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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mai 2004: Commentaires de Mai 2004: Commentaires de Mai 2004: Archive jusqu'au 06/mai/2004-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Elie5 (Elie5) le mercredi 05 mai 2004 - 20h30:

Le judaïsme c’est bien l’ensemble de la Torah, donc à la fois la Torah Ecrite et la Torah Orale, penser que le quidam juif est capable seul et sans l’aide de Sages de comprendre, de connaître, et de dire les modalités d’application de la Halakha est totalement irréaliste.
Alors parler de "main-mise des Rabbins" relève d'une polémique qui n'a pas lieu d'être.
Un Rabbin se doit de donner les sources Talmudiques sur lesquelles il appuie ses décisions.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le mercredi 05 mai 2004 - 20h02:

Article tres interessant tire du Journal Haaretz (edition du 5 Mai):

Moroccan Jews trying to learn their mama loshen

By Tsahar Rotem

The first course of its kind in Israel, and probably the world, will start on Friday in Tel Aviv - the language of Moroccan Jews. A score of Israelis in their 20s and 30s, most of Moroccan origin, will take part in the course and try to find the roots they took such pains to avoid in their childhood.

Ofer Sheetrit, the 34-year old owner of a public relations agency who in recent years has become active in reviving Moroccan culture, initiated the course. Among other things, he is spokesman for the Israeli-Moroccan theater and Israeli Andalusian Orchestra and has co-produced six Morocco festivals in Eilat.

Sheetrit recently noticed a growing desire to learn Morroccan, the dialect of the old country's Jews, when he started going with his mother to see theater performances in Moroccan. "In my childhood, like many others, I forbade my parents to speak Moroccan, both because I wanted to help them fit in and because I was afraid my social status would be harmed. I asked them not to speak Moroccan near my friends and even at my Bar Mitzva. I would only let them speak French or Hebrew," he says.

Sheetrit first tried to learn the language with the help of his mother, Hannah and began writing words she taught him in a notebook. "At some stage I realized I couldn't be the only one who wanted to learn the language," he says.

After inquiring among friends and acquaintances, he soon found that many of them were indeed interested. Yitzhak Eshel, chairman of the Association of Moroccan Jews in Israel, volunteered office space for the course and put ads in local papers.

Among those who registered for the course are three women of Ashkenazi origin. Two of them want to go on a tour of Morocco and the third misses her childhood in Netanya, where many of her neighbors spoke Moroccan.

The teacher, Yonatan Yifrah, 75, came to Israel in 1951 and was a Knesset member for the Alliance (Labor-Mapam) Party between 1969 and 1975. Afterward he served as Sderot council head for 20 years. In Morocco he was a guide in the Bonim youth movement.

Yifrah finds an "amazing analogy" between Moroccan and Yiddish. Both consist of a jumble of languages developed by Jews, both were shunned by the immigrants' children, and both are in danger of extinction.

"The tongue of Morocco's Jews consists of Berber, which was the predominant language in Morocco until the Arabs arrived, literary Arabic, Spanish, French, Aramaic and even Hebrew. When the Jews in Morocco didn't want the goyim to understand them, they spoke Hebrew," he says.

In Moroccan, pronunciation is extremely important. A slight change in pronunciation changes the word's meaning. "That is why you cannot speak Moroccan with an Ashkenazi diction. Het is guttural and gimel is pronounced `r'h', for example," says Yifrah. The language's greatness is in its ability to extrovert feeling and it is filled with proverbs and expressions. For example, Yifrah believes that the expression "Zei bousso Ama" is a fitting description of Prime Minister Ariel Sharon's situation after his defeat in the Likud referendum. It means, "he came to kiss, but they took his eye out."

Yifrah will try to teach his students their parents tongue by means of conversations, tales, jokes and epigrams which will be translated from Moroccan to Hebrew, and vice versa. The course's cost is symbolic, for it is non-profit. In addition to the language, participants will learn about Moroccan culture with guest lecturers in some of the lessons.

Sheetrit hopes he will soon be able to sit with his aunts and understand what they are saying for the first time. Language, he says, is key to returning to one's roots, which is so important to him and the members of his generation.

It's in the spirit of the saying "San'at Bouk, Leir'l Bouk" - "no one can beat you at your father's profession."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 05 mai 2004 - 21h14:

Richard et Emile,
Je sais que chacun a ses croyances, et il est difficile de les en deroger.

Mais comme le dit si bien Bebel, TORHAT EMET (Thora Vérité).

Mais les rabbins, qui sont sensés etres les bergers du peuple d'Israel, on t'ils le droit de devier le EMET de la Halakha (Thora orale) et de donner au peuple une véritée biaisée au sujet des conversions?

Je ne pense pas, pourtant il le font.

Quand à la question de Richard:
D'OU VIENT LA LEGITIMITE ET LA MAIN-MISE DES RABBINS SUR LE JUDAISME ???

