Archive jusqu'au 02/mars/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mars 2004: Archive jusqu'au 02/mars/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 02 mars 2004 - 08h40:

'...Car....!' comme dirait le Breitou Ma chére Lala ....! 'Il n'est point de curè qui sache son français comme moi qui je veux rester cardinal RICHE EN CE LIEU....!'
( Richelieu).

:) :) :)
Raby Myak.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mardi 02 mars 2004 - 05h28:

Albert,Albert,quel bonheur de te lire;c'est chaque fois une bonne dose de rires qui me fait un bien immense;merci mille fois

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 02 mars 2004 - 03h36:

J'interviens encore une fois sur ce meme sujet qui bout tellement.
Je ne veux pas rentrer dans les détails de Gibson. Il est Chrétien est c'est son droit d'écrire ou de faire des films comme il le voudra. C'est la liberté d'expression, encore plus aux Etats Unis.

Si demain un Musulman aura le courage de faire un film sur l'Islam et Mohamed il a le droit et personne ne peut l'empêcher. Que la masse Chrétienne ou certains Juifs interprètent autrement les choses c'est leur problème. On ne peut pas vivre de peur de ce que chaque expression par écrit ou visuelle produira comme effets ou résultats..

Du reste Jésus n'aimerait pas non plus ce film. Il est aussi bien dit ne te fait pas d'image de Dieu. Du reste si Jésus apparaîtrait aujourd'hui sur la rue personne ne le croira. Gibson voudrait voir Jésus comme dans le film mais moi je le voit autrement, car je suis certain que Jésus n'aimerait pas voir la violence. Est-ce que tous les Chrétiens sont du même avis, surtout après qu'on a dévoilé qu'il y avait 4400 prêtres qui avaient abusé de plus de 10 000 enfants mineurs.

Ce film ne va pas rendre les Catoliques antisémites, ou ils le sont déja ou ils ne le sont pas. Par contre il va créer des discussions et des controverses aussi entre Chrétiens de différentes dénominations.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 02 mars 2004 - 02h30:

Le film : « La passion du Christ »
Fait gagner : «Les millions aux affairistes »
Incitent : « Les pressions racistes »
Qui aussitôt aiguisent : «La passion des intégristes »
Et peuvent mener : « aux agressions terroristes »
Comme d’habitude : « Des actions récidiviste »
De nos ennemis : « Des légions extrémistes »
Pour raviver : « La passion des racistes »
Dieu ! quel dégoût ! « Ces ramifications trop tristes»
Y aura-t-il toujours « La mystification qui persiste »
Pourquoi pas le titre : « La purgation du Christ »
Deux siècles et toujours pas : « D’indigestion qui s’exorciste »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 01 mars 2004 - 23h58:

Tarak ben Amar va distribuer le film de gib-sang ( merci albert )
le coup de pied de l'âne ?

Mais qui oserait faire un film sur Mahomet ?
égorgement garanti

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 01 mars 2004 - 23h52:

Mes chers amis, Henri, Douda, Richard, je n'ai pas vu le film la Passion du Christ, car depuis mon jeune âge on m'a toujours dit de ne pas rentrer dans la controverse quand il s'agit des discussions sur le Christ. Donc je n'ai pas pu donner une opinion sur le film et je n'ai pas l'intention de le voir.

Je fais confiance à tous ceux qui ont assez écrit et élaboré sur ce film. Si Gibson a fait ce film pour faire du mal aux juifs, il pourra peut-être gagner des millions, mais ils ne vont pas lui servir, et toute les personnes qui ont vu le film, ils vont l'oublier aussitôt qu'ils quittent la salle du cinéma. Je ne m'inqiète pas. Si l'église a coopéré avec Gibson elle se rend complice. Ce n'est pas les Arabes seulement qui enseignent à leur enfants la haine contre les Juifs mais aussi les Chrétiens. A voir si les démocrates ou les républicains vont se déclarer. Chacun fait silence pour le moment, ils oublient qu'ils deviendront aussi complices avec le silence. Attendons la fin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 01 mars 2004 - 23h21:

Editorial de L’Agence Sharon/ Breitouna.

Curieux et avide de culture, je suis ce qu’on appelle un fouineur d’articles ‘à sensations’. Assez cocasses.

Pourquoi me priver quand je peux me permettre encore de m’acheter mon Figaro.

En page 13 de mon quotidien de ce jour, mon œil tombe en arrêt sans oublier mon attention nerveuse sur une querelle entre gens de lettres.

Rien de bien méchant , juste une prise de bec entre Monsieur ‘Apostrophes’ Bernard Pivot ( qui ne pivote pas ) anciennement ‘pseudonisé ‘ ‘Bouillon de Culture’( plus en on a et plus on l’étale) et Monsieur l’académicien Maurice Druon. Une envolée lyrique qui mérite son ‘qu’on en discute’ (l’émission).

