Archive jusqu'au 17/juillet/2006-2

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Juillet 2006: Archive jusqu'au 17/juillet/2006-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le lundi 17 juillet 2006 - 14h24:

Comment cela? les français ne sont ils pas tous inscrits à l'ambassade de France?

Ne serait ce que pour les élections, puisqu'il est rappellé à chaque fois que tout se fait en France en fonction de l'échéance électorale, ce qui doit, bien sûr, la distinguer fortement des autres pays, sur ce plan là !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 17 juillet 2006 - 15h15:

Question directe a Girelle, ou a toute autre personne disposant d'une "source bien informee":
la Une du Monde titrant ce matin que De Villepin a l'intention de se rendre au Liban pour temoigner son soutien au peuple libanais, le Premier ministre aurait-il egalement l'intention de faire un (leger) detour par Israel pour nous temoigner sa sympathie ?

Le Cabinet du Premier ministre toujours bien informe est au courant sans nul doute que le Nord d'Israel (en particulier Haifa, Nahariya, Tiberiade...) regorge de 4-5 etoiles de renom tous prets a heberger une delegation d'officiels de haut rang.

Je conseillerais aussi l'hotel kibboutz de Ayelet HaShachar (un 4 etoiles tout confort tout de meme, mais en pleine nature, ambiance pastorale garantie), propice au recueillement, suite aux critiques recentes dont il a fait l'objet.

A quelques encablures seulement de la frontiere (Kiryat Shmone) et de Rosh Pina-Madonna (!)

http://www.zimmer.co.il/hashachar/english.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 17 juillet 2006 - 14h08:

Merci Lapid d'avoir mis en ligne cette lettre qui fera office, dans quelques annees, de temoignage historique d'un Francais de Haifa pendant les evenements actuels.
Document poignant s'il en est a diffuser aussi largement que possible.

Dans la meme veine, pour etre complet sur "La Forfaiture, le Come-Back" (ce sentiment difus de citoyen francais de seconde zone), il faut rappeler que lors de la 2e guerre du Golfe d'il y a 3-4 ans (celle qui s'est achevee par la capture de Saddam Hussein), le gouvernement francais a deja brille par son "2 poids 2 mesures" a l'attention des ressortissants francais du Moyen Orient.

En effet, tandis que les risques de tirs de missiles charges de gaz toxique se precisaient, en particulier a l'encontre des pays designes comme "ennemis" par Saddam: le Koweit et Israel, le Quai d'Orsay a multiplie les declarations et les decisions pour faire parvenir d'urgence des kits de protection et d'isolation sophistiques a l'attention de l'infime communaute francaise du Koweit. Au cas ou ...

La vaste communaute des Francais d'Israel quant a elle, fiere de ses dizaines de milliers de ressortissants, attend toujours de savoir, 4 ans apres, si elle est, aux yeux des autorites francaises, transparente.

Et pour revenir a l'actualite immediate, le meilleur exemple de denigrement de notre communaute se situe, ces dernieres semaines, dans le domaine du culturel (domaine ou, comme tout le monde sait, la France s'efforce habituellement de briller et d'avoir un pion d'avance sur l'echiquier diplomatique).

A en croire la derniere initiative en date de l'Ambassade de France a Tel Aviv, les autorites francaises se soucient actuellement de la diffusion du Francais en Israel. Elles ont donc mis en ligne a cet effet, une modeste enquete d'evaluation a l'intention des internautes francophones d'Israel (voir le site de l'ambassade de France en Israel, service culturel, enquete en ligne jusqu'au 20/07 uniquement).

S'il semble evident que n'importe quelle organisation serieuse, soucieuse d'apporter les solutions adaptees a une communaute ciblee commence d'abord par evaluer le volume de ladite communaute, l'ambassade de France, elle, une fois de plus, veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes et fait du replatrage ponctuel, en apportant via cette enquete, un moindre remede a un mal aigu.
Peut-etre est-ce du (une fois de plus) a l'echeance electorale qui pointe a l'horizon 2007 ?

Voici en ce sens le commentaire libre que j'ai insere au bas de ladite enquete a l'attention du service culturel de l'ambassade, il y a quelques jours:

Bravo pour votre initiative, et merci a la technologie moderne d'Internet de permettre (enfin!) la communication a double sens avec les services de l'ambassade.

Afin de mieux determiner les besoins et attentes de la communaute francophone d'Israel qui (par definition) n'est pas QUE de nationalite francaise (tres nombreux sont les israeliens francophones et francophiles n'etant pas titulaires de la nationalite francaise), il serait judicieux de commencer par le recensement de cette population, ce qui, a ma connaissance (je vis depuis plus de 20 ans en Israel) n'a jamais ete entrepris. Sans trop m'avancer, il me semble que l'on serait agreablement surpris de constater le nombre (se chiffrant tres certainement en dizaines de milliers) de personnes qui utilisent le Francais et s'interessent de pres ou de loin a la culture francaise.
J'aimerais qu'on m'explique comment on escompte evaluer si les moyens/services mis a disposition sont a la hauteur/correspondent a la demande, ne sachant pas quel est le volume (meme approximatif) de cette derniere ?!
S'adresser aux Internautes est certes un premier pas, mais est-ce bien suffisant si l'on sait que (par exemple) nombreux sont les francophones retraites n'ayant pas acces a Internet ?

Je precise que, comme beaucoup de Francais d'Israel, je m'inquiete surtout de la maniere (ou ? quand ? comment ? etc) dont je vais pouvoir faire dispenser un veritable enseignement francophone a mes enfants (titulaires de la nationalite francaise), les etablissements scolaires s'etant reduits comme une peau de chagrin cette derniere decenie. Il est de notoriete que si l'on ne fait pas partie des "happy few" de la communaute deja inscrits et deja "dans le circuit", l'attente est interminable et les chances d'inscriptions minimes.

En outre, la TV representant un media culturel significatif, vous n'etes pas sans ignorer que de nombreux Francais (dont je fais partie) ne recoivent plus France 2, suite a la fameuse rupture de transmission unilaterale des societes de cables de fin mars 2006. Le manque d'initiative et les atermoiements des organisations francophones pour retablir cette chaine dans l'interet de tous, me laissent la aussi, perplexe.
Une suggestion toutefois: dans la perspective de la future chaine internationale d'informations "France 24" qui diffusera sous peu en Anglais et en Arabe, le CSA envisage t-il aussi de diffuser en Hebreu, pour les israeliens qui sont prives de France 2 ?

Merci encore a Mr. Douste Blazy pour le monumental feu d'artifice coup d'eclat de "Voila"* en juin dernier.
Les initiatives moins tapageuses et plus discretes et/ou moins ponctuelles et plus constructives seraient aussi les bienvenues.

* Voila ! Semaine de la culture francaise a Tel Aviv

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le lundi 17 juillet 2006 - 12h30:

Je n'ai pas bien compris la lettre de Denis Elkoubi, adressée par Lapid.

Fallait il passer sous silence l'affaire Dreyfus et la rafle du Vel d'Hiv ?

Je ne suis pas chiraquienne, mais son discours sur l'affaire Dreyfus, je l'ai apprécié.

Les résidents et touristes français ont ils demandé à ce que l'on envoie des bateaux pour les récupérer ?

Les aéroports israeliens seraient ils hors d'état de fonctionner ?

Trois heures avant d'avoir lu ce post, une source bien informée me disait qu'il n'y avait pas eu d'annulation de voyage vers Israel, ce qui m'a à la fois étonnée et pas étonnée, tant la volonté de soutien à Israel est manifeste.

Lapid, peux tu m'expliquer ce que veut dire Denis Elkoubi?

J'habite Nice, nous avons 4 députés: 3 UMP, 1UDF.

- Jérôme Rivière,UMP, dont le texte est justement publié ce jour sur Adra.
- Rudy Salles, UDF, président du groupe France Israel à l'assemblée nationale, indéfectible ami d'Israel.
- Muriel Marland, UMP, dont la position ne fait aucun doute
- Christian Estrosi, UMP, proche de Sarkozy qui vient de déclarer que Israel a le droit et le devoir de se défendre.

Tu comprendras que je n'arrive pas à saisir la véhémence des reproches qui sont faits, car, ici, pas d'ambiguîté sur les positions: elles sont claires et affichées aux cotés d'Israel.

Par ailleurs, quand Chirac voit une volonté de détruire le Liban, j'avais cru comprendre qu'il en attribuait la responsabilité, non pas à Israel, mais à la Syrie qu'il a accusé nettement de l'assassinat de son ami Hariri.
Le reste de son discours, condamnant le Hezbollah, avait confirmé pour moi, cette impression.

Quand au terme: "disproportionné", il s'entend, vu de la France, quand il est question d'aller récupérer un soldat...parce que la France n'a jamais engagé une armée pour délivrer un des siens. (il n'y a qu'à voir: celui là est justement français!).
Moi non plus je n'ai pas aimé ce terme là.

