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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires d'Aout 2006: Archive jusqu'au 11/août/2006-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le vendredi 11 août 2006 - 01h21:

Article paru dans "Libres opinions" du journal "Libération" de ce jour , écrit par Madame Katia Haddad , titulaire de la chaire Senghor de la francophonie, à l’université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban).

"Le projet de société du Parti de Dieu est à contre-courant des aspirations libanaises". Nombreux sont les Libanais qui s’interrogent, dans leur malheur, sur le genre de société qui va sortir de la confrontation actuelle. « La milice [du Hezbollah] a volé les espoirs des jeunes Libanais », clamait Walid Joumblatt, chef du Parti socialiste progressiste et leader de la communauté druze, dans une interview au Financial Times, le 2 août, traduisant l’angoisse de beaucoup.

Car la logique du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, laisse planer des doutes (c’est un euphémisme) sur ses convictions démocratiques et sur le type de société qu’il promeut. Bien sûr, Nasrallah et ses partisans affirment, et la majorité des Libanais partagent cet avis, que l’initiative militaire prise par le parti le 12 juillet a rendu sa dignité au Liban : il a opposé une résistance farouche et inattendue à l’énorme machine de guerre israélienne, à laquelle nulle armée régulière arabe n’avait pu, jusqu’alors, honorablement tenir tête en soixante ans de conflit.

Cependant, l’aptitude de Hassan Nasrallah à anticiper les événements semble s’être arrêtée là. Il affirme n’avoir pas prévu la réaction « disproportionnée » d’Israël. La conséquence en est, entre autres, que près d’un million de Libanais se sont retrouvés sur les routes, réfugiés dans leur propre pays, hagards, assoiffés, affamés, terrorisés, mendiant un toit, vivant de la charité des uns et des autres, sans qu’aucune infrastructure n’ait été préparée par le Parti de Dieu pour les héberger et les accompagner. En somme, la restauration de la dignité de la nation s’est faite aux dépens de la dignité des individus.

C’est en cela que la société promise par Cheikh Nasrallah est profondément antidémocratique : le groupe prévaut toujours sur l’individu.

En réalité, le Parti de Dieu est en lutte contre un ennemi extérieur, Israël, et un ennemi intérieur, la démocratie. Celle-ci repose sur l’existence d’un sujet à la fois sujet du droit et sujet pensant, libre de ses décisions, de ses jugements, de ses choix. Or, tout le discours du Hezbollah et de ses alliés, depuis le déclenchement de la guerre, consiste à interdire le questionnement sous des prétextes divers [par exemple] :

« Aucune voix ne peut s’élever au-dessus de celle des canons », « il faut préserver l’unité nationale ».

mais qui cachent tous un seul argument : quiconque ose poser des questions est un traître, un allié d’Israël, un espion ! Or, on connaît le sort que le Hezbollah réserve aux traîtres : 25 « espions » (comment vérifier ?) ont été exécutés à Tyr, le mois dernier, sans autre forme de procès. Il s’agit donc de menaces qu’il profère à l’encontre de tous ceux qui osent user de ce droit éminemment démocratique qu’est la demande de comptes.

Pour comprendre la logique du Hezbollah, il suffit de relire l’article 2 du document d’entente, signé par lui et le Courant patriotique libre du général Michel Aoun, en février :

« La démocratie consensuelle demeure la base essentielle du système politique au Liban. Elle représente la concrétisation effective de l’esprit de la Constitution et de l’essence du pacte national de coexistence. Ainsi, toute approche des questions nationales selon le principe de la majorité et de la minorité reste tributaire de la réalisation des conditions historiques et sociales nécessaires à l’exercice d’une démocratie réelle dans laquelle le citoyen acquiert une valeur propre. »

La troisième phrase de cet article est extrêmement ambiguë : le renoncement provisoire à ce que feu Cheikh Chamseddine, chef spirituel de la communauté chiite, appelait « la démocratie du nombre », est censé rassurer la communauté chrétienne, mais il va de pair avec le renoncement au rôle du « citoyen ».

