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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mars 2004: Archive jusqu'au 16/mars/2004-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 15 mars 2004 - 23h51:

'....Je préfère une larme sincére qu'un rire hypocrite...!

Albert

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 15 mars 2004 - 21h59:

Variétés de la terreur 1ère partie (info # 011503/4) [analyse]

Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency



Celui qui n’est pas en guerre n’est pas non plus en paix

(Nahum Goldmann)



1ère Partie : Violence et morale



L’autorité

Terroriser, c’est faire peur, et, comme chacun sait, la peur paralyse. Terroriser, c’est donc paralyser l’autre en lui inspirant une telle crainte de la mort qu’il en perde sa liberté d’agir. Ôter à l’autre sa liberté d’agir, c’est se mettre en position de lui imposer vos volontés. La terreur efficace fait donc l’économie de la guerre. En inspirant l’effroi, elle élude l’épreuve des volontés et des forces. C’est pourquoi quiconque, en situation dite d’asymétrie, est dans l’incapacité de mener une guerre, a recours à la terreur.

Certains lexicographes baroques établissent une étrange affinité étymologique entre les mots « terreur » et « territoire ». Selon eux, territoire – territorium – ne signifierait rien d’autre que l’espace sur lequel une puissance exerce son jus terrendum, son « droit de terroriser », c’est-à-dire la terreur en tant qu’elle y est de droit. Ainsi, territoire viendrait obscurément de terrere autant que de terra. C’est dans le même esprit que Max Weber rendait raison de l’État moderne par son monopole de la violence légitime. Nul autre ne l’y exerce légitimement. Autant dire que par le monopole, la menace de la violence supplée à la violence, la violence effective ne servant jamais qu’à accréditer la menace. Elle est exclusivement au service de cette dernière, puisque la violence réelle n’a en soi aucune rationalité, strictement aucune. C’est en confisquant la violence civile à son seul usage, comme son unique privilège, que l’État l’assèche, pacifie la société, et y fait régner son ordre légal et de police. La territorialité dotée de frontières bien définies est par ailleurs la caractéristique de l’État-nation moderne, et signifie le caractère exclusif et homogène de sa domination sur telle portion de la surface terrestre. Il y a ainsi une étroite corrélation entre le monopole de la violence, l’institution de l’État moderne, comme puissance légitime et légale, et un certain type de relation au territoire. Ces trois liés, c’est ce qu’on appelle souveraineté. La souveraineté, en tant que domination territoriale absolue, s’oppose aux formes hiérarchisées, superposées, multiples et relatives d’autorités exercées sur des territoires vagues.

De sorte que la légitimité de l’État tient en grande partie à sa capacité souveraine, c’est-à-dire absolue, à faire régner sur « son » territoire, à l’intérieur des limites définies par ses frontières, une « menace de violence » qui soit non seulement suffisante pour dissuader toute autre violence de s’y déchaîner et de s’y installer (les guerres privées), mais qui soit également suffisante pour empêcher que la propre menace qu’elle représente ne soit mise à exécution (la guerre civile, l’état d’exception) ! C’est la logique de la dissuasion : l’étalage crédible d’une force virtuelle qui ne sert qu’à ne pas être utilisée, et qui est même la seule chose qui puisse empêcher qu’on l’utilise réellement. Ainsi, la violence parfaite, dans son efficacité, c’est celle qu’on n’utilise jamais. Elle s’appelle alors « autorité », et elle est gage de paix civile.

Les formes de la terreur, leur sens

Mais inversement, il suffit qu’on fasse la démonstration de l’incapacité chronique d’un État à exercer son jus terrendum sur son propre « territoire » pour faire s’effondrer sa légitimité, en ébranlant sa souveraineté, en sapant son autorité et en détruisant la paix civile. Tel est l’objectif stratégique d’une certaine forme de terreur, celle qui vise à défier l’autorité de l’État, et à contester la légitimité de sa domination. Mais la terreur a plusieurs formes, elle se dit d’une grande variété d’actes et de menaces de violence. Et toutes n’ont pas le même sens.

Le 11 mars au matin, à Madrid, dix bombes ont explosé à quelques instants d’intervalle dans les trains de banlieue de plusieurs gares de la capitale espagnole, aux heures d’affluence. Les trains étaient bondés, pleins de gens ordinaires, des employés, des femmes, des jeunes, se rendant depuis leurs foyers dans la capitale pour une journée de travail ou d’école. Ces explosions ont fait plus de 200 morts et des milliers de blessés. Un vrai massacre. Les scènes de carnage et de désolation décrites par les témoins nous sont familières, elles ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles des attentats commis contre la population israélienne : corps déchiquetés et chairs sanglantes dans un broyat de carcasse de fer tordu et brûlé, visions d’horreur, peur, émotion dès la nouvelle de l’attentat répandue, secours d’urgence aux survivants traumatisés, angoisse des familles, consternation et colère générale, mobilisation des médias, expression de la solidarité, minutes de silence, et condamnations officielles « unanimes », etc.


Notons que le réflexe immédiat des médias français a été de tenter de dénier que cet attentat terroriste puisse être attribué à la « piste » islamiste. Tout de suite, nos fins limiers du cirque médiatique ont cherché à détourner contre l’ETA, l’organisation autonomiste basque, la colère publique. Mais ils n’ont pu maintenir cette « thèse », car la moindre réflexion l’affaiblit. La spéculation échevelée sur les « pistes » est d’ailleurs ici moins importante que le discernement de la nature du phénomène. Nul besoin d’être « expert » pour voir que cette forme de terreur ne ressemble en rien à celle de l’ETA basque, mais que tout en elle la rapproche de l’attentat du 11 septembre contre les tours de New-York. Les séparatistes basques préviennent toujours avant, ils visent toujours seulement des symboles de « l’autorité » (policiers, magistrats, patrons, personnalités des médias), et s’ils tuent effectivement, ils ne cherchent jamais à massacrer aveuglément et indistinctement la population ordinaire. Ils essaient au contraire d’éviter que la population « innocente » ne soit touchée par leur violence « anti-autoritaire ». Tout à l’opposé, la méthode du massacre aveugle du plus grand nombre est soit fasciste soit islamique, car elle témoigne d’un mépris absolu de la vie humaine. Il y a là une différence majeure à l’intérieur du crime, et qui ne tient pas seulement au nombre des victimes.



Une condamnation "à la française"



Evidemment la conclusion définitive viendra plus tard de l’« enquête ». Il y a d’abord eu le démenti catégorique des responsables politiques de l’organisation séparatiste, et la revendication explicite d’Al-Qaïda au journal palestinien Al-Qods al-Arabia de Londres. Très rapidement, la mention de la nationalité palestinienne du journal publié à Londres a d’ailleurs disparu des communiqués. Cela n’a pas empêché jusqu’au lendemain, les présentateurs de I-Télé, par exemple, de continuer à parler de « doute », et surtout, dès qu’ils eurent été contraints d’avouer qu’il pouvait effectivement s’agir du terrorisme arabo-islamique, de n’évoquer les auteurs de ces carnages que dans la nouvelle langue diplomatique française incorporant des tournures de légitimation discrète de ces crimes, en parlant par exemple de ce qu’ils appellent la « résistance arabe » ! Normal puisque, du point de vue de la ligne de la diplomatie française qui ne se dément pas, la présence des coalisés – dont les Espagnols – en Irak est une invasion illégale et une occupation. Ils n’ont pas manqué non plus d’évoquer l’inévitable mise en garde rituelle contre « l’amalgame ». Nous sommes toujours, ne l’oublions pas, dans l’idéologie de l’airbag, l’idéologie dénégatrice « anti-choc » des civilisations.



