Archive jusqu'au 11/mai/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mai 2004: Archive jusqu'au 11/mai/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Simon_Baroukh (Simon_Baroukh) le mardi 11 mai 2004 - 18h22:

Nos Rabbins et les Kohanim

Pas de grandes differences, pour les uns comme pour les autres ils ont un travail bien renumere, surtout pour le Shabbath, aussi commencons par les Kohanim surtout pendant les deux Temples avec les sacrifices (Korbanot) ceux des Samedi en particulier sans oublier les jours de fetes (Moadim)ou les offrandes et sacrifices depassaient en quantite les jours normaux ( voir Parasha de PINHAS parag.28)

C'etait des Barbecues qui duraient tout le jour et toute la nuit, le betail etait egorge le Semedi et les feux pour les sacrifices allumes le samedi, c'etait permis tant que c'etait par les Kohanim et pour les Kohanim.

Pour les Rabbanim, les Darshanim et les Hazanim (cantors) tant qu'il s'agissait de Torah c'etait permis et meme encourage, les rabbins, les hazanim et les darshanim font plus d'argent les Shabath et jours de fetes, un petit exemple que j'ai vecu personnellement, mon pere Z.L. etait Rabbin-Hazan prive, il etat retenu des mois a l'avance surtout pour les fetes, il etait compense bien avant les fetes ce qui nous permattait de nous habiller et chausser surtout pour Rosh Hashana et Yom Kippour, cela se passait dans les annees 20-30-40
cela n'a pas change aujourd'hui, pour Pessah cette annee, la synagogue de New Rochelle, N.Y. a paye plus de 6.000 dollars pouir un Hazan avec son groupe venu de Brooklyn pour officier pendant les fetes, cela vallait le coup de se deplacer pour entendre quelque chose d'inoubliable ( La quantite des sieges etait limite).
Tout les Rabbins que je connais et que j'ai connus font meilleure recette pour le Shabath et jours de fetes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 11 mai 2004 - 18h14:

Bonjour,

J'ai le plaisir de vous annoncer la naissance de RACINES D'OUTRE-MED.
Magazine mensuel qui se propose de servir de champ d'expression et d'outil d'information pour toutes les femmes et pour tous les hommes qui vivent surla rive nord de la méditerranée et dont les racines sont toujours enfouies
de l'autre côté de la mer. Qu'ils soient juifs, musulmans ou chrétiens, leur attache à la terre qui les a vus naître est très forte.

Ce magazine vous est ouvert pour vous exprimer en toute liberté, pour vous faire connaître et faire connaître vos activités. Il vous servira de lien entre vous tous là où vous vous trouvez.

Enrichissez le par vos idées et par vos contributions intellectuelles. Pour le connaître, cliquez sur http://www.racinesdoutremed.com ou demandez-le à votre buraliste.

Bonne lecture et à vos plumes.

La rédaction

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 11 mai 2004 - 18h07:

La Tunisie entend "demeurer un pays d'ouverture et de tolérance", déclare le ministre du Tourisme

DJERBA, Tunisie (AP) - Le ministre tunisien du Tourisme, Abderrahim Zouari, a réaffirmé dimanche soir, à Djerba, l'attachement de son pays à "garantir la liberté de culte" et à "demeurer un pays d'ouverture et de tolérance".

S'adressant aux pèlerins juifs au terme des rites célébrés chaque année à la synagogue de la Ghriba, la plus ancienne d'Afrique, située dans cette île du sud tunisien, M. Zouari a déclaré que ces principes figuraient "au premier rang des constantes de la politique tracée par le président Ben Ali".

Il a relevé l'affluence croissante des pèlerins dans "ce temple de la Ghriba - datant de l'an 586 avant J.C - que la Tunisie est fière d'abriter depuis des temps immémoriaux", a-t-il dit.

"Votre présence ici est un témoignage de la confiance que vous vouez à la Tunisie, un pays attaché aux nobles valeurs universelles de dialogue, de justice, de paix et d'amitié entre les peuples et fermement opposé au terrorisme et à la violence sous toutes leurs formes", a clamé le responsable tunisien.

M. Zouari a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage à la communauté juive de Tunisie. "La Tunisie n'oublie pas que vous avez pris une part importante à l'édification de sa culture et de sa civilisation", a-t-il lancé à l'adresse des pèlerins dont de nombreux sont parmi eux qui sont venus de France, d'Angleterre et d'Israël, via Paris et Istanbul.

Présent à cette cérémonie, l'ambassadeur de France à Tunis, Yves-Aubin de la Mussezière, a déclaré à l'Associated Press, avoir "tenu à assister pour la première fois, à ce pèlerinage juif célébré dans la joie et la ferveur".

