Archive jusqu'au 26/mars/2004-2

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mars 2004: Archive jusqu'au 26/mars/2004-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le vendredi 26 mars 2004 - 13h47:

Blair voit en Kadhafi un allié contre al-Qaida

Tripoli : de notre envoyé spécial Pierre Prier
[26 mars 2004]


«Oui, c'était étrange de s'asseoir avec le colonel Kadhafi et de discuter avec lui, étant donné l'histoire récente. Mais le monde a changé, la Libye a changé, et nous devons changer nous aussi.» Sur la pelouse de l'ambassadeur britannique à Tripoli, Tony Blair prend en compte les réticences suscitées par sa poignée de mains avec le dirigeant d'un pays qui figure encore sur la liste américaine des Etats «soutenant le terrorisme». Le rapprochement est allé très vite, en effet.


La visite de Tony Blair, la première d'un premier ministre britannique depuis Winston Churchill, avalise le retour de Kadhafi au sein de la communauté internationale, trois mois seulement après la déclaration surprise du 19 décembre, dans laquelle le dirigeant libyen renonçait complètement à son programme nucléaire et chimique, après plusieurs mois de négociations secrètes avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.


Tony Blair veut voir dans ce revirement spectaculaire une conséquence du 11 septembre et de la guerre préventive contre l'Irak : «La menace est désormais différente. Si un pays dit qu'il est prêt à abandonner ses liens avec le terrorisme, il faut lui répondre de façon appropriée.»


La Libye avait en réalité offert d'abandonner ses armes de destruction massive dès le mois de mai 1999, comme l'a révélé le diplomate américain Marin Indyk. En avril de la même année, la Libye avait livré à un tribunal britannique deux de ses ressortissants, accusés dans l'attentat contre le Boeing de Lockerbie en 1988 (270 morts) Ouvrant ainsi la voie, dans la foulée de la levée des sanctions de l'ONU, à un rapprochement avec la Grande-Bretagne, et les Etats-Unis. Tripoli s'était également abstenu de condamner la guerre des Etats-Unis en Afghanistan. Le secrétaire d'Etat adjoint William Burns a d'ailleurs précédé Blair à Tripoli de 48 heures.


Le Royaume-Uni semble voir avancer plus vite. Tony Blair est le deuxième dirigeant européen à faire le voyage de Tripoli, après l'Italien Silvio Berlusconi le 10 février. A la clé, un retour de Londres dans une région qu'elle estime faire partie de sa zone d'influence, comme l'illustre le contrat signé par Shell, alors que les Etats-Unis se contentent pour l'instant d'autoriser les compagnies présentes avant 1986 à renouer des liens. Washington poserait aussi comme condition la reconnaissance par Tripoli de l'existence d'Israël.


Mais Tony Blair voit plus loin que les relations économiques. Il a aussi annoncé la signature prochaine d'un contrat important entre Tripoli et la société d'armement britannique BAE systems, répondant aux attentes de la Libye, qui souhaite une aide occidentale pour moderniser son armée, au matériel vieillissant. Le chef du gouvernement britannique se prévaut de l'accord de Washington pour adouber ainsi Mouammar Kadhafi comme fer de lance régional de la guerre mondiale contre le terrorisme : «C'est une leçon pour tous les Etats arabes. Nous montrons qu'il est possible de travailler avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne contre al-Qaida.»


La transformation de l'ex-Etat terroriste en rempart contre le terrorisme procède d'un intérêt mutuel. La Libye dispose d'une «expertise» sur les réseaux islamistes. Elle a largement contribué, par ses renseignements, à dévoiler les manigances pakistanaises dans la prolifération nucléaire. Les Libyens fourniraient aussi de nombreux renseignements sur les réseaux islamistes mondiaux, grâce aux interrogatoires de nombreux militants étrangers arrêtés sur leur sol. En échange, Tripoli a obtenu des Etats-Unis l'inscription sur la liste des «membres ou proches d'al-Qaida» du principal mouvement radical libyen, le Groupe islamiste combattant, que Khadafi a combattu dans l'est du pays à la fin des années 90.

Source: lefigaro.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le vendredi 26 mars 2004 - 13h33:

Bonne idée Albert
Aux cancres des banlieues on pourrait dire désormais : si tu continues à mal travailler à l'école on t'enverra chez Arafat. Il te mettra une ceinture et il t'enverra te faire exploser chez les juifs
Et pourquoi pas même aux enfants qui ne sont pas sages dans les jardins d'enfants ? On pourrait leur dire : attention si vous continuez à être insupportables j'appelle Arafat !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le vendredi 26 mars 2004 - 13h32:

A tous les amateurs d'huile d'olive:
--------------------------

La meilleure façon de goûter

Comme le vin, auquel on la compare souvent, l'huile d'olive se décline en crus, en terroirs, en arômes. Voyage au coeur d'appellations d'origine protégée.

L'huile d'olive possède ses crus, du plus célèbre et onéreux au plus modeste, qui ne manque pas forcément de charme. Tout commence avec le terroir et son climat, mais aussi avec la variété des olives. Et se poursuit dans l'assiette avec le mariage d'une huile et d'un plat. En gros, les huiles très vertes et végétales s'accordent bien avec les légumes, mais risquent d'agresser les poissons dont elles font ressortir l'amertume. Pour les desserts et plats fins, préférez une huile douce aux arômes d'amande. Bref, pour faire un choix, il est bon de connaître les caractéristiques des différents crus.

Un peu de technique

Même s'il est poétique de raconter que « depuis des millénaires la production de l'huile d'olive n'a pas changé », même si l'huile est toujours obtenue en pressant les olives, il a bien fallu que le monde moderne mette son empreinte sur les techniques. Hier - et rarement encore de nos jours -, c'était la cueillette manuelle, le broyage à la meule de pierre activée par un moulin mû par des ânes, les olives en purée grossière étalées sur des « scourtins » en vannerie avant d'être passées dans un pressoir à vis, la décantation dans de grandes jarres en céramique et le transport dans des amphores. Aujourd'hui, c'est souvent la cueillette plus ou moins mécanisée, le broyage électrique, l'extraction en continu dans une machine à vis sans fin, la centrifugation et le filtrage. Mais l'huile reste toujours le « jus » de l'olive, pressée à froid, tout simplement.


