Archive jusqu'au 20/septembre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Septembre 2006: Archive jusqu'au 20/septembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 19 septembre 2006 - 21h34:

CHERS HARISSIENS,

Je viens d'enrichir ma collection de CPA (cartes postales anciennes) de quelques merveilleuses CPA de Jérusalem.

J'édite sur ADRA une CPA énigmatique, cette CPA est censée représenter "LES ETANGS D'EZECHIAS LE PROPHETE" (Khizkiyaou Hanavi).

Mais j'ai cherché partout dans Jérusalem ces étangs sans les trouvés, j'ai demandé a plusieurs habitants arabes et juifs, s'ils savaient ou se trouvent ces étangs. Mystère personne ne sait, je demande donc aux harissiens de m'aider a savoir ou ces se trouvent, si non qu'est devenu cet endroits qui semble merveilleuse?

Merci de votre aide.


"LES ETANGS D'EZECHIAS LE PROPHETE" (Khizkiyaou Hanavi).

LES ETANGS D'EZECHIAS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 19 septembre 2006 - 20h54:

Décidément Chirac est un homme dangereux, et malin comme une tumeur.

Vivement 2007, qu'il nous débarrasse l'Elysée.

En espérant que le question du nucléaire iranien aura été réglée, au besoin militairement.
Il ne faut se faire aucune illusion, la diplomatie n'aboutira à rien, et les toutes chancelleries le savent.

Toute la question est de savoir quelle coalition les Américains emmèneront avec eux : avec le départ imminent de Blair en Angletterre, la Russie et la Chine qui font une alliance de revers contre les USA ; la Chine assoiffée d'énergie ; le Japon qui tire plus de 40 % de ses importations pétrolières d'Iran, le monde semble se résigner à la bombe iranienne.

Les parlottes ne servent qu'à amuser la galerie, on le sait avec les "négociations à 6" sur la Corée du Nord.
Une fois le pas franchi, il n'y a plus de retour en arrière : un pays aussi misérable que la Corée du Nord, soutenue par la Chine, dont la population crève littéralement de faim, effraie suffisamment ses "partenaires" de la région (Japon, Corée du Sud, Formose) pour qu'ils n'osent pas s'attaquer à ce régime communiste héréditaire absolument démentiel.
C'est aussi la Corée du nord qui a fourni des missiles balistiques de différentes portées à l'Iran.

Chirac, après avoir adoubé Arafat, grand criminel devant l'éternel, et lui avoir fait des funérailles nationales ; après avoir fait mine de faire partie du trio des Européens négociant avec les mollahs de la théocratie iranienne bientôt nucléarisée, Chirac donc, jamais avare d'énormes bêtises, appelle avant son dernier discours devant l'assemblée générale de l'ONU à "ne pas prendre de sanction contre l'Iran" pour sa poursuite de l'enrichissement nucléaire, pourtant condamnée par le conseil de Sécurité, dont la France.

On comprend mieux pourquoi, pendant le conflit entre le Hezbollah et Israël, Douste-blazy a fait des déclarations alors incompréhensibles sur le mode :"l'Iran est grande civilisation, un grand peuple, qui joue un rôle stabilisateur au Moyen-Orient".
C'était le caniche Douste bla-bla qui exprimait la voix de son maître. Maintenant on sait.

Dans son livre récent, "La tragédie du Président", Franz-Olivier Giesbert rapporte que dans un entretien "off the record", Chirac a déclaré que pour fixer sa ligne de conduite en matière de politique étrangère, il observait ce que font les Etats Unis, et il faisait exactement le contraire.
Si l'on se retourne sur ses douze années de présidence, on ne peut que constater que c'est vrai.

Dans un entretien sur Europe 1, il a reproché à mots couverts à son ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, d'être trop pro-américain.
Et Chirac nous garde dans sa musette une troisième candidature, avec des embûches pour faire chuter Sarkosy.
Il le hait tellement qu'il préfèrerait sans doute faire exploser l'UMP, plutôt que de lui céder la place à l'Elysée.

Décidément Chirac est un homme dangereux, et malin comme une tumeur.
Vivement 2007, qu'il nous débarrasse l'Elysée.

Z'y va Nicolas !

Simon Pilczer

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 19 septembre 2006 - 20h20:

LE FILM ...

Les Petroleurs...'!


Une arnaque à la CB par le sieur Meyer sur notre directeur du PTB, méne ce premier à s'enfuir au Vénèzuela. Il s'installe à Maracaibo sans avoir commis le délit de détournements d'amis chers à Albert....! Il se lance dans le forage de puits de pétrole MAIS....'