Une note de tristesse a, cependant, empreint ce pèlerinage, qui a lieu après la fête de Pâque juive (Pessah), du fait de l'absence du grand rabbin de Tunis, Haïm Madar, souffrant. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 11 mai 2004 - 18h00:

Bonjour,

Pour la reprise de la célèbre comédie d'humour juif tunisien
"Une fille ça va. Trois filles... bonjour les dégâts !!!"
nous cherchons jeunes comédiennes 18/20 ans et comédiens 25/35 ans (Débutants acceptés)

Contactez Margot : sdv.margot@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 11 mai 2004 - 17h40:

Je pense que le jour ou Arafat sera transporte, il sera annonce dans tous les journaux du monde. Donc vous voyez que le journal libanais A-naar ment pour creer la desinformation, et les trouibles. Les rumeurs on les appelle le telephone arabe qui continue a exister.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 11 mai 2004 - 09h15:

c:/
"Abraham Tubiana père d'Emile avec ses amis dans les années 1920"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 11 mai 2004 - 09h00:

RAPPEL : IL RESTE ENCORE DES PLACES
RESERVEZ VITE.
Si vous avez déjà réservé
ne tenez pas compte de ce mail.


LE CERCLE CULTUREL ET LA
SYNAGOGUE CHARLES LICHÉ

VOUS CONVIENT A UNE

CONFERENCE-DEBAT
DONNEE PAR L'AMBASSADEUR D'ISRAËL EN FRANCE,
MONSIEUR NISSIM ZVILI

SUR LE THEME

LA SITUATION EN ISRAËL ET AU PROCHE-ORIENT

LE MARDI 22 JUIN 2004 A 20H30
AU 14 PLACE DES VOSGES - 75004 PARIS

PAF : 15 EUROS, 5 EUROS POUR LES ETUDIANTS,
LES JEUNES DE MOINS DE 18 ANS ET LES CHOMEURS.
LA RECETTE IRA TOTALEMENT AUX OEUVRES SOCIALES :
LA CAMPAGNE ECOLES DE L'ESPOIR PAR L'AUJF
POUR AIDER LES ENFANTS D'ISRAËL VICTIMES DE LA PAUVRETE,
LA SYNAGOGUE CHARLES LICHE, TZEDAKA LEVTOV

URGENT : NOMBRE DE PLACES LIMITÉ
RESERVATION PAR MAIL :
synadesvosges@noos.fr
CONFERENCE A BUREAUX FERMES
RESERVATION OBLIGATOIRE
VOUS RECEVREZ UNE CONFIRMATION PAR MAIL.
LES INVITATIONS VOUS SERONT ADRESSEES :
ELLES SONT ABSOLUMENT NECESSAIRES POUR ENTRER.
soirée organisée par Georges Wojakowski
et presentée par Mme Laurence borot, présidente du comité féminin de l'A.U.J.F.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 11 mai 2004 - 04h24:

Mon cher Albert j'ai depuis un peu change, pour le mieux, j'ai passe de belles annees, Dieu merci!

Et merci pour ton attention.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le mardi 11 mai 2004 - 03h55:

Voici un article suivi d'une entrevue (publies dans le magazine Tunisien 'Realites') avec un ecrivain Tunisien qui vient de publier un livre qui pose des questions fondamentales sur les problemes des societes musulmanes d'aujourd'hui. La logique de cet auteur ressemble beaucoup a celle d'un autre ecrivain que j'ai mentionne recemment, Ershad Manji, et qui a ecrit un livre qui traite du meme sujet (the trouble with islam):

Le livre-évènement de Hamadi Redissi : L’exception islamique

“L’exception islamique” de l’universitaire et essayiste tunisien Hamadi Redissi est audacieux à plus d’un titre : il tente de renouveler, radicalement, la manière de penser la crise sociale et culturelle de la civilisation musulmane contemporaine.

Pourquoi les Musulmans ont-ils échoué là où les autres —et surtout les Occidentaux— ont réussi ?

Telle est la question lancinante de la pensée arabo-islamique depuis plus d’un siècle. Force est de constater que cette question n’a pas eu de réponse satisfaisante, intellectuellement cela s’entend,

A cela vient se greffer une nouvelle problématique : pourquoi les sociétés musulmanes continuent-elles de produire des intégristes et des terroristes à tel point que le terrorisme international est devenu quasiment le “privilège” des enfants de l’Islam ?

Dans un livre remarquable, “L’excep-tion islamique”, Hamadi Redissi tente un double pari : renouveler, en la dépassant, la question qui a structuré la pensée arabo-islamique depuis la Renaissance (Ennahda) et élargir l’horizon de l’investigation intellectuelle afin d’aborder les handicaps à la modernité dans notre aire culturelle.