Qu'est-ce qui fait une bonne huile d'olive ?

Le terroir : en plaine, comme pour les vins, les goûts sont souvent dilués.

L'irrigation : l'olivier se contente de sols pauvres, mais il a besoin d'eau. Les pluies d'été favorisent son développement.

La date de récolte : le bon moment de maturation dépend de la variété, mais les huiles de début de récolte, quand les olives sont encore « tournantes », sont plus vertes, plus végétales, plus fruitées. En règle générale, plus l'olive est mûre plus l'huile est claire.

La technique de ramassage : cueillies à la main, les olives, fragiles comme tous les fruits, sont mieux traitées.

Le stockage : il ne doit pas excéder deux ou trois jours, car les olives fermentent, ce qui provoque l'augmentation de l'acidité libre. Éventuellement, si le stockage se fait à 5 °C, il peut durer plus longtemps.

La décantation ou la filtration : la décantation est plus douce que la centrifugation, mais plus longue. Quant à la filtration, elle donne des huiles plus claires et plus stables, mais moins goûteuses. Les amateurs de saveurs franches et puissantes choisiront des huiles non filtrées, non centrifugées, à la sortie du pressoir : elles sont troubles et instables, donc à consommer rapidement, mais inimitables en goût.


Les grands crus

En Espagne, premier producteur du monde avec quelques variétés remarquables comme la picual et la cornicabra pour les huiles puissantes, l'hojiblanca et l'arbequina pour les huiles plus douces, on compte neuf appellations d'origine protégées : Baena, Sierra de Segura, Priego de Cordoba et Sierra Magina en Andalousie, Les Garrigues et Siurana en Catalogne, Montes de Toledo, Sierra de Cazorla et Bajo Aragon en... Aragon. Les plus grands crus sont en Andalousie - 75 % de la production -, avec des huiles souvent assez puissantes et vertes. Mais on peut préférer les huiles de Catalogne, douces et fines, dont la saveur évoque le lait d'amande.

En France, on cultive des variétés assez diverses comme l'aglandau à Aix, la picholine un peu partout, la tanche à Nyons, la cailletier à Nice ou la lucques dans le Languedoc, notamment. Cinq AOP (appellations d'origine protégée) sont aujourd'hui reconnues : Haute-Provence avec des huiles goûteuses, épaisses et fruitées ; les Baux de Provence, où elles sont réputées longues en bouche et fleuries ; Nyons, qui les fait très douces et bien équilibrées avec une finale sur l'amande ; Aix-en-Provence, où elles sont caractérisées par une touche d'amertume, une pointe d'âpreté et des arômes de fleurs blanches ; enfin, Nice, où elles se montrent très fines et douces avec des arômes de fleurs blanches. Mais on cultive également des olives dans les massifs des Maures et de l'Esterel, le Haut-Var, l'Aude, le Gard et la Corse, qui produit, elle, deux types d'huile, une verte et ardente, légèrement amère, à partir d'olives récoltées en hiver, et une beaucoup plus douce avec les olives cueillies très mûres au début du printemps.

En Italie, la taggiasca en Ligurie et la frantoio dans le Latium, en Ombrie, en Campanie et, surtout, en Toscane, font figure de stars. Les amateurs découvrent des huiles aux caractères bien différents : fruitées, soyeuses et vivaces en Ombrie ; douces et délicates en Ligurie ; intenses et fines avec une pointe minérale dans le Latium ; végétales et très fruitées dans la région de Bari, dans les Pouilles, où elles développent un goût d'amande douce du côté de Bitonto ; mêmes nuances en Sicile avec une touche d'amande dans les environs de Raguse et un fruité très intense en altitude ; belle saveur végétale avec notes d'artichaut et parfois une pointe d'amertume en Sardaigne. Quant à la célèbre Toscane, elle joue sur tous les tons : huiles jaunes, fluides et légères dans la région de Lucca, huiles à reflets verts, au goût épicé avec notes d'artichaut en Chianti, huiles rustiques et intenses vers Montalcino.

Avec ses cinq appellations d'origine protégeant les huiles du Tràs-os-Montes, Beira Interior, Ribatejo, Norte Alentejano et Moura, le Portugal fait d'incontestables progrès, mais ses « crus » n'ont pas encore acquis de véritable notoriété hors des frontières du pays. La Grèce, elle, est encore plus riche en appellations d'origine protégée puisqu'elle en compte douze (dont sept en Crète). Son importante consommation interne en limite l'exportation.

D'autres régions du Bassin méditerranéen possèdent des oliveraies depuis des millénaires, à commencer par la Galilée, mais aussi la Croatie, l'Istrie, la Syrie et la Turquie, la Jordanie, Israël... sans oublier la Tunisie, où quelques propriétés sont remarquables, comme le domaine Fendri, près de Sfax, qui produit des huiles superbes à partir de la chemlali, pressée dans la journée de sa cueillette. Et bien sûr le Maroc, où se développe une production qui joue de plus en plus la qualité : le domaine Essadi, près de Marrakech, cultive des picholines du Languedoc, des picholines du Maroc, de la maussane et une très belle variété locale pour en tirer une huile mûre de très belle ampleur. Le choix est vaste, d'autant que de nouveaux crus voient le jour chaque année.