 L AFFICHE



Une production HARISSA. FORT.
Coproduite par la NAO MEYER GOLDEN OIL PETROLUEM MTA EL TMENIQ OUEL TESSQIR...

Avec un contingent d'artistes aussi délirant que je le suis.


A suivre en bas. Juste un cliq.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 19 septembre 2006 - 20h10:

'...Chnouè, qu'est ce qu'ils ont à mettre la clef sous le paillasson....!'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 19 septembre 2006 - 19h51:

ACMEDIAS FERME SES PORTES

Acmedias a fonctionné intensément de novembre 2002 à juin 2006. Un travail prennant et enrichissant.

Pour des raisons personnelles, nous arrêtons la mise à jour du site. L'ensemble de nos trois cents et quelques articles restera disponible sur internet et libre de droits.

Signalons que, malgré les accusations sèvères que nous avons souvent porté (France 2, AFP, RFI, France Info, le Monde, ...), notre association n'a jamais fait l'objet de poursuite en diffamation ni de demande de rectificatif, preuve que les faits rapportés sont exacts.

Nous remercions tous nos lecteurs et amis pour leur soutien durant ces quatre années, espérons avoir contribué utilement à la lutte contre la désinformation et l'action des membres d'acmedias se poursuivra dans d'autres structures. PVS.

Patrick

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mardi 19 septembre 2006 - 18h52:

Proche-orient.info
19 septembre 2006

Fermeture de POI le 22 septembre et texte de Schemla et Leibowitz
.
.
Ultimes mots pour POI
.
Nous ne voulons pas d'une fin qui s'éternise, laissant un goût amère, un sentiment d'insatisfaction au moment où tant d'entre vous allez fêter Rosh Hashana et Kippour.
Nous vous proposons donc de mettre un point dernier à l'aventure de Proche-orient.info dès vendredi 22 septembre.
Ce jour-là, nous cesserons de paraître. Ultimes mots....
Elisabeth Schemla et Nicole Leibowitz, ce jour-là aussi, publieront un texte commun, une sorte de testament journalistique et politique.
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PS. L'ensemble des 50 000 articles de POI restera disponible en ligne jusqu'au 31 décembre 2006

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 19 septembre 2006 - 18h35:

PROCHE-ORIENT • La recette d'Ahmadinejad pour résoudre le conflit israélo-palestinien


"Nous sommes opposés aux armes nucléaires. Ces armes ont été développées dans le seul but de tuer des êtres humains. Elles ne sont pas au service de l'humanité. C'est pour cette raison que, lors de mon intervention l'année dernière à l'Assemblée générale des Nations unies, j'ai demandé la formation d'une commission chargée de désarmer tous les pays qui ont l'arme nucléaire", déclare le président iranien Mahmoud Ahmadinejad dans une interview exclusive publiée par Time.

Selon Ahmadinejad, "les problèmes ne peuvent pas être résolus avec des bombes. Ce dont on a besoin, c'est de logique". D'ailleurs, si le président américain George W. Bush avait accepté sa proposition d'un débat public télévisé, Ahmadinejad lui aurait demandé : "Est-ce que le rationalisme, la spiritualité, l'humanisme et la logique sont mauvais pour les êtres humains ? Pourquoi plus de conflits ? Pourquoi devrons-nous aller vers des hostilités ? Pourquoi développer des armes de destruction massive ? Chacun de nous peut aimer l'autre." Mais Bush a refusé de rencontrer le président iranien, et c'est donc dans les pages du magazine américain que ce dernier pose ces questions et dit espérer "que les Américains ne se montrent pas irrationnels".

A propos des appels à "détruire Israël" lancés par le président iranien, ce dernier précise : "Le peuple palestinien a été spolié de sa terre. Des Palestiniens sont tués tous les jours par des gens qui ne sont pas originaires de ce pays. Ils sont venus d'autres régions de ce monde et ont occupé les maisons des Palestiniens. Ce que nous proposons, c'est que les 5 millions de réfugiés palestiniens reviennent dans leurs foyers. Alors, un référendum pourrait être organisé et toutes les personnes qui vivent sur cette terre pourraient ainsi choisir un système de gouvernement. C'est une proposition démocratique et populaire."

Ahmadinejad souligne qu'il existe une "différence entre juif et sioniste". Concernant son déni de l'Holocauste, le président iranien explique qu'il a "tout simplement soulevé quelques questions. Durant la Seconde Guerre mondiale, près de 60 millions de personnes ont été tuées. Tous étaient des êtres humains et avaient leur dignité. Pourquoi se limite-t-on à citer 6 millions de victimes ?"

Courrier International

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 19 septembre 2006 - 10h22:

Le SALK'

La feuille de légume vert qu'on utilisait là-bas était une feuille de SALK' et non d'épinard (qu'on appelait SABNAKH, version Tune du mot Espinaca en espagnol), Spinach en anglais.

Les beignets de Rosh Hashanna, ainsi que la BKEYLA, étaient faits avec des feuilles de BLETTE ou BETTE, BLANCHE. En Anglais BEET (WHITE BEET).
C'est un légume de la famille des betteraves.
Voilà une photo où on peut apprécier sa dimension, la règle a 15 cm de long.

A nos amis américains, pour cette fois, au lieu de l'épinard, cherchez l'original.

BKEYLA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le mardi 19 septembre 2006 - 09h02:

DU SILENCE A LA PAROLE.

Par Sydney Touati pour Guysen Israël News

Lundi 18 septembre 2006 à 21:36


Le silence du Vatican face aux crimes du Nazisme et notamment celui de la Shoah, a soulevé une foule de questions demeurées à ce jour sans réponse.
Ce silence a été perçu comme une faute et l’Eglise a cessé d’être pour longtemps un pôle de la conscience morale universelle, ce rôle ayant été assumé, dans l’après guerre, par des organisations « laïques ».


Avec le rôle qu’elle a joué dans l’affaiblissement et l’effondrement du bloc communiste, avec notamment le soutien actif qu’elle a apporté au syndicat « Solidarnosc », l’Eglise a partiellement reconquis cette position.
Aujourd’hui, le monde est confronté depuis de nombreuses années à un problème majeur : celui du fondamentalisme islamiste. Les victimes de cet extrémisme se chiffrent par centaine de milliers (cf. l’Algérie, le Soudan, l’Afghanistan, l’Irak…sans parler du terrorisme orienté contre « l’Occident ».) L’Eglise pouvait-elle garder le silence face aux drames que provoque le déchaînement de violence commis au nom d’une religion ?

Il est clair que non.

Le Pape a choisi d’amorcer la réflexion sur le rapport entre religion et violence de la manière la plus « neutre » possible, c’est-à-dire dans le cadre universitaire, lieu où, à priori, toutes les interrogations sont possibles. On pouvait imaginer que le dialogue pouvait commencer là, sur la base d’une démarche rigoureuse, loin des clameurs d’une opinion prompte à s’enflammer.
En dépit de cette précaution, l’intervention du Pape a provoqué un tollé général dans le monde musulman.
Cependant, face à cette hyper réactivité, on est en droit de se demander pourquoi, ceux qui tuent au nom de l’Islam ne provoquent jamais de protestations d’une telle ampleur ?

L’Islam et ses différents représentants ont-ils raison de s’offusquer des paroles du Pape ?
Oui, s’ils s’estiment solidaires de cette violence qu’ils reprennent de facto à leur compte par l’extrême virulence des condamnations ; s’ils considèrent que cette violence est en quelque sorte consubstantielle à cette religion, il est logique qu’ils se trouvent offensés dès lors que la violence est condamnée. S’il n’y a pas de rapport entre Islam et violence, alors l’Islam loin de s’offusquer, devrait approuver les paroles du Pape qui ouvrent le champ à la réflexion.

Manitou (Léon Askénasi) notait que l’Islam avait un problème avec la liberté. Il estimait que c’était là le principal obstacle que l’Islam devait surmonter pour entrer dans la modernité. L’histoire récente semble lui avoir donné raison.

La réaction quasi unanime des musulmans condamnant les caricatures du Prophète ou les remarques actuelles du Pape, montre qu’on ne dispose d’aucune liberté à l’égard du Coran. Qu’il est impossible d’émettre la moindre critique ou interrogation sur ce texte ni d’un point de vue religieux, ni d’un point de vue laïc. Ce texte sacré est par définition intouchable et toute interprétation est considérée comme une violation.

Que signifie dès lors dialoguer si aucune critique ni interrogation sur les thèmes fondamentaux ne sont concevables ?

Les islamistes radicaux ont inventé une nouvelle forme de totalitarisme qui englobe et dépasse les deux précédents (stalinien et nazi) : le totalitarisme impérial ou absolu. Ils prétendent dicter leur loi, non seulement à l’ensemble de ceux qui partagent leur foi, c’est-à-dire les musulmans mais à la totalité des habitants de notre planète. Selon leur logique, il nous est absolument interdit d’être nous-mêmes, c’est-à-dire libres, car se manifester dans notre liberté c’est les offenser. Ils ne nous laissent d’autres choix que la soumission absolue ou la guerre ; la dihmitude ou la mort.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 19 septembre 2006 - 07h49:

Une réflexion très profonde, et brève, d'Elisha Haas sur l'évolution de l'identité juive et israélienne.

L'impasse du sionisme laïc des fondateurs de l'Etat d'Israël a mené une bonne partie des élites israéliennes, de gauche dès les années 1980, puis de droite, à adhérer à une idéologie "post-sioniste", qui les conduit à douter de leur légitimité sur la terre d'Israël.

D'où sans doute le "concessionisme" pathologique et unilatéral dont sont atteintes ces "élites fatiguées de vaincre, fatiguées de se battre, fatiguées d'emporter des victoires sur l'ennemi" : ils veulent désormais vivre dans un environnement NORMAL.
C'est ce que Ehud Olmert répète dans ses discours électoraux, y compris devant la diaspora juive aux USA.

Je rentre d'un bref séjour en Israël après deux semaines de volontariat civil : ça a été une transfusion de courage et de motivation à double sens : des Israéliens, heureux de notre visite, vers nous ; de notre part vers eux, heureux d'apporter notre aide matérielle.

j'ai passé successivement les deux shabbats à Jérusalem puis à Tel Aviv.
Emerveillé par la diversité de la population, sa joie de vivre malgré les difficultés liées à la guerre, sa jeunessse exubérante.

Israël est le pays qui compte sur la plus faible surface au monde, le plus de types raciaux, du blanc letton au noir éthiopien, de la vietnamienne toute menue à l'américain enveloppé, de la rouquine ashkénaze aux yeux verts à la brune yéménite aux yeux noirs, et j'en passe... Israël compte le plus de nationalités d'origine fondues en une seule nation, et le plus de langues parlées par des gens qui se comprennent en Hébreu : être polyglotte là-bas n'étonne personne, c'est un must...

Or, nous fait comprendre Elisha Haas, Israël sera toujours anormal, Israël est par essence anormal, Israël est une terre miraculeuse, promise par D. à son Peuple.
Israël est un pays merveilleusement Anormal, et le restera.

Chana Tova ou Matoka

Simon Pilczer


Eloge de l'Anormalité

La crise actuelle qu'affronte Israël résulte de l'effondrement de l'identité juive

Elisha Haas


Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC

Il y a de nombreuses années, des résidents de Mishmar Ha Emek ont tenu une réunion pour discuter pourquoi les fils qui quittaient le kibboutz n'y revenaient pas. Le vieux Yaakov Hazan rejeta l'argument sur l'état physique de la communauté nécessitant des améliorations, et résuma ses réflexions en une phrase : " Nous avons échoué dans notre effort pour établir une société juive laïque ".
Hazan me revient quand des Israéliens commencent à se demander ce qui nous est arrivé, et comment nous en sommes arrivés à une situation où même des objectifs mineurs de guerre ne sont pas atteints. Le défaut de " leadership " des hommes politiques qui ont dirigé l'armée est le résultat d'une rupture avec la conscience du public dont nous devrions débattre.

Le processus de retour à Sion marque l'inversion de l'histoire et ne peut être motivé par des processus bio économiques avec lesquels nous sommes familiers. La seule chose que partageaient ceux qui sont retournés à Sion depuis le monde entier, c'était leur identité juive. Les Juifs sont venus vers la terre d'Israël de part leur seule et libre volonté, et ils continuent de la faire de façon à accomplir une mission qui n'offre pas d'avantage matériel - l'Occident offre bien davantage.

Mission commune

La mission était et demeure l'établissement d'un Etat où le Peuple d'Israël peut réaliser son identité en maintenant une société moderne selon ses valeurs, de la façon la plus complète. De là, la condition fondamentale pour le maintien de l'entreprise sioniste est le maintien de l'identité juive.

Cette mission commune a permis la solidarité, et la capacité à s'engager dans un combat commun pour réaliser la mission malgré l'existence de profondes rivalités idéologiques.

