Par Emma (Emma) le lundi 18 septembre 2006 - 00h14:

Jewish World Review Sept. 7, 2006 / 14 Elul, 5766

C'est du fascisme - et c'est islamique

Par Victor Davis Hanson

http://www.jewishworldreview.com/0906/hanson090706.php3

Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC

George Bush a récemment déclaré que nous sommes en guerre avec le " fascisme islamique ". Des groupes de Musulmans américains ont été prompts à exprimer leur fureur contre cette expression. Des autocraties du Moyen-Orient se sont plaintes que c'était provocant et dénué de sensibilité.

Les critiques du terme choisi par le président devraient cependant se rappeler ce que al Qaïda, les Talibans, le Hezbollah, et d'autres groupes extrémistes musulmans ont dit et fait. Comme les fascistes dans années 1930, les chefs de ces groupes sont des fervents de l'autorité qui ne tolèrent aucune dissension dans leurs efforts pour imposer un système global de soumission à ceux qui s'y refusent.

Oussama ben Laden a encouragé les Musulmans à tuer tous les Américains qu'ils trouveraient, et a tenté d'accomplir ce vœu le 11 septembre. Hassan Nasrallah s'est vanté de ce que " comme les Juifs aiment la vie, alors nous la leur retirerons " - et il a ensuite entamé une guerre. Le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, promet " d'effacer " Israël, et recherche les moyens nucléaires d'y parvenir.

La loi islamique sharia, et les rêves de férule panislamique mondiale alimentent leurs ambitions. Encore une fois, ils cherchent à tromper les libéraux [de gauche, ndt] occidentaux en exprimant une litanie perpétuelle de blessures. Comme les nazis qui se plaignaient au sujet du Traité de Versailles qui mit fin à la Première Guerre Mondiale, et alléguaient de mauvais traitements aux Allemands des Sudètes, depuis des années les islamistes rabâchent contre les troupes américaines stationnées en Arabie saoudite, l'embargo de l'ONU en Irak, et l'occupation de Gaza et du Liban.

Mais chaque fois qu'une complainte est réglée, une autre plus forte surgit : ces griefs se sont avérés des prétextes pour se complaire davantage dans l'état de victimes, de jalousie et de fierté perdue. Et l'apaisement - en traitant le premier attentat à la bombe contre le World Trade Center [en 1993] comme une simple affaire de justice criminelle, ou en ignorant virtuellement l'attaque sur le navire américain Cole - n'a fait qu'encourager de nouvelles agressions.

Le fascisme islamique est aussi anti-démocratique et typiquement réactionnaire. Il fait apparaître comme par magie un passé d'influence islamique qui existait avant la supposée corruption du modernisme. Comme Hitler, Mussolini et Tojo, qui cherchaient, la pureté mythique aryenne, romaine ou samouraï perdue, de même les fascistes islamiques parlent en termes romantiques de l'ancien califat.

L'antisémitisme est un dogme du fascisme, autrefois et maintenant. Mais il en est de même de la haine générique pour les incroyants, les homosexuels et les noirs. Cette dernière forme de racisme est marmonnée dans les médias arabes, alors que les homosexuels étaient raflés sous les Talibans et dans la mollahcratie iranienne.

" Mein Kampf " se vend bien sous son titre traduit par " Jihadi " [" Mon combat " en arabe, Ndt]. Le président Ahmadinejad a récemment suggéré dans une lettre sympathique à la chancelière allemande que l'holocauste était juste un peu plus qu'un " alibi " utilisé par les vainqueurs de la Deuxième Guerre Mondiale pour maintenir les vaincus à leurs pieds.

Même maintenant, il est difficile de distinguer les calomnies contre les Juifs (" porcs et singes ") utilisés dans les médias du Moyen-Orient, du venin de la propagande de Joseph Goebbels. La marche au pas de l'oie, et les saluts le bras tendu lors des parades du Hezbollah et en Iran sont des imitations conscientes des armées fascistes du passé.

Certains objectent que le terme " fascisme islamique " est trop vague pour recouvrir les différents projets de groupes divers tels que les Wahhabites, al Qaïda et le Hezbollah. Mais exactement comme les nazis racistes allemands trouvaient une base commune avec les tenants de la race supérieure au Japon, de même la haine partagée de l'Occident surpasse les rivalités intestines des islamistes contemporains.