Le défi est immense, car ce champ d’investigation intellectuelle n’a jamais été synthétisé. Hamadi Redissi a utilisé toutes les armes de la philosophie et des sciences sociales au service d’une thèse : l’exception islamique. La narration est complexe et captivante à la fois : toutes les civilisations sont nées d’une impulsion particulière et d’une visée qu’on pourrait nommer totale ou universelle. A mesure que la civilisation se déploie et se développe dans l’histoire, c’est sa particularité qui prend le dessus en faisant d’elle une exception : historique, géographique, religieuse et même linguistique. Aucune civilisation ancienne ou médiévale n’est arrivée à s’imposer comme norme universelle, sauf la dernière d’entre toutes : la civilisation occidentale, qui a pu à partir du 17ème siècle tendre vers l’universel et devenir dans les faits la Norme. Toutes les autres civilisations se sont “réveillées” sous un choc militaire, économique, politique et philosophique. Maintenant intervient la narration de Redissi : toutes les civilisations, surtout asiatiques, ont accepté cette nouvelle norme, sauf l’islamique qui continue d’essayer de rivaliser avec l’occidentale tout en essayant de préserver, voire de valoriser, son particularisme.

C’est cette “exception” islamique que l’auteur essaye d’analyser dans toutes ses dimensions. Il en a recensé sept : la culturelle, l’idéologique, la militaire, la théologique, l’économique, la sociale et la politique.

Contrairement à ses prédécesseurs, Redissi estime que ce ne sont pas uniquement les franges “arriérées” de la société islamique qui “baignent” dans cette exception, mais aussi les élites politiques et intellectuelles.

Les trois grandes réponses politico-intellectuelles produites par la civilisation islamique depuis le grand choc colonial, à savoir le réformisme, le nationalisme arabe et l’islamisme perpétuent et accentuent cette exception. Pourra-t-on s’en sortir ? Assurément.

Mais on ne peut pas faire l’économie de la réflexion et du débat public sur les fondements de cette exception.

Hamadi Redissi est optimiste, mais lucide : si on ne se décide pas à porter la critique des Lumières aux fondements mêmes de notre identité culturelles, alors nous resterons, quoi que l’on pense, en dehors de la modernité universelle.

Hamadi Redissi vient de commettre un livre fondamental, de ceux qui, en synthétisant une époque, une crise, permettent aux élites intellectuelles de créer les conditions du dépassement.

Un livre indispensable pour tout Arabe et Musulman qui veut réellement réfléchir sur les handicaps et le devenir de sa société.


“L’exception islamique” par Hamadi Rédissi. Seuil – Paris – Avril 2004.



Zyed Krichen


L'ENTREVUE:

Interview de Hamadi Redissi : “Nous sommes prisonniers du modèle médiéval”

Vous avez développé dans votre livre un nouveau concept : l’exception islamique. C’est quoi au juste?

L’exception a deux sens. Le premier est valorisant, comme l’exception américaine par exemple. Elle veut dire que les Américains sont plus religieux, plus individualistes, plus entreprenants que les Européens. L’exception est aussi positive quand certaines sociétés gagnent le pari de la modernité, comme le Japon et les pays asiatiques d’une manière plus générale. Du reste, je réserve dans mon livre une section où j’analyse les ingrédients de l’exception japonaise. Le second sens de l’exception est négatif quand il y a une réserve ou une dérogation à la règle. C’est dans ce sens qu’on peut comprendre l’exception islamique.

Qui édicte la règle ?

C’est l’Occident en tant que type anthropologique. Suite à un processus historique complexe, l’Occident est une exception qui s’est érigée en règle. Il a hissé son type culturel au niveau de l’universel comme horizon. L’introduction de mon livre porte sur cela. C’est dans ce sens que l’on peut considérer que l’Islam est une exception par rapport à cette grande tendance historique qui s’est dessinée à partir du 17ème siècle en Occident.

Pour une grande partie de l’intelligentsia, des opinions publiques et même des pouvoirs politiques en termes d’Islam, l’Occident est un anti-modèle. Nous sommes la dernière civilisation à vouloir encore rivaliser avec l’Occident. Toutes les autres civilisations ont compris que l’Occident ne peut être qu’imité ou adapté. Les Musulmans ont cru qu’ils pouvaient choisir à leur guise quelques éléments de l’Occident sans aucune cohérence théorique. C’est ce qu’on a appelé l’islamisation de la modernité ou la conciliation entre la tradition et la modernité.

La réussite de certains pays asiatiques qui ont refusé d’imiter totalement l’Occident ne peut-elle pas légitimer la recherche d’une voie spécifique pour la modernité ?

