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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires d'Aout 2006: Archive jusqu'au 30/août/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mercredi 30 août 2006 - 01h02:

ISRAEL EN PAIX AVEC L"EGYPTE ?

L'Institut de recherche des medias du Moyen-Orient - Dépêches spéciales - No. 1255 - Août 20, 2006

Le mufti d'Egypte : le vrai visage de la sanguinaire entité hébraïque a été révélé au grand jour

Dans un article du quotidien égyptien Al-Ahram, le mufti égyptien Cheikh Dr Ali Guma a exprimé son soutien à la résistance libanaise, affirmant que les mensonges de l' "entité hébraïque" révèlent "le vrai, hideux visage des sangsues (…) qui préparent des matzot (de Pâques) à partir de sang humain." [1]

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :

Le mufti d'Egypte

Un exemple "pur" d'Antisemitisme. L'Egypte exemple de Democratie !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 29 août 2006 - 20h56:

Les détails qui tuent (info # 012908/6) [Analyse]

Par Laurent Murawiec à Washington © Metula News Agency



On voudra bien, je l’espère, me pardonner l’énumération un peu ennuyeuse de l’affaire qui suit ; elle mérite toutefois d’être récapitulée pas à pas, tant son déroulement illustre à merveille la manière dont fonctionne, ou "malfonctionne", la politique à Washington et les effets délétères de sa misérable mesquinerie sur les grandes affaires et sur la politique mondiale. Un peu de patience, donc, pendant que j’essaie de démonter une mécanique plutôt salissante.



Dans son argumentaire concernant le programme d’acquisition et de développement d’armes de destruction massives de Saddam Hussein, le discours sur l’état de l’union du 20 janvier 2003 du président Bush comportait une rapide mention – 16 mots – de tentatives irakiennes d’acheter au Niger des matériaux (du yellowcake) faisant partie du cycle nucléaire. George Bush précisa que l’information provenait des services de renseignement britanniques. Il a, depuis, été établi qu’un envoyé irakien de haut rang, qui avait la responsabilité de l’acquisition de matériaux et d’équipements nucléaires, était bien allé au Niger pour prendre langue avec des dirigeants gouvernementaux locaux dans cette intention.



Les 16 mots devinrent bientôt l’objet d’une féroce polémique politique. L’opposition démocrate et les media en firent un cheval de bataille : selon eux, tout cela était faux, de fond en comble. Le trouble s’étendit jusqu’en Angleterre, où il fut définitivement établi que les services anglais avaient bien rapporté la chose, non comme un achat, mais comme une tentative exploratoire de la part des Irakiens. Bush ne s’était pas écarté des informations transmises par Londres, et Londres n’avait rien inventé. Mais, puisqu’il fallait vouer Bush aux gémonies, on épilogua sans fin, et Bush fut traîné dans la boue tel un menteur. Bush est un menteur ! Toute la guerre d’Irak, répétait-on à satiété, est fondée sur un mensonge !



L’administration monta une défense plus ou moins habile, excipant de sa sincérité et de son honnêteté. La Maison Blanche fit, quant à elle, preuve de moins d’adresse. Si l’affaire en était restée là, il ne se serait agi que de politicaillerie washingtonienne, enrobée de sa gredinerie grand style. On n’aurait eu qu’à assister, une fois de plus, à l’une de ces manipulations auxquelles se livrent, à jet continu, la grande presse écrite – New York Times, Washington Post, Los Angeles Times, pour ne mentionner que les titres les plus influents – et télévisuelle – forte de ses trois networks traditionnels, ABC, CBS et NBC, avec la CNN et MSNBC en plus –, qui penchent à gauche de la gauche, à raison de quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent.



C’est alors que, « pour défendre l’administration », la CIA embaucha l’ambassadeur Joseph Wilson, un diplomate quelque peu secondaire, et l’envoya au Niger « enquêter » sur les manigances nucléaires irakiennes. Il faut préciser, de crainte que le lecteur ne s’y perde, que la CIA se trouve en pleine insurrection contre Bush ; ses dirigeants passent leur temps à distiller à la presse et au Congrès des « briefings » aussi biaisés que mensongers, qui servent la gloire et les objectifs de la Centrale, au détriment du président élu par la nation. Détails fort troublants : la CIA a choisi Wilson sur recommandation de l’épouse de celui-ci, employée de la CIA, et bien connue des cocktails politiques mondains de la capitale fédérale. Un choix plutôt singulier, Wilson étant un opposant bien connu de la politique de Bush. Plus curieux encore fut le fait que l’agence de renseignement ne fit pas signer l’accord de confidentialité usuel au diplomate avant de l’engager, comme il est de rigueur.