Ech’ allinè cher à Printania.

Le second siégeant sous la Coupole (pas celle des Impôts de Charenton) reproche à ce premier une certaine liberté dans l’élaboration de ces dictées que tout le monde connaît.
Bref, ce n’est pas d’ourlet qu’ils ont disserté mais de mots argotiques inacceptables pour notre chère langue française.

Elle en prend un coup avec Pivot qui s’autorise par moment à employer des ‘impopularités’.

Notre homme en HABIT VERT n’a pas manqué de lui envoyer quelques volées de bois verts qui ont mûris dans la timbale de notre présentateur.

Loin d’encaisser le coup, ce dernier a répliqué comme il se doit et surtout à attirer l’attention de notre Veston de Cape et d’ Epée Verdoyant sur un mot ‘Etiage’ dont le sens à échapper à notre illustre de la Coupole.

Branle bas de combat . Riposte. Et je vous assure le texte ne manque pas de piment.

J’ai retenu en autre le mot ‘ Flafla’ ( pas Fliflè de la Goulette ou Falfoulla) , ‘Atrabilaire’( sans doute une maladie de la bile et je n’irais pas voir le dictio) .
Manquait à l’appel PANCREATIQUE et le mot RATE car comme dirait le Breitou ‘ Il vaut mieux rater son rire que de se faire éclater la rate.. !) C’est pas du Desproges, je vous le répète.

Que mon ignorance en la matière n’en souffre sur l’orthographe, moi qui la confond à mon âge ingrat avec ‘Horthodontie et Horticulture..’

Je la céderai bien à un quelconque Couillon de Culture que je ne m’en porterai pas plus mal.

On peut être Académicien sans être parfait car après tout n’est ‘académiquement votre’ que celui qui sait Horthographié.

La langue française n’en sera que plus clémente et ne se portera que mieux. Comme moi, je me porte kif baba chidi.

Ména talya ou téchlilè. ( Une lavade et un essorage académicien)

Albert l’ A caca démimiiicidominici …Premier.

Et puis zut et flûte. J’ai bien le droit de critiquer non.. !


A bientôt.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 01 mars 2004 - 22h36:

MEL GIB SANG ou l'Arnaque du siécle...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le lundi 01 mars 2004 - 22h08:

A propos du film de Mel Gibson et de l'article envoye par Emma

Oui il est vrai que le premier weekend ou le film est a l'affiche a vu des records de vente.

MAIS CE QUE LES MEDIAS NE DISENT PAS EST QUE LA MOITIE DE CES RECETTES PROVIENT DES EGLISES ET DES ORGANISATIONS CHRETIENNES QUI ONT ACHETE A LEUR COMPTE ET PUIS REVENDU (ET DANS CERTAIS CAS OFFERT) LES TICKETS A LEURS OUAILLES.

Et d'ailleurs tout le monde s'attend a une chute vertigineuse des recettes apres ce fameux weekend "miraculeux", surtout au vu des critiques des gens de cinema qui l'ont declare "le film le plus violent de toute l'histoire du cinema".

Richard

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 01 mars 2004 - 21h57:

Cacouboulou:

Derniere minute a TF1 Tarrack Ben Ammar a affirme que le film a Gibson n’etait pas antisemite ni raciste, alors il va le distribuer en France,

Mortalite : Jib el flous bark !

Signe : Cacouboulou Premier

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 01 mars 2004 - 19h15:

Des limites de la lecture psychanalytique du conflit israélo-arabe. 1ère partie (info # 010103/4) [analyse]

Par Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency


Le pataquès de Jean-Claude Milner et d’autres lectures psychanalytiques du conflit israélo-arabe: Au secours ! La «Structure » est antisémite !



La Nouvelle Europe, l’œuvre d’Adolf Hitler ?



Pour ce qui est d’avoir corrélé le ‘nouvel’ antisémitisme avec la ‘construction européenne’, c’est-à-dire de lui avoir donné son véritable cadre, je me réjouis, sur ce point, d’avoir été entre temps rejoint par Jean-Claude Milner (1). Je renvoie à mon article à la Ména d’août 2oo3, Les prémisses du ‘nouvel’ antisémitisme. Il fait ainsi pièce, avec une thèse radicalement continuiste, aux thèses discontinuistes en faveur depuis un certain temps dans la communauté juive (Taguieff, Finkielkraut, Goldnadel), pour qui l’antisémitisme est un surgissement radicalement « nouveau » en Europe : nouvelle judéophobie, etc. Mais s’il établit lui aussi ce rapport et comprend la « question juive » (c’est-à-dire la question antisémite) comme une question européenne, aussi bien en posant le problème à la bonne échelle historico-politique, qu’en attribuant joliment à la nouvelle Europe démocratique des « penchants criminels », il s’en faut de beaucoup que nos analyses soient identiques.



