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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires d'Aout 2006: Archive jusqu'au 01/aout/2006-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Deutéronome (Deutéronome) le lundi 31 juillet 2006 - 23h32:

En réponse à Stéphane Juffa © Metula News Agency


Nombre d'informations citées dans ton papier étaient connues par voie de presse et de médias de toute sorte !

Veux-tu nous dire que ces informations n'étaient donc pas de l'intox !?

De plus est-il nécessaire de rappeler que ce conflit a été déclenché par la capture de soldats Israéliens !?
Est-ce que tu es en train de nous dire que c'était une stratégie de TSAHAL !? Plutôt curieux ce raisonnement s'il s'avérait éxact! Surtout que dès le début des hostilités TSAHAL a perdu 8 soldats pour tenter d'en récupérer 3 ! Je ne sais pas si tu te rends bien compte de ce que tu es en train de nous raconter là !?
Il y a des familles qui attendent le retour de leur enfant !!!
Veux-tu nous dire par là que le récit poignant que nous a compté un membre de ce forum dont le fils a été fait prisonnier est complètement faux !?
D'une manière générale veux-tu nous dire qu'il y a eu désinformation même de notre côté !?

Personnellement je trouve cela un peu gros a avaler !

Les katouchias ont causées plus de dégâts sur un plan matériel mais cela on s'en fiche . Ce sont les vies humaines Israéliennes qui comptent le plus pour nous et il y en a pas eu tant que cela si je ne m'abuse grâce aux alertes données régulièrement par le gouvernement Israélien que tu qualifies à demi mots d'incompétent ! Effectivement , il y en aurait eu beaucoup plus si l'état hébreux n'avait pas pris ses responsabilités ! Mais cela dit une seule de nos vie est plus sacrée que plusieurs des leur. Car justement, c'est bien ce qui caractérisent cette racaille de l'humanité : aucun respect pour l'existence d'un être humain fusse même des leur !!!
Veux-tu nous dire par là que la vie de ces ordures de terroristes du HEZBOLLAH et de la complicité de quelques "civils Libanais" comptent plus que la sécurité des Israéliens, puisqu’Ehoud Olmert a ordonné non pas un cessez le feu mais une trêve de 48 heures afin de laisser la population civile Libanaise se déplacer vers le nord du Liban et en particulier vers la capitale Beyrouth !?

Comme tu le dis si bien beaucoup de questions !


Enfin en ce qui concerne le HEZBOLLAH , la solution pouvant régler le problème est très simple , c'est l'élimination physique pure et simple de ces terroristes , ils ne sont qu'un millier sur le territoire Libanais . Je pense qu'une dizaine de jours devrait suffir largement pour accomplir cette mission . Ensuite nous passerons le relais à cette prétendue force d'interposition d'observateurs à la noix pour le compte de l'O.N.U ou autre sygle à la C.. , comme par exemple : l'O.N.P.U.A.S , pour : Organisation des Nations Pseudo Unies Anti Sioniste !
Vous savez ces terroristes du HEZBOLLAH existent aussi en France sous l'appelation de : "RACAILLE DES BANLIEUES" et c'est étonnant comme leur effectif ressemble à s'y méprendre à celui du HEZBOLLAH car le ministère de l'intérieur en a dénombré entre 500 à 800 !!!!

A méditer !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le lundi 31 juillet 2006 - 23h22:

La France s'émeut Meuh Meuh...
Son Liban et son petit lait de bébè sont attaquès.
A qui la faute???? Messieurs...Les français...?
Pourquoi ne pas vous affubler d'une lanterne pour confondre l'agresseur???

Ne vous fatiguez pas les méninges, on connait déjà l'agresseur avant qu'il ne se défende.

Yatikom oujje mokhi amin ou tebqaw fi haleti ou haletem.
Qu'ils vous arrivent une skika amin et que vous soyez dans ma situation et dans celle de mes frères d'Israël.


Merci Baz pour mon machin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 31 juillet 2006 - 21h31:

Chirac, De Villepin, Douste-Blazy, Les Daladier du 21eme siecle.

"A Beyrouth, Philippe Douste-Blazy prône des contacts avec l'Iran (LEMONDE.FR | Mis à jour le 31.07.06 | 17h19

Nous pensons plus que jamais que les Iraniens sont un acteur respecté et important", a déclaré Philippe Douste-Blazy depuis Beyrouth, lundi 31 juillet. En visite dans la capitale libanaise pour quelques heures, le ministre des affaires étrangères français.............. a rendu un hommage appuyé à l'Iran, "un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région."

......... M. Douste-Blazy a déclaré avant son départ, dans un entretien au Figaro, qu'"il ne faut pas s'interdire les contacts avec les autorités de Téhéran"......

