Archive jusqu'au 18/février/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Fevrier 2004: Archive jusqu'au 18/février/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mercredi 18 février 2004 - 18h43:

Un bourg tchèque s'enorgueillit d'avoir eu pour habitant le grand-père Juif de John Kerry

On lui connaissait des origines françaises, mais John Kerry, le probable candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine de novembre, a aussi eu un grand-père austro-tchèque juif.

Dans le bourg tchèque de Horni Benesov (nord-est), où vivent 2.400 âmes, cette révélation a suscité un intérêt sans précédent pour l'actualité politique aux Etats-Unis. Il faut dire que l'aïeul de M. Kerry fut un enfant du cru.

Josef Klech, le maire de cette localité de montagne, est aujourd'hui prêt à faire de John Kerry un citoyen d'honneur de sa commune s'il décroche l'investiture démocrate. "Nous croisons les doigts pour lui", dit-il.

"Nous allons certainement l'inviter", poursuit le maire. "Mais bien sûr, c'est à lui de décider s'il veut connaître le lieu où ont vécu ses ancêtres."

Ce pan méconnu des origines de John Kerry s'est fait jour l'an dernier, à la grande surprise du candidat démocrate lui-même. Un généalogiste travaillant pour le "Boston Globe" a découvert que le grand-père paternel du sénateur du Massachusetts, Frederick A. Kerry, était né en 1873 à Horni Benesov sous l'identité de Fritz Kohn.

Les archives tchèques font apparaître que ce dernier changea de nom en 1902, devenant Frederick Kerry, avant d'émigrer pour les Etats-Unis trois ans plus tard et de se convertir au catholicisme.

Frederick Kerry a d'abord vécu à Chicago avant de s'installer à Boston, où sa femme Ida donna naissance à Richard, le père de John Kerry, en 1915. Criblé de dettes, il se suicida d'une balle dans la tête à l'hôtel Copley Plaza de Boston en 1921.

A l'époque où la famille Kohn y vivait, Horni Benesov était encore Bennisch, ville minière de l'empire austro-hongrois. L'exode des Allemands des Sudètes, expulsés après la Seconde Guerre mondiale de ce qui était alors la Tchécoslovaquie, a presque entièrement détruit la mémoire de cette localité. Seul un livre de photographies datant de 1937 a pu être sauvé. Sur l'un des clichés, on peut voir la maison du grand-père de John Kerry. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le mercredi 18 février 2004 - 14h45:

Au fait ya tarfiste l'aaziz, Les bey, Bech Hamba, Pacha, Khasnadar, Saheb Ettabaa, et autres "Turcs" n'etaient pas pour la plupart issus du peuple Turc. Bien qu'ils aient adoptes les traditions Turcs et qu'ils se consideraient comme les representant des Turcs dans le bassin mediterraneen, la majorite d'entres-eux etaient ou bien de decendence Slave Bosniaque (D'ou vient le nom de famille Bochnak) ou bien des Circassiens du Caucase.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mercredi 18 février 2004 - 02h14:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste : Baittou : L’Histoire n’oublie pas ! Relaté par Citron,

Le nom du supplicié était : Bathou Sfez qui fût, suite à une beuverie où des insultes furent échangées, condamné à mort pour outrage à la religion, et décapité à La Marsa, ce malgré l’intervention courageuse de La Beya, et de l’Ambassadeur de France, qui réclamèrent au Bey la clémence, mais la révolte de la population grondait et le Bey prenant peur, offrit lâchement le pauvre Sfez, en holocauste à une populace exacerbée par la disette, la fin et la colère, contre les élites turques qui tenaient le pays sous la botte, car in ne faut pas oublier que les beys, kasnadar, et autres janissaires, n’étaient pas des Tunes, mais des Turcs.

Cette exécution servit aux Français de prétexte pour débarquer, et instaurer le protectorat.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mercredi 18 février 2004 - 01h45:

Tout les murs ne naissent pas egaux....aux yeux de la court internationale.