Je n’ai rien contre le brassage culturel. L’Islam aurait pu, et peut toujours, “monter une affaire culturelle” dans laquelle il trouve une sorte de compromis entre son identité historique et ce qui est, aujourd’hui, “la norme”.

Maintenant, ce n’est pas parce que nous avons échoué là où les autres ont réussi que nous devons considérer notre “voie” comme légitime. Nous n’avons pas réussi la synthèse, dans le sens de dépassement.

Il n’y a qu’une tension qui n’arrive pas à enfanter une modernité islamique qui allie la performance économique et une culture en partie traditionnelle comme c’est le cas de l’Asie.

Contrairement aux thèses culturalistes qui prétendent que cette impossibilité est due à l’essence de la culture islamique, j’avance deux pistes de réflexion :

—la première : ce n’est pas parce que l’Islam a refusé d’importer la technique sans la métaphysique (c’est-à-dire les fondements philosophiques de la modernité) mais parce que l’Islam n’a pas été compétitif sur le plan de la technique. Je pense que c’est une thèse nouvelle dans le débat intellectuel ;

—la seconde : l’Islam s’est complu dans cette mentalité conciliatoire de l’âge médiéval selon laquelle nous avons réussi la synthèse entre la philosophie grecque et la prophétie, nous avons été une civilisation du milieu entre les excès à l’intérieur de notre culture et entre les deux religions rivales : le Christianisme et le Judaïsme. On trouve cette tendance jusqu’à Averroes. Cette narration historique est terminée.

Nous avons été prisonniers d’un modèle médiéval que nous voulons ériger en modèle d’avenir.

Est-ce que cela veut dire que tout le mouvement réformiste musulman de la fin du XIXème siècle et du début du XXème à totalement échoué à repenser une identité musulmane moderne ?

Je pense. Dans mon livre je pose la question suivante : pourquoi le réformisme musulman et même le fondamentalisme —qui n’est pas très éloigné du fondamentalisme anglo-saxon, d’El Afghani, Abdou, Kawakibi…— pourquoi ce mouvement a-t-il échoué, intellectuellement cela s’entend, à réformer l’Islam de l’intérieur ? Ma thèse est qu’il a été trop musulman et très peu moderne.

On a voulu faire une réforme de l’intérieur en faisant l’économie d’une autre voie qui était possible : le libéralisme politique moderne. Le mouvement réformiste n’est pas allé suffisamment loin dans la rupture. On a écrit très peu de choses, par exemple, sur l’Etat de droit, si l’on excepte quelques grands intellectuels égyptiens de la première moitié du XXème siècle, mais ils ont été très vite accusés d’être superficiels. Dans la conclusion de mon livre, j’aborde cette problématique : comment des intellectuels comme Farah Antone, Chebli Chemaïl, Taha Husseïn, Salam Moussa ont-ils été considérés comme des penseurs superficiels qui n’ont pas compris les enjeux de la modernité… ?

Peut-être parce qu’on a pensé que le socialisme était supérieur, intellectuellement, au libéralisme…

Non, je ne pense pas à cette tendance-là, mais à des intellectuels comme Mohamed Arkoun, Hichem Djaïet, Abdallah Laroui, Mohamed Abed El Jaberi… Tous ces penseurs-là ont considéré le libéralisme politique comme une technophilie qui n’a aucune profondeur… C’est ce qui explique d’ailleurs en partie le succès intellectuel du nationalisme arabe et de l’islamisme.

En lisant votre livre, on a l’impression que les résistances à la modernisation sont tantôt dans les structures sociales, tantôt dans les mentalités et la culture dominante. En bref, où réside le handicap majeur : dans les têtes ou dans les faits ?

Les deux à la fois. Ce qui est important dans les sciences sociales, c’est la narration qui articule le structurel au culturel. C’est ce que j’ai essayé de faire dans mon livre. Seulement nos intellectuels se sont très peu intéressé aux éléments structurels. Il suffit de lire les deux rapports du PNUD sur le développement social et humain du Monde arabe pour se rendre compte de l’ampleur du désastre. Nous faisons moins bien que l’Afrique sub-saharienne.

Ne peut-on pas imaginer dans le Monde arabo-musulman d’aujourd’hui que certains pays puissent accéder à un niveau de développement satisfaisant sur les plans social et économique sans nécessairement passer par une modernisation totale de la culture ?

Dans les sciences sociales, il y a une thèse forte : il existe un lien entre modernisation sociale et démocratisation. Ce lien n’est ni unilatéral ni irréversible.

L’économie ne peut pas se développer sans les classes porteuses du libéralisme qui sont la bourgeoisie et les classes moyennes, ce qui induit de nouvelles valeurs, de nouvelles habitudes et un nouveau leadership.

