Archive jusqu'au 17/février/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Fevrier 2004: Archive jusqu'au 17/février/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 17 février 2004 - 18h29:

Souvenirs d'une jeunesse heureuse en TUNISIE, par Gérard CATTAN.

Souvenez-vous dans les années 1961, 62, 63........?

Pendant 6 mois de l' année c' était ce qu' on appelait l'HIVER ( 16 : c ) une journée type : Le matin réveil à 7 h30. Petit déjeuner préparé par notre chère maman,on s' habillait et on allait au boulot à " PIEDS " en sifflotant.Après 4 h de dur labeur midi sonne? On retournait à la maison pour déjeuner tranquillement puis obligatoirement une petite sieste jusqu'à 13h30. On repartait ensuite au travail tout en s'arrêtant 1h au café (Novelty) pour faire une petite belote. A 18h, l'heure de la sortie, on reprenait le chemin du retour en rencontrant des tas de copains ou nous engagions des conversations interminables, tout en regardant les fillles avec lesquelles nous avions une chance de (Draguer). Le soir nous allions au cinéma ou faire une ballade en voiture à Sidi-bou-Said,à la marsa etc....Le Samedi et Dimanche soit une Boum,un match de volley-ball,de foot-ball etc..

Alors l'été pendant 3 mois nous faisions ce que l'on appelle "séance unique" boulot de 8hà13h car il faisait très chaud pour travailler, l'après- midi: la plage,la mer, le soleil,la sieste....Le soir réunion avec les copains au café-vert à la GOULETTE pour organiser notre soirée? Avant de se décider il était déjà 22h.

Le lendemain matin on se reveillait en pleine forme. Nous étions très heureux avec peu de moyen, les amis étaient de toutes les classes sociales,sans distinction de religion. Nous n'avions pas besoin d'anti-depresseur? Comment oublier ces merveilleux moments en vivant en FRANCE, ciel gris,métro, jungle pour une réussite sociale??? malgré que l'on vit dans le plus beau pays du monde.

Je m'arrete car je pourrais écrire 10 pages.Chers amis si vous avez d'autres souvenirs me contacter:

cattangerard@yahoo.fr.

SALUT.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le mardi 17 février 2004 - 12h16:

Que c'est magnifique de regarder le drapeau israélien sur l'avenue des Champs-Elysées ! j'en suis toute émue et fière pour le peuple d'israël.
Après le passage des avions de Tsahal sur les camps de concentration, le drapeau d'Israël sur cette avenue me fait penser ceci :
C'est le plus grand hommage que l'on puisse rendre à toutes ces victimes de la dernière guerre. Et, j'espère que dans le coeur de chaque français, Israël y trouvera la place qu'il mérite.
Et, je dis à Monsieur le Président d'Israël :
Bienvenue en France et je vous remercie de votre visite.

Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 17 février 2004 - 12h39:

Nonette pas de frustrations a avoir !!! on a le meilleur reportage sur notre ligne harissa.com
http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=14&i=195&t=195

http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=14&i=178&t=178

http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=14&i=180&t=180

http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=14&i=167&t=167

Venez kiffer !!! et participer ... N oubliez pas ce soir ... le CRIF recoit Moshe Katsav au palais des congres !!! venez en nombre soutenir Israel !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le mardi 17 février 2004 - 09h14:

ils étaient frustrants les journaux télévisés d'hier soir!li a fallu attendre vingt minutes d'énoncés de faits-divers pour avoir des nouvelles du voyage du Présidenr de l'état d'Israel et le commentaire de l'ineffable Charles Enderlin sur la fonction honorifique de l'hote de la France minimisait l'homme..en Europe,il y a en des chefs d'état qui représentent leur pays sans pour autant le diriger!mais ne boudons pas notre plaisir!voir le drapeau israelien flotter à coté du drapeau national!quel plaisir et quelle fierté!et puis entendre monsieur KATSAV s'exprimer en hébreu alors que beaucoup d'officiels israeliens parlent anglais...française de nationalité et de coeur,israelienne de coeur,je dis haut et fort"vive la France"et aussi haut et aussi fort "AM ISRAEL HAI LE OLAM VA ED"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 17 février 2004 - 08h49:

'....DIEUDONNE....LA BETE NOIRE...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 17 février 2004 - 00h56:

Dans la dynamique de l’accident audiovisuel. Faute d’une autre manière de traiter l’information… (info # 011602/4)

Par Gérard Huber, correspondant permanent à Paris © Metula News Agency



Dans Le Monde du 14 février, Daniel Psenny qualifie de « dérapage » l’annonce du « retrait » d’Alain Juppé de la vie politique qui a valu à France 2 d’être mise en demeure par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, (le CSA), de respecter « son obligation de bonne information des téléspectateurs ».



Mais il écrit surtout que la décision du CSA « fait suite à l’annonce précipitée du « retrait » d’Alain Juppé ». Or le CSA ne reproche nullement à France 2 d’avoir annoncé de manière précipitée ce « retrait », il lui reproche d’avoir inventé le « retrait » comme information.



Car non seulement Alain Juppé ne se retire pas, mais nul ne sait quel sera le jugement en appel. En conséquence, il n’y a pas non plus d’annonce précipitée du « retrait » qui tienne. Le journaliste a confondu « précipitée » et « anticipée ». Tout comme France 2, et en se piquant pourtant d’une lecture de la sanction du CSA, il continue de fonctionner avec l’anticipation de la retraite politique de Juppé dans la tête.



