Par Michka (Michka) le mercredi 02 août 2006 - 12h18:

08:40 Si l'on en croit des sources diplomatiques françaises, Paris va boycotter jeudi le sommet des pays censés prendre part à la force multi-nationale qui sera postée au Liban. (Guysen.Israël.News)

09:47 La Maison Blanche fait état d'une importante progression dans les discussions avec la France en vue de la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur la crise libanaise, alors que Paris annonçait le boycott de la réunion jeudi des pays censés prendre part à la force multi-nationale qui sera envoyée au Liban sud. (Guysen.Israël.News)
Selon un diplomate français, les conditions ne sont pas encore parvenues à maturité pour une telle réunion qui doit rassembler une quarantaine de pays au siège des Nations unies.

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Ben voyons, voilà que la France se démarque encore d'après ces 2 dépêches. Son épreuve de force n'est que l'expression de sa faiblesse. Peuh!

Par Michka (Michka) le mercredi 02 août 2006 - 11h54:

Lapid,

J'ai lu le commentaire de Claude Levy et ses impressions amères envers la France.

Je ne comprends pas que l'on puisse attendre encore quelque chose de ce pays. La France est tombée bien bas comme à son habitude. C'est la risée du monde.

Notre présence ici est une erreur de parcours que dieu merci nous pouvons rectifier.

Ce pays mérite notre plus grand dédain et Israël devrait en faire autant en déclarant que les représentants français ne sont pas les bienvenus là-bas.

Sharon avait vu juste quand il avait alerté les juifs de France sur l'antisémitisme virulent qui règne ici.

En Europe, c'est un pays à la traine, un boulet qui vit sur une splendeur passée, a-t-elle réellement existé?, et dont l'arrogance ne fait qu'augmenter l'antipathie que l'on éprouve à son égard. Ces plus grands cerveaux s'expatrient. Je n'ai pas besoin de faire un dessin sur son avenir.

C'est un pays dépressif et suicidaire. Il suffit de passer les frontières pour voir le dynamisme qui règne ailleurs.

Bien sûr qu'ici on éprouve du ressentiment envers les Etats-Unis ou Israël. Vous pensez, ce sont des pays pleins de vie.
Cette haine n'est rien d'autre que la haine de la France pour elle-même.

Et les déclarations d'un Chirak, d'un Dousté, ou d'un Galouzeau sont les expressions d'un pays qui s'enfonce un peu plus dans un suicide collectif.

Par Nonette (Nonette) le mercredi 02 août 2006 - 09h36:

Dans une vidéo du journal en ligne Guysen,le départ vers leur mission, de jeunes soldats,des enfants ,une image qui m'a émue aux larmes:un très jeune soldat mettant sa kipa avant d'ajuster son casque..
que l'Eternel bénisse et protège Tsahal, gloire et honneur d'Israel!

j'èspére qu'Albert,que nous sommes tous heureux de lire ,nous donnera de bonnes nouvelles du papa de Sharon

Par Claudia (Claudia) le mercredi 02 août 2006 - 09h01:

Guerre psychologique: Israël pirate Al Manar, la télévision du Hezbollah




BEYROUTH (AFP) - Israël a piraté mardi pendant quelques minutes la télévision du Hezbollah, Al Manar, au moment du journal télévisé, en présentant des photos fixes de cadavres et en accusant le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, de mentir.

L'un des clichés montre un cadavre gisant sur le dos, une cartouchière autour du torse, avec un pantalon de camouflage identique à ceux de l'armée américaine, un casque sur la tête, avec une légende en arabe: "ceci est la photo du cadavre d'un membre des forces spéciales du Hezbollah".

Et en dessous: "Nasrallah ment: ce n'est pas nous qui cachons nos pertes".

Suit une photo de Hassan Nasrallah avec cette mise en garde: "Membres du Hezbollah, faites attention, il ment!".

Et, sous une autre photo de cadavre: "il existe un grand nombre de cadavres de ce genre sur le terrain. Nasrallah vous cache la vérité".

Israël pirate également les radios FM et, au lieu des programmes attendus, un enregistrement de deux minutes est systématiquement répété.

