Archive jusqu'au 03/octobre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires d'Octobre 2006: Archive jusqu'au 03/octobre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 03 octobre 2006 - 16h34:

Chers amis ou amies Musulmanes modérès.
Bon jeun de RAMADAN.

Une amie me demande la recette de la ASSIDA BEL ZGOUGOU....Y'auraient t'ils parmi vous une âme charitable bien BEURRE qui me la placarde ici???

Merci et assi....Da pour vous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 03 octobre 2006 - 12h58:

CHANSON….


Paris le 3/10/2006.

Craintes.

Je ne crains pas la pluiIIIe
Pas même les morsures du soleiIIIl.
Je suis à l’ombre de mes déliIIIIres.
Parapluie dérisoiIIIre§§§§§
Qui ne me protEEEEége de rien.

Je supporte le jeun
Avec maîtrise sans souffRRRrire outre mesUUUure.

Hier j’étais sous mon thalet
De soie priant pour lui

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Hier, HIERRRRRR..§§§§§

Mon gendre
Assis préEEEEs de moIIIIIi,
Et mon regard tendre,§§§§§§
Toutes les minutes, posé sur lui
A son insu.

Comme je l’aime

Combien je l’aime
C’est fou…./////

Je l’ai vu tenir son livre de prièEEEEEres,
Nous qui en avons fait tant et taAAAnt
Bien avaAAnt nos litaniIIIes.
Pour sa santé, trois mois déjàAAaaaa.

J’ai ressenti l’émotion mille et mille une fois
Monter à la montée du Seffer TorAAAAa.§§§§§

Dans mon cœuUUUUr
J’ai prié cent mille et une foiIIIIs.
Que par moment, je la fuyais, les larmes aux yeux.

Mon D ieu merciIII,
MercIIIIi de nous l’avoir donné encore une fois
Notre SaMMM….
Alors que tout semblait perdu.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Je n’osais trop y croiIIIre à la vuUUUe
De son beau et tendre visaAAAAge
Que je cajolais et embrassais sans honNNNNte.
Merci Achem, de nous avoir redonné notre fils et époux.

SiIIIII…./////……………. PRECIEUUUUUUx…§§§§§§


Albert.

Chanté par Breitou.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 03 octobre 2006 - 11h51:

Pour debuter la nouvelle annee sur deux sourires:

Un bouc retrograde
publie le 29/09

William Windsor, matricule 25232301, bouc d'un regiment de l'armee britannique base a Chypre, avait ete retrograde en juin. Il avait refuse de marcher dans le rang lors des festivites du 80e anniversaire de la reine Elizabeth II. Il vient de retrouver sa distinction de soldat de premiere classe.

Soldat du 1er bataillon du regiment royal de fusiliers gallois, l'animal age de six ans s'est distingue lors d'une parade commemorant la victoire de son regiment lors de la guerre de Crimee en 1854 en defilant fierement, la tete haute.

William, dit Billy, avait ete retrograde pour avoir "desobéi a un ordre direct" et "comportement inacceptable", pendant une ceremonie organisee en juin en l'honneur de la reine Elizabeth, sur la base militaire britannique d'Episkopi, pres de Limassol.

Mais Billy a eu tout l'ete pour reflechir et a clairement merite sa promotion et les avantages qui y sont attaches, a savoir notamment etre membre du mess des officiers.

Billy n'est pas une mascotte, mais fait partie integrante du regiment et defile en tete de toutes les parades, selon une vieille tradition. En 1844, la reine Victoria avait offert une chevre du Cachemire au regiment, l'un des plus prestigieux de l'armee britannique, et les monarques successifs n'ont eu de cesse de remplacer depuis la biquette.
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Les seins silicones en guise d'airbags
Publie le 03/10 a 10:20

On n'arrete pas la technologie, des femmes sont au top de la securite avec leurs airbags portatifs.

Une femme a survecu a un accident de la route, dans le nord de la Bulgarie, grace a ses seins silicones qui ont servi d'airbags.

La jeune femme de 24 ans avait grille un feu rouge dans la ville de Ruse et percute de plein fouet une autre voiture a un croisement du centre ville.

Les deux voitures ont ete pulverisees, mais la femme a eu la vie sauve grace a ses seins silicones. Les implants ont quand meme eclate dans le choc.

Pamela Anderson ou Dolly Parton pourraient donc etre considerees comme equipees d'airbags et avoir une chance de plus sur les autres femmes dans un accident de voiture.
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Apres Kippour et son "bouc emissaire", et au moment ou l'on parle de l'entree de la Bulgarie dans l'UE, deux breves qui nous obligent a considerer l'un et l'autre sous un angle definivemenent moins pejoratif.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mardi 03 octobre 2006 - 10h42:

http://www.guysen.com/articles.php?sid=5084

La France et l’Intifada II

Par Cyrano pour Guysen Israël News
29 septembre 2006 01:06

Le Centre Begin-Sadate d’études stratégiques (BESA) de l’université Bar-Ilan vient de publier une étude de Tsilla Hershco sur le rôle de la diplomatie française au Proche-Orient lors de l’Intifada II. La France a-t-elle alors joué un rôle constructif ou a-t-elle au contraire « jeté de l’huile sur le feu » ? A-t-elle réévalué sa politique en fonction des évènements graves survenus de 2000 à 2005 ? Telles sont les questions auxquelles répond cette historienne.

Détentrice d’un doctorat de l’université Bar Ilan, Tsilla Hershco, est chercheuse au BESA. Pour ses recherches, elle est l’invitée du Centre d’études des relations internationales (CERI) à Paris.
GIN a publié la critique de son livre « Entre Paris et Jérusalem. La France, le sionisme et la création de l’Etat d’Israël » (1), consacré aux relations entre la France et le Yichouv devenu en 1948 l’Etat d’Israël.

Une situation complexe

Aujourd’hui Tsilla Hershco s’attaque à une actualité récente qui correspond à l’Intifada II. Elle a consacré à ce sujet deux années, travaillant sur les archives du ministère des affaires étrangères d’Israël et du Quai d’Orsay.
Son analyse repose aussi sur des entretiens avec des personnalités israéliennes et françaises de premier plan, ambassadeurs et autres hauts fonctionnaires.
Ce travail de bénédictin est consigné dans un mémoire en hébreu de 80 pages publié par le BESA en juillet 2006 (2) et en cours de traduction en français.
Voici, non une critique de cette étude, mais un résumé d’une interview de la chercheuse et de la lecture du synopsis dense de cette publication.
Notre article ne donne qu’un aperçu d’une analyse méticuleuse et, me semble-t-il, impartiale. Impartialité méritoire si l’on songe à l’horreur suscitée par les violences contre les civils israéliens au cours de ces années terribles.