Leurs dénominateurs communs sont des opinions extrémistes du coran (d'où le terme islamique), et l'objectif de voir l'autoritarisme imposé au niveau de l'Etat par la force (d'où la notion de fascisme). L'appariement des deux mots véhicule un message précis : le vieux fascisme est de retour, mais il est mû aujourd'hui par un credo fondamentaliste radical de l'Islam.

D'autres objectent que le fascisme fait penser à des images d'immenses armées du passé, et ainsi amplifie une menace seulement modérée de la canaille jihadiste actuelle. Mais l'Iran est à la recherche d'une bombe bien plus puissante que tout ce que Hitler avait à sa disposition. Environ 2.400 bombes volantes VI nazies ont atteint leur cible à Londres pendant la 2ème Guerre Mondiale. Près de 4.000 Katiouchas ont frappé le petit Etat d'Israël en environ un mois. Et le pétrole du Moyen-Orient est le levier sur lequel les fascistes islamistes espèrent renverser un monde affamé de pétrole.

Par contraste, le terme confus de " guerre au terrorisme " est d'usage parfaitement inexact. Les Etats-Unis n'ont jamais combattu contre les outils de leur ennemi - tels que les sous-marins allemands ou le KGB soviétique - mais seulement contre ceux qui les emploient. D'autres groupes aujourd'hui utilisent la terreur - comme les narcotrafiquants et les séparatistes basques - mais cette guerre à ce jour n'est pas contre eux.

Le vrai problème n'est pas que le "fascisme islamique" soit un terme inexact ou mesquin, mais que cette identification lui vaille un tel mépris en Europe et aux Etats-Unis. Cette hystérie peut nous en dire autant sur l'état de l'Occident démoralisé que le terme lui-même pour nos ennemis de plus en plus enhardis.

Par Braham (Braham) le dimanche 17 septembre 2006 - 23h24:

Michka

Par Braham (Braham) le dimanche 17 septembre 2006 - 23h12:

Hajkloufette

Zaghdoun est un nom de famille tunisien tres repandu, surtout au Sud, de meme que Boukhris. En Israel nous connaissons un Zigdon.

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 17 septembre 2006 - 22h19:

tu as raison Henri ... le premier non est bien Boukhriss
quand au deuxieme prenom ca ressemble plus a zagdon ... mais je ne connais pas ce prenom ...

Par Braham (Braham) le dimanche 17 septembre 2006 - 21h42:

Pour Michka

1ère ligne
Ha Hatan ha mefouar Avraham Boukhritz...

2èe ligne
Ve Hachouchbinim , hamorim , Ben Tsion Cohen ve Ben Tsion Zaghdoun ...

---------------

Les Shoushbins étaient, généralement, un couple marié avec expérience qui est sensé enseigner au futurs mariés ce qu'ils doivent faire quand ils seront seuls après la Houpa. L'homme s'occupait du Hatan et la femme de la Calla.
C'est pour cela qu'il est ecrit "hamorim", les enseignants
S'il y a, comme ici 2 hommes, c'est qu'il s'agit de témoins, comme aujourd'hui.

Par Albert (Albert) le dimanche 17 septembre 2006 - 20h24:

Reprise du film

Par Breitou (Breitou) le dimanche 17 septembre 2006 - 20h28:

Ha Hatan ha mefouar Avraham Bouber
Ve Hachouchbinim , ha more , Ben Tsion Cohen ve Ben Tsion Guideon ...

Au HATAN et célèbre ABRAHAM BIBER...
Avec son cousin, le bim, fils de Tsiion Cohen et de etc...

C'est un ancêtre les gars...!
Laissez tomber...

Par Michka (Michka) le dimanche 17 septembre 2006 - 21h14:

Merci Hajkloufette.

Tu ne pouvais pas voir plus car sur la photo originale, le texte est également coupé.

Pourrais-tu avec le clavier en hébreu faire une image comprenant les lettres hébraïques à l'identique. Enfin comme sur la photo. Je ne sais pas si ces caracteres existent dans le Word israélien.

Merci pour votre aide à tous.

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 17 septembre 2006 - 20h22:

Ha Hatan ha mefouar Avraham Bouber
Ve Hachouchbinim , ha more , Ben Tsion Cohen ve Ben Tsion Guideon ...

Je n arrive pas a lire plus !!! Desolee !!!

Par Michka (Michka) le dimanche 17 septembre 2006 - 19h58:

Est-ce que c'est plus net ainsi ?

Merci Henri pour ton déchiffrage. Je vois qu'Albert s'y est mis aussi. Je ne connaissais pas tes talents en hébreu.

