Archive jusqu'au 22/février/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Fevrier 2004: Archive jusqu'au 22/février/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 22 février 2004 - 19h21:

Merci Albert de le signaler http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=36&i=9&t=9

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 22 février 2004 - 19h12:

ATTENTAT A JERUSALEM.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 22 février 2004 - 18h37:

Recherche vitale

désolée je ne suis pas juive mais peut etre pourriez vous m'aider. Je recherche des personnes nées en tunisie ayant vécu là bas et ayant connu mes parents Gino Lonegro qui travaillait au bar de l'univers à tunis et qui jouait en tant que clarinetiste dans un orchestre.

Il avait un frére Pino, mon pére a épousé ma mére Concetta en Tunisie ils ont habités à tunis même puis vers le belvédere si quelqu'un les a connu et qui pourrait répondre à certaines de mes questions merci de m'envoyer un mail sur sophie.baby@wanadoo.fr c'est une recherche urgente et vitale et surtout trés sérieuse merci

Sophie

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Loup (Loup) le dimanche 22 février 2004 - 15h32:

Monsieur Moshe KATSAV à Toulouse

Lorsque le temps aura effectué son travail d'érosion sur ma mémoire, voici les images & sensations qui me resteront gravées de sa venue en la Grande Synagogue Hekhal David, le 18 février 2004.

De jeunes vigiles crâne rasé, oeil d'acier, font les cents pas dans la Synagogue après avoir interdit aux gens de se lever à l'arrivée du Président,pendant son discourt ou à son départ.

Puis le Président de l'Etat d'Israël, complet bleu marine, cravate club & son sourire.......chaud, son regard d'une bienveillance toute paternelle, il est là. Sa présence calme & sécurisante irradie toute l'assemblée.Quelques instants plus tard, les propos portés par les notes & le rythme de sa voix confirmeront cette personnalité.

Israël est là pour l'ensemble du peuple juif.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 22 février 2004 - 14h24:

YA BABA EMILE.

Je te souhaite un grand MAZAL-TOV pour ta fille et ton nouveau fils.

Une fille a marier!
Mon Dieu quel soucis. (Dixit Enrico Macias.)

Inchallah bel Akhia oul amor etouil ou elHenneh.

Ton texte m'a fait reveiller le dicton en arabe que mon pauvre pére ZAL disait souvent.

Loukene akhmarat fessbakh..... etc etc.

Merci d'avoir reveillé ces dictons souvenirs.

Décidemment nous avons quittés notre Tunisie, mais notre Tunisie natale ne veut pas nous quitter.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 22 février 2004 - 13h38:

LES MÉMOIRES D 'UN GOULETTOIS
L'ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT )

LE BALOUTJI….l’affabulateur….Celui qui raconte n’importe quoi avec force et conviction….En somme nous faire avaler des couleuvres et faire croire que des ‘ vessies ressemblent à des lanternes’. Ce genre de personnage est fort sympathique parfois ennuyeux. La règle veut qu’il ne faut pas le contredire
et surtout essayer de ‘rentrer dans son jeu ‘ afin de donner à sa narration une certaine consistance et crédibilité. Sa réalité n’existe que dans son esprit. Le Balouteur n’aime pas être contredit. Ce personnage vit avec son délire qu’il essaye de communiquer. En général, l’affabulateur expose son sujet, non pas en public, mais à un ami. Sachant par-là que son récit n’aura aucune chance de ‘passer’ parmi une bonne compagnie de gens avertis. Voici donc un récit de mon cru…

21/03/89 =PRINTEMPS.

'.........BALLOUT....'
'....AFFABULATION...'
ou addra ta matèo......paroles en l' air.....

Les anciens goulettois et même les jeunes.....étaient de grands balouteurs.....affabulateurs......Ils racontaient des histoires .....des fanfaronnades dont ils étaient les victimes ou les auteurs imaginaires ….virtuelles rien que pour épater la galerie......et collectionnaient le vice jusqu'à la limite de leur désir.....au point de ne plus être conscients de la véracité de leurs propos......
Mon père fût de celui là......son fils.....?