Le ministre des affaires étrangères a réitéré l'appel de la France à un cessez-le-feu immédiat, soulignant que l'option militaire menait à une impasse et qu'une solution à la crise ne pouvait être que politique...... Il devait ensuite rencontrer le premier ministre, Fouad Siniora, et le président du Parlement, Nabih Berri, un allié du Hezbollah. Interrogé sur la possibilité d'une rencontre avec son homologue iranien, Manouchehr Mottaki, attendu lundi à Beyrouth, M. Douste-Blazy a jugé "tout à fait normal que les responsables politiques qui veulent un accord politique puissent se rencontrer les uns et les autres"......
Avec Reuters et AFP

Pour en savoir plus :

1-0@2-734511,36-799959@51-759824,0.html,Douste-Blazy a Beyrout

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Dans une conférence de presse à Paris, le Premier ministre français Dominique de Villepin a estimé que la suspension pour 48 heures des raids aériens israéliens sur le Liban est ''un premier pas, encore insuffisant''. (Guysen.Israël.News)

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l’Élysée vient de publier un communiqué dont le jésuitisme prend, dans ces circonstances dramatiques, une teinture quelque peu criminelle.

"La France condamne cette action injustifiable qui montre plus que jamais la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat sans lequel d'autres drames ne peuvent que se répéter".

L’action, dit le Président est « injustifiable ». Parlons-en !

Pour en savoir plus :


Le Hezbollah, l'Iran et la Syrie portent la responsabilité unique des morts de Cana - Jean-Pierre Bensimon dimanche 30 juillet 2006

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 31 juillet 2006 - 20h21:

Gueule de bois stratégique (info # 013107/6) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Nous y avons mis le temps, mais nous avons fini par comprendre… Encore ne fut-ce qu’après avoir reçu l’explication de membres des cercles décisionnaires qui définissent la conduite des opérations de Tsahal. Nous sommes au courant depuis quelques jours déjà du contenu de cet article mais j’ai attendu que les combats progressent jusqu’à une certaine phase de leur déroulement pour le diffuser. Après tout, nous ne sommes pas là pour influer sur le cours du conflit. Notre fonction se borne à en narrer le déroulement et à le décortiquer pour aider nos lecteurs à mieux le déchiffrer.



C’est de stratégie et de tactique qu’il est question ; de celles qui ont été adoptées et suivies par l’armée israélienne lors de cette guerre qui ne s’est toujours pas trouvé un nom. J’avoue, de plus, et humblement encore, que durant la première douzaine de jours qu’a duré ce conflit, Jean Tsadik, moi-même, et les autres experts en stratégie avec lesquels nous échangeons des informations quotidiennement, avions grand peine à trouver une logique dans les actions au sol des forces israéliennes que nous constations. Une poignée de grands généraux de réserve, moins patients que nous, nous pressaient de faire entendre nos doutes. Les mêmes que ceux qui les empêchent de dormir.



Le consensus et la compréhension existaient quant au rôle de l’artillerie, de l’artillerie de marine et, surtout, de l’aviation. De toutes les façons, tout le monde saisit bien que ces trois armes sont occupées à pilonner les centres de commandement de l’ennemi, ses casernes, ses fortins, ses dépôts d’armes et de munitions ainsi que les rampes de lancement des divers types de roquettes et de missiles et leurs servants. Le questionnement et le doute concernent le rôle des forces terrestres…



Et à propos du plancher des vaches, il est vrai que, si la compréhension d’un conflit armé se décompose en trois éléments – conceptualisation, tactique et stratégie –, nous tous, n’en distinguions aucun ! C’était presque à se demander si l’armée n’entreprenait pas ses opérations de manière spontanée. Sans alourdir l’explication pour les non-initiés, la conceptualisation consiste à reconnaître la nature militaire du différend, le rapport des forces, ses spécificités, ses propres forces et faiblesses relatives. La tactique c’est, une fois que l’on sait dans quelles eaux on nage, le choix des moyens et des méthodes qu’on va utiliser pour mener le combat, et la stratégie, c’est le choix des objectifs militaires que l’on compte poursuivre, en vertu des deux premières analyses et en interaction avec elles.



L’ensemble des outils que je viens de décrire est censé constituer une science qui se veut aussi exacte que la mathématique. Aussi, puisque nous n’y entendions rien, après autant de jours d’affrontements, Jean, les conseillers, les généraux et votre serviteur commencions à envisager soit de prendre notre retraite, soit d’alerter l’opinion sur le fait que Tsahal se débattait sans tête.



Les généraux à la retraite essayèrent alors de forcer la porte du ministère de la Défense pour faire entendre leur profonde préoccupation. Des ministres, dont l’ex-général et ex-ministre de la Guerre, Fouad Ben-Eliézer, et le président du Comité de la Défense et des Affaires Etrangères, Youval Steinitz, assaillirent de leur inquiétude le premier ministre Olmert et son entourage. D’autres, beaucoup d’autres, sonnèrent la charge dans les media pour qu’on leur fournisse une explication.



Maintenant nous l’avons. Surprenante. Déroutante, même, mais pas stupide. Tous nous nous trouvâmes déjà soulagés par le fait que Tsahal suivait un plan, car à mener une bataille sans doctrine, on envoie irrémédiablement ses hommes au casse-pipe. En gros, voici en quoi consiste le concept mis au point par les actuels tacticiens de Tsahal :



D’abord, ils ont défini que les objectifs de cette guerre n’étaient pas d’éventuels gains territoriaux, dont Israël n’a que faire, mais qu’il s’agissait de détruire les infrastructures et les capacités militaires du Hezbollah ainsi que d’en anéantir les troupes d’élites. Suivez bien, s’il vous plaît, chers lecteurs, car cette perception conceptuelle est prépondérante pour saisir la suite !