Que valent alors les condamnations françaises libellées dans les termes ultra généraux du genre de celle de Chirac : « Aucune cause quelle qu’elle soit ne peut justifier le recours au terrorisme aveugle qui frappe… » ? C’est la même formule stéréotypée qu’il emploie régulièrement pour « condamner » les attentats terroristes partout dans le monde, y compris en Israël. C’est une formule qui a de toute évidence été soigneusement calculée et pesée par les services diplomatiques.



Sa singularité est de ne porter condamnation du terrorisme que morale et abstraite. Et de rendre ainsi politiquement incompréhensible telle action de terreur ayant eu lieu à tel endroit à tel moment. Autrement dit, elle rend énigmatique le sens politique de cette guerre-ci. La condamnation morale de ce qui est un crime de masse, et un crime aveugle, est évidemment nécessaire et indispensable. Mais il y a une manière de s’en tenir à l’abstraction morale, et de ne pas dénoncer le terrorisme comme une forme de guerre dotée d’objectifs politiques, qui constitue une façon de mentir et d’aveugler le public. En la noyant dans une « injustifiabilité » par quelle « cause » que ce soit, elle tend à brouiller son sens politique. Aucune « cause » quelle qu’elle soit, cela signifie aussi une manière d’éviter de nommer ses auteurs, c’est-à-dire de nommer l’ennemi comme tel. Le « terrorisme » invoqué aussi abstraitement ressemble alors à une sorte de catastrophe naturelle sans auteurs, une criminalité statistique, sans signification, anonyme et incompréhensible. La rhétorique des « pistes », en mettant unilatéralement l’accent sur l’aspect criminel, est d’ailleurs là, de la part des médias, comme une méthode éprouvée pour égarer le monde, c’est-à-dire pour lui faire oublier son caractère d’acte de guerre, même si cette guerre a un caractère de criminalité évident. Car ici acte de guerre et crime de guerre ne font qu’un indistinctement.



Une catastrophe, comme si le terrorisme n’avait pas d’auteurs humains ?



Le mot « terrorisme » évoque immanquablement l’idée d’irrégularité. Les terroristes sont des irréguliers. Lorsqu’on entend parler d’attentat « terroriste », on a le sentiment d’avoir affaire à une sorte de déviation ou de dérapage du cours normal des choses, dont les agents sont spécifiques. Mais dont les agents, surtout, ne peuvent être gratifiés de rationalité, car il nous répugne spontanément d’imputer de la rationalité à ce qui apparaît comme une folie, un égarement de la raison. Et le crime apparemment gratuit de l’attentat terroriste entre dans cette catégorie.



D’autre part, l’attentat terroriste apparaît épisodique, comme un hapax sans lendemain. L’horreur y fait toujours l’effet d’un événement accidentel, irrationnel, d’une brutale déchirure sans origine ni fins. L’acte terroriste fait irruption dans l’actualité télévisée comme une irruption volcanique, une catastrophe ferroviaire, un tremblement de terre, bref un instantané de violence, une « flambée » qui s’éteint immédiatement, aussitôt l’irruption refermée, sans laisser de trace dans la mémoire. Comme s’il n’appartenait pas réellement à l’Histoire, n’était pas destiné à configurer les rapports entre les hommes, mais appartenait plutôt aux soubresauts inintentionnels et aveugles de la Nature. Chaque « moment » en est fermé sur lui-même, n’ayant rien d’autre à dire que l’irrationalité de son ayant eu lieu. Rien ne sert de s’y attarder ou de s’en souvenir. Il semble n’inscrire ni imputation ni computation dans le temps objectif de la mémoire et de l’Histoire. Il n’en subsiste éventuellement qu’une comptabilité des morts, et le deuil des victimes, la commémoration privée. Mais aucun sens historique. On y fait face mentalement avec fatalisme, comme si le terrorisme n’avait pas d’auteurs humains, et comme si ses auteurs ne visaient aucune finalité dans leur acte de terreur. On peut appeler « catastrophiste » cette perception du terrorisme.



Pourtant, le terrorisme est une action finalisée, stratégiquement finalisée



Il n’en est pourtant rien. Même le terrorisme le plus « aveugle » n’est pas aveugle. Aveugle dans son ciblage, il n’est pas aveugle dans son intention. Pour reprendre la distinction de Clausewitz entre Ziel et Zweck (deux mots pour dire « but » ou « objectif »), et qui lui permet de séparer le but prochain de l’opération militaire elle-même et le but politico stratégique obtenu au moyen de cette opération, l’acte terroriste est « aveugle » au plan du Ziel, car il tue indistinctement n’importe qui se trouve « là ». Mais il est stratégiquement clairvoyant dans l’effet visé par cet aveuglement même, c’est-à-dire son « but » politique, ce qu’il veut obtenir par là (et qui n’est pas simplement 200 morts gratuits), son Zweck. C’est justement son aveuglement qui vise le mieux sa finalité. Le danger de la compréhension catastrophiste du terrorisme est qu’elle empêche de comprendre sa fonction dans une stratégie globale. Elle s’en tient à un Ziel irrationnel car purement criminel, et rend par là incompréhensible son Zweck qu’elle tient alors pour tout aussi irrationnel. Or l’acte de terreur n’est pas une « catastrophe naturelle ». Il faut s’habituer à penser le terrorisme comme action finalisée, stratégiquement finalisée.



Mais l’action terroriste n’est pas non plus seulement un crime ignoble. C’est, je l’ai dit, une forme d’action politique qu’on peut analyser en dehors de tout critère moral. C'est la méthode privilégiée du Jihad aujourd'hui, contre Israël et contre les coalisés en Irak, qu'Al-Qaïda appelle les «croisés». Dans une autre sémantique, celle des médias français, ce sont les méthodes d'action caractéristiques de la «résistance arabe».



Analyser la terreur hors du critère moral ne veut pas dire qu'on se dispense de ce jugement. C'est simplement se donner le moyen, par «mise entre parenthèse» de la moralité, d'accéder à une analyse politique qui ne soit pas immédiatement noyée dans le jugement moral. La terreur est une « méthode indirecte » de combat. Lorsque l'ennemi est militairement impossible à vaincre, le combat passe par le détour de violences contre les civils afin de démoraliser une nation, l'«arrière», de briser sa volonté, sa cohésion politique et morale, en y répandant une peur indépassable. Ce détour est classique lorsqu'une des parties est dans un rapport de forces de départ très asymétrique face à un ennemi militairement très supérieur mais civilement vulnérable. Ainsi de toute guérilla, dans sa phase de départ. C'est une méthode «indirecte» parce qu'elle évite l'affrontement direct dans ces conditions inégales, et attend d'une modification progressive du rapport des forces que celui-ci devienne plus favorable pour un affrontement décisif ultérieur. La terreur visant la population civile vise à ébranler les structures du pouvoir de l'État pour briser sa légitimité, sa crédibilité et son emprise sur les populations. Elle n'est efficace qu'en s'appuyant sur une propagande massive (le rôle des médias européens). Mais l'objectif stratégique de la guerrilla elle-même ne doit pas être confondu avec l'objet immédiat du terrorisme.