M. Wilson ficela ses bagages, partit au Niger, et, ô surprise, n’y ayant pas beaucoup retourné de montagnes, il ne trouve rien qui confirme les faits rapportés par les espions anglais. Il rentre donc au bercail pour y faire son rapport. Et pour conclure brillamment sa mission au service de la nation, à peine quelques semaines plus tard, Joseph Wilson se fend, dans le New York Times, d’un article qui attaque violemment l’administration Bush, l’accusant de mensonge délibéré et de manipulations magouilleuses destinés à tromper l’opinion. Pour soutenir sa thèse, l’ambassadeur-enquêteur se sert des conclusions de son propre rapport officiel. On fait difficilement mieux, ou pis, dans la forfaiture intellectuelle.



Aussitôt éclate la tempête médiatique qui avait été ainsi orchestrée, sur le slogan de "Bush-menteur". Une secousse qui se mue rapidement en tremblement de terre international. La "vérité" éclate et peut être proclamée grâce à l’admirable M. Wilson. Les parlementaires démocrates s’en saisissent et se lèchent les doigts dans la confiture. Le monde musulman monte sur ses grands chevaux.



Peu après cette fantasia, le journaliste washingtonien Robert Novak, dont la solide réputation est d’être le déversoir de tout ce que l’establishment républicain modéré – c’est-à-dire non-bushien – compte de gens puissants, révèle, dans un article, que Madame Wilson, blonde pulpeuse qui, à l’Etat-civil, apparaît sous le nom de Valérie Plame, est employée par la CIA. En l’espace d’une milliseconde, voilà la presse ameutée : on y parle d’un crime honteux de Novak, mettant en danger la vie de Mme Wilson, qui a été télécommandé par la Maison Blanche ; précisément, par le conseiller politique principal de Bush, Karl Rove et le vice-président Cheney. Scandaleuse conspiration ! La Maison Blanche, dans la tradition de Nixon du Watergate, et celle du sénateur Joe McCarthy, salit la réputation de ses opposants. L’article qui lance l’affaire Plame est signé David Corn, chef du bureau de Washington de The Nation, un hebdo d’extrême gauche.




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Joe et Valérie Wilson-Plame

On n’est jamais mieux servi que par soi-même



Une machine infernale se met en route. Un special prosecutor est nommé par le ministère de la Justice, et rien ne fait plus peur aux gouvernants, aux USA s’entend bien, que l’accusation ou même le soupçon de cover-up, d’étouffer la vérité. Patrick Fitzgerald devient donc l’inquisiteur public : le special prosecutor est un procureur extraordinaire, qui ne rend de comptes à personne, dispose d’un budget illimité, et jouit de pouvoirs judiciaires extrêmement étendus. Ce statut est un legs du même Watergate et symbolise parfaitement l’explosion des pouvoirs extraconstitutionnels à la suite du scandale provoqué par Richard Nixon. Procureur aux dents longues, Fitzgerald se rue à la hussarde sur la viande fraîche que représente à ses yeux l’administration. Deux cibles préférentielles dans son collimateur : Karl Rove, et Lewis Libby, dit « Scooter », le chef d’état-major du vice-président Cheney. L’un et l’autre sont soupçonnés par Fitzgerald d’être les auteurs de la « fuite ». Ils sont ainsi amenés à consacrer la partie essentielle de leur temps à construire leur défense, négligeant les affaires de l’Etat. Ils doivent lever des fonds considérables pour payer les meilleurs avocats. Fitzgerald la joue en virtuose, distillant des fuites en direction de la presse pour entretenir l’affaire, en parfaite violation du secret de l’instruction.



La curée continue. Fitzgerald désigne Libby – assurément un criminel de haut vol, puisqu’il travaille pour Cheney – à la vindicte des media et des Démocrates, qui tiennent enfin une proie juteuse, d’un calibre capable d’affaiblir Cheney et Bush. Entre-temps, le journaliste Novak, par lequel le scandale est arrivé, se tait et protège sa source. Quant à Joe Wilson, qui n’avait cessé de prétendre qu’il ignorait tout, mais absolument tout, des circonstances de sa désignation pour la mission Niger, il est démasqué comme authentique menteur ; il était au courant indeed.



