Archive jusqu'au 01/septembre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Septembre 2006: Archive jusqu'au 01/septembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 31 août 2006 - 19h54:

Mounia. merci d'avoir affiche la boulangerie franco maghrebienne. C'est tres interessant pour moi qui vit loin de la France de constater les changements. Du reste ces changements se trouvent partout selon les nouveaux immigrants.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le jeudi 31 août 2006 - 19h28:

La khobza connexion


Un constat s’impose : de moins en moins de Français sont attirés par les métiers de bouche et en particulier la boulangerie. Métier difficile s’il en est.

Du coup un lobbying tunisien est en train de sévir sur ce business dans nos banlieues ! Plus sérieusement, un phénomène étrange se produit à Bondy, comme dans d’autres banlieues peut-être, puisque toutes les boulangeries sont peu à peu rachetées par des Nord-Africains. A Bondy sur une vingtaine de boulangeries plus d’une douzaine sont tenues par des Maghrébins.

Grand symbole Français, la baguette nationale subit là un grand revers.

Comment expliquer ce phénomène ? La qualité du pain s’en trouve t-elle affectée ?

Pourquoi ces métiers sont-ils délaissés par les Français dits de souche ?


Une partie des réponses peut paraître simpliste mais un facteur incontestable est dû au fait que le pain est un aliment incontournable de l’art culinaire au Maghreb, il est indispensable pour accompagner les repas. Il y a donc un attrait certain pour le pain qui explicite cet engouement.

J’ai discuté avec mon boulanger, un jeune homme de 24 ans qui travaille dans la boulangerie de ses parents, afin d’en savoir un peu plus.


Depuis combien de temps es-tu installé à Bondy ?

Cela fait quatre ans que mes parents ont acheté cette boulangerie et depuis on y travaille en famille, nous sommes trois frères et une sœur.


De quelle origine es-tu ?

Ma mère est Française et mon père est Tunisien.


Quelle est ta formation ?

J’ai un bac électro-technique puis j’ai fait des études supérieures de commerce tout comme mon frère aîné. Au départ rien ne me destinait à la boulangerie et puis nous avons décidé de travailler avec nos parents. Il leur fallait quelqu’un de confiance pour les seconder et les épauler.


Que penses-tu du fait que beaucoup de boulangeries sont rachetées par des gens d’origine étrangère ?

C’est un métier très dur, fatigant qui demande un grand investissement et certains n’ont plus envie de travailler dur. Les journées sont très longues, on commence assez tôt pour finir souvent tard.

Les étrangers ça ne les dérange pas, ils sont habitués. Certains venus s’installer sur le tard travaillaient déjà dans leur pays d’origine et ce n’était pas forcément facile et évident pour eux.


Peux-tu me parler de ta clientèle ?

Dans le quartier la population est très variée, les étrangers vont souvent préférer la baguette pratique pour les familles nombreuses, les Français préfèrent une tradition ou une baguette de campagne. Pendant la période estivale du fait des régimes, il y a une plus grande demande en pains spéciaux comme le son ou le complet.


La boulangerie est très accueillante et le choix y est varié. Depuis peu à côté des pâtisseries classiques sont mêmes proposées des pâtisseries orientales.

Derrière le comptoir trône une belle pièce en sucre, sorte de trophée que le pâtissier a réalisé récemment lors d’un stage de formation duquel il est rentré diplômé.

C’est un nouveau visage de la France, multiculturel, et il faut dorénavant compter avec.

En effet après avoir discuté avec un élève en boulangerie et lui avoir posé quelques questions j’ai appris que dans sa promo sur 11 élèves, 8 étaient Maghrébins, 2 Africains et 1 Français.


Par Soraya Messaoudi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le jeudi 31 août 2006 - 16h10:

Bazooka,

L'edito n'est pas signe.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-807678,0.html
Je vous invite a lire les reactions vitrioloques des lecteurs contre les victimes de la Shoah.
La France est depictee comme une grande resistante alors qu'il n'y avait pas 1 resistant pour 100 collabos, les USA sont bien sur accuses d'etre responsable puisque c'est la culture US qui ammene a ce proces. La haine antisemite et anti-US des Francais peut se lire presuqe explicitement.