"Hassan a envoyé, sans les préparer, des hommes combattre l'armée israélienne, une armée d'acier. Cessez un moment d'écouter les hymnes patriotiques, réfléchissez et ayez les pieds sur terre", dit en arabe le message.

L'Etat hébreu utilise en outre les moyens de communications électroniques modernes pour mener sa guerre psychologique. Il a ainsi envoyé une série de SMS et de messages enregistrés sur des portables libanais pour relayer ces mêmes annonces.

La télévision du Hezbollah, Al Manar, visée dès les premiers jours de l'offensive israélienne au Liban, ne s'est interrompue que deux minutes. Puis la rédaction du "Phare" s'est mise en formation de combat pour couvrir une guerre dont dépend son avenir.

Al-Manar, dont le bâtiment de cinq étages dans la banlieue sud de Beyrouth a été complètement détruit par les raids israéliens, continue à émettre d'un endroit tenu secret, et ses journalistes assurent sur le terrain la couverture de l'actualité côte à côte avec ceux des médias locaux et internationaux.



L'immeuble de 5 etages d'Al-Manar aujourd'hui

Par Nao (Nao) le mercredi 02 août 2006 - 06h20:

A propos de la demarche de Douste Blazy desormais denommé le Con-D'Orsay:

Soit la France veut creer la zizanie en creant une manoeuvre dilatoire afin de couper l'herbe sous les pieds des Americains et des British juges trop pro israeliens a son gout. C'est un peu un bis repetita de la guerre en Irak ou la France s'est opposee a la politique des US. La elle cherche a dejuger la politique du laissez faire des USA des operations de Tsahal.

Soit la France agit a la demande des 2 familles des soldats kidnappes qui ont ete recus par Chirac la semaine derniere. Ceux la se disent pour obtenir la liberation de leurs enfants seule la France qui a des petits arrangements avec les pays arabes (rappelez vous la liberation obtenue de ses journalistes otages en irak!) peut nous aider et elles lui ont demande d'intervenir.. Apres tout si les israeliens ont voulu utiliser la France a des fins persos on ne peut pas les blamer..

Le probleme reste quand meme le Con-D'Orsay qui a tout le facies d'un idiot du village...

Par Mena (Mena) le mercredi 02 août 2006 - 06h00:

Breaking : Selon la BBC et des sources libanaises sérieuses, des troupes israéliennes viendraient d’atterrir à Baalbek ! (info # 010208/6) [scoop]
© Metula News Agency



Metula, 00h 20 locales,



Selon lesdites sources, après de violents bombardements par les chasseurs-bombardiers de la Hel Avir, suivis d’attaques par les hélicoptères d’assaut, des commandos auraient été héliportées dans le fief du Hezbollah.



Baalbek est située dans la plaine de la Bekaa, à quelques kilomètres seulement de la frontière syrienne.



D’après Michaël Béhé, notre correspondant permanent au Liban, Hassan Nasrallah, de même que les survivants de la direction du Hezbollah, incapables de se maintenir à Beyrouth, auraient tenté de trouver refuge dans cette ville de l’Est libanais.



D’autres informations, qu’il nous est, pour le moment, impossible de vérifier, font état d’autres héliportages de soldats hébreux dans des régions chrétiennes, dans la profondeur du pays des cèdres.



En dépit de la crédibilité indiscutable de la chaîne publique britannique, il convient de considérer ces informations avec la plus grande prudence. Si elles venaient à être confirmées, elles constitueraient l’expression d’une escalade stratégique majeure dans le conflit en cours.



Il faut également considérer qu’il pourrait s’agir d’une opération essentiellement destinée à éliminer le leadership de l’organisation intégriste islamique.



De plus, nous témoignons d’une intense activité aérienne au-dessus de Metula, pas uniquement en configuration de bombardement, mais également, destinée à s’assurer de la suprématie aérienne, vraisemblablement afin de prévenir une réaction syrienne.



De très violents échanges d’artillerie se produisent d’autre part dans notre zone.



La Ména continuera à informer ses lecteurs de l’évolution de la situation, par voie de communiqués continus sur notre site www.menapress.com, pour les développements mineurs, et par l’envoi de "breaking news" à ses abonnés, en cas d’événements majeurs.