Milner soutient que l’extermination des juifs était une condition de l’unification européenne, et qu’ainsi Hitler a fait à l’Europe d’après 45 le plus beau cadeau qu’on pouvait lui faire, à savoir un continent nettoyé de sa juiverie, Judenrein, sur lequel l’Unité de l’Europe, l’UE, allait enfin pouvoir se réaliser. Ayant définitivement résolu la vieille « question européenne » — la question de l’Europe, la question qui fait l’Europe — relative au nom juif, question ramenée à un « problème » dans les termes du rationalisme politique moderne, Hitler, par sa « solution », autorise donc désormais l’Europe à exister enfin sans que le nom juif lui pose de question, ayant réussi à traduire dans les « faits » l’inexistence déjà établie - de droit – de ce que Milner appelle l’exception. Milner prétend donc que la Nouvelle Europe est l’héritière directe et l’œuvre de Hitler, ou du moins qu’elle n’a été possible qu’une fois le travail d’Ausrottung des Juifs du continent accompli et achevé par les nazis. Conclusion, la nouvelle Europe est – indirectement – l’œuvre de Hitler.



Je m’oppose totalement à ce point de vue.



Une exagération grotesque de la pensée purement symbolique



Le mérite de Milner par rapport aux trois analystes Taguieff, Finkielkraut et Goldnadel est certes, je l’ai dit, de corriger leur interprétation discontinuiste, et de restituer à l’analyse du soi-disant ‘nouvel’ antisémitisme son véritable cadre, c’est-à-dire de le réinscrire dans la continuité radicale de l’antisémitisme européen. Sur ce point, je partage avec lui les « prémisses », comme je les nommais dans l’article référé au-dessus.



Mais le problème, c’est que Milner tord le bâton dans l’autre sens, et comprend cette continuité comme une fatalité logique, une « nécessité » qui ramène l’Europe nouvelle au statut de simple conséquence de l’œuvre hitlérienne. Le continuisme devient téléologique. Et cette hâtive reductio ad hitlerum déforme singulièrement les perspectives. La complexe dialectique de la mémoire, de sa fidélité ou de sa trahison et de sa captation est escamotée. Sous le prétexte d’une radicalité du propos capable d’un effet de pavé dans la mare, elle empêche de comprendre ce dont il s’agit. L’identification sans autre forme de procès de la nouvelle Europe avec ce que visait le IIIè Reich est une exagération grotesque.



On ne voit pas en quoi la présence des Juifs dans l’Europe d’avant-guerre aurait constitué un « obstacle » si insurmontable à l’unité européenne — de ce point de vue « logique » reconstruit par Milner pour pouvoir l’en déduire -—, qu’il eut fallu de toute nécessité les exterminer pour que cette union puisse se conclure (ou se « résoudre ») ! C’est comme si l’on attribuait précisément aux Juifs l’échec des tentatives réitérées de constitution de l’empire dans l’histoire millénaire de l’Europe. C’est absurde, et rien dans la matière historique ne permet de l’étayer.



A trop suivre Lacan…



Le défaut du livre de Milner, quant à son contenu, n’est pas sans rapport avec sa forme. Son style approche quelquefois des pires échantillons du lacanisme (surtout lorsqu’il cite les formules du maître – on a perdu l’habitude), et dénote une pensée elle-même purement « symbolique ». C’est une démarche purement a priori, et dont le point de départ, on le verra, n’a rien à voir avec le conflit israélo-arabe, puisque c’est le complexe de castration freudien ! Comme on le sait, il n’est pas le seul.



Car en fait, ce à quoi Milner se confronte, ce n’est pas à la réalité historique et à son interprétation, c’est à ce qu’il appelle le « Nom juif ». Qu’est-ce que c’est que le « Nom juif » ? C’est le juif comme pur « signifiant » (au sens lacanien, utilisé, par exemple, dans l’expression « Nom-du-Père »), c’est-à-dire ce qui n’existe, comme dit Milner, que dans « l’ordre de la langue».