La différence entre « précipitation » et « anticipation » est fondamentale. Les journalistes, comme quiconque, sont capables d’anticipation, surtout, lorsqu’ils ont une bonne connaissance des choses. Or c’est justement de cette anticipation qu’ils doivent humblement se garder, car elle peut être bonne ou mauvaise, et, de toutes les façons, elle ne correspond pas au déroulement de la réalité. Lorsqu’ils y cèdent, c’est-à-dire, lorsqu’ils refusent de patienter, lorsqu’ils refusent d’attendre de voir si l’événement se déroule ou pas, ils lui font perdre toute sa substance d’événement, puis, s’il arrive, ils lui donnent une signification qui, en aucune manière, ne peut correspondre exactement au sens dont il est porteur. Ils lui donnent une interprétation médiatique, c’est-à-dire correspondant à l’interprétation qu’ils s’en sont donnés, à un moment où cet événement n’existait pas.



Pour le dire autrement, lorsque le journaliste précipite l’interprétation qu’il anticipe, il se fait le commentateur de ce qui n’arrive pas. Il passe son temps à décrire la réalité comme un ensemble de faits qui ne correspondent en rien à celle que vivent les acteurs des événements, et, de manière générale, tous les lecteurs ou téléspectateurs.



En fait, « déraper », c’est-à-dire, précipiter une interprétation anticipée, c’est fonctionner par… accident. Or, un accident est un événement imprévu et soudain qui entraîne des dégâts et met en danger de blessure, d’invalidité, de mort, mais il n’a aucune vertu en lui-même. Par lui-même, c’est-à-dire considéré comme une simple donnée statistique, il apprend seulement à calculer ses effets à venir, et à espérer, s’il se reproduit, qu’ils seront moindres. En effet, l’accident n’est, par lui-même, jamais considéré comme essentiel, significatif, porteur d’une vérité qu’il faut analyser, dominer, afin qu’il ne se reproduise plus.



Le système médiatique n’admet pas que l’accident soit essentiel. C’est pourquoi il s’accoutume de « dérapages ». Mieux, il les « assume », c’est-à-dire qu’il les dissimule comme dérapages.



Jusqu’à ce qu’un jour une autorité rappelle à l’ordre le journal ou la chaîne qui les pratique et sanctionne.



C’est ainsi qu’en Grande-Bretagne, on a vu récemment le Président et le Directeur Général de la télévision publique donner leur démission, en présentant des excuses, pour avoir été « fautifs » de ne pas avoir vérifié ni leurs informations, ni la pertinence de leur source.



Mais, en France, les choses ne se passent pas comme en Grande-Bretagne.



Toutes choses égales, ce qui se passe dans les médias français est comparable à ce qui se passait, il y a encore peu, sur les routes. La quantité d’accidents est très élevée, mais personne ne fait rien, ou presque, parce que personne n’est prêt à assumer les conséquences de ce que signifierait une obligation de donne conduite.



La comparaison n’est pas que métaphorique. Il y va, dans un cas comme dans l’autre, des droits et des devoirs de chacun vis-à-vis de la liberté.



Lorsqu’on m’oblige à m’attacher, ma ceinture de sécurité me paraît contraignante, si je demeure dans une logique de l’accident. Si j’en sors, elle me paraît d’abord un désagrément, pour, finalement, quitter l’horizon de mes préoccupations. Est-elle justifiée ou non ?



De même, le journaliste qui demeure dans une logique de l’accident, et donc du dérapage contrôlé, pense que sa liberté d’opinion et d’expression est bridée, lorsqu’on applique à la lettre le code de déontologie ou la Charte d’éthique qui régissent la profession.



Parfois, même, il peut faire comme France 2, et se conformer à sa Charte d’éthique après l’accident, en espérant faire oublier qu’il ne s’y est pas conformé avant.



Mais le problème est de rompre avec cette logique, au moment même où l’on prépare la lecture d’un événement.



Les effets de cette logique médiatique sont aussi désastreux que ceux de la logique automobilistique de l’accident.



On ne compte plus les lecteurs ou les téléspectateurs qui se sentent atteints dans leur dignité d’être humain, parce qu’au nom d’une soi-disant droiture de l’outing, les médias racontent les événements judiciaires qui ont affaire avec leur vie quotidienne, sans se préoccuper d’une véritable éthique du langage.



Et il en est de même avec le traitement de la grande aventure de la vie.



Pour prendre un seul exemple, ainsi en est-il du bâclage des interrogations sur l’avenir du principe de l’humanité qui s’appuie sur une bouillie informationnelle concernant ce qu’on appelle le « clonage humain » confondu, récemment, avec une thérapie cellulaire dont on tait le nom.



En France, malgré les tentatives que nous avions faites avec Jean-Marie Cavada et Jean-Pierre Bertrand (in La Marche du Siècle) en 1991, il n’existe toujours pas de grandes émissions scientifiques audiovisuelles, au cours desquelles, prenant de la distance vis-à-vis des séductions et des effrois, les journalistes poseraient clairement les enjeux scientifiques et éthiques des développements de la technologie et de la science.



