Archive jusqu'au 30/mars/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mars 2004: Commentaires de Mars 2004: Archive jusqu'au 30/mars/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mardi 30 mars 2004 - 00h41:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Albert Zarka

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le lundi 29 mars 2004 - 19h36:

tu as raison Claudia,pessah n'est plus pessah en ce qui concerne la nourriture tout au moins;j'ai mème vu de la levure cachère "lepessah"ou sont les pessah d'antan?
je trouve extravagantes les instructions données par le consistoire:par exemple,pour cachériser votre plaque de cuisson en vitro-céramique,on vous demande de la laisser allumée pendant une heure à température maximale!
(est-ce qu'ils la remboursent après ce traitement?)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 29 mars 2004 - 18h11:

voir aussi www.nuitdorient.com



INTERVIEW DE BERNARD LEWIS www.nuitdorient.com démocratie, moyen orient, irak, Israël, Palestine, ONU, dictatures

Par Fiamma Nirenstein, journaliste.

Article paru dans le Jerusalem Post International Edition du 26 mars 2004

Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued



Bernard Lewis est un éminent professeur à Princeton University, reconnu sur le plan international comme l'expert de l'histoire du Moyen Orient et auteur de très nombreux ouvrages sur la région et sur l'Islam comme la "Crise de l'Islam" et plus récemment "De Babel à Dragomans, interpréter le Moyen Orient". Lors d'une récente visite ce mois-ci en Israël Il a donné l'interview suivante recueillie par Mme. F Nirenstein.



Êtes-vous en faveur d'élections immédiates en Irak?

Je ne voudrais pas qu'on répète ce qui est arrivé en Algérie, où des élections ont débouché sur des massacres. On doit avancer prudemment. Les élections doivent stabiliser un pays et non pas le détruire. Autrement des dictatures comme l'Iran pourraient en prendre le prétexte pour déconsidérer toute démocratie et faire en sorte qu'elle ne puisse s'enraciner dans aucun pays du Moyen Orient. Il ne faut pas perdre de vue que les groupes terroristes trouvent des appuis financiers et logistiques en Iran.



L'Amérique peut-elle affronter d'autres états directement responsables de terrorisme?

Je ne pense que d'autres guerres soient nécessaires. Si l'opposition n'est pas éliminée en Iran, ce pays est à la veille d'une révolution démocratique. Quant aux autres pays qui financent la terreur, je prévois la chute de régimes minoritaires et corrompus qui persécutent et appauvrissent leurs citoyens, à plus ou moins brève échéance.



Croyez-vous que la démocratie prévaudra en dépit de tout?

Le dictateur minoritaire Baa'thiste, Saddam Hussein a été nourri d'abord par le nazisme, ensuite par le communisme, deux idéologies totalitaires européennes. S'il y a un risque de ne pas parvenir à éliminer ces dictatures moyen-orientales fragiles, cela serait alors dû plutôt à l'histoire des rapports entre l'Islam et l'Occident qu'à des racines musulmanes. En déclin depuis plusieurs siècles, l'Islam a toujours recherché des appuis de circonstance pour contrer son ennemi, la démocratie occidentale. D'abord, il a aidé les pays de l'Axe (fasciste) contre les Alliés (occidentaux), ensuite le communisme contre l'Amérique (capitaliste), avec comme résultat deux désastres. Aujourd'hui il cherche la protection de l'Europe contre les Etats-Unis, qu'il considère comme le principal ennemi (le Grand Satan). Il y a un débat difficile en Europe entre ceux qui accepteraient ce rôle et ceux qui le refusent. Je ne cherche pas à comparer l'Europe à l'Allemagne nazie ou à l'URSS, je parle surtout du soutien que recherche le monde arabe en Europe par différents moyens de pression y compris la terreur.



Comment la guerre contre la terreur a-t-elle affecté les terroristes?

La guerre qui a mis en branle tout le Moyen Orient menace le terrorisme, et par conséquent, elle contribue à stimuler les défenses des terroristes. Aujourd'hui l'Irak pourrait devenir une démocratie au milieu du Moyen Orient. Les médias parlent tous les jours d'attaques terroristes, mais en réalité le pays est en pleine effervescence constructive, de nouveaux journaux, de nouvelles institutions locales, une nouvelle police, une nouvelle armée….La situation est bien meilleure qu'elle ne l'était sous Saddam Hussein. Il faut avancer calmement et avec prudence, et ne pas précipiter des élections qui nécessitent des listes électorales et des structures qui restent à définir.