Ensuite, les stratèges de Jérusalem ont justement remarqué que le Hezbollah ne disposait que d’une force combattante extrêmement réduite : nos évaluations concordantes font état de 7 à 800 miliciens en tout. Sans compter les individus qui lancent les roquettes sur Israël et qui sont des auxiliaires des intégristes ultra-spécialisés, ni les "soldats" de pacotille qui défilent régulièrement, en levant les genoux bien haut, dans les rues du sud de Beyrouth.



Israël, quant à elle, dans l’équation de sa guerre avec les hommes de Nasrallah, dispose d’un réservoir de combattants d’élite pratiquement intarissable. Ce qui représente un avantage relatif certain. Encore fallait-il trouver les forces d’élite du Hezbollah pour les éliminer. Et sur ce point, l’avantage se situe du côté des Fous de Dieu ; il sont dispersés sur l’ensemble du terrain, par petits groupes autonomes, connaissant le relief à la perfection, et capables d’infliger des pertes douloureuses à une armée régulière.



D’où l’idée des stratèges israéliens de provoquer Nasrallah. D’accepter le combat selon ses termes, fantassin contre fantassin, presque à armes égales. D’où l’expression, répétée à maintes reprises par des officiers supérieurs de l’armée – et qui ne manqua pas de nous surprendre –, selon laquelle "le Hezbollah est un mouvement de guérilla et nous aussi, nous nous battons comme un mouvement de guérilla !".



L’idée a consisté à focaliser la confrontation terrestre autour de deux ou trois points-clés et à donner à l’état-major irano-hezbollien l’impression qu’il pourrait remporter des batailles décisives. Ceci explique que, depuis le début des combats, et jusqu’à l’offensive massive qui a débuté avant-hier à Metula et qui n’a de cesse de se développer, la grande Tsahal n’avait attaqué, au sol, que deux bourgades : Maroun el-Ras et Bint J’bail. Encore les Israéliens avaient-ils choisi deux des trois bastions les mieux défendus du Hezbollah, ceux dans lesquels il avait le plus investi, construit le plus de fortifications, les deux places fortes auxquelles les islamistes tenaient le plus.



Pour réaliser l’objectif choisi de mettre hors combat les seules forces tactiquement menaçantes pour Israël, il fallait les attirer dans ces batailles, pousser Nasrallah à envoyer au point de contact tous les renforts dont il disposait, réunir de la sorte, en deux endroits, les miliciens insaisissables, dissimulés dans la nature. Côté israélien, on devait compter sur la supériorité qualitative de nos meilleurs commandos, tout en laissant le gros des chars et des canons en deçà de la mêlée, afin de ne pas effrayer l’ennemi. En effet, si le Hezbollah avait décelé une attaque massive, il aurait décroché et le plan des stratèges israéliens aurait échoué. Il fallait, au contraire, que les intégristes acceptent de se battre et c’est ce qu’ils firent…



Tous les éléments du Hezb engagés à El-Ras et Bint J’bail ont été soit liquidés, soit faits prisonniers. La seule unité de commandos d’élites de Nasrallah, l’une des meilleures des armées arabes, soit-il concédé en passant, forte d’une cinquantaine d’unités, a été totalement annihilée, lors de trois engagements d’une férocité incroyable. 250 Hezbollani ont été ainsi mis hors de combat, parmi lesquels deux des trois chefs militaires dont ils disposaient au Liban-Sud : l’opposition armée significative des intégristes est désarticulée, incapable désormais de poser des problèmes substantiels au gros des forces terrestres des Hébreux.



Des Hébreux qui ont payé un prix douloureux pour atteindre leur objectif : une vingtaine de morts dans les rangs de leurs troupes d’élite. En fait, d’élite de leur élite…



Ceci, c’est l’explication de ce que certains ont perçu – nous y compris – comme des hésitations, des faiblesses de la part des soldats d’Israël ou une résistance "dure à casser" de la part des islamistes. Ils se sont certes vaillamment battus mais rien de plus. Israël leur a tendu un piège et ils sont tombés droit dans le panneau, les pieds devant.



La preuve de la réussite de cette manœuvre s’est révélée à nous lors de l’observation de la bataille de Kfar Kileh, là, juste sous nos fenêtres. Nasrallah ne dispose plus de véritables combattants à lancer dans l’affrontement, et le peu qui lui en reste, il le garde précieusement pour ne pas se retrouver nu comme un ver. Comptez par vous-mêmes : trois miliciens tués à Kfar Kileh, un autre fief du Hezb, entièrement chiite, de 17'000 habitants avant le début des opérations. Aucun mort israélien, une bataille de quelques heures dans un rapport de forces de 1 islamiste pour 200 Israéliens.



La voie vers un déploiement massif de Tsahal entre le fleuve Litani et la frontière internationale est désormais largement ouverte, avec la perspective raisonnable d’effacer toute trace du Hezbollah dans ce périmètre. D’ailleurs, et nous l’avons annoncé hier sur notre fil d’info, une unité d’infanterie des Golani a déjà les pieds dans l’eau dans la région de Taïbeh.




c:/


Liban

Voir les fleuves Litani et Awali dont il est question dans l’article




Pour réussir ce pari tactique extrêmement audacieux, il a fallu réunir un certain nombre de conditions et accepter un certain nombre de risques fort inhabituels. Tout d’abord, il fallait qu’Ehoud Olmert ait une confiance absolue dans le soutien politique et diplomatique de son allié, le président George Bush. En suivant l’option militaire choisie, Israël a encore besoin d’une dizaine de jours ; interrompre l’opération actuellement en cours permettrait au Hezb de se ressaisir et de reconstruire sa capacité militaire au Sud-Liban. Sur le plan politique, donc, tout repose sur le veto systématique de l’ambassadeur américain Bolton contre les propositions soumises au Conseil de sécurité, visant à mettre un terme prématuré au plan militaire israélien.