Personne ne vous repondra a ce sujet, car c'est bel et bien un Putsch, comme vous l'avez si bien dit.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 05 mai 2004 - 20h55:

Pour qu'enfin Henri et Bebel, sache que je sais de quoi je parle.

sachez que le Talmud (traité yevamot 47b) considère d’accepter des prosélytes (convertis) comme une mitsva.

Sachez aussi que le Talmud (traité Ketuvot 11a) dit que le Beth Din peut faire l’immersion rituelle en vue de la conversion d’un jeune enfant. Il semble clair qu’en ce qui concerne les jeunes enfants dont l’âme est encore pure, les rabbanims doivent se montrer accueillant.
Mais à notre époque nos rabbanims n'en font aucun cas de ce traité.

Sachez aussi que dans le choulkhan aroukh (yoré déa 266,13) qui autorise la circoncision d’un bébé d’une mére non juive, à condition qu’elle ne soit pas faite un jour de Shabbat.

Mais les rabbanims d’aujourd’hui se fondent sur une autre loi du Shoulkhan aroukh (Yoré Déa 334,6) ou Isserles dit que, dans le cas d’un homme excommunié, le tribunal peut s’opposer à la circoncision de l’enfant.

Mais comme d'habitude les rabbanims sément la confusion, car dans ce cas, à ce que je sache il n’y a aucune excommunication pour un homme qui épouse une non juive.

Donc si on se fie à la HALAKHA les rabbanims font de leurs sacerdoces un objet de mauvaise foi dans ce domaine. Pourquoi ?

Dans le traité, (Avoda zara 64b) traité codifié par Maimonide (connu pour son sectarisme), qui dit bien, qu’ on pourrait créer un groupe de ce qu’on pourrait appeler des demis convertis au judaïsme. (guer tochav)

Ce serait des gens qui auraient civilement tous les droits des juifs, mais religieusement ils ne les auraient que provisoirement. Ces demi prosélyte ne pourraient etre acceptés que dans le cadre de l’existence d’un état juif.

Mais après que l'ancien état juif eu cessé d’exister, il etait dangereux, ou interdit d’accepter de tels demi convertis.

Cependant, nous avons a nouveau un état juif depuis plus d’un demi siècle, qu’attendent les rabbanims pour mettre en pratique ce traité codifié?

Car, je le prouve avec les ctations ci dessus, que de par la HALAKHA, il est de nouveau possible d’avoir des Guer tochav (demis convertis).

Que font les rabbanims actuels a ce sujet ? Malheureusement ils font le contraire de ce que prescrit la Halakha.

En Israël la difficulté perpétuelle avec les groupes religieux orthodoxes s’est élevé essentiellement à cause de la confusion entre « guer tsedeh et guer tochav » (le converti et le demi converti)

Pour abolir cette difficulté, d'avec les rabbanim l’état d’Israël devrait prendre les décisions de déclarer comme juif les guer tochav, les conjoints non juifs ( cette guerout sera une question sur laquelle la religion des rabbanims devra se décider, quand le statut de l’enfant arrivera devant les autorités rabbinique au moment du mariage, etc . (Bien entendu en suivant plusieurs critères de sélection.)

Je pense qu’avec cette nette distinction, on pourrait trouver une solution qui se pose tous les jours au sujet de nos frères de l’ex URSS et de ceux qui viennent des communautés non orthodoxes ou tout simplement regler le probleme des mariages mixtes.

Supposons que des milliers de couples mixtes arriveraient subitement en Israël, (comme l'immigration massive de l'ex URSS) faudrait il les contraindre a observer strctement les règles religieuses ? Ou leur fermer l’entrée en Eretz ? A ces deux questions je répondrai non. il faudrait inscrire comme GUER TOSHAV le ou la conjointe non juive.

Par conséquent si le père juif et la mère non juive veulent faire convertir leur fils, pour qu’il soit juif, il faut l’accepter sans restriction aucune.

N’y a-t-il pas plus grande vertu qu’une mère qui offre ce quelle a de plus cher au monde, son fils, a un peuple qui n’est pas le sien.

J’ignore si les mères de tous les convertis de l’histoire du peuple d’Israël se sont elles aussi convertis, mais les mères ou les grands mères de Chemaya et d’Avtalion, de Rabbi Akiva et de Rabbi Meir, et de tous les grands de notre nation au cours de l’histoire, qui viennent de famille de convertis et qui on été une bénédiction pour notre peuple.

Je me bat pour la survie de mon peuple.

AM ISRAEL HAI.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le mercredi 05 mai 2004 - 19h09:

Au sujet du Judaisme rabbinique

Bekhor, je suis d'accord sur un point avec Emile : chacun a ses croyances et il est tres difficile, pour ne pas dire impossible, de faire bouger les gens sur leurs croyances.

Mais ceci dit, le format d'un forum libre sur Internet devrait faciliter le debat.

Aussi je reitere ma question aux religieux qui ne jurent que par les rabbins : D'OU VIENT LA LEGITIMITE ET LA MAIN-MISE DES RABBINS SUR LE JUDAISME ???