Source: Jeune Afrique-L'Intelligent

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 26 mars 2004 - 10h25:

Ca va tomber dru en France à partir du mercredi 31 mars, jour
de sortie de " La passion du Christ ''
À quelques jours de la semaine sainte célébrée par les
chrétiens.
Restons unis, et tâchons de trouver les bons arguments.
Pour le dossier :

1. Karmitz refuse de programmer "La Passion du Christ" qu'il
juge "fasciste"

jeudi 25 mars 2004, 20h19

PARIS (AFP) - Marin Karmitz, patron de la société MK2, a refusé
de programmer dans son réseau de salles "La Passion du Christ"
de Mel Gibson, qu'il juge "fasciste", "antisémite" et "d'une
violence inouïe", dans une interview jeudi à l'AFP.

"Voir un homme torturé pendant deux heures avec un pot de
pop corn à la main, est quelque chose qui me révulse", a-t-il
déclaré.

Le film sur les dernières heures de la vie du Christ, qui approche
les 300 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis, sort le 31
mars en France dans plus de 520 salles. La Commission de
classification a recommandé une inter-diction aux moins de 12
ans.

Dans une interview à Télérama, qui a suscité un flot de mails
d'insultes mais aussi de félicitations, Marin Karmitz affirmait que
derrière cette Passion,:

"on peut apercevoir toute une internationale de l'intégrisme
religieux, un martyrologue fondé sur la violence, le mépris des
corps et la haine de l'humain".

"Le danger de cette violence et son fascisme" vient de "la
disparition de la parole, dit-il à l'AFP. C'est un film aphasique. Si
on doit le résumer, c'est l'histoire d'un pauvre homme qu'on
pique dans une forêt, et qu'on torture pendant deux heures. On
ne sait rien d'autre de lui. Il ne dit rien. On entend des
vociférations et des cris".

"Pour moi et les gens qui travaillent avec moi, le cinéma ne peut
pas être un instrument de propagande fasciste. Je ne souhaite
pas me prêter à ce type de manipulation".

"Dans le fascisme, il y a plusieurs éléments, précise-t-il. Le
premier est la violence en tant que spectacle, la banalisation de
la violence. Cette atteinte au corps est pour moi quelque chose
d'extraordinairement nuisible et pernicieux".

"Le deuxième aspect, c'est le révisionnisme. Des spécialistes
plus compétents que moi ont relevé des erreurs. On voit une
caricature de Romains et, évidem-ment, des juifs. Un détail qui
m'a surpris, dit-il, c'est comment la couronne d'épines se
transforme en couronne de fils de fer barbelés".

Le troisième aspect, c'est l'antisémitisme "car les responsables
de cette violence sont très nettement désignés. Ce sont les juifs
dans leur ensemble puisqu'on voit le peuple,hurlant et
caricaturé, demandant la peau de ce pauvre homme aux
Romains. Donc on désigne un bouc émissaire, responsable de ce
massacre".

Enfin pour Marin Karmitz, ce film est "lamentable sur le plan du
cinéma".

Il souligne que ce n'est pas la première fois qu'il refuse de sortir
des films, citant "Féroce", "Yamakazi", Wasabi" ou "Fight Club",
même s'il a programmé les sulfureux "Irréversible" et "Baise-
moi".

"Ils étaient interdits aux moins de 16 ans et il y avait une
discussion possible. Il n'y a aucune discussion possible sur "La
Passion", c'est à prendre ou à laisser.

Depuis le début, les distributeurs mènent campagne en disant:
"nous sommes censurés, nous sommes des martyrs". C'est une
campagne très proche de celle que mène Le Pen".
----------------------------------------------------
II ) À noter que ce film est distribué par Tarak Ben Amar et le
Prince Alwaleed Ben Talal Ben Abdul Aziz Alsaoud.

Début d'une interview immaginaire

Vous, Prince Alwaleed Ben Talal Ben Abdul Aziz Alsaoud,
quatrième fortune mondiale (21,5 milliards de dollars, Forbes,
mars 2004), neveu du Roi Fahad d'Arabie Saoudite, fils du Prince
Talal Ben Abdul Aziz, 21ème fils du premier Roi d’Arabie et de
Mona Al-Solh, fille du premier Premier Ministre du Liban, Riad
Aal Solh,  êtes-vous le réel commanditaire de « la Passion du
Christ », filme censé, en toute impunité, faire resurgir la Haine
des Juifs dans toutes les sociétés chrétiennes de ce début du
21e siècle. ?

Etes-vous le réel « Deus ex machina », vous qui possédez les
finances, tandis que votre associé et ami tunisien Tarak Ben
Ammar, co-producteur et distributeur du film, possède les
relations dans le monde du cinéma ? Ben Ammar a d’ailleurs pu
aider son ami « Mad Mel » à réaliser son film à Cinecitta et dans
le sud de l’Italie, lui qui est si impliqué dans le monde de la
Banque, de l’assurance (Generali) et du cinéma italien, au point
d’être membre de beaucoup de « conseils d’administrations »
italiens avec « Sua Emittenza » Berslusconi.


Ce même Tarak Ben Ammar, neveu de Wassila Bourghiba, ex-
femme de l’ancien président tunisien Habib Bourguiba, est un
musulman tellement obnubilé par la vie du Christ qu’il a déjà
co-produit cinq autres films portant sur la vie du Christ : “le
Messie” de Roberto Rossellini (en 1975), ”Jésus de Nazareth”  de
Franco Zefirelli (en 1977), Monty Python “la vie de Brian” sur la
vie de Jésus, “Deux heures moins quart avant Jésus Christ” du
réalisateur français Jean Yanne. Il a également participé à la
production des séries- télé Jésus de Nazareth et la Bible. Il
semble donc que le sujet de Jésus est très important pour lui,
puisque « La Passion du Christ » est le 6ème film auquel il
participe sur la vie de Jésus.?