De la même manière, les chaînes parlementaires, pour nécessaires qu’elles soient, ne remplacent pas les grandes émissions audiovisuelles dont le contenu devrait être d’introduire les téléspectateurs aux conférences de consensus à la danoise, sur les grands sujets de société.



On ne compte plus, non plus, les lecteurs ou les téléspectateurs qui se sentent atteints dans leur dignité d’être juif, chrétien, musulman, athée…, parce que les médias reconstruisent à leur manière les événements qui ont affaire avec la rencontre des identités et le brassage des valeurs et des idées.



On le sait, en France, tout se termine toujours par une loi. Mais aucune loi ne remplace les débats. Comme les collèges et lycées ne peuvent être à la fois le lieu où se jouent la stricte application de la loi et, de manière contradictoire, une réflexion sur son utilité, il faut que la télévision participe de la construction des dialogues préalables. La télévision ne peut pas tout, mais elle peut.



La télévision publique (et cela ne lui est pas réservé) doit donc jouer un rôle éducatif de plus en plus affirmé, mais, elle ne peut y parvenir tant qu’elle ne rompt pas avec la logique de la précipitation de l’interprétation anticipée.



Cette condition n’est pas une tabula rasa. Il s’agit, certes, d’une mise à plat, mais pas d’un recommencement absolu. Si l’on ne veut pas que la télévision devienne, dans un avenir plus ou moins proche, le lieu d’un coup de balai des valeurs et des idées, le seul moyen est de se mettre à la tâche, et de trouver un nouveau souffle vers l’établissement de la vérité de l’information.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 16 février 2004 - 23h41:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste :

Chers amis Harrissiens, vous qui aimez la lecture et la culture, je ne saurais que trop vous conseiller, la lecture du livre de l’auteur : Michèle Escamilla-Colin, Crimes et châtiments dans l´Espagne inquisitoriale.

L’auteur retrace ici l’histoire d’une Espagne baroque déclinante, dégage le rapport entre délit et sentence, retrouve le profil socioprofessionnel du condamné, et aussi son aspect physique, grâce aux coordonnées d’identification à jamais fixées par le zèle du policier du Saint Tribunal. Les principaux aspects de l’expérience inquisitoriale, vécue dans une souffrance quotidienne : arrestation, mise au secret, torture, délation forcée, infamante et théâtrale exhibition en autodafé, condamnation à la ruine, à la prison, parfois à la plus horrible des morts nous sont révélés. Parmi eux, les cryptojudaïsants sont les plus nombreux. Pour avoir pratiqué leur religion, interdite depuis le décret d’expulsion du royaume d’Espagne, en 1492, ils sont enfermés, torturés, jugés et châtiés. D’ailleurs, le Tribunal de la foi, alors vieux de deux siècles, n’avait-il pas été créé pour eux ? Ne furent-ils pas l’adversaire privilégié de l’inquisiteur, le seul qui méritât tous ses efforts, le seul qui fût digne de lui ?

En voici un résumé :

CRIMES ET CHATIMENTS DANS L'ESPAGNE INQUISITORIALE

DU CRYPTOJUDAISME A L'AUTODAFE

L'Espagne du 14em. siècle,... l'Espagne n'avait pas échappé aux horreurs de la peste bubonique, pas plus qu'elle n'avait échappé aux séquelles d'une autre peste, c'est à dire à l'agitation sociale. Vers la fin du 14em. siècle le virus de l'antisémitisme qui avait pris naissance dans l'Europe du nord, commença à infecter la culture espagnole.

On assista alors à des flambées de violences contre les Israélites, sous l'impulsion de dirigeants religieux ultras, on s'employa avec ardeur à convertir au christianisme tous les Musulmans, et tous les Israélites d'Espagne. En certains lieux il leur fut fait interdiction de manger, de boire avec des Chrétiens, voire même de leur parler.

Ils furent empêchés d'exercer leurs métiers d'artisanat et d'agriculture, il leur fût interdit de porter des vêtements de soie, et on les contraignit d'aller en guenilles, la famine menaçait. Faisant irruption dans la synagogue de Tolède des Chrétiens zélateurs en firent une église : Santa Maria la Blanca, le même sort s'abattit sur quantités d'autres synagogues et de mosquées. Les pressions et la violence se firent si intenses que des milliers de Israélites et Musulmans se convertirent au christianisme.

Ici comme dans le reste de l'Espagne une vague de conversions déferla, en refluant elle a laissé derrière elle pas moins de cent milles convertis, les Espagnoles les appelèrent les Nouveaux Chrétiens. La communauté des Séfarades si bien intégrée à la vie espagnole fut déchirée en deux clans, beaucoup de ses membres s'étaient convertis publiquement, mais en privé continuaient à observer les rituels de leur religion originelle. Un ressentiment se fit jour contre ceux qui continuaient à observer leurs anciens rites, les Chrétiens ulcérés les surnommèrent les "Marranos", vocable tiré d'un mot ibérique désignant les cochons.

