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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Septembre 2006: Archive jusqu'au 22/septembre/2006-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 21 septembre 2006 - 21h39:

Pour illustrer la citation donnee par Emile:

• « Le peuple palestinien est fier du soutien du Président Ben Ali qui, à ses yeux, incarne la voix de la liberté et le symbole de la grandeur et de la dignité humaines»

On lira ci-dessous que "l'incarnation de la voix de la Liberte" vient d'interdire le Figaro dans son pays pour offense a l'Islam:

http://fr.news.yahoo.com/20092006/202/le-figaro-interdit-en-tunisie-pour-offense-l-islam.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Tun (Tun) le jeudi 21 septembre 2006 - 21h32:

C´est simple ya Si Emile,cela veut dire que tout est en bonne voix.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le jeudi 21 septembre 2006 - 21h29:

Décès du grand musicien tunisien Abdelhamid Ben Aljia

TUNIS (AP) - Référence et figure de proue de la musique tunisienne, le maestro Abdelhamid Ben Aljia est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l'âge de 75 ans, a annoncé l'agence de presse tunisienne.

Né à Tunis dans une famille d'artistes, celui qu'on appelait "le maître" était considéré comme le plus grand chef d'orchestre que la Tunisie ait connue depuis un demi-siècle, une notoriété qui a dépassé les frontières nationales pour s'étendre au monde arabe.

Diplômé de musique en 1955 puis de musique occidentale en 1960, il a dirigé plusieurs institutions musicales de renom telle la troupe de la Rachidia, une école du patrimoine tunisien créée en 1934, et la troupe El Andalous (l'Andalousie) dont il a été le fondateur en 1967.

Dans sa troupe figuraient des musiciens juifs, dont Youssef (Soussou) Slama qui jouait du cithare. Il comptait parmi ses amis, le célèbre compositeur Maurice Meimoun et le grand chanteur Raoul Journo.

Son domaine de prédilection était le Malouf, un genre musical typiquement tunisien qu'il a grandement contribué à perpétuer de génération en génération et à rénover en y imprégnant une connotation moderne.

Depuis sa nomination à la tête du département de la musique à l'Etablissement de la radiodiffusion télévision tunisienne (ERTT) en 1973, il a effectué plusieurs tournées mondiales, notamment en Europe pour "ressourcer la colonie tunisienne établie à l'étranger dans ses racines et son patrimoine musical", note le critique Hafedh Chtioui.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 21 septembre 2006 - 21h21:

Quelqu'un peut me dire que signifie cet article dans la presse tunisienne de ce jour 21-sept, 2006 ? Et nos tunisiens avalent ca?

Tunisie-Palestine

Profonde considération des journalistes palestiniens au Président Ben Ali pour ses positions en faveur de la cause palestinienne, de la liberté et des journalistes
• « Le peuple palestinien est fier du soutien du Président Ben Ali qui, à ses yeux, incarne la voix de la liberté et le symbole de la grandeur et de la dignité humaines»

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu du syndicat des journalistes palestiniens un message dans lequel ils lui expriment leur profonde considération pour ses positions en faveur des causes stratégiques arabes dont en premier lieu la juste cause palestinienne, ainsi que pour son attachement constant à défendre les libertés et les journalistes.

Les journalistes palestiniens soulignent, dans ce message, que le peuple palestinien est fier du soutien du Président Zine El Abidine Ben Ali qui incarne, à ses yeux, la voix de la liberté et le symbole de sa grandeur et de sa dignité.

Les signataires du message ajoutent à l’adresse du Président Ben Ali: «Vous êtes dans le cœur de chaque famille palestinienne et de tout Palestinien qui connaît la chère Tunisie, son histoire et son illustre leader».

Ils rappellent que c’est le leader disparu, Yasser Arafat, qui a cultivé chez le peuple palestinien l’amour et la considération pour la Tunisie, son peuple et son Président.

Le syndicat des journalistes palestiniens rend hommage au Chef de l’Etat pour sa position concernant les agressions israéliennes contre le Liban et la Palestine, pour son soutien et sa solidarité à l’égard des deux peuples frères, et pour son appel en faveur de l’envoi de forces internationales dans la région.

