! S'authentifier Créer un nouveau compte

EL STAH ...LA TERASSE.

Auteur papy breitou 
EL STAH ...LA TERASSE.
SPECTACLE D AUTREFOIS.

Paris le 1 /0/8/2006

Passe ce jour sur BB et PTB.

\2{\b{\c{\bleu{LE STAH.}}}}
La terrasse.


Au pays de la âchéchiaââEl stahâ nâétait pas seulement le lieu privilégié des moineaux quoique que lâon nomme aussi les épingles à linge de âAssafarâ ( oiseaux.

Tout comme eux dâailleurs, ils étaient suspendus aux cordes. Rares étaient celles de nos voisines qui sâaventuraient à les oublier sur ce perchoir de corde car elles risquaient de ne plus les retrouver ; les petits larcins entre locataires étaient monnaie courante.

âEl stahâ câétait aussi le salon à ciel ouvert en tout temps de nos mamans qui sâoffraient après lâétendage, un brin de causette après avoir accompli cette tâche ardue de lessivage et après avoir entreposé leur matériel dans les buanderies qui étaient bien souvent communes faute de nombre.

Certaines heures étaient assignées à chacune des locatrices pour laver leurs affaires dans la âbilaâ, à tour de rôle, seule la propriétaire de lâimmeuble pouvait se targuer dâen avoir une de personnelle, fermée avec un cadenas, les autres ne méritaient pas cet honneur.

Le petit peuple avait juste le droit de la fermer par une ficelle souvent usée.

Une concierge, souvent appelle Fatma ou Hlima présidait au destin de cet endroit.
Elle logeait une chambre au -dessus de nos plafonds.
Elle avait bien plus lâair dâune matrone quâune gardienne dâimmeuble.
Elle nous houspillait souvent lorsque nous piétinons les escaliers encore mouillés.
Câétait son rôle. Le nôtre nâétait pas facile à tenir.
Notre jeune âge était prétexte à passer outre à ses ordres et recommandations.

âEl stahâ était le lieu de prédilection des confidences et ragots qui sâéchangeaient entre ces bonnes dames de compagnie qui ne se gênaient nullement parfois à critiquer à voix haute telle ou telle voisine, laissant ainsi leurs remarques voler dans lâair, descendre par la verticale de la cour pour sâintroduire enfin par les grandes fenêtres du dessous, aux étages inférieurs et atterrir sans précaution aucune aux oreilles de celle qui nâétait pas à leur goût.

Les querelles et chamailles étaient nombreuses.
Elles se gardaient cependant dâen parler aux maris afin de ne pas envenimer la situation.

âEl stahâ était aussi notre espace de jeu, malgré les craintes et angoisses de nos parents qui voyaient dâun mauvais Åil ce âterrain de jeuâ à cause du danger que représentait le parapet
âdarbouzâ qui nâétait pas bien haut, environ 90 cm de hauteur. Des chutes mortelles se sont déjà produites malheureusement. Certains gosses poussaient leur héroïsme jusquâà marcher debout sur ce bord qui nâétait large que de quelques centimètres.


Mon kif était de me pencher par-dessus cette ârambardeâ de ciment badigeonné de chaux vive, assez chaude en été, pour héler mes amis dâen bas qui rechignaient, pour certains, sans doute par manque de courage ou sur ordre de leur géniteur averti, sage précaution, de venir me rejoindre, préférant à juste raison taper du ballon sur le macadam, en formation par quatre ou cinq, contre une porte mal peinte et cabossée dâun garage qui résistait aux assauts répètes du rond en cuir.

La buanderie de la terrasse était un endroit fort apprécié, il y faisait toujours frais.
Lâeau était bien fraîche que celle de nos robinets. Câétait aussi lâendroit idéal pour nous adolescents pour faire la fameuse bouâ¦â¦â¦.tâ à lâabri des regards malséants.

Parfois, la curiosité nous pousser à âÅilletterâ de là haut, certaines scènes proscrites par notre religion, comme surprendre une voisine épaisse et nue se rinçant sous son tuyau en caoutchouc de couleur rouge dans sa cour ou telle jeune fille se savonner sans arrières- pensés, découvrant ainsi sous nos regards vierges et ravis, certaines anatomies aussi grasses que bien parfaites.

La rançon du âtaffardageâ ne payait pas à tous les coups.

El stah se transformait à certaine période de lâannée en âbalconâ de théâtreâ pour les familles nombreuses qui regardaient défiler fièrement leurs rejetons en tenue de leurs clubs, fanion en tête, lors de la fête du 1 juin ; retour historique de Bourguiba zâal.
Je ne sais pas si ce défilé existe encore.

Albert.

Vous devez ce petit intermède à mon amie Michka qui me rappelait âEl stahâ et aussi les patios, âskiffat, â des maisons arabes de Nabeul, lieu de prédilection pour tous les courants dâair estivaux.


Jâaurai tant aimé vous faire un sketch sur Meyer à qui jâai donné mon numéro de CB ( vrai)et qui depuis épuise mon compte sans que je me rende compte. Il est parti depuis et tire dessus sans aucun respect pour mon découvert. Alors si par hasard, vous tombez sur lui, dites que Albert est nu.
Meyer si tu lis mon message, je te prie de cesser, el chmah pour tout ce que tu as pris.
Laisse-moi au moins quelque chose pour ne pas mourir de faim.

Je n'ai pas le cÅur à cela pour le moment.














Seules les personnes enregistrées peuvent poster sur ce forum. Pas encore enregistré(e) ? cliquez sur S'authentifier ci-dessus.






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved