Archive jusqu'au 06/septembre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Septembre 2006: Archive jusqu'au 06/septembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 05 septembre 2006 - 20h14:

Rien à ajouter, tout est dans les nombreuses rubriques qu'il faut cliquer, surtout
"trailer & Clips" "Timeline" et autres

http://www.obsessionthemovie.com/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 05 septembre 2006 - 19h44:

Girelle,

peut-on savoir pourquoi l'impot sur les grandes fortunes coute cher a prelever en France ?

d'avance merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 05 septembre 2006 - 19h40:

Self Erratum:
Au lieu d'1 million 1/2 d'enfants vivant sous le seuil de pauvrete, veuillez lire 1/2 million (ce qui est deja bien assez comme ca, sur un chiffre total de 6 millions d'habitants).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le mardi 05 septembre 2006 - 17h00:

Bazooka,

Je crois bien que dans tous les pays, ce sont les classes moyennes sur lesquelles pèse l'impôt le plus lourd.

Par conséquent, ceux qui assurent l'économie du pays, l'assurent à double titre.

Il est curieux que dans des démocraties comme les notres, les économistes n'aient pas réussi à solutionner le problème.

L'impôt sur la fortune, nous l'avons testé pour vous: c'est une fausse bonne idée.

C'est un impôt qui coûte aussi cher à prelever qu'il ne rapporte à l'Etat et qui a eu l'immédiat effet de génerer une invraisemblable fuite des capitaux;

Les gens vendent leurs affaires et s'installent à Bruxelles ou en Suisse...et ne rapportent plus rien du tout à l'Etat.

Par ailleurs il y a des gens qui ont une ferme (ou autre chose) sans intérêt, mais situé dans un lieu ou le tourisme a fait grimper les prix de l'immobilier de façon vertigineuse, ils se trouve tout d'un coup assujettis à cet impôt qu'ils ne peuvent absolument pas payer.

Aujourd'hui, tout le monde sait tout cela en France, tout au moins dans le monde de l'économie, mais à cause d'un nom (impôt sur la fortune) qui dit que en faisant payer les riches, on rétablit une certaine égalité, personne, de la droite à la gauche n'aura le courage de le supprimer.

Il faut de toute urgence que les économistes distingués trouvent une idée, parce que avec l'appauvrissement des uns et l'enrichissement des autres, avec des charges d'Etat qui ne cessent de croitre, la classe moyenne étouffe partout.

C'est en partie la cause de cet eternel mouvement de balancier entre la droite et la gauche.

Il ne faut pas perdre de vue que ce sont les classes moyennes qui font les révolutions.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 05 septembre 2006 - 18h33:

Israël: des rabbins kabbalistes à la rescousse de la Sécurité sociale


JERUSALEM (AFP) - Des rabbins ont organisé une prière collective dans les locaux de la Sécurité sociale israélienne à Tel-Aviv pour conjurer une malédiction prétendument jetée sur ses employés par des personnes privées d'allocations.

La Sécurité sociale est l'organisme chargé de verser des allocations en Israël, notamment aux familles nombreuses, aux personnes âgées et aux handicapés.

Suite à la mort subite du directeur du bureau de Tel-Aviv et à la maladie de plusieurs employés, des membres du comité du personnel, croyant à une malédiction, se sont tournés vers des rabbins kabbalistes pour qu'ils la conjurent.

Le rabbin David Basri et son fils Itzhak, tous deux connus pour leurs connaissances en Kabbale (mystique juive) ont organisé lundi une prière en présence de 200 employés et ont sonné du schofar (instrument en forme de corne de bélier utilisé dans les rituels juifs) pour chasser la malédiction.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 05 septembre 2006 - 15h41:

Meme s'il n'est pas de tres bon ton de partager ce genre d'opinions en dehors de nos frontieres, je tiens a faire savoir a mes amis d'Harissa concernes par Israel en general, et par sa politique interieure en particulier, que nombre d'Israeliens des classes moyennes inferieures et superieures (dont je fais partie) sont particulierement choques par les decisions qui sont en voie d'etre prises par notre gouvernement, afin d'eponger les importantes depenses qu'a provoque cette derniere guerre.

Cela, au dela des critiques qui pleuvent actuellement sur ce-dit gouvernement au sujet des questions ayant trait a la gestion tactico-militaire de la guerre et a l'integrite de certains des membres du gouvernement/de la Knesset.