La Chine n’est-elle pas un contre-exemple ?

La Chine connaît actuellement un développement économique remarquable. Si le système n’implose pas de l’intérieur, il s’adaptera nécessairement à la démocratie. La démocratisation et la promotion des Droits humains, historiquement, ont beaucoup contribué au développement économique.

Qu’est-ce qui peut aussi contribuer à la modernisation ?

La mutation des valeurs culturelles. Si les gens se définissent plus comme individus que comme communauté supra ou infra-étatique. Si la culture politique promeut les valeurs de l’individualisme et non celles de l’obéissance et de la hiérarchie… Ces modifications culturelles générées par l’éducation, le débat public et la pensée des Lumières aideront énormément au développement économique et social.

Peut-on sortir de l’exception islamique ?

On peut sortir de l’exception économique en transformant l’économie quasi-rentière en une économie productive. Socialement en libérant la Société civile et les classes moyennes de la domination de l’Etat. Politiquement en passant de l’Etat autoritaire à des procédures démocratiques et par la séparation de l’Etat et de la Religion. Militairement en déclarant que le Jihad est historiquement révolu. Moi, je compte sur les Lumières parce que j’y crois. Il y a ceux qui veulent réformer l’Islam de l’intérieur, c’est leur travail. Moi je fais un travail autre.

Toutes les élites du Monde arabe stigmatisent l’intégrisme et le terrorisme en disant qu’ils n’ont rien à voir avec l’Islam. Est-ce une attitude légitime ou une autre manière de ne pas reconnaître “l’exception islamique” ?

Les premières pages de mon livre partent de ce constat-là. Je ne crois pas que le fondamentalisme et le terrorisme, qui est une excroissance du fondamentalisme, soient simplement une excroissance. Ils ont des passerelles avec la culture historique de l’Islam. On ne peut pas se débarrasser de cette part maudite de notre culture en nous voilant la face. Le terrorisme est notre production. Il faut se poser la question suivante : comment se fait-il que la culture islamique, sur la longue durée, produise régulièrement des gens qui se révoltent seulement au nom de la religion.

Pourquoi sommes-nous condamnés à des révolutions religieuses à répétition ? Il faut aller au fond des choses et dire clairement qu’il y a une crise historique de la culture islamique et non seulement, comme on dit aujourd’hui, une crise de la pensée islamique.

Nous nous sommes constitués à l’âge médiéval comme une exception et nous avons entretenu cette exception. Nous nous trouvons devant des choix douloureux que nous refusons de faire. On se replie soit sur le modèle prophétique, soit sur le modèle séculier des Abbassides.

Comment l’Islam pourrait-il se débarrasser de sa part maudite ?

En faisant une relecture de sa propre tradition et en admettant que les monstres que nous avons produits sont nos enfants naturels, issus d’une culture qu’il faut mettre sur le tapis et qu’il faut lui porter la critique de l’intérieur.

Quelles sont les élites qui sont habilitées à faire ce travail ?

Je pense que c’est un travail collectif où chacun doit apporter sa contribution.

C’est l’érudit musulman ou l’intellectuel laïque ?

Le pluralisme ne doit pas être uniquement politique, mais aussi philosophique et intellectuel. C’est aussi le pluralisme des interprétations. Il faut admettre que toutes les interprétations peuvent coexister. Si certains pensent encore qu’on peut marier Islam et démocratie par une nouvelle interprétation des sources religieuses, je dis “bienvenue” ! Ce n’est pas mon option. Mon option est le modernisme sur le modèle de la sécularisation et de la libération de la femme. En un mot, sur le modèle universaliste. Mais je considère que chacun d’entre nous peut apporter sa part à ce grand édifice qu’est la modernité. Les élites politiques aussi, qui doivent être animées par un esprit de compromis et refuser la solution des problèmes politiques par la violence. Les opinions publiques, aussi, qui doivent être éclairées par les hommes des Lumières dans un débat public contradictoire. C’est uniquement de cette manière-là que l’on peut sortir de l’exception islamique.



Zyed Krichen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 10 mai 2004 - 18h34:

Tunisie: pour une introduction du dialogue des religions à l'ordre du jour du SMSI

DJERBA (AP) - Des participants à un forum organisé sur l'île tunisienne de Djerba, en marge du pèlerinage juif de la Ghriba, ont plaidé samedi pour l'introduction du thème du "dialogue des religions" à l'ordre du jour du sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), dont la deuxième phase doit se dérouler à Tunis en novembre 2005.