Mais l’alliance entre Washington et Jérusalem semble solide, et certains, comme Hassan Nasrallah lui-même, considèrent la Maison Blanche encore plus résolue à en découdre que le gouvernement hébreu. Les bribes d’informations en notre possession, basées sur de rares indiscrétions de diplomates, leur donnent absolument raison. L’écrasement du Hezbollah participe de la stratégie globale de lutte des Etats-Unis contre le terrorisme islamique. Pas étonnant, dans ces conditions, que la France chiraquienne, décidément incurable de sa pathologie chronique de Fachoda, multiplie les initiatives destinées à imposer un cessez-le-feu et à sauver le Hezbollah de l’anéantissement. Et que Chirac cesse donc de nous faire rire avec ses soi-disant considérations humanitaires pour la population libanaise : on ne peut pas, simultanément, se soucier des civils morts à Kfar Kana et jeter des Tutsis, encore plus paisibles et innocents, par les portes ouvertes des Puma !



Ceci, c’est pour l’aspect politique et diplomatique de l’option militaire suivie par l’armée et l’exécutif israéliens. Reste les risques que ces deux entités ont pris. Il faut même parler de "sacrifice calculé", puisque le choix qu’ils ont fait implique qu’ils ont laissé soumettre un million de leurs compatriotes, 19 jours durant, aux tirs de roquettes de la part des intégristes chiites. Près de 3'000 de ces engins ont tué, blessé, terrorisé et paralysé la vie dans le nord du pays, affectant lourdement la troisième ville d’Israël, Haïfa.



Etait-ce évitable ? – Assurément ! Les tenants de l’ancienne école sont en faveur d’une action de Tsahal sous forme d’offensive éclair, de Blitz, mené par des forces très conséquentes jusqu’au fleuve Awali. Cette autre option stratégique a, en outre, l’avantage d’encercler tous les combattants du Hezbollah restés au Sud, et de s’épargner les délicates et coûteuses conquêtes de leurs bastions : en principe, "ils tombent tous seuls"…



De plus, l’option Blitz, qui, pour la réalisation de son 1er acte, soit parvenir au Awali sur trois axes et se déployer le long du fleuve, nécessiterait entre 6 et 36 heures et générerait entre 50 et 100 tués dans l’armée israélienne, présente l’avantage certain de soustraire le gouvernement de Jérusalem à la menace d’un cessez-le-feu prématuré. En effet, si Tsahal campe sur le Awali lorsqu’un arrêt des hostilité est déclaré, la communauté internationale considérerait que le territoire compris entre la rivière et la frontière est occupé par l’armée israélienne, ce, même si des poches de résistances demeurent dans ce périmètre.



Encore, si l’on avait suivi cette option, on aurait pu faire cesser la presque totalité des tirs de Katiouchas depuis plusieurs jours. Et puis, toute éventuelle force d’interposition internationale préférerait recevoir de nos mains un territoire "nettoyé" de la présence de l’organisation terroriste islamiste, c’est une évidence. Même si, dans le courant pro-blitz, on préférerait nettement s’arranger directement avec les Libanais, voire leur remettre graduellement la région qui serait entre nos mains.



Les tenants de la doctrine en cours ne manquent pas non plus d’arguments pour répondre à leurs contempteurs. D’abord, disent-ils, le fait d’occuper physiquement le Liban établirait, à nouveau, le Hezbollah dans une dimension de "mouvement de résistance et de libération nationales", ce qui n’est pas dans l’intérêt d’Israël. Ensuite, le nettoyage du Liban-Sud serait coûteux en hommes et en ressources ; puis, l’occupation du grand Sud libanais n’empêcherait nullement les tirs de missiles à moyenne et longue portée en direction de la Galilée. Et Tsahal, si elle est une excellente armée de mouvement, s’est toujours avérée fort médiocre dans les tâches d’occupation et de gestion des populations sous son contrôle. Ce genre d’occupation, corrompt, rend oisif et par là vulnérable, et à la Ména, nous pouvons effectivement témoigner que ce fut une armée israélienne en lambeaux qui quitta le Liban au printemps 2000.



Enfin, avancent les partisans de la méthode actuelle, s’il ne se trouve aucun parti fiable qui accepte de nous remplacer dans les mois à venir, il nous faudrait gérer durablement, et au prix fort, une grande portion d’un pays aussi voisin qu’étranger, ce qui est à l’opposé des intérêts d’Israël. Israël qui craint, par expérience, l’embourbement au pays des cèdres. Israël qui voudrait, au contraire, responsabiliser le gouvernement de Beyrouth.