Un mal ancien



La terreur en tant que telle est d'ailleurs une vieille connaissance de la théorie politique. L'usage de violence en vue de propager une peur qui brise la cohésion d'un peuple ; c'est ainsi qu'Aristote, dans sa Politique, définissait déjà le régime de la tyrannie. C'est la peur comme principe de gouvernement. Malgré sa mauvaise réputation politique et morale qui l'associe à la tyrannie, certains mouvements prétendus révolutionnaires ou de résistance n'ont pas hésité à adopter cette méthode. C'est un aspect du machiavélisme. On la justifie généralement par l'argument de la nécessité, c'est-à-dire par l'allégation qu'on n'a pas d'autre alternative pour lutter pour sa liberté. C'est ce même argument du recours du faible que mettent en avant les apologistes du terrorisme palestinien. Quand on a compris la fonction politique de la peur, il devient urgent de tenir un autre discours sur le terrorisme. Sans cesser de dénoncer sa barbarie criminelle, cet autre discours doit le contrer dans sa visée politique.



Dans la seconde partie de cet article, je chercherai ce qu'on peut tirer comme leçon de la diversité des formes historiques de la terreur et de leur rapport à la morale.



[À suivre]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le lundi 15 mars 2004 - 21h16:

Fin de l’aventure africaine de ROMMEL. Par DHOUIB Mohamed Noureddine

Il est surprenant de constater que l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale en Tunisie a intéressé peu de monde. En effet, et mis à part quelques auteurs anglo-saxons, ce chapitre de l’histoire n’a pas été étudié suffisamment par les spécialistes pour être mieux connu des Tunisiens. Et pourtant, cette période de l’histoire est très riche en événements majeurs aussi bien pour la Tunisie elle-même que pour le reste du monde. En effet, c’est dans notre pays que les forces alliées ont obtenu leur première victoire totale sur les forces de l’Axe le 12 mai 1943 et en capturant 150.000 prisonniers. C’est aussi à partir de cette période que la Tunisie a consolidé sa détermination vers la voie de l’indépendance.

Pour contribuer à la connaissance de cette période, profitant de son 61ème anniversaire, nous avons choisi de vous décrire une bataille qui a marqué les esprits de cette époque par ses intrigues.


Cette bataille a eu lieu au Nord-Ouest de Médenine le 6 mars 1943 et a reçu pour nom de code Opération Capri, opposant le Maréchal Rommel avec son Afrika Korps à son adversaire le Maréchal Montgomery avec sa VIIIème Armée. Il est à noter que la guerre s’était déjà étendue à tout le pays depuis le 9 novembre 1942, date à laquelle les Alliés avaient débarqué au Maroc et en Algérie. Aussi il est important de connaître les événements qui ont précédé la bataille de Médenine et les personnages qui y avaient contribué.

ROMMEL EN TUNISIE

Après un périple de 2.500 km, l’armée de Rommel s’était repliée en Tunisie pour s’installer derrière la ligne de défense de Mareth le 15 février 1943. Cette ligne, construite par les Français pour stopper toute invasion des forces de l’Axe venant de Libye, avait été, par l’ironie du sort, utilisée par ces mêmes forces contre les Alliés.

Arrivé en Tunisie le 23 janvier 1943, Rommel a sillonné le pays. Des témoins oculaires l’avaient vu à Ben-Gardane, Zarzis, Médenine, et à Gafsa. Il s’installa quelque temps au Atlantic-Hôtel de Gabès, puis dans l’oliveraie du Chaâl dans une ferme coloniale dénommée «Belgica» au Sud-Ouest de Sfax (4) et (8) (Bibliographie). Il n’empêche que, pour des raisons de proximité et de mobilité, il utilisait souvent sa roulotte habituelle, une sorte de bus urbain transformé en camping-car. Il s’était rendu à Tunis et Bizerte pour préparer, avec Von Arnim une stratégie pour stopper et repousser les Alliés venant d’Algérie.

La propagande allemande avait fait diffuser des portraits de Rommel dans les villages du Sud tunisien pour gagner la sympathie des populations locales et les soulever contre les Français. Rommel, pour parfaire cette action, recevait très courtoisement les quelques délégations arabes venues le saluer. Les directives du Néo-Destour envers le peuple tunisien de se rapprocher plutôt des Alliés (9) réduisirent considérablement cette action. Néanmoins, la mémoire populaire nous a rapporté quelques vers élogieux de la bataille de Médenine et émanant de poètes inconnus s’exprimant en arabe dialectal que nous avons traduit :

« Sur le Tadjera (*), les canons furent alignés, les Allemands jurèrent que les Anglais seraient pulvérisés. » (**)

Ou encore

« L’Allemand du haut de la montagne comme un serpent redoutable lance sa balle avec une précision formidable » (***)

Le lecteur remarquera bien la naïveté des auteurs de ces vers qui n’avaient rien compris aux évènements qui se déroulaient autour d’eux.

Rommel avait peu parlé de la Tunisie dans ses mémoires, mais un peu qui en dit long. En effet, il écrivit à sa femme le 3 mars (1) : «C’est déjà le printemps de ce côté de la mer, arbres en fleur, prairies, soleil… Le monde pourrait être si beau pour tous les hommes ! Il y aurait de telles possibilités de pourvoir à leurs besoins et de les rendre heureux ! Il y aurait tant à faire, surtout sur cette terre d’Afrique, aux espaces illimités !»

Il avait réussi, en s’installant près de Kasserine, à refouler les Américains à Tébessa, retardant pour un certain temps leur avance vers la côte tunisienne.

L’examen du matériel capturé ne lui laissait aucun doute quant aux capacités de l’adversaire pour revenir à l’offensive, raison pour laquelle il retira ses forces de cette zone, pour les amener à Mareth et s’occuper de la VIIIème Armée dont les éléments avancés se concentraient au Nord de Médenine

MONTGOMERY EN TUNISIE

Il n’est pas facile de déterminer la date exacte à laquelle Montgomery arriva en Tunisie. On connaît, par contre, la date d’entrée des premiers éléments de la VIIIème Armée. Il s’agit des «Gordon Highlanders» qui franchirent la frontière tunisienne de Ras Jdir le 4 février 1943, au son de la cornemuse.

Après l’entrée triomphante de la VIIIème Armée à Tripoli le 23 janvier 1943, Montgomery la rejoignit trois jours plus tard, pour s’y établir, le temps d’organiser le ravitaillement en remettant en état le port de Tripoli, rendu inopérant par son adversaire.

Montgomery habitait toujours sa caravane depuis son départ du Caire, six mois plus tôt. Il reçut les 2 et 3 février 1943 à Tripoli comme hôte illustre, Churchill en personne(7).