Par Email (Email) le mercredi 02 août 2006 - 02h49:

Par Lapid (Lapid) le mercredi 02 août 2006 - 01h59:

A LIRE : l'article de Claude Levy : L'info quotidienne en direct du Nord

Pour lire l'article original, cliquer sur l'url suivant :

L'Info en direct du Nord Claude Levy

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Ci-joint l'article integral :

L'info quotidienne en direct du Nord - 31/07/06
Claude Lévy - Akko
mardi 1 août 2006 - 08:58


Comme dans un rêve...
C'est une journée au goût bizarre qui tire vers sa fin. Une journée sans alerte, sans explosion, sans sirène. Et pourtant tous autour de moi savent que nous vivons des moments provisoires, que la guerre ne s'est qu'évanouie pour mieux resurgir dans quelques heures seulement.
Alors les gens profitent de l'acalmie, dès ses premiers instants et contrairement aux consignes de la défense passive qui demandait à la population de rester à l'abri.Mais que peut-on vraiment demander aux gens qui sont restés cloitrés des jours durant dans les maisons ou dans les abris, lorsqu'ils entendent à la radio les mots cessez-le-feu?
Nous avons fait des gestes oubliés depuis des semaines, des gestes simples de la vie courante, mais interdit en temps de guerre, car ce soir ou demain peut-être, il faudra revenir à nos récents réflexes, à nos récentes habitudes.
Ce matin, je me suis hasardé sur mon balcon, du côté mal orienté de mon appartement, c'est à dire celui qui pourrait recevoir un tir direct de katioucha.
Aujourd'hui, j'ai poussé la lourde protection d'acier qui étouffe la fenêtre de ma chambre protégée, laissant entrer l'air frais et la lumière du jour dans cette pièce étouffante mais si nécessaire dans notre lutte inégale contre les projectiles en tous genres.
Cela m'a rappelé la fin de la première guerre du golfe, quand nous avions arrachés les plastiques entourant les fenêtres de la chambre hermétiques...
Mais nous n'en sommes pas encore là et ce soir je dormirai encore dans ma chambre protégée, après avoir refermé la plaque d'acier.
Cette sensation de guerre en suspend ne me quittera pas de la journée et occupe encore à l'instant mon esprit.
En fait, je suis pratiquement persuadé que ce n'est qu'une trève de courte durée, un geste obligatoire accompli par le Premier Ministre israélien, après le drame de la ville de Kana.

Les habitants du nord veulent en finir avec le Hezbollah

C'est le voeu pratiquement unanime au sortir des abris, ne pas revenir à la situation qui prévalait le 11 juillet dernier, avec les terroristes du Hezbollah installés à la frontière, surveillant chaque déplacement de Tsahal et profitant d'une simple embuscade pour pouvoir kidnapper des soldats. Sans parler des fameuses katiouchas. Pour les habitants du nord d'Israël, pour le peuple d'Israël cette situation est révolue, on ne reviendra pas dessus.
Nous faisons confiance au gouvernement et à Tsahal pour repousser le Hezbollah et livrer la zone frontalière à une force d'interposition solide qui saura s'opposer à tout retour des terroristes.
Un arrêt des hostilités dans l'état actuel de la situation serait une grande victoire pour le terrorisme international et les pays commanditaires et une grande défaite pour les pays censés s'opposer à la propoagation de ce fléau.
C'est pourquoi nous avons été tous réconforté par le discours ferme prononcé ce soir par Ehoud Olmert, confirmant qu'Israël ne pouvait accepter de cessez-le-feu qui conforterait les positions terroristes. Il y va de l'avenir de notre pays, qui, à la veille de nouveaux développements avec l'Iran, ne peut se permettre d'affronter ce danger avec une épée de Damoclès denommée Hezbollah.

Attentat déjoué à Haïfa

Le danger des missiles provisoirement écarté, on aurait pu penser que la trève serait pleinement mise à profit à Haïfa pour un retour aussi rapide que possible à une vie normale.
Hélas, des informations transmises par les services de renseignement à la police, mettaient en garde contre l'imminence d'un attentat sur la ville de Haïfa. Le plan antiterroriste était dès lors déclenché dans toute la région et il aboutissait à l'arrestation de deux suspects, près de deux heures plus tard, déjouant ainsi les projets d'attentat dans la capitale du nord.

