Archive jusqu'au 08/septembre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Septembre 2006: Archive jusqu'au 08/septembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 08 septembre 2006 - 03h18:

L’histoire se répèterait-elle à l’identique ? (info # 010709/6) [Réinformation]

Par Viviane Miles © Metula News Agency



L’histoire se répète sans que l’on n’en apprenne les leçons, et les mêmes phantasmes ressurgissent cycliquement. C’est en tous cas ce qu’on est amené à constater à la lecture du document ci-dessous.




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La Une du New York Time qui circule sur le Net




Il s’agit de la reproduction de la Une de l’édition du 10 mai 1943 du New York Times, que de nombreuses personnes m’ont envoyée par courriel. La manchette n’a visiblement rien perdu de son actualité : « Le soulèvement du ghetto de Varsovie, une réaction exagérée », et « Les dirigeants européens condamnent les Juifs pour leur réponse disproportionnée ». Et moi qui croyais que c’était le président Chirac qui avait mis le vocable « disproportionné » à la mode, lorsqu’il s’est agi, pour les Israéliens, d’exercer leur droit évident à la légitime défense ! Aujourd’hui, pareillement à hier, les Juifs sont considérés, dans des termes identiques, comme des agresseurs cherchant le moindre prétexte afin de maltraiter les ressortissants des autres nations, comme les trouble-fête du monde.



Les autres titres et sous-titres de cette première page sont de la même veine. Les arguments antisémites passent, identiques, d’une génération à l’autre, suivant un procédé d’inversion de la responsabilité. Afin de déshumaniser les Juifs, et de les priver de l’état d’agressés, pour lesquels on pourrait avoir de l’empathie, on victimise outrageusement les bourreaux des Juifs. Ainsi, une agression caractérisée dirigée contre des Juifs ou contre Israël est invariablement atténuée, voire négligée par les media nationaux français, par exemple. Seule la réponse est montrée du doigt, de manière disproportionnée ; il s’agit d’une technique éprouvée depuis des années. Et cela ressortait déjà de manière flagrante dans le New York Times de 1943.



De manière presque trop flagrante, même… Je n’ai pas pu m’empêcher de considérer le ton et l’abondance de ces dépêches très exagérés, d’autant plus que, hormis les titres et sous-titres, le contenu des articles est totalement illisible, même en utilisant des moyens professionnels d’agrandissement. Au fil de mes recherches, je me suis rendue compte que cette page était en fait complètement « bidon ». Je veux bien que le New York Times soit un journal américain de gauche, parfois anti-israélien, mais les données contenues dans cette frontpage ne reflètent aucunement la réalité de l’époque. Au contraire, j’ai pu constater que dans de nombreux articles datant de la période de la Seconde Guerre Mondiale, le New York Times a relaté les conditions dramatiques que les Juifs subissaient ; et les informations concernant le soulèvement du ghetto de Varsovie ne contenaient pas la moindre once d’une condamnation à leur encontre. Au contraire !



Poursuivant mes investigations, j’ai découvert que l’instigateur de ce montage de toutes pièces est le site Internet The People’s Cube, qui se présente comme une satire politique de l’idéologie gauchiste. Pour "instructif" et provocateur que soit ce montage – il n’avait pas manqué, initialement, de me faire sauter au plafond – , je le trouve, quant à moi, absolument inadmissible. Il s’agit d’un faux, ni plus ni moins, et son contenu ne fait pas rire. Satire politique ? Je ne la distingue pas, où alors au troisième degré, ce qui en fait un torchon au service d’une doctrine manichéiste simpliste et simplette portée à son paroxysme et à n’importe quel prix. Faire parler le New York Time des Waffen SS en termes de "soldats de la paix", pour marquer son "gauchisme" actuel, cela ne me fait pas sourire, sorry !



Cette mise en scène pernicieuse nous rappelle l’un des dangers d’Internet : la difficulté, pour ses usagers, de faire la part des choses entre l’information et la propagande. On y trouve « à boire et à manger », et c’est parfois carrément indigeste. Il faut une solide éducation formelle, doublée d’un sens critique aiguisé, d’une certaine dose d’expérience, ou alors, disposer de beaucoup de temps pour tout vérifier, afin de ne pas se laisser abuser.



