mikve et quand l'esclave sortait du Mikve, il était libre et juif.

Cependant si son maître plaçait un plateau au dessus de sa tête, il demeurait serviteur même s'il était juif.

Pour le ETMOL c'est similaire. Nous quittons l'esclavage d'Egypte mais nous ne voulons pas être libre de tout. Nous voulons servir ACHEM. Aussi, se placer sous le plateau marque notre désir de se soumettre au service d'ACHEM après notre libération de l'esclavage d'Egypte.
D'ailleurs, il est écrit que la réelle liberté de l'homme ne s'acquiert que
dans le service d'Achem.
Derrière les min'hagim se cachent parfois des trésors....


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PESSAH, le ETMOL des "Tunes" - Par Roland Fellous



Pourquoi les Juifs de Tunisie, le soir de Pessah lisent un verset qui commence par le mot Etmol et tournent le plateau au dessus des convives trois fois de suite ?

C'est cette question, dans mon enfance que j'avais posé à mon rabbin Rabbi Abraham Smadja dit R Braiytou.
Vu notre âge, il donnait une réponse aussi simple que possible, mais qui renferme un grand enseignement.
C'était disait il une manière pédagogique de garder l'enfant en éveil pendant tout le seder.

Le but de cette fête est justement la transmission :
tu l'enseigneras à tes enfants et Souviens toi que vous avez été esclaves en Egypte....



Dans la tête de l'enfant cette façon de faire au début du Seder, de monter sur la table et tourner le plateau au dessus des convives,il pensera si on commence à faire le pitre au début de la fête qu'en sera t il tout au long du Seder, et l'enfant tâchera de rester réveiller.

Ma deuxième question que j'avais posé à mon Rav cité plus haut.

Pourquoi les chants se trouvent à la fin de la Haggadah ?

Il me répondit dans le même ordre d'idée c'est pour que les enfants restent jusqu à la fin et chantent. Combien de personnes après le repas vont dormir, page 26 de la Haggadah Tune.

Revenons à nos explications, le fait de tourner le plateau symboliquement représente comme dit le proverbe arabe tunisien "Le monde tourne aussi pour les Beys" ou comme le dit l'adage populaire la roue tourne. C'est bien le sens de cette fête et de notre histoire, nous avons vécu l'exil d' Egypte l'inquisition les brimades l'époque nazi et ce n'est pas fini. Ainsi que dit un verset de la Haggadah "A chaque génération on se lève pour nous exterminer et le saint béni "soit Il nous délivrera.

Tourner autour de nos têtes c'est qu'au dessus de nous il y a la Loi et nous acceptons le joug celeste.

Encore une explication exegétique. Un verset des Psaumes26/6 que nous traduirons ainsi. " Je lave mes mains en état de pureté et je tourne ton autel Seigneur" Le mot autel dans le verset se dit Mizbehakha forment les lettres hébraique le Mem, le zayin, le bet, le het et le kaf ces lettres de ce mot forment les ingrédients qui se trouvent dans le plateau Mem les trois Matsot, Zayin zéroà, l'os, le bet, l'oeuf, Betsah, le Het, Harosset et Hassa, laitue, le Kaf karpass, cèleri

La dernière question qui nous reste pourquoi tourner trois fois le plateau ?. C'est pour nous signifier que nous avons passés les trois exils, nous sommes dans le quatrième que nous attendons le rassemblement de tous les exilés. Amen

Source : [www.terredisrael.com]
Re: Special Pessah
27 mars 2010, 22:27
Passage de la mer rouge : Une traversée qui fait des vagues - Actualite Juive - Numéro 1112 du 25 Mars 2010 - 10 Nissan 5770



Une fois encore, le 15 Nissan, les Juifs du monde entier raconteront pendant les séder, la sortie d’Égypte. Cette obligation de raconter à ses enfants, à ses proches, cet événement incombe à tous les Juifs. Mais, au fait, cette sortie d’Égypte, comment s’est-elle passée ? Des midrachim que nous répercutons ici, nous donnent des clés. Cette sortie se décompose en plusieurs étapes sur lesquelles nous revenons. Nous pouvons ainsi suivre le périple, les hésitations, les angoisses des Bnei Israël, à peine sortis de l’esclavage, d’un monde dans lequel ils ont touché le fond. Ayant connu le délabrement physique et psychique, ils vont passer, par la grâce de D.ieu, d’un monde à un autre, lors d’un événement exceptionnel. Ils en rendent grâce à D.ieu dans la Chira, le chant de reconnaissance.

Exode : Le dernier jour de l’esclavage

Suite à la dernière plaie, celle de la mort des premiers-nés égyptiens, les Bné Israël furent enfin autorisés à sortir d’Egypte. Ce qu’ils firent en toute hâte.