Quand les royaumes de l'Espagne chrétienne furent enfin unis sous le règne de Ferdinand et d'Isabelle, les monarques se mirent en devoir de purifier la foie de leurs sujets chrétiens. Le premier jour de l'an 1481 l'Inquisition espagnole commença sa sale besogne. Pour faire disparaître jusqu'aux derniers vestiges des rituels Israélites chez les Nouveaux Chrétiens, pour briser toutes relations entre les convertis et les autres Israélites d'Espagne, des milliers d'hommes et de femmes furent jugés et torturés, des milliers finirent sur le bûcher, pourtant des années de terreurs et de tortures ne purent anéantir les liens établis et leur héritage culturel.

L'Inquisition espagnole exigeait maintenant une action encore plus radicale, c'est dans la fastueuse salle des ambassadeurs de l'Alhambra, que le 31 mars 1492, la longue et illustre histoire des Israélites d'Espagne prit fin tragiquement, c'est ici que le Roi Ferdinand et la Reine Isabelle cédant à la demande pressante de Torquémada le Grand Inquisiteur, promulguèrent l'Edit d'Expulsion au terme duquel tous les Israélites d'Espagne, devaient soit se convertir au Catholicisme, soit quitter le pays avant la fin de la mi-été.

" D'après le rapport des Inquisiteurs, il ressort que les Nouveaux Chrétiens subissent un lourd dol de leur commerce avec les Israélites, subséquemment nous avons décidé d'ordonner à tous les Israélites de quitter notre royaume, et de n'y revenir pour quelle que raison que ce soit ".

Au cours de cette année là plus de cent cinquante milles réfugiés s'agglutinèrent en longues théories sur les routes d'Espagne, abandonnant derrière eux leurs demeures, leurs vignobles, leurs ateliers, leurs synagogues, leurs écoles, et leurs souvenirs de bonheurs, et ceux des jours d'épreuves, accumulés au cours de siècles inoubliables, sous la domination arabe puis chrétienne.

Ce fut là la plus massive des nombreuses expulsions d'Europe, mais ce n'était pas qu'une expulsion, c'était aussi pour l' Espagne, la fin d'une époque de cinq siècles au cours de laquelle la vie et la pensée avait atteint des sommets inégalés en Europe occidentale. Dans ce pays en particulier la vie des Israélites et des Musulmans avait été imprégnée par un idéal, qui était de vivre pleinement et de manière créative au sein d'une société plus vaste, tout en restant fidèles aux anciennes valeurs et traditions.

Et c'est ainsi qu'un certain jour du mois d'août, le même mois que Christophe Colomb avait choisi pour appareiller vers de nouveaux horizons, que les derniers réfugiés quittèrent l'Espagne.

Quant à leurs frères qui acceptèrent la conversion pour pouvoir rester sur leur terre, ils vont selon le bon vouloir des monarques, être livrés à la persécution et aux tortures de la Sainte Inquisition, pour finalement être jetés dans les flammes des grands autodafés populaires, qui comme nous allons le voire, et en similarité avec le jeux du cirque romains, permettait de canaliser la vindicte du peuple sur des victimes expiatoires toutes désignées.

Ceux des analystes qui se sont penchés sur ce volet honteux de l'histoire, sont frappés par les similitudes qui existent, tant au niveau de l'action méthodique, que de l'exactitude comptable, que de la concision des fichiers de police de l'Inquisition, similitude avec ce que l'on a vu bien plus tard chez les nazis, et autres régimes qui se spécialisèrent dans la prétendue chasse aux sorcières, que l'on peut aussi dénommer chasse aux boucs émissaires.

Le fichier est très simple, il comprend trois volumes qui groupent sur plusieurs siècles des centaines de procès dressés par l'Inquisition.

Dés le moment où tous les non - convertis sont sensés avoir quitté l'Espagne, on promulgue l'Edit de Délation qui énumère un certain nombre de pratiques, ou de signes extérieurs, de gestes, d'attitudes, ou de non gestes, qui permettent d'attirer l'attention du vulgaire, qui ne sait d'ailleurs lui même absolument rien, à cette époque là du judaïsme. Et parmi le catalogue de ces gestes on peut citer par exemple : le changement de chemise le vendredi, le fait surtout de ne pas travailler le samedi, et de travailler le dimanche, bien-sur au niveau des pratiques alimentaires, on demande de surveiller si les gens mangent du porc ou pas.

Evidement il y a là toute une frange de la population qui est bien placée pour surveiller, c'est bien-sur la domesticité par exemple, ce qui a du être absolument terrible, parce que tous ces nouveaux chrétiens ont évidemment des domestiques chrétiens, et il suffit que cela se passe un peu mal entre les patrons et les valets, pour qu'il y ait délation, sur les bases de tel ou tel signe assimilés à une pratique judaïque en privée.

Et il n'y a pas que les pratiques alimentaires que l'on peut citer, il y a aussi tout ce qui concerne l'enterrement, le fait de laver entièrement le mort, de l'habiller d'un linceul blanc, ce qui apparemment n'était pas fait par les chrétiens de l'époque.

On peut dire que c'était plus facile au 16 éme. siècle pour l'inquisition de repérer les cryptoIsraélites, que ça l'eu été pour la gestapo au 20 éme. siècle parce qu'ils ne mangeaient pas de porc, ou parce qu'ils ne travaillaient pas le shabbat.

On peut dire que beaucoup de convertis étaient restés très attachés à leur foi d'origine, et ils courraient des risques en pratiquant même de façon cachée. Et ils avaient quand même une double identité, et ce qui particulièrement atroce, c'est que l'on persécute des gens qui ne sont nullement agressifs, qui essayaient finalement de concilier leurs anciennes coutumes avec les apparences d'un comportement qui leur est imposé.

