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Antisemitisme - Suisse : montée de l’antisémitisme

Auteur lapid 
Antisemitisme - Suisse : montée de l’antisémitisme
Par Lapid le mercredi 09 mai 2007 - 00h54:

Suisse : montée de lâantisémitisme - Samedi 31 Mars 2007

Dâaprès un sondage de l'institut "gfs bern", environ 10% des personnes vivant en Suisse auraient "des attitudes antisémites systématiques" et 28% des "attitudes anti-juives ponctuelles".

Alors que l'étude "Attitudes anti-juives et anti-israéliennes en Suisse" estime que les débats sur la politique d'Israël au Proche-Orient n'ont pas de grands effets sur les attitudes à l'égard des juifs contrairement à dâautres pays comme la France, les "attitudes antisémites systématiques" se retrouvent principalement chez des personnes issues des couches socio-économiques basses se réclamant de la droite politique et n'ayant pas de connaissances au sein de la population juive ou habitant à la campagne.

Un deuxième groupe, soit 28% des sondés, a parfois des "attitudes anti-juives ponctuelles" et un troisième, dont le nombre avoisine les 15%, est déçu par la politique d'Israël sans pour autant faire preuve dâattitudes négatives contre la population juive.

De plus, 37% ont une attitude tout à fait positive envers les Juifs, les 20% restants échappent à tout classement précis.

Enfin, 45% trouvent que les juifs se démarquent eux même du reste de la population et 30% des personnes interrogées pensent que la Suisse a subi des chantages de la part d'organisations juives en raison de sa politique pendant la Seconde guerre mondiale.

Pour votre information :

Histoire : Protestation des "Amis d'Israël" auprès du Conseiller fédéral suisse aux AE (Avril 2002)

url : [www.upjf.org]
RAPPORT SUR LA SITUATION DE LâANTISEMITISME EN SUISSE ROMANDE ⢠2006

La CICAD, créée en 1990, représente les communautés juives de Suisse romande sur les sujets liés notamment à lâantisémitisme.

Table des matieres

⢠Définition de lâantisémitisme

«Antisémitisme» signifie, dans son acception commune: «une attitude dâhostilité à lâégard des minorités juives, quel que soit, dâailleurs, le motif de cette hostilité».1 Cette hostilité peut aller dâune aversion individuelle jusquâà des formes de persécution idéologiques et institutionnalisées. Ce document est lâoccasion de vous livrer le fruit de nos analyses de la situation qui prévaut en Suisse (cf. Examen de la situation de lâantisémitisme â année 2006).

Cependant, il nous apparaît nécessaire dâaborder les sources dâune nouvelle forme dâantisémitisme, tel que lâa fait Doudou Diène, Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de lâintolérance qui y est associée dans son rapport daté du 12 janvier 2007 et destiné au Conseil des droits de lâHomme.

Doudou Diène écrit: «Lâamalgame entre lâÃtat dâIsraël et toutes les communautés juives de la diaspora ou vivant en Israël, quelles que soient leur nationalité, lâessentialisation du peuple juif et la non-reconnaissance de sa diversité culturelle, religieuse et politique, sont les sources profondes de cette nouvelle forme dâantisémitisme.»......

⢠Rappel

â Mise en place dâun recensement
â Classifications

⢠Point sur les dispositifs législatifs, de sensibilisation et de formations mis en place

â Arsenal juridique suisse

â Politiques romandes en faveur de la lutte contre le
racisme et lâantisémitisme

⢠Examen de la situation de lâantisémitisme

⢠Conclusion

Le travail à accomplir reste important. Certains éléments dâinformation nous poussent à une certaine inquiétude.
Le tableau récapitulatif des actes antisémites recensés pour lâannée 2006 en Suisse romande (cf. annexe 1 â page 31) montre une faible décroissance du nombre dâactes antisémites par rapport à lâannée 2005 qui sâexplique uniquement par la diminution du nombre de dénonciations liée à la diffusion de tracts négationnistes.

Les chiffres se maintiennent à un niveau élevé.

Nous sommes conscients de lâimportance des défis quâil reste à relever.

1- Le rapport, de juin 2006, sur le développement des attitudes misanthropes et de lâextrémisme de droite, en Suisse, dirigé par Sandro Cattacin, directeur du Département de sociologie de lâUniversité de Genève, révèle que l'antisémitisme touche 20 % de la population suisse.

- 18% de la population suisse pensent que les Juifs ont trop d'influence dans le pays
- 24% affirment que les Juifs sont en partie responsables du génocide perpétré contre eux, sous le troisième Reich.

Au sein de la famille et entre amis :

- il apparaît que les Juifs sont souvent évoqués négativement (4%), de temps en temps (8%).

- 49% évoquent le conflit israélo-palestinien (générant un nouvel antisémitisme), 27% parlent des prétendus pouvoirs et richesses des Juifs.
Autre sujet de conversation : le comportement religieux des Juifs (10%) ainsi que les relations des Juifs avec les Etats-Unis (7%).

2- Le Rapport de Doudou Diène, rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de lâintolérance qui y est associée.

La montée de lâantisémitisme, dans ses manifestations tant anciennes que nouvelles, doit être reconnue.

La vitalité et la profondeur historique de lâantisémitisme dans les sociétés européennes se manifestent dâune manière directe ou insidieuse tant par des déclarations dâhommes politiques, notamment à lâoccasion de joutes électorales, que par des écrits et des publications véhiculant des stéréotypes anciens.

La négation ou le doute sur lâextermination des Juifs dâEurope pendant la Seconde Guerre mondiale constitue le dernier avatar de cet antisémitisme des profondeurs.

Le conflit israélo-palestinien et la situation particulièrement grave du peuple palestinien nourrissent, dans certaines communautés musulmanes et arabes, des formes et des manifestations nouvelles dâantisémitisme.
Lâamalgame entre lâÃtat dâIsraël et toutes les communautés juives de la diaspora ou vivant en Israël, quelles que soient leur nationalité, lâessentialisation du peuple juif et la non-reconnaissance de sa diversité culturelle, religieuse et politique, sont les sources profondes de cette nouvelle forme dâantisémitisme.


⢠Remise en cause de la norme pénale antiraciste

⢠Recommandations

⢠Annexes

1. liste des actes antisémites recensés
2. Quelques exemples dans les médias romands
3. législation en Suisse

Pour en savoir plus :

RAPPORT SUR LA SITUATION DE LâANTISEMITISME EN SUISSE ROMANDE ⢠2006

url : [www.cicad.ch]
Par Victor le mardi 25 avril 2006 - 09h03:

Rappel : La CICAD (Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation) a publié son deuxième rapport sur l'antisémitisme en Suisse romande en 2005. Elle a recensé 75 actes antisémites en 2005, contre 34 en 2004. (Guysen.Israël.News)

Parmi ces 75 actes, ''deux sont des actes graves, 49 des actes sérieux et 24 des actes préoccupants et indicateurs. La CICAD estime que l'antisémitisme s'exprime sous cinq influences majeures : le vieil antisémitisme européen d'extrême-droite, le prétexte du conflit au Proche-Orient afin de justifier toute expression de violence à l'encontre des Juifs, l'antisémitisme des franges les plus radicales de l'islam, le négationnisme et la concurrence des victimes''.
wowwwwwwwwww Lapid , Baroukh Haba
Heureuse de te rencontrer dans notre Boukha bar ... on attend tes interventions ... ici on discute , on apporte surtout notre avis ... c est plein de pilpoul et de pilpel... tout comme notre chere harissa ... Alors ici lances toi ... ici on developpe nos idees et on en discute ... c est tout le truc ... Allez heureuse de t avoir parmi nous

AM ISRAEL HAY
LU SUR ADRA

Par Lapid - le vendredi 04 mai 2007 - 18h55:

Deux Copies/colles pour eclairer certains harissiens. Il suffira de chercher sur google "suisse or nazi" et"suisse refugies juifs". Je sais tres bien que bien d'autres pays ont joue un role equivalent mais la Suisse avait et a toujours la pretention de se considerer comme un pays neutre ! En publiant ces textes, mon intention n'est pas de soulever un debat autour de ce sujet qui ont ete d'actualite il y a quelques annees deja!

Lâor nazi et les receleurs

"Une conférence internationale se tient à Londres, du 2 au 4 décembre, pour faire enfin la lumière sur les périples des biens pillés par les dignitaires hitlériens. Au bout du chemin très souvent, mais pas exclusivement, se trouvaient les coffres helvétiques.

OUVERTURE hier à Londres de la conférence internationale censée dissiper les mystères environnant lâor pillé par les hommes dâaffaires et dignitaires nazis, de 1933 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans le collimateur, les banques suisses accusées de sâêtre montrées plus que complaisantes et intéressées. LâAllemagne nazie a volé à ses victimes un stock dâor évalué à 146 millions de dollars (estimation basée sur les prix de 1945), selon une étude suisse publiée lundi, dont les rédacteurs affirment quâelle est la première à retracer les flux dâor entrant et sortant de la banque centrale de Hitler. Dâaprès cette étude, réalisée par plusieurs historiens internationaux nommés par le gouvernement helvétique, les banques commerciales suisses ont accueilli 61,2 millions de dollars dâor venant dâAllemagne nazie. Un chiffre trois fois supérieur à celui avancé jusquâalors. Toutes ces estimations sont elles aussi calculées sur le dollar de 1945.

Ce nouveau rapport confirme les précédentes études qui classaient la Suisse neutre au premier rang des acheteurs dâor de la Reichsbank. Entre 1939 et 1945, la Banque nationale suisse (BNS) a acheté pour 280 millions de dollars à lâAllemagne nazie. Le document passe sous silence dâautres complicités émanant dâautres états neutres : le Portugal de Salazar rivaliserait sans doute allègrement avec la Suisse si la lumière était totalement faite.

Le rapport précise que 2,5 millions de dollars dâor avait été volés par les SS aux victimes dâAuschwitz et de plusieurs autres camps de concentration dâEurope de lâEst. Les experts précisent quâil sâagit dâune estimation minimale et provisoire. Lâétude nâindique cependant pas si les dirigeants de la BNS et des banques commerciales helvétiques connaissaient lâorigine exacte de cet or ou si ces achats ont prolongé la Seconde Guerre mondiale en fournissant au régime nazi les liquidités nécessaires pour continuer la guerre.

Précision : des banques privées, et pas seulement la Banque nationale suisse (BNS), avaient acheté de lâor nazi durant la Seconde Guerre mondiale. La commission dâexperts estime dâautre part quâau total « lâor confisqué ou dérobé aux personnes privées, puis livré à la Reichsbank » (la banque centrale allemande avant et durant la période nazie) avait atteint la somme de 146 millions de dollars de lâépoque (environ 1,4 milliard de dollars aujourdâhui). La BNS, indique ce rapport, avait, de son côté, acquis 389,2 millions de dollars de lâépoque (près de 4 milliards de dollars dâaujourdâhui) dâor de la Reichsbank.

La Suisse,.et les autres...

Autres banques concernées : la Société de banque suisse (SBS : 36,6 millions de dollars de lâépoque), la banque Leu (12 millions), lâUnion de banques suisses (UBS : 8,5), la Banque commerciale de Bâle (2,2) et le Crédit suisse (CS : 1,8)...

La commission Bergier propose dâaller au-delà de la distinction entre « or monétaire » (des banques) et « or non monétaire » (bijoux, dents en or de victimes) et de distinguer cinq catégories : or acquis par des méthodes de contrainte étatique ; or confisqué ou dérobé ; or des personnes tuées ; or des réserves monétaires des banques centrales ; or acquis par la Reichsbank avant lâaccession de Hitler au pouvoir en 1933 ou encore lors de transactions régulières avant la Seconde Guerre mondiale.

Devant ces révélations, lâopinion suisse réagit de façon contradictoire. Emotion réelle dâun côté, énervement de certains estimant leur pays placé en position de bouc émissaire. Les banquiers suisses nâont effectivement pas été les seuls à se faire les complices des pillages nazis ; il y a eu aussi leurs homologues portugais déjà cités, et, en France même, ceux qui nâont pas hésité à bénéficier de « lâaryanisation économique » orchestrée par lâoccupant et ses amis pétainistes. Là aussi, la lumière serait à faire. On peut craindre quâun demi-siècle plus tard les conditions ne soient toujours pas réunies pour cela.

JEAN CHATAIN" (L'Humanite)

2/ La Suisse et les réfugiés juifs à l'époque du national-socialisme

Le 22 août 1942, trois Juifs apatrides, Eduard Gros, Hubert et Paul Kan franchissent la frontière suisse, près de Genève. Ils sont arrêtés peu après par la Gendarmerie de l'Armée, reconduits en voiture jusqu'au poste-frontière allemand de La Plaine et obligés à repasser la frontière à pied pour retourner en France occupée. Dès que ces réfugiés aperçoivent les policiers allemands, ils sautent dans le Rhône et retournent, à la nage, sur la rive suisse.

Désespérés, ils supplient les autorités de leur accorder l'asile, en vain. L'un d'eux tente de s'ouvrir les veines. Prévenant cette tentative, les gardes-frontières et les soldats suisses traînent les trois hommes qui se cramponnent les uns aux autres, pour les éloigner de la berge et les remettre aux fonctionnaires allemands qui s'apprêtent à les recevoir. Vu la résistance des trois réfugiés, l'extradition s'avère impossible. Comme il faut éviter d'attirer l'attention par des actions intempestives,l'officier de police de l'Arrondissement territorial de Genève, Daniel Odier, a convenu avec les fonctionnaires frontaliers allemands la remise officielle des réfugiés sur le sol de la France occupée. Les trois Juifs sont finalement arrêtés par la police frontalière allemande et, comme l'ontrapporté plus tard d'autres réfugiés, ils sont internés dans la prison de Gex. Le 18 septembre 1942, Eduard Gros, Hubert et Paul Kan seront déportés vers Auschwitz via Drancy.
Rapport Bergier, p. 145** Commission Indépendante dâExperts Suisse â Seconde Guerre mondiale : la Suisse et les réfugiés à lâépoque du national-socialisme. Berne, 1999.

La politique des réfugiés menée par la Suisse à l'époque du national-socialisme mobilisait l'opinion publique et faisait l'objet de débats houleux déjà bien avant la publication, en décembre 1999, du rapport de la Commission Bergier. Ce constat nous invite à nous
interroger sur les raisons qui font que la politique des réfugiés de cette époque nous touche autant. C'est sans doute qu'elle ouvre la réflexion sur des sujets tels que les responsabilités individuelle et collective, la culpabilité et l'humanité, qui ne sauraient ni ne doivent laisser personne indifférent......"
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