Cependant, lui et Valérie Plame posent en couverture des magazines à succès. Wilson pond un livre intitulé La politique de la vérité, où il se présente comme un combattant glorieux et héroïque de ladite vérité. Pensez ! « Ils » ont dégommé Libby, qui vient d’être inculpé – non pas de délit de « fuite », mais de parjure, pour avoir fait des déclarations contradictoires sur des points de détails au cours de l’interminable instruction du Grand inquisiteur. Libby a été contraint de démissionner de son poste. Dick Cheney s’en trouve effectivement affaibli.



Voilà pour la préhistoire. Passons à l’histoire maintenant. Comme je l’ai souvent écrit dans les colonnes de la Mena, la première administration de George Bush était coupée en deux en ce qui concerne la politique à mener au Moyen Orient. D’un côté, Bush, Cheney et Rumsfeld, désireux de s’attaquer à Saddam Hussein, et de l’autre, Colin Powell et son second, le préposé aux coups fourrés de « Monsieur Propre Powell », Richard Armitage, porte-étendards des « modérés » et « réalistes » washingtoniens, ceux qui acceptent le grand « narratif » arabo-musulman selon lequel Israel est à l’origine de tous les maux du Moyen Orient.



Un livre publié cette semaine par le journaliste de gauche du Time, Michael Isikoff, et le journaliste d’extrême gauche, David Corn, déjà nommé, établit avec certitude que la fuite était venue d’Armitage. Ce dernier avait, de plus, joué un rôle certain dans l’adjonction de la litigieuse phrase des 16 mots dans le discours de Bush.



Armitage a gardé le silence alors que la réputation d’hommes intègres était traînée dans la boue à cause de lui. Powell n’a pas pipé mot, lui qui aime à poser en chevalier sans peur et sans reproche. Non seulement ces deux-là se comportent de fait en magouilleurs de bas étages – si Powell était en désaccord avec la politique de Bush, et il l’était, que n’a t-il démissionné ? – mais en hommes sans honneur.



Bush a été trahi par ceux qu’il avait nommés. Il les a laissés mener leurs combines sans entraves. Il a toléré toutes leurs trahisons, leurs coups de Jarnac. Au nom de l’« esprit équipe », qu’il aura bien mal interprété, il a gardé tous les félons (Powell, Armitage), les nuls et les incompétents (Tenet à la CIA, Mueller au FBI), et ceux qui sont en profond désaccord avec sa politique (Condi Rice et Nick Burns).



Fitzgerald-Torquemada, le procureur extraordinaire, sort de l’affaire comme un crétin accompli qui s’est acharné contre les moulins à vent pendant que les vrais coupables gloussaient. Il n’a ramené de sa pèche que des faux coupables dans sa gibecière. Il est probable que la belle carrière de Patrick Fitzgerald soit ruinée, et que les abus auxquels il s’est livré feront en sorte qu’aucun special prosecutor ne soit jamais plus nommé.



Quant à la meute démocrate et médiatique, j’attends, sans impatience et sans aucun espoir, qu’elle présente ses excuses à Bush, à Cheney et à « Scooter » Libby ; qu’elle admette, ce serait bien là la moindre des choses, une certaine « imprudence », une certaine « légèreté », une « incapacité » à discerner le vrai du faux dès qu’elle aperçoit un Républicain. J’attends – et j’attendrai longtemps – l’autocritique de ces Narcisses, dont la rage écumante déborde depuis plus de six ans, et dont le souci du bien public s’efface toujours devant leurs haines idéologiques.



Et la Gauche européenne, qui a fidèlement léché toutes les balivernes qui suintaient des égouts de Washington, dans laquelle quiconque n’est pas inconditionnellement islamophile est conséquemment et forcément au moins un menteur doublé d’un danger public – elle a à avaler ses chapeaux, ses casquettes, ses galures et ses bonnets. Mais n’est-il pas vain, dans ce cas, de faire appel à son sens de l’honneur et de la honte ? J’attends tout de même, ne serait-ce que pour la forme.