Cette interview immaginaire mais basée sur des réalités est très
longue.
Je pourrai l'adresser à ceux qui le désireront

sioniste@hotmail.com,

 

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 26 mars 2004 - 09h05:

MERCI POUR VOS PREMIERS APPELS A MME LINE DANA A TUNIS. NOUS SOUAHAITONS QUE SON APPEL SOIT DIFFUSE A DAUTRES SITES ET ATTEIDNRA DAUTRES GRANDS AMES. NOTRE OBJECTIF EST SIMLE: AMENER LA COMMUNAUTE LOCALE A LA SOIGNER.
A TITRE DE RAPPEL CETTE DAME, SANS LA MOINDRE RESSOURCE A BESOIN D'UNE OPERATION COUTEUSE POUR POUVOIR RETROUVER L'USAGE DE LA MARCHE, COUTEUSE POUR ELLE MAIS PAS POUR LA COMMUNAUTE QUI LA ABANDONNEE A AON SORT.
POUR TOUTE INFORMATION, MERCI LA CONTACTER AU 00216 97 514 387.
POUR CEUX OU CELELS QUI ONT UN CONTACT DIRECT. ELLE HABITE AU 6 RUE DE L'AFGHANISTAN, LA FAYETTE
ENCORE MERCI

Hassen Jouini

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 26 mars 2004 - 08h53:

La Haggada de Pessa'h selon le rite Nord Africain



Par le Rav Zecharia Zermati Rav et Morei Tsedek a Jerusalem



Ce Nouveau disque de 75 minutes presente une lecture complete de la Haggada, y compris le chant du Hallel et du Nichmat Kol 'Hai selon differentes echelles musicales mais aussi le deroulement du SEDER et les precisions Hala'hiques, en Français.





Dans ce cadre sont deja parus: les Seli'hot du mois de Eloul, la Meguila d'Esther et d'autres en cours…



Ce disque est en vente :



En France et sur Paris en librairies juives (Colbo, la Librairie du Temple, Diasporama, Maison du Taleth, Ness Music et autres

Au prix de : 23 Euros



En Israel au prix de: 60 Shekels chez Galia et Mazel tov

ou par courrier (plus 5 shekels frais d'envoi)



a l'institut Torat Emet: rue Naftali 9/6

jerusalem 93507 (02-6732919)

RAVZERMATI_TORATEMET@HOTMAIL.COM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 26 mars 2004 - 07h47:

Question posée sur le Forum :
QUE PRECONISEZ VOUS POUR CACHERISER L 'EVIER POUR PESSSAH ?

Réponse du Rav dov Lumbroso-Roth
Il existe différentes sortes d'éviers :
L'évier en inox de la cuisine se cachérise de la manière suivante :
Il faut tout d'abord le nettoyer de toute trace de saleté ou d'aliment et le laisser sans utilisation (tout au moins à chaud) pendant 24 heures.
Le trou d'évacuation (ainsi que la petite grille) peuvent être nettoyés avec du « Décap Four » afin de détruire toute trace d'aliment.
On sèche complètement l'évier et on y verse de l'eau bouillante en commençant par le fond, puis les parois et enfin le dessus de l'évier ainsi que la robinetterie. (Il faut respecter cet ordre afin que l'eau bouillante versée tombe sur des parties sèches).
Au moment ou l’on ébouillante la robinetterie, il est conseillé d'ouvrir le robinet d'eau chaude.
L'évier en céramique ou en émail ne peut pas être cachérisé par ce procédé : Hagala. Il faut donc bien le nettoyer et ne pas l’utiliser pendant 24 heures avant Pessa‘h. On placera ensuite une grille au fond de l'évier ainsi qu'une bassine (tout cela afin que les ustensiles ne touchent pas l'évier).
Il est bien d'ébouillanter l'évier après les 24 heures de non-utilisation.

Rav dov Lumbroso-Roth

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 26 mars 2004 - 03h39:

Douda honetement, je te felicite d'avoir affiche l'histoire de l'inquisition. A-t-on des chiffres de ceux qui se sont convertis, de ceux qui sont morts et de ceux qui avaient prefere fuire.
Puis des biens laisses et des pertes d'affaires?

Je pense que l'Espagne doit des dommages et interet au peuple juif sepharade. Une investigation et un jugement devaient se tenir et de preference a New York a la cour federale. Ou a la cour internationale de la Haye Qu'en pensez-vous? C'est le meilleur moyen de faire taire l'Europe d'aujourd'hui.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le vendredi 26 mars 2004 - 01h41:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : L'histoire demandée par Emile :

La pire des dhimitudes.

L'Espagne du 14em. siècle,... l'Espagne n'avait pas échappé aux horreurs de la peste bubonique, pas plus qu'elle n'avait échappé aux séquelles d'une autre peste, c'est à dire à l'agitation sociale. Vers la fin du 14em. siècle le virus de l'antisémitisme qui avait pris naissance dans l'Europe du nord, commença à infecter la culture espagnole.

On assista alors à des flambées de violences contre les Israélites, sous l'impulsion de dirigeants religieux ultras, on s'employa avec ardeur à convertir au christianisme tous les Musulmans, et tous les Israélites d'Espagne. En certains lieux il leur fut fait interdiction de manger, de boire avec des Chrétiens, voire même de leur parler.

Ils furent empêchés d'exercer leurs métiers d'artisanat et d'agriculture, il leur fût interdit de porter des vêtements de soie, et on les contraignit d'aller en guenilles, la famine menaçait. Faisant irruption dans la synagogue de Tolède des Chrétiens zélateurs en firent une église : Santa Maria la Blanca, le même sort s'abattit sur quantités d'autres synagogues et de mosquées. Les pressions et la violence se firent si intenses que des milliers de Israélites et Musulmans se convertirent au christianisme.