La France a des millions de musulmans, ils sont les descendants de ceux qui nous ont spolies au nom de leur independance et puis qui sont venus occupe la France. De l'eutre cote est une culture Francaise profondement antisemite qui reecrit l'histoire. Les Juifs sont coinces entre l'islamo-fascisme et le fascisme tout court. Les Juifs seront les premieres victimes de la guerre civile des 2 fascismes.

Apres avoir lu vela expliquez moi pourquoi les Juifs de France ne sont pas tous en train de preparer leur valises.ou le sont ils?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 31 août 2006 - 15h58:

Un grand festival de Châteaux de Sable exécutés par des artistes israéliens et étrangers devait avoir lieu en fin juillet.
La guerre au Liban et les fusées tombées sur cette ville avaient annulé cet événement. Mais voici que les artistes, le Spensor (une chaîne de vente de produits de pharmacie) et la Municipalité reprirent le projet et ouvrirent le Festival durant toute cette semaine. KOL HAKAVOD !! Et plus encore, l'entrée était LIBRE.!!

Douze scènes sculptées avaient pour sujet " les contes pour enfants. "
Il y a des ensembles qui avaient exigé des dizaines de tonnes de sable et leur exécution a duré des centaines d'heures.

Voici 3 de ces sculptures:

la belle au bois dormant

la belle et la bete

cendrillon

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 31 août 2006 - 19h17:

Une petite musique de mort, par Georges Bensoussan
LE MONDE


Aux jeunes d'aujourd'hui, le conflit du Proche-Orient paraît éternel. Il leur semble qu'avant 1967 (bientôt quarante ans...), la paix régnait dans la région jusqu'à ce que la guerre de six jours (juin 1967) vienne y mettre un terme en détruisant au passage l'Etat palestinien qu'ils imaginent établi en Cisjordanie et à Gaza. Ce brouet d'ignorance nourrit une doxa qui a fait de ce conflit le coeur du monde, à l'instar des prophéties apocalyptiques qui, jadis, situaient à Jérusalem la rédemption de l'humanité.


A ceux-là, il sera difficile d'entendre la petite musique de mort qui monte à pas feutrés depuis des années et semble redoubler de vigueur cet été. Elle nous dit que "l'Etat créé en 1948" est à l'origine de "tous les problèmes de la région". Voire au-delà. D'autres parlent d'une "anomalie historique" appelée à disparaître. En France, par exemple, dans les sphères dirigeantes de l'Etat : Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l'Elysée, se demandait en 2001 si, au regard du temps long de l'Histoire, Israël était plus qu'une péripétie ; ou au Quai d'Orsay : un ambassadeur de France qualifiait récemment Israël de "petit Etat de merde".

Etape par étape, la petite musique de mort délégitime l'Etat en trop sur la terre. Elle nous dit qu'il fut fondé en 1948 (ex nihilo ?), "conséquence" de la Shoah, compensation offerte aux Juifs par l'Europe sur le dos des Arabes. En oubliant que les structures de l'Etat d'Israël étaient en place avant 1940, depuis le système de santé (1920) et la centrale syndicale Histadrout (1920) jusqu'au réseau de transports publics (1935) ; depuis le premier lycée hébraïque (1906) jusqu'à l'université du même nom (1925) ; depuis la force de défense (Haganah, 1920) jusqu'à la radio nationale (1934) ; et que la "colonie" de Tel-Aviv (1909) a déjà presque un siècle d'existence. Elle fait oublier, la petite musique, qu'à l'origine de cette violence sans fin est le refus sans fin de l'Etat juif. Elle masque que la réponse militaire "disproportionnée" fait écho à la négation disproportionnée du droit de vivre. Le Hezbollah, et derrière lui la "rue arabe", parle d'"entité usurpatrice" et d'"Etat transitoire", ignore Israël sur les atlas locaux et désigne les villes de l'Etat juif comme des "colonies".

Tout se négocie sauf le droit d'exister. Si les armes des milices se taisent, la violence cessera. Si celles d'Israël renoncent à la disproportion, c'en sera fini de l'Etat d'Israël. A cette disproportion des enjeux, beaucoup, en Occident, restent sourds. Comme jadis les "compagnons de route" avaient été sourds face à la catastrophe soviétique. Comme auparavant les Munichois avaient été sourds quand, pour "sauver la paix", il s'agissait de sacrifier les petits. Les voici donc qui reprennent à mi-voix la petite musique de mort, celle qui permet de faire oublier que le refus de l'existence d'Israël, de quelque façon qu'on l'habille, à la mode nassérienne, baasiste ou hezbollesque, constitue la genèse de la violence.