Les événements-clés

Rappelons les événements qui ont ponctué ces cinq années :

- fin septembre 2000 : Ariel Sharon se rend à l’esplanade des mosquées (mont du Temple) avec l’autorisation du WAFQ, organe palestinien qui gère les biens religieux musulmans. Les Palestiniens déclenchent « l’Intifada II prévue à l’avance » selon Imad al-Faluji, ministre des Communications de l'Autorité palestinienne ;

- 21-27 janvier 2001 : échec de la conférence de Taba (Egypte) malgré la médiation du président américain Bill Clinton ;

- février 2001 : élection d’Ariel Sharon au poste de Premier ministre ;

- 11 septembre 2001 : attentats terroristes d’al-Qaïda contre les Etats-Unis, notamment par la destruction des Twin Towers (Tours jumelles) de New York ;

- janvier 2002 : arraisonnement par la marine israélienne du bateau Karine A contenant des armes de provenance iranienne, démontrant la complicité des autorités palestiniennes avec les organisations terroristes mondiales, notamment iraniennes ;

- mars 2003 : invasion de l’Irak par des forces anglo-américaines ;

- novembre 2004 : mort de Yasser Arafat :

- février 2005 : assassinat de Rafiq Hariri, suivi de l’évacuation du Liban par les troupes syriennes ;

- été 2005 : visite d’Ariel Sharon à Paris et désengagement de la bande de Gaza.

Des comportements ambigus

La période analysée par Tsilla Hershco (septembre 2000-septembre 2005) a vu une succession d’événements majeurs au Proche-Orient et dans le monde.
Elle a été marquée par les comportements ambigus des principaux protagonistes du conflit :

- le double jeu de Yasser Arafat, chef de l’Autorité palestinienne, condamnant en anglais les attentats-suicide et accordant des indemnités aux familles des «martyrs» ;
- la politique d’Ariel Sharon faite de répliques sévères contre l’Autorité palestinienne et les mouvements terroristes. Contre toute attente, ce « faucon » a réalisé en juillet-août 2005 le désengagement de la bande de Gaza ;
- enfin, dernier paradoxe, le soutien indéfectible du Président de la République Jacques Chirac à Yasser Arafat tandis que les autorités françaises affichaient leur volonté de renouer le dialogue franco-israélien et d’améliorer les relations entre les deux pays.

« Une conception politique » française inchangée

Les observateurs ont bien du mal à décrypter cette situation complexe et qui comporte encore des zones d’ombre : que s’est-il passé à Taba en 2001 pour expliquer le refus opposé par Yasser Arafat, chef de l’Autorité palestinienne, aux propositions généreuses du Premier ministre Ehoud Barak ? Ce refus a-t-il été encouragé par le Président Jacques Chirac ?
Tsilla Hershco a réussi à démêler un écheveau où s’entrecroisent des événements dont elle décrit les conséquences, réelles ou apparentes.
Curieusement, certains faits n’ont pas modifié la position de la France vis-à-vis des dirigeants palestiniens.
Ces événements, dont certains sont considérés par Tsilla Herschco comme des événements- clés, ont donné lieu à des interprétations divergentes, notamment en ce qui concerne l’attaque du 11 septembre 2001 que certains observateurs considèrent comme le début de la Troisième Guerre mondiale. Le terrorisme au Proche-Orient est-il l’expression locale du terrorisme international islamique ou, au contraire, un élément d’un conflit purement local ? La position de la France a toujours été de dissocier le conflit israélo-palestinien du terrorisme islamique.
Enfin, la France a fermé les yeux sur la duplicité et le double langage de Yasser Arafat en le soutenant jusqu’au bout malgré les preuves de ses liens avec les organisations terroristes. Ainsi, selon Tsilla Hershco, « la diplomatie française s’attache de manière obsessionnelle à sa conception politique de base et ce, malgré la nouvelle réalité et les développements importants qui exigeraient un réexamen de sa politique».

« L’attitude partiale » de la diplomatie française

Pour Tsilla Hershco, la France n’a pas joué de rôle constructif lors de l’Intifada II : «Loin de rapprocher les parties concernées et de calmer la situation, la diplomatie française a plutôt encouragé les Palestiniens à poursuivre leurs attentats contre les civils en Israël ... Ainsi l’attitude partiale de la France jusqu’à la mort d’Arafat en novembre 2004 a eu des résultats contraires à ses objectifs officiellement déclarés (la création d’un Etat palestinien aux cotés de l’Etat d’Israël). Cette attitude a contribué à la dégradation du conflit qui, à son tour, a affaibli l’Autorité palestinienne et éloigné la création d’un Etat Palestinien, solution au conflit envisagée, désirée par la France et approuvée par Israël».

On comprend que cette attitude partiale ait conduit l’Etat d’Israël à ne plus compter sur une médiation française équitable et de ce fait les Palestiniens eux-mêmes ont de moins en moins cherché à s’appuyer sur la diplomatie française.
Le retour de la France sur la scène internationale s’effectuera à l’occasion de la deuxième guerre du Liban avec les démarches françaises ayant abouti au cessez-le-feu du 14 août 2006 et au renforcement de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban).
Ces derniers développements font l’objet des recherches actuelles de l’historienne.

Une analyse «en temps réel»

Tsilla Hershco est convaincue qu’un dialogue constructif devrait améliorer les relations bilatérales entre la France et l’Etat d’Israël.
Son travail pourrait être considéré comme une réponse au scepticisme de l’écrivain Milan Kundera pour lequel la «vérité historique», repose bien souvent sur des témoignages fragilisés par les défaillances de la mémoire (3) : «Derrière la mince lisière de l’incontestable, un espace infini s’étend, celui de l’approximatif, de l’inventé, du déformé, du simplifié, de l’exagéré, du mal compris».
A l’inverse des historiens d’un passé plus ou moins lointain, ceux de l’actualité comme Tsilla Hershco sont à l’abri de telles critiques.
Sur un sujet aussi brûlant, le risque est d’une autre nature : c’est celui de transformer une étude rigoureuse en un plaidoyer passionnel.
Ce piège a été parfaitement déjoué par l’auteur.