Neuf plaies avaient déjà frappé l’Egypte mais le Pharaon ne cédait pas et refusait toujours de laisser partir les Bné Israël. L’heure avait donc sonné de la dixième plaie : la mort des premiers-nés fixée par Hachem dans la nuit du 15 du mois de Nissan. « Je parcourrai le pays d’Egypte, cette même nuit », dit D.ieu à Moshé et Aharon (Exode 12/12). « Je frapperai tout premier-né dans le pays d’Egypte depuis l’homme jusqu’à la bête… ». Mais avant que cet événement ne se produise, les Bné Israël devaient entre autres montrer qu’ils s’étaient totalement détachés de l’idolâtrie égyptienne. Or, nombre de pratiques occultes en Egypte tournaient autour des moutons considérés comme sacrés. Par exemple, on écrivait quelques symboles ésotériques sur les oreilles de la bête afin qu’un génie exauce les vœux de celui qui s’adonnait à cette pratique. C’est pourquoi, lors de ce qui allait être le premier « korban Pessah » de l’Histoire, D.ieu demanda d’emmener ces animaux au sacrifice en les tirant par les oreilles.

En cette année de l’Exode, ce sacrifice avait en outre une fonction supplémentaire. «… et égorgez la victime pascale. Puis, vous prendrez une poignée d’hysope, vous la tremperez dans le sang reçu dans un bassin et vous toucherez le linteau et les deux poteaux (de la porte - ndlr) de ce sang… » (12/22). Et ce, afin que les maisons ainsi marquées ne soient pas frappées par la plaie.

Là, il convient de se poser une question. Etant donné que c’est D.ieu lui-même et non pas l’un de ses envoyés qui va aller frapper les Egyptiens, quel besoin peut-il avoir d’un tel signe pour savoir s’il faut épargner les habitants de telle ou telle demeure ? Parmi les réponses fournies par les commentateurs, citons le Meam Loez (qui se base sur Rabbenou Behaya) : « Le sang était un symbole que les gens à l’intérieur croyaient en D.ieu et étaient prêts à risquer leur vie en défiant les idoles égyptiennes. A cause de cette émounah (foi), aucune force ne pouvait leur faire du mal ».

Au milieu de la nuit, D.ieu frappa donc les premiers-nés d’Egypte en commençant par celui du Pharaon. A noter que cette plaie ne concernait pas que les garçons et que femmes et filles mourraient aussi. A l’exception de la princesse Bithya, la fille du souverain égyptien, née elle aussi en premier, mais qui fut épargnée parce qu’elle avait sauvé et élevé Moshé au risque de sa vie.

Réalisant l’ampleur de la catastrophe qui avait décimé ses sujets et leur bétail (puisque les premiers-nés des animaux étaient morts, eux aussi), Pharaon sortit de son palais et se mit à la recherche de Moshé et d’Aharon. Arrivé dans le quartier où vivaient les Bné Israël, comme le raconte le Talmud, il disait à tous ceux qu’il rencontrait de quitter son pays.

C’est le même message qu’il transmit à Moshé par ces mots : « Allez ! Partez du milieu de mon peuple, et vous et les enfants d’Israël ! Allez adorer l’Eternel comme vous avez dit » (12/31). Comme le note Rachi, même dans ce moment de grande confusion, Pharaon n’avait pas vraiment l’intention de libérer les Juifs. Tout au plus, leur accordait-il les trois jours qu’ils avaient demandés, bien avant cette plaie, pour aller adorer D.ieu, en espérant toujours qu’ils allaient revenir.

Pharaon n’était pas le seul à souhaiter le départ des Bné Israël : le peuple voulait aussi les voir s’en aller au plus vite mais là, sans possibilité de retour. La pression « populaire était telle que tôt le matin, les Israélites qui venaient tout juste de commencer à faire du pain en prévision du voyage, se trouvèrent dans l’obligation de partir avant même que cette pâte n’ait levé. Ce n’est que plus tard qu’ils feront de cette même pâte des matsote, matsoth qui les nourriront jusqu’à ce que tombe le manne, le 16 du mois de Iyar. Mais avant de partir, il restait au Bné Israël, comme le leur avait dit Hachem, à demander aux Egyptien de l’or, de l’argent et des vêtements afin que se réalise la promesse faite à Avraham qu’ils sortiraient d’Egypte avec de grandes richesses.

Au début, les Egyptiens tentèrent de nier avoir en leur possession lesdites richesses. Mais après que leurs anciens esclaves leur eurent décrit avec exactitude leur emplacement tel qu’ils l’avaient vu alors qu’ils fouillaient les maisons lors de la plaie de l’obscurité, ces mêmes Egyptiens finirent non seulement pas accéder à leur demande mais beaucoup doublèrent même la valeur de ce qu’ils donnaient. Ainsi, fut, en partie, remboursé les 210 ans de travail gratuit que les juifs avaient effectué en Egypte.

Lorsque les Bné Israël (dont 600.000 avaient entre 20 et 60 ans) se mirent finalement en route, le Pharaon lui même les accompagna. Voyant la conduite de leur monarque, les nobles survivants se joignirent à lui, créant une véritable haie d’honneur pour leurs anciens esclaves. Pour les récompenser, et ce malgré toutes les peines qu’ils avaient infligées à Son peuple, D.ieu ordonnera, au livre du Deutéronome : « N’aie pas en horreur l’Egyptien car tu as séjourné dans son pays ».