Ils ont conservé une fidélité au fort intérieur, et au fort intérieur largement étendu c'est à dire dans la cellule familiale, ou dans un groupe d'amis, et quant au reste ils donnent tous les signes extérieurs d'apaisement. Malgré cela on les épient en tentant de pénétrer au fond d'eux mêmes, ce qui fait que cette persécution apparaît comme spécialement atroce.

Il est certain que la situation de cette fraction de la population était très inconfortable psychologiquement, puisqu'en fait sauf bien entendu la toute première génération, celle qui suit le décret d'expulsion, ces gens sont complètement coupés de leur racines judaïques, ils n'ont plus de Jurisconsults, plus synagogues, plus de livres, donc à mesure que le temps passe le contenu théologique s'amenuise, et quelques fois il devient difficile de distinguer ce qui est purement cultuel, de ce qui est culturel à l'attachement à l'identité à des racines puissantes.

Il est à ce stade nécessaire de rappeler des similitudes qui ont existé dans d'autres groupes isolé qui ont perpétués sans plus les comprendre, des symboles, des cultes, et des rites originaires du judaïsme, et dont les significations se sont perdues à travers les siècles, et les divers avatars de la diaspora. Les exemples sont nombreux et on pourrait en citer quelques uns.

Enfin on trouvait en Espagne beaucoup de marranes qui perpétuaient tel ou tel rîtes, purement par habitude, ou par seul attachement aux traditions familiales.

Mais par contre on trouve aussi des gens qui sous la torture disent croire en Moise, et pas en Jésus, et donc aussi qui savent ce qu'être israélite veut dire. Ce qui semble être le plus fascinant dans les documents, notamment dans les "Relations de Causes" qui sont des condensés de procès, c'est lorsqu'on voit précisément quelqu'un d'ordinaire qui n'est au fond pas très convaincu finalement que l'autre est chrétien ou israélite, et s'il pratique ou non un judaïsme précisément familial, lorsqu'au fond de la prison, on saisit le moment, parce que les interrogatoires sont répétés, le moment où l'inquisiteur qui contrairement à la gestapo veut convertir, et bien le combat de l'inquisiteur c'est précisément qu'il veut obtenir la conversion du condamné.

C'est donc une sorte de lutte absolument délirante, et ce qui est vraiment le plus terrible, c'est le moment ou un être, un homme ou une femme, et il y en a plusieurs exemples, à une audience dit : "C'est terminé, je suis israélite, je veux vivre ou mourir dans la vois de Moise, vous pouvez me brûler !". Et en général il ne reviennent jamais, on a vu plusieurs cas de ce type ou le procès a duré encore des années, et durant cette période la personne qui a pris cette décision au fond de la cellule, dans la plus grande solitude, le plus grand dénouement, et dans la plus grande misère morale et physique, lorsqu'il a pris cette décision, il n'y revient jamais.

Et pourtant c’est là on va s'acharner, et s'acharner d'une façon extrêmement intelligente même, puisque l'Inquisition met tout en oeuvre, on fait appel à des qualificateurs qui sont des théologiens redoutables.

Dans le fond le tortionnaire qui est en face de celui qui a accepté le martyr, se dit : "Mais si on pouvait l'avoir, quelle belle âme il ferait celui-là!".

Les martyrs sont surtout des hommes, mais on compte aussi énormément de femmes et de tous ages entre 14 ans et 90 ans, c'est absolument épouvantable, on torturait des enfants, mais aussi des vieillards.

Surtout on a pu remarquer que lorsqu'au niveau des condamnations au bûcher, qui sont bien entendu en pourcentages assez faibles, car on ne condamnait à mort qu'assez exceptionnellement, l’Espagne d’alors réservait ces cas seulement pour les grandes cérémonies, comme celles qu'on effectuait au nom du "Combat contre les grandes Hérésies" pour étoffer les cérémonies, ce qui nous parait aujourd'hui évidemment horribles et cyniques.

Les cas qui ont put être comptabilisés en nombre représentent un véritable minimum, mais essayons de parler de cette comptabilité: Sur un ensemble de 3260 personnes qui ont eu à subir ces procès, on a put constater que 71%, étaient poursuivis pour délit de judaïsme ou de cryptojudaisme, et il faut ajouter que l'Inquisition ne poursuivait pas que ces délits, que pour le reste, les 29% peuvent être cités comme suit : il y a la sorcellerie, la polygamie, le mahométisme, car on les assimilait facilement aux maurisques, le blasphème. Et puis les choses qui sont typiquement de l'ordre de l'église: par exemple dire la messe sans être ordonné 0,75% ce qui est peu important, le luthéranisme tout de même, l'imposture, le faut témoignage, la sodomie, il y a aussi la complicité, ce sont les bourreaux notamment, les gardiens de prisons qui quelque fois facilitent la vie des emprisonnés, ou même leurs mettent des drogues, il y a des chapitres intéressant à ce sujet, ces drogues leur permettent de moins souffrir au moment de la torture, et qui ensuite sont eux mêmes arrêtés.