Mais s'il s'agit d'éliminer des terroristes qui menacent la sécurité de l'Etat, il ne peut plus être question de "proportion".
Chirac au G8, Sarkozy au journal(TF1) de 20h dimanche 16 ont été très clairs.(on peut toujours voir et entendre ce journal sur le site de TF1

Mais surtout, surtout,ne nous querellons pas entre nous; concentrons nous sur ce que nous pouvons faire de positif pour Israel, dénoncer avec indignation et véhémence est beaucoup moins efficace que de convaincre avec calme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 juillet 2006 - 07h57:

Feu sur Damas ! La Maison Blanche et l’offensive israélienne (info # 011607/6) [analyse]

Par Laurent Murawiec à Washington © Metula News Agency

Paradoxe : la Maison Blanche est furieuse des actions israéliennes de ces derniers jours ; furieuse que l’Etat hébreu s’attaque au Liban au lieu de frapper la Syrie, et, implicitement, l’Iran.

La guerre déclenchée aux frontières nord et sud d’Israël par le Hamas et le Hezbollah est la guerre par procuration que mène l’Iran, la Syrie servant de truchement géographique. Démolir les infrastructures libanaises pour punir Nasrallah ne rime à pas grand-chose.

Avec une fermeté que l’on n’attendait peu, la Maison Blanche a fait connaître ces derniers jours sa totale condamnation des actes du Hamas et de l’”Autorité”palestinienne, ainsi que des agissements du Hezbollah.

Quoique Condi Rice ait eu la faiblesse impardonnable d’appeler « toutes les parties » à « faire preuve de retenue », le criminel comme celui qui se défend, la présidence, elle, soutient fermement Israël. C’est le sens qu’il faut prêter à la déclaration faite d’Allemagne et de Russie par George W. Bush pour blâmer le gouvernement libanais et rendre son incurie responsable de l’attaque menée par les ustensiles de Téhéran.

La guerre qui vient de commencer – à l’initiative des ayatollahs – est celle que l’Iran et la Syrie mènent en Irak contre les Etats-Unis et contre le gouvernement irakien. Si d’aventure, l’aviation israélienne prenait pour cible l’énorme ambassade iranienne de Damas, centre névralgique de la guerre iranienne contre l’Occident au Moyen-Orient, le gouvernement de Jérusalem pourrait, je crois, compter sur quelque compréhension et quelque soutien de la part des Etats-Unis. Après tout, que disait d’autre l’ambassadeur américain à Bagdad, Zalmay Khalilzad, quand il dénonçait Iran et Syrie comme frères siamois de la commandite de la terreur en Irak ?

Il faut saisir la chance quand elle se présente : si Israël agit rapidement et de façon décisive, la Maison Blanche, sur son élan, le soutiendra. Si Israël temporise, la diplomatie des bureaucrates, des « réalistes », des capitulards et des arabophiles, reprendra le dessus en excipant des réactions hostiles – quelle surprise ! – de la Russie et de la France, où le parti pogromiste français qui règne au Quai d’Orsay vient de se manifester par l’intermédiaire des cordes vocales du ministre Douste-Blazy appelant les deux côtés à la raison.

Bush soutient le droit d’Israël à se défendre : qu’Israël se défende, à Damas pour commencer. Washington approuvera.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le lundi 17 juillet 2006 - 03h29:

Indemnisations accordées aux victimes du nazisme en Afrique du Nord.


En 2005, la Claims Conference, organisme regroupant de nombreuses associations de communautés juives de par le monde, a obtenu du gouvernement allemand l’extension du régime d’indemnisation accordées aux victimes de la Shoah en Europe de l’Est – dénommé le « Fonds de l’article 2 » - aux victimes du nazisme en Afrique du Nord.
 
Conditions
 
Les bénéficiaires éventuels sont les personnes qui, parce que juives, ont été détenues pendant au moins six mois dans un camp en Tunisie, au Maroc et en Algérie, dont la liste est reproduite ci-dessous.
 
La compensation prend la forme d’une pension mensuelle de 270 euros et dépend aussi de conditions de revenus. Ces conditions sont les suivantes :
-         ne pas avoir un revenu mensuel supérieur à près de 12.500 euros pour les célibataires et de 16.400 euros pour un couple. Si les deux personnes du couple sont des bénéficiaires éventuels, la limite des revenus est de près de 24.600 euros.
-         les personnes âgées de plus de 70 ans peuvent exclure de leur revenu les indemnités reçues des organismes de sécurité sociale.
-         ne pas avoir reçu plus de 35.000 deutsche marks d’indemnisations par d’autres programmes de réparations des victimes de la Shoah ou ne pas recevoir une pension mensuelle du programme d’indemnisation de la loi allemande dénommée « BEG » .
 