D'ailleurs, il suffit que l'armée israélienne faiblisse et que les centres urbains de l'Etat juif soient touchés, pour que l'apparente acceptation du fait israélien vole en éclats. Alors, la rue reprend le dessus, et avec elle la populace qui hurle au sang. En Orient, nul n'ignore les appels au massacre qui sont proférés. En Occident, on préfère pudiquement les ignorer, y voyant seulement du "lyrisme oriental", des "outrances verbales", en dépit des mises en garde répétées. Le désir de meurtre envers Israël est le seul "aphrodisiaque" toléré (dixit feu le roi du Maroc Hassan II) d'un monde arabe qui, avec l'Afrique noire, demeure la zone la plus régressive de la planète (en 2004, il ne se traduisait pas plus de livres dans ce vaste ensemble que dans un petit pays comme la Grèce).

"Détruire Israël", disent-ils. Et il s'agirait d'une figure de rhétorique ? Depuis des siècles, les figures de rhétorique dégoulinent du sang des autres. C'est un appel au génocide, explicite ici, subliminal là, que susurre la petite musique de mort. Et des millions d'"idiots utiles" la reprennent en Occident, inconscients des enjeux, aveuglés par l'illusion d'une force militaire qui n'aura qu'un temps.

Il y a plus de quarante ans déjà que Hannah Arendt écrivait à une amie (11 juin 1963) : "Je sais, ou je crois savoir que si une catastrophe devait atteindre cet Etat juif, pour quelque raison que ce soit (et même s'il s'agissait de sa propre folie), ce serait sans doute la catastrophe finale pour le peuple juif tout entier, quelles que puissent être alors les opinions de chacun d'entre nous."


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Georges Bensoussan, professeur d'histoire et responsable éditorial du Mémorial de la Shoah (Paris), est l'auteur d'Europe, une passion génocidaire (éd. Mille et une nuits, 464 p., 20 €).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 31 août 2006 - 14h35:

Davideden, pourriez-vous avoir la gentillesse d'indiquer qui est l'auteur de cet immonde editorial ? Merci.

La phrase: "Quelles que soient leurs motivations, les requerants potentiels et les avocats qui les conseillent devraient prendre garde aux effets pervers de leur demarche. En particulier aupres des jeunes generations, pour qui la deportation releve de l'histoire, et non d'une blessure vecue."
Est plus que revoltante, elle signifie ni plus ni moins que pour les generations ulterieures aux victimes de la Shoah (juifs et non-juifs), la blessure est deja refermee et fait partie des oubliettes de l'Histoire.

La personne qui a redige cet editorial si elle redoute visiblement des poursuites juridiques vis a vis de la SNCF, merite elle-meme des poursuites pour ses propos calomnieux envers les enfants ("jeunes generations"), petits et arrieres petits-enfants de deportes.

En quoi le discours de Chirac de 1995 dedouanerait/exonerait-il ces memes jeunes generations (en particulier les juifs) des blessures si vivaces de la Shoah ?

Y a t-il seulement un seul descendant de deporte de la Shoah qui ne porte pas au quotidien le deuil de l'innommable inflige a ses aieux ?

Le peuple juif dans son ensemble (jeune ou vieux) ne porte t-il pas dans sa chair au quotidien, la marque de l'atrocite vecue par ses peres ?

On jette ici sciemment "le bebe avec l'eau du bain" esperant par la meme, une fois de plus, releguer aux calandes de l'Hitoire du monde moderne, le role tenu par la France dans la deportation des juifs.

Ca sent a plein nez le prelude au revisionnisme.

Serge Klarsfeld le bien nomme devrait utiliser un droit de reponse public a l'encontre de l'auteur ou du journal, qui ose mettre ce torchon a sa Une.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 31 août 2006 - 10h44:

Je viens de recevoir 2 liens de journaux belges annonçant que le célèbre pianiste israélien Benjamin Rawitz a été tué à Bruxelles.