Sur insistance d’Alexander, et afin de soulager la Ière Armée américaine en difficulté à l’Ouest, Montgomery attaqua, sans succès, la ligne de Mareth le 20 février 1943. Il se concerta avec Leclerc sur la stratégie des opérations futures sur le sol tunisien. Il relata dans ses mémoires que, lors d’une visite à Tripoli, de Bedell Smith chef d’état major d’Eisenhower, celui-ci lui avait promis un avion pour son usage personnel au cas où il assurerait la jonction entre le IIème Corps américain venant de l’Ouest et la VIIIème Armée venant du Sud (9). Cette jonction fut réalisée le 7 avril 1943 au Sud-Ouest de Sfax, et Montgomery disposa, à partir du 16 avril 1943, d’un avion B 17 pour ses déplacements jusqu’à la fin de la guerre.

Montgomery, alors qu’il passa plus de temps en Tunisie que son adversaire, ne dira rien sur le pays, dans ses Mémoires. Au cours de sa marche triomphante vers le Nord, il a été souvent acclamé par la population et en particulier le 12 avril 1943 à Sfax, et trois jours plus tard à Sousse (4). Il assista, avec les autres chefs alliés, à Tunis au défilé de la Victoire le 20 mai 1943, et quitta la Tunisie après le débarquement de Sicile le 10 juillet 1943.

LA BATAILLE DE MEDENINE

La bataille de Médenine, ou opération «Capri» n’est certainement pas la plus importante des batailles qui se sont déroulées dans notre pays, mais plutôt celle qui a le plus fait couler d’encre. En effet cette bataille, tout en étant la dernière engagée par Rommel sur le sol africain, avait laissé derrière elle l’intrigue de la trahison, permettant à Montgomery de se préparer à l’attaque avec perfection.

1-Objectif

L’objectif de Rommel était de parvenir à couper les arrières des éléments avancés de la VIIIème Armée, et ainsi entraver l’avance de celle-ci pour des semaines si ce n’est des mois. Il relate, en substance, dans ses Mémoires (1) :

« L’attaque contre la 8ème Armée était de toute façon une entreprise très difficile, d’abord à cause de la très grande expérience militaire des troupes de Montgomery, ensuite à cause de la nature du terrain, qui n’offrait qu’un petit choix de possibilités tactiques, surtout lorsque, pour la marche d’approche, on ne disposait que d’une maigre quantité de carburant. Il y avait peu de chances de surprendre l’ennemi en un point où il ne s’attendrait pas à être attaqué. Toute notre entreprise reposait donc sur l’espoir que les Britanniques n’aurait pas le temps de terminer leurs travaux de défense dans le secteur de Médenine. Cette attaque désespérée s’imposait cependant. Nous n’avions d’autre alternative que d’attendre les Anglais sur nos positions, où ils nous infligeraient une défaite écrasante, ou d’essayer de gagner du temps en attaquant leurs zones de concentration ».

Il ajoute aussi :

« Mais à cause de l’offensive de la 5ème Armée, les mouvements de la 10ème et de la 21ème Panzer furent retardés de quelques jours et Montgomery bénéficia d’un délai supplémentaire pour aménager ses défenses sur ces positions nouvellement conquises ».

Montgomery eut ainsi le temps d’organiser ses troupes à Médenine. Le 26 février, il avait ramené toute la 56ème division en renfort à la 7ème D.B. Ses dispositions défensives étaient terminées depuis le 4 mars au soir. Le 6 mars durant la nuit, il avait ramené la division néo-zélandaise, la 201ème brigade de la Garde et deux autres brigades blindées. En plus des 400 chars, il avait installé plus de 500 canons antichars. Rommel n’était plus en état d’attaquer de prime abord d’égal à égal.

Rommel ordonne à ses deux Panzer- divisions ( la 10ème et la 21ème ) de participer à cette opération, parce qu’il en avait tant besoin, car il ne pouvait se contenter d’une vingtaine de chars de la 15ème Pz.Div en face d’une 7ème D.B. anglaise complète. Rommel ne se contentait pas d’une simple attaque, mais plutôt d’une opération d’envergure. Il voulait asséner un coup important, à défaut d’être capital, contre son adversaire Montgomery qu’il connaissait bien.

2-Préparation

Dans la maison du cantonnier (3) entre Gabès et Mareth, réuni avec son Etat –major, Rommel discuta longuement le plan de l’opération en associant le Général italien Messe, avant d’arrêter le plan final de la bataille, et écrira dans ses mémoires :

« Nous avions chaudement discuté la manière dont cette attaque devrait être conduite. Finalement nous adoptâmes le plan du Général Messe :

- une division blindée [la 15ème PzDiv] serait engagée sur la route [Gabès –Médenine],

- une autre [la 21ème PzDiv] concentrée derrière le djebel Tébaga Fatnassa,

- une autre enfin [la 10ème PzDiv] traverserait la montagne.

Bien que le terrain ne fût pas tellement favorable à une percée de chars aux environs de djebel Tébaga, ce plan présenterait au total bon nombre d’avantages sur les autres.[Comme le front britannique a la forme d’un croissant, il s’agit d’une manœuvre de débordement très classique, en passant par le Sud et la montagne].


On avait suggéré dans mon Etat-major de remettre l’affaire jusqu’à la prochaine pleine lune, mais je repoussais cette idée, car à ce moment-là, les préparatifs ennemis auraient à coup sûr été terminés ».

Les effectifs allemands représentent un total de 141 chars, 200 pièces d’artillerie et 10.000 hommes. Avec de tels effectifs, c’est plutôt la bataille du pauvre contre le riche, même si l’on compte sur les deux divisions italiennes présentes dans la zone pour intervenir rapidement (2).

En face, les effectifs anglais représentent l’équivalent de quatre divisions complètes, contrairement aux unités de l’Axe, soit : 400 chars, 370 canons et 470 canons antichars (2).

3-Déroulement de la bataille

Rarement une bataille aura été aussi courte, Rommel la résume ainsi :

« Le 5, j’ouvris mon PC avancé à la côte 715 au sud de Toujane (…).On avait de ce point une vue remarquable s’étendant loin au-delà de Médenine. Le lendemain matin, le ciel était couvert et le champ de bataille baignait dans le brouillard.

Dans un bruit de tonnerre, l’artillerie [de l’Axe] ouvrit le feu sur le coup de six heures et les Nebel Werfer vinrent crever les bancs de brume qui recouvraient la vallée à nos pieds.

La 10ème Pz.Div avança par [l’oued] Hallouf sans opposition de l’ennemi et l’attaque commença dans des conditions extrêmement favorables. Malheureusement, elle devait se heurter à des positions britanniques très fortes, établies en terrain montagneux sous la protection de mines et de canons antichars. L’ennemi avait aménagé une très forte ligne de défense orientée au Sud-Est, sur laquelle nos assauts se succédèrent sans résultat. Lorsque les Stukas se lancèrent à l’attaque, ils se heurtèrent au-dessus de la montagne de Matameur à un barrage de DCA comme nous n’en avions encore jamais vu. Il me fallut bientôt m’avancer davantage, car de la côte 715 on ne distinguait plus rien. Et je dus me rendre compte que l’affaire était manquée sans rémission. A 17 heures, je donnai l’ordre d’arrêter l’opération, de tenir les lignes atteintes et de récupérer au plus tôt les engins endommagés. Vers le soir je me vis forcé d’abandonner définitivement l’offensive ».