Si vous voulez poser sa candidature, vous devez remplir le formulaire ci-joint et envoyer votre dossier aux adresses ci-dessous:
 
Pour ceux qui résident en Israël :
Claims Conference
Article 2 Fund
P.O. Box 74
Tel Aviv 61000
Israel
 
 
Pour ceux qui résident en Europe:
Claims Conference
Article 2 Fund
Sophienstrasse 26
60487 Frankfurt/Main
Germany
 
Et pour ceux qui résident aux Etats-Unis ou dans d’autres pays :
Claims Conference
Article 2 Fund
15 East 26th Street, Room 1405
New York, NY 10010
United States
 
 


Conseils de Harissa :
 
- n’hésitez pas à donner tous les détails possibles concernant votre détention et ce, même sur une feuille de papier séparée : les conditions de vie, les travaux à effectuer, des évènements marquants qui eurent lieu dans le camp, etc…
 
- n’oubliez pas de faire authentifier sa signature par un notaire, une banque, le consulat allemand ou un organisme communautaire juif ayant un tampon. Pour les personnes ne pouvant se déplacer, une authentification par un médecin est suffisante.
 
- envoyez tous les documents et photocopies de documents démontrant votre situation passée et présente (papiers d’identité, etc) avec une traduction en anglais ou en allemand. Il n’est pas nécessaire d’obtenir une traduction officielle, la traduction faite par quelqu’un de votre entourage est suffisante. Pour les documents tels que les décisions concernant la loi BEG ou les certificats de l’ITS (International Tracing Service), transmettez les originaux.
 
- envoyez votre dossier avec deux copies.
 
- présentez les différents lieux de détention par ordre chronologique, si vous ne vous rappelez plus des détails temporels, précisez seulement à quel moment dans l’année cela a eu lieu (début, fin, saison).          
 
 
Le Fonds Social Juif Unifié propose aux survivants de la Shoah un dispositif d'accueil, d'écoute téléphonique, de soutien et d'orientation avec un Numéro Vert : 0800 39 45 00.
 
Si cela ne vous suffisait pas, une « harissienne » juriste résidant à Paris se propose de vous aider à remplir le formulaire et à réunir les documents nécessaires. Contactez le webmestre Jaco Halfon qui se fera un plaisir de vous mettre en contact.
 
Pour en savoir davantage et telecharger les documents, cliquez sur le lien ci-dessous     
       
http://harissa.com/D_Histoire/indemnisations.htm              

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le lundi 17 juillet 2006 - 02h44:

Utile rappel

Le Hezbollah n'est pas une organisation terroriste

Jacques Chirac, 31 juillet 2002

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le lundi 17 juillet 2006 - 01h55:

Le Proche Orient est à nouveau en flammes
Jérôme Rivière, député UMP

Célébrer les Justes qui ont sauvé les valeurs de la France hier, c’est aussi soutenir Israël aujourd’hui.

Depuis des décennies, le feu n’est jamais très loin mais il est bon de rappeler qu’il n’existe encore qu’une seule démocratie dans cette région du monde : Israël

Oui, la puissance de feu de ce pays est impressionnante. Oui, son armée porte destruction et mort là où le gouvernement Israélien lui demande de frapper.

Et oui, il est abominable de voir des civils, enfants, femmes ou hommes, juifs, musulmans ou chrétiens périr dans des bombardements.

Mais cette triste réalité ne doit pas nous faire oublier que les terroristes qui frappent Israël se sont exposés, et ont exposé les populations qui les hébergent ou qui les subissent à de légitimes représailles.

Si le Sud Liban bruisse du vacarme des armes, les civils sont terrés dans des abris à Haïfa après les tirs de missiles aveugles qui ont fait au moins huit morts.

La guerre n’est jamais belle ni bonne

Mais lorsqu’une démocratie comme Israël y est contraint, c’est pour protéger ces concitoyens.

Le Hezbollah comme le Hamas sont des organisations terroristes qui prêchent la haine et la disparition de l’Etat d’Israël et la mort ou la conversion de tous les Juifs. Relisons leurs statuts !

La Syrie qui occupe le Liban martyr et héberge les chefs de ces mouvements terroristes, et l’Iran dont le Président était venu rendre visite à ces mêmes dirigeants en décembre dernier, sont directement responsables des morts en Israël, et jouent impunément avec leurs citoyens et les populations arabes les plus démunies, je pense aux Libanais et aux Palestiniens.

La communauté internationale doit retrouver la raison et condamner par des mots et maintenant des actions tous ces "fous" qui sèment la haine, essaient de diviser les démocraties et tentent d’isoler Israël.

Des "Justes", femmes et hommes refusant de baisser les bras devant les crimes que commettait l’humanité du XXème siècle ont sauvé l’honneur de pays comme la France en dénonçant par leur action l’inhumanité de la Shoah.