Les Bné Israël ne furent pas les seuls à quitter l’Egypte. Le « erev rav » (une grande multitude) les accompagna, à savoir des prosélytes qui s’étaient convertis suite aux événements miraculeux survenus en Egypte. Parmi ceux qui quittèrent l’Egypte en ce jour, se trouvait aussi Bithya, la fille de Pharaon qui, comme toutes les femmes de sa génération (et non les hommes qui fauteraient dans le désert), entreront en Eretz Israël. Bithya qui sera aussi au nombre des neuf tsadikim entrés vivants au Gan Eden.


Source : [www.actuj.com]
Re: Special Pessah
28 mars 2010, 00:37


L’invention de l’homme à la table du Séder - Par Yehuda Ruck - Pour Hamodia No 116 24 mars 2010



Avant de commencer l’explication de chacun des éléments du plateau du Séder, il convient tout d’abord de rappeler le sens fondamental de l’entreprise qu’il nous est demandée de réaliser le soir du Séder.

Parce que lors de la sortie d’Egypte, nous commémorons la naissance du peuple d’Israël, notre tâche consiste ni plus ni moins cette nuit-là à édifier à nouveau la structure métaphysique de l’être humain, c’est-à-dire Israël, comme il est dit : « "C’est vous l’homme – Atem Krouim Adam" (I’hézkiel 34 ; 31), c’est vous qui portez le nom de l’homme, non les nations » (Traité talmudique Yévamot, p.61/a). Nous allons donc découvrir ici ce que nous appelons l’homme. Mais pour ce faire, nous devons nous pencher sur la forme matérielle de l’homme et sur ce qui le compose…

Trois associés…

Tel est le langage de nos Sages dans le Traité talmudique Nida (p. 31/a) : « On a enseigné que trois associés président à la confection de l’être humain : le Saint béni soit-Il, le père et la mère. Le père ensemence tout ce qui [chez l’embryon et l’être futur] relève de la blancheur et à partir de quoi sont faits les os, les tendons et les ongles, le cerveau qui se trouve dans le crâne ainsi que le blanc des yeux ; la mère ensemence tout ce qui [chez l’embryon et l’être futur] relève de la rougeur et à partir de quoi sont faits la chair et les poils ainsi que le noir des yeux. Quant au Saint béni soit-Il, Il dépose en lui le souffle de l’âme, le rayonnement du visage (Klaster Panim), la vue propre à l’oeil, l’ouïe propre à l’oreille, la parole propre à la bouche, la marche propre aux jambes [nous retranscrivons délibérément l’aspect redondant du texte : réiyat chébaAyïn, chémiat chébaOzen, etc., et ce parce qu’il nous semble qu’elle sous-entend qu’il existe une autre forme au moins de vue, d’ouïe, de parole ou de marche qui ne soit pas propre aux organes auxquels on a généralement l’habitude de rattacher ces activités, Ndlr.], ainsi que l’intuition (Bina) et l’intelligence (Sékhel) ».

Or, la structure métaphysique de l’être humain à laquelle nous procédons lors de la nuit du Séder implique elle aussi la participation de trois partenaires fondamentaux : la matsa, les quatre coupes de vin, et le récit de la sortie d’Egypte. On l’aura deviné, les matsot correspondent à la dimension apportée par le père ; les quatre coupes de vin à celle véhiculée par la mère ; quant au récit de la sortie d’Egypte (la Aggada proprement dite, c’est-à-dire la Torah comme ce but ultime visé par la sortie d’Egypte), il relève de l’apport qui appartient au Saint béni Soit-Il.
Avant d’entrer plus en détail dans l’analyse du plateau du Séder, expliquons donc d’abord ce premier point :

Vin et matsa

La matsa est appelée « Néhama diMéhimanouta », littéralement : le pain de la Emouna (la foi), ou encore : « Néhama diAssouta », le pain de la guérison, celui qui soigne tous les maux spirituels qui ont pu trouver séjour en notre âme, puisque comme l’enseigne nos Sages : « Aucun homme ne faute, si ce n’est parce qu’a d’abord pénétré en lui un vent de folie » (Traité talmudique Sota, p. 3/a). La matsa comporte donc cette particularité exceptionnelle d’inscrire en tout homme une intelligence objective (Sékhel haYachar) afin qu’il puisse, grâce à elle, accéder à une juste appréciation de la réalité qui lui fait face. En effet, si l’on y réfléchit un instant, on se rendra compte que tant qu’elle n’est pas développée, l’intelligence humaine est pour ainsi dire fermée sur elle-même, butée. Elle nage dans une sorte d’obscurité spirituelle, ainsi que l’explique le Ram’hal (rabbi Moché Luzzato) dans son livre Dérekh Ets ha’Haïm à propos de l’étude de la Torah : « Devant une braise étouffée, alors que la flamme s’y trouve comme enfermée et pour ainsi dire captive, il suffit que l’on souffle sur elle pour qu’elle s’épanouisse et que la flamme s’élève d’un coup et se développe. Or, bien que cette même flamme est maintenant composée d’un certain nombre de couleurs, alors qu’elle se trouvait cantonnée à la braise, ces couleurs étaient invisibles. Pourtant, force est de reconnaître qu’elles se trouvaient toutes déjà dans la braise. Ainsi en est-il de la sainte Torah qui se trouve devant nous. Chacun de ses mots et chacune de ses lettres est identique à cette braise. Quand on l’observe telle qu’elle se livre à un regard extérieur, on n’y aperçoit qu’une braise étouffée bientôt éteinte. Celui qui fait l’effort de l’étudier verra pourtant s’élever de chaque lettre une magnifique flamme composée d’un grand nombre de couleurs, celles-là mêmes qui correspondent aux enseignements dissimulés dans le creux de chaque lettre » (cité par le rav Chimchon David Pinkous, Si’hot ; Pessa’h, p.49).