La position honteuse de la France

La diplomatie française ne recule devant rien pour tenter d'obtenir des résultats, même pas devant les courbettes les plus basses.
Alors que Georges Bush dénonçait l'axe Damas-Téhéran pour ses menées destabilisatrices, que l'ONU adoptait une proposition en forme d'ultimatum à l'encontre de l'Iran au sujet de son programme nucléaire, voilà que Douste-Blazy fait de nouveau jouer l'exception française.
''Nous pensons plus que jamais que les iraniens sont un acteur respecté et important; c'est un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et joue un rôle de stabilisation dans la région''. Et il a ajouté:'' il ne faut pas s'interdire les contacts avec les autorités de Téhéran. Quant à la Syrie, le Président de la République a déjà répondu à ce sujet. Nous estimons qu'il ne faut pas entrer dans des discussions avec la Syrie''.
Plus tard, le Quai d'Orsay annonçait une rencontre dans la soirée à Beyrouth entre le ministre français des affaires étrangères et son homologue iranien, Manoucher Mottaky.
Personne ne peut empécher les diplomates français de rencontrer qui ils veulent, mais il n'est pas nécessaire pour obtenir un rencart avec les terroristes iraniens, de se préter à de telles bassesses et aller même, pour Douste-Blazy, jusqu'à retarder son départ de Beyrouth.
Décidément, la France des Droits de l'Homme oublie bien vite les déclarations du Président iranien sur son désir de rayer de la carte l'Etat d'Israël et ses habitants juifs. Le Président Chirac ayant réussi le tour de force de faire de son pays, le maillon faible de l'Europe, va bientôt réussir l'exploit d'en faire également le chainon manquant de la coalition anti iranienne.
A la place d'Olmert, j'agirais comme le premier ministre libanais à l'égard de Condollezza Rice, et déclarerais Douste-Blazy personna non-grata à Jérusalem. A moins qu'il choisisse de le considérer comme une quantité négligeable...
A ce train là, on risque de voir le ministre français repartir de Beyrouth avec Nasrallah dans ses valises diplomatiques, histoire de sauver la paix en préservant le terrorisme en provenance du ''grand acteur respecté et important''. Entre gens qui discutent, on peut bien se rendre quelques services de temps en temps....
Voyez-vous, j'avais écrit un article virulent dénonçant la visite tronquée du ministre français au Consulat de Haïfa il y a une dizaine de jours. Des extraits seulement, ont été publiés, le reste ayant semble-t-il été jugé par trop agressif. En le relisant, je constate que mon appréciation de l'homme,telle que le révélait son comportement du jour, était finalement exacte.Voici donc cet article dans sa version d'origine et intégrale.

Le météorite Douste-Blazy file plus vite que les katiouchas dans le ciel de Haïfa.....

Ce devait être une première pour les représentants des français du nord d'Israël, un ministre des affaires étrangères français se déplaçait en personne pour les rencontrer dans les locaux du Consulat de Haïfa, malgré ou surtout, en raison de la situation exceptionnelle.Récit d'un rendez-vous manqué, par la faute d'un ministre trop pressé de retrouver les lambris de Ramallah et qui laissera des marques dans les esprits...