Des Nations justes doivent aujourd’hui se dresser contre l’antisionisme, appellation moderne de l’antisémitisme.

Jérôme Rivière, député UMP, dimanche 16 Juillet 2006

Lire l'interview Primo de Jérôme Rivière

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 17 juillet 2006 - 01h36:

Questions et Reponses sur le conflit actuel entre le Hezbollah et Israel


Pourquoi Israël mène-t-il des opérations militaires contre le Liban ?

Sans la moindre provocation de sa part, Israël a subi une attaque transfrontalière en provenance du territoire libanais. L’attaque a été perpétrée par le Hezbollah, qui fait partie du Gouvernement du Liban. Elle était dirigée contre des citoyens israéliens – citoyens et soldats – qui se trouvaient sur le territoire israélien souverain. Dans ces circonstances, Israël n’a pas d’autre alternative que de se défendre et de défendre ses citoyens. C’est pour cette raison qu’Israël réagit maintenant à l’acte de guerre d’un Etat souverain voisin. L’objectif de l’opération israélienne est double : libérer les soldats enlevés et faire disparaître la menace terroriste de sa frontière nord. Israël considère que le Liban est responsable de la situation actuelle, et qu’il doit en subir les conséquences.


Israël fait-il un usage disproportionné de la force ?

La proportionnalité se mesure en fonction de l’étendue de la menace. Les actions d’Israël ne résultent pas seulement de l’attaque injustifiée contre Israël, ni de l’enlèvement des deux soldats. L’opération militaire d’Israël est également dirigée contre la menace concrète et tangible que fait peser le Hezbollah sur plus d’un million de civils dans tout le nord d’Israël. Le Hezbollah – organisation terroriste dont le but est la destruction d’Israël et qui contrôle le sud-Liban – dispose de plus de douze mille missiles prêts à être tirés contre Israël, et en a lancé des centaines durant les quelques jours écoulés. L’usage massif de ces missiles par le Hezbollah, qui a causé de nombreux décès de civils, des centaines de blessés et des destructions considérables, rend nécessaires les actions d’Israël. On peut se demander 'ce qu’auraient fait d’autres Etats s’ils avaient été l’objet d’une menace de cette magnitude'.


Pourquoi Israël bombarde-t-il des immeubles et des infrastructures civiles ?

Israël ne prend pour cibles que des installations qui servent directement aux attaques terroristes contre Israël, perpétrées par les organisations terroristes. Par exemple, Israël s’en est pris à l’Aéroport International et à l’autoroute Beyrouth-Damas, parce que le Hezbollah les utilise pour se réapprovisionner en armes et en munitions. Israël a également pris pour cibles des immeubles, tel celui des studios de télévision du Hezbollah, qui servent de moyen vital de communication pour les activistes terroristes. Malheureusement, les terroristes se sont volontairement cachés et ont stocké leurs missiles dans des zones d’habitation, mettant ainsi en danger les populations alentour. En fait, beaucoup des missiles récemment tirés contre Israël ont été emmagasinés dans des habitations privées et tirées de ces dernières, expropriées par des terroristes du Hezbollah, qui veulent ainsi protéger leurs actions derrière un bouclier humain de civils, pour empêcher une riposte d’Israël. Malgré cette cruelle exploitation de civils, Israël prend grand soin de réduire au minimum le risque auquel la population est exposée – souvent aux dépens d’avantages opérationnels. Par exemple, des tracts sont lancés pour inciter les habitants à éviter certaines installations du Hezbollah, même si cet avertissement préalable réduit l’élément de surprise dont eût pu bénéficier Israël.


Pourquoi Israël ne fait-il pas preuve de retenue et ne recourt-il pas à des moyens diplomatiques avant de faire usage de la force ?

Israël a fait preuve de retenue durant plus de six ans. En mai 2000, Israël a pris la difficile décision de se retirer complètement du sud-Liban, après avoir été contraint, quelques années plus tôt, d’y créer une zone de sécurité pour empêcher les attaques terroristes et les tirs de roquettes contre les villes israéliennes. Le Conseil de Sécurité de l’ONU a reconnu qu’Israël s’était entièrement retiré du sud-Liban, en pleine conformité avec la Résolution 425. Le Gouvernement libanais avait alors l’occasion de prendre le contrôle total du sud et de définir une frontière pacifique avec Israël. Au lieu de cela, il a préféré céder à la terreur que de la vaincre, et il a permis au Hezbollah d’occuper les régions contiguës à la frontière et de constituer un énorme arsenal de roquettes et de missiles.