Le marché est clair, mais c’est un marché de dupes. Car le renoncement à cette démocratie du nombre est illusoire, ainsi que le montrent trois récents événements. Après l’assassinat de Rafic Hariri, le 14 février 2005, et pour faire taire les voix qui s’élevaient déjà pour réclamer le retrait des troupes syriennes du Liban, accusées de cet assassinat, le Hezbollah organise, le 8 mars suivant, une grande manifestation, constituée essentiellement de ses partisans, pour « dire merci » à la Syrie. Cette manifestation est une des causes de la contre-manifestation du 14 mars, où plus d’un million de Libanais descendent dans la rue, démontrant que les partisans de la démocratie sont plus nombreux que ceux de la Syrie et de son allié au Liban.

Le 10 mai dernier, après la signature du « document d’entente » avec Aoun, le Hezbollah organise de nouveau une manifestation dont le but est, entre autres, de montrer sa force, augmentée, croit-il, de l’apport des partisans d’Aoun. Mais cette manifestation semble de nouveau bien maigrichonne. Même déconvenue dans la nuit du 31 mai, quand, pour protester contre un programme télévisé satirique qui avait parodié Cheikh Nasrallah, ses partisans descendent dans la rue, provoquant des émeutes.

Ces trois tentatives reposaient sur l’hypothèse que le Hezbollah dispose du nombre. Il a reçu chaque fois un démenti car, en admettant que la communauté chiite soit la plus nombreuse, aujourd’hui, au Liban, et qu’elle soit - ce qui est loin d’être prouvé - entièrement acquise au Hezbollah, les aspirations démocratiques de la population libanaise sont transcommunautaires, de sorte qu’à trois reprises, le parti s’est retrouvé inférieur en nombre.

Quant à la « démocratie consensuelle », le Hezbollah la met constamment à mal en faisant semblant de croire que consensus et unanimité sont synonymes. Minoritaire au Conseil des ministres et au Parlement, il tente de renverser l’équation en réclamant à la fois l’introduction d’un représentant d’Aoun au premier, pour disposer d’une minorité de blocage, et des élections législatives anticipées, certain qu’il serait alors majoritaire au Parlement avec son allié Aoun, accusant l’actuelle majorité d’être « illusoire ». En attendant, c’est, encore et toujours, l’arme de la force que le Hezbollah utilise avec ses partenaires libanais, usant et abusant du chantage : boycott du Conseil des ministres quand des décisions ne lui conviennent pas, chantage à la « guerre civile » quand on évoque son désarmement, etc. Ainsi, le Hezbollah récuse l’argument du nombre quand il est en sa défaveur et y recourt quand ça l’arrange. Ce faisant, il phagocyte les institutions démocratiques.

La logique du Hezbollah est constamment une logique de la force et de la violence déguisées. Pourtant, même si son principal antagoniste, Walid Joumblatt, a quelque peu modéré le ton à son encontre, le Hezbollah continue à rencontrer, en permanence, une opposition : la logique démocratique. Jusqu’à quand ?

© Katia Haddad

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le vendredi 11 août 2006 - 00h55:

Chère Axelle,
Nous sommes très émus par ton message. Je relève dans ton beau texte cette phrase : "...cette armée dont je suis fière". A prononcer cette phrase, parce que nous l'entendons, ta place est déjà parmi nous.Viviane.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Deutéronome (Deutéronome) le jeudi 10 août 2006 - 21h00:

Absolument pas question de laisser la France prendre le contrôle du Liban , ce ne sont que des incompétents . Autrement, il faudra absolument qu'Israel ait un droit de regard sur ce que fait la France dans cette région du monde . Et Israel devra être très attentive car on ne peut raisonnablement faire aucune confiance à l'état Français, ardent défenseur à sa manière et de par ses positions aux terroristes à travers le monde .
Et il n'est aucunement utile que la France continue à tergiverser plus longtemps à l'O.N.U . Selon moi , sa voix "compte pour du beurre" et sans jeu de mot .


Israel a un travail à faire et elle le fera jusqu'au bout n'en déplaise à CHIRAC et à ses complices .


VIVE ISRAEL,VIVE TSAHAL,http://www.youtube.com/watch?v=oE8hnihxnZI,que Dieu protège et bénisse l'état hébreu ainsi que les soldats de TSAHAL qu'ils soient sur terre ou au ciel ainsi que les juifs du monde entier .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le jeudi 10 août 2006 - 19h35:

A VOUS SOLDATS DE TSAHAL

Moi, la petite française ( non juive ), je viens vous apporter tout mon soutien et mon amitié.

