Par Victor (Victor) le dimanche 20 août 2006 - 14h23:

19 août 2006

Un point de vue de Khaled Asmar

Comment la défaite tactique et militaire d'Israël peut-elle se transformer en victoire stratégique ?

Consultant de POI, de retour à Beyrouth, Asmar nous livre une analyse des semaines écoulées plus optimiste que celles d'Elisabeth Schemla et de Marwan Haddad.

Beyrouth - Moins d'une semaine après la cessation des hostilités entre le Hezbollah et Israël depuis le vote de la résolution 1701 de l'ONU, le 14 août, les observateurs demeurent partagés. Une majorité d'experts évoque un échec militaire israélien après 33 jours de bombardements acharnés qui n'ont rien épargné au Liban, mais qui n'ont pas non plus permis à Tsahal d'atteindre ses objectifs, à savoir l'élimination de la guérilla du Hezbollah. Il s'agit en effet de la plus longue guerre – voulue éclair – qu'a livrée l'État hébreu, mais sans vaincre.

Un coup d'État qui, selon Assad, lui permettrait de stopper la machine judiciaire internationale dans l'assassinat de Rafic Hariri.

Le Hezbollah lui-même revendique une « victoire historique et stratégique ». Ses commanditaires et soutiens syriens et iraniens s'attribuent la paternité de cette « victoire éclatante » et cherchent à transformer le succès militaire en victoire politique. Le président syrien Bachar Assad n'a-t-il pas annoncé, dans son discours du 15 août, que « la vraie bataille – politique – commence à peine » ? Assad cherche à reprendre le terrain perdu au Liban à travers un « hold-up » politique sur l'État libanais, qu'il sous-traite au Hezbollah. Un coup d'État qui, pense-t-il, lui permettrait de stopper la machine judiciaire internationale dans l'assassinat de Rafic Hariri…

Tout n'est pas noir

Une autre analyse se distingue de ce tableau sombre décrit par les médias. Israël a certes perdu de sa supériorité militaire, et la dissuasion peut avoir changé de camp, comme l'écrivait Elisabeth Schemla dans son éditorial du 15 août. Et le Hezbollah a sans conteste marqué des points, ainsi que le soulignait Marwan Haddad dans ses différentes analyses. Sur un plan purement tactique, comment le contester ? Stratégiquement, c'est une autre affaire et rien n'est encore perdu. Bien au contraire.

Le Hezbollah ne peut plus mener d'opération militaire contre Israël à la frontière. Le premier aspect du succès stratégique d'Israël réside dans le fait que l'un des objectifs de l'opération israélienne, en riposte à l'enlèvement des deux soldats capturés le 12 juillet dernier, de neutraliser en partie le bellicisme du Hezbollah en l'éloignant de sa frontière. Le déploiement de l'armée libanaise dans le Sud, le renforcement de la Finul et la définition de ses prérogatives encore à définir permettront bien d'éloigner le Hezbollah du territoire israélien. En l'absence de contact direct, l'organisation terroriste perd de facto la possibilité de mener de nouvelles opérations de ce type. Ceci est d'autant plus vrai que la population libanaise concernée, bien qu'elle constitue la base du Parti de Dieu, aspire au calme et cherche, à présent, à panser ses plaies, à compter ses morts, à inventorier ses pertes. Elle souhaite pouvoir vivre en paix après avoir « donné une leçon inoubliable à l'ennemi sioniste ». Bien que le Hezbollah refuse toujours de désarmer, il voit néanmoins une importante partie de sa marge de manœuvre réduite

Israël a réussi à internationaliser la question de l'armement du Hezbollah.Le deuxième facteur qui permet de conforter la victoire stratégique d'Israël, malgré sa défaite tactique, s'explique par sa réussite à « internationaliser » la question de l'armement du Hezbollah. Une source gouvernementale libanaise nous a confié que « l'État hébreu a réussi à rééditer l'exemple du Kosovo au Liban ». Car il a ouvert les yeux de la communauté internationale sur le danger du surarmement du Hezbollah. Désormais, cette question est du ressort du Conseil de sécurité, avec la menace de recourir à la force pour faire appliquer les résolutions 1559, 1680 et 1701 qui exigent, toutes, le désarmement des milices présentes au Liban…