La matsa a donc pour fonction de nous enseigner l’évidence de cette certitude, savoir que nous vivons dans un monde qui, tout entier, exprime la gloire du Saint béni soit-Il ; et que l’homme n’a été créé que pour s’attacher à son Créateur. Pour cette raison, la matsa correspond à la dimension apportée par le père, puisque c’est à lui qu’il revient d’insuffler chez ses enfants – en particulier par l’enseignement de la Torah qu’il leur dispense – cette certitude première.

Le but des quatre coupes de vin est quant à lui d’introduire en nous l’enthousiasme nécessaire afin d’accéder à un véritable attachement (Dvékout) à l’Eternel, et telle est la part qui revient en propre à la figure maternelle. Certes, la mère n’enseigne pas la Torah à ses enfants comme le fait le père, mais elle est, pour ainsi dire, « naturellement » attachée à D.ieu, et c’est en ce sens qu’il nous faut comprendre pourquoi l’héritage de l’âme juive passe nécessairement par la femme. La mère est ainsi la plus à même d’inspirer à ses proches l’amour de D.ieu. Ce rapport quasi-substantiel que la femme entretient avec son Créateur est tel que si par malheur elle en vient à oublier le sens profond de sa réalité, c’est-à-dire le fait que son existence est intimement liée à la réalité divine, le Saint béni soit-Il le lui rappelle sur-le-champ, à travers des épreuves, que l’homme qui étudie la Torah toute la journée ne connaîtra pas. Le Rambam l’évoque lorsqu’il écrit que trois mois après un accouchement, toute femme est considérée comme « malade » ; or, lorsqu’il est en mauvaise santé, l’homme se tourne instinctivement vers son Créateur. Pour cette raison, à la différence de l’impératif de manger de la matsa que nous accomplissons une seule fois pendant tout le Séder, celui de boire les quatre coupes de vin nous accompagne – souvent avec une certaine difficulté – tout au long de la soirée, du Kiddouch, en passant par la lecture de la Aggada et par le birkat haMazon, jusqu’au Hallel. Par ailleurs, de même que la perception de la vérité du monde et la certitude (Emouna) qui l’accompagne s’acquièrent une fois pour toutes, inversement, l’enthousiasme qui doit accompagné notre service de D.ieu ici-bas, tout au long de notre vie et quelles que soient les épreuves que nous rencontrons, nécessite de notre part un perpétuel autodépassement de nous-mêmes.



Sur un plateau



Le plateau du Séder répond à une organisation précise composée de 9 parties : 3 matsot . Puis à droite, un os ; à gauche, un œuf ; et au milieu, le maror ( par exemple de la salade). Ensuite, on trouve à droite, la ‘harossèt ( le mélange fait de noix, de vin et de pommes épais comme de la boue) ; à gauche, le karpas (par exemple du persil) ; et au milieu la ‘hazérèt ( du radis par exemple ou de la salade). Cependant, si l’on y regarde de plus près, on verra qu’il existe un 10è et dernier élément qui, bien que souvent oublié, constitue pourtant le fondement sur lequel repose tout l’édifice, à savoir : le plateau lui-même. C’est grâce à lui que l’ensemble des autres éléments accède à l’unité, puisque celui-ci possède cette formidable possibilité de les emporter tous dans un seul et même mouvement. Pour cette raison, le plateau est associé à la 10è et dernière des 10 Séfirot, la Malkhout – la souveraineté. Qu’est-ce à dire ?
Afin de répondre à cette question, il convient de savoir qu’il existe au sein de l’homme un certain nombre de forces très différentes les unes et des autres et qui n’ont pas toujours l’éventualité de s’exprimer. Ce que l’on nomme « la souveraineté », c’est cette disposition qui, chez un roi, donne naissance à une situation pendant laquelle les facultés (Midot) qui l’habitent peuvent toutes s’exprimer de façon parfaite et magistrale au sein du monde de l’action.