Dans son livre très connu "Man's Search for Ultimate Meaning " (Signification ultime de ce que cherche un homme), le psychiatre viennois Victor Frankel traité de la question concernant ceux qui se sont effondrés après deux ou trois semaines à Auschwitz et ceux qui, dans les mêmes conditions, ont survécu pour voir la libération. Sa réponse peut être résumée en un mot : Mission.

Ceux qui conduisent leur vie selon une mission hors de la catégorie des besoins bio - économiques, trouve la force mentale de vaincre de terribles difficultés. Sans la mission, chaque difficulté se transforme en un obstacle qui ne peut être vaincu.

Une vie normale dans un pays normal

La plupart de ceux de la première génération du sionisme laïc ont quitté ce monde dans les années 1970. C'était une génération qui à bénéficié d'un privilège exclusif : le maintien d'une identité juive claire malgré leur mode de vie laïc, qui ne maintenait pas cette identité. Cependant, avec le processus de changement générationnel, ce privilège a été perdu.

L'expérimentation par la génération A d'apporter à la génération B une identité israélienne comme substitut, ou alternativement, une nouvelle identité juive, a échoué, et la société israélienne a perdu la source de sa force dans sa lutte existentielle.

La mission juive et sioniste a été remplacée par une mission israélienne normale, qui est l'option naturelle par défaut. Le Premier Ministre actuel l'a bien exprimé dans son discours la nuit de l'élection : " Une vie normale dans un pays sympa à vivre ".

Les élites au service de l'Etat de la génération A, qui ont suivi la lumière de la mission juive sioniste, ont été remplacées par les élites qui se servaient de la génération B, et les phénomènes de dégénérescence sont apparus.

Cela a provoqué le phénomène sans précédent de citoyens recherchant la normalité en étant confrontés à une identité juive confuse, et prisonniers d'un ghetto géant au sein de l'Etat juif, qui est anormal par définition. Voilà une contradiction intolérable qui a donné lieu à des propositions de solution sur les prémices d'une normalité forcée pour tout le ghetto.

L'identité juive perdue

Des processus de normalisation sont à l'oeuvre dans chaque communautés juive dans le monde : seulement là-bas, ils sont appelés " assimilation ". Un exemple typique en est le livre d'A.B. Yehoshoua " Eloge de la normalité ", où il avance l'idée de transformer l'Etat d'Israël en un " Etat de tous les citoyens " : c'est-à-dire, l'exécution de la normalisation et la destruction de la mission juive.

La jeune génération [en Israël, Ndt], qui a perdu son identité juive, trouve difficile de comprendre la guerre existentielle menée pour des motifs religieux, et donne des excuses à l'ennemi du fait de ses aspirations bio - économiques, comme le besoin de territoires. Voilà pourquoi le choc de la guerre actuelle [contre le Hezbollah, ndt] - qui ne peut pas être expliqué par le mythe de l'occupation - constitue un double choc pour les membres de cette génération.

L'entreprise sioniste sera toujours un travail en progression. Chaque génération doit accepter de nouveau une mission juive - israélienne, exactement comme tout organisme qui passe le relai à la génération suivante. Une génération qui ne parvient pas à accepter cela sera incapable de traiter la réalité qui nous a conduits à la crise.

La réflexion sur nous-mêmes dont nous avons besoin comprend tout d'abord la fin de la guerre entre "judéité" et "israélité", et la mise en place d'une discussion conjointe des forces sionistes de façon à se mettre d'accord sur une mission juive - israélienne.

Nous devons rappeler la profonde réflexion apportée par Hazan, qui observa le processus depuis le début. L'échec de l'Etat d'Israël dans les années 1950 est l'échec de la tentative d'établir une société juive laïque.

Le sens pratique juif laisse de la place à l'existence du pluralisme, mais il ne restera viable pour les générations à venir que si son centre de gravité est une identité juive claire. C'est la principale question qui se trouve au centre de processus de réflexion sur nous-mêmes à la suite de la profonde déconfiture que le public a affrontée à la suite des guerres religieuses externes et internes. Et pour le reste, va et étudie***


*** Ndt : fin d'une célèbre citation rapportée du Rabbi Hillel, du premier siècle de l'ère vulgaire :
A un soldat romain qui se voulait prosélyte, et pour se moquer, demanda à Hillel : " Es-tu capable de m'expliquer ce qu'est le judaïsme le temps de te tenir sur une jambe ?
Hillel, patiemment, répondit à l'insolent : " Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ; va et étudie, tout le reste n'est que commentaires ".
Bien entendu, chaque mot de ce commentaire compte. Car l'étude est un océan…