Quelle sera l'incidence du tribunal de la Haye sur le processus de paix au Moyen Orient?

La saisie du tribunal de la Haye est une absurdité, cela tombe sous le sens. Tout le monde sait qu'il ne s'agit pas d'une question légale, mais politique, et qui ne peut être résolue que lorsque les parties auront décidé de le faire, sur le plan politique… Le monde a toujours été harcelé par des questions de frontière, ne serait-ce que l'Alsace-Lorraine, territoire dont les limites ont demandé plusieurs siècles avant d'être définies. L'Onu aurait pu poser la question de manière légaliste (et non légale), mais ce n'est pas le cas ici. Mon impression est que l'organisation internationale a pris le parti des Palestiniens et de ce fait, on ne sait pas si le débat concerne les frontières d'Israël, le comportement de ce pays ou de son existence-même.



Est-ce qu'Israël viole la loi internationale en construisant une clôture de sécurité?

Le seul accord d'armistice qui traite des frontières est celui qui a été signé à Rhodes le 6 janvier 1949. Le 2ème alinéa de l'article 5 dit que les lignes de cessez-le-feu ne doivent pas être interprétées comme des frontières politiques ou territoriales et que leur tracé ne préjuge pas des droits des parties eu égard au règlement définitif du conflit en Palestine.

Toutes les résolutions suivantes de l'Onu sont construites à partir de ce texte et sont suspendues à une structure politique non encore établie.



Et si la clôture suivait la Ligne Verte?

Cela ne changerait rien au problème. On a offert des frontières aux Palestiniens à plusieurs reprises. En 1936, par la Commission Peel, en 1947 par l'Onu, plusieurs fois par Israël, la plus récente étant l'offre d'Ehoud Baraq à Arafat à Camp David en 2000, avec les bons soins de Bill Clinton. Les événements et l'histoire nous montrent que la politique palestinienne est basée sur un refus implicite de l'existence d'un état d'Israël. Et je ne crois pas que cette position politique change cette fois-ci encore.

Istraël dit qu'il édifie une clôture pour se défendre contre la terreur. Il s'agit d'une position justifiée, car il faut être réaliste, la terreur n'est un phénomène en déclin, pas dans cette région, pas en Irak, pas dans le reste du monde, où on est constamment en état d'alerte.

Il y a deux formes de terreur, mais elles ne sont pas antinomiques, car souvent leurs actions sont conjointes et il ne faut pas avoir d'illusions là dessus. La première forme se drape de grandes idéologies dans le but de protéger une tyrannie qui sévit. La deuxième forme a pour but de soumettre tout l'Occident par la peur qu'elle provoque, et c'est le cas d'al Qaeda.



Comment jugez-vous le passage de l'Onu de créatrice de l'état d'Israël à accusatrice?

Regardons les faits. D'abord la rhétorique palestinienne n'a pas changé d'un iota depuis 1947. Elle persiste à rejeter toute existence d'une nation considérée comme un ennemi, un corps étranger au Moyen Orient. Ses écoles, ses médias enseignent et propagent ces incitations à la haine.

Maintenant considérons un autre problème où l'Onu est impliquée: les réfugiés. En exigeant le droit au retour des réfugiés dans l'état d'Israël, les Palestiniens cherchent à éliminer tout état juif. Et l'attitude de l'Onu n'a jamais démontré que cette organisation était d'une opinion différente de celle des Palestiniens. L'histoire est limpide sur ce sujet. Au 20ème siècle, des millions de réfugiés ont été déplacés à cause de conflits locaux. La plus importante migration a eu lieu entre l'Inde et le Pakistan en 1947 et portait à l'époque sur plus de 7 millions d'individus. En 1945 des dizaines de millions de personnes se sont déplacées entre la Pologne et l'Allemagne orientale, et toutes ont été recasées. Dans le conflit lié au partage de la Palestine, l'Onu a créé pour 725 000 (1) arabes déplacés un organisme permanent qui, par son existence, empêche de recaser les réfugiés palestiniens, l'UNRWA. En 1929, des Juifs ont été tués à Hébron et d'autres ont fui la région; en 1948, à Jérusalem, des Juifs ont été tués et d'autres obligés de s'enfuir: avez-vous jamais entendu parler de réfugiés juifs protégés par l'Onu? De même qu'en est-il des 800 000 réfugiés juifs des pays arabes? L'Onu ne s'en est jamais préoccupée (2).