Il apparaît rapidement que l’avance est impossible le long de la route côtière où la 15ème Pz.Div est bloquée. Du côté de la montagne, les Panzers sont arrêtés par les tirs d’artillerie antichar. Les blindés britanniques n’interviennent pas, sauf un escadron de Sherman, et la bataille de Médenine n’est donc pas un combat de chars. A trois reprises les Panzers sont lancés à l’attaque et chaque fois, le même scénario se reproduit : les chars allemands sont touchés à longue distance par l’artillerie, dont ils ne peuvent se débarrasser. L’infanterie, en effet, n’est pas assez nombreuse et l’aviation, base de la Blitz Krieg, est incapable d’opérer efficacement. Rommel parle du barrage de DCA. Il pourrait aussi ajouter que les Britanniques jouissent de la maîtrise de l’air : la Desert Air Force a installé trois escadrons de chasse sur des terrains avancés, à Metameur, Ben Gardane et El Kantara, tout près du front et ils peuvent se succéder au-dessus de la zone des combats. Les Allemands ne peuvent en dire autant.

4-Epilogue

L’effet de surprise n’ayant pas réussi, Rommel dut se rendre compte que l’opération était manquée sans rémission.

Il donna l’ordre d’arrêt à 17 heures et d’abandonner définitivement l’offensive à la tombée de la nuit.

L’arrêt de cette bataille est définitif car les pertes en matériel ont été trop lourdes :

- 40 chars (restés sur le champ de bataille) selon Rommel, ou 52 selon Montgomery ;

- 645 hommes tués, blessés et disparus.

Si Rommel renonce aussi vite, c’est en raison de la fusion de ses Panzer- divisions. A cette cadence et en quatre jours à peine, il ne restera plus un seul char en Afrique, car Arnim n’a gardé que les quelques Tigres. Ajoutons aussi, mais Rommel ne le sait sans doute pas, que les pertes britanniques ont été dérisoires(2):

- 1 char Sherman;

- 130 hommes.

Cela s’explique aisément car les pertes des assaillants sont toujours plus fortes durant la phase de rupture. La proportion se renverse durant la phase d’exploitation, mais les Allemands ont échoué dès le début de leur offensive, sans avoir pu entamer les défenses britanniques. Rommel, sans parler de trahison, a été plutôt intrigué par la célérité avec laquelle Montgomery avait préparé sa ligne de défense. Il regrette seulement que l’attaque aurait dû être engagée huit jours plus tôt.

5-Le départ de Rommel

Sur cette fin sans gloire, Rommel se rendit à Beni Zelten le 7 mars 1943 pour prendre congé de ses compagnons Ziegler, Bayerlein et Messe. Il quitta définitivement le sol tunisien en s’envolant de Sfax le 9 mars 1943, pour se rendre d’abord à Rome chez Mussolini et ensuite à Rastenburg chez Hitler, pour essayer de les persuader de faire rapatrier l’armée blindée et la sauver de l’anéantissement ou la captivité. Ces efforts restèrent vains et l’on connaît le sort qui a été réservé à cette armée (3).

REVELATIONS D’APRES–GUERRE

Les batailles s’arrêtent ; les guerres se terminent, mais l’intrigue de Médenine a continué à secouer les esprits, aussi bien des vaincus que des vainqueurs. En effet, en 1961, du côté des vaincus, le journaliste allemand Paul Carell a publié un livre décrivant l’histoire de l’Afrika Korps et il a parlé de Médenine. Du côté des vainqueurs en 1970 quand on a commencé à aborder les secrets du duel Enigma-Ultra, on a aussi parlé de MEDENINE.

1-Hypothèse de Paul Carell

L’auteur, pour écrire l’histoire authentique de cette campagne d’Afrique de Rommel, a analysé énormément de documents, y compris ceux des archives secrètes, recueilli les témoignages des combattants eux-mêmes. En ce qui concerne Médenine, il y consacre un chapitre entier, où il affirme la thèse de la trahison en accusant le côté italien. Il appuie cela sur un document trouvé sur un sous-officier français capturé pendant la bataille, ensuite il affirme, d’après les témoignages qu’il a recueillis, que la trahison émanait d’un important Etat-major italien sans donner plus de précisions.

2-Le bras de fer Enigma-Ultra

Pour parler d’Enigma et d’Ultra il faut remonter au début de la guerre, où l’armée allemande écrasait les armées alliées grâce à la nouvelle doctrine de la guerre éclair ou «Blitzkrieg». Cette technique nécessitait impérativement l’utilisation de la radio pour ses communications entre les différents corps d’armée, aviation, de terre ou marine. Cela présentait l’inconvénient de l’écoute indiscrète, et les Allemands en étaient conscients. Et pour parer à cette situation, ils dotèrent chacune de leurs unités de combat d’une mallette « Enigma» : une sorte de machine à écrire électromécanique qui leur permettait de chiffrer ou de déchiffrer leurs communications. Devant les 158 milliards de milliards de combinaisons que permettait cette machine, les Allemands ne l’avaient jamais mise en doute et ce fut leur erreur fatale.

En effet, Churchill, se rendant compte de cette faille dans l’armure nazie, décida dans le plus grand secret de créer un centre de crypto- analyse à Bletchley au nord de Londres, qu’il appela Centre X. Il fit appel aux meilleurs mathématiciens de cette époque, les plus grands linguistes, les champions d’échecs et de mots croisés. Le Centre X était arrivé à employer jusqu’à 8.000 personnes et à traiter 40.000 messages par mois. L’ensemble de ce travail eut pour nom de code «Ultra ».

C’était donc grâce à «Ultra», et à partir d’octobre 1942, que l’on commençait à connaître la situation de l’ennemi, de ses intentions etc.…(5) et (6).

Le secret autour d’«Ultra» fut gardé pendant toute la durée de la guerre et même 25 années après. Les Anglais voulaient garder «Ultra» pour eux pour pouvoir l’utiliser dans un autre conflit qu’ils redoutaient avec l’Union Soviétique. Il est à noter qu’« ULTRA » n’était accessible qu’au haut commandement et que chaque fois qu’il est utilisé, il est créé différents subterfuges pour faire croire à la partie adverse le spectre de la trahison du côté italien.

3-La vraie histoire de la bataille de Médenine

C’est en 1970 que l’on sut que Montgomery disposait de toutes les informations sur son adversaire Rommel. C’est ainsi qu’il a pu contrecarrer toutes les feintes de son ennemi au cours de la bataille d’El Alamein. On disait aussi qu’«Ultra» fonctionnait tellement bien que le message, envoyé par le haut commandement allemand, arrivait sur le bureau de Montgomery avant celui de Rommel. On confirme aussi que la bataille de Médenine a été aussi remporté grâce à «Ultra», ce qui lève le doute de la trahison du côté italien, avancée par Paul Carell, et en même temps honore la mémoire des soldats italiens morts sur les champs de bataille d’Afrique du Nord. Ceci étant dit, l’apport d’«Ultra» ne diminue en rien la valeur combative de la VIIIème Armée, et la guerre c’est la guerre, d’ailleurs Rommel avait usé des mêmes procédés en installant au Caire une cellule d’espionnage appelée sous le nom de code « Kondor » (3).