Bichi , loueur de barque à rame , coté Casino, voit venir vers lui.....moi.....en short et tricot....

' …Bonjour....Monsieur Bichi....je voudrai louer une barque.....?'
Bichi '... 250 millimes la demi heure.....500 ...l'heure.....'
'....Pour un quart d'heure.....combien.....?'
Bichi '...Un quart d'heure , ya ouldi.....c'est rien....tu n'a même le temps de mettre la barque à l'eau que la demi heure est passée....!'
'..Bon ....une demi alors.....'
Je paye.. et mets à l'eau ZAIRA 239......
Quelques 'ramées ' plus loin ....à 20 mètres , mes amis ...ils sont quatre montent en ‘BARQUO STOP '.....on s'amuse .....on rit.....on s'éclate.....tant et si bien que la rame se détache et va reposer à 20 mètres de profondeur.....Comment allons nous faire pour avancer avec une 'floukè' manchot..... ?…à 400 mètres du rivage. Nous commencions à paniquer d'autant plus que la demi heure de Bichi était largement dépassée de 3 heures.......L'un de nous , D.ieu bénisse pour lui...un hakhèm...propose que deux d'entre nous , à tour de rôle , descendent, s'agrippent au cul de la barque.....et font avancer notre 'bus aquatique à trois roues...par quelques battements. Au bout de deux heures de fatigue , nous accostons....j'accoste...les autres sont déja partis.....

Bichi.......' Yè ouldi.....kôbbarra âllik.....rèhte? '
(Mon fils....que je parte en sacrifice ....tu t'es perdu....?)
'Non......Bichi...' .
Je recule de 10 mètres .
' Il y avait un requin au fond qui m'empêchait d'avancer.....'
Bichi.......'Chnouè......un requin.....? mnih affelou ... y'avais un requin..... wèynié l'yèd...ta Zaira...?'
(Quoi........................... ? a supposer ....................où est la rame….de Zaira... ?’..

Je recule de 20 mètres........
'Mais oncle Bichi.....ce n'est pas Zaira 239 que tu m'as louée....c'est Taita Dourouatou 69....'
Bichi 'Emmè Taita... ? .nèmchi fèl gbar......mè yendich.....Taita fèl flayèk.... ? .chouff entti byèdék….yandi tlètéh fleyèk idarboù……ou ouèhdéh mènnèm yandâ fasma… ?’'
(Quelle Taita....que je parte dans la tombe......je n'ai pas Taita dans mes barques....regardes par toi même ….je n’ai que trois barques qui se battent en duel…dont une possède une rustine… ?)
Je recule de 50 mètres ....je suis près de la maison.... et lui sur le sable......il s'enfonce par la rage comme dans de la vase......
Bichi 'Mnich.....chaddi mchoum.......et l'argent......ça fait 30 dinars . ?.'
(‘Bon......ma chance est mauvaise..................................................)

Je suis rentré dans ma maison et ferme la porte à double tour.....Il est sous mon balcon a me réclamer 30 dinars...avec les intérêts.
Je dois à Bichi.....50 dinars à ce jour......mais comme il n'est plus là....je ne peux les lui rembourser..
Désolé Bichi.......mè tèrkhèdch alliè kent sghir èl ..ouakt èddhéq (…… ne tiens pas compte de ma forfaiture ..j'étais enfant à cette époque là..) .
Voilà du ballout pur et .....mou......
L’article repassera dans six mois….pour les abonnés absents…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 22 février 2004 - 13h33:

Sans rien mais avec D ieu.

Je ne marche pas avec un bréviaire sous le coude.
Ni bible, ni coran, ni chapelet et ni missel.
Je ne fréquente pas les synas, je n'ai pas de kipas.
Mon chef est découvert, et D ieu ne me quitte pas.
Il me chapeaute. Et je l'aime car sans lui je ne suis rien.