Ici comme dans le reste de l'Espagne une vague de conversions déferla, en refluant elle a laissé derrière elle pas moins de cent milles convertis, les Espagnoles les appelèrent les Nouveaux Chrétiens. La communauté des Séfarades si bien intégrée à la vie espagnole fut déchirée en deux clans, beaucoup de ses membres s'étaient convertis publiquement, mais en privé continuaient à observer les rituels de leur religion originelle. Un ressentiment se fit jour contre ceux qui continuaient à observer leurs anciens rites, les Chrétiens ulcérés les surnommèrent les "Marranos", vocable tiré d'un mot ibérique désignant les cochons.

Quand les royaumes de l'Espagne chrétienne furent enfin unis sous le règne de Ferdinand et d'Isabelle, les monarques se mirent en devoir de purifier la foie de leurs sujets chrétiens. Le premier jour de l'an 1481 l'Inquisition espagnole commença sa sale besogne. Pour faire disparaître jusqu'aux derniers vestiges des rituels Israélites chez les Nouveaux Chrétiens, pour briser toutes relations entre les convertis et les autres Israélites d'Espagne, des milliers d'hommes et de femmes furent jugés et torturés, des milliers finirent sur le bûcher, pourtant des années de terreurs et de tortures ne purent anéantir les liens établis et leur héritage culturel.

L'Inquisition espagnole exigeait maintenant une action encore plus radicale, c'est dans la fastueuse salle des ambassadeurs de l'Alhambra, que le 31 mars 1492, la longue et illustre histoire des Israélites d'Espagne prit fin tragiquement, c'est ici que le Roi Ferdinand et la Reine Isabelle cédant à la demande pressante de Torquémada le Grand Inquisiteur, promulguèrent l'Edit d'Expulsion au terme duquel tous les Israélites d'Espagne, devaient soit se convertir au Catholicisme, soit quitter le pays avant la fin de la mi-été.

" D'après le rapport des Inquisiteurs, il ressort que les Nouveaux Chrétiens subissent un lourd dol de leur commerce avec les Juifs, subséquemment nous avons décidé d'ordonner à tous les Juifs de quitter notre royaume, et de n'y revenir pour quelle que raison que ce soit ".

Au cours de cette année là plus de cent cinquante milles réfugiés s'agglutinèrent en longues théories sur les routes d'Espagne, abandonnant derrière eux leurs demeures, leurs vignobles, leurs ateliers, leurs synagogues, leurs écoles, et leurs souvenirs de bonheurs, et ceux des jours d'épreuves, accumulés au cours de siècles inoubliables, sous la domination arabe puis chrétienne.

Ce fut là la plus massive des nombreuses expulsions d'Europe, mais ce n'était pas qu'une expulsion, c'était aussi pour l' Espagne, la fin d'une époque de cinq siècles au cours de laquelle la vie et la pensée avait atteint des sommets inégalés en Europe occidentale. Dans ce pays en particulier la vie des Israélites et des Musulmans avait été imprégnée par un idéal, qui était de vivre pleinement et de manière créative au sein d'une société plus vaste, tout en restant fidèls aux anciennes valeurs et traditions.

Et c'est ainsi qu'un certain jour du mois d'août, le même mois que Christophe Colomb avait choisi pour appareiller vers de nouveaux horizons, que les derniers réfugiés quittèrent l'Espagne.

Quant à leurs frères qui acceptèrent la conversion pour pouvoir rester sur leur terre, ils vont selon le bon vouloir des monarques, être livrés à la persécution et aux tortures de la Sainte Inquisition, pour finalement être jetés dans les flammes des grands autodafés populaires, qui comme nous allons le voire, et en similarité avec le jeux du cirque romains, permettait de canaliser la vindicte du peuple sur des victimes expiatoires toutes désignées.

Ceux des analystes qui se sont penchés sur ce volet honteux de l'histoire, sont frappés par les similitudes qui existent, tant au niveau de l'action méthodique, que de l'exactitude comptable, que de la concision des fichiers de police de l'Inquisition, similitude avec ce que l'on a vu bien plus tard chez les nazis, et autres régimes qui se spécialisèrent dans la prétendue chasse aux sorcières, que l'on peut aussi dénommer chasse aux boucs émissaires.

Le fichier est très simple, il comprend trois volumes qui groupent sur plusieurs siècles des centaines de procès dressés par l'Inquisition.

Dés le moment où tous les non - convertis sont sensés avoir quitté l'Espagne, on promulgue l'Edit de Délation qui énumère un certain nombre de pratiques, ou de signes extérieurs, de gestes, d'attitudes, ou de non gestes, qui permettent d'attirer l'attention du vulgaire, qui ne sait d'ailleurs lui même absolument rien, à cette époque là du judaïsme. Et parmi le catalogue de ces gestes on peut citer par exemple : le changement de chemise le vendredi, le fait surtout de ne pas travailler le samedi, et de travailler le dimanche, bien-sur au niveau des pratiques alimentaires, on demande de surveiller si les gens mangent du porc ou pas.

Evidement il y a là toute une frange de la population qui est bien placée pour surveiller, c'est bien-sur la domesticité par exemple, ce qui a du être absolument terrible, parce que tous ces nouveaux chrétiens ont évidemment des domestiques chrétiens, et il suffit que cela se passe un peu mal entre les patrons et les valets, pour qu'il y ait délation, sur les bases de tel ou tel signe assimilés à une pratique judaïque en privée.

Et il n'y a pas que les pratiques alimentaires que l'on peut citer, il y a aussi tout ce qui concerne l'enterrement, le fait de laver entièrement le mort, de l'habiller d'un linceul blanc, ce qui apparemment n'était pas fait par les chrétiens de l'époque.

On peut dire que c'était plus facile au 16 éme. siècle pour l'inquisition de repérer les crypto- Juifs, que ça l'eu été pour la gestapo au 20 éme. siècle parce qu'ils ne mangeaient pas de porc, ou parce qu'ils ne travaillaient pas le shabbat.