Je viens vous dire combien je vous admire, pour votre courage, votre patriotisme, cette foi merveilleuse que vous avez pour et en votre pays.
Vous êtes, pour la plupart, si jeunes.
Lorsque j'entends ou j'apprends par les médias que plusieurs d'entres-vous sont tombés au combat, mon coeur saigne, mon coeur pleure, mon coeur à mal.

Laissez-moi vous dire et redire combien je vous admire pour votre force de vouloir défendre ce pays, votre pays que j'aime tant : Israël.
Ce petit pays si cher à mon coeur ...

Je souhaite et j'espère de tout mon coeur que cette guerre va finir très vite. Je prie l'Eternel de vous protéger, de vous donner du courage, de vous donner cette force qui fait que vous représentez cette armée dont je suis si fière !
Et, pourtant, je ne suis pas Israélienne ...

Je suis fière de vous, soldats de Tsahal !
Je pense à vous tous les jours. Même, de France, quelqu'un pensera toujours à vous et ne vous méprisera pas et jamais.
Ce que vous faites, vous devez le faire. Le monde, qui n'est pas reconnaissant, vous en sera gré un jour ou l'autre.

Je vous envoie toute ma plus profonde et sincère amitié de France. Revenez vite, tous, dans vos foyers pour la plus grande joie de vos familles, et de la mienne ... Recevez toute mon admiration.

Votre amie. Axelle

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le jeudi 10 août 2006 - 19h33:

Independance


En 1946 un dimanche matin je sortai de chez moi pour aller a une activite

du mouvement scout juif a Tunis .Le voisin d’en face ‘un agent de police

de son balcon me regarde et declare a haute voix { voila le soldat juif qui va liberer la palestine } d’un air ironique .

En 1948 je quitte mes parents {que je ne reverrai plus }et m’engage a l’armee

pour la guerre de liberation et l’etablissement de l’etat d’Israel .

Avec la derniere treve les combats avaient cesse mais la guerre n’etait pas terminee et l’independance n’a pas ete acquise ni reconnue par les nations .

Les pays voisins ne veulent pas admettre notre presence dans cette region

Et les conflits ont continue chacun avec sa raison particuliere mais le fait est la et n’a pas change depuis . Le monde arabe de par sa religion refuse une entite juive .Il est pret a l’accepter en tant que soumise

Renforce par les evenements apres la deuzieme guerre mondiale il commence a s’organizer et s’armer d’une facon demesuree

La guerre froide et les interets petroliers lui permettent d’acceder a une position unique et tant desiree depuis des siecles .

L’etablissement de l’etat d’Israel derange ses plans strategiques .

Pour enfreindre cet epanouissement qui apparait menacant /la France et l’Angleterre s’allient a Israel et participent a la guerre de SINAI et occupent le canal de suez .en 1956

L’ Amerique fait arreter les hostilites et contraint Israel a rebrousser chemin sans etablir une solution quelconque au point de vue territoire ou frontiere .

On est reste au meme point .C’etait la suite de la guerre d’independance qui n’est pas malheureusement terminee .

Ce retrait des troupes de sinai et l’ajout de l’appui russe a renouvele les aspirations arabes dans ce monde d’apres guerre .

Nasser apparait sur la scene mondiale et menace Israel en aspirant etre le dirigeant du monde arabe {Saladin des temps modernes}

Il chasse les troupes de l’O>N>U qui devaient assurer le calme dans la region

L’armee d’israel prevoit ses intentions et attaque et demolit en six jours les armees qui s’etaient liees pour jeter les juifs a la mer comme ils avaient predit .Et de nouveau il y a un cessez le feu impose sans donner de reponses

Geo=politiques dans cette region !!LE MOYEN ORIENT

Cela s’est passe en 1967 et le nom de cet affrontement “ la guerre de six jours.

Et c’est encore une etape dans la guerre d’independence !

Deux ans plus tard commencera la {GUERRE D”USURE a la frontiere egyptienne et qui durera deux ans A ce moment precis de l’histoire apparait

Arafat qui propose un etat palestinien sur tout le territoire et un permis pour les juifs d’y habiter avec des droits de citoyen egaux ! d’une part et de l’autre le terme de TERRITOIRE OCCUPE !on est la en 1969 !