Yemen rejects Riyadh building of a wall on its borders
Yemen-Saudi Arabia, Politics, 2/2/2004

News reports in Sanaa said that Yemen notified Saudi Arabia its objection to build a separation wall along its borders in a way violates the border demarcation agreement between the two countries.

The rejection came after the Saudi authorities started to build the wall in an area on which Yemen says that it is considered by the border demarcation agreement as an empty zone.

The two Yemenis and Saudis border committees in charge of implementing their bilateral border treaty had met more than one time in Sanaa and Riyadh in order to draw the final arrangements, on laying border markers and establishing land border crossings.

The two committees witnessed several differences on defining the crossing, their number and where it will be established and that was postponed to later meetings.

The two countries chose the German "Hansa Luftbild" company to put the border markers, according to items and appendixes of the border treaty signed in Jeddah in June 2000. The two sides postponed the company's work because of the continued differences on the position of some of these markers.

Worthy mentioning that the Yemeni- Saudi agreement on demarking joint borders between the two states, which is of 1350 KM length had ended an old conflict between the two states that lasted for decades. Observers fear that the new Saudi measures might lead to a military confrontation between the two states.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 18 février 2004 - 03h50:

J'ai rate mes insertions de photos.

Allez voir la suite du reportage au

http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=14&i=195&t=195

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 18 février 2004 - 02h46:

C:\Mes Documents\NIKON\Katsav-170204\Img0018 C:Mes DocumentsNIKONKatsav-170204Img0018Dscn0679compDscn0679comp

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 18 février 2004 - 01h20:

Katsav et l'amitié franco-israélienne fêtés lors d'une soirée du CRIF

PARIS (AFP) - Moshé Katzav a été la star d'une grande soirée organisée mardi soir par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) pour fêter sa visite d'Etat, la première en seize ans d'un président israélien dans l'Hexagone, et célébrer l'amitié franco-israélienne.

Devant la salle comble du Palais du Congrès, où plus de 4.000 personnes se sont bousculées et où flottaient des drapeaux israéliens, Moshé Katzav, ovationné, a complimenté cette "communauté juive exemplaire" qu'est celle de la France et annoncé qu'il allait "apprendre le français".

Saluant "le combat" de Jacques Chirac contre l'antisémitisme, il a souligné que "là où il y a de l'antisémitisme, c'est la démocratie qui est en danger".

Face à un public conquis, il a aussi fustigé les Palestiniens, qui ont "augmenté le terrorisme" alors qu'Israël a accepté la feuille de route, et les pays arabes, qui n'ont "jamais été capables de construire une ville, un village pour les réfugiés arabes".

Il a aussi affirmé que si "Itzhak Rabin avait su que Yasser Arafat continuerait le terrorisme, il n'aurait jamais signé les accords d'Oslo".

Moshé Katzav, fait quelques heures plus tôt Docteur Honoris Causa à la Sorbonne, en a aussi profité pour souhaiter un bon anniversaire à son fils Ariel, présent dans l'assistance et auquel il n'avait "pas encore eu le temps" de parler, après "24 heures intenses" d'une visite d'Etat où il s'est dit accueilli avec "amitié" et "chaleur".

De nombreux élus étaient présents à cette soirée, dont le vice-président de l'Assemblée nationale Eric Raoult, ainsi que de nombreux artistes (Hélène Séguara, Enrico Macias, CharlElie Couture, Rika Zaraï, Nourith, Gérard Darmon, Elie Chouraqui, Alexandre Arcady...)

Certains ont chanté, Shirel, cible d'insultes antisémites lors d'un concert gratuit le 31 janvier à Mâcon, interprétant la Marseillaise, et Francis Lalanne, l'Hatikva.

Le grand rabbin de France Joseph Sitruk, sur un ton léger, a suscité les rires lorsqu'il a comparé Israël et la Dordogne (même superficie) et des applaudissements nourris lorsqu'il a vu dans le peuple juif, "non seulement celui qui a le plus grand passé mais aussi celui qui a le plus grand avenir".