La Syrie est de plus en plus isolée après son alliance avec l'Iran. Le troisième élément déterminant dans ce tableau, c'est l'isolement de plus en plus menaçant du régime syrien, principal commanditaire du Hezbollah avec l'Iran. Par son discours du 15 août, Bachar Assad a rompu définitivement tous les ponts qui pouvaient encore le lier aux pays arabes. Il s'est délibérément jeté entièrement dans les bras de l'Iran. En qualifiant les leaders arabes, et de surcroît sunnites, de « demi hommes », il s'est coupé de la population arabe qui s'était mobilisée pendant la guerre en faveur de la résistance. Depuis, Assad s'est ouvert « les portes de l'enfer ». La presse arabe tire à boulets rouges sur son régime. Elle appelle unanimement à une action commune pour « libérer la Syrie des griffes de son régime » et pour « ramener ce pays dans le giron arabe ». Car, comme l'écrit le journal jordanien « Al Ghad », « l'alliance d'un pays arabe avec un État non-arabe (Iran) est une menace pour la sécurité commune ».

L'opposition des sunnites libanais à la Syrie se confirme. Le quatrième point décisif de la victoire stratégique est sans conteste la riposte libanaise aux propos d'Assad. Saad Hariri, chef de la majorité parlementaire hostile au régime syrien, n'a pas mâché ses mots, le 17 août, quand il a accusé le régime de Damas de « marchander le sang des Libanais, des Palestiniens et des Irakiens pour conforter ses positions et assurer sa survie ». Hariri a déploré « les conditions de vie du peuple syrien frère, qui vit dans les privations et qui croule dans les geôles du régime pour que celui-ci se perpétue grâce à son terrorisme légendaire ». Ce faisant, Hariri tente de mobiliser la majorité syrienne sunnite contre le régime fasciste du Baas. Notons que c'est la première fois qu'une personnalité publique accuse aussi ouvertement la Syrie d'exploiter le terrorisme au Liban, dans les Territoires occupés et en Irak pour prospérer » [ce que proche-orient.info ne cesse de répéter depuis 2002]. Aussi, la position de Hariri est capitale, puisqu'il s'agit d'une « confirmation de l'adhésion des sunnites libanais à l'indépendance du Liban à l'égard de la Syrie ». C'est en soi une grande avancée. L'appel à la « libanisation de tous les Libanais » lancé par Hariri a été relayé par Walid Joumblatt, l'autre pilier de la majorité parlementaire, qui a invité le Hezbollah à « confirmer, une fois pour toutes son adhésion au Liban et aux Accords de Taëf. Une telle adhésion exige de facto du Hezbollah le respect des termes de l'accord de trêve de 1949 entre le Liban et Israël. Ce faisant, le Parti de Dieu mettra le Liban à l'abri de toute nouvelle agression israélienne », estime Joumblatt. Ainsi, la majorité a réussi sa contre-offensive contre le hold-up syro-hezbollahi sur l'État libanais. Désormais, l'axe Assad-Nasrallah est accusé préventivement des troubles qu'il peut être tenté de provoquer.

Mais tout n'est pas rose

Au vu de ces éléments, la guerre israélienne contre le Hezbollah n'est donc pas un coup d'épée dans l'eau. Tous les facteurs sont réunis pour transformer la défaite tactique en succès stratégique. À condition qu'ils soient bien exploités, avec le ferme soutien de la communauté internationale. Toutefois, ceci ne signifie pas une capitulation de l'axe irano-syro-hezbollahi. Ses capacités de nuisance sont intactes et son réflexe de survie est la généralisation du chaos. Les terrains les plus fertiles sont aujourd'hui l'Irak, où la violence terroriste a redoublé ces derniers jours ; Gaza, où le Hamas, le Jihad islamique et le FPLP viennent de rejeter un accord conclu avec Mahmoud Abbas portant sur une trêve ; et le terrorisme international. Rappelons que la presse allemande avait révélé fin juillet que l'Iran a libéré Saad Ben Laden, le fils d'Oussama. Avec l'accord de Damas, il est chargé de se rendre sur la frontière syro-libanaise pour y former des cellules d'Al-Qaïda. Or, Al-Qaïda est devenu un label que les pays terroristes utilisent comme bon leur semble. Les tentatives d'attentats majeurs contre les avions commerciaux reliant la Grande-Bretagne aux États-Unis peuvent ainsi avoir été commanditées par l'axe syro-iranien et attribuées aux islamistes. Sur POI, nous avions analysé dès le 11 juillet que les semaines à venir seraient violentes. Rien ne permet aujourd'hui de prévoir un automne plus clément.

