NATHAN. DE TUNIS.
1929 à la Hara, Moché Assous (né à l’Ariana) ouvre un atelier de pâtisserie de gâteaux orientaux du coté, de Tunis. Il était aussi ‘kendelgi’ faiseur de beignets. Son magasin de vente se trouvait à l’angle de l’avenue de Paris et de la rue MADRID. Bien plus tard, son atelier de la hara est transféré à la rue MARCELLIN BERTELLO au numéro 35, le quartier tant aimé par notre conférencier et ami CLAUDE SITBON.
Il s’associe avec monsieur NATHAN TEMIM, vendeur de pommes de terreà cette époque. Ce dernier a une fille.
Moché Assous a 7 enfants, 5 garçons et deux filles…Joseph, Challom, Camus, Sauveur ( mon beau frère) David et puis Berthe et Odette.
De cette fratrie, il ne reste plus que deux frères….Sauveur à Paris et David en Israël.
Les enfants de ce dernier ont décidé de se tourner vers la confection des seffer torah, fabrication
De tefs etc….Ils sont connus à Jérusalem pour leur sérieux.
Le papa Moché décède en 54. Sauveur, frères et sœurs, se retrouvent donc orphelins de père. Les ainés Assous prennent la suite de l’affaire et la fille Temim épouse entre temps MR LUCIEN JAOUI qui rentre dans l’entreprise comme employé.
Durant la période allemande, l’atelier et la boutique ferment. Les associés investissent dans la vaisselle et verreries en attendant la suite des événements. 45, ils reprennent leur ancienne activité.
Les frères ainés décèdent et Sauveur n’a d’autres choix que de continuer tout seul l’entreprise de son papa et associé. DE 1964 à 1973. Mais à la suite d’emmerdes administratives, ce dernier vend pour une bouchée de pain l’affaire et immigre à Paris. Mr Jaoui est parti entre temps en France.
Sauveur est un excellent pâtissier, le meilleur dans son métier. Il travaille aujourd’hui chez CHARLES TRAITEUR.
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