En refusant de repondre a cette question primordiale, vous vous positionnez exactement comme les Arabes qui refusent de discuter ou remettre en question la soi-disant legitimite des Arabes sur la terre d'Israel.

A bientot

Richard

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le mercredi 05 mai 2004 - 19h24:

Lettre d'une israélienne

Cher Monsieur,

Hier matin, une israélienne enceinte de huit mois, et ses quatre innocentes petites filles avec qui elle voyageait, ont été assassinées par des tireurs palestiniens, chacune d'entre elles achevée de sang-froid d'une balle dans la tête.

Que s'est-il passé, Monsieur? ­ Pas assez atroce pour que vous vous exprimiez là-dessus?

Où étiez-vous, Mr. Annan? Pas le moindre geste qui vous fasse ressortir votre subtile métaphore demandant aux deux parties de mettre fin au cycle de la violence, surtout utilisée quand un enfant jetant des pierres à Jenine est accidentellement tué par les soldats israéliens. Cela vous fait habituellement émerger des boiseries vermoulues du bâtiment des Nations Unies, plus vite en tout cas que quand cinq tireurs palestiniens tuent quatre petites israéliennes et leur mère enceinte.

Où étiez-vous, Mr. Patten? Encore trop occupé à examiner les rapports sur les dépenses palestiniennes, ne parvenant toujours pas à trouver de trace d'argent détourné au bénéfice du terrorisme, ne se demandant jamais comment un tel degré de pauvreté, récemment comparé à celui de l'Afrique sub-saharienne, a permis à deux jeunes de se procurer les armes et les balles qui ont permis de tuer quatre petites israéliennes et leur mère enceinte.


Où étiez-vous, Mr. Solana? Trop absorbé par votre obsession des Arabes, essayant comme d'habitude de donner à ces dictateurs bidon quelque espoir d'un avenir paisible, si seulement Israël daignait accéder à leurs demandes.

Où étiez-vous, Mr. Straw? Vous avez laissé les exécutions du quadriplégique Sheik Yassine et de l'assoiffé de sang, Rantissi, ruiner votre déjeuner dominical. Vous vous étiez empressé de bien faire remarquer par votre expression sombre et vos commentaires douteux, le caractère "injustifié et illégal" de cette action israélienne, restant pourtant sinistrement silencieux sur les conséquences de l'acte de ces deux créatures diaboliques qui ont atteint les têtes innocentes de quatre petites israéliennes et de leur mère enceinte.


Aucun d'entre vous n'a, ou n'a eu la conscience de venir condamner cet acte affreux et ignoble. Il a été perpétré par des gens entraînés et lourdement conditionnés par le lavage de cerveau de la barbarie. Les mêmes qui, selon vous, doivent bénéficier d'aide de millions de dollars et de la création de leur propre Etat.


Ces cinq personnes ont connu une mort horrible et insensée. Quatre petites filles ont du assister au spectacle de l'assassinat impitoyable de leur mère avant que ces mêmes monstres sans humanité tournent leurs armes vers elles, innocentes et pétrifiées.
Pas la moindre parole d'horreur ni de condamnation n'est sortie de vos bouches partiales et hypocrites.
On peut imaginer ce qui sera écrit sur leurs certificats de décès.

Et quelque chose vous sera sûrement dédié:


"Victimes de la Honte provoquée par l'irréversible abandon de la conscience".

Angela Bertz – Israël



Traduction Jean-Pierre Chemla pour © Primo-Europe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 05 mai 2004 - 19h02:

PASSIONS ANDALOUSES

crée et interprété par SIRINE

Au Théâtre TRIANON 80 bd Rochechouart 75018 PARIS M° Anvers
Du 8 au 10 juillet 2004 à 20 h 30


Et voici venu le temps béni du Carpe Diem où juifs, chrétiens et musulmans vivaient en harmonie !
Sirine, chanteuse inclassable, rêve de relier les sons et les cœurs !
Dans son spectacle musical, le chant arabo andalou algérien fraternise avec le flamenco, la chanson juive et la chanson séfarade.
Accompagnée de fameux musiciens comme Manuel Delgado, Sirine entraîne le public dans un voyage historique, poétique et musical à travers une Espagne musulmane florissante, cultivée et humaniste.

Réservation billetterie TICKET CLIC (frais de location de 10%)
Tarif normal 30 – 25 – 20 euros
Tarif réduit 25 – 21 – 16 euros
(Réduction : réseau partenaires, collectivités, chômeurs, étudiants avec justificatif)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le mercredi 05 mai 2004 - 18h54:

L'ORDINATEUR DU FUTUR?

Un minuscule ordinateur à l'échelle moléculaire pouvant, en éprouvette, effectuer un diagnostic et contrôler la production de molécules-médicaments a été mis au point par une équipe israélienne.