La petite salle de réception du Consulat semblait comme une image figée, les personnes présentes paralysées par l'hallucinant spectacle auquel elles venaient d'assister: celui d'un ministre des affaires étrangères français qui vient de les ''planter'' sur place par une sortie digne d'un homme fuyant un cauchemar...
Ils sont venus de tous les recoins de la Galilée, prenant des risques en voyageant et bravant les consignes de l'armée qui nous demande de rester tous dans les abris. Leur seul objectif: présenter à monsieur Douste-Blazy la communauté française du nord d'Israël, une communauté digne comme tous les israéliens face aux événements qui frappent la région. Essayer également de lui faire comprendre qu'un français du côté israélien de la frontière doit être considéré au même titre qu'un français de Beyrouth, ce qui leur semblait loin de la réalité des derniers jours.
Avant l'arrivée du cortège ministériel, je fais la connaissance des grands parents de Guilad Shalit, présents dans la salle. Ils ont été invités par les services consulaires de Haïfa qui, il faut le dire bien haut et fort, font un travail remarquable avec les moyens dont ils disposent pour rester en contact avec les français et être à l'écoute de la moindre demande de leurs concitoyens. L'équipe de Loan Forgeron est à féliciter et mériterait plus de considération de la part du ministère des affaires étrangères.
Songez que treize jours après le début de cette guerre, le Quai d'Orsay n'a même pas encore pensé à attribuer un budget d'urgence exceptionnel au Consulat de Haïfa! Pourquoi?
Cette question, j'ai essayé de la poser à monsieur le Ministre de la France, alors qu'il m'entrainait dans les escaliers vers la sortie du Consulat.
J'attends encore la réponse lorsque je suis sur le trottoir à ses côtés et qu'il n'est manifestement préoccupé que par la suite de son programme...
Manifestement Monsieur Douste-Blazy était venu pour nous présenter la position de la France et encore pas toute la position. Il a en effet gommé de son discours d'introduction de deux minutes la notion de riposte disproportionnée, jugeant sans doute que cette position hypocrite n'était pas de mise face à ceux qui subissent les dégâts des plus de 2500 katiouchas déversées par le Hezbollah sur les villes israéliennes. Erreur tragique de ne pas avoir placé cette rencontre sur le terrain de la solidarité et du contact direct avec les français d'Israël.
Le représentant français a alors sans doute trouvé trop énergique la dénonciation de la politique française venue par les gens du terrain qui ne demandaient somme toute qu'à être traités sur un pied d'égalité avec les franco-libanais.
Corine de Naharya, expliquant que les rescapés de la Shoah de son quartier ne pouvaient même pas descendre dans les abris pour se protéger des attaques proportionnées du Hezbollah, a sans doute dépassé les bornes pour monsieur le Ministre venu participer semble-t-il au pot de l'amitié du Consulat où tout le monde se congratule et se félicite.
Manque de sang froid, programme trop chargé, dédain des personnes présentes, vérité éclatant au grand jour? Chacun fera son choix pour expliquer l'attitude indigne du premier représentant de la France qui, face à ses compatriotes se défile et se sauve dès qu'il ne se sent pas à l'aise et que la situation paraît lui échapper.
Monsieur Douste-Blazy n'a pas consenti à donner un peu de son temps pour écouter les doléances de ses compatriotes, ce qui est le minimum que l'on puisse demander à un homme occupant son poste et son rang. Pire, il a provoqué par son attitude dédaigneuse, la rancoeur des représentants des français, tous scandalisés par son comportement totalement inadmissible.
Cela n'a fait que renforcer le sentiment d'abandon que ressentent les français d'Israël, lorsqu'ils regardent les journaux télévisés français et le traitement démagogique des informations de la région.
J'ai d'ailleurs observé le personnel du Consulat à mon retour dans la salle de réception, ils n'en menaient pas large non plus et semblaient totalement perdus par l'attitude de leur patron.
Même les invités venus de France semblaient paralysés par le départ inopiné et au pas de course de l'acteur principal du spectacle, qui n'a pas gagné le droit à un rappel de la part de ce public pourtant sélectionné. Ils s'attardaient et écoutaient les premières déclarations à la presse des représentants des français désabusés et en colère face au comportement
honteux du ministre, comme s'ils comprenaient que leur place était encore là aux côtés de leurs compatriotes blessés par cette attitude incompréhensible.
Sept minutes et demi, montre en main, c'est le temps accordé par monsieur Douste-Blazy à la communauté française du nord d'Israël en temps de guerre.
Cette visite au pas de course a sans doute battu un nouveau record du monde et restera dans les mémoires pour longtemps. Il faudra encore des dizaines de feux d'artifices à Monsieur Araud et à ses successeurs pour effacer le goût amer que nous a laissé le passage tant attendu d'un Ministre français à Haïfa.
Monsieur Douste-Blazy a démontré un manque de tact évident et il a mis à mal, au moins pour les français du nord d'Israël, tous les efforts consentis par les services consulaires afin de renouer les liens, le dialogue et la compréhension entre la France et Israël. La culture était le levier choisi par l'ambassadeur pour accompagner ce renouveau. Voilà une scène écrite par un auteur différent qui n'a sans doute rien compris à l'intrigue de la pièce à laquelle on l'avait convié à participer. La France, puisque c'est elle que représente Monsieur Douste-Blazy, n'en sort pas grandi, bien au contraire.
Les petits détails sont parfois plus importants pour comprendre les choses et connaître la vraie nature de nos représentants. Le courage politique, celui d'affronter des situations délicates est l'une des principales qualités que l'on attend d'un représentant du gouvernement français. Hélas, pour le cas présent, on l'attend encore...
A peine s'est-il éclipsé, nous nous retrouvons dans l'abri du Consulat. Une douzaine de katiouchas viennent de s'abattre sur Haïfa. Deux morts et plusieurs blessés. Le bilan est lourd. Dommage que le ministre ne se soit pas trouvé en notre compagnie à écouter le bruit sourd mais très distinct des impacts sur la ville. Il aurait peut-être compris certaines choses qui sont difficiles à apprécier dans les contacts ministériels.