Ce genre de doctrine relève de qu’on doit appeler un nominalisme formaliste ! Au commencement, pour elle, était la Structure. Celle-ci déploie « le disparate des écritures du tout » (je traduis le jargon lacano-milnérien : le quantificateur universel de la syllogistique aristotélicienne est plus compliqué qu’on croit). Quant à « Juif », c’est un nom qui occupe une « position » dans la structure, les juifs réels s’y rattachant comme ils peuvent (plus ou moins bien). À la collision du disparate des universels. Tout le reste n’est que rubikscube ! De là une pensée qui fonctionne par pure déduction et que je vais ramasser en un seul paragraphe hyper condensé (Attention, accrochez-vous, l’abstract qui suit — mais ce n’est pas long — n’est pleinement compréhensible qu’à quiconque a lu ou s’est un minimum frotté à l’ouvrage de Milner). Donc, voici :



La société : Un pas-tout sans limites et sans place pour l’exception



Si j’ai bien compris le raisonnement de Milner, tout repose sur le formalisme qui permet d’algébriser la modernité. Le nom Juif, c’est le hors-univers du pas-tout qui, depuis la vulgate aristotélicienne, « limite » le tout politique, c’est-à-dire, en termes vulgaires, que le Juif c’est l’exception qui confirme la règle – découverte de Lacan ! -, et qu’il faut faire disparaître dès lors que règne, non plus le Tout de la politique classique, mais l’illimité de la Société qui, à l’ère moderne, succède à la Politique – découverte de Foucault ! -. Car désormais, la Societé est elle-même un pas-tout sans limites, et donc sans exception – découverte de Tocqueville ! -, et donc sans Juifs. Donc, logiquement, il devrait ne plus y avoir de Juifs. Pourtant, l’illimitation biotechnologique – éclatement de la parentalité – se heurte au nom-juif qui persiste comme ordre familial voulant que « le monde continue » - découverte d’Hannah Arendt ! -. En exterminant les Juifs, Hitler a rétabli l’ordre dans le désordre des quantificateurs universels de l’Europe, et lui ouvre la carrière de l’illimitation vraiment moderne – découverte de Franz Neumann ! -. Mais désormais, l’exception à la règle d’illimitation du « limité juif », absente d’Europe, grâce à Hitler, s’est inopinément reconstituée en Israël, ce petit pays (à frontières ?) qui incarne « structuralement » le nom juif, qui empêche d’illimiter et de pacifier en rond, et qui doit être derechef exterminé, afin que la Loi du pas-tout fonctionne à nouveau sans obstacle, c’est-à-dire sans exception, car il n’y a plus de règle du tout à confirmer. CQFD – conclusion de Milner ! -.



Voilà, à toute vitesse, le contenu du livre de Milner. Or Milner achoppe ici. Malgré ma bonne volonté à le suivre dans ses formalismes (je trouve, par exemple, intéressante son interprétation logico-théologico-politique du problème de la proposition singulière – qu’Aristote ignorait -), ce que je ne peux pas partager, c’est sa vision nécessitariste de l’histoire, son fatalisme structural, soutenus par une métaphysique lacanienne qu’il ne fait pas mystère d’énoncer clairement, à savoir la nécessité de fer structuraliste.



L’extermination des juifs est une conséquence inéluctable



Elle relève de l’ « ordre de la langue », c’est la contrainte – inconsciente - de « la structure ». Du coup, selon lui, l’extermination des juifs est une conséquence inéluctable, logiquement nécessaire, un effet structural. Pour Milner, il n’y a pas de contingence historique, il n’y a pas de liberté des hommes, il n’y a pas de champs de forces, et il n’y a pas de stratégies. Bref, il n’y a pas d’histoire. Il n’y a que la nécessité de fer de la Structure logiquement formalisée — merci Lacan ! — dont les hommes sont les pantins (porteurs de « noms »). Ce logico-structuralisme, Milner le partage avec d’autres philosophes qui locutent un idiome philosophique apparenté, bien qu’abonnés à des options politiques entièrement divergentes, tel Alain Badiou (comme quoi, il y a quand même de la latitude dans la loi d’airain de la Structure !). On retrouve chez tous ces disciples de Lacan, ou ex-Althussériens de la rue d’Ulm, la même rhétorique affectée de formulaires « logico-mathématiques » dans l’argumentation. Il est toujours peu ou prou question de fonction propositionnelle, de « dire que non », d’axiomatique, de dictum de omni et nullo, etc. Une sorte de spinozisme more algebrico post-frégéen. L’œuvre lacanienne consistant à avoir formalisé la « structure » freudienne – le complexe d’Œdipe - à l’aide de la logique de la quantification. (C’est ce que j’appelerai la « lacantification » de la psychanalyse). Tout s’y déduit rigoureusement, le destin juif pas moins que le reste.