Il n'y a pas de puces électroniques, ni de suites de 0 et de 1 dans cet ordinateur microscopique, mais des molécules biologiques comme informations entrant dans le processeur d'un nouveau genre pour aboutir, après traitement de celles-ci, à l'émission d'autres molécules biologiques: de très courts brins d'ADN imitant l'action d'un médicament anti-cancéreux. "Plusieurs milliers de milliards de tels ordinateurs moléculaires peuvent tenir dans une goutte d'eau", explique le Professeur Ehoud Shapiro, chef du département des sciences informatiques, des mathématiques appliquées et de la biochimie à l'Institut des Sciences Weizmann (Israël) "Nous avons construit le prototype d'un ordinateur médical moléculaire capable de diagnostiquer des maladies et de produire un médicament si le diagnostic est positif", souligne-t-il sur le site Internet de l'institut. "Fait entièrement de molécules biologiques, cet ordinateur a réussi à être programmé pour identifier - dans une éprouvette - des modifications dans la concentration
de certaines molécules biologiques indiquant la présence de certains cancers, à diagnostiquer le type de cancer, et à réagir en produisant une molécule destinée à combattre les cellules cancéreuses", ajoute-t-il.


Des marqueurs moléculaires sont déjà couramment utilisés pour diagnostiquer des cancers, mais, selon le Pr Shapiro, la nouvelle technique mise au point avec son équipe pourrait, après des ajustements qui pourraient prendre "des dizaines d'années", être utilisée à l'intérieur même du corps, au sein des tissus biologiques. "Notre ordinateur médical pourrait un jour être administré comme un médicament et diffusé à l'intérieur du corps via le flux sanguin pour détecter de façon autonome et dans chaque cellule, des marqueurs spécifiques de certaines maladies. De cette manière, une unique cellule cancéreuse pourrait être détectée avant que la tumeur se développe", espère-t-il. Au-delà de ces rêves futuristes, cet "automaton moléculaire" repose sur le contrôle "logique" de l'expression des gènes, c'est-à-dire des
processus biologiques, est-il précisé dans Nature.


Il peut analyser les concentrations de molécules d'ARN messager
correspondant aux gènes associés à certains cancers (prostate, cancer bronchique à petites cellules), faire un diagnostic d'après des règles simplifiées de savoir médical et grâce à une succession de réponses "oui" ou "non", enfin produire une courte molécule d'ADN, simple brin jouant le rôle de médicament en cas de diagnostic positif. Plusieurs de ces "automatons" peuvent travailler en parallèle et moduler ainsi la réponse biologique (favoriser la production d'une molécule-médicament ou au contraire la réprimer) selon le taux des marqueurs considérés.

Article rédigé par Y.B - Source : INSTITUT WEIZMANN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le mercredi 05 mai 2004 - 15h03:

les rabbins ne sont pas des "endoctrinateurs".Ce sont des "gardiens de la loi". et c'est parcequ'ils La garde jalousement que le peuple juif existe.Des le moment ou on deforme la verite - le EMET - de la Thora ecrite et orale , on sera completement perdu parmi les nations.Il n'y aura plus de peuple juif.et d'ailleurs je ne suis pas seule a le dire j'ai lu un article dans ce sens sur Adra il y a quelques jours.

Autre Chose : Ruth s'est convertie: a travers les mots dit a sa belle mere :"ou tu ira ,j'irais.ou tu dormira,je dormirai, ton peuple sera mon peuple et ton dieu sera le mien..."Elle a acceptee tout ce qui entraine a etre une part du peuple juif.(et je sais ce qu'on va dire : aujourd'hui ce sont les rabbins qui font des difficultes...etc etc...mais comment verifier la bonne foi de quelqu'un ?? si ce n'est qu'en lui causant des problemes afin de le tester ?
l'apparetenance au peuple juif passe par des lois definies dans la Thora.

Et cet "endocrinement" dont on parle , c'est quand meme bizarre qu'il fait l'unanimite de tous les rabbins.Car avouez que tous les rabbins dits orthodoxes disent tous la meme chose avec des nuances tres petites.Le respect du chabat, fetes et autres evenements sont quand meme tres proches dans toutes les differentes cultures juives.Alors tous les rabbins,TOUS, essayent de nous enduire en erreur ? TOUS essayent de nous diriger ?
Mais de la meme maniere qu'un etat a besoin d'une tete pensante et dirigeante, la religion a besoin de tete pensante et dirigeante qui oriente les personnes.Et chacun se doit de choisir son rav, son dirigeant.De la meme maniere que l'on a besoin d'un avocat qui s'y connait en droit en cas de proces ou autre, on a besoin de rabbins qui nous expliquent ce qui est ecrit dans la Thora comme l'avocat dans le droit.

Bebel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 05 mai 2004 - 15h07:

(Sur Communauté-Juive-France@yahoo-groupes.fr) :

Si vous voulez que les valeurs pour lesquelles s'est battu seul
l'Eurodéputé François Zimeray continuent à être défendues adressez-
vous sans tarder aux délégués P.S. de votre région.