Dans le cas qui nous intéresse ici, c’est, de plus, totalement contre-productif pour la cause de l’anti-désinformation anti-juive que ces satiristes comptaient servir. Ca ne fait qu’apporter de l’eau au moulin des antisémites, car l’on invente ou réinvente des événements factuels que lorsque l’on a tort au fond. De plus, cela laisse à penser qu’il s’agit de modus operandi coutumiers du "camp qui les utilise". Celui qui ne respecte pas l’information, au point de réécrire une une du NYT de mai 43, est en effet capable de tout. L’information, soit on la respecte, globalement et tout le temps, soit on se donne le droit de la bidonner pour servir ses opinions. Aucun compromis n’est possible en la matière, et il n’existe pas de prétexte satirique à créer un événement qui n’existe pas et à lui donner l’apparence d’un fait d’actualité pour faire valoir un point de vue.



J’irai même plus loin, n’hésitant pas à mettre en parallèle cette fausse coupure de journal avec le faux reportage de France 2 et d’Enderlin sur l’Affaire Al-Dura. A une différence près, mais elle est certes de taille, que la manipulation d’Enderlin a eu des conséquences autrement plus tragiques, puisque treize personnes ont été tuées au cours des émeutes dans les jours qui ont suivi la diffusion – à titre gracieux et en boucle – du « reportage » mis en scène et filmé par Talal Abou Rahma.



Il est également vrai que le People’s Cube se définit lui-même comme une publication satirique, tandis que Charles Enderlin brigue le titre de journaliste, que FR2 est la principale chaîne d’Etat française. Et le People’s Cube ne persiste pas à soutenir, à l’instar de France Télévisions et de sa mise en scène d’un assassinat, six ans après les faits – contre des montagnes d’évidences indiscutables et contre la charte éthique régissant le travail des journalistes de ce pays – que sa une du New York Time est authentique.



Les uns sont de mauvais clowns pas drôles, les autres, de sinistres faussaires qui ont simplement voulu réveiller, parmi les téléspectateurs du monde entier, la légende des infanticides rituels commis par les Juifs. Les différences entre ces deux dols issus d’une même démarche demeurent ainsi considérables.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shira (Shira) le vendredi 08 septembre 2006 - 00h23:

La video sur les terroristes du 11 septembre 2001: au milieu de la page du journal israelien Yediot Hakharonot - patientez, c'est juste apres la pub
http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-3301213,00.html

Texte d'explication en anglais de la video http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/09/07/AR2006090700763.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 07 septembre 2006 - 20h39:

DONNEES D'APRES GUERRE



Par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com



L'avantage de Tsahal, c'est qu'il parvient à appliquer relativement rapidement les enseignements tirés d'un conflit précédent. Ainsi, par exemple, ayant abandonné le programme du rayon laser comme moyen de neutraliser les missiles à courte portée, pour des raisons de coût et d'efficacité (1), il commence les essais d'un système "multiprojectiles" déjà expérimenté ailleurs contre des avions ou des drones (2).



Après la déconfiture du Hezbollah, son parrain et protecteur, l'Iran, cherche à redorer son blason et, surtout, à faire réfléchir les Occidentaux sur d'éventuelles mesures de rétorsion contre son territoire. Car l'Iran persiste et signe quant à la poursuite de l'enrichissement de l'uranium qui peut déboucher sur des armes nucléaires. Ainsi, malgré de peu probables sanctions, l'Iran a choisi l'escalade et il procède dans tout le pays à des exercices militaires et à des essais de nouvelles armes. Il vient d'inaugurer une usine de fabrication d'eau lourde qui peut déboucher sur du plutonium, autre moyen d'avoir une arme nucléaire. Il a lancé avec succès un nouveau missile sous-marin appelé Thaqele ou Jupiter de 1km de portée, et se lance dans des essais sur des bombes guidées au laser. Toutes ces dépenses militaires ont un but hégémonique, alors que toutes les promesses faites l'an dernier au peuple, pour améliorer son sort, n'ont pas été tenues, tous les projets socio-économiques du président Ahmedinejad faisant des flops. Malgré le triplement des recettes provenant du pétrole, seuls les Gardes révolutionnaires et les hommes déjà nantis ont bénéficié financièrement des nouveaux pouvoirs de l'ex-maire de Téhéran.