Le jeu washingtonien, orchestré par une mafia politico-médiatique, incestueuse et convaincue de son droit inconditionnel à tout savoir, tout dicter et tout régenter, ne prendra pas fin pour autant. Les fuites instrumentées, les mensonges organisés, les saletés débitées par de grands journalistes véreux, par des politiciens éminents et jusqu’à des porteurs d’eau anonymes, en passant par les bancs de salonnards qui savent toujours tout, ce jeu ne cessera pas. Mais c’est ainsi, sous l’action des médiocrates, que ploient souvent les grands royaumes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 29 août 2006 - 20h07:

Girelle vos pensees ou analyses si vous voulez sont excellentes. Merci de les partager avec nous, elles se rapprochent biens des miennes
Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 29 août 2006 - 19h09:

Cher Victor,

Vous avez certainement mal compris mes paroles.
Les commentaires sont toujours la, justement pour s'exprimer, et librement.

Si j'ai mal formule, rassurez-vous, que mon intervention est justement pour renforcer la liberte d'expression que nous avons.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mardi 29 août 2006 - 17h43:

Emile bonjour,

Je ne me suis ni disputé ni bagarré, avec qui que ce soit.

Si on ne peut pas donner son avis sur ADRA dans ADRA, même en y mettant les formes (relire tous mes commentaires, je n'ai agressé personne), ce n'est plus ADRA.

C'est comme les filtres de sécurité dans un PC, certains mettent leur filtre de susceptiblité à zéro : tout le monde doit être d'accord avec eux.

Bien à vous.

Rappel de la raison d'être de ADRA :

"Vous aimez parler, partager, exprimer, critiquer, analyser, decortiquer, impressionner, informer ?? Voici l'endroit ideal pour vous. "

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mardi 29 août 2006 - 16h51:

nasralla?non nasrsatan! il se moque de nous, du Liban et du monde occidental! ce fourbe, ce sadique, ce demoniaque ... surtout ne pas se fier a ces belles paroles mielleuses et fielleuses! C'est Micka dans son message du 29 aout qui a bien compris dans quel m..... on est!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 29 août 2006 - 15h55:

Nao,

L'autre possibilite est que la guerre n'est pas dans l'interet immediat de nasrallah qui doit attendre de se re-armer et de voir naitre la bombe Iranienne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le mardi 29 août 2006 - 14h00:

Oui, Nao, ce qui est interessant c'est de savoir
POURQUOI Nasrallah a fait cette déclaration.

S'est il senti laché par la Syrie?

Syrie, qui en l'occurence a peut être eu de sérieuses remontrances des dirigeants arabes?

En effet:
1 - Ce conflit excite la rue arabe
2 - Cette alliance de El Assad avec des perses chiites est une originalité dans le monde arabe sunnite.

Le bilan de Nassrallah:
Sa position est nettement amoindrie:

1 - Son pays est en partie détruit.
2 - Il ne pourra plus retourner avant longtemps dans le sud Liban, là ou étaient situées les caches d'armement qui ont fait sa force.
3 - Il aura de grosses difficultés de réarmement.
4 - Il a sûrement eu de grosses pertes en hommes, et parmi ces hommes, probablement de solides compagnons d'armes.
5 - Si Israel a subit de lourdes critiques au cours de cette guerre, Nassrallah est apparu aux yeux du monde, même si ça n'a pas toujours été exprimé par le langage diplomatique, comme un terroriste, ou pour le moins comme quelqu'un qui, ayant semé le vent récolte la tempête.
6 - Il a fait la démonstration que quand Israel attaquait franchement, le monde musulman ne bougeait pas...et en particulier pas la Syrie.
Il s'est retrouvé seul devant le désastre.
7 - C'est son désarmement à lui que le monde réclame, ce qui dit assez sa responsabilité.
8 - A son allié iranien qui comptait peut être sur lui comme base arrière, il a fait la démonstration de ses limites.
9 - Et enfin il a remis Tsahal sur un redoutable "pied de guerre"
10 - Il n'y a pas un militaire au monde qui doute de la puissance de Tsahal, tant il est évident que pour désarmer complètement le hezbollah et son système de caches, n'importe qui sait qu'il faut au moins deux ans de corps à corps.

Mais il reste à Nassrallah des armes et des hommes.

Alors je me dis que Nassrallah en prononçant les mots qu'il a prononcés était peut être très en colère de s'être senti quelque peu "laché" par ceux qui l'ont envoyé droit dans le mur.

Cette guerre a couté très cher aux israeliens, cher en perte d'hommes valeureux, en morts ou blessés civils, en terreur des enfants et de leurs parents dans les abris...etc

Mais face à un pays qui prétendait n'avoir que des civils, Israel, par le fantastique sang-froid et le merveilleux courage de sa population, a montré que, là, il n'y avait que des soldats. La population a fait corps avec son armée de façon remarquable.