Notre gouvernement votant actuellement le budget 2007, il souhaite nous imposer l'annee prochaine et en 2008 des coupes budgetaires au niveau des allocations familiales (en ne les indexant plus sur le taux d'inflation), des coupes au niveau des pensions de retraites, veut augmenter les frais d'inscription universitaire de 1000 NIS/mois (ces frais d'inscriptions sont deja de l'ordre de 10 000 NIS pour une licence et de 25 000 NIS pour une maitrise), ne pas augmenter, comme cela devait se faire, le salaire minimum (qui n'atteint toujours pas les 1000$/mois), et veut licencier de 1000 a 2000 fonctionnaires.

Tout cela comme deja indique, dans le but de renflouer les caisses de l'Etat, suite a la guerre contre le Hezbollah.

Comme l'a si bien dit Oded Shachar journaliste economique dont la reputation n'est plus a faire, sur les ondes de Galei Tsahal ce matin:

- Pourquoi toujours faire payer les classes moyennes pour renflouer les caisses de l'Etat, au lieu d'entreprendre enfin une reelle reforme fiscale en Israel, qui verrait l'avenement d'un impot sur les grosses fortunes, a ce jour, toujours inexistant ?

Je rappelle que nous avons 1 million 1/2 d'enfants qui vivent deja sous le seuil de la pauvrete* sur 6 millions d'habitants; le gouvernement ne pouvant pas compter sur l'argent des pauvres, souvent inimposables, plus ca va, et plus c'est la classe moyenne qui met la main a la poche.
Le peuple commence a gronder a force de devoir se serrer la ceinture suite aux erreurs politico-economiques des gens qui nous "gouvernent".

Et moi je le dis tout net, j'espere que l'arrivee en masse des Francais va faire se lever sur le pays un vent de mecontentement democratique, car le peuple n'a que trop souffert de ne pas savoir descendre dans la rue quand on le traite sans cesse comme une vache a lait !

Alors, a quand de vraies manifestations socio-economiques bien structurees pour exprimer notre mecontentement ?

* seuil de pauvrete: 1 seul repas par jour pour se sustenter au lieu des 2 necessaires a la bonne croissance d'un enfant.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 05 septembre 2006 - 12h32:

Bonjour Michka,

Des la fin juillet Amnesty International a recommande aux responsables de l'aviation civile britannique de ne pas accorder de droit d'escale aux avions de ligne d'El Al transportant de l'equipement militaire, "pour des raisons de securite" (!)

Cette nouvelle a evidemment ete reprise par le site electroniclebanon.com qui fait partie du portail electronicintifada.com (loin de moi la volonte de leur faire de la pub).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 05 septembre 2006 - 11h32:

Conseil à l’EU: déclarez la guerre à Israel…


http://extremecentre.org/2006/09/04/conseil-a-leu-declarez-la-guerre-a-israel/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 04 septembre 2006 - 21h31:

Quelques jours en enfer (1ère de 2 parties) (info # 010409/6) [Analyse]

Par Charles-Emmanuel Guérin © Metula News Agency



L’auteur de cet article est consultant, officier de sécurité et analyste stratégique.



Parti en Israël durant la guerre sur le front Nord, je me suis rendu à Tsfat, Rosh Pina, Kiriat Shmona et Metula, où j’ai habité durant mon séjour. J’y ai un collègue analyste stratégique, qui se nomme Stéphane Juffa. Il est rédacteur en chef de la Metula New Agency (Mena), une agence de presse francophone israélienne installée sur les hauteurs de Metula, à 380 mètres de la frontière avec le Liban. Je l’avais rencontré une première fois en Israël pour lui présenter un manuscrit [1]. Nous avons sympathisé et gardé un contact amical.



Lors du kidnapping et de la mort des soldats israéliens le long de la frontière avec le Liban, à Zarit, j’ai pressenti que cela ne s’arrêterait pas là. En effet, les Katiouchas, tirées juste après l’enlèvement des militaires, et la réponse logique et nécessaire du gouvernement israélien, ne pouvaient que conduire à un conflit ouvert, même de basse intensité, c’est-à-dire non généralisé et plutôt localisé dans la région frontalière, comme ce fut le cas. Mon premier réflexe fut d’aller regarder du côté des rédactions françaises afin d’observer et d’analyser le traitement médiatique réservé à Israël et à cette guerre en particulier. Partialité, défauts de chronologie et omissions intentionnelles ont bâti, une fois de plus, l’entreprise de désinformation bleu-blanc-rouge à l’encontre de l’Etat hébreu.



Israël en a connu des guerres : 1948, 1956, 1967, 1973, 1982... et maintenant 2006. En tant que professionnel de la protection des personnes, analyste stratégique, mais surtout collègue et ami, je me sentais le devoir de réagir, de « faire quelque chose ». J’ai donc contacté Stéphane Juffa, qui m’a répondu : « VIENS ! ».