C’est donc par une contrainte « logico-structurale » fatale que l’Europe de Hitler devait exterminer les Juifs, comme c’est par une contrainte « logico-structurale » que l’Europe démocratique d’aujourd’hui exclut nécessairement Israël. Or « la structure, c’est le réel » (Lacan), nul n’y échappe. Milner le formule ainsi: « L’autre exclusion est non seulement définitive mais structurale : la dénonciation d’Israël… » (je souligne, p. 95, RL).



Or il y a à mon avis tous les dangers du monde à assimiler le destin historique à la rigueur d’un théorème mathématique ou à l’emprise de la « structure ». Surtout lorsqu’on comprend celle-ci selon Freud, c’est-à-dire comme se ramenant finalement au complexe de castration ! Car, au bout du compte, pour Milner tout se ramène, selon ses termes, à cela : l’antisémitisme vient de ce que le nom-juif se met en travers de la demande de l’ « impossible » du rapport sexuel ! J’en sais un autre. Bref, si j’ai bien compris Milner, le monde entier est « fou » (au sens précis où il forclot non plus le Nom-du-Père, comme chez Lacan, mais le Nom-juif – ce qui est peut-être la même chose) et quasi-Raëlien (au sens où il détruit clonalement la « structure familiale », en « bouturant » la béance, pour paraphraser humoristiquement la terminologie de l’École), et seuls les Juifs, avec les dévots de la Structure, maintiennent obstinément la famille (alias la quadriplicité) et l’étude (pharisienne : un rapport correct au Nom), et par conséquent s’obstinent à continuer le monde comme il va. Démerdez-vous avec ça !



Est-ce bien sérieux ?



Comme analyse politique, cette interprétation lacanienne a les défauts de ses qualités, c’est une construction formelle peut-être brillante, mais in vacuum. Comme toutes les élaborations des « sectes théoriques », elle est quelque peu autistique. Il faut être à l’intérieur de la secte, et être initié à ses codes, pour apprécier et goûter vraiment. Son adéquation à la réalité vaut ce que vaut l’assomption de la métaphysique freudienne totalitaire qui la sous-tend. Mais c’est le problème de toutes les « lectures » psychanalytiques de l’antisémitisme et de la guerre anti-israélienne, sous forme de terreur chez les Palestiniens, ou sous forme médiatique et financière de la part de l’Europe. Même lorsqu’elles ne sont pas « lacantifiées ».



De Lacan au cheikh Yassin



De cette secte, pour la plupart, ces ex-Althussériens du « cercle d’épistémologie » de la rue d’Ulm des belles années du structuralisme, anciens staliniens ou maoïstes, sont propalestiniens (ex. Badiou, Balibar). Aussi faut-il se réjouir de que l’un d’entre eux, au moins, ne le soit pas ! Et comme il dit lui-même, qu’il en existe au moins un qui dit que non…



Leur ancien chef de file, Jacques-Alain Miller, par exemple, a composé cette invraisemblable apologie des terroristes, après une kyrielle de noms de la tradition anarcho-nihiliste européenne, dans l’un de ses derniers ouvrages, Lettres à l’opinion éclairée (2): « Oui, presque tous ces bourreaux furent des cœurs purs (…). On ne peut le dire que de quelques unes de leurs victimes. Autant le bourreau-fonctionnaire est infâme et abject (…) autant le bourreau-terroriste, celui qui ne s’autorise que de lui-même, comme dirait l’autre, est un enfant de chœur, un saint de vitrail, ange pressé de se dépouiller de son corps, d’affranchir son âme volontaire de la guenille qui l’entrave, pour cingler dans un grand éblouissement vers sa patrie toute spirituelle. (…) Un terroriste est un idéaliste. C’est un fou, pas une canaille. (…) Le terroriste qui donne sa vie pour prendre celle des autres, rien n’est plus loin de la canaille (Je souligne, RL). Le principe subjectif du terrorisme n’est pas différent de celui de l’anorexie : “Je voulais un corps d’ange”… oui, d’ange exterminateur » (op. cit., p. 157-162-163). Ce morceau d’anthologie se devait d’être relevé. Si la liste initiale reste européenne ou russe, le style des actes « exterminateurs » décrits ensuite est plutôt islamo-palestinien. Comme on le voit, le lacanisme mène à tout, même à la connerie politique – sans Witz – à l’état brut. De Lacan à Yassin la conséquence est bonne? Seul de la bande, Milner, à ce que je vois, empêche de tirer cette conclusion.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le lundi 01 mars 2004 - 19h12:

Le film de Mel Gibson "The Passion of The Christ" (La Passion du Christ) atomise littéralement ses concurrents en réalisant le troisième meilleur mercredi de tous les temps. Le film récolte 26.6 millions de $ en une journée!