Je sais lire les saintes écritures.
Je les 'perroque' sans rien comprendre.
Ce n'est pas la faute au Rousseau
Pas plus de celle de mon Roro.
Mon perroquet.

Je me méfie de tous ces pieux.
Et des impies sans les cieux.

J'ai cependant la foi dans ma religion, c'est pas un tort
Mais la religion, ma foi n'est pas de mon petit ressort.

Je remercie D ieu tous les jours
Par mes lèvres et mon cœur.
Tel est ma sacrée religion.

Menich khèyèf rabi melle en khèf mén Rabi.
(Je ne suis pas un peureux de D ieu mais je crains D ieu.) J J J
Traduit textuellement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 22 février 2004 - 12h41:

Deux poids et deux mesures.


Chacun d'entre vous a entendu parler du jugement d'Alain Juppé.

Dans le numéro 18357 du Monde (daté Dimache-Lundi 1-2 février 2004)

on trouve la somme d'argent public "détournée" durant la période des emplois fictifs. On estime cette fraude à 2,4 millions d'euros... Dans le même numéro, on trouve la condamnation d'un internaute coupable d'avoir vendu des MP3, pour une somme totale de 5 511 Euros... L'homme est veuf avec trois enfants à charge.


Alain Juppé = 2 400 000 Euros à l'Etat = 18 mois de prison avec sursis.

L'internaute = 5 511 Euros aux maisons de disque = 6 mois fermes.

>

Alain Juppé = vol de l'Etat = jugement trop sévère = intervention sur TF1.

L'internaute = vol de sociétés privées = bon jugement = ferme ta gueule.



Alain Juppé = "consternation" = campagne de soutien.

L'internaute = bien fait pour sa gueule = rien.



Aucun média ne s'est amusé à de tels rapprochements. Dommage : c'est

instructif.



PS: que tous ceux qui jugent bon de transmettre cette comparaison à leurs correspondants le fassent, et sans limite.


De mes correspondants particulièrs VAL/SUGGEST.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 22 février 2004 - 10h46:

LES ÉDITEURS TUNISIENS AU SALON DU LIVRE DE PARIS 2004
(Stand L190)


Les ÉDITEURS TUNISIENS annoncent leur présence au Salon du livre de PARIS
2004. À cette occasion, plusieurs nouveautés seront présentes et certains
auteurs viendront au stand pour accueillir les visiteurs et présenter leurs
¦uvres.

Les éditeurs présents:
Apollonia (+21698304467)
Cérés
Simpact
Dar Ashraf
Alif
Sud Editions

En résumé
En avant première, une nouvelle édition de poche du livre de M. abderrazak
Cherait "Abou El Kacem Chebbi"
Le magnifique livre de mosaïques édité par le Ministère de la Culture
Le dernier livre de Tahar Fazaa : "Ali au pays des Merguez"
La suite de la BD de Belkhodja et Riahi "L'affaire Carthage II, vol 713 pour
Paris"

Sur le stand, pendant toute la durée du salon, l'auteur Abdelaziz Belkhodja sera présent pour vous présenter son dernier roman: "Le retour de
l'éléphant" et sa dernière BD: "L'affaire Carthage II". En matière de BD, sera également présent Yves Mézière qui vient de publier avec Habib Bouhawal "Victor Hugo".

Plusieurs séances de dédicaces sont prévues pendant le salon qui se tient du
19 au 24 mars 2004.
C'est une invitation à venir au stand des Editeurs tunisiens (L190) au Salon
du livre de Paris. Les éditeurs et les auteurs sont disponibles pour toute entrevue et autres messages à livrer aux médias. (contacter
"apolonia@gnet.tn")

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 22 février 2004 - 10h44:

L’autre face de la relation spéciale entre Israël et la Françe (info # 012102/4) [analyse]

Par Gérard Huber, correspondant permanent à Paris © Metula News Agency



Une cinquantaine de Professeurs entrent sur scène, habillés de la célèbre toge jaune, suivis d’autres qui portent les emblèmes de la connaissance. Enfin, un petit groupe de quatre.