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=303208

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2006/08/30/article_un_celebre_pianiste_tue_a_bruxelles.shtml

Rien entendu à la tv israelienne.
Quelqu'un l'a-t-il lu ailleurs ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le jeudi 31 août 2006 - 09h40:

La profusion d'humour déversée à 8 heures 21 du matin, heure française ou israélienne selon, par Tikvaténou remplace tous les tranxêne, prozac et que sais-je encore que nous avalons quotidiennement (sauf moi, bien entendu).
Si j'ai bien lu ce petit chef-d'oeuvre, il y a eu un oubli : où place t-il LACHONE HARA (la mauvaise langue) dans l'office ? Comment identifier ces délicieuses interventions pendant les fêtes? Viviane.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le jeudi 31 août 2006 - 09h23:

Chavez recevra des missiles Iraniennes par le biais des syriens afin de pouvoir menacer les Etats Unis, dans le cas de sanctions ou d'attaque contre l'Iran.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Tikvatenou (Tikvatenou) le jeudi 31 août 2006 - 08h21:

FORMULAIRE DE RESERVATION DE PLACE A LA SYNAGOGUE
Lors des dernières fêtes de Tichri, nos coreligionnaires ont exprimé leur souci et désir de déterminer avec plus de précision l’affectation de leur place à la synagogue.
Aussi afin de répondre à votre attente et de vous attribuer la place de votre choix, nous vous demandons de bien vouloir nous retourner ce formulaire dûment rempli et dans les plus brefs délais au Secrétariat de la Synagogue.
………………………………………………………………………………………………….
1) Je préférerais être assis
r Du coté des gens qui parlent
r Du coté des gens qui prient
2) Si assis dans la section des parleurs, quelle catégorie préféreriez vous ? (indiquer l’ordre d’intérêt)
….. Affaires
….. Sports
….. Médecine
….. Potins toutes catégories confondues
….. Potins concernant (choisir)
r Le Rabbin
r Le Hazan
r La voix du Hazan
r La femme du Hazan
r La femme du Rabbin
r La voix de la femme du Rabbin
r Le Shamash
r La femme du Shamash
r La secrétaire du Shamach
….. Mode
r Comment les autres sont habillés
r Où ils achètent leurs vêtements et combien
….. Les derniers achats (voiture, appartement, maison de campagne…) et prix payé par vos proches
….. Les dernières fêtes (Brit Mila, Mariage, Bar Mitsva) et prix payé par vos proches
….. Les dernières vacances
….. Votre famille
….. Votre belle famille
….. Les familles royales
r Caroline de Monaco et son nouveau bébé
r Le mariage d’Andrew d’Angleterre et Sophie
….. Qui trompe qui avec qui ?
….. Autre sujet d’intérêt : …………………………………

3) Près de qui souhaiteriez vous être assis en priorité pour consultation professionnelle gratuite ?
r Docteur
r Dentiste
r Gastro-entérologue
r Pédiatre
r Psychiatre
r Proviseur de lycée
r Cardiologue
r Comptable
r Banquier
r Avocat
r Agent immobilier
r Garagiste
r Coiffeur
r Belle mère
r Autre ……………………..
4) Je désire une place située (indiquer l’ordre de priorité)
….. En bout de rangée
….. Près de la sortie
….. A Deauville
….. Près des toilettes
….. Près de mes beaux parents
….. Aussi loin que possible de mes beaux parents
….. Aussi loin que possible de mes ex beaux parents
….. Près du Hékhal
….. Près de table du Kiddouch
….. Près des hommes célibataires
….. Près des femmes célibataires
….. Près de quiconque de disponible ( sexe peu important)
….. La ou personne ne peut me voir dormir pendant l’office
….. La ou je peux dormir pendant le discours du Rabbin

5) J’aimerais être assis là où :
r Je peux voir ma femme au dessus de la Méhitsa
r Je ne peux pas voir ma femme
r Je peux voir la copine de ma femme au dessus de la Méhitsa
r Mon épouse ne peut pas me voir regarder sa copine au dessus de la Méhitsa
6) Merci de ne pas me placer à coté des personnes suivantes :
( choix limité à 6 noms, au-delà, peut-être serait-il bon de changer de synagogue)
1)……………
2)……………
3)……………
4)……………
5)……………
6)……………