Je voudrais apporter une précision. Quand le 17 décembre 1947, la Ligue Arabe a rejeté la résolution du Conseil de Sécurité de l'Onu partageant la Palestine, cette même Onu n'a jamais émis la moindre objection devant la dénonciation d'un texte légal qu'elle venait de produire. L'Onu n'a pas dit un mot quand les pays arabes ont interdit l'entrée de leur territoire aux Juifs du monde entier et aux Israéliens, punissant de ce fait les pèlerins musulmans d'Israël souhaitant se rendre à la Mecque. L'Onu n'a pas réagi non plus quand en 1954 la Jordanie a offert la citoyenneté jordanienne à tous les habitants de Palestine, sauf les Juifs….etc



Notes de la traduction

(1) d'autres estimations donnent 650 000 réfugiés

(2) d'autres estimations donnent 900 000 réfugiés

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 29 mars 2004 - 18h15:

Pessah est-il encore Pessah ?

Si on vous dit Pessah, à quoi pensez-vous ? Galettes, pommes de terre, œufs, riz pour certains… Mais Pessah restera-t-il Pessah si on vous propose hamburgers, pizzas, des rouleaux de printemps, des petits pains, des crêpes, des gaufrettes et autres gourmandises Casher Le Pessah ? Cette difficile question n’empêche aucune société de réfléchir durant toute l‘année aux moyens de rendre la période de Pessah quasiment conforme à tout le reste de l’année. De nos jours, on peut trouver tous les produits cités plus haut dans les supermarchés israéliens. A vous de décider…


a7.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le lundi 29 mars 2004 - 17h06:

Une bonne nouvelle pour les amateurs de casinos : l'ouverture d'un deuxième casino à Hammamet.

Le Casino LA MÉDINA Yasmine-Hammamet ouvre ses portes au cours de la première semaine du mois d’avril 2004. Sur un espace de deux milles mètres carrés, il offre a ses visiteurs treize tables de jeux(Roulette Anglaise, Black Jack, Stud Poker et Punto Banco.. etc) et une centaine de machines à sous et vidéo poker. Une grande salle est réservée aux clients VIP (Very Important personnality). Tout à côté est localisée une galerie commerciale. Dans ses cinq magasins seront proposés des produits de marques internationales prodigieuses. Un restaurant libanais ayant une capacité d’accueil de cent quatre-vingt couverts complète le tout.

Bonne chance !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 29 mars 2004 - 15h23:


Echec arabe

LE MONDE | 29.03.04 | 11h51
AVANT même son ouverture, prévue lundi 29 mars à Tunis, le sommet de la Ligue arabe s'est achevé en farce, samedi soir. Alors que les chefs d'Etat et de gouvernement qui avaient annoncé leur participation s'apprêtaient à monter dans leur avion, la Tunisie a causé la surprise en annulant la réunion. Cette nouvelle péripétie dans une organisation qui a déjà subi, au cours de ses presque soixante années d'existence, bien des soubresauts, en dit long sur l'état du monde arabe en général.

Le thème majeur qui devait dominer ce sommet était le projet américain d'un "Grand Moyen-Orient", destiné à promouvoir le développement économique et démocratique. Un projet qui divise en fait les pays de la région en "nouveau" et "vieux monde arabe", à l'instar de l'opposition entre "nouvelle" et "vieille Europe" si chère au secrétaire américain à la défense, Donald Rumsfeld. Les uns, comme les monarchies du Golfe, la Tunisie ou le Maroc, sont attentifs aux conseils et aux positions de Washington, tandis que les autres, autour de l'Egypte, de l'Arabie saoudite et de la Syrie, s'inquiètent de ce qu'ils considèrent comme une volonté de mainmise des Etats-Unis sur l'ensemble de la région.

Le prochain sommet aura-t-il lieu à Tunis, comme semble le souhaiter le régime du président Ben Ali, ou au Caire à la mi-avril, comme l'a préconisé l'Egypte ? Y discutera-t-on du projet de restructuration de la Ligue élaboré par son secrétaire général, Amr Moussa, et jugé trop contraignant par les "petits" pays proches de Washington ? En tout cas, ce dernier a émis l'espoir que le sommet ait lieu bientôt et a reconnu que "le système arabe ne se porte pas bien".