"Aucune commission n'a abordé ce sujet, pourtant si important pour la communication entre les hommes, lors de la première phase de ce sommet tenue à Genève en décembre dernier", a déploré le président des associations de juifs de Tunisie, Gabriel Kabla.

De nombreux représentants d'associations et de médias tunisiens, européens et américains participaient à ce forum qui a débattu de "la tolérance et du dialogue des religions".

Selon l'historien tunisien Mohamed Hassine Fantar, qui animait le débat, "les trois religions abrahamiques constituent trois branches d'un tronc commun" devant établir entre elles "un lien sacré".

"Aucune religion n'est supérieure à une autre qu'il s'agisse du christianisme, de l'islam ou du judaïsme, voire du boudhisme qui, toutes véhiculent des valeurs humaines et des messages universels" a-t-il soutenu.

Il considère que "chacun a, de ce fait, le droit d'adorer la religion de son choix et d'en être fier".

Considéré comme une référence dans l'histoire phénicienne, grecque, romaine et arabe, le Pr Fantar est par ailleurs titulaire de la "chaire pour le dialogue des civilisations et des religions", créée ces dernières années au sein de l'université de Tunis.

Adhérant à une thèse développée par plusieurs participants, selon laquelle "l'ignorance de l'autre et la méconnaissance de sa culture est source d'incompréhension et de conflit", il a admis que "les jeunes souffrent aujourd'hui d'un déficit culturel".

Il a fait état d'une révision en gestation des programmes d'enseignement en Tunisie dans le but de "réconcilier les générations montantes avec leur histoire en les imprégnant des apports des différentes civilisations et cultures qui ont marqué l'histoire plusieurs fois millénaire de leur pays".

Un colloque international sur le dialogue interreligieux se tiendra en décembre 2004 dans le cadre de cette démarche, a-t-il annoncé.

Me Samir Laâbidi de l'association "Espace maghrébin" s'en est pris, quant à lui, aux chaînes satellitaires qui "émergent comme des champignons et qui sont porteuses de messages destructeurs faits de violence et de rapports conflictuels".

Il a préconisé "un travail continu et des échanges humains pour contrer leur matraquage et promouvoir la connaissance réciproque et la compréhension mutuelle entre les hommes de culture différente". AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 10 mai 2004 - 18h34:

TUNES CELEBRES

bonjour
Vous avez ete lomptemps berces par la chanson "Ya oumi" il est naturel de rendre hommage à ce grand compositeur, musicien, chef d'orchestre, JOSé de SUZA dit joseph HAGEJ né à SOUSSE, et qui à travaille et composé aux
plus grands de nos chanteurs tunisiens.

Nous pensons que son nom doit etre cite aussi parmis les "tunes celebres de france.

merci
Jo DADI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 10 mai 2004 - 18h14:

Abracadabra et poudre de perlimpinpin ! (info # 011005/4) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Dominique de Villepin a déclaré, lors d’une cérémonie au cimetière juif profané de Herrlisheim, qu’il voulait "que chacun dans notre pays se sente concerné par de tels actes, que chacun à son échelon de responsabilité, ait le souci du respect, de la tolérance, de la lutte contre toute forme de racisme et de xénophobie" et il a souhaité que "l'enquête soit diligentée dans les meilleurs délais".



Quelques jours plus tard, c’était le monument érigé à la mémoire des combattants juifs de la 1ère guerre mondiale, dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont, qui était vandalisé. Même Adolf Hiltler l’avait épargné, bien que sa dédicace fût rédigée en hébreu, par respect pour ces combattants. Jacques Chirac faisait part, quant à lui, de son "indignation", estimant que "les inscriptions nazies et antisémites découvertes au mémorial de Douaumont constituent une insulte grave à la mémoire de combattants français qui ont donné leur vie pour la patrie".



Il a également promis, encore une fois, de renforcer la protection des sites et des institutions juifs.



Certains démocrates, certains israélites et même certains médias juifs, ont repris ces formules et jugent que les plus hauts personnages de l’Etat français ont ainsi rempli leur devoir envers eux.



A la Ména, on a cherché mais en vain la trace d’enquêtes – je pourrais l’écrire au singulier, "d’une enquête" – diligentées dans les meilleurs délais qui auraient abouti, relativement aux centaines de saccages, d’attentats et de molestations qu’ont subi les Juifs de France ces dernières années. On a cherché le nom d’un condamné et on se serait satisfait de celui d’un inculpé. On a cherché des procédures en marche, en exécution de l’affirmation des mesures de tolérance zéro pour les actes antisémites et racistes. On n’a rien trouvé.