Sources :

1-Tsilla Hershco, Entre Paris et Jérusalem. La France, le sionisme et la création de l’Etat d’Israël, (traduit de l’hébreu par Claire Darmon). Préface de Shimon Pérès. Editions Honoré Champion, Paris, 2003. 296 pages. ISBN 2745306782

2-Tsilla Hershco. French Policy Regarding the Israeli-Palestinian Conflict during the Second Intifada, 2000-2005 (Hébreu). Mideast Security and Policy Studies, n° 68, July 2006

3- Milan Kundera, Le Rideau. Ed. Gallimard, Paris, 2005. ISBN : 2070341372

« Entre Paris et Jérusalem » de Tsilla Hershco :
http://www.guysen.com/articles.php?sid=3728

The Begin-Sadat (BESA) Center for Strategic Studies :
http://www.biu.ac.il/Besa/about.html

Pour avoir le texte complet en hébreu : http://www.biu.ac.il/Besa/MSPS68.pdf

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 03 octobre 2006 - 08h00:

Communiques des Syndicats d'Enseignants au sujet de l'Affaire Redeker:

Communique du SNES au sujet de Robert Redeker
A la suite d’une tribune dans le journal « Le Figaro », R. Redeker, professeur de philosophie, est menace de mort. Ces menaces sont suffisamment precises et serieuses pour qu’il ait ete place sous la protection de la police. Au dela de l’avis que chacun peut porter sur cette tribune, il est en tout etat de cause inacceptable, dans notre Republique, que des propos tenus par un citoyen conduisent a une telle situation. Aucune philosophie, aucune ideologie, aucune religion n’est au dessus de la loi. Notre Republique laique a, parmi ses principes, le respect de la liberte de conscience et de la liberte d’expression. Le developpement de l’integrisme religieux de quelque religion qu’il vienne ne peut qu’inquieter, sa traduction etant souvent de placer la pensee religieuse au dessus des lois, d’interdire sa critique et de tenter d’imposer une pensee unique allant jusqu’a remettre en cause les contenus d’enseignement voire les verites scientifiques (theorie de l’evolution par exemple). L’ecole a un role important a jouer pour lutter contre ces obscurantismes en developpant, dans la stricte neutralite, chez les jeunes l’esprit critique. Le SNES defendra R. Redeker dans son droit a la libre expression. Il appelle l’Etat et en particulier le Ministre de l’Education Nationale, a assurer, dans toutes ses dimensions et sans reserves, la defense et la protection de notre collegue.

A Paris, le 29 septembre 2006

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Soutien de la FSU et de l'UNSA-Education a Redeker
"Quoi que chacun puisse penser du contenu de cette tribune, le recours a la menace de mort est inadmissible et la liberte d'expression doit etre fermement defendue des lors qu'elle s'inscrit dans le cadre de la loi" (FSU)

"la mort pour les mots: il ne peut y avoir de regressions plus insoutenables" (Unsa-Education)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 03 octobre 2006 - 07h35:

10 morts, 140 blessés, la Palestine au bord de la guerre civile (info # 010210/6) [Analyse]

Par Sami El Soudi © Metula News Agency

Le problème actuel menant à la guerre civile possède au moins le mérite de la simplicité. Le 30 janvier dernier, 4 jours après la clôture des élections, j’écrivais : "Les salaires des 150'000 fonctionnaires ne seront pas payés et le chaos intégral s’instaurera." [relire "Le Hamas n’est pas une bande de joyeux campeurs". Ndlr].

Votre serviteur est-il un visionnaire ? Le nouveau Nostradamus ? Pas du tout ! Il n’y avait aucun besoin d’avoir des dons de voyant pour prédire ce qui allait se passer : que l’Ouest fermerait les robinets de son aide économique à un gouvernement constitué par des terroristes islamiques ; que les "frères de lutte" arabo-musulmans ne respecteraient pas leurs promesses de remplacer les précédents donateurs ; que les Israéliens cesseraient de reverser à notre administration les droits de douane qu’ils perçoivent pour elle ; que les islamistes empêcheraient, en commettant des attentats contre les points de passage en Israël, nos ouvriers de s’y rendre pour y gagner leur vie, et qu’à court terme, notre peuple n’aurait plus rien à manger.

J’avais écrit que le Hamas trouverait les fonds pour payer les 150'000 salaires de fonctionnaires du mois de février, ainsi qu’une partie des moyens pour verser ceux de mars. Bingo aussi !

Depuis plus rien. Près de la moitié des trois millions et demi de personnes que compte notre communauté dépendent, totalement ou partiellement, de cette manne pour vivre, or, depuis l’accession du Mouvement de la résistance islamique au pouvoir, ils sont contraints de subsister sur la base d’expédients.

Pour se maintenir, lorsque l’on ne dispose que de 500 millions de dollars sur les deux milliards qui sont nécessaires, annuellement, afin d’assurer les services publics minimums à la population que l’on gère, il faut choisir une solution. Le Hamas en possède deux qui soient praticables, en cela qu’elles amèneraient au renouvellement de l’aide économique internationale. La première solution consiste à céder sa place, à aller annoncer au président Mahmoud Abbas que le gouvernement Hamas est incapable de surseoir aux besoins des citoyens en l’état actuel des choses, et de présenter sa démission en bloc, afin de permettre la formation d’un cabinet Fatah.

La seconde solution apportant une solution à notre problème de survie consiste à former un gouvernement d’unité nationale avec l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP, Fatah). Cette option a été ouverte au prix d’âpres négociations menées par le président Abbas avec les Occidentaux et les Israéliens. Encore ces Etats-interlocuteurs ont-ils formulé trois conditions afin de reprendre leur coopération si indispensable avec un cabinet d’entente nationale : a) Renoncer à la violence, b) reconnaître à Israël le droit de principe de posséder un Etat et c) se soumettre, sans condition, à tous les traités signés jusqu’à présent entre l’Autorité Palestinienne et l’Etat hébreu.

Voilà le problème qui nous a mené au bord d’une effusion de sang inter-palestinienne aux proportions incalculables : le Hamas refuse les deux solutions existantes et se montre absolument –parce qu’il n’en existe aucune autre – incapable d’en proposer une troisième.

Lors, la situation dans laquelle l’intransigeance du 1er ministre Ismaïl Hanya nous a placés est une situation de suicide collectif à l’échelle d’un peuple entier. Et si pour les plus fanatiques d’entre les islamistes, mourir pour la gloire d’Allah constitue le martyre suprême et enviable, c’est loin d’être le cas pour l’immense majorité des Palestiniens.

Loin des tendances morbides des leurs ministres, mes compatriotes désirent continuer d’exister et nourrir leurs enfants. D’autant que les deux alternatives qui se présentent au Hamas n’engendrent, ni l’une ni l’autre, un danger existentiel pour notre cause justifiant un tel sacrifice humain. Si le Fatah reçoit pour mission de constituer seul un gouvernement, c’est le mouvement qui a fondé notre combat qui gérerait à nouveaux nos affaires. Et si le Hamas acceptait les conditions de la communauté internationale pour la formation d’un cabinet de salut national, il ne ferait qu’entériner les choses qui existent déjà solidement dans la réalité.

Mais nous n’en sommes plus au débat d’idées ni à une controverse entre gentlemen : la vingt-cinquième heure à sonné. L’indécision des islamistes nous a plongé dans un climat de décomposition avancée. Devant le degré de rancoeur et de misère des fonctionnaires impayés, ce n’est plus qu’une question de temps jusqu’à ce que le baril de poudre ne saute complètement.