Le syndicat salue grandement les efforts soutenus déployés par le Président Zine El Abidine Ben Ali en faveur de la juste cause palestinienne et pour le suivi qu’il porte à la situation du peuple palestinien et à ses symboles sacrés, en particulier l’évolution de la situation dans la ville sainte d’Al Qods, capitale de l’Etat palestinien.

Les journalistes palestiniens se félicitent du soutien généreux et constant que porte le Président de la République aux journalistes tunisiens et de sa volonté d’améliorer leurs conditions professionnelles et sociales et de consacrer la liberté de la presse.

Les signataires soulignent que cette attention conforte la confiance et l’espoir quant à l’avenir des libertés dans le monde arabe et permet de tirer fierté des positions du Président Ben Ali sur la scène mondiale et au sein des organisations et des unions internationales de journalistes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 21 septembre 2006 - 18h41:

La déclaration de guerre incomprise de Ratisbonne (1ère de 2 parties) (info # 012009/6) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Avec le concours de Viviane Miles



Lors de son récent voyage en Allemagne, le pape Benoît XVI a prononcé un discours devant un parterre d’universitaires scientifiques. Discours qui a soulevé des « réactions indignées » parmi les musulmans et leurs dignitaires religieux. Le passage qui a mis le feu aux poudres est la citation du commentaire d’un empereur byzantin, Manuel II Paléologue, dialoguant, en 1391, avec un lettré persan, et que le Saint-père a cité afin d’illustrer le lien entre la foi et la raison, thème principal de sa conférence : "Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait.", puis : "Dieu n'aime pas le sang - dit-il-, ne pas agir selon la raison (…) est contraire à la nature de Dieu. La foi est le fruit de l'âme et non du corps. Celui qui veut conduire quelqu'un vers la foi, doit être capable de bien parler et de raisonner correctement et non d'user de la violence et de la menace… Pour convaincre une âme raisonnable, on n'a besoin ni de bras, ni d'armes, ni non plus d'un quelconque moyen par lequel on peut menacer quelqu'un de mort…." [lire la traduction intégrale du discours de Benoît XVI].



Il est bien évident que l’on choisit ses citations lors d’un discours, non pas au hasard, par souci d’exprimer l’opinion historique d’un ancêtre, mais parce qu’on juge son contenu porteur d’un enseignement. Le recours à la citation a, de plus, l’avantage, sur des sujets difficiles, de permettre à l’orateur d’affirmer "ce n’est pas moi qui le dit, c’est untel". Et une citation ancienne possède l’autre privilège d’avoir traversé les âges et de ressortir bonifiée, renforcée par l’épreuve du temps. Pour un leader politique, l’usage de la citation permet, lors de l’expression d’un message délicat, de moduler la distance entre sa propre pensée et celle de l’auteur de l’affirmation reprise. Au vu de la réaction du public, on peut, a posteriori, se déclarer très en communion avec l’axiome cité ou, au contraire, on peut prétendre ne l’avoir employé que pour illustrer un propos, sans en embrasser la teneur. C’est, bien entendu, une liberté de distanciation qu’on ne peut pas prendre avec une vérité qu’on a soi-même énoncée.



Ce qu’il faut retenir de ce préambule, c’est que le pape n’a pas cité Paléologue fortuitement ni par erreur. Il avait un message à faire passer, et, au Vatican, on a choisi, comme on en a la longue habitude, l’endroit, le moment, l’événement et l’assistance les plus appropriés afin de faire passer cette communication. Tous les historiens et les spécialistes de la communication savent fort bien que c’est au Vatican qu’on travaille le plus les proclamations du chef de cet Etat, et que celles-ci sont, par conséquent, les moins spontanées parmi les discours de toutes les personnalités s’exprimant régulièrement en public. Les paroles du souverain pontife sont frappées d’infaillibilité – selon le dogme romain, ce qu’il proclame est vrai et indiscutable – étant le porte-parole sur terre de la volonté divine. Il est donc conseillé que les préparateurs et les relecteurs des proclamations en provenance du monde métaphysique remplissent consciencieusement leurs tâches.



Or que contient le message que Benoît XVI a délivré à Ratisbonne ? Ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre spirituelle contre l’islam, ou, plus précisément, une proclamation mettant fin à l’armistice qui s’était installé entre les deux religions hégémonistes de la planète. Mais ici, la sentence exprimée par Ratzinger est extrêmement crue et précise. Lisez-la bien ! Le chef des catholiques affirme que l’islam n’a amené que des choses négatives, des choses mauvaises et inhumaines, et qu’il essaie de les imposer au monde par la violence.