Tout bien pesé, il n’appartient pas aux analystes que nous sommes de trancher dans un différend de ce type. Les arguments et contre-arguments des uns et des autres se tiennent. Tout en reconnaissant le bien-fondé des considérations des stratèges aux commandes, nous déplorons l’abandon du principe établi par le premier 1er ministre de l’Etat d’Israël. David Ben Gourion n’était pas un militaire, mais il avait établi le principe que, lorsqu’Israël était attaquée, il fallait, le plus rapidement possible, porter le combat sur le territoire ennemi. Jusqu’à cette campagne sans nom, l’Etat hébreu avait toujours respecté le principe de celui que l’on appelait Le Vieux Lion. Désormais, elle subit, sans trouver de parade efficace, des tirs de roquettes sur ses habitants depuis 19 jours. En ce sens au moins, il est clair que l’armée et le gouvernement faillissent à leur rôle principal, celui qui consiste à protéger les citoyens de cet Etat. Cela a non seulement des conséquences sur la perception de leur avenir par les Israéliens, mais également, cela brise le mythe de leur invulnérabilité. Une exemplarité qui ne manquera pas d’inspirer d’autres ennemis de l’Etat hébreu, et notamment les Iraniens, qui appellent désormais quotidiennement à notre éradication.



De plus, nous manquons des éléments concrets nous permettant de considérer précisément quand la campagne actuelle, menée par les stratèges new look, prendra fin. Quand ces objectifs seront-ils atteints ? Quels sont-ils exactement ? Militairement ? Comment priveront-ils Nasrallah de revendiquer la victoire, même si, en fin de compte, il ne lui restera plus que son turban pour cacher sa calvitie ?



Il y a trop de ces questions qui demeurent sans réponse pour les analystes stratégiques que nous sommes. L’hypothèse que le chef du Hezbollah puisse rester en vie et qu’il perdure une ossature de son organisation après qu’elle ait mis le feu à la Galilée, durant au moins 19 jours, a de quoi inquiéter. Nous ne savons même pas comment nos cadets comptent mettre fin aux tirs de roquettes contre nos maisons, c’est dire la distance qui nous sépare de leurs conceptions nouvelles. C’est aussi, pour nous, avoir l’honnêteté d’admettre que ce conflit se terminera sur une "plutôt victoire" ou sur une "plutôt défaite", tant en valeur absolue qu’en termes symboliques. Il s’agit d’une nouvelle réalité pour Israël qui sera dure à digérer.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 31 juillet 2006 - 20h05:

Nao,

Il faut esperer que la communaute juive de France ne restera pas de glace face aux positions prises et aux declarations faites actuellement par ses politiques, surtout ceux qui font partie du gouvernement.

Les politiques francais vont devoir payer le prix fort lors de la sanction electorale de 2007, a tout le moins vis a vis de l'electorat Juif qui n'aura pas encore fait ses valises pour la Terre promise ou le Nouveau monde.

L'avantage (s'il devait y en avoir un) d'une crise comme celle que nous vivons actuellement au Moyen Orient, c'est de voir les langues se delier et les vrais visages demasques.

Que nos freres de France encore indecis en tirent vite les lecons !
C'est une perche de plus qui leur est tendue !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 31 juillet 2006 - 19h11:

J ai ecrit ca au Quai d'Orsay:

Douste Blazy est il normal? N'a t'il pas voulu dire plutot que l'Iran est destabilisateur??

Quand on ne connait meme pas sa geopolitique, on reste dans son profession, on ne devient pas Ministre des affaires etrangeres!

Quel nullard!

Le Quai d'Orsay est un ramassis de cretins!

Je ne vous salue pas.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kinor (Kinor) le lundi 31 juillet 2006 - 18h30:

JE ME SOUVIENS que le 29 novembre 1947, le LIBAN vota contre le partage
de la Palestine, parce qu'à côté d'un Etat arabe indépendant,
il créait un Etat JUIF indépendant qui devait recueillir les
rescapés de la Shoa.


JE ME SOUVIENS qu'à l'automne 1948, les dockers libanais du port
de BEYROUTH refusèrent de décharger les cargos étrangers «
coupables » d'avoir fait escale auparavant à HAIFA pour y déposer
certains de ces rescapés.


JE ME SOUVIENS que, depuis cette année, les autorités LIBANAISES
refusent de laisser les voyageurs étrangers dont le passeport porte un
visa d'entrée en ISRAEL.


JE ME SOUVIENS que « l'état SOUVERAIN » du LIBAN n'a pas fait de
gros efforts pour intégrer PACIFIQUEMENT les frères arabes «
réfugiés de Palestine » ; mais qu'il a laissé s'installer
ceux-ci, plus tard auto-proclamés « Palestiniens », chassés de
Jordanie parce qu'insupportables et qui se rendirent également
insupportables au point de créer une guerre civile à partir de 1975.


JE ME SOUVIENS qu'en 1982, des LIBANAIS, pour se venger du MASSACRE
d'un dirigeant LIBANAIS CHRETIEN et de sa famille MASSACRERENT à
leur tour des Arabes musulmans réfugiés à CHATILA. Mais que les
bourreaux chrétiens joignirent leurs voix à celles du monde entier
pour en accuser l'armée et le gouvernement israéliens qui pourtant
se trouvaient hors de portée.