On poursuivait même aussi les prêtres dits "Sollicitant", ces solliciteurs qui ont utilisé la profession pour abuser des victimes. Mais quand même, l'Inquisition pour l'essentiel traquait surtout les Israélites.

Bien que ceux qui ont brûlés ne sont pas la majorité, on peut dire qu'au 15eme. siècle qui est une période qui est peu documentée, étant donné que pour cette époque les comptes rendus de procès ont disparu, on sait tout de même que les bûchers ont flambé d'une façon considérable, atroces, les procès n'ont pas été conservés, et d'ailleurs ces procès devaient être extrêmement expéditifs.

Il y a tout de même des choses qui intriguent l'observateur par exemple : on s'aperçoit que ces converses judéo-chrétiens sont non seulement traqués et épiés, mais qu'on veut les empêcher de partir, il y a comme une espèce de paradoxe, et il faut avouer qu'on ne comprend pas toujours très bien les espagnoles, ces portugais qui sont des ex - espagnoles revenus en Espagne, souvent veulent repartir, ils veulent aller vers Bayonne, ou Amsterdam, ou en Italie etc... , alors on les surveille, et s'il y en a un qui s'absente trop souvent, on veut lui confisquer ses biens, et le déférer au tribunal de l'Inquisition.

Tout se passe comme si on voulait éviter qu'ils quittent l'Espagne, alors que ça aurait réglé le problème, mais c'est que finalement, et c'est là qu'ils sont pris dans le piège de la LEX OPERAE OPERATO, ce sont des gens qui ont été convertis, donc ils ne sont plus libres en quelque sorte, et c'est là que vous voyez le piège infernal, car l'Inquisition ne peut plus de ce fait les considérer comme des non - chrétiens.

Le paradoxe c'est aussi que l'on voit de temps en temps des Israélites étrangers qui passent en Espagne, parce qu'ils commercent avec l'Espagne, parce qu'ils travaillent pour le Roi d'Espagne, et alors ceux là sont filés, dés qu'il arrivent en Espagne et qu'on sait qu'ils sont Israélites, il y a des guetteurs que l'Inquisition met à leurs trousses, et à leurs frais. On entrevoit là un aspect financier sordide puisque les gens en prisons doivent aussi payer leur subsistance, et les policiers, on dirait aujourd'hui les barbouzes, devaient êtres en quelques sortes à "La Solde" de leurs victimes.

Parlons maintenant de l'autodafé car c'est en quelque sorte le pilier central de toute cette machine infernale. Parlons du grand autodafé de 1680, qui a fait l'objet du célèbre tableau de Francisco Rizi, que nous allons essayer de détailler un peu, et ce qui tout d'abord est incroyable pour nous aujourd'hui, c'est que c'est avant tout une grande fête populaire et aristocratique. Et c'est une fête que les gens de l'époque qualifient de "FIESTA", "THEATRO", "FERIA", etc..., le même vocabulaire que celui de la fête, et il est généralement organisé sur le lieu même où se déroulent d'autres activités.

Celui de 1680 est particulièrement révélateur pour de multiples raisons, et parce que c'est le dernier des grands autodafés. Il n'est pas présidé par le Roi parce que le Roi ne pouvait pas présider l'autodafé, ça serait une erreur de le dire, car seul l'Inquisiteur Général préside l'autodafé, et il est d'ailleurs de ce fait placé obligatoirement au dessus, son trône si l'on peut dire est placé en surplomb par rapport aux balcons qui se trouvent au milieu du tableau de Rizi.

C'était une sorte de cérémonie extrêmement longue, qui durait toute la journée jusqu'au soir, où on lisait pendant des heures et des heures les peines auxquelles les gens étaient condamnés, et qu'on se demande comment les gens tenaient durant presque 14 heures, et que ça se terminait généralement tard dans la nuit.

On voit sur le tableau tout au fond un balcon où se tient la famille royale, c'est à dire Charles II, et sa jeune épouse Marie Louise d'Orléans, et la Reine Mère veuve, et ce jeune couple qui ont 18 et 20 ans, ils sont mariés depuis 6 mois, et c'est principalement pour honorer leur nouvelle Reine, que les espagnoles qui avaient des goûts bizarres, ont organisé ce grand autodafé, car ces festivités auxquelles assistaient les Rois, étaient organisées pour des occasions très particulières.

On y voit beaucoup d'aristocrates, et on sait que les grands d'Espagne se disputaient pour y avoir des places. Sur le tableau en arrière plan on peut voire toute la noblesse et les familiers de la coure installés sur les gradins à droite qui assistent à la fête, et vous avez parmi ces spectateurs beaucoup d'ambassadeurs, étant données les circonstances, le mariage du Roi avec une princesse de France, et il y a beaucoup de personnes qui viennent de la coure de Versailles. On sait aussi que quelques dames qui viennent de Versailles, qui sont obligées d'assister à ce genre de spectacle, qui ne partagent pas tellement le goût des organisateurs, et les spectateurs étrangers qui voient ça, envoient chez eux des lettres absolument terribles pour dire combien tout ça est répugnant.

