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Souvenirs Metiers et cris de la rue

Envoyé par lapid 
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
11 mars 2009, 02:34
albert a écrit:
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> Ne pas oublier l'accessoire, cette longue aiguille qu'on appelle CHEFOUT qui sert à retourner la brik dans sa grande poêle.
> Sans trop m'aventurer, je dirais que le breikeji se nomme CHALLOUM par contre, je connais très bien ce jeune garçon à la serviette nouée au ceinturon.



Source : [www.harissa.com] LE BREIKAGI Par Colette LELLOUCHE MOULY (Lu sur Harissa)
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
11 mars 2009, 02:42
lapid a écrit:
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Le marchand de glibettes et de cacahuetes

Les glibettes

Ce sont des graines de tournesol séchées et salées. Dans n'importe quel pays du monde on donne ça aux oiseaux et autres petits animaux de compagnie (souris, hamster, etc). En Tunisie ce sont les humains qui les mangent. ça se mange surtout dans la rue car il faut recracher l'écorce.

Comment manger une glibette :

1) sucer le sel collé sur la gloubs.
2) placer la gloubs entre les incisives.
3) Appuyer pour casser en deux l'écorce. Cette phase est la plus délicate. En effet il convient de ne pas appuyer trop fort pour ne pas écraser la glibette mais suffisamment fort quand même pour ouvrir la gloubs.
4) Aspirer le tout dans la bouche.
5) Effectuer des mouvements de la langue et des dents pour séparer l'écorce de la graine. Cette phase fait appel à votre instinct. Il est difficile d'enseigner cette partie là.
6) Recracher bien loin l'écorce en soufflant. Une évacuation d'écorce de glibette est réussie lorsqu'elle vole bien loin devant vous.
7) croquer la graine restée dans la bouche puis la manger.

Pour un vrai Tunisien, les étapes 1 à 7 durent à peine une seconde. Dans les cinémas, il y a des écriteaux avec écrit dessus : "interdit de fumer, de cracher et de manger des glibettes". ça n'empêche pas qu' à la fin de la séance, le plancher est jonché d'écorces.




Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
11 mars 2009, 02:52
lapid a écrit:

Marchand de Melha ou Bnina

Lu sur Harissa : [www.harissa.com] Le marchand de ‘Malhe ou bninè…’ Par Albert Simeoni
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
11 mars 2009, 04:10
lapid a écrit:

Le Marchand de Jasmin

Le jasmin est une fleur dont la forte odeur est très agréable. Les boutons de fleurs sont attachés ensemble pour former un petit bouquet en forme de cône avec à sa base les tiges. Le vendeur de jasmin transporte et exhibe sa marchandise dans un panier en osier posé sur la tête, ou sous le bras, ou disposé devant son ventre et attaché derrière le coup (comme les vendeuses d'eskimau dans les cinémas). Il est habillé en vêtements traditionnels : chéchia rouge (c'est le fez tunisien, moins haut que le turc ou le marocain, et plus arrondi), chemise blanche, gilet brodé, pantalon bouffant et babouches, et il a toujours un bouquet coincé entre le haut de l'oreille et la tête (comme quand on met un stylo ou une cigarette). Les vendeurs de jasmin exercent dans les lieux où les gens flânent le dimanche (à Sidi Bou Saïd par exemple). J'associe l'odeur du jasmin à la Tunisie. Si je ferme les yeux et je sens du jasmin je suis là-bas. Les odeurs, très important les odeurs !





jasmin du peintre tunisien Zoubeir Turki (envoi de Viviane)
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
27 décembre 2009, 07:03
POUR LAPID.

'...Les grecs cultivaient les pois chiches au temps d'Homère. Pendant les jeux du cirque à Rome, des marchands vendaient des pois chiches grillés et les gourmands les dégustaient comme les popcorns dans les salles de cinéma. ma p'tite recette : pois chiches jaunes grillés Un peu long, mais ça vaut le coup ! ingrédients...' Googles.





En voilà un autre de métiers qui est passé à travers les grilles de mes souvenirs.
LE HAMMAS…



Le marchand de POIS CHICHES.


Oui, à la Goulette, noblesse oblige, nous avions notre ‘traiteur de pois chiches’, ces petites fécules rondes aux extrémités légèrement pointues bien dures au toucher mais tendres une fois bien cuits sous les dents, au point que les mamans parfois les ‘ratatouiller’ sous leurs molaires pour en faire profiter leurs rejetons.

J’appréciais beaucoup cette denrée que je me payais lors d’un bon film donné dans l’aristocratique cinéma Rex, le temple de nos loisirs, de nos pets et de notre belle culture.

J’en grignotais aussi sur le parcours de mon école en prenant bien soin de déverser dans ma poche du ‘Duffy colt’( manteau d’époque) ces ronds encore biens chauds.