Trois jours plus tard, j’atterrissais à Tel-Aviv. C’était un samedi matin. J’ai loué une voiture et pris de suite la route de Metula. Durant le trajet, impossible de joindre Stéphane Juffa. En dépassant Kfar Tavor, je me suis rapidement aperçu que la circulation devenait de plus en plus clairsemée. Arrivé aux intersections de Carmiel et de Tibériade, l’impression de guerre se concrétisait : presque plus aucun véhicule ne se dirigeait vers le Nord. Il y en avait encore, certes, mais on pouvait les compter. Ceux que je dépassais faisaient partie de convois militaires. Des camions transportant des chars, des véhicules blindés et du matériel militaire divers. Une fois passée l’intersection de Tsfat, la route pour Kiriat Shmona s‘offrait à ma voiture. Plus personne devant moi, ce samedi matin. Quelques véhicules venant en sens inverse et quittant la ville mais plus une seule devant.



J’ai filmé mon entrée dans Kiriat Shmona pour avoir une preuve matérielle et un élément visuel à fournir aux désinformés. C’est une sensation étrange que d’évoluer seul dans une ville désertée. Les quelques minutes nécessaires pour traverser Kiriat Shmona m’ont suffi à comprendre, à réaliser ce qu’est un exode, la vie d’un pays en guerre. Ma vitre est baissée. Des poubelles s’amoncellent, demeurées pleines depuis plusieurs jours. J’entends au loin un grondement, un roulement, presque comme le tonnerre… mais je sais que ce n’est pas le tonnerre.



Je quitte Kiriat Shmona en direction de Metula et décide de stopper la voiture pour tenter de prendre contact avec Stéphane Juffa. Alors que je me dégourdis les jambes en écoutant les bips que fait mon portable, une lointaine mais très forte explosion retentit dans la ville. Je raccroche et, remontant dans la voiture, décide de me mettre à l’abri plus loin. Ce doit être une salve de Katiouchas, suivie des tirs de riposte de Tsahal, qui font trembler le sol sous mes pieds. Je roule sur ce qui est la dernière ligne droite de l’avenue principale de Kiriat Shmona, une route bordée d’arbres et d’un fossé en béton. Je stoppe à nouveau mon automobile 400 mètres plus loin, et tente à nouveau de joindre le rédac-chef de la Ména, tout en cherchant un abri. Le fossé est ce qui se présente de mieux là où je me trouve. Au moment même où j’élance ma jambe pour poser le pied gauche au fond du fossé, une roquette explose non loin de moi, à une soixantaine de pas. Ce n’est pas un hasard, car plus de 800 roquettes sont tombées sur Kiriat Shmona durant ce mois de guerre. Mon oreille gauche subit depuis un son permanent, qui me poursuit encore aujourd’hui, dû à la force de la détonation. Je ne suis pas étourdi mais désorienté sous l’effet de la surprise. Je n’arrive toujours pas à joindre Juffa, je fais demi-tour et vais provisoirement installer mes quartiers à Kfar Tavor, plus au Sud.



Six jours durant, je suis revenu à Kiriat Shmona pour tenter de traverser cette localité et me rendre à Metula, sur le front. En vain. L’armée avait placé Metula sous juridiction militaire par décret, et toute entrée et sortie de la petite ville étaient interdites à tout le monde, même aux journalistes. Les manœuvres devaient rester secrètes. Pas de photos, pas de films ni d’articles sur le sujet. Il ne fallait pas risquer d’offrir à l’ennemi un renseignement, quel qu’il soit. Non pas que Metula fût plus dangereuse que les autres villes, mais le départ des troupes vers le Liban Sud s’est préparé en grande partie là-bas. Les convois militaires, composés de chars et de transports de troupes, se sont massés dans cette bourgade.



J’ai donc parcouru la région, Kiriat Shmona essentiellement, dernière ville accessible au nord avant Metula, afin d’y prendre des photos et des vidéos qui témoigneront de ce que j’y voyais. Il me suffisait de rouler ou marcher n’importe où, quelques minutes durant, pour découvrir les dégâts causés par des roquettes.