Alors on peut maintenant dire un mot sur l'institution des Familiers, c'est que c'est en effet une institution très particulière, il s'agit donc de nobles qui deviennent les assistants de l'Inquisition, le Familier c'est un laïque qui devient un serviteur bénévole du Saint Office, moyennant quoi il reçoit en retour une certaine protection juridique, parce qu'il ne relève dés lors que du Tribunal Inquisitorial pour toutes sortes d'affaires, et en général l'Inquisition leur est bienveillante, car elles leur confère un passeport diplomatique, et il y a aussi tout le prestige qui s'attache à la Familiature.

Ca coûte plutôt assez cher pour devenir Familier, on paie de sa personne, de son temps, et souvent aussi de sa cassette personnelle, par exemple pour ce grand autodafé de 1680, on n'avait pas assez de places dans les prisons pour héberger les condamnés qui venaient de tous les tribunaux d'Espagne, et il avait bien fallut les loger quelque part avant l'autodafé, et les Familiers étaient amenés à les loger chez eux, à transformer leurs maisons en prisons en hébergeant à leur frais une dizaine de condamnés. Alors ces Familiers se trouvent à la gauche du tableau de Rizi, ils encadrent chaque condamné, dés la sortie de la prison jusqu'au bûcher s'il est condamné à mort, ou jusqu'à la fin de la cérémonie s'il ne l'est pas, le condamné est encadré par deux Familiers.

Alors est Familier en Espagne, du dernier des laboureurs ou du grand d'Espagne, sont sur pieds d'égalité vis à vis de l'Inquisition. C'est un des aspects les plus paradoxaux des tribunaux de l'Inquisition, c'est aussi le fait qu'à propos de la délation, le personnel et la domesticité étaient bien placés pour observer les faits et gestes des suspects.

Et bien il faut aussi dire une chose importante, le témoignage du dernier des valets a autant de poids devant le tribunal de l'Inquisition que celui d'un Grand. D'ailleurs à ce propos il faut aussi dire que pour un certain nombre de délateurs, et c'était une forme de racket, c'était tellement facile de faire chanter un nouveau chrétien, en disant qu'on le dénoncerait à l'Inquisition. Mais les tribunaux étaient assez pointilleux et ils ont aussi condamné un certain nombre de racketeurs.

Ce qui est fascinant et complexe aussi, c'est que ce genre de personnes sont en général issus justement des milieux concernés, les racketeurs ne sont pas que des exécutant mais des personnes qui appartiennent aussi en partie à cette communauté diffuse, hélas des marranes ! Ce qui rend évidement le problème encore plus terrible, car les victimes sont aussi dénoncées par leurs propres frères.

On pourrait aujourd'hui comparer les cérémonies de l'autodafé a la corrida, ne serrais ce que par cette espèce de goût pour le sang, et cette passion pour la morbidité, mais on n'a rien inventé en énonçant cela, ce sont précisément les textes et les commentateurs de l'époque qui le disent eux mêmes, et qui généralement emploient des métaphores absolument horribles dans cette comparaison, et dans leurs commentaires, notamment pour les autodafés de 1650, 1655, ou 1667, à Cordoue qui s'étaient organisés sur la place qui existe encore qui s'appelle la Corrideira, parce que c'est la place où on faisait les courses de taureaux.

Alors on pourrait se demander quel est l'enjeu de tous ces horreurs, et au delà de la consolidation du pouvoir, par les moyens de la division pour régner sur des populations somme toute primaires, non instruites, et pas éclairées, on pourrait voire apparaître le désire de tuer la pérennités, en exorcisant l'enjeu de la revendication de l'alliance, car il y a en fait deux peuples qui sont face à face et qui revendiquent la vérité unique, et l'appartenance à la vraie religion, le fait du peuple chrétien qui revendique une commune authenticité de l'alliance, et enfin on peut dire que cet homme qui est sur le bûcher rend service aux autres, car il est celui qui a authentifié l'alliance des autres, c'est pour ça que ça a pu durer si longtemps, et c'est là en fait où se trouve le piège.

Qu'est ce qui rend aujourd'hui nécessaire de ressortir tout ça ?, c'est à mon sens, et avant tout le devoir de ne pas ignorer la mémoire, et puis je pense que de toute façon il est utile de savoir, et particulièrement pour les chrétiens, qu'en un certain sens c'est une autre Shoah, une Shoah qui s'étend à travers des siècles, et je pense qu'il est aussi utile de ressortir de l'oubli les souffrances humaines, et de dénoncer la persécution de l'homme par l'homme, surtout lorsque la victime n'est coupable finalement d'avoir eu une autre foie, aujourd'hui nous dirions une autre opinion.

En même temps ce pécher, qui n'est pas simplement un pécher contre la charité, mais qui est surtout un pécher contre la transcendance, parce qu'il est commis par des gens qui dans leur logique étaient sincères dans une certaine mesure, mais que ces gens on voulu se substituer a leur Dieu, et c'est ça le crime.

Je pense aussi que cette histoire est une grande leçon sur l'intolérance, et qu'on a toujours besoin de voire jusqu'où l'intolérance peut aller, mais c'est aussi une grande leçon sur la foie, et aussi une grande leçon sur l'espoir.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 16 février 2004 - 22h42:

DIEUDONNE...? OU LE DIVORCE AVEC LES JUIFS...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 16 février 2004 - 21h43:

Bienvenue MONSIEUR LE PRESIDENT MOCHE KATSAV...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 16 février 2004 - 21h16:

Dieudone M'BA...M'BA ...ABAT....!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 16 février 2004 - 20h28:

UN NOUVEL ENREGISTREMENT SUR CD



La Meguila d'Esther selon le rite Nord Africain



Par le Rav Zecharia Zermati Rav et Morei Tsedek a Jerusalem



Ce Nouveau disque de 66 minutes presente une lecture precise des 10 Chapitres de la Meguila d'Esther, les precisions Hala'hiques, en Français, de la lecture et des benedictions, selon la version integrale et originale des Sages des pays d'Afrique du nord, Algerie, Maroc, Tunisie et Tripoli, initiales du mot Emet.