Notez le "que" dans l’affirmation reprise de Paléologue ! Ce restrictif est particulièrement radical et coupe la voie à une cohabitation consensuelle entre les deux dogmes. Ce n’est pas que l’islam – la citation employée par le Saint-père traite de l’islam et non de l’islamisme, ce qui a une portée très différente ! – aurait amené certains effets positifs à l’humanité et qu’il possèderait également des aspects "mauvais et inhumains". Non. C’est que "tu ne trouveras QUE des choses mauvaises et inhumaines" dans "ce que Mahomet a apporté de nouveau", c’est-à-dire dans la foi islamique.



Rien à voir ici avec les pochades danoises. Il ne s’agit pas de dessins à caractère humoristique produits par un caricaturiste dont tout le monde a déjà oublié le nom. Pas non plus de provocation, mais bien de l’affirmation que la foi de l’autre ne contient que des éléments néfastes. Et ce pronunciamento est le fait du chef des chrétiens !



On ne peut imaginer de critique plus radicale d’un dogme. Je ne suis pas sûr que les gens, en prenant connaissance du discours papal, aient tous perçu la gravité de ses propos. A l’inverse de ceux qui s’étonnent des réactions violentes des musulmans de par le monde, je m’étonne, moi, cette fois, de leur relative modération. Le monde du bien ne peut s’accommoder d’une doctrine mauvaise et inhumaine, c’est une évidence première. Nous avons raison, et eux ont tort, déclare le pape. Toutes les religions et tous les systèmes spirituels ne sont pas équivalents, et il ne suffit pas de "croire à quelque chose" pour être dans le vrai, pour sauver son âme.



Il s’agit ni plus ni moins que d’une déclaration de guerre des religions, qui implique une déclaration de guerre des civilisations. Et le pape a choisi de prendre, dans cette guerre, le leadership spirituel de l’Occident, ce en y incluant toutes les religions et dogmes spirituels qui contiennent les valeurs judéo-chrétiennes, y compris les Juifs, les agnostiques et les protestants. Ce choix est marqué par le fait que, sur le point central de son discours, celui de sa déclaration de guerre, le pape ne fait pas l’éloge du catholicisme lorsque comparé à l’islam, il ne fait que décrier l’influence néfaste et l’inhumanité des mahométans contre l’humanité. Et c’est cette nuance, elle aussi savamment choisie, qui fait du Saint-Siège le rassembleur des individus menacés par l’islam et non pas seulement le général spirituel des catholiques !




c:/

Le pape Benoît XVI : assumer le leadership de l’Occident…




Le contenu de l’intervention de Ratisbonne oblige le judéo-chrétien conscient à se poser la question suivante : "Que dois-je faire face à des gens qui cultivent des choses mauvaises et inhumaines ?". Corrélativement, le pape contraint les musulmans à se demander : "comment dois-je vivre avec une autre culture dont le chef prétend que tout ce en quoi nous croyons est intrinsèquement mauvais ?".



Ceux qui imputent une erreur au pape, une perte de contrôle, n’y comprennent décidément rien, c’est d’une déclaration stratégique de défense du catholicisme qu’il s’agit. J’ai lu attentivement les commentaires produits tant par le souverain pontife que par les sources autorisées du Vatican suite au discours d’Allemagne : ceux qui y ont relevé des excuses, des regrets ou une désolation devraient soit consulter, soit se mettre rapidement à l’italien. Ainsi France 2 a affirmé que le pape avait "présenté ses excuses aux musulmans", c’est un enderlinisme !



Ratzinger s’est dit "vivamente rammaricato" – c’est-à-dire vivement attristé – non par le contenu de ses paroles cependant, mais par "le reazioni suscitate da un breve passo del mio discorso (…) ritenuto offensivo per la sensibilità dei credenti musulmani (…)" – les réactions suscitées par un bref passage de mon discours (…) sur les croyants musulmans –. Ce qui attriste le pape, c’est donc cette réaction, et en aucun cas le contenu de sa déclaration sur lequel il ne revient nulle part.