Ainsi en est-il du plateau du Séder. Il est composé d’un certain nombre de bonnes choses, les matsot, l’os, l’œuf, etc., mais qui sans lui se trouvent distantes l’une de l’autre, pour ainsi dire éparses et séparées. Le plateau les réunit, à l’image de la Malkhout qui offre à l’homme la possibilité de conjuguer toutes ses potentialités et de les ordonner dans un ensemble équilibré réussi. Et tel est le sens de l’œuvre qu’il nous est demandée de réaliser le soir du Séder : construire de nouveau l’édifice de « l’homme » qui se trouve en chacun d’entre nous. Or, cela n’est possible qu’en vertu de la puissance unificatrice que procure le plateau. Car, à la différence d’une compréhension intellectuelle – c’est-à-dire analytique – de chacun des éléments qui composent la nature humaine, et qui les dispose comme autant de forces différentes et désunies, entreprendre l’édification effective de l’homme, c’est nécessairement apporter à ceux-là une véritable homogénéité. Pour le dire en d’autres termes, au lieu de considérer chacune de ces forces comme une fin en soi – en se comportant par exemple à la synagogue et au Bet haMidrach avec une parfaite confiance en la présence et en la direction divine du monde (c’est-à-dire conformément à ce que les matsot nous invitent à penser) et, après avoir fermé derrière lui la porte de sa maison, se comporter avec ses proches selon les dispositions de caractère propre à l’os et à l’œuf (c’est-à-dire avec une rigueur excessive), la possibilité nous est offerte pendant la nuit du Séder d’ériger un schéma de l’homme unitaire chez qui toutes les forces qui le composent sont en harmonie, et de le présenter en offrande devant le Saint béni soit-Il… Voilà la fonction du plateau du Séder : la souveraineté et l’intégrité apportées aux 10 éléments qui le composent et dont il nous reste maintenant à traiter des 9 autres.

Le pain de la certitude

Ce n’est pas pour rien que la fête de Pessa’h porte aussi le nom de « ‘hag haMatsot », comme nous le disons dans la bénédiction du jour : « Et Tu nous a donné, Eternel notre D.ieu, le jour de cette fête des matsot ». En effet, les 3 matsot constituent la tête (roch) du plateau du Séder, la tête de cette nuit.

Comme nous l’avons déjà dit, la matsa est à la fois appelée le pain de la foi ou de la certitude, et le pain de la guérison (Zohar, Chémot, p.183/b). Afin de mieux comprendre cette idée, appuyons-nous sur cette constatation : le pain contient en lui une force vitale incomparable, non seulement matérielle mais aussi spirituelle, comme il est dit : « Car l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui existe par le verbe divin » (Devarim 8, 3). Pour cette raison, le Talmud enseigne que « l’arbre dont mangea Adam haRichon [l’arbre de la connaissance, Ndlr.] n’était autre que le blé », puisque « un enfant ne sait appeler son père et sa mère qu’après avoir éprouver le goût du blé » (Traité talmudique Berakhot, p.40/a). Or, cette force vitale n’est autre que le point de jonction entre l’homme juif et l’Eternel ; ainsi qu’il est écrit : « Toutefois la sagesse l’emporte, car elle prolonge la vie de ceux qui la possèdent » (Kohélèt 7, 12). Ce qui signifie en d’autres termes qu’au cœur même de la conscience que nous avons de la réalité divine se trouve enfouie la force vitale de tout homme, au point qu’inversement, si cette conscience lui fait défaut, il est pour ainsi dire comme mort, sans plus aucune attache avec la vie.

Or, tout le monde reconnaîtra que le pain a ceci de particulier, qu’à la différence de tous les autres aliments que nous pouvons trouver dans la nature ou que l’homme fabrique, il est possible de le consommer sans modération, sans être jamais las ou écœuré ; et ce, parce que le pain renferme la vitalité même. Il serait à cet égard possible de ne vivre que par lui, comme cet enfant qui ne se nourrit que du lait maternel.

Le fait de vouloir manger de la matsa provient uniquement de notre volonté de vivre !

Tout au long de l’année pourtant, l’homme ne se suffit pas du pain tel quel. Il le consomme avec un certain nombre d’ajouts (du sel, du sucre, de l’huile, etc.). Il l’accompagne de différentes sortes d’assaisonnement. Ainsi, le pain gonfle, prospère au point que cette dimension dont nous venons de parler passant au second plan et disparaissant quasiment, il devient très difficile de saisir le point de vitalité qui s’exprime à travers lui. Lorsque nous mangeons du ‘hamets, plongés que nous sommes dans les goûts et les odeurs qui en émanent, nous ne saisissons plus que D.ieu nous fait vivre par son biais. Ce n’est qu’à l’occasion de la consommation de la matsa, faite uniquement d’eau et de farine, que cette vitalité se relève dans toute sa puissance. Car c’est là que se noue la créature avec son Créateur, sans qu’aucun additif « personnel » ne vienne perturber cette unité. La matsa ne contient pas un goût spécifique qui nous pousserait à désirer la consommer. Non, le fait de vouloir manger de la matsa provient uniquement de notre volonté de vivre ! Sa consommation éveille en nous la confiance que nous plaçons dans le Saint béni soit-Il. Nous ressentons grâce à elle qu’Il nous fait vivre, qu’il nous nourrit, qu’il subvient à tous nos besoins. Et ce sentiment est si fort à Pessa’h qu’il nous accompagne tout le restant de l’année.