On peut dire que beaucoup de convertis étaient restés très attachés à leur foi d'origine, et ils courraient des risques en pratiquant même de façon cachée. Ils avaient quand même une double identité, et ce qui particulièrement atroce, c'est que l'on persécute des gens qui ne sont nullement agressifs, qui essayaient finalement de concilier leurs anciennes coutumes avec les apparences d'un comportement qui leur est imposé.

Ils ont conservé une fidélité au fort intérieur, et au fort intérieur largement étendu c'est à dire dans la cellule familiale, ou dans un groupe d'amis, et quant au reste ils donnent tous les signes extérieurs d'apaisement. Malgré cela on les épient en tentant de pénétrer au fond d'eux mêmes, ce qui fait que cette persécution apparaît comme spécialement atroce.

Il est certain que la situation de cette fraction de la population était très inconfortable psychologiquement, puisqu'en fait sauf bien entendu la toute première génération, celle qui suit le décret d'expulsion, ces gens sont complètement coupés de leur racines judaïques, ils n'ont plus de jurisconsults, plus synagogues, plus de livres, donc à mesure que le temps passe le contenu théologique s'amenuise, et quelques fois il devient difficile de distinguer ce qui est purement cultuel, de ce qui est culturel à l'attachement à l'identité à des racines puissantes.

Il est à ce stade nécessaire de rappeler des similitudes qui ont existé dans d'autres groupes isolé qui ont perpétués sans plus les comprendre, des symboles, des cultes, et des rites originaires du judaïsme, et dont les significations se sont perdues à travers les siècles, et les divers avatars de la diaspora. Les exemples sont nombreux et on pourrait en citer quelques uns.

Enfin on trouvait en Espagne beaucoup de marranes qui perpétuaient tel ou tel rîtes, purement par habitude, ou par seul attachement aux traditions familiales.

Mais par contre on trouve aussi des gens qui sous la torture disent croire en Moise, et pas en Jésus, et donc aussi qui savent ce qu'être israélite veut dire. Ce qui semble être le plus fascinant dans les documents, notamment dans les "Relations de Causes" qui sont des condensés de procès, c'est lorsqu'on voit précisément quelqu'un d'ordinaire qui n'est au fond pas très convaincu finalement que l'autre est chrétien ou israélite, et s'il pratique ou non un judaïsme précisément familial, lorsqu'au fond de la prison, on saisit le moment, parce que les interrogatoires sont répétés, le moment où l'inquisiteur qui contrairement à la gestapo veut convertir, et bien le combat de l'inquisiteur c'est précisément qu'il veut obtenir la conversion du condamné.

C'est donc une sorte de lutte absolument délirante, et ce qui est vraiment le plus terrible, c'est le moment ou un être, un homme ou une femme, et il y en a plusieurs exemples, à une audience dit : "C'est terminé, je suis israélite, je veux vivre ou mourir dans la vois de Moise, vous pouvez me brûler !". Et en général il ne reviennent jamais, on a vu plusieurs cas de ce type ou le procès a duré encore des années, et durant cette période la personne qui a pris cette décision au fond de la cellule, dans la plus grande solitude, le plus grand dénouement, et dans la plus grande misère morale et physique, lorsqu'il a pris cette décision, il n'y revient jamais.

Et pourtant c’est là on va s'acharner, et s'acharner d'une façon extrêmement intelligente même, puisque l'Inquisition met tout en oeuvre, on fait appel à des qualificateurs qui sont des théologiens redoutables.

Dans le fond le tortionnaire qui est en face de celui qui a accepté le martyr, se dit : "Mais si on pouvait l'avoir, quelle belle âme il ferait celui-là!".

Les martyrs sont surtout des hommes, mais on compte aussi énormément de femmes et de tous ages entre 14 ans et 90 ans, c'est absolument épouvantable, on torturait des enfants, mais aussi des vieillards.

Surtout on a pu remarquer que lorsqu'au niveau des condamnations au bûcher, qui sont bien entendu en pourcentages assez faibles, car on ne condamnait à mort qu'assez exceptionnellement, l’Espagne d’alors réservait ces cas seulement pour les grandes cérémonies, comme celles qu'on effectuait au nom du "Combat contre les grandes Hérésies" pour étoffer les cérémonies, ce qui nous parait aujourd'hui évidemment horribles et cyniques.

Les cas qui ont put être comptabilisés en nombre représentent un véritable minimum, mais essayons de parler de cette comptabilité: Sur un ensemble de 3260 personnes qui ont eu à subir ces procès, on a put constater que 71%, étaient poursuivis pour délit de judaïsme ou de cryptojudaisme, et il faut ajouter que l'Inquisition ne poursuivait pas que ces délits, que pour le reste, les 29% peuvent être cités comme suit : il y a la sorcellerie, la polygamie, le mahométisme, car on les assimilait facilement aux maurisques, le blasphème. Et puis les choses qui sont typiquement de l'ordre de l'église: par exemple dire la messe sans être ordonné 0,75% ce qui est peu important, le luthéranisme tout de même, l'imposture, le faut témoignage, la sodomie, il y a aussi la complicité, ce sont les bourreaux notamment, les gardiens de prisons qui quelque fois facilitent la vie des emprisonnés, ou même leurs mettent des drogues, il y a des chapitres intéressant à ce sujet, ces drogues leur permettent de moins souffrir au moment de la torture, et qui ensuite sont eux mêmes arrêtés.

On poursuivait même aussi les prêtres dits "Sollicitant", ces solliciteurs qui ont utilisé la profession pour abuser des victimes. Mais quand même, l'Inquisition pour l'essentiel traquait surtout les Israélites.

Bien que ceux qui ont brûlés ne sont pas la majorité, on peut dire qu'au 15eme. siècle qui est une période qui est peu documentée, étant donné que pour cette époque les comptes rendus de procès ont disparu, on sait tout de même que les bûchers ont flambé d'une façon considérable, atroces, les procès n'ont pas été conservés, et d'ailleurs ces procès devaient être extrêmement expéditifs.