Le probleme de l’identite juive remonte a la surface apres avoirete enfoui

intentionnellement .Le manque de surete personnelle de chacun s’ajoute quant a la validite de savoir si ce pays appartient vraiment au peuple juif.

Et qu’est ce qu’ un juif ?avec toutes ses filiales !

Et si oui quelles sont ses frontieres ?Chaque politicien ou parti prend de lui meme le droit de decider les limites de cet etat !

Chacun veut definir l’avenir avec l’espoir d’arriver en fin de course a cette independance tant desiree !

Quatre ans plus tard Israel est soudainement attaquee au sud et au nord le jour

du grand pardon.La nation fait face et l’armee par son courage et grace a D a su renverser la situation et encercle le gros de la troisieme armee egyptienne.Quant au nord les troupes etaient arrivees pas loinde Damas!

De nouveau un cessez le feu .Au kilometre 101 sur la route du Caire une reunion a eu lieu mais les resultats sont toujours les memes

Et c’est encore une nouvelle etape sur la longue route de l’independance

Cette guerre a ete specialement dure et a cause plusieurs morts!

On ;l’a nomme LA GUERRE DE YOM KIPOUR et c’etait en 1973

Des lors le plan de porter atteinte est passe a l’interieur du pays qui n’a pas le nom de guerre mais fait autant de degats .Au nord au liban se forme une force

Palestinienne nouvelle qui devient une menace pour la galilee

Le gouvernement decide d;eloigner ces troupes de guerrilla et entreprend

la GUERRE DE LA PAIX DE LA GALILEE en 1982

Ce conflit sera long coutera cher et n’apporte pas de solutions

L’O<N<U< nous oblige a quitter les positions militaires sans donner une solution de longue duree La preuve en est avec l’installation du HEZBOLLAH

tout le long de la frontiere

Depuis 1948 il y a eu plusieures guerres qui n’ont pas encore resolu definitivement le probleme de notre territoire

Aujourd’hui on est en pleine offensive dans ce meme Liban ;pour eloigner un danger imminent et comme toujours on est encore en pleine guerre d’independance.

En 1948 je n’aurai jamais cru quand j’ai participe a cette fameuse guerre d’independance que mon fils devra la continuer et que” mes” petits fils aussi s’y joindraient actuellement !

Pourquoi l’Angleterre avait prepare l’armee tranjordanienne avec des officiers britanniques en 1948 ?

Pourqoi nous a’t’on toujours impose le cessez le feu ?

Qui ne desire pas qu’on soit independant ?

L’Antisemitisme actuel n’est pas du au hazard 11

Il faut y reflechir Chalom sarel

n.b. J'ai participe a toutes les guerres jusque celle du liban en 1982

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le jeudi 10 août 2006 - 19h33:

VOICI UN ARTICLE DONT LE TITRE EN DIT LONG SUR LES CHOIX DE LA FRANCE : IL EST MAINTENANT CLAIR QUE LA POLITIQUE ETRANGERE FRANCAISE SE RAPPROCHE DE PLUS EN PLUS DE MUNICH

Liban: Paris durcit sa position à l'Onu pour ne pas se couper des Arabes
Par Indalecio ALVAREZ


PARIS (AFP) - Le durcissement de la France vis-à-vis des Etats-Unis dans les discussions à l'Onu sur le Liban vise à préserver sa crédibilité dans le monde arabe, faute de pouvoir infléchir le soutien américain aux Israéliens, estiment des experts français.

Face au blocage aux Nations unies, le président français Jacques Chirac a adressé mercredi un message ferme à Washington, assurant que renoncer à un "cessez-le-feu immédiat" serait "immoral" et prévenant que la France pourrait déposer sa propre résolution.


agrandir la photo

"La France s'est rendue compte que ses positions n'étaient absolument pas comprises dans le monde arabe", explique Dominique Moïsi, de l'Institut français de relations internationales. Sa position "était coupée aussi de l'opinion française qui continue de voir les images des bombardements israéliens sur le Liban".

Paris ne pouvait pas "adopter un suivisme aveugle vis-à-vis des Etats-Unis", renchérit Barah Mikaïl, de l'Institut de relations internationales et stratégiques, soulignant que la France est particulièrement "sensible à l'image qu'on aura d'elle au Moyen-Orient".