Ces deux derniers jours, nous avons vu ce qui nous attend si M. Hanya, ses compères et ses sponsors, ne se décident pas rapidement à revenir à la raison. Tout a commencé dimanche par une manifestation de fonctionnaires de police non payés devant les locaux de la Banque de Palestine, à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

Rien de surprenant à ce rassemblement, dans la tension qui continue à croître, ce lundi après-midi, au moment où je compose ces lignes. Preuve en est que, de manière pratiquement simultanée à la manifestation des policiers, le président Abbas s’exprimait hier matin sur Al Jazeera, pour y prononcer le grave avertissement que voici : Abou Mazen s’est dit "prêt à négocier un gouvernement d’unité nationale avec le Hamas afin d’éviter le franchissement de la ligne rouge représentant la guerre civile palestinienne".

Plus tard, dans la même journée de dimanche, 10 morts et plus de 140 blessés plus tard, alors qu’il donnait l’ordre aux forces de sécurité nationales de se déployer dans Gaza et à celles du Hamas de rejoindre immédiatement leurs bases de départ, M. Abbas devait constater : "Ces confrontations ont traversé la ligne rouge, ce que nous avions évité de faire durant quatre décennies !".

Ce qui s’était passé entre-temps ?

– le ministre Hamas de l’Intérieur, M. Khaled Abou Halal, avait fait se déployer ses 3'500 miliciens dans les rues de Gaza City afin, officiellement, de contenir de possibles émeutes. Devant la Banque de Palestine, les milices intégristes tiraient en l’air pour disperser les policiers en grève. Au nord de Gaza, à quelques mètres de soldats israéliens surpris en pleine opération anti-Qassam, les premières fusillades inter-palestiniennes éclatèrent. D’autres fonctionnaires impayés, rassemblés devant le bâtiment du parlement à Gaza, se mirent à jeter des pierres sur les miliciens islamistes. Ceux-ci répliquèrent de manière "disproportionnée", à coups de matraques, mais aussi d’armes automatiques, de missiles antichars et de grenades…

Des forces fidèles au président Abbas ripostèrent alors le long des artères principales de la ville au moyen d’armes automatiques. Les combats se déroulèrent également de toits à toits.

Les irréguliers du Hamas accédèrent ainsi à la toiture du ministère de l’Agriculture, d’où ils ouvrirent le feu contre la propriété du président Abbas située dans les parages. Ils canardèrent la garde présidentielle à coups de grenades antichars et firent, en cette occasion, un mort dans ses rangs. Aux premières heures de ce lundi matin, en signe de représailles, le ministère de l’Agriculture a été partiellement incendié.

Plus tôt, dimanche, un membre des forces de la Sécurité Préventive de Mohammed Dahlan, circulant dans son véhicule personnel, tomba dans une embuscade intégriste et perdit également la vie. Dans le camp de réfugiés d’El Burej, une main islamiste jeta, à la faveur de l’obscurité, une grenade au milieu d’un rassemblement de supporters du Fatah, tuant un protestataire.

Hier, les fusillades et les affrontements violents ont gagné la Cisjordanie où le Fatah est majoritaire. A Ramallah, l’édifice dans lequel se tiennent les conseils des ministres a ainsi été saccagé. Des combats ont également eu lieu à Naplouse et à Hébron.

Dans le cours des événements, le Hamas a accepté l’ordre présidentiel de rappeler ses milices dans ses casernements. En cas de refus, la guerre civile aurait débuté hier. Mahmoud Abbas a fait fermer les commerces et les écoles privées à Ramallah, histoire de démontrer qu’il contrôle la situation. Pour sa part, le Hamas a décidé de l’interruption des services de tous les bureaux ministériels. Plus qu’un écho aux décisions du président, le Mouvement de la résistance islamique entend ainsi priver les fonctionnaires impayés de cibles contre lesquelles exprimer leur colère…

Ce lundi matin, la famille d’un tué des affrontements de la veille s’était fait accompagner par des miliciens armés du Fatah lorsqu’elle est allée réclamer le corps du défunt à l’hôpital Shifa de Gaza. Constatant que le Hamas occupait militairement l’établissement médical, les hommes de l’OLP ont ouvert le feu sur eux, générant un sauve-qui-peut général parmi les patients et le personnel soignant. La bataille dans l’hôpital aura duré environ vingt-cinq minutes, mais, par un véritable miracle, elle n’a pas fait de victimes supplémentaires.

De miracle, il en faudrait un encore plus gros pour empêcher l’embrasement général durant ces prochains jours. Deux forces armées aux objectifs inconciliables – l’une oeuvrant pour offrir un Etat à son peuple, l’autre, pour la révolution islamique mondiale – dans deux territoires grands comme un quart de confetti ; ajoutez à cela des gens qui ont faim et qui savent qu’il est possible, par une simple décision politique, d’obtenir ce qui leur manque, et vous obtenez le cocktail le plus explosif que l’on puisse imaginer. Les données sont claires : soit le Hamas opte pour l’un des deux choix qui lui sont présentés, soit tout va sauter…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 01 octobre 2006 - 20h11:

La Shoah et la SNCF : sur une lettre d’insultes d’avocats de la défense aux parties civiles.


Messieurs Pierre-François Veil et Patrick Klugman publient de jour dans le Figaro une libre opinion dont le titre ne leur est peut-être pas dû : « La SNCF a déjà payé pour la Shoah »

Pour le lecteur pressé, l’affaire est entendue : les Juifs nous emm…
Pour les Juifs dans leur ensemble, l’affaire est moins simple. Non, la SNCF n’a pas payé deux fois, et oui, M. Lipietz, pour lequel je n’éprouve aucune accointance politique, a bien fait de demander des comptes.
Ce qui est assez hallucinant, c’est que deux jeunes avocats, bien introduits dans le monde des médias grâce à des parrainage prestigieux, pratiquent déjà un tir de barrage médiatique avant même que l’affaire ne soit portée dans le prétoire.
Faisons les présentations :
Maître Pierre-François Veil est le troisième fils de Simone Veil : on aurait pu le croire mieux inspiré. Mais sans doute croit-il à sa cause.

L’autre talentueux jeune avocat, Patrick Klugman, ancien président de l’UEJF, a eté propulsé à une vice-présidence du même CRIF sans jamais y avoir fait ses preuves.

Maïtre Théo Klein, avocat lui aussi, et surtout éternel « ancien président du CRIF », est l’alibi dont tous nos médias anti-israéliens se régalent dès qu’il faut taper sur les Israéliens. Il a pour Patrick Klugman une affection presque filiale, qui l’amène à croire que celui-ci siègera bientôt dans le fauteuil présidentiel… du CRIF, restons modestes.
Cette connivence devrait nous mettre en garde.