Au plan judiciaire, on a plutôt relevé des actes montrant une volonté étatique de "ne pas faire de vagues inutiles", surtout du genre de celles qui pourraient mouiller des membres de la communauté musulmane. Et puis, on a vu que le pouvoir politique français n’hésitait pas à s’ingérer brutalement dans la marche du judiciaire afin d’évacuer les plaintes dénonçant les dirigeants du terrorisme arabe. Je pense particulièrement à Kadhafi dans l’affaire du DC-10 de l’UTA et, beaucoup plus récemment, au traitement ubuesque des plaintes de victimes françaises du terrorisme de Yasser Arafat [lire l’interview de Me Michel Calvo].



S’agit-il, de la part de Jacques Chirac et de ses plus proches partisans, car c’est assurément d’eux que nous parlons, d’un nouveau plan démoniaque suivant des visées antisémites ? Un projet qui empêcherait à dessein les institutions de l’Etat de fonctionner afin d’acculer les Juifs français à la perte de leur identité ou à l’exil ?



Nous ne le croyons pas. Je veux dire, précisément, que nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’un "nouveau" projet. C’est Monsieur Chirac, cependant, et personne d’autre, qui a introduit le conflit israélo-arabe au cœur du débat hexagonal, en adoptant des préférences pro arabe extrêmes et en laissant des dictateurs comme Saddam Hussein et des collaborateurs de dictateurs, tel son autre ami Rafic Hariri, corrompre la classe politique française et les milieux industriels à coups de valises de pétrodollars.



Ce que l’observation des événements nous montre, c’est que le pensionnaire de l’Elysée n’a aucunement l’intention de se battre pour ses Juifs. Il n’a pas dans l’idée de s’attaquer aux raisons de l’antisémitisme qu’il connaît aussi bien que nous ; ainsi Chirac se contente-t-il de sauver les apparences afin que son pays ne passe pas à l’étranger pour "globalement antisémite", ce qui serait catastrophique pour les affaires et qui disqualifierait a priori les thèses de "sa politique étrangère ". Afin d’éviter ce fâcheux étiquetage, tout en ne changeant strictement rien aux causes des actes antisémites, le Président agit sur quatre registres : 1) Il fait décréter des mesures de rétorsion policière et judiciaire aussi exemplaires qu’inappliquées (inapplicables ?) à l’encontre des auteurs d’actes antijuifs. 2) Avec ses ministres, il multiplie les déclarations sans suite condamnant les actes antisémites. 3) Il renforce effectivement la protection policière des intérêts israélites, prenant le risque, que nous avons dénoncé, de singulariser encore plus une communauté déjà jetée à l’opprobre. 4) Il envoie aux Etats-Unis, le pays le plus intransigeant contre les régimes pratiquant l’antisémitisme d’Etat, ses rares ministres atlantistes, Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé, à qui, par un hasard heureux on prête une ascendance juive, pour expliquer à l’Administration américaine et aux influentes organisations juives, que la France n’est pas antijuive et que le gouvernement fait "tout ce qu’il peut" pour contrôler la situation.



Chirac pisse dans un violon, en s’assurant que cela fait beaucoup de bruit. Mais aucune des mesures qu’il prend ne possède de signifiance trans-symbolique, aucune d’entre elles ne contient ne serait-ce que l’esquisse des moyens qu’il faudrait pour briser la vague antijuive. Pire encore, aucune de ces mesures n’a véritablement été conçue pour briser cette vague.



Les vraies mesures, celles qui ont du poids et de l’effet, celles qui dessinent effectivement une politique, le pensionnaire de l’Elysée les prend dans la direction inverse. Il pèse ainsi de toute sa densité, afin que le premier ministre malaisien, auteur de propos islamo nazis, ne soit pas stigmatisé dans une motion de l’Union Européenne. Il fait défendre, toujours au sein de l’Europe, jusqu’à l’extrême limite du raisonnable, par de Villepin, alors en sa qualité de ministre des affaires étrangères, qu’on inclue le Hezbollah et le Hamas sur la liste des organisations pratiquant le terrorisme. Encore dernièrement, Chirac se fend d’un message de condoléance appuyé à l’occasion du décès de l’ambassadeur français qui avait souillé le statut des Juifs français en qualifiant Israël de "petit Etat merdeux, responsable de toutes les guerres de la planète".



Et Dominique de Villepin, le fidèle lieutenant, n’a-t-il pas toujours prôné l’envoi d’une force d’interposition militaire internationale non consensuelle afin de "séparer" les Israéliens des Palestiniens ? Lui et le Président n’ont-il pas ainsi épousé la stratégie de l’Intifada, celle qui était censée obtenir l’envoi de cette force, justement, en instrumentalisant le terrorisme, l’assassinat collectif sur sélection ethnique de… Juifs ?