Il y a tout de même des choses qui intriguent l'observateur par exemple : on s'aperçoit que ces converses judéo-chrétiens sont non seulement traqués et épiés, mais qu'on veut les empêcher de partir, il y a comme une espèce de paradoxe, et il faut avouer qu'on ne comprend pas toujours très bien les espagnoles, ces portugais qui sont des ex - espagnoles revenus en Espagne, souvent veulent repartir, ils veulent aller vers Bayonne, ou Amsterdam, ou en Italie etc... , alors on les surveille, et s'il y en a un qui s'absente trop souvent, on veut lui confisquer ses biens, et le déférer au tribunal de l'Inquisition.

Tout se passe comme si on voulait éviter qu'ils quittent l'Espagne, alors que ça aurait réglé le problème, mais c'est que finalement, et c'est là qu'ils sont pris dans le piège de la LEX OPERAE OPERATO, ce sont des gens qui ont été convertis, donc ils ne sont plus libres en quelque sorte, et c'est là que vous voyez le piège infernal, car l'Inquisition ne peut plus de ce fait les considérer comme des non - chrétiens.

Le paradoxe c'est aussi que l'on voit de temps en temps des Juifs étrangers qui passent en Espagne, parce qu'ils commercent avec l'Espagne, parce qu'ils travaillent pour le Roi d'Espagne, et alors ceux là sont filés, dés qu'il arrivent en Espagne et qu'on sait qu'ils sont Israélites, il y a des guetteurs que l'Inquisition met à leurs trousses, et à leurs frais. On entrevoit là un aspect financier sordide puisque les gens en prisons doivent aussi payer leur subsistance, et les policiers, on dirait aujourd'hui les barbouzes, devaient êtres en quelques sortes à "La Solde" de leurs victimes.

Parlons maintenant de l'autodafé car c'est en quelque sorte le pilier central de toute cette machine infernale. Parlons du grand autodafé de 1680, qui a fait l'objet du célèbre tableau de Francisco Rizi, que nous allons essayer de détailler un peu, et ce qui tout d'abord est incroyable pour nous aujourd'hui, c'est que c'est avant tout une grande fête populaire et aristocratique. Et c'est une fête que les gens de l'époque qualifient de "FIESTA", "THEATRO", "FERIA", etc..., le même vocabulaire que celui de la fête, et il est généralement organisé sur le lieu même où se déroulent d'autres activités.

Celui de 1680 est particulièrement révélateur pour de multiples raisons, et parce que c'est le dernier des grands autodafés. Il n'est pas présidé par le Roi parce que le Roi ne pouvait pas présider l'autodafé, ça serait une erreur de le dire, car seul l'Inquisiteur Général préside l'autodafé, et il est d'ailleurs de ce fait placé obligatoirement au dessus, son trône si l'on peut dire est placé en surplomb par rapport aux balcons qui se trouvent au milieu du tableau de Rizi.

C'était une sorte de cérémonie extrêmement longue, qui durait toute la journée jusqu'au soir, où on lisait pendant des heures et des heures les peines auxquelles les gens étaient condamnés, et qu'on se demande comment les gens tenaient durant presque 14 heures, et que ça se terminait généralement tard dans la nuit.

On voit sur le tableau tout au fond un balcon où se tient la famille royale, c'est à dire Charles II, et sa jeune épouse Marie Louise d'Orléans, et la Reine Mère veuve, et ce jeune couple qui ont 18 et 20 ans, ils sont mariés depuis 6 mois, et c'est principalement pour honorer leur nouvelle Reine, que les espagnoles qui avaient des goûts bizarres, ont organisé ce grand autodafé, car ces festivités auxquelles assistaient les Rois, étaient organisées pour des occasions très particulières.

On y voit beaucoup d'aristocrates, et on sait que les grands d'Espagne se disputaient pour y avoir des places. Sur le tableau en arrière plan on peut voire toute la noblesse et les familiers de la coure installés sur les gradins à droite qui assistent à la fête, et vous avez parmi ces spectateurs beaucoup d'ambassadeurs, étant données les circonstances, le mariage du Roi avec une princesse de France, et il y a beaucoup de personnes qui viennent de la coure de Versailles. On sait aussi que quelques dames qui viennent de Versailles, qui sont obligées d'assister à ce genre de spectacle, qui ne partagent pas tellement le goût des organisateurs, et les spectateurs étrangers qui voient ça, envoient chez eux des lettres absolument terribles pour dire combien tout ça est répugnant.

Alors on peut maintenant dire un mot sur l'institution des Familiers, c'est que c'est en effet une institution très particulière, il s'agit donc de nobles qui deviennent les assistants de l'Inquisition, le Familier c'est un laïque qui devient un serviteur bénévole du Saint Office, moyennant quoi il reçoit en retour une certaine protection juridique, parce qu'il ne relève dés lors que du Tribunal Inquisitorial pour toutes sortes d'affaires, et en général l'Inquisition leur est bienveillante, car elles leur confère un passeport diplomatique, et il y a aussi tout le prestige qui s'attache à la Familiature.

Ca coûte plutôt assez cher pour devenir Familier, on paie de sa personne, de son temps, et souvent aussi de sa cassette personnelle, par exemple pour ce grand autodafé de 1680, on n'avait pas assez de places dans les prisons pour héberger les condamnés qui venaient de tous les tribunaux d'Espagne, et il avait bien fallut les loger quelque part avant l'autodafé, et les Familiers étaient amenés à les loger chez eux, à transformer leurs maisons en prisons en hébergeant à leur frais une dizaine de condamnés. Alors ces Familiers se trouvent à la gauche du tableau de Rizi, ils encadrent chaque condamné, dés la sortie de la prison jusqu'au bûcher s'il est condamné à mort, ou jusqu'à la fin de la cérémonie s'il ne l'est pas, le condamné est encadré par deux Familiers.