Anne Catherine et l'Arme Fatale

Le film produit et réalisé par Mel Gibson est en passe de devenir le phénomène du box office des ces 20 dernières années. Son auteur crie sur les toits qu'il s'en est tenu à un respect scrupuleux des textes bibliques et fait mine de s'étonner qu'un tel déferlement de violence visuelle puisse favoriser le renouveau de l'antisémitisme chrétien. En fait, il se pourrait fort que l'on assiste actuellement à l'une des plus grandes fumisteries de l'histoire du cinéma.

L'auteur n'est pas celui que l'on croit

Mel Gibson affirme s'en être tenu au texte biblique de manière littérale. Le malheur est qu'on retrouve le scénario de son film quasi intact dans une série de livres datant de 1820.

Anne-Catherine Emmerich, religieuse allemande (1774-1823), a été pendant toute sa vie témoin de visions exceptionnelles, qu'elle a, sur ordre de son directeur, dicté à un " secrétaire ". De santé fragile, marquée des stigmates du Christ, elle a passé son temps alitée, à prier et à prendre sur elle les souffrances de l'humanité. Elle est actuellement "Vénérable", selon la terminologie catholique romaine.

Les livres d'Anne Catherine Emmerich sont diffusés partout dans le monde par ceux qui prônent un retour à la spiritualité catholique d'avant Vatican II.

Bien que souffrante, Anne Catherine Emmerich fut cependant prolixe en écriture. Elle s'est souvent demandé pourquoi il lui fallait porter ainsi la misère du monde. En cela, elle fait partie de ceux qui, passant outre la théologie de la grâce chère aux Réformateurs, s'est imaginé porter les fardeaux d'une humanité en perdition.

La hiérarchie catholique, bien que réfractaire à l'ensemble de son œuvre, y a pourtant vu un bon moyen de conserver une autorité spirituelle qui faisait fi de l'enseignement des Ecritures.

Eternelle discussion chez les théologiens chrétiens entre le statut de l'Ecriture par rapport à la tradition ! Discussion que l'on aurait tort de minimiser puisque ce sont elles qui ont mené aux Guerres de religions et leur cortège de massacres.

Discussion, encore, qui prend une dimension particulière aujourd'hui puisque c'est peu ou prou le même débat théologique entre les Réformateurs de l'Islam, privilégiant une ré-interprétation du Coran et les fondamentalistes, qui, non content d'en soutenir une stricte observance, lui adjoignent des traditions qui viennent en pervertir le sens. (Le voile, la soumission de la femme, les djinns, les 72 vierges, la dhimmitude, et autres joyeusetés du même acabit)

Ainsi donc, Anne Catherine Emmerich a dicté plusieurs ouvrages portant entre autres sur la création du monde, l'enfance de Jésus, la vie des patriarches et la passion du Christ. Ces écrits sont le " résultat " de visions détaillées (parfois un peu trop) qui sont censés reproduire fidèlement la vie et les dialogues des scènes bibliques.

On ne peut nier une certaine flamboyance à ses écrits mystico-ésotériques mais il faut bien reconnaître que, si ses visions sont éblouissantes, elles n'en demeurent pas moins bien peu éclairantes.

Le lecteur reste abasourdi devant la luxuriance des détails, le foisonnement des scènes, le caractère parfois original des dialogues entre les personnages sacrés sorties de l'imagination de cette " vénérable ".

Pendant les quelques siècles ou la lecture et l'analyse de la Bible était purement et simplement interdite au vulgum pecus, les ouvrages de ce type furent par contre amplement diffusés, surtout auprès de ceux dont la foi était quelque peu vacillante.

Surchargés de culpabilisation à bon marché et pourtant riche de spiritualité dite de " componction " (tel L'imitation de Jésus Christ, ouvrage magnifique d'un moine demeuré anonyme et dont la première traduction en langage vulgaire est attribué à l'Abbé de Lamennais), ces livres frôlent parfois l'ésotérisme. La meilleure preuve est qu'on les retrouvent actuellement en vente dans des boutiques spécialisées ou ils côtoient les écrits de maîtres et gourous de toutes origines, orientales et autres.

Mel Gibson et son confesseur ont tout pompé

Qui pouvait prévoir, en 1823, que les écrits de cette religieuse allemande allaient contribuer à la plus vaste opération antisémite du septième art et, accessoirement, faire la fortune d'un acteur réalisateur américain plus connu sous le nom de l'Arme Fatale ? Il ne faut en effet pas se leurrer.

Mel Gibson n'a pas trouvé son inspiration dans les Evangiles pour commettre le film le plus violent sur ce sujet dans l'histoire du cinéma. Il a purement et simplement pillé les visions d'Anne Catherine Emmerich qu'elle a dicté entre le 18 février et le 8 mars 1823. Son effort de mise en scène, sa créativité s'en sont trouvés grandement facilité par la lecture et l'obéissance littérale à ces écrits d'un autre âge.