A partir d’un texte du rav Chimchon David Pinkous (Si’hot ; Pessa’h, p.48sq.)

Source : [www.hamodia.fr]
Re: Special Pessah
28 mars 2010, 02:11


Quelques Videos sur Pessah


[www.ina.fr]

Pessah, Pâques juives - La source de vie - 03/11/1993 - 07min38s



Joyeuses fetes de Pessah.
Ecoutez la Haggadah de Pessah suivant Jo Amar et comme on la recitait au Maroc dans chaque maison juive le soir du Seder.



Le pays tout entier est en effervescence à la veille de la fête la plus importante de la tradition juive : Pessah. C'est l'heure des derniers préparatifs. Dans les maisons, chacun part à la chasse aux aliments interdits. C'est le grand chambardement. Infolive TV s'est rendu pour vous au coeur du principal marché de Jérusalem pour vous présenter les couleurs et les visages de Pessah.



Fete de pessah



Le Rav Mordochaï Bensoussan, ancien Grand-Rabbin de la région Nice-Côte d'Azur et actuel directeur du département francophone du Ma'hon Ariel, nous éclaire sur la Parasha de cette semaine, la première Parasha de Pessa'h.



Matza - On en mange des tonnes à Pessah', mais sait-on comment nos Matzots sont préparées?



The Passover Seder Symbols Song - This song describes the symbols of the Passover seder.



Chad Gadya - Yiddish Twist Orchestra / Miki Shaw / JCC / YaD Arts - The Yiddish Twist Orchestra and imagician Miki Shaw collaborate on Chad Gadya, commissioned by the JCC and produced by YaD Arts in 2009. Catch it live at the JCC's Other Seder on 25th March 2010 at Bush Hall



Ofra Haza - 1979 - Chad Gadya



Had Gadia - Par Chava Alberstein



Check List - The Plate -



Pesah פסח - Had Gadya חד גדיה (Arabic ערבית) - Sung by: nz"y Henri Oḥayon s"t - Ḥazan of Bet Yosef, Toronto



Historical Overview - The 'Kid'- Hand motions for the Passover Seder and Chad Gadya



Chad Gadia



Dayenu (דַּיֵּנוּ) - Passover Song (Judaica): Performed Live - Listen to the Philadelphia Biblical University Institute of Jewish studies class of 2000 music team beautifully perform live the popular Passover song, "Dayenu." Happy Pesach!



מקהלת שיראנא - חד גדיא, حد جديا, Shirana - had gadia, Alla Fiera

מקהלת הנשים המעורבת "שיראנא" של המרכז הקהילתי הערבי יהודי ביפו, בשיתוף עיריית ת"א -יפו - מחלקת חוצות יפו.
www.ajcc-jaffa.org
מילים: עממי, מתוך הגדת פסח, ע"פ הגירסא של חוה אלברשטיין
לחן: אנג'לו ברנדוארדי (ע"פ לחן עממי איטלקי עתיק)

עיבוד וניצוח: מיקה דני
פסנתר, מיקס ומאסטרינג: ערן ראנצ'ו יהושע
תוף מסגרת והפקה מוסיקלית: עידן טולדנו

Arab & jewish women's choir "Shirana" from The Arab-Jewish community center in Jaffa, Israel.
www.ajcc-jaffa.org
by Angelo Branduardi (based on the Passover Haggadah), Translation & additional lyrics: Chava Alberstein

Arrangement and conducting: Mika Danny
Piano, Mix and Mastering: Eran RANCHO Yehoshua
Frame Drum and Musical Production: Idan Toledano

Lyrics:
A little goat (2x)
My father bought for two zuzim
A little goat (2x).

Then came the cat
And ate the little goat
My father bought for two zuzim

Then came the dog
And bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim

Then came the stick
And beat the dog
That bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim

Then came the fire
That burned the stick
That beat the dog
That bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim

Then came the water
That quenched the fire
That burned the stick
That beat the dog
That bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim

Then came the ox
That drank the water
That quenched the fire
That burned the stick
That beat the dog
That bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim


Then came the butcher
That slew the ox
That drank the water
That quenched the fire
That burned the stick
That beat the dog
That bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim.