On explique aussi que pendant les batailles du Nord et du Centre de la TUNISIE, le succès des Allemands s’explique par le fait qu’ «Ultra» n’a pas bien fonctionné à cause du relief qui empêchait une bonne réception des signaux radio par les unités spécialisées en Algérie(6).

Comme on peut le constater, l’histoire de la guerre de Tunisie est très riche en événements majeurs, et nous invitons nos historiens à analyser d’avantage les autres batailles telles que : Faidh, Sidi Bouzid, Kasserine, Medjez El Bab, etc.… et montrer que ce pays a eut sa part de malheur et destructions sans avoir été indemnisé à la hauteur des dégâts qu’il a subis, et laisser aux générations futures assez de détails sur ces batailles pour mieux répondre à leurs curiosités.

Pour revenir à la bataille de Médenine, ce que l’on peut dire c’est que même en gagnant celle-ci, Rommel ne pouvait gagner la guerre en Tunisie à cause de la judicieuse stratégie engagée par les alliés.

En tout cas, tant mieux pour notre pays d’avoir été parmi les premiers pays libérés par les Alliés.

Dans le cadre du tourisme culturel, il serait intéressant de baliser les champs de bataille pour les faire connaître aux touristes de passage. Nous saluons l’effort fait aux Ministère de la Défense nationale en ce qui concerne la mise en valeur de la ligne de Mareth par la création d’un musée militaire accessible au public.

Notes :

(*) Colline de 270 m au Nord-Ouest de Médenine.


Bibliographie:

1) La guerre sans haine : F.M. Rommel Livre contemporain 1960

2) Militaria Magazine n° 28 HS 1er trim1998

3) AFRIKA KORPS : PAUL CARRELL Editeur R.Laffont 1960

4) LA GUERRE DE TUNISIE : ct LOUIS AUDOINE DUBREUIL Editions Payot 1945

5) GUERRE SECRETE: ANTHONY CAVE BROWN Editions Pygmalion 2000

6) BEHIND THE BATTLE: RALPH BENNETT Editions Pimlico 1999

7) MEMOIRES SUR LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE : WINSTON S.CHURCHILL TOME IV:Le tournant du destin- Librairie Plon 1951

8) MONTGOMERY et ses hommes: RICHARD MC MILLAN Librairie Plon 1945

9)LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE EN TUNISIE (en Arabe) : MOHAMED BOUDHINA Editions Mohamed Boudhina 1997


DHOUIB Mohamed Noureddine, Ingénieur ESE en collaboration avec HABACHI Hachmi, Ingénieur ENIT





redaction@realites.com.tn 11-03-2004

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 15 mars 2004 - 20h38:

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FROM JOSEPH FARAH'S G2 BULLETIN
British jihadist depicts
U.S. Capitol in flames
Sheikh who operates openly around world supports al-Qaida UNE TRADUCTION DEVRAIT ETRE FAITE
© 2004 WorldNetDaily.com
Radical British Islamist Sheikh Omar Bakri Muhammad, never one to shy away from incitement, now maintains on his website a prominent picture of the U.S. Capitol in flames, reports Joseph Farah's G2 Bulletin.

The image runs under a headline promoting one of his conferences in London – "How the Khilafah will be restored and man-made law destroyed."

Bakri has boasted openly about exploiting the freedom of speech in the West as a weapon against it – to "transform the West into Dar Al-Islam," or House of Islam.

"I want to see the black flag of Islam flying over Downing Street," he has said.

His al-Muhajiroun group is dedicated to this goal. How does he get away with such inflammatory rhetoric?

"As long as my words do not become actions, they do no harm," he explains. "Here, the law does not punish you for words, as long as there is no proof you have carried out actions. In such a case you are still on the margins of the law, and they cannot punish you. If they want to punish you, they must present evidence against you, otherwise their laws will be in a state of internal contradiction."

Al-Muhajiroun has chapters all over the world – including the United States. It actively supports the ideology of Osama bin Laden and Bakri has long been suspected of having ties to al-Qaida.

Part of Bakri's al-Muhajiroun empire is the website – which has called for the death by crucifixion, or worse, of the real terrorists: Americans and their Muslim proxies in Pakistan.

According to Sheik Omar, Muslims in the West have very serious responsibilities in preparing the people to embrace Islam or to accept the Islamic way of life.

Al-Muhajiroun calls for Muslims in the West to "be the front line of the coming Khilafah ... to become strong and united in order to become the fifth column, which is able to put pressure on the enemies of Islam and to be able to support the Muslim Ummah worldwide." The organization believes that "bonding the Muslim community in the West with the Muslims globally" is the secret to setting off a "worldwide Islamic revolution."

Bakri has said the West is guilty of imposing "man-made law" on Muslims, but that a "[future] Islamic regime will impose Islamic religious rulings on them."

"Either we preach to them [the West] and they will accept [Islam], or we will live among them and they will be influenced by our lives and will accept Islam as a political solution to their problems, not as an ideological solution," he said.

The Syrian-born Bakri also said, "Islam defended the religion of the Christians, the Jews, and others, and stated that 'there is no coercion in religion.' But the coercion is in the laws. Laws can be Islamic-religious and they can be man-made."

"Allah willing, we will transform the West into Dar Al-Islam [that is, a region under Islamic rule] by means of invasion without," said Bakri. "If an Islamic state arises and invades [the West] we will be its army and its soldiers from within. If not, [we will change the West] through ideological invasion … without war and killing."

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 15 mars 2004 - 21h23:

C'est pas les Espagnols qui ont votè mais EL QUAIDA. Par les urnes funéraires.

Une organisation terroriste qui influence un scrutin est un tournant inédir dans la politique d'un pays europèen.

Et si demain se sera le tour de LA FRANCE pour dire non au voile...?

Attendant le prochain 11..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 15 mars 2004 - 21h15:

L' ETA de grace..!
El Quaida ..La trace..!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 15 mars 2004 - 19h17:

Dix vies fauchées, dix familles endeuillées…


15 Mars 2004


Le double attentat suicide commis à Ashdod dimanche, le 14 mars, a fauché la vie de dix personnes et a blessé treize autres encore hospitalisées.

Les noms des victimes ont été publiés : Moshe Hendler, 29 ans de Rehovot ; Ophir Damari, 31 ans de Rehovot ; Dany Assouline, 51 ans d’Ashdod ; Avi Avraham, 34 ans d’Ashdod ; Mazal Marciano, 30 ans d’Ashdod ; Maurice Teboul, 30 ans d’Ashdod ; Tsion Dahan, 30 ans d’Ashdod ; Guili Aboutboul, 31 ans d’Ashdod ; Avi Suissa, 46 ans de Kiriat Malakhi et Pinhas Avraham Zilberman, 46 ans de Tel Aviv.