Un vote crucial doit, en effet, avoir lieu le 5 mai au matin.
L'occasion ou jamais de tenter de faire revenir le P.S. sur ce qui
est une éviction d'un député hors pair dont l'action s'est inscrite
dans le droit fil des valeurs démocratiques.

Contrairement aux rumeurs répandues pour le desservir, François
Zimeray accepterait d'être sur toute liste lui permettant d'être élu.

Contrairement aux rumeurs répandues personne au P.S. ne reprendrait
son action. En effet aucun député P.S. français n'a signé la
pétition qu'il avait lancée au Parlement européen pour demander
qu'une Commission d'enquête examine l'utilisation des fonds
européens par l'Autorité Palestinienne. Aucun député P.S. français
n'a participé au voyage organisé au Proche-Orient par Medbridge,
présidé par François Zimeray.

Contrairement aux rumeurs répandues il n'est pas trop tard pour agir

Ce qui ressemble à une purge est dans l'esprit Boniface.

Réagissez !

Hélène Keller-Lind

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 05 mai 2004 - 11h39:

Monsieur Henri,

Je suis sur que vous etes un grand endoctriné, car votre défense c'est l'attaque et vous m'accusez avec de fausses accusations.

Vous dites:
"Vous parlez des Chomrei mitzvot et des rabanims presque avec haine, de la meme facon que les antisemites parlent des juifs."

La je vous arrete, ce que vous dites c'est du lachone ara pur et des accusations sans fondement.

Vous verez que vous vous trompez en lisant l'homage que j'ai ecrit et publié sur ADRA aprés la mort du RABBIN et TSADIK NISSTAR le RAV INOUN KHOURY ZAL, dont sa reputation est connue par tous les rachei yeshivot de BNE BRAK et entre autres KISSE RAHAMIM. (C'etait mon maitre)

Mais je vous excuse pour avoir douté de ma sincérité et de mon AHAVAT ISRAEL, sachez que mon combat est justement pour le klal Israel.

Je vous pardonne (MEKHILA) de m'avoir aussi assimilé a mots caché à un APIKOROS.

Je voue repondrais plus longuement plus tard

Victor Cohen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mercredi 05 mai 2004 - 08h20:

Bekhor,
Vous parlez des Chomrei mitzvot et des rabanims presque avec haine, de la meme facon que les antisemites parlent des juifs.
Vous les mettez tous dans le meme sac.
Parmi tous les rabbanims ni avait-il pas un seul "YARE CHAMAIM"
Si vous avez etudie dans les yechivots de Bne-Brak il ne faut pas cracher dans le puit qui vous a abreuve.
Sans "aavat clal Israel" il sera dificile de recevoir les brakhots q'Achem nous accorde.
Il vaut mieux donc eviter de dire du mal sur "CLAL ISRAEL".
La Torah est "EMET" droite comme une regle, si vous voulez la changer, la plier a vos besoins, alors elle ne sera plus EMET.
C'est ce qu'on fait les chretiens qui ne sont rien d'autre que des juifs rebelles rejetant les mitsvots et qui ont transforme la Torah a leurs convenances, et ont fini par essayer de nous aneantir pour prendre notre place.
Chalom et brakha.

Un site interessant sur la conversion.
http://www.modia.org/etapes-vie/vie-sociale/conversion.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 05 mai 2004 - 06h38:

Heureux de ne pas avoir d’Etat ! (info # 010405/4) [analyse]

Par Sami el-Soudi © Metula News Agency



Trois lecteurs ont écrit à la rédaction de la Ména, deux juifs et un arabe, semble-t-il, d’après leurs noms, afin de savoir comment je me définissais par rapport à l’assassinat de Madame Hatouel et de ses 4 enfants, il y a deux jours à Gaza, par des terroristes palestiniens ? J’ai été surpris de cette question. Je croyais qu’au fil de mes articles, tous ceux qui me lisent auraient compris que selon moi, la barbarie n’a pas de cause ni de patrie. Je ne pensais pas que quelqu’un puisse encore imaginer que je pourrais tolérer que l’on assassine des fillettes en mon nom ou pire, que je puisse éprouver une quelconque indécision relativement à de tels actes.



Comme moi, les Palestiniens ayant gardé une éthique – ou ayant reçu une éducation suffisante pour s’en forger une - différencient leur opinion politique ou même militante de ces actes de bêtes enragées. Comme moi, ils connaissent les principes de la loi internationale, rappelés par Amnesty International et récemment cités par notre agence. Selon ceux-ci, aucun crime de guerre – et cet assassinat en est incontestablement un – ne doit être considéré comme une riposte légitime à une injustice, à une situation de souffrance ou à une agression militaire. De plus, Amnesty précisait que l’assassinat d’habitants civils d’implantations illégales ne dérogeait pas à la règle que je viens de citer.



Voilà. Je déteste les implantations juives sur ma terre ; non pas parce qu’elles auraient une influence causale sur le cours du conflit – ça je ne le crois plus – mais parce que ces personnes se sont approprié mon bien le plus cher, le plus rare, et parce que leur présence forcée parmi nous n’a pour objectif que celui de rendre la coexistence entre nos deux peuples impossible et de perpétuer l’état de guerre permanent par l’application de croyances mystiques démodées et dangereuses.