Interrogé sur l'avenir, le fils de l'ancien shah, Reza Pahlavi rejette toute action militaire ou économique contre son pays. La situation ne peut s'améliorer que par le départ des mollahs, qui partiront comme ils sont venus, après une révolution intérieure. Et il conjure les Occidentaux de favoriser un tel soulèvement. D'un autre côté, après 3 ans de menaces sérieuses contre l'Iran, l'administration Bush semble plus humble et moins pressée dans l'expression de ses intentions, l'Iran étant encore loin d'avoir les armes recherchées, cinq à dix ans dit-on maintenant.

Entre temps, Mohamed Ahmedinejad persiste dans ses rengaines et calomnies contre Israël et le sionisme, et il continue de nier l'holocauste, comme si tels propos allaient améliorer la marmite de ses pauvres, soit 50%de la population.



Passons maintenant aux menaces sunnites, dont les éléments les plus extrémistes cherchent plus que jamais à étendre le jihad partout et à installer là où c'est possible la loi islamique ou shariaa'h, avant de déclarer l'inauguration d'un nouveau califat, désiré depuis bientôt un siècle.

Et voilà que, d'après www.debka.com plusieurs dizaines de terroristes égyptiens venant d'Alexandrie se sont infiltrés au Sinaï, sous la direction de cinq commandants, pour saboter diverses installations américaines dans la péninsule. Arrêté, un des commandants a commencé à parler. Un autre groupe plus modeste est parti de Gaza dans le même but. Parlons de Gaza.

D'après Youval Diskin, directeur du Shin Bet, résumant des informations du Mossad et de l'Aman (renseignement militaire), le Hamas est en train de s'organiser selon les méthodes du Hezbollah (bunkers, tunnels, moyens électroniques, katiouchas, missiles RPG29 & Grad….) dans le but d'arroser le sud d'Israël. Les instructeurs sont des miliciens du Hezbollah et des spécialistes iraniens. Les armes proviennent d'un trafic organisé dans la péninsule du Sinaï, à travers le corridor Philadelphi, que Tsahal a abandonné avec regret, lors de l'évacuation des implantations de Gaza. Les Egyptiens étaient supposés contrôler l'entrée dans cette zone à partir du Sinaï, mais les troupes participeraient plutôt au trafic qui atteint des dimensions gigantesques.

Gaza se transforme progressivement en satellite de l'Iran. Il en est de même des implantations évacuées au nord de la Samarie qui sont pratiquement transformées en "jihadland", selon www.debka.com .



Ehoud Olmert vient de renoncer à son plan de réalignement en Judée et Samarie, plan qui l'avait amené au pouvoir avec le parti Kadima. C'est une manière indirecte de reconnaître la faillite de la politique d'"évacuation unilatérale de territoires" qui a coûté cher en vies humaines, traumatismes, énergie et émotions, sans compter les biens perdus. Et surtout cette politique a favorisé l'ennemi qui, après chaque évacuation, a utilisé cyniquement la zone évacuée, en territoire de lancement d'opérations terroristes, que cela soit au Liban et maintenant à Gaza et en Samarie.

Ouzi Landau et Moshé Yaalon s'insurgent contre les puissants médias israéliens qui sont à la fois défaitistes et irresponsables, font et défont les hommes politiques, désinforment et calomnient sans contrôle, à l'image de leurs homologues occidentaux (3). Ces médias auraient contribué à façonner les événements dramatiques des dix dernières années, du fait de leur monopole et de l'absence d'un contre pouvoir médiatique (source Arouts 7)

Une note d'espoir, à Kyoto, le prince jordanien Hassan ibn Talal (oncle du roi Abdallah), devant un parterre de 800 personnalités du monde religieux, lors d'une conférence "Religions for Peace", a violemment critiqué les dirigeants arabes qui ont escroqué leurs peuples de milliards $, depuis bientôt 60 ans, pour acheter des armes et combattre inutilement Israël. Au lieu d'utiliser ces capitaux pour améliorer l'éducation et la santé de la population. Il a aussi attaqué l'Iran pour son programme nucléaire ambitieux et coûteux alors que la population est affamée.