Je pense que Israel est le seul vainqueur (relatif ou pas) de cette guerre. Et si, dans un premier temps j'ai été agacée par ce sentiment de semi défaite affiché,ou plutôt cette déception perceptible, cette contestation qui ne peut que faire plaisir aux ennemis je me dis, parce que j'aime à positiver, que si ça peut éviter "d'humilier" un adversaire qui n'a que ce mot à la bouche, alors c'est peut être un bien pour un mal...

La paix ne se fera, je crois, qu'entre les combattants et ne viendra que très difficilement des instances internationales.(même si en l'occurence, les forces internationales sont les bienvenues dans la mesure ou on peut espérer que, cette fois, elles protégerons la frontière nord)

Je n'ai employé dans ce post que des "peut être".
Je sais que, aux yeux de beaucoup d'entre vous, j'apparais naïve.

Ne vous y trompez pas, j'ai parfaitement conscience de l'immense danger qui rode, je tâche seulement de réfléchir à haute voix.

Ne croyez jamais que ma première réaction n'est pas de réagir, moi aussi, avec mes "tripes", mais je sais que cela ne sert à rien et que un des atouts considérables d' Israel est bien cette possibilité de réflexion...à défaut de sens de la communication.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 29 août 2006 - 16h25:

Il y a plus de 20 années de ça qu’une force internationale avait débarqué au Liban.
1800 Marines 1400 Italiens et 1500 Français. Cette force devait aussi aider à stabiliser le Liban. Le reste tout le monde le sait, en 1983 le Hezbollah bombarde les baraques américaines tuant 241 soldats américains, 89 soldats français et 1 soldat italien. Le Hezbollah avait alors pris la responsabilité de l’attaque.

Quelle est la différence entre 1983 et 2006. Chacun essaye de trouver des arguments pour justifier sa version et son analyse. En 1983 Israël devait confronter seul le Hezbollah, la Syrie et L’Iran. Est-ce qu’en 2006 nous n’avons- pas une situation semblable? Le Hezbollah avait crié victoire lorsque les Israéliens se sont retirés du Liban en l’an 2000. Il avait pu alors convaincre tous les Arabes et les Iraniens de sa fausse victoire. Cette fois-ci le mensonge est trop gros pour être avalé. Nasrallah par sa bêtise dit bien que s’il savait que les Israéliens allaient réagir de la sorte il n’aurait pas donné son accord pour kidnapper les deux soldats israéliens. Cela équivaux à dire : « j’ai fait une grave erreur et j’ai perdu cette guerre ».

Nasrallah n’aurait pas accepté le cessez-le-feu. Il n’aurait pas parlé si gentiment à la télévision. Il n’aurait pas dit qu’il n’y aurait pas un deuxième tour avec Israël. Et encore il avait accepté après plus de 20 années de refus, à céder et à laisser l’armée libanaise arriver au sud du Liban à la frontière israélienne. Le kidnapping de 2 soldats israéliens coûtera au Liban qui inclut les chiites plus de 15 milliards de dollars et 20 années de retard et au Hezbollah la crédibilité qu’il avait accumulée pendant 20 années. Aujourd’hui le monde arabe commence à réaliser qu’il les avait dupé. Bientôt Hamas aura le même destin.

A nouveau la France, l’Italie et d’autres pays veulent créer une barrière de protection entre Israël et le Hezbollah, c’est le même thème qui se répète, « Stabiliser le Liban ».
Nous savons tous que c’est le Hezbollah qui va profiter de cette situation mais cette fois-ci c’est lui qui va essayer de vouloir prendre le rôle de stabiliser le Liban à sa façon soit maîtriser tout le Liban pour le compte de la Syrie et de l’Iran, mais il ne réussira pas, car Nasrallah avait exagéré dans son rapport sur la victoire. La seule question reste, si le peuple libanais va encore se laisser faire.
Ce n’est que maintenant qu’Assad et Hamadinejad commencent à se rendre compte de l’ampleur du dégât que Nasrallah leur a causé.