Nos deux jeunes talents du barreau n’y vont pas de ‘main morte’ dans leur interpellation des parties civiles.
Ainsi, la SNCF ne devait pas se sentir la conscience tout à fait tranquille, puisque d’entrée, il est reconnu :
…/ « . Sur le fond, personne ne discute le fait que les trains de la SNCF ont été utilisés lors de la déportation des juifs de France. Cependant, si nous sommes en mesure de le savoir, c'est grâce à la SNCF aujourd'hui vouée aux gémonies »/…
Objection votre honneur : les premières archives ont été fouillées grâce au travail isolé et acharné d’un Juif autrichien, qui a eu accès aux archives de la SNCF d’une petite ville de province (Perpignan ?) : ses parents en ont été déportés, comme cela a été détaillé dans un reportage de 7 sur 7. Cet homme a abandonné ses poursuites contre la SNCF, couronnées de succès, quand on lui a proposé l’apposition d’une plaque en souvenir de la déportation de ses parents. Y-a-t-il là autre chose que la volonté de préserver la mémoire ?
Ensuite ont eu lieu les travaux mentionnés, ceux de l’IHTP dirigé par Henri Rousso, publié en 1996, et reportant la prescription des fait à cette date.
La SNCF a financé certains travaux de recherche du CDJC : fort bien, et alors ?
Ne se sont-ils pas interrogés sur la valeur pédagogique, morale de la réparation ? On demande généralement à un coupable de reconnaître ses fautes ou son crime, car chacun espère que ce sera la voie de l’apaisement pour les victimes, et d’une forme de rédemption pour le fautif.
L’aide au CDJC dispenserait-elle la SNCF de ses responsabilités ?
Nos beaux parleurs nous citent l’enseignement de la Shoah dans les collèges : nous aimerions bien en effet que dans tous les collèges de la République, cette histoire douloureuse ne puisse pas être contestée voire passée sous silence face à des élèves qui poussent de hauts cris quand un prof de philo, ou un autre prof d’histoire font mine de leur enseigner une histoire religieuse comparative critique.
On nous cite les plaques apposées sur les écoles de Paris pour rappeler les déportations d’enfants, et on rappelle la journée de commémoration de la Shoah.
Parfait ! Pourtant, j’ai envie de dire « moins de plaques, et plus de respect effectif », car l’antisémitisme en France ne s’est jamais aussi bien porté que depuis qu’on a importé l’intifada dans nos banlieues, et que quantités de profs de gauche distillent un « palestinisme politiquement correct », jamais remis en cause à la lumière plus qu’éblouissante des comportements violents des partisans de l’islamisme.
Nos deux compères nous citent « la fondation de la mémoire de la Shoah » survenue à la fin des années 1990, et présidée par Mme Simone Veil. Fort bien.
Précisément, celui qui était alors le Président du CRIF, Henri Hajdenberg, avait proposé et emporté l’adhésion des organisations de déportés, nombreuses au CRIF, pour que l’argent des indemnités décidées à la suite de la commission Mattéoli, soit utilisé dans un but pédagogique destiné à lutter contre le fléau de l’antisémitisme.
Maîtres Veil et Klugman s’étonnent que 200 familles entament une procédure de même nature que celle de M. Lipietz après sa victoire judiciaire.
Et ils ne ménagent pas leurs insultes.
…/ Partant de ce constat, l'alibi affiché par les 200 nouveaux requérants pour justifier leur démarche - à savoir qu' « « à la différence de l'État, la SNCF refuse de reconnaître sa responsabilité » - est au mieux fallacieux au pire grossier. Le plus grave reste la démonstration de la responsabilité de la SNCF qui n'est qu'un artifice destiné à faire payer deux fois la puissance publique. En droit comme en fait, la dichotomie entre l'État et la SNCF pendant la guerre n'a pas lieu d'être dès lors qu'à l'époque des faits et en dépit du statut de société d'économie mixte de l'entreprise, la SNCF était un service de l'État.
« Alibi, au mieux fallacieux, au pire grossier »… Eh messieurs, réservez votre plaidoirie et vos effets de manches pour le tribunal. Ne commencez pas à tenter d’intimider les parties civiles, en les salissant ainsi. Je n’entrerai pas dans vos arguties juridiques : je n’en n’ai pas la compétence. Mais j’ai la certitude que votre procédé d’intimidation n’est pas seulement grossier ; il est, au sens propre, pornographique.
Et puis vient leur péroraison : …/ « Il faut le reconnaître, la requête de ces 200 familles nous plonge dans une nouvelle ère : l'heure n'est plus à la mémoire mais aux affaires. Combien vaut un déporté ? À cette question qui aurait auparavant insulté son auteur, on vous répondra désormais que cela dépend s'il est revenu ou non. (Le Monde du 28 août 2006). Ainsi, s'il faut en dernier ressort empêcher cette mise à l'encan de la mémoire, ce n'est pas seulement parce qu'elle est indécente, mais surtout parce qu'elle pourrait mettre un terme à la volonté des institutions de connaître leur passé et de nous révéler notre histoire. » …

La formulation de votre dernière phrase vaut-elle menace régalienne ? La volonté des Institutions de connaître leur passé et de nous révéler notre histoire ?
Après le débat à l’assemblée sur le rôle positif de la colonisation retiré finalement de la loi, vous voudriez que les institutions déterminent notre passé et notre histoire ? Mais ce sont les sociétés totalitaires qui procèdent ainsi. Dans un Etat démocratique, s’il pouvait de contenter d’assurer bonne police, bonne justice et bonne défense des frontières, les vaches seraient bien gardées…

Et que savez-vous des intentions de ces familles messieurs les beaux parleurs ?
Avez-vous juré de les déshonorer comme a tenté de le faire le scandaleux Norman Finkelstein aux USA, lui-même fils d’anciens déportés, et dont le livre « Shoah business » (l’industrie de la shoah) fut bien sûr traduit en plusieurs langues, dont le français, car dès qu’on peut répandre une odeur de soufre sur l’argent des Juifs, pourquoi se gêner ?
« L’heure n’est plus à la mémoire mais aux affaires ? » Mais c’est vous qui êtes indécents messieurs. Car l’heure est plus que jamais à la mémoire. Un certain Mahmoud Ahmadinejad, mettant en doute l’Holocauste, s’apprête à en commettre un autre, nucléaire celui-là, pour être tout à fait sûr d’achever le boulot de Hitler.

Combien vaut un déporté ? – et votre référence est le journal « le Monde » dans lequel je n’empaquette même plus mes carpes, de crainte de les contaminer – Mais c’est encore vous qui êtes indécent messieurs. Dois-je vous rappeler, mais à l’époque, vous qui invoquez l’histoire, vous étiez en culottes courtes, que quand le chancelier Adenaüer décida de se rapprocher de l’Etat d’Israël au début des années 1960, les Israéliens commencèrent par refuser toute indemnité. C’est sur la notion juridique de remboursements de biens volés, et non pas de « pretium doloris », et encore moins de paiement pour les victimes, que des indemnités furent acceptées.
Et gageons qu’autant que les victimes rescapées pouvaient tenter de panser des plaies inguérissables, les Allemands pouvaient sérieusement entamer leur rédemption.