Mais j’ai des scrupules à répéter ici ma détermination relativement aux implantations et à leurs habitants, car je récuse le moindre lien, même abstrait, entre mon point de vue, aussi résolu soit-il et je vous assure bien qu’il l’est, et la perpétration de crimes de guerres. Leurs auteurs me rebutent, il entachent ma cause et font reculer à dessein l’heure de l’émancipation de mon peuple. Qui, en effet, montrerait l’audace ou la naïveté, de prétendre ignorer que ce meurtre, survenant en plein jour de sondage sur le désengagement unilatéral de Sharon, n’avait pas pour objectif de renforcer l’opposition au retrait israélien ? L’opposition à la libération de l’une de nos terres ? Le maintien des habitants des implantations sur nos terres ? Le renforcement des ennemis obstinés à tout règlement pacifique ? Qui ?



Et je précise que le fait de vérifier si cet assassinat a eu un effet véritable sur le choix des membres du Likoud ou s’il n’en a pas eu, ne revêt pas la moindre importance à mes yeux. Ce qui compte, c’est de montrer l’alliance objective de facto entre les éradicationnistes palestiniens, entre les terroristes palestiniens et les boutent feu de l’extrême droite religieuse israélienne. Tous sont opposés à la solution des deux Etats indépendants pour deux peuples différents, tous sont dès lors mes adversaires – lorsqu’ils expriment leurs opinions par des mots – et mes ennemis, lorsqu’ils se livrent à des actes de terrorisme.



Il est vrai, toutefois, que si l’on entend être totalement honnête, on observera que j’ai objectivement plus d’adversaires et d’ennemis parmi mon propre peuple que chez les juifs. Cela aussi, il faut avoir la clairvoyance de le remarquer. En Israël, la débâcle d’Ariel Sharon tient d’une erreur de novice de sa part, n’ayant pas évalué correctement, ni l’opposition à son désengagement parmi les membres de son parti, ni la capacité militante de ses contradicteurs, ni, enfin, l’incapacité militante de ceux qui se prétendaient ses amis. Cette catastrophe a fait que 50'000 personnes ont pu temporairement décider du destin de toute la région, y compris du mien.



Côté palestinien, pratiquement toutes les organisations politiques constituées émargent désormais – plus ou moins ouvertement – sur la liste des adversaires de la solution des deux Etats. Les amis de Sari Nusseibah et les signataires du pacte de Genève sont quantité négligeable entre les hommes politiques. Encore que les seconds se défendent parfois de leur signature sur ces accords, en prétextant qu’il s’agit d’une nouvelle ruse pour affaiblir la société israélienne, la suite d’Oslo et qu’ils ont été mandatés – puis lâchés, c’est tellement arafatien – par le raïs lui-même, ce que je ne puis que confirmer d’après mes modestes sources.



Dimanche, tant à la Moukata de Ramallah que chez les terroristes fondamentalistes, le triomphe du camp de la guerre en Israël a donné lieu à de grandes fêtes. Dans l’entourage immédiat d’Arafat on se déclarait prêts à subir des années supplémentaires d’occupation mais ont déclarait, qu’à la fin du compte, on chasserait les Israéliens jusqu’au dernier – et personne ne limite son discours à Gaza et à la Cisjordanie – et qu’ils quitteraient les implantations, non sur une démonstration de supériorité mais en signe de reddition face aux actes de la résistance. Ce que la compagnie d’Arafat définit par "résistance", c’est précisément l’assassinat de Madame Hatouel, de ses 4 filles et du fœtus qu’elle portait dans son ventre. Lundi, j’ai entendu un proche du petit raïs déclarer à une télévision arabe : "L’attentat (de dimanche Ndla) est un avertissement à Sharon. Tant que durera l’occupation, la "résistance" se poursuivra". Et pour qu’il n’y ait aucun malentendu, et que, par pudeur compréhensible, que je n’ai pas le luxe d’arborer, certains ont tu les détails qui suivent, j’insiste, moi, pour préciser qu’après avoir arrêté la voiture de Madame Hatouel lors d’un premier guet-apens, les résistants d’Arafat se sont approchés à bout touchant de la mère, enceinte, qui vivait encore, ainsi que des fillettes et que ces adultes musulmans, se réclamant de mon peuple, les ont froidement exécutées.



La duplicité sans vergogne des bandits de Ramallah est telle, que le mot d’ordre du Reclus, rapporté par Abou Rodeina afin d’être répété par tous les singes de la corruption présidentielle, à propos des résultats du sondage, était : "Les résultats de ce sondage dévoilent le vrai visage du parti au pouvoir et de la plupart des Israéliens. Ils ne veulent pas la paix, ils sont opposés à toute solution de compromis".