"Il lui fallait marquer sa différence et elle le fait sur le point qui lui semble le plus fondamental: la sauvegarde de l'unité nationale libanaise", poursuit-il.

Après de longues discussions, la France était tombée d'accord avec les Etats-Unis sur un projet commun de résolution qui ne prévoyait ni cessez-le-feu, ni retrait immédiat israélien du Liban, ni même garanties de l'Onu pour le retour des Fermes de Chebaa, un secteur occupé par Israël et revendiqué par le Liban.

Pour Dominique Moïsi, ce compromis franco-américain était "l'héritage de l'initative commune franco-américaine sur le Liban", qui s'était traduite en septembre 2004 par la résolution 1559 appelant notamment au départ des troupes étrangères (la Syrie) et au désarmement des milices (le Hezbollah).

Beyrouth, soutenu par les pays arabes, a rejeté ce premier texte et exigé des amendements, dont le retrait des forces israéliennes du Liban sud et des précisions sur le statut des Fermes de Chebaa.

Le Liban a aussi annoncé qu'il était prêt, avec l'accord du Hezbollah, à déployer 15.000 soldats dans le sud Liban pour permettre un retrait israélien.

"Cela a joué un très grand rôle pour que la France se reprenne dans cette histoire", dit Eric Rouleau, en soulignant également que le Liban a "tenu bon" face aux pressions onusiennes et obtenu un soutien total des pays arabes, qui étaient "très mous au départ".

Les Français ont toutefois réalisé que, malgré l'annonce libanaise, les Américains persistaient dans une ligne franchement pro-israélienne et n'étaient pas prêts à intégrer les demandes libanaises.

"Il y a avait une division du travail qui n'a pas fonctionné, ni du côté français, ni du côté américain", résume Dominique Moïsi. "Les Français espéraient que les Américains exerceraient une pression sur Israël en faveur d'un cessez-le-feu comme eux exerçaient des pressions sur les Libanais et sur le Hezbollah via l'Iran".

Pour Eric Rouleau, "Israël demande aux Etats-Unis encore un mois avant un arrêt des hostilités". "La tactique américaine, c'est de tout faire pour qu'il n'y ait pas de résolution à l'Onu" appelant à un retrait israélien.

Confrontée à une impasse, la France s'est résolue à brandir la menace d'une résolution pouvant isoler les Etats-Unis au sein du Conseil de sécurité.

"Ce sont des pressions classiques du jeu diplomatique", estime Dominique Moïsi, qui ne pense pas que la France soit prête à ce stade à assumer une crise avec les Etats-Unis comme celle qui avait porté sur l'Irak.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 10 août 2006 - 19h07:

Les mérites de la quadrature du cirque diplomatique (info # 031008/6) [Analyse]

Par Sébastien Castellion © Metula News Agency



Pendant que Tsahal s’apprête enfin, après y avoir été autorisée hier, à engager l’opération de grande envergure qui est sa dernière chance de remporter une victoire décisive sur les islamo-fascistes, les puissances réunies au siège des Nations Unies à New York s’échinent à se mettre d’accord sur les termes de la résolution du Conseil de sécurité qui marquera officiellement, et pour la première fois de la guerre en cours, l’opinion de la prétendue « communauté internationale ».



Les deux principales puissances dans la préparation de ce texte sont, depuis une semaine, les Etats-Unis et la France. Dimanche, ces deux puissances étaient parvenues à un texte commun. Après une contre-proposition de la Ligue arabe déposée mardi, les deux Etats ont tous deux accepté de revoir le texte initial, mais ils sont en désaccord sur l’ampleur des modifications à apporter.



Quitte à décevoir ceux qui, des deux côtés de l’Atlantique, voient dans l’Amérique et la France deux principes fondamentalement opposés, les désaccords actuels ne portent pas sur l’essentiel mais sur des nuances, certes importantes, comme toutes les nuances diplomatiques. L’Amérique et la France sont toutes deux d’accord sur les principes : l’ONU doit envoyer un appel à l’arrêt des hostilités, avec une instruction particulière de modération en direction d’Israël. Cette instruction n’ira cependant pas jusqu’à demander, comme l’exigeaient les Arabes, un retrait immédiat des troupes israéliennes du Liban. La proposition libanaise d’envoyer 15.000 soldats pour contrôler le territoire du Sud Liban deviendra le centre de la résolution de l’ONU. Cette force libanaise recevra le soutien d’une force internationale, dans laquelle la France devrait jouer un rôle central.