Plus sérieux, le président du CRIF Roger Cukierman a affirmé l'attachement des "Français juifs" à Israël, refuge "essentiel" contre l'antisémitisme, et appelé la France à une "politique équilibrée" au Proche-Orient.

Le CRIF affiche habituellement un soutien indéfectible à l'Etat d'Israël, même si la politique du gouvernement d'Ariel Sharon divise la communauté juive française, qui, avec ses quelque 600.000 membres, est la deuxième au monde après les Etats-Unis, hors des frontières d'Israël.

Au premier rang de la salle, près de Moshé Katzav et de son épouse, de Jean Kahn, président du consistoire central israélite (l'instance religieuse de la communauté juive) et de David de Rothschild, président du Fonds social juif unifié (FSJU), le gouvernement français était représenté par Hamlaoui Mekachera, Nicole Guedj et Tokia Saïfi.

Le CRIF avait voulu une soirée de fête loin des tensions dont souffrent depuis plusieurs années les relations franco-israéliennes, liées aux divergences de vue sur le conflit israélo-palestinien et à une recrudescence d'actes antisémites en France.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 18 février 2004 - 00h49:

La beauté du monde


Ô ma mère,

De combien de mots d’amour, de combien de tendresse, de combien d’affection suis-je, sommes-nous tous, tes fils et moi, en retard ?

De combien de mots de réconfort, de nuits sans sommeil te sommes-nous redevables ?

De combien de larmes de rage, de déceptions, d’angoisses sommes-nous responsables ?

J’aimerais, pour un instant, un instant seulement, pour un an, pour toujours, être ta propre mère pour ressentir ce que tu ressens pour nous, pour te comprendre, pour te rassurer, pour pleurer et rire avec toi. Pour t’aimer comme tu nous a aimés, comme tu nous aimes et comme tu nous a toujours aimés.

J’aimerais boire tes larmes et les faire disparaître à jamais de ta mémoire. Te couvrir d’or et de lumières pour que tu ne manques jamais de rien, t’inventer une histoire de reine que tu serais Ô notre reine à nous, Ô notre mère compatissante et vraie.

Mère courageuse et authentique défendant à tort ou à raison son nid avec ses dents avec ses ongles, en dépit du bon sens parfois, à son propre détriment.

-Couvre-toi maman, je ne veux pas que tu aies froid !
-Mange s’il-te-plaît, tu n’as rien mangé.
-Prend le temps de vivre, de rire puisque tu aimes vivre !

Puisque tu aimes rire !

Jamais tu n’as eu envie de tout casser, de tout abandonner et de partir ; partir n’importe où n’importe comment pour t’éloigner de cette marmaille insupportable et bruyante que nous étions parfois.

Fuir pour vivre un peu ta vie, La Vie.
Mais ta vie c’était nous !

Femme d’un seul homme, veuve à 40 ans jamais tu n’as eu envie d’un autre homme.

Sept enfants, nous étions sept enfants pas faciles, indépendants, entêtés.

Comment as-tu fait ?

Tu travaillais le jour, tu travaillais la nuit. À la mort du père, tu as tout repris en main, comme une grande fille débrouillarde et intelligente que tu étais.

Tu voulais tout ce qu’il y avait de mieux pour nous, que nous ne manquions jamais de rien et nous ne manquions jamais de rien.

Ô ma mère jolie et fraîche et propre.

Ta maison, comme toi, fleurait bon le printemps et la joie de vivre.

Tes placards, que tu montrais fièrement comme on montre des tableaux de maître, étaient toujours impeccablement rangés. Ta cuisine, si délicieuse, si pleine de toi, comme si tu mettais un peu de ton âme dans chaque miche de pain, dans chaque plat de soupe, dans chaque mets que tu préparais pour nous avec amour.