N’ont-ils pas, au travers de la sémantique glauque des communiqués quotidiens du Quai, encouragé leur presse nationale à stigmatiser le droit d’Israël à se défendre ?



Sûr que connaissant fort bien le fonctionnement de la télévision publique bleu blanc rouge et notamment sa large dépendance face aux prises de caps élyséens, nous ne pouvons pas soustraire le Président Chirac à ses responsabilités dans l’incitation à la haine des Juifs, dont elle s’est fait l’outil. La Télévision qui a inventé de toutes pièces l’assassinat d’un enfant palestinien par des soldats juifs, qui a diffusé gratuitement son imposture à toutes les chaînes du monde et qui refuse maintenant, au mépris de ses propres règles, de reconsidérer les faits et de crever l’abcès antijuif.



Et cette autre chaîne publique, TV5, quasi dirigée par le Quai, qui a diffusé un reportage accusant à tort les soldats juifs d’avoir pillé et saccagé le plus saint des lieux de cultes chrétiens, la basilique de la nativité, et qui refuse, alors même que les auteurs du reportage ont publiquement reconnu leur erreur et l’ont corrigée, sur l’intervention de la Ména, de rétablir la vérité.



Parmi les vraies mesures, celles qui ont prise sur les sentiments du public, la véritable lutte contre l’antisémitisme ne nécessite-t-elle pas que l’on rassérène l’agence de presse de l’Etat France, qui persiste a appeler "colons" des enfants de deux ans, qui viennent de se faire massacrer à bout portant et de sang froid par des énergumènes que l’AFP persiste à appeler des "activistes" ou des "militants". L’AFP, qui, uniquement pour la guerre des Juifs, continue à titrer sur le nombre "de Palestiniens tués par les Juifs" et qui voudrait nous faire croire que c’est de l’information.



Ceci pour la démonisation du Juif dans les médias d’information sur lesquels Jacques Chirac exerce une influence incontestable. Mais on n’a jamais vu non plus un communiqué émanant de l’Elysée expliquant à Edwy Plenel que d’affirmer qu’un mur juif s’attaque aux terres chrétiennes peut avoir une influence désastreuse sur les fondamentalistes chrétiens, qui badigeonnent des Croix gammées dans les cimetières juifs ou que prétendre, comme Edgar Morin dans le même Monde, que nous sommes une nations de sadiques qui n’atteindrait l’orgasme qu’en humiliant les autres peuples, peut encourager des gens bien pensants à faire la peau aux sadiques ?



La prévention des violences antijuives, c’est aussi de faire en sorte que les textes soient appliqués par les tribunaux (les textes existent, les procès ont lieu, mais sur la base du principe de tolérance 1'000) et qu’on ne puisse plus confondre des appels au meurtre ethnique avec le droit de critiquer, raisonnablement, avec les réserves d’usage, et non systématiquement, tel ou tel gouvernement. Surtout, et ce me semble absolument élémentaire, qu’on ne confonde pas, comme au Moyen Age, la critique d’un acte politique avec la condamnation de prétendues malfaisances ataviques de tout un peuple !



Voilà. J’ai exprimé, à la manière circonstanciée de la Ména, je pense, pourquoi je ne crois pas un seul instant que Monsieur Chirac et sa cour aient la moindre intention d’éradiquer l’antisémitisme en France. Mais l’inaction, en la matière, lorsque l’on détient le pouvoir politique, vaut un dol au moins aussi grand que l’acte de celui qui tient la brosse enduite de peinture rouge. A mes yeux, l’antijuivisme français possède des responsables reconnaissables. Ce sont ceux-là mêmes qui couvrent leur inconscience archi-coupable en récitant des principes universels que sont le respect, la tolérance, la lutte contre toute forme de racisme et de xénophobie et l’indignation, lorsque ces principes deviennent des poncifs, faute d’être courageusement et effectivement défendus.


Dé-démonisez les Juifs, par un rééquilibrage sans faille de l’information proche orientale et l’antisémitisme retournera sous la terre. Et entre-temps, montrez aux pyromanes déguisés en pompiers et en philosophes que vous n’êtes pas dupes. Que l’habit fait peut-être les moines mais pas les grands présidents.

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Arafat transporté dans un hélicoptère égyptien à Gaza ?

Des rumeurs circulent depuis plusieurs jours à Ramallah, laissant entendre que le chef des services de renseignements égyptiens, Omar Soleiman, pourrait arriver prochainement dans la ville à bord d’un hélicoptère égyptien qui repartirait avec Yasser Arafat. Ce dernier quitterait la Moukata pour se rendre dans la bande de Gaza. Cette dépêche a été communiquée ce matin par le journal libanais A-Naar mais aucune autre source n’est venue pour le moment étayer cette information.