Car la Ligue a besoin d'un sérieux lifting si elle veut redevenir crédible. Son impuissance et son inaction sont patentes tandis que les problèmes se multiplient dans la région sans que les régimes en place – avant tout préoccupés de leur survie – semblent à même d'y remédier. Or la modernisation des sociétés demeure l'unique solution pour sortir ces pays de l'ornière, éviter des explosions sociales et espérer juguler le fondamentalisme islamique et ses dérives terroristes.

Mais les prétentions de Washington – plus que jamais haï dans le monde arabe – à y promouvoir la "démocratie" pèchent par leur manque de crédibilité. Il suffit de regarder les régimes qu'il y soutient, à commencer par celui, autocratique, du président Ben Ali. Et ce n'est pas la politique menée par George W. Bush en Irak, l'appui qu'il a apporté à Ariel Sharon, ou son refus de s'impliquer – au contraire de tous ses prédécesseurs – dans le conflit israélo-palestinien qui pourraient rendre ses projets de réforme populaires dans la région.

Pour autant, blâmer les Etats-Unis, ou l'Occident, pour toutes les déconvenues du monde arabe ne mettra pas un terme à ses malheurs ou à ses frustrations. Au mieux, cela permettra aux républiques et aux monarchies, toutes autoritaires, de se maintenir toujours plus longtemps dans l'immobilisme.

LE MONDE ARABE A EVINCE SES MINORITES JUIveS ET MARONITES ET KURDES ET ASSYROCHALDEENES ET COPTES ECT JE ME REDIS PEUPLES CONSTITUTIFS DE L'EMPIRE OTHOMAN ET DES EMPIRES ANTERIEURS ELLE A VOLE LEUR PART DE TERRE EN LES RENDANT ETRANGER SUR LEUR SOL UN VOL APRES LE DEPART DES COLONISATEURS ET DANS LA FOULEE .ELLE A RENDU LES ARABES QUI SONT VENU GROSSIR LES RANGS DE CEUX QUI ETAIT EN PALESTINE LES MARTyRS DE LEUR POLITIQUE APRES AVOIR RATE LA STRATEGIE DE 6 GUERRES QUAND COMPRENDRONT ILS LES PEUPLES D oRIENT QUE LES POSSEREURS DE LEURS RICHESSES ET DU PETROLE S EN SERVE CONTRE UN FAUX ENNEMI ET LEUR INTERET EST DE FAIRE LA PAIX DE PRENDRE LES RENES DEMOCRATIQUEMENT DE MODERNISER AVEC TOUS LES PEUPLES D ORIENT LEUR PAYS ET QUE L ISLAM S'OCCUPE DE LEUR EVOLUTION ETHIQUE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shira (Shira) le lundi 29 mars 2004 - 12h31:

Le veau ou taureau paré:
Dans l'article sur l'accueil de cette semaine "COMMUNAUTE JUIVE DU KEF" Source : Bernard Allali", quelle coincidence a propos de la tradition du veau "On y apportait un veau que l'on promenait en ville, orné de foulards ou de mouchoirs et de colliers divers". Hier soir, à notre réunion mensuelle du groupe de femmes originaires de Tunisie "Nachite", une de nos membres a évoqué cette meme tradition à Sousse. Y aurait-il donc d'autres villes ou cette coutume etait appliquée?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 29 mars 2004 - 07h31:

De l'assassinat ciblé du droit d'une nation à la légitime défense 2ème partie (info # 012803/4) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Une alternative sanglante déjà éprouvée



S'agissant d'une exigence spécifique faite à Israël et impraticable en temps de conflit, il faut considérer ceux qui l'émettent comme des racistes, que le massacre de nos civils n'empêche pas de dormir.