A plusieurs reprises, Israël a formulé des avertissements et demandé à la communauté internationale d’inviter le Liban à imposer sa loi au Hezbollah, et d’obliger ses hommes armés à quitter les positions qu’ils occupent près de la frontière, et à démanteler leurs stocks de missiles. Malheureusement, le Liban n’a pas tenu compte des demandes de la communauté internationale d’exercer sa souveraineté et de désarmer le Hezbollah, et aujourd’hui, le peuple libanais doit, hélas, supporter les conséquences de l’inaction de son gouvernement.


Comment Israël peut-il attendre une action du gouvernement libanais après qu’il ait fait preuve d’inaction et d’inefficacité durant des années ?

La diminution récente de la présence militaire syrienne au Liban a laissé à Beyrouth plus de liberté d’action pour servir les intérêts libanais, pourtant, jusqu’ici, aucune mesure n’a été prise à l’encontre du Hezbollah.

Le Gouvernement du Liban porte la responsabilité de la menace que constitue le Hezbollah. Il a conféré une légitimité officielle au Hezbollah et a permis que ses opérations armées se déroulent sans entraves. Le Hezbollah n’aurait jamais obtenu les missiles et l’équipement militaire dont il dispose, si le gouvernement libanais n’avait permis que ces armements parviennent au Liban.

Il est de la responsabilité du Gouvernement du Liban de remplir son obligation, en tant qu’Etat souverain, d’étendre son contrôle à tout son territoire, comme le demandent les résolutions 425 et 1559. Par son opération, Israël espère faire pression sur le Gouvernement de Beyrouth pour qu’il agisse, et faciliter son action en lui assurant l’encouragement international et les conditions favorables au désarmement du Hezbollah et au déploiement de l’armée libanaise au sud, jusqu’à la frontière entre Israël et le Liban.


Pourquoi Israël dit-il que la Syrie et l’Iran sont impliqués dans le terrorisme du Hamas et du Hezbollah ?

La Syrie héberge dans sa capitale, Damas, les quartiers généraux d’un certain nombre de groupes terroristes djihadistes palestiniens, dont le Hamas. Elle abrite et soutient, sur le plan logistique, le dirigeant du Hamas, Khaled Mashaal, qui a vécu à Damas pendant des années. De Damas, Mashaal dirige, des terroristes qui, de l’intérieur des territoires palestiniens, perpètrent des attaques incessantes contre Israël et ses citoyens, dont des bombardements contre le sud d’Israël avec des missiles Qassam, et la récente infiltration et le kidnapping du soldat israélien, Guilad Chalit. La Syrie apporte également son aide au Hezbollah, sous forme, entre autres, de transfert d’armes, de munitions et de militants, qui sont acheminés par l’aéroport de Damas et les passages frontière entre la Syrie et le Liban. Le Hezbollah serait incapable d’agir au Liban sans un parrainage syrien.

L’Iran est le principal bienfaiteur du Hezbollah. Il fournit à cette organisation les fonds, les armes, les directives, et même l’encadrement iranien (les 'Pazdaran', ou Gardiens de la Révolution). Les missiles à longue portée qui ont frappé les villes israéliennes de Haïfa et Carmiel (le 13 juillet) ont été fabriqués par l’Iran, comme c’était le cas du missile téléguidé tiré contre un navire israélien lance-missiles, au large de la côte libanaise. D’une manière générale, le Hezbollah est purement et simplement une arme du régime djihadiste de Téhéran. L’Iran a également accru de manière considérable son influence à l’intérieur de l’organisation terroriste palestinienne, et au sein des Brigades d’al-Aqsa (Fatah), et du groupe Iz a-Din al-Qassam (Hamas). Il assure le financement, la formation technique et les directives opérationnelles de leurs cellules terroristes.


Qu’est-ce qui motive le Hamas et le Hezbollah, et pourquoi la Syrie et l’Iran les soutiennent-ils ?

Le Hamas et le Hezbollah sont mues par une idéologie djihadiste extrémiste, qui appelle à la destruction immédiate de l’Etat d’Israël, et qui s’inscrit dans l’effort international pour mener une 'Guerre Sainte' contre le monde occidental 'infidèle', et ce afin de faire prévaloir leur version radicale de l’islam d’un bout à l’autre du globe.

La Syrie et l’Iran soutiennent ces groupes, non seulement parce qu’ils approuvent leur idéologie, mais aussi parce que ces organisations constituent, pour Damas et Téhéran, un moyen de renforcer l’influence de leur régime respectif et de détourner l’attention d’autres problèmes qui leur ont valu récemment des pressions internationales. La Syrie fait face à une critique croissante pour son implication dans le meurtre de Rafik Hariri et son interférence dans les affaires libanaises. L’Iran est l’objet d’une pression, qui va en s’élargissant, à propos de son programme de développement nucléaire. De plus, la communauté internationale dénonce ces deux régimes pour leur sinistre bilan en matière de droits de l’homme.