Cela aussi c’est faux, c’est un prétexte afin de continuer le grand sacrifice de mon peuple. En fait, le résultat du sondage témoigne de la volonté de 50'000 membres inscrits du Likoud sur un total de 200'000. Mais dans un sondage réalisé hier par l’institut de Mina Zémah, 62% des Israéliens possédant le droit de vote contre 32% se déclaraient en faveur du plan Sharon, alors qu’auprès des électeurs du Likoud, le oui l’emportait également par 55% à 41%.



Hier lundi, l’armée israélienne a arrêté des Palestiniens recherchés pour terrorisme dans les localités de Ramallah, Silwad, Hares, Dahaisheh, Doha, Zurit, Hebron, Abou Dis, Jilabun et Jenin. Que les supporters d’Arafat et du Hamas ne se nourrissent pas de fausses impressions, parmi les 31 personnes appréhendées, aucune ne l’a été pour ses opinions. Zéro, les soldats n’arrêtent jamais personne pour des délits d’opinion. Tous ces gens ont effectivement participé à des actes de résistance. Et ces arrestations font boule de neige, plus il y a d’interpellations et plus les juifs obtiennent de renseignements quant aux planques des autres terroristes qu’ils recherchent. L’armée d’Israël est d’ailleurs diablement efficace. Elle a pratiquement démantelé les noyaux du Hamas, du Jihad et des Tanzim dans des régions entières, comme à Naplouse par exemple. Et l’épuration continue, les Israéliens faisant le boulot qui nous est dévolu par la Carte Routière.


Contrairement aux prévisions apocalyptiques de certains journalistes et de certaines agences de presse, les éliminations de Yacin et de Rantissi n’ont généré aucune vengeance d’envergure, aucun assassinat collectif de la part du Hamas. Je ne coure pas la reconnaissance de mes pronostics mais je vous avais prévenus que les Israéliens étaient en train de couper la tête du serpent terroriste et que leurs éliminations ciblées, coordonnées avec les arrestations des sous-chefs, avaient largement désorganisé les groupements terroristes. Israël a passé des fêtes de l’indépendance paisibles et elle a réussi à faire oublier la guerre durant la finale du championnat d’Europe de basket qui s’est tenu à Tel Aviv. Je ne dis pas qu’il n’y aura plus d’assassinats collectifs mains je prétends que, du fait des succès sécuritaires de l’armée des Hébreux, les risques pour qu’ils surviennent diminuent à chaque heure.



Et le point de passage d’Erez est fermé. A part les quelques 150'000 fonctionnaires d’Arafat à la panse rebondie, peu de gens disposent d’un emploi digne de ce nom. Où aura-t-on vu un peuple qui veut construire un Etat, se réjouir de ne pas recevoir ses terres ? Dont les dirigeants font tout ce qu’ils peuvent afin que l’occupation se poursuive ? Pourtant, faisant fi des pleurs de leur peuple et n’écoutant pas le bruit du mur qui s’élève, bientôt ils n’auront même plus de fillettes à tuer, bientôt, le terrorisme qu’ils avaient instrumenté sera stérilisé, bientôt, ils n’intéresseront plus personne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le mercredi 05 mai 2004 - 05h58:

CONTRE L'ISLAMO-FASCISME

Vivre avec Ben Laden

Guillaume Bigot, professeur de géopolitique au Pôle universitaire Léonard-de-Vinci et Stéphane Berthomet, ancien officier de la lutte antiterroriste, conseiller technique
au syndicat Synergie-officiers

Par STEPHANE BERTHOMET et GUILLAUME BIGOT

Guillaume Bigot, professeur de géopolitique au Pôle universitaire Léonard-de-Vinci et Stéphane Berthomet, ancien officier de la lutte antiterroriste, conseiller technique
au syndicat Synergie-officiers

Libération

«Que fait la police ?» : Après la tragédie de Madrid comme après chaque attentat de masse, telle est désormais la question pavlovienne posée par les médias. Un réflexe qui sous-entend que l'on finira par se débarrasser de la nébuleuse islamiste. Réorganisons les services ; coordonnons le travail des magistrats au plan européen ; nommons un Monsieur Terrorisme et Ben Laden n'a qu'à bien se tenir.

Outre-Atlantique, la très médiatique commission d'enquête sénatoriale sur le 11 septembre tend également à répandre cette idée folle : la catastrophe du World Trade Center aurait pu être évitée ! Le 6 août 2001, une note faisant état d'une menace était effectivement déposée sur le Bureau ovale. Mais ne mentionnant ni lieu ni date, ce document était pratiquement inexploitable.

Fantasmant le «risque zéro» y compris en matière d'attentats, nos sociétés refusent d'admettre que l'imprévisible ou l'impensable n'arrive pas que dans les livres... d'histoire. Nos services de police ont, ces dernières années, déjoué plusieurs actions mais le facteur chance ne sera pas toujours de leur côté.