http://www.proche-orient.info/xjournal_pays_arabes_analyse.php3?id_article=46935

Par Lapid (Lapid) le dimanche 20 août 2006 - 11h41:

A Lapid
cher monsieur, j'ai cru être dans un espace de liberté et non devant une cour d'inquisition, mes sentiments humanitaires sont sincères, je n'est ni à me justifier ni à vous le prouver, maintenant et j'en suis navré, votre racisme me dégoûte, certes je suis 1 kabyle musulman sunnite, mais je ne suis pas pratiquant, alors de la que je sois intégriste, c'est tout 1 monde. Arrêtez de juger

Reponse a Reda

ADRA est un veritable espace de liberte ou toutes les opinions se confrontent librement contrairement a d'autres sites ou vous etes surs d'etre rejetes et ou vous n'osez meme pas entrer.
Je ne vois pas en quoi mes propos sont "racistes" quand mon seul but etait de demontrer le "non- fonde" de vos propos, il faut le souligner, tres souvent maladroits, inappropries et tendancieux sous couvert d'"HUMANITE" a sens unique. Simplement on ne pouvait laisser passer certains de vos propos. Reda, relisez-vous et peut-etre que vous comprendrez que votre veritable probleme c'est votre maniere de vous exprimer, de vous justifier et d'argumenter vos idees.
Puisque vous aimez les proverbes, il y a un proverbe francais qui dit :
" Tournes ta langue sept fois avant de t'exprimer".

Deux exemples entre autres :

1/Dans votre reponse a Richard :
"on pourra discuter longtemps des termes à utiliser, N'empêche que ni les enfants de kfar qana, ni les enfants soldats de tsahal ne reviendront à la vie".
N'est-ce pas tendacieux et inapproprie ?
Certes dans une reponse À hajkloufette vous essayez d'expliquer votre bevue mais il fallait reflechir avant de l'ecrire.

2/Dans votre reponse À tubiana :
"en venant sur ce site, je voulai juste discuté, mais je me rends compte que avant même de me connaître, vous m'avez jugé, comme faisant partie des "AUTRES", vous vous ghettoiser de plus en plus, et le fait que vous m'ayez comparé à ces enfoiré d'intégriste est vraiment une insulte. Dieu merci la bêtise virtuelle ne tue pas. Je m'excuse d'avoir voulu discuter. Salam"

Il y a bien longtemps que nous sommes sortis de nos guettos pour venir nous etablir dans notre pays, l'Etat d'Israel. C'est peut-etre cela que nos ennemis nous reprochent !
Quant a "la betise virtuelle" je vous laisse l'entiere responsabite de vos propos car vous semblez etre un specialiste de la question !

Je ne voudrais pas revenir sur vos autres propos car je crois y avoir repondu.

Dans votre reponse À BRAHAM, vous ecrivez :
"....... en plus sachez messieurs dames du forum que je n'ai jamais ressenti de la haine vis à vis des juifs, bien au contraire, bref, je n'ai que ma parole, mais je crois que cela ne vous suffira pas, je ne suis pas venu ici pour me justifier ni pour insulter quiconque, je voulai juste échanger des idees."

Dont acte.

Mais quand vous entrez dans un forum comme le notre, un veritable espace de liberte quoique vous en pensez, il faut accepter les regles du jeu ou la contradiction est evidemment permise aussi derangeante soit-elle. Mais je crois que pour eviter tout malentendu, chaque mot doit etre pese avant d'etre ecrit, en acceptant le debat et la critique aussi acerbe soit-elle des autres intervenants du forum.

J'espere que l'incident est clos pour vous. Pour ma part, je le considere comme tel.

CHALOM et SALAM

Par Nonette (Nonette) le dimanche 20 août 2006 - 09h29:

Reda,peut-ètre que votre question "quelle est la différence..." était-elle posée de façon maladroite et c'est ce qui a entrainé nos réactions. je suis heureuse de constater que vous estimez, vous aussi, que seules l'éducation et l'enseignement permettront aux peuples de la méditerranée de vivre pleinement et en paix leur condition en acceptant l'Autre comme partenaire égal

Par Primo (Primo) le dimanche 20 août 2006 - 09h25:

France-ONU : de qui se moque-t-on ?