Mais JE ME SOUVIENS du réfugié LIBANAIS arrivant à Marseille au
début de l'opération « Paix en Galilée », et répondant au
journaliste d'une télévision française à l'émission du 13
heures (moment de « petite écoute ») qui s'efforçait de lui faire
dire que « tout ça, c'était la faute à Israël » et qui
répliquait courageusement qu'en réalité le Liban était soumis aux
« diktats » des Palestiniens, ceux-ci se comportant en véritable
occupants.


Merci à ce Libanais dont cette partie du témoignage fut « censurée
» à l'émission suivante de 20 heures (moment de « grande écoute
») parce que « politiquement incorrecte ».


Plus « politiquement correct » - JE M'EN SOUVIENS - fut ce
LIBANAIS à qui un journaliste disait, étonné de l'animosité
qu'il montrait à l'égard des Israéliens accusés « d'occuper
» quelques dizaines de kilomètres carrés dans le sud du Liban : «
Vous, vous êtes chrétiens ? » et qui répondit : « Nous, on est
d'abord des Arabes ; les Israéliens c'est des étrangers ». Le
même a du être heureux pendant les années qui ont suivi, puisque les
SYRIENS qui « contrôlaient » le Liban sont des Arabes !


JE ME SOUVIENS (et ce Libanais a dû en faire partie) de ces
embouteillages de voitures qui, après le retrait israélien de ce sud
libanais, convergeaient chaque dimanche vers la frontière israélienne
pour venir montrer leur joie d'être « libérés » en crachant à
travers les barbelés et en lançant des pierres, parfois des cocktails
Molotov, en direction des kibboutzims proches.


Alors, parce que je suis Chrétienne, je dois prier pour la fin des
malheurs de « mes prochains » LIBANAIS (même s'ils ne sont pas
Chrétiens !) mais qu'on ne me demande pas de les plaindre.


Parce que je suis Chrétienne, j'obéis au précepte qu'un Juif
nous a enseigné il y a presque 2000 ans : pardonner les offenses qui
ME sont faites, mais qui ne m'a pas donné d'instructions pour les
offenses faites à MES amis.


Et les Israéliens sont MES AMIS.


En souvenir de Georges PEREC,(Peretz) enfant de la Shoa,
qui se souvenait de peu de choses « du temps du bonheur ».


Renée WATHIER © Primo Europe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 31 juillet 2006 - 19h24:

Petit rappel! Histoire de se remémorer pour qui roule le tandem Chirak-Galouzeau aussi pathétique l'un que l'autre.

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La parenthèse : la théorie a effectivement été énoncée (info # 010808/5)

Par Jean Tsadik
Monday 08 August [12:16:00 BST]

villepin
© Metula News Agency


villepinIl se veut romantique. Il se voit écrivain. Surtout, surtout, il doit sentir le souffle de l’épopée, se retrouver au centre d’un dessein grandiose, "en être" !




Elle guide la politique moyen-orientale de la France et bloque les relations franco-israéliennes



L’importance d’une conception stratégique dépend largement du système, de la situation ou de l’Etat dans lequel on se trouve. Ainsi, en tant qu’Israéliens et Moyen-orientaux, il nous importe d’aller au bout de l’affirmation de Jean-Marie Colombani, faite dans son livre "Tous Américains" (Fayard, printemps 2002), selon laquelle le président Chirac et la diplomatie française considéreraient l’Etat hébreu comme une parenthèse, une péripétie passagère de l’Histoire. Bien au-delà des polémiques, il était essentiel pour nous, à la Ména, de vérifier si l’assertion du directeur du Monde procédait du gadget électoral – on était en France en pleine campagne présidentielle – ou s’il s’agissait effectivement de la révélation des critères d’après lesquels on jugeait Israël à la tête de l’Etat tricolore.



De l’histoire ancienne ! rétorqueront ceux que notre entêtement à comprendre gêne encore une fois et ceux qui ne saisissent pas la longueur des cycles politiques, ceux-là même qui pensent que l’on change de conception stratégique tous les dimanches, en même temps qu’on lave sa voiture. Les autres se souviendront que c’était Dominique de Villepin, que Colombani désignait spécifiquement comme la tête de pont de la Parenthèse dans les salons parisiens. A mon tour de rappeler que Monsieur de Villepin est aujourd’hui premier ministre de la France.



Avant de poursuivre sur les retombées de la conception stratégique – car c’est assurément plus qu’une péroraison de cour – de la parenthèse sur la nature qu’elle impose aux relations bilatérales entre la France et Israël, rendons grâce au directeur du Monde : il avait dit la vérité.



Au moins une fois, lors des séances de préparation de campagne électorale qui se tenaient dans l’une des annexes de l’Elysée donnant sur la rue du Faubourg Saint-Honoré, de Villepin avait revendiqué la théorie de la parenthèse, qui n’était jusqu’alors ânonnée que par quelques blancs-becs de la rue arabe du Quai d’Orsay, désireux de montrer à la hiérarchie tout le respect qu’ils avaient pour sa politique proche-orientale. Ces séances réunissaient au moins une fois par mois sept ou huit stratèges de la propagande de Jacques Chirac. Leur tâche : proposer les thèmes de la campagne du président sortant, définir les éléments de langage qu’il allait employer et préparer les attaques contre les socialistes et leur candidat Lionel Jospin. Le moins que l’on puisse en dire, a posteriori, c’est que ces conseillers ont parfaitement rempli leur mission… peut-être même un peu trop bien, au vu des résultats du premier tour et des dégâts pour la France.