Nous sommes dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Nous assistons à la remise des insignes de Docteur Honoris Causa au Président de l’Etat d’Israël, Moshé Katzav, le 17 février 2004.



Il est vrai qu’il nous a fallu un peu de temps pour nous rendre compte que la personne qui se trouve entre le ministre Luc Ferry, habillé d’un costume de ville, et le Professeur Jean-Robert Pitte, Président de l’Université Paris-Sorbonne, qui est revêtu de la toge, est le Président Katzav. Il a même fallu que celui-ci fasse quelque signe de la main, pour donner à comprendre que, oui, c’était bien lui et qu’il n’était pas la peine de regarder ailleurs, ni d’attendre quelqu’un d’autre.



Et la foule de sourire, et de rire. Comme si elle n’en croyait pas ses yeux. Un ange passe. On se frotte les yeux.



Il est vrai que cette représentation avait d’abord fait l’objet de mesures de sécurité exceptionnelles. Pas drôles du tout. Menaces de mort, menaces d’attentat. Il avait même fallu annuler des élections qui avaient été prévues ce jour-là, de longue date, par les étudiants. Pour accéder à la Sorbonne, c’était le parcours du combattant.



Mais là, à ce moment précis, tout était oublié. Pour quelques secondes. Place était faite à la stupéfaction. Ce petit homme, issu d’une famille pauvre, encore inconnu du peuple de France, était-il vraiment en train de recevoir les insignes de la célèbre Sorbonne ? Une vraie blague juive.



Le Recteur Maurice Quenet, Chancelier des Universités de Paris, ouvre les amitiés. Il rappelle l’unanimité de la décision du Conseil d’administration. Tout au long de son discours, il ne cesse de sourire, de jeter des regards affectueux au Président Katzav. Le ministre Ferry se veut proche, presque familial et annonce de nouvelles collaborations entre les universités israéliennes et françaises. Vient le discours de Pitte.



Après avoir rappelé que Katzav sera désormais en compagnie de Yehudi Menuhin, Jorge Luis Borges, et autre Bronislaw Geremek et que le mois prochain, ce sera le tour du Prince Hassan Bin Talal de Jordanie, descendant du prophète Mahomet, il identifie très habilement son histoire et celle du peuple juif, racontant l’une par le récit de l’autre. .



Descendant de l’émigration vers Babylone, il y a 26 siècles, « après la destruction du premier Temple de Jérusalem », puis d’ancêtres qui fondent en Perse « la petite Jérusalem » (Yazd), il revient avec sa famille sur la terre de ses pères en 1951.



D’une vie qui commence dans les camps de transit, en particulier marquée par le drame de l’inondation de 1951 à Kastina, et par la mort de son petit frère, jusqu’à son accession à la tête de l’Etat, en passant par ses nombreuses prises de responsabilité (délégué étudiant à l’Université Hébraïque de Jérusalem, maire, maintes fois ministres…), c’est alors le fil de la vie publique et privée de Katzav que Pitte déroule devant nous.



Mais il ne s’agit pas d’un éloge béat. L’esprit critique demeure. D’abord pour rappeler la souveraineté de la décision de La Sorbonne. « Certaines réactions mesquines ou indignes qui ont entouré cette décision ont permis à un magnifique élan de solidarité de s’exprimer au sein de l’Université. Je suis heureux d’en remercier ici devant vous toute la communauté de Paris-Sorbonne et du monde universitaire ». Message reçus 5 sur 5 par ces mêmes obscurantistes qui, il y a déjà plusieurs mois, avaient déjà tenté de délégitimer la coopération universitaire entre Israéliens et Français, en incitant au boycott.