Comme as-tu fait pour rester si jeune, si pleine de vie malgré tes petits et grands malheurs ?

Comme la vie est lente et difficile parfois.

Et moi ton fils, ton frère, ton petit mari, ta force et ta faiblesse t’ai-je bien secondé ?

Tu comptais tellement sur moi.

Tu voulais que je sois ta revanche sur le monde, la victoire du bon droit et de la justice sur l’injustice et sur l’ingratitude. La consécration divine de ta droiture infinie.
Le temps se charge de tout remettre à sa place et je sens et je sais que ton « D » , e mien aussi, le même peut-être, revendicateur et bon te rendra justice.

Je t’aime toi la fille serviable et généreuse, l’épouse fidèle et responsable, je t’aime toi la mère exemplaire, la sœur altruiste et raisonnable.

Je t’aime d’avoir toujours cru en nous, quoi qu’il arrive, je t’aime pour ton courage indomptable, pour ta force de caractère, pour ton énergie, pour ton amour, pour ta lucidité, ta sagesse, ton intelligence innée, ta beauté intérieure
Plus belle que toutes les beautés du monde. Je t’aime d’avoir gardé ta dignité et ton optimisme en toutes circonstances, ta sympathie et ton rire merveilleux. Je t’aime d’avoir su comme le soleil te partager et rester entière.

La vie est là insouciante presque joyeuse, offrant ses plaisirs éphémères à nos appétits gourmands.

« Qu’as-tu fait toi que voilà pleurant sans cesse.

Qu’as-tu fait toi que voilà de ta jeunesse ? »

T’ai-je dit ce matin combien je t’aimais et combien tu comptais pour moi ?

T’ai-je répété encore et encore et encore

Que tu es la beauté du monde

Que tu es l’âme du monde

Que tu es la Femme bien aimée

Que tu es notre mère, ma mère ?

Bob Abitbol

boboreint@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mercredi 18 février 2004 - 00h43:

hajkloufette
vous dites
"Echauffourés à Paris, aprés la victoire de la Tunisie "

je pense que cette "infomation" manque de crédibilité et je pourrai a la limite la califier de fantaisiste vue que jai cherché partout dans les journaux francais , sur internet,....rien..pas d'altéracation entre les supporters TUN et la police FR........veuillez m'indiquer vos sources.
(meme le liberation.fr qui na jamais caché sont hostilité a la tunisie na rien relevé!???!)

merci de m'éclairer

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 17 février 2004 - 22h10:

D'ailleurs, mes souvenirs d'enfant me rappellent une vieille chanson que me chantait ma grand-mére et qui commençait....

'..§§§§...BATTOU MCHE GHODBAN....OU CHEDEOU EL ORBAN...§§§§...BATTOU MCHE GHODBANNN...§§§§...ETC....'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mardi 17 février 2004 - 20h26:

Le destin tragique du Juif Baittou : L’Histoire n’oublie pas !

C’est l’histoire banale d’un Tunisien qui a insulté l’Islam au milieu du siècle dernier. Une insulte, comme on en commet partout tous les jours, mais qui lui a valu une condamnation à mort. Parce qu’il ne s’agit pas d’un Tunisien tout court, mais d’un Tunisien qui, sans le vouloir, appartenait à la communauté juive. De ce fait divers, Hatem Karoui tire un livre dans lequel il nous raconte une période de la Tunisie où toutes les communautés vivaient en paix et avaient, comme dans toutes les communautés, leurs différends.


Un plaidoyer pour la paix ? Un rappel historique que Juifs et Musulmans ont vécu ensemble en paix ? Une simple histoire d’un ordinaire sujet du Bey ? Le destin tragique du Juif Baittou, roman de Hatem Karoui, édité récemment, est peut-être tout cela à la fois. Il raconte l’histoire d’un Tunisien, appartenant à la communauté juive, condamné à mort pour avoir insulté la religion musulmane. Avec Baittou, l’auteur, délicieusement, nous plonge dans la Tunisie des années 50 du XIXème siècle où différentes communautés maltaises, siciliennes, juives et musulmanes vivaient en toute quiétude, mais où aussi on réglait certains comptes politiques en utilisant la justice et le glaive.