De Villepin était alors secrétaire général de l’Elysée et se préparait à devenir ministre de l’Intérieur, quand bien même Chirac, un peu, et le fatum, surtout, l’envoyèrent aux Affaires Etrangères. Ils étaient une petite dizaine et on était en automne 2001. Parmi les permanents de ces séances, Valérie Pécresse, la députée des Yvelines, Pierre Mourier, directeur des études du RPR (Monsieur Idées) et le solide Philippe Massoni, le Corse conseiller de Chirac à la Sécurité Intérieure, Monsieur Police.



Au Moyen-Orient, on en était au début de l’Intifada ; les avions aux mains des islamistes avaient déjà arraché le cœur de New York. Villepin était imbu de sa personne et sûr de lui. Il était pourtant arrivé à l’Elysée sur recommandation d’Alain Juppé, auquel l’actuel premier ministre avait servi de directeur de cabinet durant ces années peu glorieuses pour la politique étrangère de Paris : celles du Génocide des Tutsis et du massacre de Srebrenica.



C’est donc au cours de l’une de ces réunions, au détour d’un commentaire à propos d’un assassinat-collectif perpétré par un terroriste palestinien, que Villepin lâcha sa théorie. Sur un ton qui se voulait neutre, comme s’il se fut agi de la proclamation d’une lapalissade : la situation est tragique mais les forces en présence au Moyen-Orient font qu’au long terme, Israël, comme autrefois les Royaumes francs, finira par disparaître. Villepin précisa son analyse en relatant que cette région (le Moyen-Orient) a toujours rejeté les corps étrangers.



Sur le plan de l’analyse stratégique à proprement parler, cette hypothèse de travail ne vaut pas un clou, car au vu des forces politiques telluriques qui nous affectent ici, il y a plus de chances de voir les dictatures arabes s’écrouler qu’Israël disparaître. L’explication de ce non-sens stratégique est ainsi à rechercher dans les vocations traditionnelles de la France : la fille aînée de l’Eglise, celle qui, au cours des siècles, avait toujours cherché à asseoir son influence dans notre zone et qui n’y est pas arrivée. Difficile dans ces conditions d’assumer que des immigrants sortis à moitié morts des camps d’extermination nazis ont réussi à réaliser, en un demi-siècle, ce que les nobles aïeux de Dominique, Marie, François, René Galouzeau de Villepin ne sont pas parvenus à faire en mille ans.



D’ailleurs René Galouzeau avait remis un petit coup de cette antipathie traditionnelle quelques mois plus tard. C’était à l’Assemblée Nationale, s’exprimant devant le groupe UMP sur la "nécessité de ne pas laisser gagner les néocons". Le premier ministre actuel n’avait alors pas hésité à affirmer que "ceux qui font la politique étrangère des USA sont entre les mains de Sharon : Wolfowitz, Perle et Abrams". Tous des Israélites, ou est-ce encore moi qui fabule ?



Dans ces conditions, on pourrait croire que les larmes versées par de Villepin à la cérémonie du Vel d'hiv étaient des larmes de crocodile, d’hypocrite. Faux ! vous corrigeront ceux qui connaissent bien le personnage, il a cela de la vieille France, qu’il se soustrait comme elle aux règles de la cohérence intellectuelle. Il se veut romantique. Il se voit écrivain. Surtout, surtout, il doit sentir le souffle de l’épopée, se retrouver au centre d’un dessein grandiose, "en être" !



Au prix de ces indulgences, on peut presque sincèrement un jour pleurer sur les enfants de la rafle et même s’ébahir dans un kibboutz devant les réalisations du sionisme et le lendemain ou la veille, se montrer presque antisémite. Tant qu’on souffle dans le sens de l’épopée…



J’ai ouvert ce papier là-dessus : on subit les mauvaises analyses stratégiques suivant l’endroit où l’on se trouve. Pour Dominique de Villepin, cela ne fait qu’une erreur de plus. Il y eut avant elle les Rwandais et les Bosniaques. Pour les Juifs français, cela rend l’air quasi irrespirable, tant les directives en matière de politique arabe de la France et de marginalisation d’Israël, induits par les limitations dans les relations que l’on peut avoir avec une entité appelée à disparaître, doivent être restreintes et prudentes. Des inductions qui propagent le racisme intellectuel, les Morin, les Enderlin, les Boniface et les Cypel, sans que cela ne dérange les romantiques.



Jusqu’à ce que ce soit la France qui se retrouve dérangée, de voir son destin confié à quelqu’un pour qui l’essentiel de l’analyse politique consiste à se placer dans le souffle de l’épopée. Fassent aussi les vents, pour les Français, que le radeau d’un romantique incompris n’aborde jamais à l’Elysée.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 31 juillet 2006 - 17h31:

Independance

En 1946 un dimanche matin je sortai de chez moi pour aller a une activite
du mouvement scout juif a Tunis .Le voisin d’en face ‘un agent de police
de son balcon me regarde et declare a haute voix { voila le soldat juif qui va liberer la palestine } d’un air ironique .
En 1948 je quitte mes parents {que je ne reverrai plus }et m’engage a l’armee
pour la guerre de liberation et l’etablissement de l’etat d’Israel .
Avec la derniere treve les combats avaient cesse mais la guerre n’etait pas terminee et l’independance n’a pas ete acquise ni reconnue par les nations .
Les pays voisins ne veulent pas admettre notre presence dans cette region
Et les conflits ont continue chacun avec sa raison particuliere mais le fait est la et n’a pas change depuis . Le monde arabe de par sa religion refuse une entite juive .Il est pret a l’accepter en tant que soumise
Renforce par les evenements apres la deuzieme guerre mondiale il commence a s’organizer et s’armer d’une facon demesuree
La guerre froide et les interets petroliers lui permettent d’acceder a une position unique et tant desiree depuis des siecles .
L’etablissement de l’etat d’Israel derange ses plans strategiques .
Pour enfreindre cet epanouissement qui apparait menacant /la France et l’Angleterre s’allient a Israel et participent a la guerre de SINAI et occupent le canal de suez .en 1956
L’ Amerique fait arreter les hostilites et contraint Israel a rebrousser chemin sans etablir une solution quelconque au point de vue territoire ou frontiere .
On est reste au meme point .C’etait la suite de la guerre d’independance qui n’est pas malheureusement terminee .
Ce retrait des troupes de sinai et l’ajout de l’appui russe a renouvele les aspirations arabes dans ce monde d’apres guerre .
Nasser apparait sur la scene mondiale et menace Israel en aspirant etre le dirigeant du monde arabe {Saladin des temps modernes}
Il chasse les troupes de l’O>N>U qui devaient assurer le calme dans la region
L’armee d’israel prevoit ses intentions et attaque et demolit en six jours les armees qui s’etaient liees pour jeter les juifs a la mer comme ils avaient predit .Et de nouveau il y a un cessez le feu impose sans donner de reponses
Geo=politiques dans cette region !!LE MOYEN ORIENT
Cela s’est passe en 1967 et le nom de cet affrontement “ la guerre de six jours.
Et c’est encore une etape dans la guerre d’independence !
Deux ans plus tard commencera la {GUERRE D”USURE a la frontiere egyptienne et qui durera deux ans A ce moment precis de l’histoire apparait
Arafat qui propose un etat palestinien sur tout le territoire et un permis pour les juifs d’y habiter avec des droits de citoyen egaux ! d’une part et de l’autre le terme de TERRITOIRE OCCUPE !on est la en 1969 !
Le probleme de l’identite juive remonte a la surface apres avoirete enfoui
intentionnellement .Le manque de surete personnelle de chacun s’ajoute quant a la validite de savoir si ce pays appartient vraiment au peuple juif.
Et qu’est ce qu’ un juif ?avec toutes ses filiales !
Et si oui quelles sont ses frontieres ?Chaque politicien ou parti prend de lui meme le droit de decider les limites de cet etat !
Chacun veut definir l’avenir avec l’espoir d’arriver en fin de course a cette independance tant desiree !
Quatre ans plus tard Israel est soudainement attaquee au sud et au nord le jour
du grand pardon.La nation fait face et l’armee par son courage et grace a D a su renverser la situation et encercle le gros de la troisieme armee egyptienne.Quant au nord les troupes etaient arrivees pas loinde Damas!
De nouveau un cessez le feu .Au kilometre 101 sur la route du Caire une reunion a eu lieu mais les resultats sont toujours les memes
Et c’est encore une nouvelle etape sur la longue route de l’independance
Cette guerre a ete specialement dure et a cause plusieurs morts!
On ;l’a nomme LA GUERRE DE YOM KIPOUR et c’etait en 1973
Des lors le plan de porter atteinte est passe a l’interieur du pays qui n’a pas le nom de guerre mais fait autant de degats .Au nord au liban se forme une force
Palestinienne nouvelle qui devient une menace pour la galilee
Le gouvernement decide d;eloigner ces troupes de guerrilla et entreprend
la GUERRE DE LA PAIX DE LA GALILEE en 1982
Ce conflit sera long coutera cher et n’apporte pas de solutions
L’O<N<U< nous oblige a quitter les positions militaires sans donner une solution de longue duree La preuve en est avec l’installation du HEZBOLLAH
tout le long de la frontiere
Depuis 1948 il y a eu plusieures guerres qui n’ont pas encore resolu definitivement le probleme de notre territoire
Aujourd’hui on est en pleine offensive dans ce meme Liban ;pour eloigner un danger imminent et comme toujours on est encore en pleine guerre d’independance.
En 1948 je n’aurai jamais cru quand j’ai participe a cette fameuse guerre d’independance que mon fils devra la continuer et que” mes” petits fils aussi s’y joindraient actuellement !
Pourquoi l’Angleterre avait prepare l’armee tranjordanienne avec des officiers britanniques en 1948 ?
Pourqoi nous a’t’on toujours impose le cessez le feu ?
Qui ne desire pas qu’on soit independant ?
L’Antisemitisme actuel n’est pas du au hazard 11
Il faut y reflechir Chalom sarel

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V'la t-y pas que L'Orient le Jour se reveille !

Ben il etait temps, le cessez le feu est a l'horizon ...

C'est-y qu'ils manquent de tonus nos Libanais pour reagir avec un tel decalage ?

Faudrait peut etre leur proposer du Guronsan avec l'aide humanitaire ?

Merci Haver ! Vieux motard que jamais, vas !