APPEL A LA SOLIDARITE
Beaucoup d'entre vous me demandent comment ils peuvent aider les israéliens du nord du pays.
Je vous transmets les coordonnées du fonds de solidarité de la ville d'Akko. Regroupez vos dons pour éviter de payer trop de frais. Ces dons serviront à acheter des jeux, du lait en poudre, des couches pour les bébés, des ventilateurs ou des appareils d'air conditionné pour les abris, ainsi que des matelas et des lampes électriques. Merci à tous.

Fonds de solidarité pour Akko
Numéro d'association: 580357366
Banque Mercantile
Numéro de la banque: 17
Numéro d'agence: 644 à Akko
Numéro du compte: 48704

Pour finir aujourd'hui, nous n'oublions pas nos soldats enlevés Guilad Shalit, Eldad Réguev et Ehoud Goldwasser dont les familles étaient récemment à Paris pour solliciter l'appui de la communauté juive de France et des autorités, afin d'aider à la libération de leurs fils ou mari. Qu'ils nous reviennent bien vite et en bonne santé.

A demain, pour une nouvelle lettre d'information.

Claude LEVY, Akko.

Par Primo (Primo) le mercredi 02 août 2006 - 01h50:

Le combattant des méduses



Les habitants de Haïfa, sous les bombes et dans l'angoisse perpétuelle de la prochaine volée de missiles, ont trouvé un joli surnom à Hassan Nasrallah.

Dans les journaux télévisés ce matin, 1er Août, le fanatique chef du Hezbollah est surnommé "nassrala lo'hem a-medusoth" "Nassrala combattant les méduses"...

Il y a encore quelque temps, il était possible de se rendre a la plage de Haïfa mais impossible de se baigner...

La mer était recouverte d'un tapis de méduses, amenées là par un vent d'ouest capricieux.

Elles pensaient trouver un abri dans cette baie tranquille et vaquer à leurs occupations reproductrices.

Ce faisant, elles provoquaient accessoirement quelques poussées urticantes chez les baigneurs israéliens, arabes et juifs, qui ont l'habitude de se retrouver sur la plage après une dure journée de labeur. Mais quand on est méduse et que l'on aime, on ne compte pas !

Las ! le Hezbollah vint contrecarrer ce beau programme. Avec une précision qui fait désormais partie de leur légende, 2 missiles envoyés par la milice terroriste tombèrent...dans la mer et explosèrent.

L'onde de choc provoqua la mort instantanée de milliers de ces ulmaridés, de la classe des scyphozoaires. Les quelques survivantes partirent illico vers des eaux plus propices à leurs douces activités sentimentales.

Plus une seule méduse sur la plage de Haïfa !

Certains habitants de cette ville n'ont pas perdu leur sens de l'humour et insistent en ce moment pour que l'on attribue à Nasrallah un Prix Nobel d'un genre nouveau : Le Prix Nobel de la Paix des Baigneurs.

Nul doute qu'avec la jovialité qui le caractérise, Nasrallah sera le premier à en rire.

© Primo, 1er Août 2006

Merci à D'ganya Guedj

Par Michka (Michka) le mercredi 02 août 2006 - 00h28:

http://www.ozleisrael.org/ozleisrael.htm

C'est trés émouvant.