L'alternative, ce serait de conduire cette campagne conventionnellement ? Comme eux ont conduit leurs guerres ? Au lieu de ne viser que les chefs terroristes, nous devrions ainsi cibler tous les terroristes. Au lieu de faire prendre des risques à nos militaires, qui n'ont le droit d'ouvrir le feu que lorsqu'ils ont identifié positivement le chef terroriste qu'ils recherchent, que lorsqu'ils se sont assurés que leur action ne causera que les dégâts collatéraux les plus minimes, la méthode conventionnelle voudrait qu'ils tirent dans le tas… Gaza-Sétif ? Un bon gras bombardement à l'artillerie, façon Légion, contre tous ceux que beaucoup de Français appellent encore du sobriquet délicat de "Bouniouls". On pourrait faire un carton, par exemple, contre tous ceux qui levaient le doigt lors des obsèques d'Ahmed Yacin, pour indiquer qu'ils sont, eux aussi, volontaires pour se faire éclater la panse au milieu de nos femmes et de nos enfants. Le beau charnier en perspective, n'est-ce pas ? On pourrait en laisser 10'000 sur le pavé brûlant de Gaza, à la fin d'une seule journée de sétifage. Serait-ce alors une manière intra judiciaire de défendre notre population contre le terrorisme, monsieur de Villepin ?



…qui est exclue par la tradition d'Israël



- Pas plus ni moins que nos méthodes chirurgicales, car la judiciarité n'a évidemment rien à faire dans cette guerre, pas plus que dans aucune autre guerre, pour autant qu'un belligérant n'empiète pas sur le domaine interdit des crimes de guerre. Le choix qui nous est proposé est un choix de dupes, car il n'en est pas un. Les peuples civilisés, la population israélienne en tête, s'élèveraient avec raison contre de pareils massacres.



Reste que la déconstruction de ce faux choix possède le mérite de dévoiler la volonté de ceux qui nous le proposent. De fait, ils dénient à l'armée d'Israël le droit de défendre ses citoyens; ils lui demandent d'assister passivement aux assassinats collectifs perpétrés par les terroristes islamistes et arafatiens. Ils exigent de nous de relever nos enfants morts en silence et de nous laisser conduire à l'abattoir arabe, comme jadis nos grands-pères avaient été conduits, sans défenses, dans les chambres à gaz nazies.



Des accusations sordides qui se répètent



Pendant ce temps, on passait le Juif Süss, commandé par Goebbels, dans les cinémas des Champs Elysées et on apprenait, dans des expositions, aux petits Français à reconnaître les traits ataviques et odieux scientifiquement démontrés des Israélites. Ces films étaient les pendants de Jénine-Jénine, des reportages de France 2 sur l'Affaire A Dura et sur l'assassinat des enfants palestiniens qui shootent dans les murs et des articles de presse sur le viol de leurs filles et même de leurs gamins (selon Lipietz, chacun selon ses affinités), sur notre plaisir vraisemblablement héréditaire à faire souffrir les autres, à les espionner, à les museler, à les humilier, les empoisonner, les irradier, les mutiler, baste !!!



Comme en 1943, exactement comme en 1943, et comme dans les Protocoles des Sages de Sion, aucune de ces accusations ne repose sur le moindre fragment de factualité. Comme à ces époques, le peuple d'Israël est sans doute l'un des plus humains de la planète et ce, même et surtout lorsqu'il mène la guerre que ses ennemis lui imposent.



Un procès à l'issue cardinale



Certains rédacteurs en chef de larges publications, comme Edwy Plenel du Monde, faisant acte d'un antisémitisme à peine voilé, non contents d'avoir ourdi le manifeste - qu'ils ont eu, de plus, l'indécence d'appeler pétition – pour le droit pourtant jamais mis en cause de critiquer la politique du gouvernement israélien, participent de tout cœur à la création et à la démonisation du même pseudo caractère atavique juif que stigmatisaient les Nazis. S'il fallait une preuve à cette accusation très lourde que je pose, on la trouvera dans la déposition de Plenel au procès d'Edgar Nahoum, dit Morin, de ses acolytes Sami Naïr, Danièle Sallenave et de Jean-Marie Colombani, ès qualité de directeur de la publication du Monde.



Devant le Tribunal de grande instance de Nanterre, où ces personnages sont jugés pour diffamation à caractère racial et apologie des actes de terrorisme, sur la base de l'identification de ces crimes et des analyses réalisées par la Ména [1] à propos de l'article qu'ils ont publié le 4 juin 2002 dans le Monde, le témoignage de Plenel, le 17 mars dernier, est représentatif d'une volonté de normaliser le droit de stigmatiser publiquement le caractère néfaste du peuple juif. S'il fallait une explication supplémentaire du sens du manifeste, c'est à Nanterre que Plenel l'a fournie.