Notes

(1) Article par Yossi Melman - paru dans Haaretz -25/08/06

Il y avait le programme Nautilus d'anti-missiles guidés au laser, mais les Américains se sont retirés de leur coopération avec Israël et le programme a été abandonné l'an dernier. Selon les sources, il faudrait une centaine de systèmes pour couvrir l'ensemble du pays au prix de 5 milliards $, une dizaine de systèmes seulement s'il s'agit de protéger les points sensibles ou stratégiques. A ce jour, on a investi 0,4 milliard $ dans ce programme, 0,15 par Israël, le reste par les Etats-Unis. Il est évident que ce programme dépasse les moyens d'un petit état comme Israël. A l'heure actuelle, il existe un seul système appelé "Miracle", au Nouveau Mexique et qui est aussi encombrant qu'une salle de concert, du fait qu'il est basé sur la genèse d'un rayon laser à partir d'énergie chimique. Mais on peut générer un rayon laser puissant à partir d'énergie électrique. La recherche du programme Nautilus portait sur un système compact, économique et fiable. Il y aurait eu des doutes sur les chances de succès d'un tel programme. Il y a controverse sur la portée du rayon, 3km ou 10 km, sur sa réactivité en zone humide (nuage, pluie), ou quand il fait face à des ogives multiples ou à des salves. Par contre, il semble que le coût d'envoi d'un rayon soit entre le tiers et la moitié de celui d'une Katioucha (1/3000$)

Il faut rappeler ici que le Système Arrow, couplé avec le radar Green Pine, est conçu pour intercepter des missiles de longue portée. Il a été essayé avec un succès de 100%, lorsqu'il a intercepté un missile Israélien Black Sparrow (Rafael)(11 essais) et de 50% quand c'était un Scud (2 essais).



(2) "Skyshield 35 Air Defense System" est un canon qui tire un seul projectile de 35 mm qui se déploie en un nuage de 152 éléments, pouvant atteindre un missile entrant jusqu'à 10 km.(Oerlikon Contraves Corporation- Suisse).

"Vulcan Phalanx" est aussi un canon installé sur des bateaux qui expédie une salve anti-missile. La société Rafael a développé aussi le système analogue Barak pour la marine.



(3) Deux exemples simples d'information sans contrôle ou d'excès d'information sans vergogne. Lors des bombardements de Beyrouth, la presse occidentale a accusé Tsahal d'utiliser des "bombes au phosphore". Or ce phosphore a été répandu à bon escient par les nombreux informateurs libanais pour faciliter un repérage précis des sites à bombarder. On a diffamé, calomnié le président d'Israël avant que l'instruction ne soit terminée, ce qui est préjudiciable à la stabilité politique du pays. Où est l'éthique dans tout cela? Dans les deux cas on se trouve devant l'excès, l'incompétence et la perversité, toutes coupables.

Et Israël héberge 60% des journalistes expatriés dans le monde…! On peut se demander si une telle masse de scribouillards s'ajoutant au verbiage israélien ne contribue pas d'une manière décisive au climat malsain qui règne dans la région.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 07 septembre 2006 - 19h17:

pollueurs

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le jeudi 07 septembre 2006 - 09h23:

Il y a quelques mois, un monsieur Benayoun qui a fait son alya à Netanya, pensant qu'en Israël on était plus en sécurité qu'en France, avait été agressé en rentrant chez lui. Le ou les agresseurs avait coupé le courant et l'on matraqué. Son séjour à l'hopital entouré de sa famille et d'amis fut un calvaire.Il ne survécut pas à ses blessures.
Son enterrement a eu lieu ce mercredi à 14 heures au cimetière de Netanya. Viviane

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le jeudi 07 septembre 2006 - 09h04:

Attaque au cocktail Molotov - Un geste haineux, dit le Congrès juif canadien


Le Congrès juif canadien (CJC), région du Québec, a dénoncé hier l'attentat au cocktail Molotov commis contre une école juive de l'arrondissement Outremont, à Montréal, vendredi soir dernier.