Par conséquent, Israël considère le Hamas, le Hezbollah, la Syrie et l’Iran comme les acteurs fondamentaux de l’Axe du Djihad Terroriste qui menace non seulement Israël, mais tout le monde occidental.

Comment Israël va-t-il réagir aux bombardements de Haïfa ?

Les centaines d’attaques de roquettes, lancées en ce moment depuis le Liban par le Hezbollah contre Haïfa et le nord d’Israël, et au cours desquelles douze civils ont été tués et des dizaines d’autres blessés, devraient dissiper une fois pour toute la légende populaire qui dépeint le Hezbollah comme une force de guérilla mal équipée. Créé dans les années 1980 et agissant par procuration pour le compte de l’Iran afin de perpétrer les actes hostiles de ce pays contre Israël – sans considération pour la souveraineté libanaise et en violation de cette dernière – le Hezbollah a reçu des envois énormes d’armement moderne haut-de-gamme provenant de l’arsenal iranien, transbordés en passant par la Syrie.

Un officier de haut rang de l’armée iranienne déclarait dimanche au journal en langue arabe, Al-Sharq al-Awsat, que les Gardes Révolutionnaires de la République islamique [les Pasdaran] avaient établi des dizaines de bases de lancement de roquettes et de missiles dans la Vallée du Liban et le long de la frontière avec Israël. Entre 1992 et 2005, le Hezbollah a reçu quelques 11.500 missiles et roquettes à courte et moyenne portée. Cet officier ajoutait que le Hezbollah possédait quatre types de missiles sol-sol modernes : des « Fajr » [victoire], d’une portée de 100 km, des « Iran 130 », d’une portée de 90-110 km, des « Shahin », d’une portée de 150 km, et des roquettes de 355 mm de diamètre, également d’une portée de 150 km. Le vendredi 14 juillet au soir, le Hezbollah a fait preuve d’une capacité, jusqu’alors inconnue, en tirant sur un navire israélien un missile mer-terre sophistiqué, guidé par radar, de fabrication iranienne, tuant quatre soldats.

Face à cette grave agression de la part du Hezbollah, Israël fera tout le nécessaire afin d’éloigner la menace terroriste de ses centres de population, comme le ferait tout autre pays dans des circonstances similaires.

Comment Israël fera-t-il pression sur la Syrie et l’Iran ?

Il existe un large consensus, sur la scène internationale, à propos du fait que le terrorisme djihadiste constitue une menace mondiale qu’il faut combattre avec détermination et fermeté. Israël a été en contact intensif avec des gouvernements étrangers et des organisations mondiales, pour coordonner la pression à exercer sur ces régimes, et faire en sorte qu’ils comprennent que le prix qu’ils auront à payer, sur le plan international, pour leur soutien du terrorisme, sera insupportablement élevé.

Il apparaît qu’Israël fait face à un conflit sur deux fronts. Ces deux fronts sont-ils liés, en réalité ?

Dans sa conférence de presse qui a suivi l’attaque du 12 juillet, le Secrétaire-Général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a présenté la liste de ses exigences de rançon en échange de la libération des [deux] soldats [israéliens] enlevés. Elle comprenait une demande de libération de détenus terroristes du Hamas, ainsi que de membres du Hezbollah. Ceci est révélateur du fait que le niveau de coordination entre ces deux groupes de terreur djihadiste n’est pas seulement idéologique, mais qu’il est également opérationnel.

Israël a déclaré qu’il ne négocierait pas avec le Hamas ; mais qu’en est-il du Hezbollah ?

A la suite de l’attaque du 12 juillet à partir du Liban, le Premier ministre Olmert a déclaré qu’"Israël ne céderait pas au chantage et ne négocierait pas avec des terroristes concernant la vie des soldats israéliens.

Quelles sont les voies diplomatiques disponibles pour mettre fin à cette crise ?

Israël sait bien que si les opérations militaires sont actuellement nécessaires pour défendre ses citoyens en neutralisant la menace que constitue l’infrastructure terroriste du Hezbollah au Liban, la solution définitive est, bien entendu, diplomatique. A ce niveau, il n’existe aucune différence de fond entre la position israélienne et celle de la communauté internationale. Israël attend, de la famille des nations, qu’elle fasse respecter le consensus international déjà approuvé par le Conseil de Sécurité de l’ONU concernant le Liban, et de faire pression sur le gouvernement libanais pour qu’il applique les résolutions 1559 et 1680, impose sa souveraineté sur la région frontalière avec Israël et désarme le Hezbollah.