Par Pauline (Pauline) le dimanche 17 septembre 2006 - 19h42:

Voici une réponse du rav Chaya (www.leava.fr) répondant à une question sur les 3 courants de pensée au sujet de l'Etat d'Israel, qu'en pensez-vous ?

"En ce qui concerne l'opposition à l'état d'Israël, on peut diviser le monde religieux en trois parties :
1/ La première se résume à deux ou trois familles de fous qui embrassent Yasser Arafat, qui se font photographier avec Ahmadinejad en Iran, et qui sont tout simplement des cinglés. Inutile d'en parler plus (bien qu'ils soient souvent mis en avant par les medias alors qu'ils ne représentent en rien le monde religieux, c'est dommage).

2/ La deuxième est celui des dirigeants du monde juif orthodoxe qui pensent, comme la majorité des israéliens, que la direction de l'état d'Israël fait beaucoup d'erreurs (le peuple juif est connu pour avoir une infinité d'avis sur la même chose - on dit qu'il y a autant d'avis que de juifs- et cela est typique en Israël où chaque israélien a sa propre série de critiques sur les dirigeants de l'état). A l'instar de tous ces israéliens, le monde religieux n'est pas d'accord avec les dirigeants de l'état. L'essentiel du désaccord provient du fait suivant : le monde religieux considère qu'un état juif devrait avoir un caractère juif compatible avec le Torah, ce qui n'est pas le cas actuellement. Par exemple : l'organisation d'une gay pride internationale (on attendait entre 100 000 et 400 000 homosexuels cet été à Jérusalem, manifestation qui en raison de la guerre a été annulée) ; autorisation de l'élevage de cochons et de lapins destinés à la consommation en Israël ; acceptation des conversions libérales et réformistes,. la liste est hélas longue.

3/ La troisième partie est celle des sionistes religieux comme on les appelle. Ils donnent un caractère de sacralité à l'état et à sa direction, disant que les dirigeants sont envoyés par D. et que dans cette mesure nous devons accepter leurs décisions comme provenant de D. (dans la mesure où elles sont compatibles avec la Torah) , un peu comme les rois d'Israël sacrés par des prophètes et auxquels nous devions le respect. La position des grands de la Torah, orthodoxes - la deuxième partie - est que les dirigeants ne peuvent en aucun cas être considérés comme des envoyés de D. dans la mesure où ils se battent souvent contre la Torah. Je partage cette position.

Il y a certainement un bien énorme dans la création de l'état d'Israël mais on ne peut pour autant lui attribuer un caractère de sacralité.
Pour nous, le drapeau d'Israël n'est pas sacré, il représente certainement le fait que beaucoup de juifs habitent en terre d'Israël, ce qui est bien, mais en aucun cas on ne peut lui attribuer quelque sacralité que ce soit, ce qui n'est pas le cas d'un sidour, d'une bible, et à plus forte raison d'une paire de tephillin ou d'un sefer Torah !
C'est pourquoi le jour de l'indépendance d'Israël n'est pas un jour sacré nécessitant des prières et des bénédictions spécifiques(Hallel), choses que seuls les rédacteurs du Talmud (il y a plus de 1500 ans) étaient habilités à faire.
Depuis la décision de l'état d'Israël de rendre les territoires du Gouch Katif dans la bande de Gaza, la troisième partie (les sionistes religieux) ressent une très grande désillusion. Ils ont commencé à comprendre qu'il n'était pas concevable de dire que les dirigeants de l'état vont dans le sens juif, car à leurs yeux il était interdit selon la Torah de quitter la bande de Gaza.
L'avenir dira où se trouve le judaïsme authentique. Mais il faut savoir qu'il y a une infinité de nuances et de variations entre ces deux opinions.

Quoi qu'il en soit, il faut savoir que le monde orthodoxe est très sioniste, et cela depuis 2000 ans. Nous sommes pour l'alya en Israël, la Torah l'ordonne, et preuve en est qu'aujourd'hui la plus grande concentration de population orthodoxe au monde se trouve en Israël.
Néanmoins, nous nuançons cela et donnons priorité à la pratique religieuse, c'est à dire que si quelqu'un nous expose le dilemme suivant: qu'est-il préférable, faire son alya mais devenir - moi ou mes enfants
- moins pratiquants, ou rester à l'étranger mais devenir ou rester pratiquant ? La réponse est qu'il vaut mieux rester pratiquant à l'étranger. Il va de soi qu'il s'agit d'une ligne de pensée et que chaque cas est très nuancé, le but étant de toute façon un retour du peuple juif à la Torah et à sa terre.