Le CJC est convaincu que l'acte constitue un geste haineux et soutient qu'il a eu un impact «sérieux» sur la communauté juive, qui a décidé de resserrer la sécurité autour de ses écoles et de ses édifices les plus vulnérables.

Le président du CJC région du Québec, Jeffrey K. Boro, invite d'ailleurs les politiciens et la population québécoise à condamner cet acte.

«Toute attaque contre une institution religieuse, qu'elle soit musulmane, chrétienne, juive ou autre, devrait être vue comme un crime haineux», a déclaré M. Boro lors d'un point de presse à Montréal.

Le CJC soutient également que le nombre d'actes perpétrés contre la communauté juive a augmenté depuis l'attaque d'Israël contre le Liban.

La caméra de surveillance de l'école juive d'Outremont a capté des images d'un homme masqué en train de lancer une bouteille enflammée à travers une vitre de l'entrée de l'immeuble. Les dommages ont été limités au hall d'entrée.

C'est la deuxième fois en deux ans qu'une école juive de Montréal est le théâtre d'un acte criminel. En avril 2004, un adolescent avait pris pour cible la bibliothèque de l'école élémentaire United Talmed Torahs, dans l'arrondissement Saint-Laurent.


Sleiman El-Merhebi, aujourd'hui âgé de 20 ans, est sorti de prison en mai après avoir purgé les deux tiers de la peine de 40 mois à laquelle il avait été condamné pour avoir allumé un incendie criminel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 07 septembre 2006 - 18h32:

Le malgache

Juif très pauvre et très endetté ?

Une nouvelle idée fait son chemin et est véhiculée par certains médias de la capitale selon laquelle les Malgaches auraient une lointaine origine juive. Eblouis par des arguments linguistiques, doublés de ouï-dire prêchés par les tenants de l’idée, pas mal de gens se font des idées et se considèrent qu’ils feraient partie d’une race la plus distinguée de l’histoire humaine. Sans vouloir apporter un jugement de valeur anticipé sur l’idée, il n’est pas facile de s’auto-proclamer communauté la plus bénie de la planète comme tout le monde le constate chez les juifs. Surtout que la Grande île et ses habitants figurent dans le groupe des Pays les plus Pauvres et Très Endettés (PPTE). Dans la réalité, l’annonce récente de l’effacement de la totalité des dettes de quelques pays bénéficiaires de l’initiative, dont Madagascar, ne fait pas disparaître l’usage du lexique PPTE sur le jargon économique si bien que ces pays nouvellement acquittés de leurs créances restent PPTE à l’égard du G-8.
Un nouvel ordre
Certes, l’idée sur une éventuelle origine juive n’a pas manqué de nourrir un nouvel espoir (« fanantenana vaovao ») chez les Malgaches dont les 75 % sont laminés par le méfait de la pauvreté qui ronge à 46 ans de l’obtention de l’indépendance nationale. En fait, le fait d’insister sur cette nouvelle thèse tendrait à forcer l’opinion de croire à un nouvel ordre qui sonne mal à l’oreille : « Juifs très Pauvres et Très Endettés (JPTE) ». Comme qui disait « L’Amérique contrôle le monde mais les Juifs contrôlent l’Amérique », qui donc ne reconnaît pas l’influence de la communauté juive dans le concert de la géopolitique mondiale ? Très organisés, intelligents et riches, les Juifs contrôlent le marché américain et leur manne financière est d’une extrême importance pour les Etats-Unis étant donné que la communauté détient les cordons de la bourse du Wall-Street. D’aucun n’ignore que la communauté juive américaine comprend parmi ses membres les plus en vue le nouveau Président de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz. Pour nous, il faudrait tout d’abord se fier à la devise de la Banque Mondiale selon lequel « Notre espoir est un monde sans pauvreté » avant de nourrir le rêve sur l’anthologie juive.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 07 septembre 2006 - 11h16:

La belle alliance ROUGE-BRUN-VERT.


dieudonne


Lundi 28 août 2006 : En partance pour Beyrouth pour y apporter leur soutien à la "résistance" libanaise : Marc Robert, longtemps cadre militant du Front National, Thierry Meyssan, président du Réseau Voltaire, Dieudonné, et l'histrion d'extrême-droite Alain Soral.


dieudonne1


Beyrouth, 29 août 2006. La délégation des "intellectuels" français (Dieudonné et Alain Soral au premier plan) reçue dans les locaux de la chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 07 septembre 2006 - 06h59:

bonjour

Deces de monsieur Chalom Kalfon de tunis syna rebbi Haim Bellaiche rue d'isly à tunis fils ainé de rebbi yom-tov kalfon et de la marsa pour

info suplémentaitre tél synagogue 01 39 90 20 51 de sarcelles veillée mercredi 6 sept levée du corps jeudi 7 sept à 13h30 informez nos amis

chalom

david

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le jeudi 07 septembre 2006 - 01h42:

Touche pas à mon info !

Telle est, en résumé, la teneur des réactions de l’ex-président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Michel Tubiana, et de Bruno Stevens, photojournaliste belge, à l’article de Shmuel Trigano paru dans Libération le 31 août 2006, "Guerre, mensonges et Vidéo".

Celle de Tubiana, peu intéressante, basée, en gros, sur l’antienne bien connue qu’est l’inaliénable droit à critiquer un État critiquable – tout le monde aura reconnu Israël – s’achève néanmoins sur une conclusion amusante :

"En attendant, peut-être consentira-t-il [Trigano] à admettre qu'avant de se préoccuper des intentions de la main qui prend la photo, le cadavre de l'enfant que l'on y voit est d'abord celui d'un innocent dépourvu de nationalité".

Au-delà du pathos, on aimerait bien croire en la sincérité de l’ancien patron de la LDH. Seulement voilà : Tubiana, avant de quitter la tête de son organisation, a mené, en guise de baroud d’honneur, une action niant justement l’universalité de la souffrance de l’enfant victime de la guerre (lire).

En mars 2005, il a tenté, heureusement sans succès, de s’opposer à la tenue d’un congrès de victimologie à Toulouse, intitulé "La place de l’enfant dans l’espace du conflit", au prétexte que ce congrès avait reçu le patronage du Ministère des Affaires Étrangères israélien.

Peu lui importait, à l’époque, que l’on avance sur ce problème crucial de victimologie. Ce qui lui paraissait capital était de désigner Israël comme le Satan infréquentable par des instances scientifiques.

Alors, à lire ce même Tubiana conseiller à Shmuel Trigano de retrouver "le chemin d'une rationalité qui ne s'évapore pas dès que les mots "Juifs" et "Israël" sont prononcés", on se dit que la tartufferie peut parfois être un art…

Bien plus intéressante est la réaction de Bruno Stevens car elle est révélatrice de la façon dont certains journalistes appréhendent leur profession.

Bruno Stevens semble considérer l’information comme une chasse gardée et ce qui est relaté dans les médias comme la propriété des reporters chargés de nous informer sans qu’aucun regard critique ne puisse altérer la version de ce qu’ils veulent restituer.

Si vous n’avez pas été le témoin direct d’une guerre, vous n’avez qu’à attendre bien gentiment que des analystes professionnels, associés aux reporters présents sur le terrain, vous indiquent ce qu’il faut précisément penser, ce qu’il faut, à coup sûr, croire ou ne pas croire.