La plupart des victimes étaient des employés qui travaillaient dans le port. Ashdod n’arrive pas à mesurer l’ampleur de la tragédie. Tout le monde se connaissait dans la petite ville bouleversée.


c:/

Moshe Hendler, 29 ans, originaire de Rehovot, travaillait comme mécanicien sur les grues de chantier. Il laisse derrière lui une femme, Merav, et une petite-fille d’un an et demi, Tal. Après avoir étudié dans une école technique de l’armée de l’Air, il a rejoint le port d’Ashdod, à l’exemple de son père Abraham.
Le terroriste a croisé la route de Moshe alors que celui-ci revenait des douches. Il lui a demandé de l’eau. Au moment où Moshe lui a tendu le jerrican d’eau, le terroriste s’est fait exploser. Le père de Moshe a été un des premiers arrivés sur place et a vu le corps de son fils.


c:/

Ophir Damari, 31 ans, venait lui aussi de Rehovot et travaillait dans le port. Il était très ami avec Moshe Hendler. "Ils étaient toujours ensemble", ont témoigné des membres de la famille. Lorsqu’ils ont appris la mort de Moshe, ils se sont doutés que leur fils ne devait pas être loin. Les deux amis ont trouvé la mort ensemble. Ophir laisse une femme et deux enfants en bas-âge, l’un de moins de deux ans et un bébé de 7 mois.


c:/

Dany Assouline travaillait dans le port d’Ashdod depuis sa démobilisation de Tsahal. Il avait 51 ans. Son fils Nissim a essayé de le joindre sur son téléphone portable dès qu’il a appris la nouvelle de l’attentat. "Le port était toute sa vie. Il aimait tant son travail", a témoigné sa famille sous le choc. Dany devait se rendre en Finlande dans le cadre de ses fonctions.


c:/

Avi Avraham, 34 ans, originaire d’Ashdod, venait de se marier quatre mois plus tôt. Ety, 27 ans, est aujourd’hui veuve. Elle témoigne de la joie de vivre qui caractérisait son époux, de sa gentillesse. "Toute personne qui s’approchait de lui tombait immédiatement sous son charme", a-t-elle déclaré dans la douleur. Le jeune couple avait plein de projets et de rêves encore à réaliser.


c:/

Mazal Marciano, 30 ans, d’Ashdod, était mère de deux enfants de six ans et un an et demi.
Elle travaillait pour une société qui commercialisait de la viande dans le port d’Ashdod. Elle dirigeait les bureaux dans la caravane qui a explosé. Son sourire, qui l’avait à l’époque fait élire "reine de sa classe" à l’école, ne rayonnera plus.


c:/

Maurice Teboul, 30 ans, était un ami d’enfance de Mazal Marciano. Depuis quelques semaines, il travaillait comme mécanicien dans le port. Heureux d’avoir obtenu ce poste, il projetait de faire l’acquisition d’un appartement. Il devait signer le contrat dans quelques jours. Maurice était un ami proche du célèbre footballeur Haïm Revivo et de son frère David.


Tsion Dahan, 30 ans, d’Ashdod appartenait à la deuxième génération familiale qui travaillait dans le port. Après son service militaire, il avait aussitôt rejoint le port où il était employé comme mécanicien pour les équipements lourds. Il y a six mois, il avait échappé de justesse à un terrible accident de travail. Dimanche,Tsion n’a pas échappé aux terroristes. Il laisse une femme, Ety, et une petite-fille d’un an.


Avi Suissa, 55 ans, de Kiriat Malakhi, travaillait comme magasinier dans le port. Sa femme, sans nouvelles de lui, paniquée, a décidé de se rendre sur place. Là-bas, elle n’a pu que se rendre à l’évidence de la catastrophe. Avi avait six enfants. Sa fille de 28 ans est dans son neuvième mois de grossesse. Le maire de Kiriat Malakhi, Moti Malka, était un ami intime d’Avi, qui avait été membre du conseil municipal à l’époque où Moshe Katsav était le maire de la ville. Il a essayé de l’appeler sur son téléphone portable en vain…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 15 mars 2004 - 18h45:

Mourir à Madrid
Mourir à New York
Mourir à Baghdad
Mourir à Casablanca
Mourir en Iran
Mourir à Paris (St-Michel)
Mourir au Soudan
Mourir en Afghanistan
Mourir à Tel Aviv
Mourir à Bali
Mourir à Riyad
Mourir au Pakistan
Mourir à Moscou.
Mourir en Indonédie
Mourir aux Philippines
Mourir en Algérie, à Alger, à Benthala, à Blida, à Boufarik, à Bouira........

Arrêtons-là cette longue liste (trop loin d'être exhaustive) de l'horreur des crimes commis par ceux qui instrumentalisent le mythe d'Allah pour imposer, à l'univers , leur vision d'un monde asservi, archaïque, lapideur, meurtrier.

Car c'est bien une idéologie qui n'a rien à envier , qui en rajoute même, sur l'idéologie du nazisme, qui est à l'origine et sert de justification à ces monstres du troisième millénaire. Leur crédo : à mort les apostats, les impies, les mécréants, les croisés, les juifs. A mort les "islamophobes" que sont les musulmanes et les musulmans qui rejettent leurs fetwas, leurs voiles, leurs burkas, leurs barbes. A mort...surtout les femmes.

Il est temps que le sursaut de tous les antifascistes, de tous les démocrates, de tous les républicains se manifeste autrement que par des déclarations platoniques.

Dans leurs écrits, dans leurs déclarations, dans leurs cassettes, les islamistes ne cachent pas leurs objectifs. Ils les proclament même ! Ils ont déclaré "officiellement" la guerre à la civilisation, à TOUTES les civilisations humaines, qu'elles soient héritières de la Grèce, du monde arabe, du monde berbère, du monde judéo-chrétien, des civilisations orientales et extrême-orientales. Tout ce qui est humaniste est leur cible !

Nous reviendrons, plus précisément sur notre appéciation de l'attentat de Madrid et de ce qu'il révèle. Plus que jamais, face à cette nébuleuse internationale du crime, il faut opposer un front mondial uni de toutes les forces qui se réclament du progrès humain et de la résistance à l'obscurantisme. Plus que jamais ils doivent se retrouver, cette année, dans une rencontre internationale pour unir leus espoirs et leurs actions.