Ailleurs, le pape parle d’un "texte médiéval qui n’exprime en aucune façon son opinion personnelle". Les exégèses de la sémiologie romaine auront immédiatement compris que ce que le chef de l’Eglise entend par là, c’est que "cette opinion de l’Eglise sur l’islam est celle du catholicisme depuis la nuit des temps, et elle ne constitue pas un néologisme de son fait à lui !".



Un autre passage du commentaire du Vatican concernant le discours du Saint-père à avoir été mal interprété par les media à tout prix consensualistes, est celui dans lequel le Saint-Siège déclare le pape vivement "dispiaciuto (…)". Or nombre de nos confrères francophones ont traduit "dispiaciuto" par désolé ou même absolument désolé : c’est ridicule. "Dispiaciuto" signifie déçu, irrité ! Le pape, loin de regretter le contenu de son intervention de Ratisbonne, ou de s’en excuser, s’affirme au contraire déçu par ce qu’elle ait pu apparaître offensante pour les musulmans.



Les éléments linguistiques remis à leur place, retournons à l’aspect stratégique du discours de Ratisbonne : il cristallise la constatation de ce qu’il n’y a toujours pas de place pour deux hégémonismes religieux sur cette planète, ainsi que la réaction de l’Eglise, qui montre qu’elle n’entend pas abandonner la lutte d’influence. Jusqu’à il y a environ 15 ans, l’Eglise progressait encore dans le monde, mais depuis l’émergence de la mouvance des frères musulmans, le courant s’est inversé et le christianisme se retrouve partout en position défensive.



Or le catholicisme ne se conçoit pas sans sa dimension prosélyte, même si elle a renoncé à l’épée pour baptiser les mécréants. Depuis plusieurs siècles, l’Eglise suivait une stratégie de développement expansionniste qui passait notamment par l’implantation d’églises et de couvents dans des contrées non chrétiennes, par la scolarisation chrétienne de populations défavorisées, par la distribution de nourriture dans une optique de charité chrétienne. Le Vatican n’a jamais abandonné le principe sacré de transformer la planète terre en planète chrétienne. Selon le principe catholique, pour sauver une âme, il faut qu’elle accepte la bonne parole.



Cependant, depuis l’échec de l’emploi de la force, les chrétiens ont abandonné le recours aux armes au profit d’une stratégie de persuasion. Aujourd’hui, le christianisme privilégie la parole. Il était donc indispensable pour le pape, faute d’éléments de confrontation extérieurs repérables, de marquer cette démarcation invisible entre les deux dogmes, d’exposer qu’il existe un clivage fondamental entre les deux religions. C’est un choix déterminé de tentative de retournement stratégique, car les chrétiens non pratiquants vivaient depuis quelques années dans l’impression que l’expansionnisme musulman n’était pas dérangeant. Que l’essentiel, consistait à croire en quelque chose et que "l’autre" grande religion monothéiste procédait d’une idée similaire pour ne pas dire interchangeable. Certes, il y avait les "islamistes", dont on ne parlait que lorsqu’ils faisaient sauter les avions, les tours et les gares, mais l’islam était tout ce qu’il y a de plus fréquentable.



Or l’expansionnisme touche désormais le cœur des grandes villes européennes. L’Eglise perd du terrain. Ce ne sont plus les chrétiens qui construisent des églises à Damas, c’est l’islam qui construit des mosquées à Créteil… Entre deux dogmes expansionnistes, si l’un avance, l’autre recule forcément.



Ratzinger et le Vatican sont-ils naïfs au point de ne pas imaginer les conséquences du discours de Ratisbonne ? Absolument pas, mais ils n’ont plus le choix. Ces dernières années, les masses de chrétiens n’ont plus eu de leader charismatique pour leur dire qu’il existe une différence entre les deux dogmes. Dans les villes européennes, les imams convertissent de plus en plus d’individus à la "foi flottante". Et on ne peut pas être à la fois musulman et chrétien, mais cela, il fallait le dire ou le répéter. Répéter qu’il s’agit de deux conceptions différentes de la vie. Il était nécessaire que le chef des chrétiens le dise, pour redonner des repères, pour redessiner la frontière devenue intangible, car sans cela, il était impossible d’arrêter le déclin. Le pape et ses conseillers ont utilisé les meilleurs moyens pour atténuer l’impact du message nécessaire, mais ils se devaient de le faire passer quand même, et dans une forme restant claire et lisible. Quitte à laisser aux media le soin d’atténuer – voire en désinformant – l’impact des propos du pape afin d’éviter que des bagarres n’éclatent à chaque coin de rue et que toutes les églises d’Orient deviennent la proie des flammes.