Au lieu de fustiger les propos des auteurs de cet article, qui attribuent, exactement comme les popes du Tsar et comme les Nationaux-socialistes, au peuple juif des caractères vicieux, ce qui participe de la définition même du racisme, et de demander à ce qu'on pardonne au Monde d'avoir participé à cette putréfaction, Plenel justifie au contraire cette démarche. Encore défend-il la publication de ce texte estimant que Le Monde devait être "un lieu de débats où des points de vue contradictoires se répondent". Encore regrette-il la "judiciarisation des opinions".



Où le Monde perd le sens des mots et se noie



Je crois que, sous l'impulsion de ce collègue, certains mots sont en train de perdre définitivement leur attribut le plus précieux, leur sens. Est-ce ainsi une opinion, que d'affirmer, tel Nahoum-Morin, que le "peuple" juif, est devenu "méprisant" et éprouve (le peuple juif !) de "la satisfaction à humilier". Je me limite à ne citer que ces termes, tant la contemplation des autres énormités du même article est superfétatoire et que ceux-ci suffisent à poser les question rhétoriques mais ô combien essentielles qui s'imposent :



Débat ? Point de vue ? L'argument ne consiste même plus ici à dénoncer la fausseté absolue du contenu informationnel sur lequel s'articulent les conclusions racistes de Nahoum-Morin. L'argument, c'est de se demander s'il peut y avoir débat sur l'interdiction absolue, gagnée par le monde au prix de dizaines de millions de victimes, d'accoler à n'importe quel peuple, nation, groupe social ou ethnique de n'importe quelle sorte ou origine, des attitudes criminelles ou pathologiques ? La question consiste également à demander si le fait d'exclure le cas de la nation d'Israël, à des fins de propagande politique, de la jurisprudence de la caractérisation des fondamentaux du comportement raciste, propriété intellectuelle du monde, héritage de Spinoza et de la Révolution française, peut être considérée par le directeur de la rédaction du quotidien le plus imprimé de France, comme un point de vue ?



A suivre…





Notes : [1] Notamment l'article de Salomon Pardess Sois sage, ô ma rumeur ! [lire] et de Denis Elkoubi Ce seraient les juifs qui ont shooté le ballon dans les rosiers ! [lire]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 29 mars 2004 - 07h27:

Bonjour,


Je tiens à vous signaler l’ouverture depuis 2 ans du Restaurant Henri à Juan-les-Pins au 35 Blvd Guillaumont 06160 (face à la mer)


Ouvert pour Pessah comme chaque année.


En tout cas, bravo pour votre initiative et je me félicite de la note que nous avons obtenu, récompensant ainsi nos efforts pour offrir une cuisine de qualité dans la plus pure tradition juive tunisienne depuis près de vingt ans.


Je vous souhaite une bonne continuation et de bonne fête de Pessah et de Souccot.


Henri

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 28 mars 2004 - 21h59:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Albert Zarka

Vas y Albert, publies sur ADRA les photo du Lycée de Carthage, on en a trois que l’on va publier, histoire de ftiler une Belle Douda à tous Les Ftileurs.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 28 mars 2004 - 20h47:

Pour qui douterait encore de la partialité des dépêches AFP dans le traitement du conflit du Proche-Orient, voici encore une perle reproduite ci-dessous: Tsahal - dans le titre de la dépêche - est accusée d'abattre un palestinien - sans doute innocent - simplement occupé à passer un coup de balai, alors que l'AFP reconnaît dans le corps du texte qu'il s'agissait d'un dangereux terroriste et qu'il se trouvait sur un toit (sans doute pour y passer la serpillière).

Question, messieurs de l'AFP: par ce titre, quel était le message précis que vous souhaitiez envoyer à ceux qui parcourent rapidement les dépêches? Quel est le sous-entendu comique des points de suspension du titre? Qui est censé être ridiculisé ainsi?

Question subsidiaire (réservée aux seules lumières capables de répondre à la première): quel est le but de votre sempiternel décompte des victimes israéliennes et palestiniennes à la fin de toutes les dépêches faisant état de morts au Proche-Orient? Si ce but existe, vous-êtes vous déjà intéressés à la façon dont ces victimes se répartissent de part et d'autre entre civils et combattants armés, entre hommes et femmes, entre tranches d'âge? Seriez-vous intéressés, en tant que journalistes habités - comment en douter? -par l'éthique et la déontologie, par la proportion de palestiniens abattus par leur propre camp ou victimes "d'accidents du travail" parmi les 2919 palestiniens tués?