La résolution 1701 des Nations Unies prévoyait de nombreux points qui semblent, à présent, se révéler comme de dangereuses chausse-trappes pour Israël.

La France est largement à l’origine de l’empressement pour un vote rapide de cette résolution, comme pour couper l’herbe sous le pied d’une armée israélienne sur le point de mater la milice chiite au Sud Liban.

Cet activisme tricolore semblait promettre une grande implication de la France dans la future force internationale d’interposition. On parlait de 5000 hommes avant l’adoption de la 1701. A l’arrivée, les promesses chiraquiennes se dégonflent comme une baudruche avec le projet de l’envoi de 200 hommes seulement, laissant pantois et perplexes observateurs et partenaires diplomatiques. Ces derniers devront apprendre à exiger des garanties préalables la prochaine fois que la France fera montre d’une si grande "promesse de don" sans donner suite. Une France qui se gargarise de son attachement au devenir du Liban mais qui se montre bien mesquine au pied du mur.

Le rôle délétère de la politique étrangère française semble ainsi se confirmer. Cette politique a toujours consisté à ne jamais ciller quand Israël était soumis à des menaces existentielles et à toujours réagir immédiatement lorsque l’Etat hébreu était sur le point d’y mettre fin.

Cette résolution prévoyait également un embargo sur les armes à destination du Hezbollah. La Syrie et l’Iran continuent de nier leur rôle dans les approvisionnements militaire et financier du Hezbollah pendant qu’Israël est obligé de faire lui-même la police en intervenant, comme aujourd’hui à Baalbek, pour empêcher une livraison d’armes aux "Fous de Dieu".

Bien entendu, on accusera rapidement Israël de violation du cessez-le-feu en "oubliant" de rappeler que la résolution onusienne n’a jamais demandé à Tsahal de renoncer à des actions défensives.

Il était également question de la libération inconditionnelle des deux soldats israéliens capturés, le 12 juillet, par le Hezbollah. Or, voici que Kofi Annan a exhorté Israël et le Liban à consentir de "pénibles compromis" pour assurer la libération des soldats israéliens enlevés et régler la question des Libanais prisonniers en Israël.

Si nous comprenons bien le Secrétaire Général, on peut conjuguer "inconditionnel" et "pénibles compromis". Il est à craindre que ces "pénibles compromis" consisteront à mettre sur un pied d’égalité, au nom de la sacro-sainte symétrologie qui sert désormais de religion, l’assassinat et l’enlèvement de soldats qui étaient sur leur territoire, d’une part, et l’arrestation de terroristes sur le point de commettre leurs forfaits hors de leur territoire, d’autre part.

Il serait temps pour la crédibilité, déjà bien entamée, de l’ONU que "résolution" cesse de rimer avec "piège à c…".

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 19 août 2006

Par Victor (Victor) le dimanche 20 août 2006 - 09h14:

Vidéo d'une manifestation pro-Hezbollah à Paris

Hizbullah supporters protest in Paris

(VIDEO) Israelis walking by Eiffel Tower notice hundreds of demonstrators waving Hizbullah, Lebanon flags. 'There was an atmosphere of euphoria. They spoke about Hizbullah restoring the dignity of France's Arabs'

Dorit Siton

(08.20.06, 08:24)

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3293215,00.html

Par Email (Email) le dimanche 20 août 2006 - 08h46:

salut
j'ai lu l'article de mr Victor Cohen dans votre site harissa.com

intitulé :

LE RABBIN DE « JEBENIANA ».
« SIDI ABOU ISHAQ EJEBENIANI »
ce trouvant dans ce lien : http://www.harissa.com/D_Religion/lerabbindejebeniana.htm

et j'aimerai vous assurer que son mausolée(celui de« SIDI ABOU ISHAQ EJEBENIANI » ) existe encore et que les gens le visitent encore pour lire le "Fatiha" du livre sacré( coran ) sur son ame.et que chaque année en été, un festival qui porte son nom est organisé à jebiniana.

mais je met beaucoup de reserves cher messieu sur l'histoire que vous racontez et je ne la croix pas .j'aimerai bien que vous me fournissez les origines de cette histoire très bizarre : si seulement vous vous basez sur des mythes ou legendes ou sur ce qu'on entend, l'histoire la plus facile a croire est que ce messieu ABOU ISHAQ etait un croyant musulmant qui n'avait pas de miracles et que juste les gens l'ont apprécié pour sa bonté et sa croyance dans sa vie et apres sa mort .
tout ce que je cherche c'est la vèrité et je vous promet de chercher dans ce thème et si vous avez des informations sures sur ce messieu vous etes priés de me contacter et de me les donner et merci d'avance .
RQ: je suis de Jebiniana.