L’essentiel est que les choses aient été prononcées et qu’elles soient écrites.







A suivre…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 21 septembre 2006 - 18h13:

MINORITES DU MOYEN ORIENT ! UNISSEZ-VOUS !



Par Joseph Puder

Paru à www.FrontPageMagazine.com le 06/09/06

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com



Il a plus de 80 ans. Adli Abadir est copte, réfugié d'Egypte et le président international de l'Union des Coptes (Copts United) à Zurich-Suisse. Adli était un éminent ingénieur qui a été obligé de fuir son pays natal, la plus ancienne communauté chrétienne du monde étant persécutée par un régime intolérant. Hosni Moubarak cherchait de cette manière à apaiser les extrémistes de l'Organisation des Frères Musulmans, sous influence wahabi.

Adli Abadir essaye de rassembler toutes les minorités du Moyen Orient qui ont subi une persécution ethnique, raciale ou religieuse au sein d'une majorité musulmane. Dans une lettre ouverte sur son site, il déclare: "les minorités du Moyen Orient subissent l'humiliation et l'assujettissement dans leur propre patrie du fait que les dirigeants cherchent à plaire aux caprices du roi d'Arabie Saoudite et wahabi".



En effet, grâce aux pétrodollars qui sont distribués à travers tout le Moyen Orient sunni et au-delà, l'idéologie islamique wahabi a une forte influence.

De même, grâce aux énormes profits du pétrole, la concurrence pour l'hégémonie entre les deux courants de l'Islam, sunna et shia'h, menés l'un par l'Arabie, l'autre par l'Iran, a mis en danger la sécurité des diverses minorités non-musulmanes, l'extrémisme religieux étant focalisé sur elles. Selon Abadir, commencée en 1975, la coopération entre les Wahabis (centre Ryadh) et les Frères Musulmans (centre le Caire), a conduit au 11/9/01, et Ben Laden est le résultat de la rencontre de ces deux idéologies. Ceux qui ont commis les attentats du 11/09 ont désigné cette catastrophe "l'invasion de Manhattan" (Ghazwa), et cette invasion a été suivie par d'autres de Bali, Madrid, Londres, Taba, Sharm et Sheikh, à Amman …

Abadir soutient que "l'Arabie Saoudite répand la terreur, la haine et l'humiliation, éliminant toutes les minorités du Moyen Orient qui sont en fait les habitants d'origine de tous ces pays. Comme l'un de ses dogmes est l'obligation de suivre une idéologie arriérée et rétrograde, la dignité, le sang, les possessions des autres sont à prendre ou à détruire".



Ces minorités ne sont pas seulement chrétiennes (Coptes d'Egypte, Assyriens de Syrie et d'Irak, maronites du Liban) mais aussi les Nubiens (les Soudanais Musulmans mais noirs africains), les shiites (notamment en Arabie orientale, à Bahrein), les Bahais (Iran), les Sabéites et les Juifs (surtout en Iran). La République shiite d'Iran et la Syrie sont activement engagées dans un nettoyage ethnique (1). La minorité alaouite (shiite) qui gouverne la Syrie nettoie le pays des Kurdes, non arabes et musulmans sunnites, dans la province du Nord Est, Al Hasakah, et les remplace par des Arabes. De même, le régime des Ayatollah d'Iran nettoie la minorité arabe et sunnite dans la province riche en pétrole du Khuzestan, au Sud Ouest, et les remplace par des perses shiites. Il en est de même de la minorité kurde au Nord Ouest, à l'image de ce qu'avait fait Saddam Hussein en Irak (2). La République Islamique d'Iran a créé de graves problèmes pour d'importantes communautés non perses, comme les Azeris, les Balouchis et tient sa petite communauté juive en otage (3).

L'Iran comme l'Arabie ont mis leur idéal d'hégémonie au dessus de tout, et, dans leur lutte contre l'Occident, ils cherchent à mobiliser un front islamique partisan au sein duquel toutes les minorités deviennent à la fois un sujet de méfiance et une cible.