En attendant sa condamnation puis son exécution, Baittou revient sur son passé, et c’est ce passé qui nous est servi sur près de 200 pages. Non pas celui de Baittou uniquement, mais de tout son entourage, composé de différentes communautés et d’une kyrielle de cultures.

Ce que nous découvrons (ou redécouvrons) dans cette lecture est une vie des plus ordinaires entre des personnes ordinaires que la religion n’est pas arrivée à séparer. Quoi de plus normal, en effet, qu’un Musulman collabore et coopère avec un Israélite, tous deux sujets du Bey ?

Hatem Karoui relate donc cette vie et ce quotidien des Tunisiens avec tous les odeurs et parfums de l’époque. Plongeon parmi les Musulmans et les Juifs, mais aussi dans la Grana, dans la Hara, au Djellaz ou encore à Malta Sghira. Plongeon parmi le Bey, le khaznadar, le caïd, le cadi et les différentes dynasties tunisoises musulmanes et juives. Plongeon dans les belles demeures ou aussi dans les oukalas et la misère qui y sévissait. Plongeon avec les karakouz, les bach krarsi, le rabbin, l’imam etc. Plongeon également dans les lois de l’époque, le fikh, la sharia, les condamnations à mort (pendaison ou décapitation), flagellations par le fouet etc.

En fin de compte, et comme l’indique l’auteur lui-même sur la couverture de son livre, il s’agit d’un roman historique où se mêlent, agréablement, politique, religion, faits divers, amour, séduction, commerce, affaires sociales, entre les communautés d’un même peuple. La religion n’a jamais été synonyme de citoyenneté à cette époque. L’amalgame n’avait alors aucune place possible.

Au milieu des conflits communautaires et religieux qui marquent le début du XXIème siècle —et celui d’avant— une pareille rétrospective n’est pas de trop pour rappeler aux extrémistes de tous bords qu’une vie paisible est possible, dès lors qu’on le veut. Un hymne à la tolérance, au respect du droit à la différence de l’autre, en somme, à travers une injustice subie par un cocher juif tunisien qui a été déterminante pour la mise en œuvre d’une batterie de réformes fondamentales dans la Tunisie en 1857 et les années d’après. Une injustice que l’humain a peut-être oubliée, mais que l’histoire a rattrapée avec l’ouvrage de Hatem Karoui.


Le Destin tragique du Juif Baittou de Hatem Karoui, 200 pages, édité à compte d’auteur – 12 dinars.



Nizar Bahloul

redaction@realites.com.tn 12-02-2004

http://www.realites.com.tn/index1.php?mag=1&cat=/7CULTURE/1Edition&art=8598&a=detail1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mardi 17 février 2004 - 20h47:

salut tous le monde
la tunisie championne d'afrique de football
je vous remercie de votre soutien a cette belle équipe et de vos messages de félicitations.
merci a tous.

ce que jai aimé dans cette coupe d'afrique- a par le fait que la Tunisie l'a remporté dignement-

--la cérémonie grandiose d'ouverture

--le rapprochement entre les peuples que prone cette édition en effet on a regardé dans quel ambiance c déroulé le match congo démocraique-rwanda deux pays en guerre, c formidable le foot, de meme je suis content l'invitation par fédération tunisienne de foot du sélectionneur de l'équipe national israélienne qui a suivi tous les matchs dans la tribune des invités d'honneur de la tunisie.