AlgeriEnsemble@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 15 mars 2004 - 17h02:

[8:45 15/03] Maurice Teboul s’apprêtait à acheter un appartement, Avi Avraham venait de fêter l’anniversaire de sa femme. Le sourire de Mazal Marciano s’est éteint à jamais. Dany Assouline travaillait depuis dix ans dans le port d’Ashdod. Les terroristes qui ont perpétré le double attentat dimanche dans la ville portuaire ont endeuillé dix familles.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le lundi 15 mars 2004 - 16h20:

moi non plusje ne comprends ni ne peut tolerer un tel poeme;je regrette meme de l'avoir lu;je me suis tue,degoutee mais apres coup je crois que c'est plus sain de dire son degout;cet evenement me rappelle ce tableau horrible expose au musee en Suede et qui a declenche le degout de l'Ambassadeur d'Israel en Suede -si je ne me trompe pas-et a juste raison.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 15 mars 2004 - 16h04:

Le billert d'Albert Capino


15.03.2004


La boule au coeur bleu

qui rogne sur la nuit

efface les couleurs de notre vision

le rouge devient noir

et le jaune devient blanc

mais c'est nous qui decidons

ce qui est vrai

et ce qui est une illusion


(Nights Of Future Passed 1970)


Les explosions dans la nuit bleue de Madrid ont effectivement aveugl' les espagnols et les ont provisoirement priv's de la distinction des couleurs. Le temps deune election, ils ont tout vu en noir et blanc, pour sanctionner le gouvernement Aznar de ses erreurs .


La voix de la rue le qualifiait ainsi de "Menteur !", et scandait "Retire nos soldats d'Irak !". Et puisque chaque tragedie a besoin d(un responsable : "La guerre d'Irak est la cause de tout a, et le gouvernement y a une part de responsabilite, declarait encore un manifestant.


D'autres accusaient le chef du gouvernement, Jos Maria Aznar, d'avoir "manipule l'opinion.


Manipulation ? Certes. Il y en a bien une et c'est Al-Qada qui a decide en l'occurrence de ce qui tait vrai et de ce qui est une illusion .


Quelques semaines avant l'attentat, un site Internet radical islamiste publiait un communiqu selon lequel il tait important de perptrer un attentat en Espagne avant les lections lgislatives du 14 mars 2004.


Le fait, dj grave, que cette menace nait pas t transmise par le renseignement militaire norvegien, qui avait eu vent de l'information, est doubl' par l'effet qu'il a eu sur les elections espagnoles. La premiere phase de la strategie islamiste a parfaitement fonctionne : provoquer la chute du gouvernement Aznar, amener au pouvoir les socialistes qui, des leur investiture, seraient supposes dseengager les troupes espagnoles du territoire irakien.


L'Irak nest bien entendu qu'un pretexte utilise pour influer sur les politiques des gouvernements occidentaux. Les bombes corrigent les elections et la menace suffit souvent agir sur la politique etrangere. La France est en cela un tres bon eleve.


Le ministre francais des Affaires etrangeres Dominique de Villepin a estime aujourdhui que les Espagnols avaient fait "le choix de la verite" en choisissant de sanctionner le Parti populaire espagnol lors des lections gnrales de dimanche, apres les attentats de Madrid.


La diplomatie francaise fait tout ce qui est en son pouvoir pour corriger la politique etrangere des quinze, aide par les medias francais. Ils placent devant les yeux du public le prisme deformant qui consite faire prendre le rouge pour du noir et le jaune pour du blanc : Voyez comme nous sommes malins ? Ce n'est pas chez nous que a arriverait . Un Elkabbach allant bien plus loin encore que notre Ministre des affaires etrangeres, poussant le vice jusqu'a demander si les Israliens n'avaient pas une part de responsabilite dans tout cela .


La perversite de cette remarque touche des sommets jamais encore atteints.


Non seulement elle est d'une stupidite abyssale, mais encore fait-elle le jeu de la stra'tgie islamiste, confirme par les declarations dAl-Qaida revendiquant l'attentat de Madrid et designant lItalie et les Etats-Unis comme les prochaines cibles.


Trois attentats d'envergure auraient ete programmes par les terroristes dAl-Qaida : aprs le premier nomme le train de la mort en Espagne , le second porterait le nom de fumee noire de la mort en Italie et le troisieme le vent de la mort aux Etats-Unis .


Mais nos medias nous rassurent. La France ne risque rien. Elle a refuse de participer la coalition contre l'Irak . Et M. de Villepin se felicite du choix des Espagnols...


La coalition. Symbole des croises europeens... Le parfait paravent derriere lequel avancent les poseurs de bombes servant la strategie de conquete des mouvements integristes, dans le cadre dune guerre qui ne dit pas son nom.


Nous sommes toutefois encore quelques uns distinguer les couleurs. Et le jour ou, aux yeux des Francais, le noir deviendrait rouge sang et le blanc prendrait la couleur jaune des flammes, et quils comprendront enfin que nous sommes effectivement en guerre, ceux qui ont endormi leur vigilance par des declarations et un comportement irresponsables ne porteront-ils pas alors une part de responsabilite ?


En temps de guerre, cela porte un nom: la trahison.


Albert Capino


________________

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Rachco (Rachco) le lundi 15 mars 2004 - 10h01:

Je suis rassurée ! il y a un pilote sur ADRA !

Mais je dois être "légèrement " déphasée !
je n'arrive pas a adhèrer à la gloire de ce poeme
attribué à "un tune de jérusalem -homme honorable"
et balancé tout cru sur le site!

En plus de leur manuels scolaires prônant l'extinction totale de la race juive ! Faut -il en plus se mettre à leur place au moment de leur forfait et en faire un poéme ?
Elie 5 j'ai adoré votre cure et je sais que vous êtes dans le "médical"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le lundi 15 mars 2004 - 09h07:

comment la Norvege a-t-elle pu se taire?deux attentats d"envergure selon" arouts sheva" sont prévus aux Etats-Unis et en Italie avec des noms de code sinistres!
descendons dans la rue et crions notre haine de ces fous ,de ces monstres !nous aimons la vie ,nous voulons que nos enfants et nos perits-enfants de génération en génération, vivent et aiment et chantent et rient...
le haim!! à la vie

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le lundi 15 mars 2004 - 01h30:

Chère Colette.

Je reviens à nouveau converser avec vous. Il est vrai que ce poème a choqué quelques uns parmi nous. Etant donné le contexte actuel de violence.
Madrid et aujourd'hui Ashdod ! Beaucoup trop de morts pour rien. Et, encore des familles endeuillées ...
Vous auriez dû, avant d'écrire le texte de ce poème, nous expliquer pourquoi vous avez choisi de le mettre en ce moment. ( quoique nous avons compris le sens de votre démarche ). Mais, voyez vous, quand j'ai entendu l'annonce de l'attentat d'Ashdod, j'ai tremblé de peur, car nous avons de la famille là-bas.
Nous sommes tous exacerbés par ces attentats à répétition, qui j'ai bien peur, ne vont pas s'arrêter ! Donc, ce poème, n'avait peut-être pas sa place pour le moment ...
Et, je me demande qui est le prochain pays sur la longue liste de ces fous sanguinaires !
Je n'ai pas voulu vous attaquer personnellement, mais, certains mots et certains textes peuvent nous atteindre au plus profond de nous-mêmes.
Merci au webmaster de son intervention, le message est reçu 5/5 !!
Enfin, ce n'est pas grave, ce forum est fait pour les échanges d'idées. Si seulement les actes fous de ces terroristes pouvaient se lire simplement sans se réaliser, nous aurions beaucoup de papiers pour faire des feux de cheminée, et des vies seraient préservées.
Ne m'en veuillez pas et excusez ma " grosse colère ". Je suis une personne d'une extrême sensibilité. Vous avez tout mon respect chère Colette.

Très très cordialement. Axelle