Regardons la réalité en face : on ne pourra pas toujours empêcher les islamistes de frapper. Equipons nos aéroports de détecteurs de substances explosives et les jihadistes détourneront à nouveau des avions avec des armes rudimentaires. Installons des systèmes de biométrie aux frontières et ils entreront en France par un col des Alpes. Supprimons-leur la possibilité de se fournir en explosif industriel et ils se crasheront sur des barrages ou des sites sensibles.

Ce qui effraie avec Al-Qaeda, c'est certes une redoutable efficacité opérationnelle. Mais ce qui glace le sang, c'est surtout une effarante stratégie jusqu'au-boutiste. Pour nous, Occidentaux, leur combat paraît incompréhensible. De Manhattan à Madrid, les jihadistes font songer à ces forcenés des rubriques de faits divers. Nous devons faire face à des illuminés.

La détermination de nos ennemis est bien celle de ceux qui n'ont rien à perdre. Leur récompense (ces vierges qui les attendent au paradis d'Allah) n'est pas de ce monde mais leur victoire contre la modernité impie non plus. C'est pourquoi ils se suicident ou n'hésitent pas à le faire. L'irrationalité de nos assaillants explique également pourquoi la plupart des auteurs d'actes de terrorisme islamique sont identifiés.

Embrigadés et mus par le seul désir de l'action, les jihadistes paraissent peu préoccupés des risques qu'ils encourent. Laissant souvent des indices derrière eux, ils prennent aussi peu de précautions que des psychotiques pulsionnels et, paradoxalement, ce constat possède quelque chose de rassurant.

Voilà sans doute pourquoi certains gouvernements n'hésitent pas à instrumentaliser une menace dont ils n'ont, semble-t-il, pas pris toute la mesure. Dans nos banlieues, des élus dealent le retour de la paix civile contre l'établissement de l'ordre moral islamique. Outre-Atlantique, George Bush et Tony Blair ont agité l'épouvantail Ben Laden pour faire tomber Saddam Hussein. Pour remporter les élections, le gouvernement espagnol sortant n'a pas craint d'utiliser le forfait d'Al-Qaeda en l'attribuant à l'ETA. Ces manipulations résultent d'une grave sous-estimation de la menace. Pire, elles préparent les tragédies de demain.

En effet, ne redouter que le risque opérationnel du terrorisme islamique, c'est occulter le véritable danger qu'il fait courir. Sa cible est avant tout la légitimité qui soude le pacte social et qui relie dirigeants et dirigés. Nos sociétés high-tech reposent sur une vertu antique : la confiance. C'est elle que les terroristes cherchent à détruire. Seuls, ils ne peuvent y parvenir. Mais si nos dirigeants leur facilitent la tâche, qui sait s'ils n'arriveront pas à leurs fins ? Brandissant à des fins électorales des «alertes» terroristes, le président des Etats-Unis n'a manifestement rien appris ni rien compris du 11 septembre.

Lors de la prochaine frappe, est-il sûr de pouvoir compter sur le calme et le civisme d'une population qu'il aura ainsi abusée ? Fabriquant de toutes pièces des «preuves» de la présence d'armes de destruction massive en Irak, les Anglo-Saxons ont bel et bien installé un nouveau foyer de jihad sur les ruines de la dictature baasiste. Dans la péninsule ibérique, il ne s'est sans doute pas vendu assez de livres expliquant que l'attaque du Pentagone était l'oeuvre de la CIA pour convaincre Aznar des effets calamiteux de ses mensonges. Nous le savons, les terroristes ne peuvent aujourd'hui écraser nos démocraties. En nombre de morts, les jihadistes ne feront jamais autant de victimes que les accidents de la route. En termes de destructions directes, les attentats inspirés par Ben Laden ne peuvent que nous infliger des dégâts limités. Ils pourraient par contre nous miner de l'intérieur.

En France, un certain islam recrute à tour de bras dans nos prisons et au pied de nos HLM. Toléré au prix de la paix sociale, cet islamisme dur sert souvent de passerelle vers le fanatisme armé. Chaque jour, sous l'influence des salafistes ou des takhfirs, des jeunes tombent dans l'islam radical comme on tombe dans la drogue. Avec Al-Qaeda, ne craindre que les actions terroristes, c'est donc aussi occulter un formidable pouvoir de manipulation idéologique.

Et qu'avons-nous à opposer aux prédicateurs de la haine qui galvanisent une partie de notre jeunesse ? Refermez le Coran et regardez la Ferme Célébrités ? La seule vraie force d'Al-Qaeda, sa seule chance, serait que l'Occident continue à se voiler la face. Souvenons-nous du pari de Pascal qui, pour «maximiser» ses chances de salut, avait parié sur l'existence de Dieu.

A présent, nous préconisons de parier sur l'existence du mal. Si Ben Laden et ses sbires trouvent un moyen de faire un million de morts, ils n'hésiteront pas une seconde avant de l'employer. Faire comme si cet attentat aura lieu, préparer nos sociétés à l'encaisser sans se renier ni capituler, c'est neutraliser le pari d'Oussama.

Dernier ouvrage paru de Guillaume Bigot : le Zombie et le Fanatique (Flammarion).