Mel Gibson, pour être parfaitement honnête, devrait s'engager à verser aux héritiers d'Anne Catherine Emmerich la majeure partie des Droits d'auteurs qu'il ne manquera pas de toucher. Mais, si l'on considère qu'avoir des héritiers pour une nonne n'est pas du meilleur effet pour une éventuelle canonisation, l'Arme Fatale peut dormir sur ses deux oreilles.

Le problème est que notre religieuse, certes sincère dans sa foi, était, au moment ou elle dictait ses " visions " largement influencée par la croyance inepte que les Juifs étaient les meurtriers du Christ. Une exégèse fallacieuse et approximative de quelques phrases tirées des Evangiles " que son sang retombent sur nous et nos enfants " par exemple, baignait le monde catholique de l'époque.

Ajoutons à cela une méconnaissance abyssale des Ecritures et notamment de l'Ancien Testament (la Thora, les livres de sagesse et les Prophètes), le tri sélectif opéré dans les lettres de Paul, soigneusement expurgées de tout ce qui était contraire à la " saine doctrine " en vigueur dans le monde catholique. Ajoutons y encore la violence farouche de la Contre Réforme qui exigeait des fidèles une obéissance absolue aux dogmes catholiques, une main-mise du clergé sur l'interprétation de la Bible afin de contrer la présence envahissante du Protestantisme et vous aurez une idée de la grande liberté de penser qui pouvait exister à cette époque.

Encore la faute des juifs

Cette religieuse allemande, baignant dans son époque, était persuadée de la supériorité absolue de la Révélation Chrétienne sur toute autre spiritualité et dénonçait les méfaits des ennemis de la religion. Notre Anne-Catherine ne pouvait pas ne pas être influencée par ces croyances et elles les a retranscrites dans ses visions.

Le compassionnisme qui sévissait déjà à cette époque a ainsi forgé la conscience collective catholique et a, peu ou prou, favorisé une haine ou à tout le moins, un rejet du Juif en tant que tel. Les souffrances du Christ au moment de la Passion sont racontés avec un tel luxe de détails que l'enfant subissant ce lavage de cerveau de la part de ses directeurs de conscience et confesseurs ne pouvait qu'éprouver de la haine contre ceux qui ont fait souffrir un " si bon Sauveur ".

Ce sont ces livres dont Mel Gibson s'est inspiré pour commettre ce film, lourdaud et sirupeux, violent à souhait, montrant les juifs sous un jour détestable qui ne correspond en rien aux récits de la Bible. Mais Mel Gibson est un grand sentimental. La lecture des Evangiles est trop simple, trop sobre. Elle exige trop de réflexion. A ce super flic, il fallait du grand spectacle, bien graveleux, bien émotionnel de façon à faire pleurer l'Amérique profonde et à faire plaisir à son papa, grand négationniste devant l'Eternel.....

L'occasion d'une réforme

On le sait peu mais la torture comme moyen de conversion a été officiellement abolie par la hiérarchie catholique qu'en 1951, 6 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale. C'est le propre d'une structure institutionnalisée et triomphante de ne pouvoir réagir avec dynamisme aux multiples dérives qui foisonnent en son sein.

Certes, le concile Vatican II a bel et bien renoncé à décrire le peuple juif comme les assassins du Christ. Faut il pour autant admirer cet effort et louer ce résultat ? La hiérarchie catholique avait 2000 ans à sa disposition pour interpréter convenablement les Ecritures. Faut-il se féliciter d'avoir attendu si longtemps pour qu'une parole plus humaine et surtout plus conforme à la tradition chrétienne soit enfin prononcée ?

C'était bien le moins qui se pouvait faire. Et il n'y a aucune gloire à tirer de ce désastreux retard à l'allumage. Car le mal est fait et il faudra encore quelques générations pour extirper de l'inconscient catholique cette doctrine de la culpabilité juive dans la mort de Jésus. Anne Catherine Emmerich serait, selon des sources bien informées, bientôt béatifiée.

Le film de Mel Gibson aura bien sur des conséquences dramatiques sur les rapports qu'entretiendront les Catholiques avec le peuple de l'Alliance. Et il y a gros à parier que cette mélasse américaine ne suscite encore durablement l'animosité à l'encontre des juifs.