Pour comprendre la guerre, les peurs et les angoisses des bombardements, un minimum d’explications techniques est nécessaire. Bien que je ne sois pas artilleur de formation mais fantassin, je suis néanmoins en mesure de fournir au lecteur les informations sommaires nécessaires pour saisir le rationnel de ces bombardements de Katiouchas et leurs conséquences sur la population. Il faut savoir que les Katiouchas sont dépourvues de toute espèce de réglage de précision. Une fois positionnés, les lanceurs de ces roquettes ne sont, en théorie, plus déplacés, sauf ceux qui sont installés sur des camions. C’est ce qui fait que les roquettes atterrissent plus ou moins toujours aux mêmes endroits. Une direction leur est donnée, sur la base d’une carte et d’une boussole, et la distance est calculée par rapport à la portée des projectiles. Il n’est cependant pas possible, pour les terroristes du Hezbollah, d’atteindre volontairement un lieu précisément déterminé. A défaut de pouvoir prendre pour cibles des rassemblements militaires ou des infrastructures, il n’est pas envisageable, pour le Hezbollah, de gagner une guerre, ni même une bataille, à l’aide des Katiouchas. C’est justement ce qui en fait une arme terroriste par définition.



Parfois, les roquettes tombent à côté, devant ou avant l’objectif principal, qui est invariablement constitué par une ville voire une agglomération plus modeste. La Katioucha n’est pas guidée mais stabilisée en vol par des « ailerons ».



Avec les Katiouchas de 7 kilos de charge explosive, les terroristes du Hezbollah pouvaient néanmoins choisir les quartiers qu’ils désiraient atteindre, en réglant le lanceur avant la mise à feu. Les centrales électriques et autres points névralgiques d’Israël se trouvant éloignés de la frontière, les Katiouchas perdaient alors le peu de « précision » que les courtes distances leur octroyaient. La concentration des roquettes tombées sur ou à proximité de certains hôpitaux, permet toutefois de constater qu’il y a eu une volonté, de la part des terroristes chiites, d’atteindre ce type d’infrastructures.


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Impact sur la chaussée de Kiriat Shmona avec dégâts dans le périmètre de la chute

Photos Charles-Emmanuel Guérin © Charles-Emmanuel Guérin




Lors des plus grosses journées de bombardements, la ville de Kiriat Shmona était déserte. Les rares habitants vivaient terrés dans les abris. Mais peu à peu, au clair d’une accalmie, la vie reprenait et les rues s’animaient, non pas de joie, mais de mouvement ; un peu de circulation et même quelques piétons. Et dès que les sirènes, connectées directement au système radar Shakhar Adom (L’Aube rouge), retentissaient, annonçant des salves imminentes, tous, où presque, retournaient aux abris.



La population israélienne du Sud a accueilli les Israéliens du Nord fuyant les canonnades, mais il est apparu qu’une catégorie de la population, la classe sociale dite « très défavorisée », a dû rester chez elle, condamnée à demeurer dans ses refuges souterrains. Les sous-sols des immeubles d’habitations servaient au moins de protection contre les roquettes de moins de 100 kilos, au-delà, leur efficacité était incertaine. Les TV israéliennes ont d’ailleurs réalisé des reportages sur ces habitants, et en particulier ceux de Kiriat Shmona, qui témoignent du traumatisme de la vie d’une population soumise à un pareil régime.



Les militaires bloquaient les entrées de la ville afin d’éviter aux « visiteurs » de se trouver sous le feu des roquettes. Le côté aléatoire du point d’impact des roquettes ne permettait à personne d’être ni de se sentir en sécurité, même en dehors du territoire de la ville visée. Il suffit d’une nuance dans la quantité de carburant emporté par la roquette, ou d’un vent latéral plus fort que prévu, pour que la trajectoire change et qu’elle tombe là où on s’y attend le moins. Le climat d’insécurité est ainsi permanent.



Haïfa, Karmiel, Afula, Acre, Tsfat, Rosh Pina, Nahariya, Kiriat Shmona et Metula sont les villes les plus proches et les plus importantes à portée de tir du Liban Sud. Les roquettes étaient sommairement pointées vers ces conurbations. Les plus simples renfermaient 7 kilos de charges explosives, avec une portée pouvant atteindre une quinzaine de kilomètres. D’autres contenaient une charge de 30 kilos, avec un rayon d’action plus important. Enfin, certaines roquettes utilisées durant ce conflit, peuvent porter des charges de 100 kilos d’explosifs, supplémentées de 10 kilos de billes d’acier. Les villes limitrophes du Liban ont subi les charges les moins lourdes, mais non les moins destructrices, de par leur multiplication. La ville d’Afula a également essuyé le tir d’une roquette de 100 kilos, et Haïfa en a subi 3, provoquant des effondrements d’immeubles, tuant plusieurs personnes.