Bien à vous, toujours au service de la Vérité...

La Belmontoise-AIR (Agence Indépendante de Réinformation)



Un Palestinien tué par l'armée israélienne... un balai à la main
HEBRON (Cisjordanie), 28 mars (AFP) © 2004 AFP

Un Palestinien a été tué dimanche avant l'aube en Cisjordanie par l'armée israélienne qui avait encerclé sa maison, alors qu'il avait apparemment comme seule arme un balai à la main.

Selon un porte-parole militaire, des soldats venus arrêter dans la localité de Dhahiriyeh, Jamil Al-Tal, 36 ans, soupçonné de perpétrer un attentat, ont encerclé sa maison et ont ouvert le feu sur un individu suspect sur le toit, le tuant.

Il s'est avéré qu'il n'était pas armé, mais qu'il s'agissait de l'homme recherché, membre d'un groupe armé lié au Fatah, selon cette source.

Des faux papiers, des chargeurs de fusils automatique et un uniforme de l'armée israélienne, autant d'indices de préparatifs d'attentat, ont ensuite été trouvés dans sa maison, a indiqué le porte-parole.

Selon la radio militaire, il avait un bâton entre ses mains qui aurait été pris à tort pour une arme par le soldats.

Mais, il devrait s'agir plutôt d'un balai, qui a été retrouvé auprès du corps, a constaté le correspondant de l'AFP.

La famille et les voisins de ce Palestinien ont démenti qu'il ait été impliqué dans des activités anti-israéliennes.

Ce décès porte à 3.885 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada fin septembre 2000, dont 2.919 Palestiniens et 896 Israéliens.


Jean-Paul de Belmont

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le dimanche 28 mars 2004 - 19h56:

Le crime contre l'humanite commis par les pays Arabes contre nous les Juifs Mizrahim sera-t-il reconnu?
http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?file=/chronicle/archive/2004/03/28/MNGB65SHHV1.DTL

Jews who fled Arab lands now press their cause
Refugees' advocates link issue to Palestinians' claims on Israel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 28 mars 2004 - 18h57:

Témoignage sur le recrutement de bombes humaines par Ansar Al-Islam

Le quotidien Al-Sharq Al-Awsat, édité en arabe à Londres, publie l'histoire d'un membre de l'organisation terroriste Ansar Al-Islam, qui avait prévu de se faire exploser dans l'immeuble hébergeant le ministère de l'intérieur à Al-Suleimaniya, et avait été arrêté par les autorités kurdes. Les services de sécurité kurdes accusent Ansar Al-Islam d'attentats contre les forces américaines et leurs alliés en Irak et d'être notamment responsable des attentats suicides perpétré dans les quartiers généraux de Parti démocratique kurde (PDK) et de l'Union patriotique du Kurdistan (PDK) début février, qui ont fait 109 morts. Le 23 mars 2004, le gouvernement américain intégrait officiellement Ansar Al-Islam à la liste des organisations terroristes. Voici quelques extraits de l'article: [1]


Tactiques de recrutement d'Ansar Al-Islam
«Kaywan Qader, âgé de 18 ans, a grandi à Al-Suleimaniya. Il avait neuf frères et sœurs et appartenait à une famille moyennement religieuse. Sa mère ne portait pas le voile et lui-même [ne] priait [qu']une fois par jour à la mosquée. C'est là qu'il rencontre Sawara Ahmed Ali qui, par la suite, le fait entrer à Ansar Al-Islam. Qader raconte que Sawara Ali discutait de religion avec lui, et lui a appris qu'il avait le devoir de perpétrer des opérations de djihad contre le PDK, la prière seule n'étant pas suffisante. Sawara insistait sur la nécessité d'adhérer au djihad pour devenir un bon musulman. Qader confie qu'il éprouve une grande crainte d'Allah, ce qu'Ali aurait exploité.