Alors ces insultes, ce tir de barrage avant même les audiences, parce que vous disposez d’une tribune médiatique obligeamment offerte par un quotidien proche du pouvoir, vous devez les rétracter.
Vous voudriez mettre en place une forme de justice tout à fait extravagante : sûrs de votre bonne cause, grassement stipendiés par votre mandant, la SNCF, vous préjugez avec arrogance du résultat du procès, en vous réjouissant de l’appel interjeté dans l’affaire Lipietz.

Ne soyez pas trop sûr de vous : il se peut que votre « plan presse » ait un peu irrité les juges.
Ils n’aiment qu’on leur tire la manche en faisant mine d’avoir l’affaire dans la poche. Parler d’indépendance à un juge, et il vous sort son code constitutionnel.

Je passe la plume à mon ami Daniel Jagod, médecin, philosophe, et communicant.


La SNCF a déjà payé pour la Shoah
Par Pierre-François Veil et Patrick Klugman (Avocats à la cour).
Publié le 28 septembre 2006

Il est rare qu'une mauvaise décision de justice produise des effets positifs. S'agissant du jugement « Lipietz » du 6 juin dernier, qui a condamné la SNCF pour avoir transporté au mois de mai 1944 la famille du député européen de Toulouse à Paris « dans des conditions indignes de la personne humaine », ils sont proprement dévastateurs. Il ne s'est pas écoulé trois mois depuis cette funeste décision heureusement frappée d'appel, que déjà nous apprenons que « 200 familles » entendent à leur tour réclamer « dû » à l'entreprise publique à raison des mêmes faits.

Quiconque a le souci de la justice et de l'histoire ne peut que s'élever contre ceux qui veulent invoquer une créance au nom de la souffrance passée. De fait, en 1992, l'entreprise a signé une convention avec un laboratoire du CNRS, l'Institut d'histoire du temps présent (IHTP) dirigé par Henri Rousso, qui a abouti quatre ans plus tard à la publication du rapport de Christian Bachelier : La SNCF sous l'occupation allemande 1940-1944.

Pour contourner la prescription des faits, le tribunal a même estimé que ce n'était qu'à compter de la publication de ce rapport au mois de septembre 1996, que les consorts Lipietz avaient pu disposer des informations « historiques précises et incontestables » pour faire valoir leur créance.

Ainsi, le premier paradoxe de cette affaire aura été de condamner la SNCF sur le fondement d'un travail qu'elle avait souhaité et encouragé. L'outrage est plus grand encore quand l'on sait que la société nationale a créé un site Internet (www.ahicf.com) pour publier les conclusions des travaux de recherche précités, a financé la rénovation du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) et enfin ouvert ses gares à Serge Klarsfeld pour l'organisation d'une exposition itinérante entre 2002 et 2004 sur les enfants déportés. Partant de ce constat, l'alibi affiché par les 200 nouveaux requérants pour justifier leur démarche - à savoir qu'« à la différence de l'État, la SNCF refuse de reconnaître sa responsabilité » - est au mieux fallacieux au pire grossier. Le plus grave reste la démonstration de la responsabilité de la SNCF qui n'est qu'un artifice destiné à faire payer deux fois la puissance publique. En droit comme en fait, la dichotomie entre l'État et la SNCF pendant la guerre n'a pas lieu d'être dès lors qu'à l'époque des faits et en dépit du statut de société d'économie mixte de l'entreprise, la SNCF était un service de l'État. Un juge fédéral américain lui a d'ailleurs accordé le bénéfice de l'immunité réservée aux États étrangers estimant que durant la période considérée, celle-ci était un « démembrement de l'administration ».


Or, depuis la reconnaissance de la responsabilité de l'État français prononcée par le président de la République le 16 juillet 1995, notre pays a pris sa juste part dans la réparation des souffrances engendrées par les persécutions du régime de Vichy : une commission dite « Mattéoli » sur la spoliation des juifs de France a été créée, la commission d'indemnisation des victimes des spoliations lui a succédé et, en 2000, la Fondation pour la mémoire de la Shoah a été inaugurée.

Cette reconnaissance n'a pas été que financière. L'histoire de la Shoah est enseignée dans les collèges ; à Paris des plaques rappellent dans chaque école communale le nom des enfants arrachés à leurs camarades par la déportation et une journée nationale a été instituée pour commémorer la rafle du Vél'd'Hiv. À l'énumération de ces exemples, il est clair que les dernières procédures lancées contre la SNCF ne peuvent aboutir qu'à faire prévaloir une logique pécuniaire sur le devoir de mémoire qui avait cours jusqu'alors.

Il faut le reconnaître, la requête de ces 200 familles nous plonge dans une nouvelle ère : l'heure n'est plus à la mémoire mais aux affaires. Combien vaut un déporté ? À cette question qui aurait auparavant insulté son auteur, on vous répondra désormais que cela dépend s'il est revenu ou non. (Le Monde du 28 août 2006). Ainsi, s'il faut en dernier ressort empêcher cette mise à l'encan de la mémoire, ce n'est pas seulement parce qu'elle est indécente, mais surtout parce qu'elle pourrait mettre un terme à la volonté des institutions de connaître leur passé et de nous révéler notre histoire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le dimanche 01 octobre 2006 - 17h20:

C’est Mozart qu’on assassine

NE LAISSONS PAS REDEKER AVOIR RAISON

On peut ne pas être forcément d¹accord avec Robert Redeker, professeur de philosophie au
lycée Pierre-Paul-Riquet de Saint-Orens de Gameville (Haure-Garonne) quand il affirme que " l¹islam, dans son texte sacré exalte violence et haine ".

Toutes les religions du Livre (et quelques autres) comportent des appels au meurtre.*

Mais Redeker et sa famille vivent, depuis huit jours, dans un endroit inconnuet sous protection policière. Après son article sur l¹islam publié dans LeFigaro du 19 septembre dernier, Youssef Al-Qardawi l¹a nomminé dans sa fameuse cheikh-liste, à la télévision Al-Jezira. Redeker a désormais un contrat, pardon, une fatwa, ou l¹équivalent, sur sa tête. En tout cas, n¹importe quel cinglé peut le trucider à l¹aise pour aller au paradis. Et ça n¹a pas traîné. Les menaces écrites sont suffisamment graves pour que l¹enquête soit confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris.

Alors, Redeker a finalement raison.