-- la féte aprés les matchs

le point noir de cette édition c t le comportement honteux et hooliganiste de certain spéctateurs algériens qui on été remis a leur place par la police .

vive le foot!!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 17 février 2004 - 19h05:

LE SALUT



Il se faisait tard, le soleil se rapprochait de la fin de son parcours puis, petit à petit il plongeait derrière les collines et laissait derrière lui une lueur rougeâtre. Cette couleur à l'horizon me rappelait les dires de mon père:
- "Ella Hamret El A'chya Hot Ezweilek A'lla Coul Etnya." (Si le ciel est rougeoyant le soir mets tes chevaux sur tous les chemins) et:
- "Ella Hamret Esbah Hot Ezweilek Ouertah." (Si le ciel est rougeoyant le matin, attache tes chevaux et repose-toi.)
Me basant sur ces proverbes, je pouvais escompter que le lendemain il ferait beau. C'est ainsi que l'envie de quitter ma ville me manquait, mais quoi faire, j'étais un invité de Salem et comme je connaissais les règles musulmanes: "Def Enbi Tlata Yem" (L'invité du prophète c'est trois jours) et que mon père disait: "Ela Hlat Qoss" (Quand cela devient agréable coupe court), je me pliai donc à la loi du prophète et aux paroles de mon père et je me disais en moi-même:

- "Grand merci à Vous, Forces Sacrés de m'avoir créé la possibilité de revoir ma ville" et je fis signe à Salem de continuer. Notre voiture grimpait la route avec un soupire lourd, elle gravit la pente jusqu'en haut de la colline, là j'avais le sentiment que quelque chose me retenait. Une tristesse calme s'installa dans mon âme comme lorsque papa nous avait quitté et avant de commencer la descente, je priais Salem de s'arreter à nouveau car je voulais jeter encore un regard sur notre ville de ce point élevé.
De là-haut je pouvais voir d'un côté le paysage silencieux avec ses plaines vertes et ses collines ondulées, de l'autre côté notre ville avec ses toits rouges et ses terrasses blanches en forme d'escaliers qui me paraissaient comme une géante peinture. Puis en un clin d'oeil je voyais comme un drap blanc étalé qui couvrait tout ce qui était devant moi jusqu'au bas de la colline. L'église émergeait comme une sentinelle dont la pointe de son épée était brisée par l'usure. Je voyais aussi le toit de la maison Sabah qui portait le nid des cigognes, je cherchais ma maison de la rue Khaznadar, mais celle-ci se confondait dans le blanc des terrasses et des rues escarpées et étroites de la ville arabe. Ma première demeure perdait son identité physique mais sa présence émergeait du fond de ma mémoire. Les souvenirs d'un monde lointain m'envahissaient et me trempaient dans un sentiment vivant et agréable qui me passait comme un courant électrique doux. J'avais des frissons agréables et continues. Tout en observant ces maisons je me disais: "celles-ci avaient abrité des générations entières, si elles pouvaient parler, elles nous raconteraient les histoires de chacun, de nos arrière-grands-parents et de leurs amis." Ces pensées me parvenaient encore comme un agréable parfum, peut-être pour que je me souvienne de leur vie avec nous. Alors tout un monde venait à moi, des visages que je n'avais plus vu se présentaient un après l'autre, comme pour me dire:

- "On te connaît". Sans même pouvoir me rappeler de leurs noms ils me semblaient tous très proches. Je me sentais le devoir de rester encore un moment pour à mon tour les saluer humblement. On ne voyait que les reflets du soleil qui était de l'autre côté de la montagne. J'observais aussi avec beaucoup d'amour et de regret cette ville qui était une fois le nid de toute ma famille et le berceau de notre jeune âge. Ces milliers de visages qui sortaient de ces toits blancs comme des étincelles continuellement montaient vers moi. Je disais adieu à tous ceux qui avaient vécu dans cette adorable ville, quels que soient leurs noms, leurs origines ou leurs religions.