Et voici un florilège de ce qu’il faut croire selon Saint-Bruno :

… Israël, par sa politique et son armée, tue des milliers d'enfants et de civils innocents…

… la presse internationale accorde beaucoup d'espace aux victimes israéliennes…

… donner autant d'espace aux quarante morts civils israéliens qu'aux mille morts civils libanais serait une imposture…

… Lorsqu'une armée, quelle qu'elle soit, tue quatre à cinq fois plus de civils que de combattants ennemis, il ne s'agit plus de "dommage collatéral", expression à la mode depuis la guerre du Golfe, mais au contraire d'une stratégie de terreur et de punition collective sur tout un peuple. Cette armée, quelle qu'elle soit, se rend ainsi coupable de crimes de guerre caractérisés…

… le souvenir de la Shoah et le respect de ses victimes sont bien souvent un facteur d'autocensure aux critiques envers Israël et sa politique…

Ça, c’est pour la rhétorique devenue classique de diabolisation où l’auteur refuse, d’une façon décidément suspecte, de se poser les vraies questions et notamment la plus déterminante : qui a voulu cette situation ? Qui parie sur le nombre important des victimes parmi les siens pour remporter la victoire médiatique finale d’une partie arbitrée par Saint-Bruno ? Quel intérêt stratégique majeur poursuivrait Israël en "punissant collectivement tout un peuple", un peuple libanais avec lequel, de surcroît, il n’a aucun contentieux fondamental ?

Ne comptez pas trop sur Bruno Stevens pour nous éclairer davantage. Son "analyse" a ses limites : celle de la puissance imbécile des slogans qui se veulent axiomes.

Stevens a aussi des scoops à nous révéler :

… Jénine où, sur cinquante-six victimes palestiniennes, au moins vingt-deux étaient des civils…

Ce n’est pas vraiment un scoop mais il est surprenant de voir un professionnel de l’information nous rappeler cet épisode de la guerre israélo-palestinienne de 2002 en le sortant du contexte d’hystérie médiatique qui l’entourait.

On avait parlé, au moment de cette opération, de 5000 morts palestiniens, de Stalingrad, Dresde et autres Varsovie. Bien que la baudruche médiatique se soit dégonflée depuis, le mythe de Jénine reste une référence dans la bouche des Désinformateurs Associés qui oublient, au passage, de rappeler la mort de 23 soldats israéliens ce jour-là.

La suite est plus croustillante :

… Je vous enjoins, M. Trigano, d'appeler France 2 et de leur demander de pouvoir visionner l'entièreté de la cassette filmée par leur cameraman Talal Jalouni (sans doute Talal Abou Rahme NDLR), à Netzarim, lors de la mort de Mohammed al-Dura. Les quatorze minutes de cette vidéo sont absolument insoutenables…

Denis Jeambar et Daniel Leconte, journalistes au moins aussi respectables que Bruno Stevens, apprécieront. Eux aussi ont visionné intégralement cette cassette et en font, curieusement, une description tout à fait opposée. Il y a au moins un menteur parmi ce joli monde. Mais c’est vrai que tout est question de subjectivité. Bruno Stevens nous l’a suffisamment prouvé…

Voilà donc à quoi peut ressembler un donneur de leçons, nous faisant les gros yeux et nous interdisant de voir, à travers les reportages bidonnés – comment ne plus en être sûr après avoir pu mesurer "l'objectivité" d'un de leurs auteurs - autre chose que ce que veulent transmettre certains journalistes malhonnêtes.

Eh bien, non, messieurs Stevens et Tubiana ! Vous devrez vous y faire. Il y en a qui refusent de gober votre info brute, et la moulinette Primo est là pour décortiquer vos dépêches orientées, vos photos truquées, vos analyses tronquées et pour détricoter votre stratégie au service de qui vous voulez. Celle qui vous fait dire, par exemple :

…c'est du dialogue avec leurs représentants les plus modérés [du Hamas et du Hezbollah] et non des bombes sur leurs extrémistes que naîtra une paix juste et durable dans la région…

Ben, voyons ! Si l'équation avait été aussi simple, le dialogue entamé avec Arafat, qui était aussi un "modéré", aurait dû mener à "une paix juste et durable". C’était il y a 13 ans. Voyez où nous en sommes.

Merci quand même pour le conseil…

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 6 septembre 2006.