La religion ânonnée par des centaines de milliers d¹enfants dans les écoles coraniques du Pakistan, du Soudan, de Somalie et en général des pays sous domination islamiste, cette religion prêche la haine de l¹occident. Dans les pays sous dictature des fous de Dieu, l¹appel à la prière est un appel au meurtre. Le mois sacré de ramadan doit apporter son quota de sacrifices humains. Se faire exploser au milieu de la foule musulmane en Irak, en Palestine, au Liban, est un exploit vanté par les mères des " martyrs ". Le Livre interdit le suicide ? Les fous ne lisent pas. Ne comprennent pas. Ne pensent pas. Ils vouent un culte à la mort et lui dressent des autels de cadavres d¹infidèles ou d¹apostats. Qu¹importe le Coran pourvu qu¹on ait l¹ivresse des grands fonds !

Malheureusement, Redeker a raison.

Se foutant de l¹esprit et de la lettre du texte sacré, les fous de Dieu tricotent une religion de haine, de rancoe¦ur et de sang. Ils la trament depuis les années 1920. Aujourd¹hui, c¹est un tissu très fin, en apparence, cardoublé de matériau isolant (pour isoler les " fidèles " des sociétés impies). Si l¹on s¹en approche, il vous colle à la peau comme une tunique de Nessus.Théo Van Gogh en est mort, Salman Rushdie a bien failli, et Redeker est épinglé sur la liste. Sans oublier les dizaines de milliers de musulmans labellés « apostats » dans les pays islamiques, comme en Algérie

La même semaine, le Deutsche Oper de Berlin annulait la programmation de l¹opéra de Mozart, " Idoménée ", par crainte de réactions islamistes. On y voit le roi de Crète Idoménée poser les têtes coupées de Poséïdon, Jésus, Bouddha et Mahomet sur des chaises. Un blasphème polythéiste, en somme, mais qui a, paraît-il, suscité des menaces préventives. Par prudence ( ?), la directrice de la salle a préféré assassiner Mozart (symboliquement).

Là encore, Redeker a tort d¹avoir raison. Il écrit en effet que nous assistons désormais à " une islamisation des esprits, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l¹islam ". Parce qu¹à force d¹entendre et de voir les mêmes vieilles (ou jeunes) barbes vitupérer depuis des années contre la décadence occidentale, on finit par se dire que, oui, c¹est vrai, il y a une réelle démission à laisser ainsi se propager la haine. Et la peur. Mais le combat n¹est pas celui de l¹islam contre l¹occident. Il est celui de la barbarie contre la civilisation, de la folie contre l¹intelligence, de la dictature contre la démocratie. Et dans ce combat, les hommes et les femmes qui vivent sous domination islamiste sont en première ligne.

Les fous de Dieu ne sont ni courageux ni forts. Ils tuent au hasard dans la foule, s¹acharnent sur des cibles faciles (une religieuse de 70 ans, un philosophe). Ce ne sont pas des loups mais des hyènes puantes. Ils ne chassent pas. Ils se repaissent des proies égarées par l¹indifférence coupable de nos démocraties aveugles. Ils ne sont forts que de nos lâchetés intellectuelles, de cette stupidité abyssale qui feint de confondre la veulerie avec le respect de l¹autre.

Quand osera-t-on interpeller les soi-disant " docteurs de la loi " islamique sur leur silence assourdissant à l¹égard des crimes commis au nom de leur foi ? En se taisant, ils cautionnent l¹image d¹une religion de croisade, d¹une sauvagerie moyen-ageuse. On peut aussi penser que les opposants de l¹intérieur de l¹islam, croyants ou non, ont peut-être du mal à accéder à une parole médiatique. Pas suffisamment agressifs, sans doute ? Il est vrai qu¹un beau prédicateur rasé de loin justifiant à mots voilés la lapidation de la femme adultère, ça vous fait vibrer un plateau de télévision ! Qu¹il est bon de détester cordialement un ennemi estampillé comme tel ! Les fous de Dieu sont passés maîtres dans l¹art de se créer des ennemis en forme de caricatures.

Mais eux-mêmes ne sont que d¹immondes caricatures.

Les temps sont venus de dénoncer l¹effroyable imposture.Celle qui laisse croire à l¹existence d¹un islam conquérant lancé à l¹assaut de la décadence occidentale. Il n¹y a ici ni religion, ni conquête, et si
décadence il y a, ce n¹est pas celle que l¹on croit. Il ne s¹agit que d¹une folie meurtrière théorisée par des esprits malades pour instaurer une nouvelle Inquisition, sssubstitut du nazisme. Une folie alimentée par ceux et celles qui, bien au chaud dans le cocon de la République, applaudissent à l¹instauration d¹une police des mœurs et de la pensée, à l¹exclusion des femmes, au nom d¹ " un respect des différences culturelles " qui n¹est autre que l¹avatar moderne du racisme colonial.

La décadence, elle, c¹est celle de l¹instrumentalisation d¹une religion transformée en idéologie totalitaire. Brandie par les intégristes, elle n¹est même pas un étendard : à peine une feuille de vigne. Et qui peine désormais à cacher ses parties honteuses : jalousie, frustration, haine de soi, vide sidéral de la pensée, degré zéro de l¹intelligence, fascination de la mort.

Cette caricature d¹islamisation des esprits est devenue insupportable.

Et en ce sens, force est de reconnaître que Redeker avait raison.

Sonja Rivière

*Redeker ne manque d’ailleurs de le souligner dan son article du Figaro

TOUSENSEMBLE

N ous tenons l’intégralité de texte à la disposition de quiconque le souhaite, même si nous pouvons être réservés sur certaines appréciations. (Tousensemble@9online.fr)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Susy (Susy) le dimanche 01 octobre 2006 - 14h55:

GMAR HATIMA TOVA A TOUS LES HARISSIENS, BONNE FETE DE KIPPOUR A TOUS !!!!!

TSOM KAL !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le dimanche 01 octobre 2006 - 08h54:

Jewish World Review Sept. 29, 2006 / 7 Tishrei, 5767
‘Pardonner et Oublier’?

Par le Rabbi Berel Wein
http://www.jewishworldreview.com/wein/wein_forgive_forget.php3

Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC

Dans le judaïsme, ce n’est pas la victime qui est invitée à oublier le mal fait.
L’attitude juive envers le pardon est qu’il s’agit d’une vertu divine. Même si Abimeleh’, le roi des Philistins, a enlevé notre matriarche Sarah dans un objectif immoral, Abraham lui a pardonné et a prié pour la restauration de sa santé et celle de sa cour. Le pardon est vraiment une imitation de la nature divine implantée dans nos âmes.
Cependant, oublier est une toute autre affaire.
Dans le judaïsme, ce n’est pas la victime qui se voit ordonner de ne pas oublier le mal fait. L’auteur de ce mal est celui qui est invité à ne pas oublier. Par conséquent, nous voyons Abraham, après avoir prié pour Abimeleh’ et sa cour, réprimander sévèrement Abimeleh’ pour son comportement. Selon les termes du Talmud, Abraham lui dit : »Un étranger arrive en ville, à la recherche d’un logement et de l’hospitalité, et la seule chose dans laquelle tu sois intéressé, c’est la femme qui l’accompagne ». Abraham veut qu’Abimeleh’ se souvienne de l’incident.
Sans ce souvenir, la part du pardon est pratiquement sans valeur. On ne peut pardonner à un criminel en série. Ce n’est que le coupable qui se souvient du mal fait, et s’engage à ne pas permettre son recommencement, qui est vraiment en mesure d’être pardonné aux yeux des hommes et du Ciel.
Dans les proverbes, il nous est dit que : « celui qui admet ses mauvaises actions, et renonce à répéter ce comportement sera pardonné avec clémence ». La contrition et les excuses, l’humilité et l’auto-analyse font mériter le pardon. L’arrogance et les fanfaronnades, les mensonges et l’entêtement, n’apportent jamais le pardon et la guérison. Ces traits caractéristiques sont symptomatiques de l’oubli par l’auteur du mal qui a été fait.
Le déni des torts commis, l’ignorance de fautes évidentes qui eurent lieu, et à la place, leur répétition, ne peut certainement pas faire espérer le pardon et l’harmonie chez l’individu ou dans les relations en société. Le Roi David proclame dans les Psaumes : « Mes péchés sont toujours devant moi ». Même après avoir été puni et pardonné pour ces pêchés, David ne s’autorise pas à les oublier. En n’oubliant pas les torts qu’il a commis, cela assure qu’il ne répètera pas ces torts et que le pardon qu’il a reçu sera permanent et valide.
Dans la paracha de cette semaine de la Torah, nous lisons que D.ieu à accordé aux humains le don incommensurablement grand de la perte de mémoire. Etre capable d’oublier est la seule chose qui nous permette de vivre une vie productive normale. Si nous nous rappelions de chaque moment de douleur et d’embarras de notre vie, nous serions incapables de quitter notre lit le matin. Pourtant la Torah nous enseigne que Israël, dans sa mémoire très sélective, choisit d’oublier le D.ieu qui lui a accordé ce grand cadeau d’être capable d’oublier.
Le grand Maggid de Dubnow, Rabbi Yaakov Krantz, usait d’une parabole pour illustrer ce comportement. Il y avait une fois un homme qui avait une lourde dette, et était constamment traqué par ses créanciers, le laissant sans repos le jour et la nuit. Son ami, à qui ce débiteur devait aussi de l’argent, lui donna cependant un conseil pour se sortir de cette situation. « Fais semblant d’être fou. Ils abandonneront vite, et te laisseront tranquille ».
Le débiteur mit à profit ce conseil, et commença à se comporter de façon insensée, se roulant sur le sol et écumant de la bouche. Bien sûr, les créanciers se désespérèrent l’un après l’autre de la situation et cessèrent de l’ennuyer.
Alors que le débiteur regagnait peu à peu la prospérité, l’ami qui lui avait donné le conseil survint et lui demanda le remboursement de son prêt. Le débiteur se livra à ses actes fous. L’ami lui dit : « Ne joue pas cette comédie avec moi ! Je suis celui qui te l’a enseigné ».
De même, notre Seigneur nous a bénis de la capacité d’oublier, mais nous ne devons pas Lui jouer cette comédie, pour ainsi dire. Cette saison de l’année est un temps pour le pardon et la mémoire. Se souvenir de nos propres défauts, et essayer de les corriger, pardonner ceux des autres, et prier pour être inscrit pour le bien devant le trône Céleste, pour le jugement et le Pardon de Yom Kippour.


Jewish World Review Sept. 29, 2006 / 7 Tishrei, 5767
‘Forgive and forget’?
By Rabbi Berel Wein
http://www.jewishworldreview.com/wein/wein_forgive_forget.php3
Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC

In Judaism, it's not the victim that's bidden not to forget the wrong done
The Jewish attitude towards forgiveness is that it is a Godly virtue. Even though Avimelech, the king of the Philistines, abducted our mother Sarah for immoral Purposes, Avraham forgave him and prayed for the restoration of his health and the health of his court. Forgiveness is truly an imitation of the divine nature implanted within our souls.
However, forgetting is an entirely different matter.
In Judaism it is not the victim that is commanded not to forget the wrong done. The perpetrator of that wrong is the one bidden not to forget. Therefore, we find Avraham, after praying for Avimelech and his court, severely reproving him for his behavior. In the words of the Talmud, Avraham tells him: "A stranger arrives in town searching for lodging and hospitality and the only thing you are interested in is the woman who accompanies him." Avraham wants Avimelech to remember the incident.
Without that memory the forgiveness part is almost worthless. One cannot forgive a serial criminal. Only the guilty one who remembers the wrong done and pledges not to allow it to recur is truly capable of being forgiven in the eyes of man and Heaven as well.
In Proverbs we are told that "that one who admits one's wrongdoing and forsakes repeating such behavior will be mercifully forgiven." Contriteness and apology, humility and self-analysis are deserving of forgiveness. Arrogance and blustering, lying and bull-headedness, never bring about forgiveness and healing. Such traits are symptomatic that the perpetrator has forgotten the wrong that was done.
Denial of wrongs committed, ignoring obvious mistakes that were made and instead repeating them again certainly cannot hope to bring about forgiveness and harmony in individual or societal relations. King David in Psalms proclaims: "My sins are before me always." Even after being punished and forgiven for those sins, David does not allow himself to forget them. By his not forgetting his wrongs that he committed guarantees that he will not repeat those wrongs and that the forgiveness extended to him will be permanent and valid.
In this week's Torah portion, we read that G-d granted humans the immeasurably great gift of forgetfulness. Being able to forget is the one thing that allows us to live normal productive lives. If we remembered every moment of pain and embarrassment in our lives we would be unable to leave our beds in the morning. Yet the Torah teaches us that Israel, in its very selective memory, chose to forget the G-d that had granted them this great gift of being able to forget.
The great Maggid of Dubnow, Rabbi Yaakov Krantz, used a parable to illustrate this behavior. Once there was a man who was heavily in debt and was constantly being hounded by his creditors who gave him no peace day or night. His friend, who was also owed money by this debtor, nevertheless gave him some advice as to how to relieve the situation. "Pretend you are insane. They will soon give up and leave you alone."
The debtor took the advice and started to behave in a crazy fashion, rolling on the floor and frothing at the mouth. Sure enough, the creditors one by one despaired of the situation and stopped bothering him.
As the debtor slowly regained his prosperity, the friend who gave him the advice appeared and asked that his loan be repaid. The debtor went into his crazy act. The friend said to him: "Don't pull that act on me! I am the one who taught it to you."
So too, the Lord has blessed us with forgetfulness but we should not pull that act on Him, so to speak. This season of the year is a time for forgiveness and remembrance. Remember our own failings and try to rectify them, forgive others for theirs and pray to be remembered for good before the Heavenly throne of judgment and forgiveness on Yom Kippur.