Pour soutenir cet effort, les dirigeants des pays du G8, actuellement réunis à Saint Petersbourg, doivent entreprendre une offensive diplomatique pour amener à un cessez-le-feu rapide qui aboutira au retour des soldats israéliens kidnappés, au désarmement du Hezbollah et à sa transformation en un groupe jouant un rôle politique non violent.

(Traduit de l’hébreu par Menahem)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 17 juillet 2006 - 01h23:

Lettre au Président des Français



HAÏFA, le 16 juillet 2006

Monsieur le Président,

Par un étrange télescopage de l’Histoire, la France commémore ces jours-ci deux de ses plus grandes forfaitures: la dégradation du Capitaine Dreyfus et la rafle, par la police française, des Juifs de Paris en juillet 1942, transportés dans des autobus de la RATP et les trains de la SNCF vers les chambres à gaz d’Auschwitz.

Par un étrange télescopage de ma vie, je me trouve à Haïfa, chez ma fille, pour enterrer mon père en Terre Sainte. Mon père, arrêté par la police française, enfermé à la prison des Baumettes, envoyé à Drancy, puis Auschwitz par les autorités françaises en mai 1944.

Haïfa, ville bombardée par les armées du Hezbollah, acte de guerre non provoqué par Israël, qui laisse la population de cette ville désemparée et dans la peur.

Je suis ici chez ma fille et je regarde, inquiet, le journal télévisé de France 2 relayé par TV5 monde. J’y vois un conseil des ministres préoccupé par la sécurité de ses ressortissants de la région, qui décide d’envoyer d’urgence deux bateaux pour les rapatrier vers la France.

Mais en écoutant attentivement, je découvre, avec stupéfaction, que ce sont les ressortissants français du Liban qui seront secourus, pas un mot des Français actuellement en Israël, touristes ou résidents. Et pourtant, ceux-ci sont pourtant bien plus nombreux et subissent des centaines de tirs destinés à tuer des civils, et non pas à détruire des infrastructures.

Voilà donc votre nouvelle forfaiture, Monsieur le Président. C’est avec une immense douleur que soixante quatre ans après mes parents et mes grands-parents, je découvre que, moi aussi, je suis trahi par la France. Tout d’un coup, je ne suis plus un Français à part entière, je ne mérite pas d’être l’objet de la protection de mon pays. Pour moi et mes enfants, il n’y aura pas de navires pour nous sauver des bombes du Hezbollah.

À de nombreuses reprises par le passé, par des prises de positions iniques des divers gouvernements de la France, dictées par une politique arabe sans morale, j’ai eu à avoir honte d’être français. Et puisque nous en sommes à l’heure des commémorations, l’attitude de la France lors de la libération des otages d’Entebbe, dont nous célébrons le trentième anniversaire, a été l’un de ces épisodes indignes.

Aujourd’hui, je découvre que ce droit à la honte m’est définitivement retiré, puisque je suis devenu désormais un sous-citoyen qui ne mérite pas les mêmes moyens de protections que les autres.

Monsieur le Président, à quoi servent les commémorations si elles ne sont pas l’occasion de réflexion sur le présent et le futur ? A quoi bon rappeler comme une tache le souvenir des forfaitures passées de la France si celle-ci ne peut s’empêcher de renouveler ses comportements coupables. Comme mes parents abandonnés aux nazis, vous nous abandonnez aux bombes du Hezbollah.

L’attaque du Hezbollah ne répond à aucune provocation israélienne. Elle ne peut s’expliquer que par l’ouverture d’un front nord destiné à diminuer la pression exercée par Israël sur les organisations terroristes de Gaza, qui détiennent, souvenez-vous en, un ressortissant français.

A moins qu’elle ne soit téléguidée par l’Iran, pour détourner l’attention du G8. Ces deux raisons, qui ne s’excluent pas, s’ajoutent probablement à la volonté d’une part militante du monde arabo-musulman engagée dans une offensive destinée à islamiser le monde occidental.

Faire semblant d’ignorer cela pour ne retenir qu’une disproportion entre les réponses israéliennes aux attaques du Hezbollah, c’est choisir de refaire la forfaiture de Munich, c’est faire croire que la guerre déclarée par l’islam à l’Occident peut être arrêtée par des vœux pieux.

Mais il est vrai, Monsieur le Président, que ces récentes commémorations sont là pour nous rappeler que la France n’en est plus à une forfaiture près.

Denis ELKOUBI © Primo Europe