Mais il ne faut pas oublier que nous avons eu une longue histoire juive avec la Perse. Notre situation n’est pas aussi mauvaise comme certains le pensent. Malgré toute la tension les Iraniens et les Arabes auront peut-être besoin d’Israël. Comme le Hezbollah qui a été surpris de la réponse d’Israël, l’Iran aussi semble avoir eu chaud parait-il, c’est pourquoi les grandes manœuvres militaires. Il s’attendait à une attaque militaire américaine ou israélienne ou combinée. Quant a Mahmud Hamadinejad et sa clique des dures leur tour ne tardera pas à venir comme le tour d’Haman, je pense qu’il ne sera plus là pour s’excuser comme vient de le faire Nasrallah.

Les arabes auront certainement besoin d’Israël et des juifs du monde pour corriger les erreurs faites par leurs leaders durant les dernières 80 années. Hamadinejad savait très bien que même s’il avait la bombe atomique il n’aurait jamais osé attaquer Israël sans risquer la destruction de l’Iran.

Malgré toutes les critiques et certaines lacunes, je déclare que cette victoire est celle d’Israël.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 29 août 2006 - 11h07:

Trop marrant ce blog ! http://gfourdain.blogspot.com/

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Monday, August 28, 2006

Non, ne vous inquiétez pas, vous avez encore le temps de réviser vos leçons, simplement, j'avais une nouvelle que je ne pouvais laisser passer.

Avant de passer à la prochaine leçon, voici une nouvelle qui mérite d’être au moins mentionnée.

Je sais que cette info ne vous est pas parvenue, mais elle plutôt comique.

Voilà t’y pas que le chef du Hezbollah, ce cher Nasrallah (qu’Allah l’accueil bien vite auprès de lui), vient de faire une jolie déclaration sur une télé libanaise :

"Si j'avais su le 11 juillet (...) que cette opération conduirait à une telle guerre, est-ce que je l'aurais fait ? Je réponds non."

C’est y pas beau ça M’dame, quel sympathique trublion.

Ce vilain garnement ne s’était pas rendu compte que « cette action » pouvait avoir des résultats si négatifs.
Comme un gamin qui aurait voulu une cuillérée de miel, bien que cela lui soit défendu (à cause du diabète et que cela comporte donc des risques), mais ne pouvant résister à la gourmandise, a voulu attraper le pot de miel qui malencontreusement est tombé par terre.

« si j’avais su » qu’enlever 2 soldats israéliens, en tuer 8 autres et balancer quelques missiles allaient déclancher tout ce foutoir, ben ça alors, ben je l’aurai pas fait…

Voilà le beau discours de cette sous merde, pour lui, l’enlèvement de 2 soldats et le meurtre de 8 autres, avec un petit bonus de quelques missiles ne semblent pas être importants, c’est vous dire à quel point ces gens là sont des malades mentaux.

Il est vrai que quelques jui…sionistes de moins, cela ne fait de mal à personne, ce serait presque une œuvre salutaire.

Alors, penaud, ne semblant pas comprendre que cela ne se fait pas, il déclare cette énormité… et pas un média pour relever… sssshhhhhhhttttttt…

Le Hezbollah est un mouvement de libération, ce sont des résistants, car il paraitrait que les méchants jui…sionistes occuperaient les « fermes de Sheeba », non ce n’est pas de la bouffe pour chats, c’est un bout de terrain, 25Km carré, qui n’a jamais appartenu au Liban mais qui fut pris à la Syrie en 67, la condition pour restituer ce bout de terrain par les israéliens aux syriens est que la Syrie accepte de signer la paix…

Mais effectivement, la Syrie ne semble pas intéressée, mais le Hezbollah, si, prêt à se shahider pour quelques chèvres… mais bon, le motif principal étant de toutes les façons de trouver un grief contre Israel, quel qu’il soit, et les fermes de Sheeba, ç’en est un un comme un autre.

Ne vous inquiétez pas, si d’aventure Israel rendait ce terrain au syriens, dès le lendemain, ceux-ci réclameraient le pic de Canigou, la route de Royal Canin ou la basilique de Gourmet 3 étoiles.

Donc voilà, c’est tout pour cette charmante nouvelle, Nasrallah dit que

« si j’avais su, j’aurai pas venu », vilain chenapan va, on va te tirer les oreilles.

Blague à part, cela va être drôle, la FINUL dit qu’elle n’a pas pour vocation de désarmer le Hezbollah (donc de ne pas appliquer sa propre résolution 1559), les libanais disent qu’ils ne voient pas pourquoi ils désarmeraient le Hezbollah, et le Hezbollah lui même dit qu’il ne veut pas désarmer…

Encore un beau merdier en perspective