Les désaccords portent principalement sur trois points : la date du retrait des troupes israéliennes (à l’arrivée de l’armée libanaise, comme le veulent les Français, ou au moment de l’arrivée de la force internationale, comme le veulent les Américains) ; la question de la continuité entre la force future et la FINUL actuelle : les Etats-Unis sont contre, la France est pour ; et la rédaction exacte de l’appel à l’arrêt des violences, notamment en direction d’Israël. Sur ce point, les Etats-Unis sont prêts à donner de la voix &#8213; Bush l’a déjà fait hier en rappelant que les Etats-Unis ne « veulent pas d’escalade » &#8213; tandis que les diplomates français n’avaient pas du tout l’intention d’exiger, comme la France l’avait d’abord fait, que la résolution provisionne un « cessez-le-feu immédiat », ce qui indiquerait, en pratique, que l’ONU demanderait aux Hébreux de se laisser canarder sans réagir.



Certes, Chirac a repris hier cette formule du « cessez-le-feu immédiat », que la France avait abandonnée la semaine dernière et que les Arabes ont revendiquée de nouveau mardi ; mais mes concitoyens ignoraient, après cette déclaration, s’il s’agissait d’une erreur du Président, d’un simple signe politique sans conséquence à l’intention du Liban et des Arabes, ou du signe avant-coureur d’une instruction destinée à tout saboter. Sauf dans ce dernier cas, toujours possible &#8213; qu’on se rappelle seulement la crise de 2003, encore appelée par « la Grande Connerie » par la minorité saine du Quai d’Orsay &#8213;, les deux puissances pourraient, en théorie, trouver un accord sans grande difficulté. Et si elles ne le font pas, elles ne pourront pas prétendre qu’elles s’étaient opposées sur des questions de principe : quand on rompt les négociations sur des nuances, c’est qu’il y a des raisons plus profondes de ne pas trouver un accord.



D’où vient ce rapprochement entre deux pays que l’on présente généralement, parmi les démocraties, comme les deux pôles opposés de la diplomatie mondiale ? D’un rapprochement momentané des intérêts nationaux, mais aussi, plus profondément, d’une nouvelle prise de conscience des limites de la diplomatie dans notre époque de guerre.



D’abord, le rapprochement momentané des intérêts. Les Etats-Unis veulent la sécurité d’Israël, allié stratégique, source de renseignements et d’influence au Moyen-Orient, et objet d’admiration et d’affection pour une majorité des électeurs américains. Ils veulent aussi affaiblir l’Iran, ennemi stratégique déclaré des Etats-Unis, qui annonce méthodiquement depuis un quart de siècle une guerre mondiale contre le « Grand Satan » et veut à présent nucléariser sa haine primitive des Américains.



Les Français, quant à eux, veulent nuire au régime syrien et libérer le Liban de son influence. C’est naturellement une ambition moins large, à l’échelle de la différence de puissance entre les deux pays ; mais c’est aussi la motivation sincère de Jacques Chirac. Cette détermination du Président, dans un système politique où il n’y a aucun contre-pouvoir en politique étrangère, anime l’ensemble du corps diplomatique. Chirac n’est pas profondément attaché à la sécurité d’Israël. Il ne veut pas provoquer l’Iran, par peur que la France ne remonte un peu plus haut dans la liste des « infidèles » sur lesquelles les mollahs lâchent leurs filiales terroristes ; c’est ce qui explique la rencontre humiliante, la semaine dernière, entre le ministre français Douste-Blazy et son homologue jihadiste Manouchehr Mottaki [1]. Mais il veut sincèrement libérer le Liban de toute influence syrienne. Idéalement &#8213; et c’est bien pour cela que la France s’est proposée pour prendre la direction de la future force internationale &#8213; Chirac voudrait rétablir au Liban une influence française, non pour en refaire une colonie mais pour que la France puisse avoir, elle aussi, avec l’appui des hommes politiques libanais qui lui sont le plus favorables, un relais d’influence dans le Moyen-Orient.