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Une école endommagée

Photos Charles-Emmanuel Guérin © Charles-Emmanuel Guérin




Que ce soit sur la chaussée ou dans cette école de jeunes filles, par exemple, on constate de manière évidente l’importance des dégâts et le haut pouvoir de destruction des roquettes. Dans l’établissement scolaire, la roquette a touché le haut du mur d’enceinte. Pourtant, la propagation géométrique a fait que c’est toute l’école, toute la surface habitable qui fut dévastée. De la porte d’entrée jusqu’à la bibliothèque, en passant par le fond de la classe. On peut y voir les éclats ayant perforé les portes, les tables, les fenêtres, ainsi que les vêtements restés dans les valises du pensionnat et les livres. Heureusement, ces lieux avaient été évacués.



Les toits des appartements ou des maisons ne constituent pas non plus un abri sûr et solide. Les roquettes venant de loin, très vite et de très haut, la puissance de la charge est multipliée par la vitesse et l’orientation de la roquette. On a ainsi pu voir des toits de maisons ou d’immeubles entamés par des roquettes de 7 kilos de charge explosive. Ici, à Tsfat, une roquette est tombée à quelques mètres de l’entrée d’un immeuble.




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L’immeuble détruit de Tsfat

Photo Charles-Emmanuel Guérin © Charles-Emmanuel Guérin





Une seule roquette et tout un périmètre est atteint par les éclats : trois étages touchés, des fenêtres, des volets, des câbles d’électricité et de téléphone endommagés, et même l’intérieur de certains appartements.







A suivre...





Note :



[1] « Les Actions Psychologiques Terroristes, ou comment manipuler l’opinion publique avec l’aide des médias », qu’aucun éditeur français ne veut publier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 04 septembre 2006 - 19h43:

LES NOUVEAUX TALIBANS



Par Daveed Gartenstein-Ross & Kyle Dabruzzi

The Weekly Standard le 29 août 2006

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com



Quand les combattants de l'Union radicale des Tribunaux islamiques (ICU) ont saisi la capitale somalienne, Mogadishu, le 5 juin, les analystes ont tout de suite pensé que ce pays pourrait devenir un refuge pour les terroristes. Depuis, l'emprise de l'ICU sur le pays n'a fait que se resserrer. Plus alarmant, après chaque bataille gagnée, la milice ressemble de plus en plus aux ex-parrains d'Al-Qaeda, les Talibans. Après avoir arraché le contrôle de Mogadishu du gouvernement provisoire de la Somalie, les milices de l'ICU ont saisi un certain nombre de villes, tout au long de la frontière avec l'Ethiopie. Plus important, ces gains sont stratégiques.

L'ICU jouit maintenant d'une grande flexibilité dans le déplacement de ses milices et de ses approvisionnements, et elle est sur le point de contrôler la majorité de la Somalie. En contraste, le gouvernement provisoire est coincé dans la ville somalienne de Baidoa, dans le centre méridional du pays et apparaît de plus en plus vulnérable. Le 9 août, le conflit éclata dans Beletuein entre les miliciens islamiques et les forces loyales à Yusuf Ahmed Hagar, que le gouvernement transitoire avait nommé comme gouverneur de la région de Hiran. Selon certaines sources, après le début du combat, "Hagar s'est échappé avec deux pick-up montés de mitrailleuses lourdes en direction de la frontière éthiopienne". La ville semble maintenant calme, et fermement dans les mains de l'ICU. La prise de Beletuein facilite le mouvement et les approvisionements du sud vers le nord. Beletuein est également près de Baidoa, isolant de plus en plus le gouvernement du reste du pays.

Depuis, l'ICU a fait trois gains stratégiques qui lui donnent accès à l'Océan indien. A la mi-août, elle a capturé les ports de Harardhere et Eldher, des villes côtières réputées comme étant des refuges pour les pirates. Et bien que le chef de l'ICU cheikh Hassan Dahir Aweys le nie, des témoins oculaires ont rapporté que ses forces ont capturé le port de Hobyo, au centre du littoral de la Somalie. (L'ICU s'est engagée à écraser la piraterie après avoir capturé ces villes, mais cette revendication ne peut pas être prise au sérieux, car la milice a intérêt à apparaître comme une force de stabilité pour empêcher toute intervention étrangère contre son pouvoir) L'ICU ne contrôle pas seulement le secteur entourant la ville de Baidoa où le gouvernement provisoire est enfermé, mais ses combattants parlent de grandes avancées qui donneraient le contrôle de tout le pays à l'ICU. Les combattants de l'ICU disent qu'ils souhaiteraient élargir l'influence de leur milice à Galkayo, une ville 550 km au nord-ouest de Mogadishu. Bien que les miliciens de la région semi-autonome du Puntland aient juré de combattre l'ICU, s'il faisait une telle avancée, leurs perspectives de succès sont loin d'être certaines.