Alors est Familier en Espagne, du dernier des laboureurs ou du grand d'Espagne, sont sur pieds d'égalité vis à vis de l'Inquisition. C'est un des aspects les plus paradoxaux des tribunaux de l'Inquisition, c'est aussi le fait qu'à propos de la délation, le personnel et la domesticité étaient bien placés pour observer les faits et gestes des suspects.

Et bien il faut aussi dire une chose importante, le témoignage du dernier des valets a autant de poids devant le tribunal de l'Inquisition que celui d'un Grand. D'ailleurs à ce propos il faut aussi dire que pour un certain nombre de délateurs, et c'était une forme de racket, c'était tellement facile de faire chanter un nouveau chrétien, en disant qu'on le dénoncerait à l'Inquisition. Mais les tribunaux étaient assez pointilleux et ils ont aussi condamné un certain nombre de racketeurs.

Ce qui est fascinant et complexe aussi, c'est que ce genre de personnes sont en général issus justement des milieux concernés, les racketeurs ne sont pas que des exécutant mais des personnes qui appartiennent aussi en partie à cette communauté diffuse, hélas des marranes ! Ce qui rend évidement le problème encore plus terrible, car les victimes sont aussi dénoncées par leurs propres frères.

On pourrait aujourd'hui comparer les cérémonies de l'autodafé a la corrida, ne serrais ce que par cette espèce de goût pour le sang, et cette passion pour la morbidité, mais on n'a rien inventé en énonçant cela, ce sont précisément les textes et les commentateurs de l'époque qui le disent eux mêmes, et qui généralement emploient des métaphores absolument horribles dans cette comparaison, et dans leurs commentaires, notamment pour les autodafés de 1650, 1655, ou 1667, à Cordoue qui s'étaient organisés sur la place qui existe encore qui s'appelle la Corrideira, parce que c'est la place où on faisait les courses de taureaux.

Alors on pourrait se demander quel est l'enjeu de tous ces horreurs, et au delà de la consolidation du pouvoir, par les moyens de la division pour régner sur des populations somme toute primaires, non instruites, et pas éclairées, on pourrait voire apparaître le désire de tuer la pérennités, en exorcisant l'enjeu de la revendication de l'alliance, car il y a en fait deux peuples qui sont face à face et qui revendiquent la vérité unique, et l'appartenance à la vraie religion, le fait du peuple chrétien qui revendique une commune authenticité de l'alliance, et enfin on peut dire que cet homme qui est sur le bûcher rend service aux autres, car il est celui qui a authentifié l'alliance des autres, c'est pour ça que ça a pu durer si longtemps, et c'est là en fait où se trouve le piège.

Qu'est ce qui rend aujourd'hui nécessaire de ressortir tout ça ?, c'est à mon sens, et avant tout le devoir de ne pas ignorer la mémoire, et puis je pense que de toute façon il est utile de savoir, et particulièrement pour les chrétiens, qu'en un certain sens c'est une autre Shoah, une Shoah qui s'étend à travers des siècles, et je pense qu'il est aussi utile de ressortir de l'oubli les souffrances humaines, et de dénoncer la persécution de l'homme par l'homme, surtout lorsque la victime n'est coupable finalement d'avoir eu une autre foie, aujourd'hui nous dirions une autre opinion.

En même temps ce pécher, qui n'est pas simplement un pécher contre la charité, mais qui est surtout un pécher contre la transcendance, parce qu'il est commis par des gens qui dans leur logique étaient sincères dans une certaine mesure, mais que ces gens on voulu se substituer a leur Dieu, et c'est ça le crime.

Je pense aussi que cette histoire est une grande leçon sur l'intolérance, et qu'on a toujours besoin de voire jusqu'où l'intolérance peut aller, mais c'est aussi une grande leçon sur la foie, et aussi une grande leçon sur l'espoir.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le vendredi 26 mars 2004 - 01h19:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Troisième personne ?

Douda n’est pas une personne physique, mais une personne morale, une entité qui durera jusqu’à sa
dissolution, si toutefois son conseil le décide, donc n’importe qui vous dira qu’il est normal que ses membres parlent de la Douda, à la troisième personne.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 26 mars 2004 - 01h02:

Un malheureux jour de tempête, un bateau fit naufrage au large d'une petite île déserte du Pacifique. Un seul homme survécut,
un Juif pieux, qui réussit à accoster sur l'île.

Il s'organisa une petite vie, observant le Chabbat, les fêtes, respectant les règles de l'alimentation cachère.

Dix ans passèrent. Et un autre malheureux jour de tempête, un autre bateau coula au large de la petite île du Pacifique.

Une seule personne survécut, une jeune femme poussée par les vagues sur le rivage de l'île.

Elle mit quelques heures avant de reprendre connaissance.

Le naufrage lui raconta son histoire et elle en fut très émue :
seul ! pendant dix longues années ! Elle commença à battre des cils, prit une pose coquette et lui déclara d'un ton langoureux, sûre de sa séduction :

- Je suis venue vous apporter ce qui vous a le plus manqué toutes ces années !

Lui, enthousiaste et ravi

Ah ! Vous m'avez apporté, des matsot!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 26 mars 2004 - 00h31:

Douda puisque tu dis que tu racontes des souvenirs et des histoires, as tu une histoire juive a nous raconter surtout maintenant ou la tention est assez haute.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 25 mars 2004 - 23h08:

Ils ne leur restent plus qu'à envoyer des vieux grands pères ou mémès grabatères avec des ceintures explosifs...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 25 mars 2004 - 21h49:

Eux qui se plaignent à grand renfort de publicitè, que des soldats israeliens tirent, 'tuent' et blessent des enfants palestiniens, comment se fait il qu'ils envoient leurs enfants cancres pour se faire tuer à bas prix..?

Comme quoi leurs enfants imbéciles ou idiots leur donnent l'occasion de servir leur idéologie de mort et de chaire à canon.