Quoi qu’il en soit, les préoccupations françaises comme américaines ont la même conséquence : les deux puissances veulent désarmer le Hezbollah et renforcer le pouvoir du gouvernement libanais sur l’ensemble du pays. Ces objectifs exigent de ne pas humilier ce gouvernement dans les enceintes diplomatiques : d’où les gestes des uns et des autres pour montrer que l’on prend au sérieux les propositions arabes. Mais plus profondément, les deux pays savent aussi que les objectifs américains et français ne pourront pas être atteints si on ne laisse pas à Israël le temps de terminer le travail et de nettoyer le Sud-Liban des armes islamo-fascistes. Ce que les Français ne disent pas, mais que leur comportement démontre qu’ils l’ont bien compris, c’est la vérité suivante dont j’ai reconstitué les morceaux :



« Sans une nette défaite militaire du Hezb, il n’y aura ni influence française au Liban, ni affaiblissement de la Syrie, ni répit dans la préparation méthodique par l’Iran d’un Holocauste nucléaire. Sans défaite du Hezb, le Liban deviendra un satellite iranien et un nouvel avant-poste étatique du Jihad mondial. Or, une défaite du Hezbollah ne peut être obtenue qu’en laissant à Tsahal le temps d’agir ».



Car enfin, soyons sérieux. L’armée libanaise ? Elle est largement moins bien entraînée et moins bien armée que les islamo-fascistes ; elle contient trop de chiites amis du Hezb pour qu’on lui fasse la moindre confiance si on le lui opposait. Une force internationale ? Elle ne connaîtra pas le terrain, que les terroristes maîtrisent parfaitement ; et elle voudra, avant tout, éviter de se faire massacrer, comme les corps expéditionnaires US et français l’ont déjà été à Beyrouth, et déjà sur l’ordre de l’Iran, le 23 octobre 1983. Quoi qu’on dise aujourd’hui, il n’y a rigoureusement aucune chance que la Force désarme ou combatte le Hezb ; Je tiens pour une absolue certitude qu’elle détournerait les yeux si elle trouvait des preuves d’un réarmement intégriste ; et il est probable qu’elle accepterait bien volontiers de servir de bouclier humain à ces bêtes sauvages, plutôt que de devoir partir et renoncer aux paies confortables qui accompagnent ce genre de mission.



Il n’y a donc qu’une solution : laisser à Israël le temps de tuer, méthodiquement, les terroristes islamistes dans les innombrables trous où ils se cachent à travers le Liban. Ce n’est qu’après un tel effort, et une fois les Fous de Dieu désarmés et largement éliminés, qu’une force libanaise ou internationale pourra trouver le courage de boucler la frontière afin d’empêcher de nouvelles livraisons d’armes. Ce travail de nettoyage sera long, et il ne faut pas se cacher qu’il coûtera encore cher en vies israéliennes. Mais il est indispensable, pour que le Liban ait un autre destin que d’être un pion dans le jeu génocidaire des mollahs, qui préparent méthodiquement, chaque jour, la prochaine guerre mondiale.



Et voilà pourquoi la « communauté internationale »– Américains, Français, Européens, mais aussi certains Arabes qui ont bien compris la menace existentielle que représente, pour eux aussi, un Iran apocalyptique et bientôt nucléaire – semble si peu pressée, dans les couloirs de l’ONU, de voir Tsahal décamper du Sud-Liban. Voilà pourquoi ils se complaisent à se disputer sans fin sur des détails de rédaction et remettent toujours le vote à plus tard. Voilà pourquoi la France et les Etats-Unis, dont les positions sont pourtant proches, mettront sans doute bien plus longtemps que nécessaire à trouver un accord ; c’est autant de temps de gagné pour tuer du terroriste. Voilà pourquoi la résolution, si elle est finalement votée, ne demandera pas à Israël de se retirer avant un temps assez considérable. Voilà pourquoi on peut prédire, sans grand risque de se tromper, que l’événement qui devra entraîner ce retrait – que ce soit l’arrivée de troupes libanaises ou celle d’une force internationale – s’enlisera, comme par hasard, dans des retards bureaucratiques innombrables. Il s’agit de laisser à Israël le temps de faire seul, une fois de plus, le travail de la civilisation contre les barbares. La civilisation, bien sûr, ne dira pas merci.