Mais il sera aussi et surtout l'occasion pour cette Eglise Catholique par ailleurs emplie de richesses spirituelles, de faire le bilan de son héritage et d'en extirper tout ce qui n'a pas un rapport direct avec l'enseignement du Christ. Elle pourra mettre à profit ce temps de questionnement pour renoncer publiquement et définitivement à l'enseignement de certains pères de l'Eglise aveuglés par leur haine et leur mépris du Judaïsme. Et comme il est de bon ton de demander aux musulmans de renoncer à certaines de leurs croyances afin d'avoir une chance d'entrer dans la modernité et ses corollaires que sont la démocratie et la laïcité, il n'y a aucune raison valable pour ne pas exiger du Catholicisme qu'il désapprouve nettement certaines théories qui flétrissent cet immense mouvement spirituel qu'est le Christianisme.

Ce n'est assurément point un hasard si les principaux partisans d'une distribution du film en France se trouvent dans la mouvance de l'extrême droite Catholique intégriste, grande consommatrice de ces livres de piété désuets, celle qui verrait d'un bon œil que la France Laïque et républicaine soit à nouveau consacrée à la Vierge Marie. Le confesseur de Mel Gibson s'affiche volontiers en France aux cotés des catholiques les plus traditionalistes. CQFD !

Il serait tout à fait dommageable que les différentes communautés juives se mobilisent en criant à l'antisémitisme devant chaque affiche du film, en réclamant son interdiction. Réclamer l'interdiction d'une création artistique n'est jamais productif.

Et le principal combat à propos de ce film aura lieu, au sein de l'Eglise Catholique comme dans le reste de la Chrétienté dont elle n'est finalement qu'une partie, entre ceux qui désireront jeter un œil neuf sur leur héritage et les quelques nostalgiques qui préfèreront la lecture simpliste d'Anne-Catherine Emmerich à la méditation intelligente et éclairée des textes bibliques... pourquoi pas en hébreu, langue dans laquelle il plût un jour à Dieu de balbutier.

Mais, parce que l'Eglise aura refusé d'opérer cette Réforme indispensable, les juifs seront encore montrés du doigt et les antisémites incurables auront enfin un argument de poids à faire valoir dans leur détestation viscérale des Juifs et d'Israel.

Pierre Lefebvre © Primo Europe


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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 01 mars 2004 - 18h41:

"La Passion" de Gibson fait un tabac au box-office américain

LOS ANGELES (AP) - "La Passion du Christ", le film controversé de Mel Gibson, a fait une entrée fracassante au box-office américain: pour ses cinq premiers jours d'exploitation (mercredi/dimanche), le film a rapporté 117,5 millions de dollars de recettes, selon les estimations rendues publiques dimanche.

Pour son premier week-end d'exploitation (vendredi/dimanche, critère habituel du box-office), "la Passion" a engrangé 76,2 millions de dollars de recettes, ce qui le place largement en tête cette semaine.

Porté par une polémique archi-médiatisée, le film se classe en septième position de toutes les sorties nord-américaines de l'histoire, derrière des "blockbusters" hollywoodiens tels "Spider-Man" (114,8 millions de recettes pour le premier week-end), "Matrix Reloaded" ou les deux premiers "Harry Potter".

Cette performance est d'autant plus remarquable que le film a été tourné en deux langues mortes, l'araméen et le latin, et qu'il est projeté avec des sous-titres en anglais, pratique généralement peu appréciée du grand public américain.

Le film est sorti le jour du Mercredi des Cendres dans plus de 3.000 salles. En comparaison avec d'autres films sortis un mercredi (et non le vendredi comme habituellement), "la Passion" arrive en deuxième position, derrière "Le Seigneur des Anneaux: le retour du roi" (troisième volet de la trilogie) et devant "La Guerre des Etoiles: Episode I - la Menace Fantôme".

"La Passion du Christ", qui raconte les dernières heures de la vie de Jésus, décrit avec un réalisme sanglant le calvaire du Christ, des scènes pouvant choquer. Ses détracteurs lui reprochent de présenter les juifs comme responsables de la mort de Jésus.

Catholique traditionaliste, Mel Gibson a produit, réalisé et co-écrit "La Passion", y investissant même 25 millions de dollars sur ses propres deniers. Vu les résultats de ce premier box-office, il sera donc remboursé au-delà de ses espérances. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le lundi 01 mars 2004 - 14h49:

Emile chalom.

Tu dis"Je ne vois pas pourquoi les Juifs s'enflamment sur le film de Gibson."

Pres de deux mille ans de persecution des juifs par ce mensonge qui les accuse en bloc.

Ce film vient raviver ce mensonge et ajouter de l'eau au moulin des antisemites de tout bord.

Peut on comparer ce film avec des films de violence et autre,qu'aurait fait des juifs.

Le but de ce film est de nous accuser en bloc, que l'on soit en Israel, a New-york ou en Suisse.

Un goutte de verite noyee dans un ocean de mensonges, voila ce qu'est ce film.