Then came the Angel of Death
And killed the butcher
That slew the ox
That drank the water
That quenched the fire
That burned the stick
That beat the dog
That bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim

Then came the Holy One
Blessed be G-d
And destroyed the Angel of Death
That killed the butcher
That slew the ox
That drank the water
That quenched the fire
That burned the sticks
That beat the dog
That bit the cat
That ate the little goat
My father bought for two zuzim

On all nights, on all nights
I questioned only four
Tonight I have one more:
How much longer will the circle of horror persist
Striker and stricken, beater and beaten,
When will this madness, when will it end,
And what is different for you, what is different?
I am different this year
I used to be a lamb and a peaceful goat
Today I am a tiger and a preying coyote
I was a dove already, and a ram
Today I dont know who I am
(My father bought for 2 zuzim)
And once more, we start from the beginning
Re: Special Pessah
04 avril 2010, 10:33
La Sortie d’Egypte: fait historique avéré - Par Meir Ben-Hayoun - Pour Actu.co.il - 4 Avril 2010

A la demande d’internautes, nous joignons le lien d’une chronique parue aux Etats-Unis sur les conclusions d’une recherche qui a durée sept ans. Elle fait état de découvertes archéologiques dans la tentative d’établir la vérité historique derrière l’histoire biblique de la Sortie d’Egypte.

Selon des recherches dans le fond de la Mer Rouge, on a retrouvé des roues de chars antiques qui depuis longtemps sont devenus des récifs de coraux. En Egypte, on a retrouvé une inscription en hiéroglyphes faisant état d’un esclave hébreu croulant sous le joug de l’asservissement. Sur un papyrus, le Pharaon raconte la disparition d’un peuple d’esclaves. Et ce ne sont qu’une infime partie des éléments corroborant avec précision le narratif de la Torah. Juste avant que nous celions la fête de Pessah, pour ceux qui comprennent l’anglais, un petit coup d’œil sur cette découverte….




Pour en savoir plus : Voir Presentation Power Point

[www.jerusalemplus.tv]

[www.desinfos.com]
Re: Special Pessah
05 avril 2010, 13:08
LA MIMOUNA D'INSPIRATION MAROCAINE ARRIVE. LES ISRAELIENS ENVAHISSENT LES BOULANGERIES ET LE REGNE DES PITAS REVIENT. LA FETE DE PESSAH A ETE SUPERBE A JERUSALEM ET AUSSI A WASHINGTON CHEZ LES OBAMA. - Par Daniel Rouach - Pour IsraelValley - 5 avril 2010

Cette année la fête de Pessah a été particulièrement heureuse pour les israéliens. Pas de crise majeure. Pas d’attentats meurtrier. Jérusalem est dans le calme. Le soir de Seder avait été l’occasion pour les familles de se rassembler. Ce soir c’est La Mimouna. Couscous, moufleta, lait, miel, farine, épis de blés, au menu des Israéliens. Ce soir l’atmosphère est spéciale. Je viens d’aller acheter dans mon épicerie du pain frais et j’ai du attendre de bien longues minutes. Le pays est en fête et les boulangeries se remettent à vendre des pitas à la chaîne par paquets de douze unités. La boulangerie de mon quartier avait été, à la tombée de la nuit, littéralement “dévalisée” par les clients.

En Israël, la Mimouna est devenue une fête pour tous et de nombreux Israéliens, séfarades ou pas, n’hésitent pas à célébrer cette fête populaire. Avec la fin de Pessah et la célébration nationale de la mimouna les Israéliens se jettent de nouveau sur la pain. Ils en consomment plus de 134 kilos par an de pain et par personne.

Selon Janine : “Le point de ralliement ce soir c’est la table, parée d’une nappe blanche, ornée de fleurs et d’épis de blé et offrant les mets symboliques: lait, beurre, farine, oeufs, miel, fruits, noisettes, gâteaux , bonbons, 5 dattes, du vin et les fameuses muffaleta mangées chaudes avec du beurre et du miel ajoutés au centre et roulées comme des crêpes. D’autres plats, tous, à base de laitage, sont compris dans le menu traditionnel”.

Les israéliens ont lu avec attention des reportages sur le Pessah d’Obama : “Pour la deuxième année consécutive, Barack Obama a invité ses proches, famille et collaborateurs, à un dîner de Séder à la Maison Blanche, le repas rituel du premier soir de la Pâque juive, lors duquel on remémore l’exode d’Egypte et la libération des Hébreux. Il n’est pas rare aux Etats-Unis que des non-juifs prennent place à la table du Séder, mais Barack Obama est le premier président américain à introduire ce rituel à la Maison Blanche et y participer avec toute sa famille : Michelle Obama, Sasha et Malia, leurs deux filles, seront ce soir de la fête, comme l’an dernier, en compagnie d’une quinzaine d’amis et conseillers. Selon le New York Times, qui a enquêté sur le sujet, les fillettes Obama jouent le rôle traditionnellement dévolu aux enfants juifs : elles posent les quatre questions sur le sens de cette célébration et cherchent la matza… cachée dans la salle à manger de la Maison Blanche”. (1)

La Mimouna est un minhag séfarade consistant à célébrer la cuisson de la première pâte cuite avec du levain (‘hametz) à l’issue de Pessa’h. Comme l’ensemble des fêtes juives, la Mimouna commence à la sortie des étoiles et se termine au coucher du soleil le lendemain.