Les Américains et les autres Occidentaux ont du mal à comprendre pourquoi ils devraient s'inquiéter d'événements survenant à l'autre bout du monde, en Afrique. Une raison d'inquiétude, c'est que l'expansion de l'ICU peut se transformer en une guerre entre états.



L'Ethiopie voit avec appréhension l'ascension de la milice islamique et elle a exprimé sa solidarité avec le gouvernement provisoire de Somalie. Le ministre éthiopien de l'information Berhan Hailu a dit: "Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour écraser le groupe islamiste s'il tentait d'attaquer Baidoa". Selon certaines sources, les troupes éthiopiennes sont entrées en Somalie depuis juillet dernier. Le gouvernement éthiopien a menacé d'utiliser la force militaire contre l'ICU, et l'ICU a juré d'attaquer les soldats éthiopiens entrés dans le territoire somalien. A ce jour, il n'y a pas eu de conflit, mais les deux parties sont clairement prêtes à combattre. Chacune semble attendre l'autre qu'elle attaque la première. Et il y a même une raison plus pressante qui devrait inquiéter les Occidentaux quant à l'ascension de l'ICU, la similarité frappante de cette montée en Somalie avec celle des Talibans en Afghanistan. Une similarité est que quand l'ICU a pris le pouvoir, les Somaliens l'ont accueillie comme une force de stabilité. Depuis la chute de président Mohamed Siad Barre en 1991, des chefs de guerre rivaux ont gouverné la Somalie. Selon un organisme conseil sur les Relations Extérieures, "les milices des chefs de guerre étaient notoirement connues pour une violence sans discernement. Les femmes et les filles étaient souvent violées et les gens ne pouvaient pas se déplacer dans la ville de crainte d'être tué. Depuis que l'ICU a pris le contrôle, les experts disent qu'il y a perceptiblement moins de fusils dans les rues, et les gens se déplacent librement à travers la ville sans craindre d'être attaqués". Ceci reflète la réaction de la population afghane face aux Talibans. Comme le journaliste Pakistanais Ahmed Rashid l'a écrit dans son best seller "Taliban", les Talibans ont gagné parce que la région méridionale du Pashtun était indisciplinée et la population, épuisée et lasse de la guerre, a vu en eux des sauveurs et des hommes de paix, voire une force potentielle pouvant ranimer le pouvoir Pashtun humilié par les Tadjiks et les Ouzbeks. … Dans les secteurs qu'ils occupaient, ils ont désarmé la population, appliqué la loi et l'ordre, imposé la stricte Sharia'h et ouvert les routes à la circulation, avec comme résultat immédiat une baisse des prix des denrées alimentaires. Ces mesures étaient bien accueillies par une population souffrant depuis longtemps.

Ce passage décrit la similarité la plus visible entre l'ICU et les Talibans: les deux milices ont imposé une version dure de la sharia'h (la loi islamique) dans les secteurs qu'ils avaient conquis. Sous les Talibans, les femmes n'avaient pas de droits. L'homosexualité, la conversion en dehors de l'Islam, et le prêche de fois non-islamiques étaient des crimes capitaux. Et la liste des restrictions ne cessait d'augmenter. L'analyste du terrorisme, Peter Bergen de CNN a noté dans son livre "La Guerre Sainte et Cie": "le football, le cerf-volant, la musique, la télévision, et la présence de femmes dans les écoles et les bureaux étaient strictement interdits. Certains décrets ressemblaient à des gags à la Monty-Python, comme la règle interdisant l'usage de sacs en papier, dans le cas hasardeux où le papier recyclé aurait pu inclure des pages du Coran".

L'ICU applique une version similairement dure de la sharia'h partout où elle exerce son pouvoir. Les règlements régissant les choses les plus insignifiantes, comme le décrit Bergen, sont souvent les signes les plus révélateurs que la sharia'h est partout appliquée -- et l'ICU a visé l'insignifiant. En dehors de l'exécution de deux personnes qui ont demandé à regarder la demi-finale de Coupe Du Monde, l'ICU a arrêté aussi soixante personnes qui regardaient des vidéos et a sévi contre une noce, sous prétexte qu'il y avait une animation musicale. Comme les Talibans, l'ICU a commencé à interdire la possession d'armes par les Somaliens qui ne sont pas affiliés à l'ICU. Alors que cela a pour but de mettre de l'ordre, il diminue clairement la capacité des citoyens à résister à la milice islamique.