Il y a trois ans, au moment de la guerre en Irak, certains diplomates – les Français en premier lieu – avaient cru que leur art de la palabre, de l’argumentation spécieuse et du sophisme juridique devait remplacer l’âpre réalité des rapports de force, de la volonté de pouvoir et des haines primordiales qui divisent l’humanité. Trois ans plus tard, la montée de la menace iranienne sur le monde a donné aux diplomates un sens plus exact de leur rôle. Ils ne sont pas là pour empêcher la guerre : ils doivent seulement détourner l’attention du monde et sauver la face de tous ceux dont on peut espérer le soutien, pendant que la véritable histoire se fait, comme depuis les origines de l’humanité, dans la réalité sans fioritures du champ de bataille. Que les diplomates occidentaux aient enfin réappris cette éternelle vérité est la première bonne nouvelle depuis le début des combats.







Note :



[1] Quant à la honte nationale que Douste a fait subir à la France en déclarant à cette occasion que l’Iran avait un « rôle stabilisateur » dans la région, des sources concordantes m’affirment que ces mots n’étaient pas ceux qui avaient été préparés pour le ministre et qu’ils ne reflètent que son abyssale nullité. Douste avait pour mission d’apaiser l’Iran, non d’en faire l’éloge. Il s’est d’ailleurs rapidement rétracté et a condamné, deux jours plus tard, les propos génocidaires du président Ahmadin-Jihad.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Deutéronome (Deutéronome) le jeudi 10 août 2006 - 14h50:

Ces deux prises de vue : la première diffusée par Hajkloufette puis la seconde diffusée par Victor avec des zooms différents me fait penser à cette photo que l'on diffuse souvent dans des reportages à la télévision Française lors d'anniversaires du débarquement allié en France et qui montre un camp de concentration avec des juifs derrière et accrochés à des fils barbelés regardant l'objectif . Voilà ce que l'on avait l'habitude de voir sur cette photo . Mais à partir du 60 ème anniversaire de ce débarquement allié, la dite photo a été élargie si bien qu'en premier plan sur cette photo , on voit non pas un soldat de l'armée nazie surveiller ce camp de concentration comme on aurait pu le supposer mais bel et bien un policier Français du gouvernement de VICHY .

Cela prouve bien la volonté du gouvernement Français à cette époque (mais également aujourd'hui) de vouloir dissimuler la vérité et leur crime contre l'humanité .


VIVE ISRAEL,VIVE TSAHAL , que Dieu protège et bénisse l'état hébreu ainsi que les soldats de TSAHAL qu'ils soient sur terre ou au ciel ainsi que les juifs du monde entier .


http://www.youtube.com/watch?v=oE8hnihxnZI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le jeudi 10 août 2006 - 13h58:

Les photos truquées (suite).

Un mort vivant (au fond) qui n'attend pas la fin de la photo pour se relever.

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Deutéronome (Deutéronome) le jeudi 10 août 2006 - 11h15:

L'état hébreu n'a aucunement besoin de la complaisance malsaine et hypocrite de l'état Français qui soutien les terroristes à travers le monde .
L'état hébreu n'a besoin que de la solidarité des juifs du monde entier et nous la lui montrerons éternellement , il va falloir messieurs les politiques Français à la noix et autres intellectuels tout aussi à la noix que vous vous imprimiez cela dans un coin de ce qui vous sert de cervelle .

Est-ce que c'est clair maintenant ?


Chirac à déclaré qu'une non acceptation de la résolution à la noix proposée à l'O.N.U par la France serait inacceptable .

Commencez donc monsieur Chirac par ne pas accepter la misère qui subsiste en France et dont vous êtes en grande partie responsable par vos décisions irresponsables ainsi que de ceux qui vous ont précédé au sommet de l'état , toutes catégories politiques confondues .

Commencez par balayer devant votre porte les ordures que vous avez fait entré sur le territoire Français .

Gardez votre morale de pacotille pour les pleutres comme vous et vos complices .


VIVE ISRAEL,VIVE TSAHAL , que Dieu protège et bénisse l'état hébreu ainsi que les soldats de TSAHAL qu'ils soient sur terre ou au ciel ainsi que les juifs du monde entier .