Lotfi

Par Email (Email) le dimanche 20 août 2006 - 08h45:

TUNES CELEBRES

Vous oubliez le regrété Dr Albert Lelouch, célèbre médecin de La Goulette qui a laissé un souvenir immémorial dans toutes les communautés
de La goulette et plus spécialement les plus pauvres;

Laurent Mifsud

Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 20 août 2006 - 08h25:

LES COMPTES DE LA GUERRE CONTRE LE HEZBOLLAH





Par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com

Le 19 août 2006.



La question que tout le monde se pose après le cessez-le-feu voté à l'Onu pour mettre fin à 34 jours de guerre meurtrière entre Israël et la milice du Hezbollah est "qui a gagné?" Personne, mon général! Tout le monde est perdant à court terme. Il n'y a qu'à compter les pertes en vies humaines et les dégâts conséquents de part et d'autre pour s'apercevoir qu'il n'y a pas de gagnant dans l'immédiat.

Il y a des protagonistes à qui des comptes vont être demandés un jour ou l'autre. En démocratie beaucoup plus rapidement qu'en régime totalitaire.

Au bout de 2 semaines de guerre, les Israéliens commençaient déjà à critiquer leur gouvernement pour la conduite de la riposte contre le Hezbollah. Aujourd'hui on déballe tout et les dirigeants sont sur la sellette. On attendait des héros et on est déçu de ne voir que des humains, avec leurs défauts et leurs faiblesses. Ehoud Olmert a la manie de serrer le nœud de sa cravate et de boutonner sa veste à tout moment, image d'un homme cherchant à paraître parfait, alors que personne ne l'est. On a vu Amir Perets, le ministre de défense passer en revue les troupes, haut perché sur des chaussures à semelle anormalement épaisse, cherchant à paraître plus grand qu'il ne l'est. À plusieurs reprises, on a vu à l'hôpital pour des examens le chef d'Etat Major, Dan Halouts, qui n'avait pourtant que des crampes d'estomac normales, dues à l'angoisse d'une guerre difficile. On lui reproche de s'être débarrassé d'un portefeuille d'actions, juste avant le début du conflit. Tout cela est anodin parce que humain. Les héros sont sur le terrain, pas dans les bureaux.

Nous partageons le sentiment du président Bush. À terme, Israël a bien gagné la guerre contre le chantage et les menaces d'une milice nazie et terroriste. Tout le monde sait qu'une guerre menée sur le territoire d'un ennemi pour qui la vie humaine n'a pas de valeur, qui se sert de populations civiles, consentantes ou non, comme bouclier et qui mène des opérations de guerrilla meurtrières, avec des armes sophistiquées, cette guerre n'est pas facile à gagner en peu de temps. Pourtant le Hezbollah a été mis à rude épreuve et il est très probable qu'à terme, il ne recommence plus ses provocations et rentre dans le rang strictement politique. Tsahal a mené une guerre très honorable dans un contexte local et international difficile, avec des marges de manœuvre étroites, les yeux des médias étant braqués sur la moindre bavure. Point n'est besoin d'écouter ces nombreux journalistes et intellectuels qui se targuent de faire des analyses stratégiques, accusatrices et tonitruantes, comme s'ils étaient d'éminents experts militaires. Israël tirera certainement profit de ce mois de guerre, ne serait-ce qu'en se dotant d'armes adéquates pour ce type de conflit.



Pays démocratique, ayant encore des relents de féodalité, le Liban sera amené d'une certaine manière à demander des comptes au Hezbollah et à son tuteur la Syrie. D'ores et déjà, les factions sunnites, maronites et druzes représentées par Hariri fils, le cardinal Sfeir et Walid Joumblat ont pointé un doigt accusateur contre le Hezbollah et la Syrie qui le protège. À moyen terme, la milice du Hezbollah est condamnée à disparaître, ne laissant que la branche politique, comme celle de l'autre parti shiite, plus modéré, celui de Nabih Berri.