Sur le chemin du retour aussi lorsque papa m’envoyait acheter par deux cent grammes cette friandise salée pour honorer la table du shabbat.
Les deux cent grammes ne pesaient plus que cent après mon arrivée ce qui bien sur laissait mon père perplexe sur ma gourmandise.

‘..Klit el star rabec …’ Tu as bouffé la moitié, juron) qu’il me disait comme remerciements.

Devant tant d’ingratitude, je baissais les yeux en mâchouillant ce qui me collait aux dents.

Papa Deidou avait ses fournisseurs préférés et le Hammas de l’avenue Franklin Roosevelt, à l’échoppe sombre coincée entre un réparateur et loueur de cycles et un patio de maison était de ceux là.

La petite boutique faisait face à notre grande librairie NATIONALE, surnommée la FENETRE pour la bonne raison que le proprio de la ‘SARL’, en fait sa maison qui faisait office de librairie sur rue, nous servait par derrière les barreaux. Un peu comme à travers un parloir de prison. Nous étions de petites tailles bien sur et il fallait faire un grand effort pour passer la main sous la barre en fer pour saisir le stylo, la plume SERGENT MAJOR ou la feuille de dessin CANSON. Et bien sur prendre le rendu que notre bonhomme prenait soin de poser tout prés du cadre en bois intérieur de sa ‘connerie’. Ce qui accentuait un peu plus notre élongation du bras.

Chez lui les arrières pensées ou les oublis de rendu étaient monnaie courante.

Cen i nic’né él chéyeb. Il nous truandait un peu le vieux.

Le Hammas, je le revois comme s’il était encore devant moi, nous servait sa petite marchandise grillée et décortiquée de sa petite pelure dans un cornet, un contenant souvent fait en papier journal, généralement avec une petite pelle. Contenant qu’on nomme en judéo arabe FERTOUNE.

Il avait souvent les mains noires, colorées par de la suie, car notre homme, debout devant son four découvert, un large battit de forme ronde d’une profondeur approximative de 10 cm de hauteur pour un diamètre de 80, devait surveiller la cuisson.

Il maniait sans arrêt, un instrument de forme ronde, une sorte de fer à repasser artisanal, qu’il faisait glisser sur la TÊTE des pois chiches et cela dans le but avéré de séparer la petite pelure, qui , ainsi détachée, restait au fond de son battit couleur brune.

Il tournait sans cesse sa marchandise et cette rotation avait pour but de ne laisser aucun grain cru. Une fois sa fournée terminée, il replaçait ses centaines de petits pois chiches grillés et salés dans un grand tamis afin d’en séparer encore une fois les petites impuretés qui auraient pu échapper à son coup d’œil de fin connaisseur, lors du premier contrôle.

Souvent, consciencieusement, il soufflait sur le grillage de ce tamis pour une dernière finition.

Une fois ses opérations terminées, il nettoyait ses mains sur sa blouse de couleur bleue, nouée autour de sa fine taille. Notre hammas portait toujours une chéchia rouge.

Les pois chiches grillés étaient mis ensuite dans des bocaux en verre à la vue de la clientèle, allant rejoindre ainsi, ses sœurs et frères de même congrégations, glibettes noires et blanches, amandes salées, raisins secs, pignons, noisettes, pistaches, kakis etc…
Ce que l’on appelle chez nous la FEKIA.

Les petits consommateurs étaient servis dans des cornets
Au fond de sa petite échoppe s’entassaient les sacs de pois chiches.
De bonnes factures et de moindres qualités.

C'était la HAMMASS FAÇON ALBERT.



Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
02 novembre 2013, 09:25
LE MARCHANT DE GOMBOS- il chantait dans les rues de la Goulette

guanaouia
marsaouia
el bnina

gombos de la marsa le bon
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
04 novembre 2013, 21:55
LE MARCHANT DE NOUGAT a la goulette qui etait aussi rebouteur
il n avait pas fait d etudes de medecines il guerit et pretend guerir fractures luxations douleurs ... { a force de travailler son nougat certainement!


LE MARCHANT DE POMME ROUGE AU CARAMEL ET DE BARBE A PAPA
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
04 novembre 2013, 22:20
vous m excuserez pour cette terrible faute d ecriture elle a ete faite sans intention : marchand prend un d

LE MARCHAND DE MURES BLANCHES ET NOIRES
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
01 août 2016, 22:21
Re: Souvenirs Metiers et cris de la rue
27 décembre 2016, 00:55
Le marchand de jasmin criait, yasmin,yasmin, et moi je lui disait pourquoi est-ce que tu te moque de Jojo....qui effectivement etait GROS et les copains qui riaient.
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