C'étaient eux les acteurs principaux de cette douce et paisible cité; c'étaient eux qui animaient notre ville, c'étaient leur éducation qui nous avait fait ceux que nous sommes. Leur sagesse, leurs conseils et leurs prières nous suivent partout là où nous sommes et nous protègent encore aujourd'hui avec leur amour magnanime. Par leur mode de vie et leurs exemples ils nous tracèrent le chemin qui nous guide encore vers la vie de demain.et par-delà.
De cette haute place je regardais notre humble et paisible cité et comme dans un songe très vivant je voyais les parachutistes de l'avant-garde anglaise qui descendaient et puis, comme la lumière du jour s'amenuisait je jetais encore un regard d'aigle sur ce tableau pittoresque qui m'annonçait la fin du jour et je dis:

- "Salut à nos instituteurs, salut à nos rabbins, salut à nos curés, salut à nos medebs et surtout à nos parents. Vous êtes les héros, vous avez su nous inculquer l'amour, le respect et la tolérance envers nos prochains, vous nous avez enseigné l'accueil et l'hospitalité envers l'étranger et enfin vous avez ancré en nous le courage et l'audace pour les devoirs de demain."
De là-haut et d'un regard solennel j'embrassais et je remerciais toutes les femmes de Béja, vieilles et jeunes pour tout l'amour qu'elles nous avaient donné. Le mot "I A'yech Weldi" (Que Dieu te garde, mon enfant) sortait naturellement de la bouche de chaque maman. Elles nous avaient voué à une vie simple saine et limpide.
Elles avaient joué un rôle important et déterminant dans la formation de notre caractère et de notre santé, elles avaient su nous apprendre le respect des pères, des personnes plus agées et des voisins.

Ce sont elles qui avaient adouci nos impulsions juvéniles et nous avaient enseigné la patience par leurs exemples. Elles nous disaient souvent:
- "Bessiassa Ya Weldi" (Avec sagesse et avec du calme, mon fils.) Ou alors elles nous disaient:
- "Sa'ed Nefsek"(Sois bon avec toi-même), ou encore:
- "Allah Yehdik" (Que Dieu te calme). Etions-nous conscients de ces belles paroles? Calme, patience, sérénité et pardon (savoir pardonner), ne sont-ils pas les paroles de sagesse de la vie? Par leur silence et leur calme elles ont essayé de nous rendre conscients de la force latente qui est en nous. Elles nous ont appris à avoir confiance au lendemain et à garder constamment notre espoir vivant. En quelque sorte elles ont ancré la foi dans notre coeur et le devoir du travail quotidien. Elles disaient peut importe le travail que l'on fait l'essentiel est de le faire avec amour et conscience. Que le salaire soit gros ou petit ne compte pas, car le travail en lui même forge notre esprit endormi. Elles disaient aussi "Akhdem Berial Ou Hasseb El Batal" (Travaille avec un rial et fais le compte avec le chômeur.)

À travers les bons plats qu'elles nous offraient, elles ont su nous initier avec beaucoup de soin et de gentillesse au goût et à la valeur de la vie. Elles savaient nous écouter avec beaucoup de patience, sans nous interrompre et par ce simple fait seulement, elle nous avaient appris le respect de la femme. C'est à travers nos mamans que nous voyons nos femmes. Elles nous ont enseigné le pardon avec le simple mot:
- "Samhou Ya Weldi" (pardonne-lui, mon fils), ou alors:
- "Esmah" (pardonne). Peut-on encore oublier nos grand-mères et toutes les vieilles dames qui vivaient alors dans la famille? Elles avaient aussi leur mot à dire. Ce sont elles qui intervenaient pour rétablir l'ordre si celui-ci était perturbé. Elles prenaient carrément la responsabilité d'une action qui déplaisait à nos parents pour nous protéger. Et quand nous étions malades c'étaient encore elles qui restaient assis aux pieds de notre lit sans dire un mot. Rien que leur présence, sans savoir pourquoi et comment, nous guérissait. Voilà encore un témoignage de notre mode de vie que nous aimions. C'est peut-être leurs prières silencieuses qui dirigeaientt la force de l'amour vers nous.