(C’est, d’ailleurs, contre ce même obscurantisme que s’est dressée la décision de l’Institut de France (le même matin) de remettre au président Katzav un diplôme qui célébrait la coopération franco-israélienne en matière scientifique).



Ensuite, pour implorer le Président Katzav : « Même si vos offres de dialogue sont provisoirement repoussées, de grâce, ne renoncez jamais et faites reculer l’implacable logique de la loi du talion ».



Enfin, pour espérer, avec Elie Barnavi, autre Docteur Honoris Causa de Paris-Sorbonne, que « ce mur censé vous protéger se transforme un jour en pont et qu’enfin Israéliens et Palestiniens vivent en harmonie sur des territoires reconnus de tous et viables ».



A quoi Katzav répondra, après avoir exprimé son émotion et ses remerciements, que l’esprit d’Israël ignore la « loi du talion » (au demeurant, l’on sait que l’expression « loi du talion » est une traduction erronée du thème biblique) et n’est mû que par la logique de l’autodéfense.



Un moment, la dichotomie israélienne gauche / droite sera donc revenue se mêler aux relations d’honneur entre Israël et la France.



Comme si, en présence du Président de l’Etat d’Israël dont on sait qu’il appartient à la droite modérée, la France et ses Universités n’avaient jamais cessé d’être… le Lieu où se jouait aussi, au nom de la paix et de l’esprit critique, l’avenir… de la gauche israélienne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 22 février 2004 - 09h31:

Fel Hamam Rmimi...Ye Emile.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 22 février 2004 - 04h37:

Privé d'Olympia, Dieudonné fait son show dans la rue


PARIS (AFP) - Ils sont venus par centaines scander le slogan "liberté d'expression" et soutenir Dieudonné qui a décidé de faire son show debout sur une estrade installée sur le trottoir en face de l'Olympia, la salle où il aurait du donner son spectacle vendredi soir et qui lui a été interdite.

L'humoriste lève les bras, salue ses fans, les "descendants d'esclaves", les "rebeus", les "blacks" et aussi les blancs de tout âge massés sur le boulevard parisien des Capucines, quadrillé par les CRS. "On t'aime", hurlent des jeunes filles en brandissant leur appareil photo.


agrandir la photo
L'humoriste se fait attendre, donne interview sur interview, certaines à des télés et radios arabes. On installe en même temps une sono. Quand Dieudonné saisit enfin le micro, l'assemblée de plus d'un millier de personnes (1.200 selon la police), presque autant que les spectateurs qu'il aurait réunis dans la salle, chavire. "C'est pas les conditions idéales pour faire un sketch, j'aurais été mieux à l'Olympia", dit-il. Il commence par "la fine équipe du onze" septembre, un de ses numéros les plus connus.

Le rappeur Joey Starr est là. L'écrivaine Calixte Beyala, engagée contre la discrimination dans les médias, aussi. L'ancien judoka Djamel Bourras prend brièvement la parole. Le musicien Manu Di Bango a accouru soutenir Dieudonné. "On n'a jamais empêché Patrick Timsit de travailler quand il s'est moqué des trisomiques. Michel Leeb se moque des Noirs. L'Africain, lui, n'a jamais le droit de dire quoi que ce soit", souligne-t-il. Dieudonné émaille son discours de propos plus politiques: "Tous les extrémismes dans les religions, cela fout le bordel. Le pompon aujourd'hui c'est les colons israéliens".

Dieudonné illustre son propos en jouant le colon israélien. "Mon pote, ouais il est venu en char, la bagnole elle avait crevé. Il s'est garé sur ta maison? Ben fallait pas la mettre là, mon pote", lance le comique, face à un public acquis à la cause palestinienne. A des journalistes, il affirme: "Le fait qu'aujourd'hui on a coupé la parole à un Noir prend beaucoup d'importance pour les gens. Il ne faut pas couper la parole à Dieudonné M'Bala M'Bala et aux Noirs en général". Il ajoute que "le véritable racisme est contre les Noirs et les Arabes".