Nous sommes en 2001; Ansar Al-Islam n'existe pas encore, et Ali appartient à l'une des antennes du Mouvement islamiste au Kurdistan. Le groupe naît en décembre de la même année, et en 2003, les forces américaines et kurdes du Nord de l'Irak attaquent ses bases; ses membres fuient pour l'Iran, où ils se regroupent, avant de pénétrer de nouveau l'Irak pour participer au combat contre l'occupation dirigée par les Etats-Unis. Par la suite, Ali parvient à convaincre Qader que le djihad lui offre le Paradis et le sauve de l'Enfer. Qader accepte de rejoindre Ali dans l'un des villages de préparation au djihad, et tous les efforts déployés par son père pour le dissuader sont voués à l'échec. Qader explique à son père que la volonté d'Allah annule celle des parents. Il rejoint un camp où près de 400 membres du groupe s'entraînent, mais son père le persuade de rentrer [chez lui], en lui promettant un éventuel emploi (…) Il continue néanmoins de s'entraîner avec les autres membres.

Qader raconte que les forces kurdes et américaines mènent une attaque intensive contre les positions du groupe la veille de la guerre en Irak, ce qui force les survivants à partir pour l'Iran, où il est arrêté et ramené à la frontière. Il parvient néanmoins à entrer en Iran, où il reste un mois.»

«Les attentats suicides sont le niveau le plus élevé de djihad»


«Dans le camp, Qader reçoit 22 dollars par mois. Il consent à accomplir une mission suicide parce qu'on lui explique que c'est là 'le plus haut niveau de djihad'. Ali communique son nom au commandement du groupe à Biyara, leur forteresse, située dans une région montagneuse adjacente à l'Iran.»


72 vierges au Paradis

«Un autre détenu ayant passé un certain temps dans le camp d'Ansar Al-Islam relate qu'ils assistaient à des conférences où ils entendaient dire que [chaque] shahid [martyr] avait droit à 72 vierges au Paradis. Il ajoute que le groupe possède des 'camps de TNT' où l'on entraîne les futures bombes humaines, leur faisant porter des vestes de protection, et où on leur apprend à se faire exploser au bon endroit.

Umar Fattah, chef de la Sécurité du PDK, dit qu'Ansar Al-Islam emploie des explosifs C4, plus puissants que le TNT. Il précise qu'Ansar Al-Islam forme des groupes de 3 à 8 jeunes âgés de 15 à 25 ans qui assistent à un mois de conférences, d'endoctrinement et d'entraînement militaire intensif.»


MEMRI.ORG
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[1] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 18 mars 2004

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le dimanche 28 mars 2004 - 15h17:

Coup de théatre de la Tunisie qui reporte un sommet arabe

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères Hatem ben Salem a expliqué que la Tunisie avait pris cette décision faute d'avoir obtenu des soutiens aux réformes qu'elle prônait.

Tunis reproche à certains pays d'avoir cherché à occulter la question du refus de la violence. L'Egypte s'est déclarée prête dimanche à accueillir "au plus vite" le sommet arabe au Caire.

La Tunisie a exprimé son "regret" et a motivé sa décision unilatérale de reporter le sommet arabe par la volonté de certains pays arabes d'avoir cherché à occulter des questions fondamentales comme le refus de la violence et du terrorisme.

L'annonce du report du sommet arabe intervient dans un contexte de grande tension, quelques jours après l'élimination du chef suprême du Hamas cheikh Yassine par Israël, et après les attentats de Madrid revendiqués par al-Qaïda.

Dans un commentaire diffusé par l'agence officielle TAP, Tunis affirme avoir proposé des amendements au projet de réformes arabes "exigeant d'affirmer les valeurs de tolérance, d'entente et de dialogue entre les civilisations, ainsi que le refus absolu de l'extrémisme, du fanatisme, de la violence et du terrorisme".

"Ces propositions ont recueilli l'assentiment de certains pays", poursuit l'agence officielle, s'étonnant en revanche de "l'obstination montrée par d'autres pays à vouloir occulter ces questions essentielles déterminantes dans le processus de réformes et de modernisation de nos sociétés arabes".

La Tunisie, qui assume la présidence tournante annuelle du sommet arabe, s'était montrée d'emblée réticente à accueillir cette réunion et aurait préféré qu'elle se tienne en Egypte, le statut de la Ligue autorisant également sa tenue au siège de l'organisation. Toutefois la Tunisie s'était déclarée par la suite prête à abriter le sommet mais a souhaité un consensus préalable sur certains dossiers sensibles, a déclaré à l'AFP une source diplomatique arabe à Tunis.

Selon l'agence Mena, le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a refusé de recevoir les ministres arabes qui voulaient l'interroger sur le report du sommet arabe.