Je pensais à mes cousins, à mes cousines et à mes amis qui sont dispersés un peu partout dans le monde, puis, je priais à l'intérieur de moi-même pour les parents, qui nous ont quittés. Ensuite je songeais avec appréciation à tous les Béjaois sans oublier les Bédouins qui animaient notre ville les jours de fête et les jours de marché. Ces Bedouins faisaient partie de notre enfance, leurs présence les jours de marché créait une ambiance humaine dans nos rues. Certes ces braves bonshommes étaient simples, mais ils renfermaient en eux une innocence sacrée. Ils n'avaient jamais quitté notre sol natal malgré toutes les conquêtes des différentes forces étrangères, dont certaines avaient laissé peut-être leurs empreintes physiques sur eux mais n'avaient jamais réussi à les convertir ni à les transformer, puisqu'ils sont restés les bédouins fidèles à notre terre sacrée.

A eux j'adresse un méssage tout particulier:.
- "Vous êtes les gardiens fidèles de notre merveilleuse cité et de ses alentours. Ni les conquérants, ni les religions ne vous ont détourné de vos devoirs, vous avez résisté depuis des siècles. Ni la pluie, ni la neige, ni le vent, ni le froid, ni toutes les tempêtes, ni votre peau brûlé par le soleil ne vous ont empêchés de labourer et de cultiver notre riche terre. Vous avez passé à vos descendants de génération en génération vos principes et vos lois, qui ne respectent que l'homme lui-même; vous avez mérité notre respect et notre admiration. Hélas, parmi tous les régimes qui passèrent par là, personne ne vous avait demandé votre avis, vous êtes là, toujours fidèles à la terre de nos ancêtres." Je restais immobile pour un bon moment, je rendais ainsi hommage à tout ce monde d'alors et à tous les enfants de Béja là où ils se trouvent. L'odeur des classes et des jeunes enfants innocents mélangée à celle des ruelles, me parvenait du centre du Rebat et de Sidi Frej, ces quartiers englobaient alors des générations.
Ces souvenirs très vivants alimentent encore mon âme et mon esprit d'une chaleur et d'une douceur de vie que je ressens de temps à autre à travers les années et à travers les distances incommensurables.
Combien de mémoires sont restées isolées et éparpillées à travers le monde comme des âmes perdues dans les ténèbres, mais dont les rayons d'une lumière éblouissante nous parvient de très loin pour nous dire:
- "Ne m'oubliez pas, Ana Baji, Ana Bajia, Ana Khoukem, Ana Ekhtkoum" (je suis Béjaois, je suis Béjaoise, je suis votre frère, je suis votre soeur). Ces sentiments et ces mémoires s'unissent ensemble pour créer la beauté de ma ville et de ses enfants. Les mémoires et les souvenirs qu'elle renferme sont ses trésors cachés.

Cette beauté appartient aussi à l'enfance qui fait jaillir de nous-mêmes un flot de bonté, qui fait vibrer nos sens, nous adoucit et nous rend la vie agréable. C'est bien notre terre qui nous unit et nous dévoile à nous-mêmes et à tout le monde, c'est bien cette cité qui est la source de notre mémoire qui nous rapproche de notre conscience et nous reconduit à nous-mêmes au moment du réveil. Amen! Aux noms de nos pères. "Yerham Hem." (Que Dieu bénisse leurs âmes). C'est alors que je fis signe à Salem de continuer le chemin:
- "Allez-y!" Il me regarda calmement comme si je sortais d'une synaguogue ou d'une église. Son regard était constamment dirigé vers mes yeux comme s'il détectait un changement dans mon visage, puis il me dit:
- "Ça va? Voulez-vous boire quelque chose?" Je me sentais en effet comme si je me réveillais d'un profond rêve, qui me remplisssait d'une nouvelle energie d'amour due à tout ce que je venais de vivre et de sentir.Emile Tubiana
(Extrait du livre "Les trésors cachés")
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mardi 17 février 2004 - 18h31:

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Guila et Moche chez Jacques et Bernadette