Mais la similarité la plus inquiétante entre l'ICU et les Talibans consiste dans les relations aisées avec al Qaeda. Les Talibans ont été les parrains d'Al-Qaeda jusqu' au 9/11. Il apparaît qu'il existe de nombreux liens entre l'ICU et al Qaeda. Dans son livre "à travers les yeux de nos ennemis", l'ancien chef de l'unité Ben Laden de la CIA, Michael Scheuer a relaté que Ben Laden a passé beaucoup de temps, dépensé beaucoup d'argent, et utilisé beaucoup de gens pour s'étendre en Somalie, après avoir été chassé du Soudan et d'Afghanistan. Et comme le consultant en contre-terrorisme Dan Darling a écrit, un examen attentif de la direction de l'ICU montre les liens étroits de la milice avec Ben Laden. Son dirigeant, cheikh Aweys, a été impliqué dans Al-Ittihaad Al-Islamiya, affiliée d'Al-Qaeda depuis le début. Et son protégé, Aden Hashi ‹ Ayro, a voyagé en Afghanistan pour recevoir l'entraînement terroriste là-bas, à la veille de l'Opération "Enduring Freedom".

Un rapport confidentiel publié en 2002 indique l'existence de dix-sept camps d'entraînement de terroristes opérationnels en Somalie, ce qui est assez préoccupant. Bill Roggio a écrit : "L'environnement en Somalie est comparable à celui d'Afghanistan à l'apogée des Talibans. Les terroristes d'Afghanistan, du Pakistan, de Tchétchénie, d'Iraq et de la péninsule arabe affluent en Somalie pour diriger les camps ou recevoir un entraînement. On y entraîne les recrues à l'usage de systèmes explosifs improvisés (bombe télécommandée au bord des routes ou IED) et pour faire face aux armes éthiopiennes. De plus, le 23 août, l'ICU a ouvert un nouveau camp milicien d'entraînement pour les étrangers venant d'Erythrée, d'Afghanistan, et du Pakistan -- indication encore plus significative du soutien international dont bénéficie l'ICU".

Le monde n'a pris conscience de la menace des Talibans qu'après le 9/11. Il est peu probable qu'on mette autant de temps pour s'apercevoir des menaces de l'ICU. Et il est très probable que dans les prochaines semaines, l'Ethiopie soit le premier état à prendre des mesures.



The New Taliban

By Daveed Gartenstein-Ross & Kyle Dabruzzi
The Weekly Standard | August 29, 2006



When fighters from the radical Islamic Courts Union (ICU) seized the Somali capital of Mogadishu on June 5, analysts were immediately concerned that the country could become a haven for terrorists. Since then, the ICU's hold on the country has tightened. More alarming, the militia has come to more closely resemble al Qaeda's previous sponsor, the Taliban, with each gain it makes.

After wresting control of Mogadishu from Somalia's interim government, the ICU's militias seized a number of towns. These gains have resulted in the Islamic militia controlling cities that stretch all the way to Somalia's border with Ethiopia. More important, these gains have been strategic in nature. The ICU now enjoys great flexibility in moving its militias and supplies, and is on the verge of controlling the majority of Somalia. In contrast, the interim government is holed up in the south-central Somali city of Baidoa, and appears increasingly vulnerable.

On August 9, fighting broke out in Beletuein between Islamic militiamen and forces loyal to Yusuf Ahmed Hagar, whom the transitional government had nominated as governor of the Hiran region. After the fighting began, Hagar reportedly "escaped with two pick up trucks mounted with heavy machineguns heading to the border of Ethiopia." The city now appears calm, and firmly in the ICU's hands. The capture of Beletuein allows for increased supply movement from south to north. Beletuein is also close to Baidoa, further isolating the government there from the rest of the country.

Since then, the ICU has made three strategic gains that give it access to the Indian Ocean. In mid-August, it captured the port cities of Harardhere and Eldher, coastal towns known as a haven for pirates. And although ICU leader Sheikh Hassan Dahir Aweys denies it, eyewitnesses reported that his forces captured the port town of Hobyo on Somalia's central coastline. (The ICU pledged to stamp out piracy after capturing these towns, but this claim cannot be taken at face value: the militia has every incentive to portray itself as a force for stability in order to prevent outside governments from undermining its hold on power.)

Not only does the ICU effectively control the area surrounding the land-locked interim government in Baidoa, but its fighters talk of further advances that would give the ICU control over the most of the country. ICU fighters say they would like to spread the militia's influence to Galkayo, a town 350 miles northwest of Mogadishu. Although militiamen in Somalia's semiautonomous Puntland region have vowed to fight the ICU if it makes such an advance, their prospects for success are far from certain.

Americans and other Westerners frequently have trouble comprehending why they should care about events occurring half a world away in Africa. One reason we should care is that the ICU's expansion may escalate into interstate warfare.