Rappelons que depuis la résolution 1559 de l'Onu demandant le désarmement de toutes les milices libanaises, le Hezbollah cherche à exister. Et le conflit sans cause et télécommandé par Téhéran était un moyen pour Hassan Nasrallah de démontrer qu'il existe. Mais il ne s'attendait pas à une riposte israélienne aussi musclée. Cherchant à sauver sa peau, il est parti se réfugier dans un bunker en Syrie….



Son mentor la Syrie est un refuge pour tous les terroristes du Moyen Orient. L'opposition ouverte est inexistante dans ce pays. Puissants, les Frères Musulmans attendent patiemment leur heure, cachés. Une opposition démocratique appuyée par les Etats-Unis existe en exil, mais elle ne représente que les élites. Bashar el Assad cherche à gagner du temps; il paiera peut-être ses incartades, en étant obligé de se rapprocher de l'Occident le jour où le régime des mollahs d'Iran tombera.



Car l'Iran est le véritable instigateur de cette guerre qui cherche à détourner l'attention du monde de ses ambitions nucléaires. Il est aussi le fournisseur des armes sophistiquées qui ont tué de nombreux innocents et des experts militaires en missiles de longue portée. Les mollahs finiront par payer cher leurs tribulations moyen-orientales. D'ores et déjà, ils peuvent s'attendre à voir leurs installations nucléaires neutralisées. Leurs prétentions en seront alors diminuées et on peut espérer alors un jour voir un changement de régime de l'intérieur, les intégristes religieux n'ayant jamais été d'éminents gestionnaires pour le bien du peuple. Et on oubliera alors les rodomontades d'un Ahmendinejad, funeste dictateur en herbe qui s'est spécialisé dans des propos d'un autre âge. Car la guerre contre le Hezbollah n'a été que le début d'un conflit avec l'Iran.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 20 août 2006 - 03h32:

D’après Mubarek, "le Hezbollah est une partie intégrale de la structure de la population libanaise."

Ce qui donnerait a Israël le droit légitime de ne plus considérer le Liban comme un pays calme et pacifique qu’il était une fois, mais un pays qui menace Israël. Cette explication de Mubarek renforcerait le droit légitime d’Israël de reevaluer sa position envers tout le Liban et tous les Libanais.

Voici un sujet a debattre!

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 20 août 2006 - 02h23:

Braham,-Le mot BLATA n'est pas suffisant, il faudrait même dire :
« BLATA ZINGOU ».

Il y a un proverbe tunisien qui dit:
"KLAM MAA ELI MA YEFHEMEK INAQESS LAAMOUR"
Les paroles avec celui qui ne te comprend pas réduisent ta vie.

On dit aussi QOSS EROUSS TENCHEF LAAROUQ. Coupe les têtes les veines
sèchent.

Combien de fois j'avais intervenu en faveur de mes collègues arabes, hélas je me rends compte avec beaucoup de regret que tout ce qui touche à Israël, leur fait perdre la raison.

Par contre ils trouvent tout naturel que chaque tribu arabe a tout un pays a sa disposition, sans qu'ils en tirent un profit quelconque. Voir Gaza, les Palestiniens ne vont pas continuer a travailler les serres que les Israéliens leurs ont laissées. Moi qui connais Israël depuis les années 40, je peux dire que dans les régions qui n’étaient pas travaillées par les juifs, les champs étaient abandonnés, c’était LeKla khali Ouel lajaz Idour.

Ceux qui ont la haine et que l’esprit de vengeance les ronge finiront par disparaître et leurs terres seront attribuées à d’autres peuples qui en auront besoin et qui sauront les cultiver.

En finale je répète ce que nos ancêtres disaient « CHAY MA IDOUM. » Rien ne dure.

Quant a Reda je lui rappelle que les juifs et les Kabyles étaient des bons frères et avaient une reine commune qui est morte en combattant les armées arabes. Rien que pour cela, je veux bien vous accorder l’hospitalité que l’on donne a un Kabyle et je lui dis soyez le bienvenu.