Abadir précise que "les récentes opérations d'Israël au Liban et à Gaza ne sont rien d'autre qu'une réaction aux activités criminelles du Hezbollah et du Hamas, dérivés des Frères Musulmans. Ces deux organisations commettent leurs crimes au nom d'Allah, comme si celui-ci était descendu du ciel pour organiser un parti qui convertit de force à l'Islam tout infidèle, par la terreur et l'épée".



Selon Abadir, l'Egypte est devenue le bordel de l'Arabie, avec plus de 5 millions d'enfants illégitimes, dont les pères sont de riches Saoudiens qui se servent de la terre d'Egypte pour assouvir leur abominable appétit sexuel. Il accuse le dictateur Hosni Moubarak, acheté par les Saoudiens, d'avoir laissé l'Egypte devenir le jouet de sheikhs radicaux Saoudiens. Abadir soutient que "l'Arabie a essayé de corrompre les Etats-Unis et la Grande Bretagne, leur achetant des armes pour plus de 40 milliards $, apparemment dans le but de se prémunir contre la menace de l'Iran shiite. Ceci était vrai après le début des activités subversives Iraniennes dans la région, par le biais de satellites, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Les forces saoudiennes, la police religieuse et les Oulémas veulent acheter des armes, mais n'ont pas les moyens humains et techniques pour utiliser une technologie de pointe"

Abadir pense que "les Saoudiens cherchent à rétablir le traité de soutien mutuel de défense avec les Etats-Unis qu'ils avaient dénoncé sous la pression des Frères Musulmans et de ben Laden. La dynastie des Al Saoud est prise au piège entre son propre marteau Wahabi et l'enclume perverse de l'Iran"

Ainsi Adli Abadir lance un appel à toutes les minorités persécutées du Moyen Orient, exilées ou non, y compris les Juifs et les Chrétiens américains "pour travailler ensemble afin d'écraser la tête du serpent wahabi, et la tête du dragon iranien, assoiffés de sang et menaçant le reste du monde".



Notes de la traduction

(1) Sans oublier le Soudan qui nettoie le Sud Ouest, le Darfour, de sa minorité Noire africaine et musulmane au profit des Noirs arabes (Janjaweed): ½ million de morts et plusieurs million de déplacés au Tchad voisin.

(2) Saddam Hussein a sévi contre sa minorité kurde en gazant des milliers de gens, crime pour lequel il est jugé actuellement.

(3) Sans oublier les Arméniens du Nord Ouest.





Middle East Minorities Unite!

By Joseph Puder
FrontPageMagazine.com | September 6, 2006



In his late 80’s, Adly Abadir is a Coptic-Christian refugee from Egypt and the international president of Copts United based in Zurich, Switzerland.

Mr. Abadir is an engineer of note who was compelled to escape his homeland because of persecution by the Egyptian regime-much of it is religious intolerance on the part of the Muslim majority towards the Christian Copts-one of the oldest Christian communities in Christendom. And, because Hosni Mubarak’s regime appeases the Wahhabi-influenced radicals of the Muslim Brotherhood.

Abadir has sought to bring together all the minorities in the Middle East who have endured religious, racial and ethnic persecution at the hands of the Arab-Muslim majority. In an open letter published on his website he declared: “Middle East minorities are suffering from humiliation, subjugation, and persecution in their own lands thanks to their rulers who made themselves subservient to the whims of the Wahhabi king of Saudi Arabia.”



The point Abadir makes regarding the influence of the Wahhabi intolerant Islamic ideology is worth internalizing. Saudi petrodollars enabled the Wahhabi regime in Riyadh to highly influence the policies of various Sunni Muslim countries throughout the Middle East and beyond.



Competition between (Shiite-Muslim) Iran and (Wahhabi-Sunni-Muslim) Saudi Arabia for the leadership of the Islamic world, enabled by huge oil profits, has put the security of non-Muslim communities in their midst in serious jeopardy - pushing up the level of religious extremism directed towards them.



According to Abadir, the collaboration between the Wahhabis and the Muslim Brotherhood that began in 1975 led to the execution of their mutual plans on September 11, 2001. Bin Laden’s Al Qaeda is an offshoot and a fusion of Wahhabi and Muslim Brotherhood ideology.