"Il a le droit de parler. Quand chez Fogiel il y a des SMS pour se moquer des Noirs, personne ne dit rien. Quand c'est les Juifs, on porte plainte", assure Mahmadou Soufiane, 17 ans, un Parisien du XIVe arrondissement. Samy, 32 ans, abonde en ce sens: "Dieudonné il s'est aussi moqué de l'intégrisme musulman. Pourquoi peut-on rire de l'intégrisme musulman ou chrétien et que quand on parle des extrémistes israéliens, on se fait allumer?" "C'est inadmissible d'empêcher Dieudonné de s'exprimer dans un pays de liberté", glisse Jean-Michel Davidas, un guitariste.

L'Olympia a décidé mercredi d'annuler la représentation, initialement prévue vendredi, de Dieudonné, accusé d'antisémitisme par ses détracteurs. La salle de spectacle a invoqué "un climat de tension extrême" et des menaces sur la sécurité du public, après plusieurs jours de menaces de correspondants anonymes qui dénonçaient les dérapages verbaux du comédien, notamment lors d'une émission de télévision, et exigeaient l'annulation. En réaction, Dieudonné a annoncé sa décision de donner un spectacle de rue à 19h00 devant la salle parisienne. Le rassemblement prévu sur le trottoir en face de l'Olympia, a largement débordé sur la chaussée, et la circulation était totalement bloquée en direction de l'Opéra.

Le philosophe Alain Finkielkraut a pour sa part "reproché" vendredi à ceux qui ont lancé des menaces contre l'humoriste Dieudonné de le "transformer en martyr des droits de l'homme". Je reproche avec véhémence et douloureusement à ceux - je ne sais pas qui c'est - qui ont lancé les menaces contre son spectacle à l'Olympia) d'avoir fait à Dieudonné un cadeau inestimable: ils l'ont transformé en martyr des droits de l'homme, en martyr de liberté d'expression", a déclaré Alain Finkielkraut. "Dieudonné a une représentation du monde juif totalement et intégralement paranoïaque. Ce n'est pas parce que les Juifs ne sont pas sa seule cible qu'il n'est pas antisémite", a poursuivi Alain Finkielkraut.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le dimanche 22 février 2004 - 03h37:

Lu sur guysen.com (info confirmant ce qu'a dit belebou)

Hier, vers 19 h, quelques centaines de personnes se sont rassemblées face à l'Olympia (Paris) pour assister au spectacle improvisé de l''' humoriste '' Dieudonné. Elles scandaient '' Liberté d'expression '' et ont applaudi des diatribes anti-israéliennes. Certaines portaient des badges pro-palestiniens et le keffieh palestinien. Parmi les rares célébrités présentes : le saxophoniste Manu Dibango, le champion de judo Djamel Bouras et l'écrivain Calixte Bayala. Se posant comme victime d'un lobby, Dieudonné a évoqué '' 400 ans d'esclavage ''.

Djamel Bouras serait le beauf de la fille de Chirac. D'ailleurs avez-vous remarque que celle ci autrefois tjrs a cote de son pere (elle etait sa conseillere privee) a litteralement disparue de la circulation?? Etrange non pr une fille qui adorait la politique! Allez fatma a la maison! Elle doit etre enfermee chez elle avec un voile sur la tete!

*************************************************
Ben Laden, sur le point d'être arrêté ? Un scoop du journal australien ''The Sunday Mail'' révèle que des forces américaines spéciales ont localisé la cache du terroriste le plus recherché du monde, dans une zone montagneuse à la frontière pakistano-afghane et qu'un satellite spécial le suit à la trace.
Bezrat Hashem!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 22 février 2004 - 04h15:

OU sont nos chers harisiens, il n'y a que Breitou et Miro qui ecrivent ?