Ethiopia views the Islamic militia's rise as a matter of great concern, and has expressed its solidarity with Somalia's transitional government. Ethiopian information minister Berhan Hailu has said, "We will use all means at our disposal to crush the Islamist group if they attempt to attack Baidoa."

Ethiopian troops have reportedly been in Somalia since late July. Just as the Ethiopian government has threatened to use military force against the ICU, the ICU has vowed to attack Ethiopian soldiers in Somali territory. Thus far there haven't been any clashes, but both sides are clearly ready to fight. Each seems to be waiting for the other to strike first.

And there is an even more pressing reason why Westerners should care about the ICU's rise: the striking similarity between its ascendance in Somalia and that of the Taliban in Afghanistan.

One similarity is that as the ICU has gained power, Somalis have welcomed its rule because it is seen as a force for stability. Rival warlords have ruled Somalia since the fall of president Mohamed Siad Barre in 1991. According to a Council on Foreign Relations backgrounder, "[t]he warlords' militias were notorious for indiscriminate violence: Women and girls were often raped and locals could not move about the city without fear of being killed. Since the ICU took control, experts say there are noticeably fewer guns on the streets, and people move freely throughout the city without fear of attack."

This mirrors the Afghan population's reaction to the Taliban. As Pakistani journalist Ahmed Rashid wrote in his best-selling book Taliban:

The Taliban had won over the unruly Pashtun south because the exhausted, war-weary population saw them as saviors and peacemakers, if not as a potential force to revive Pashtun power which had been humiliated by the Tajiks and Uzbeks. . .In the areas under their rule, they disarmed the population, enforced law and order, imposed strict Sharia law and opened the roads to traffic which resulted in an immediate drop in food prices. These measures were all extremely welcome to the long-suffering population.

This passage touches on the most visible similarity between the ICU and the Taliban: both imposed a harsh version of sharia (Islamic law) in the areas that they seized. Under the Taliban, women had no rights. Homosexuality, conversion from Islam, and preaching of non-Islamic faiths were capital crimes. And the list of restrictions went on. CNN terrorism analyst Peter Bergen noted in his book Holy War, Inc., "Soccer, kite-flying, music, television, and the presence of females in schools and offices were all banned. Some of the decrees had a Monty Python-esque quality, like the rule banning the use of paper bags on the remote chance the paper might include recycled pages of the Koran."

The ICU has implemented a similarly harsh version of sharia wherever it has gained power. Regulations governing truly trivial matters, as described by Bergen, are often the most telling signs of the sharia law that a group has implemented--and the ICU has taken aim at the trivial. In addition to shooting two people who demanded to watch the World Cup semifinal, the ICU has also arrested sixty people for watching videos and cracked down on a wedding with live music.

Like the Taliban, the ICU has begun to ban weapons ownership by Somalis who aren't ICU-affiliated. While this is ostensibly intended to instill order, it clearly also diminishes the ability of citizens to resist the Islamic militia.

But the similarity between the ICU and Taliban that should be of greatest concern is the group's cozy relationship with al Qaeda. The Taliban served as al Qaeda's sponsor up until the 9/11 attacks. Likewise, there appear to be a number of ties between al Qaeda and the ICU.

In his book Through Our Enemies' Eyes, the former head of the CIA's bin Laden unit, Michael Scheuer, documented that bin Laden "expended sizeable amounts of time, money, and manpower to expand" into Somalia after leaving Sudan for Afghanistan. And as counterterrorism consultant Dan Darling has written, an examination of the ICU's leadership provides reason to believe that these links extend to the militia. It leader, Sheikh Aweys, has been involved with al Qaeda affiliate Al-Ittihaad Al-Islamiya since its inception. And his protégé, Aden Hashi 'Ayro, "traveled to Afghanistan to receive terrorist training there on the eve of Operation Enduring Freedom."

This concern is compounded by a confidential report released in 2002 that indicates the existence of seventeen operational terrorist training camps in Somalia. Bill Roggio has written:

The environment in Somalia is said to compare to that of Afghanistan during the heyday of the Taliban. Terrorists from Afghanistan, Pakistan, Chechnya, Iraq and the Arabian peninsula are said to be flocking into Somalia to staff the camps or enter training. Camps are said to be training recruits to employ improvised explosive devices (roadside bombs or IEDs) to counter the expected Ethiopian armor.

Moreover, on August 23, the ICU opened a new militia training camp that featured foreign trainers from Eritrea, Afghanistan, and Pakistan--further indication of the international backing that the ICU has received.

It wasn't until 9/11 that the world woke up to the threat that the Taliban posed. It's unlikely that other countries will take that long to notice this time around. And in the next few weeks, Ethiopia may be the first to take action.