Ce jour est célébré pour signifier la rupture avec la Pâque, pendant laquelle les communautés juives avaient pris sur elle de ne pas manger hors de chez soi, afin de diminuer le risque de consommer du ‘hametz par inadvertance, voire de rentrer en contact avec ces aliments prohibés pendant la fête. En ouvrant tout grand les portes de leurs maisons le soir et en accueillant les voisins chez eux, l’on signifie à ses voisins que cet isolement n’était que le fait d’une ‘houmra (mitzva observée avec plus de scrupules qu’il n’est prescrit), non d’une querelle. De plus, l’antique célébration d’Isrou hag, dont dérive la Mimouna, prescrit de célébrer l’issue des fêtes juives de pèlerinage par un festin.

Il existe d’ailleurs une tradition de voisinage au Maroc qui est que le premier pain d’après Pâque introduit dans la maison est une offrande des voisins musulmans qui apportent à leurs voisins juifs un aliment qui ne peut être fabriqué dans une maison juive tant que le fête de Pessa’h n’est pas complètement terminée (apparition des étoiles dans le ciel, assez tardive au printemps).

Le règne des pitas est revenu dans le pays. Adieu le pain azyme que je déteste depuis mon enfance. Ce soir l’atmosphère en Israël est spéciale. Je viens d’aller acheter mon pain frais et j’ai du attendre de bien longues minutes. Des clients avaient pratiquement “dévalisé” la boulangerie de mon quartier. J’ai du aller dans une station d’essence pour finalement trouver mon bonheur. Le pays est en liesse ce soir car la fête de la Mimouna est célebrée. (DR)

L’étymologie de mimouna n’est pas connue avec certitude : certains suggèrent le nom de Rav Maïmon ben Yossef HaDayan, le père de Moïse Maïmonide, car la Mimouna tombe le jour anniversaire de son décès; d’autres, le mot arabe Mimoun (chance), car le jour serait propice aux mariages; d’autres encore, le mot hébreu emouna (croyance), car le peuple réaffirme sa croyance que « c’est en Nissan qu’Israël fut délivré, et c’est dans un Nissan à venir qu’il sera délivré ».
La fête fut célébrée de façons diverses et variées parmi les communautés juives du Maroc à la Libye, à partir du XVIIIe siècle EC, et présente quelques analogies avec les rituels du nouvel an berbère (Yennayer) ou turco-irano-persan (Norouz).

Lors de la Mimouna, il est d’usage de préparer des mets à base de farine (couscous et moufleta), prohibée pendant toute la durée de Pessa’h. La table est disposée et décorée de façon symbolique, avec une emphase particulière sur le chiffre 5 (‘hamsa); On y trouve souvent un poisson (symbolisant la fertilité), du lait, du miel, de la farine, des épis de blés, des billets de banque ou des pièces de monnaie. Dans certaines communautés (chez les Juifs originaires d’Algérie) il est d’usage le jour de la mimouna de se rendre au cimetière ainsi que dans une forêt, dans les parcs. En 2006, la communauté juive marocaine de Paris a célébré la fête publiquement, pour la première fois.
Re: Special Pessah
05 avril 2010, 13:41
LA MIMOUNA











La Mimouna, fête israélienne - Par Meir Ben-Hayoun - Pour Actu.co.il - 4 avril 2010

La Mimouna, la célébration des Juifs d’Afrique du Nord pour clore la fête de Pessah est depuis ces 25 dernières années un évènement obligatoire pour toutes les figures publiques israéliennes. Cette festivité symbolisant l’arrivée du printemps, la convivialité, la fraternité entre toutes les parties du peuple juif, les bénédictions pour l’abondance, s’est imposée d’elle-même comme une fête nationale israélienne et non plus comme un résurgence de pratique particulière à telle ou telle ethnie des multitudes origines de la population israélienne. Cette année, au lendemain de la fin de la fête de Pessah mardi 6 avril, les festivités centrales de la Mimouna auront lieu au Binyanei Haouma, les Palais de la Nation à l’entrée de Jérusalem. L’entrée, comme sied à cette fête des portes ouvertes à tous, y sera @#$%&

Pour en savoir plus :

[dafina.net]

[kefisrael.com]

[macommunaute.over-blog.com]

[fanfan18.unblog.fr]

[www.mfa.gov.il]

[fr.wikipedia.org]
Re: Special Pessah
05 avril 2010, 13:50
A la fin de Pessah chez les juifs tunisiens

A la fin de Pessah, nous avons garde cette vieille tradition (transmise de generation en generation ) de mettre dans tous les coins de la maison des feuilles de laitue en repetant cette phrase en judeo-arabe : « Hadarna ou amm ehdar » (« Fais-nous rentrer dans une anne verte » .



[www.harissa.com] AM' AKHDAR

[www.harissa.com] La sortie de Pessah et le Vert - Par Avraham Bar-Shay (Benattia)
Re: Special Pessah
16 avril 2011, 16:02
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