Abadir asserts that the perpetrators of 9.11 called the catastrophe “The Manhattan Ghazwa” (Arabic for invasion) which was followed, Abadir added, by Bali, Madrid, London, Taba, Sharm El-Sheikh, and Jordan…



“Saudi Arabia” Abadir contends, “is spreading terror, hatred, and humiliation and, it is killing Middle East minorities who are actually the region’s original inhabitants. It puts their blood, dignity, and possessions to waste since one of its tenets is to destroy whoever does not follow the backward and regressive Wahhabi ideology.”



The Middle Eastern minorities Abadir refers to include the Copts, Nubians (Sudanese African-Black-Muslims), Shia Muslims (in Saudi Arabia and Bahrain), Bahais (in Iran and the Arab Sunni world), Assyrian-Christians (primarily in Iraq and Syria), Sabeites, and Jews.



The Shia Islamic Republic of Iran and Syria are both engaged in ethnic cleansing. The ruling Alawi minority dominating Syria is ethnically cleansing against the non-Arab Kurds (mostly Sunni-Muslim) in the northeastern province of Al Hasakah, and replacing them with Arabs. Similarly, the Iranian regime of the Ayatollahs is cleansing the Arab-Sunni majority in the oil rich province of Khuzestan (southwestern Iran), and replacing them with Iranian Shiites and, it is persecuting its large Kurdish minority in northwestern Iran, much as Saddam Hussein did in Iraq.



Iran’s Islamic republic has created serious problems for the large communities of non-Persian minorities, including the Azeri’s and the Baluchis and is treating its small Jewish community - much like Iraq and Syria did - as hostages. Iran, like Saudi Arabia has put its triumphalist ideology above everything else, forcing its ideologies on the Iraqis, Palestinians, Lebanese, Somalis, Sudanese, and other Muslim countries in their quest to mobilize an Islamic front against the West.



Abadir pointed out that “Israel’s operations in Lebanon and Gaza in the last several weeks are nothing but a reaction to the criminal activities of Hezbollah and Hamas - the offshoots of the Muslim Brotherhood.” These two organizations, Abadir added, “commit their crimes in the name of Allah, as if he came down to earth and organized a party to forcibly convert the whole world to Islam through terror and killing.”



“Egypt,” according to Abadir “has become Saudi Arabia’s whorehouse,” with over five million illegitimate children fathered mostly by rich Saudis who use Egyptian soil for their “nefarious sexual appetites.” He blames the Egyptian dictator Hosni Mubarak for being bought off by the Saudis and for allowing Egypt to become a toy in the hands of intolerant Saudi Sheikhs.



Abadir maintains that “Saudi Arabia tried to bribe the U.S. and Britain, offering to purchase weapons from them in the sum of more than $40 billion dollars, ostensibly to defend against the Iranian danger.” This, said Abadir, was true soon after the beginning of the Iranian subversive activities in the region, using Syria, Hezbollah and Hamas. The Saudi forces, its religious police and Ulama (Muslim religious scholars), Abadir claims, are willing to purchase weaponry, however,” they cannot absorb and operate the advanced technology built in these weapons.”



Abadir believes that the Saudis are seeking to reinstate the mutual defense treaty with the U.S. that was abrogated due to Bin Laden and Muslim Brotherhood pressure. He suggests that the “Saudi dynasty is now trapped between its own Wahhabi hammer and the more vicious Iranian anvil.”



Adly Abadir calls on members of all Middle Eastern persecuted minorities in the region and abroad, including American Jews and Christians, “to work together to crush the head of the blood thirsty Wahhabi snake (and the Iranian dragon) as they threaten the rest of the world.”

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le jeudi 21 septembre 2006 - 14h50:

description

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le jeudi 21 septembre 2006 - 12h56:

CHANA TOVA ET METOUKA A TOUS LES AMIS/ES D'HARRISSA DU MONDE ENTIER.

AM AHKOR HIR MEN ADA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 21 septembre 2006 - 12h39:

shana tova

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kinor (Kinor) le jeudi 21 septembre 2006 - 10h25:

Lettre ouverte au monde entier
Sans commentaires, cette vidéo parle d’elle-même
« Le terrorisme arabe et palestinien contre Israël existait avant qu'Israël ne prenne le contrôle de la Cisjordanie et de Gaza dans le cadre de la guerre des Six Jours de juin 1967, et même avant l'indépendance de l'Etat, en mai 1948... »

http://www.dailymotion.com/video/xetn4_lettre-ouverte-au-monde-entier

Shana Tova