De plus, ce dernier enregistrement de qualite comprend le chant des Piyoutim de la fete de Pourim: Pourim lanou, Mikamo'ha du chabbat Za'hor.

L'ecoute et l'apprentissage en sont grandement facilites par le fait que chaque chapitre, benedictions ou autre Piyout soient regroupes dans un track individuel, permettant l'ecoute repetitive et selective.



Ce Nouveau disque entre dans le cadre de l'enregistrement et l'apprentissage didactique de la Hazanout nord africaine, importante initiative entreprise par le Rav Zecharia Zermati directeur de l'institut Torat Emet a Jerusalem.



Sont deja parus: les Seli'hot du mois de Eloul, a paraître la Haggada de Pessa'h chantees et commentees sur la base des paroles de ces Sages depuis la nuit des Temps.



Ce disque est en vente :

En France et sur Paris en librairies juives (Colbo, la Librairie du Temple, Diasporama, Maison du Taleth, Ness Music et autres) ainsi qu'en vente en ligne : Vie juive, Kodesh on line etc..



Au prix de : 15 Euros



En Israel au prix de: 50 Shekels en librairies francaises ou



Renseignements supplementaires a l'institut Torat Emet: RAVZERMATI_TORATEMET@HOTMAIL.COM



Pour ecouter des extraits cliquez ci-dessous,

ecoute immediate!

Le Piyout Mi Khamokha : http://www.viejuive.com/synagogue/fetes/pourim02.ram

Le Piyout Pourim Lanou : http://www.viejuive.com/synagogue/fetes/pourim03.ram

Le premier chapitre : http://www.viejuive.com/synagogue/fetes/pourim04.ram

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 16 février 2004 - 20h17:

c:/

Jerusalem sous la neige
Envoye par Ilan

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le lundi 16 février 2004 - 19h34:

Terrorisme et Proche-Orient au menu de la rencontre Bush-Ben Ali

TUNIS (AP) - La lutte contre le terrorisme et le conflit du Proche-Orient seront au centre des entretiens que le président George W. Bush aura mercredi à Washington avec son homologue tunisien Zine El Abidine Ben Ali, qui entame mardi une visite officielle aux Etats-Unis.

Ce voyage, le deuxième du genre après celui effectué par M. Ben Ali en mai 1990, du temps où George Bush père occupait la Maison Blanche, a été précédé par des visites de hauts membres de l'administration américaine à Tunis et de responsables tunisiens, dont le ministre des Affaires étrangères Habib Ben Yahya, à Washington.

A la veille de son départ, le président tunisien a confié à l'Associated Press qu'outre le développement de la coopération bilatérale, il se proposait d'aborder avec M. Bush "les questions internationales d'intérêt commun, en premier lieu le problème de la paix au Moyen-Orient et les problèmes du développement, de la paix et de la sécurité dans le monde".

Au premier rang des préoccupations de Tunis, comme de Washington, figure assurément la lutte contre le terrorisme.

Fort de sa "longue expérience" dans la gestion de ce dossier qu'il suit depuis qu'il était à la tête des services tunisiens de renseignement dans les années 70, M. Ben Ali plaidera pour une coopération internationale accrue. D'autant qu'il considère qu'aucun pays n'est aujourd'hui à l'abri de la menace terroriste.

Il devrait solliciter le soutien de M. Bush à son initiative en faveur d'un "code de conduite" engageant tous les pays dans le combat contre le terrorisme.

M. Ben Ali défendra par ailleurs l'approche tunisienne qui lui a permis de maîtriser la "menace intégriste" dans son propre pays. Outre le volet sécuritaire, cette méthode préconise de s'attaquer aux "racines du mal", à savoir la pauvreté, la marginalisation et l'exclusion sociales, "terroir de l'extrémisme et du terrorisme".

Sur le Proche-Orient, le président tunisien, dont le pays est considéré par Washington comme "la voie de la modération", insistera à nouveau sur l'impératif de presser Israéliens et Palestiniens à retourner à la table des négociations.

Pour M. Ben Ali, "la paix est le choix stratégique permettant de régler et de mettre un terme à ce problème chronique". Ceci d'autant que Tunis -qui abritera un sommet arabe fin mars- lie la normalisation de ses rapports avec Israël, gelés depuis quatre ans, à l'évolution du processus de paix.

L'autre thème dominant de la rencontre sera celui de la démocratie, des libertés et des droits de l'Homme. Le régime tunisien fait l'objet régulièrement de critiques d'organisations internationales et tunisiennes qui lui reprochent d'accuser du "retard" en la matière.

Le président américain, qui a fait de ce créneau un de ses chevaux de bataille, devrait demander à son interlocuteur de faire des avancées plus substantielles.

Le président tunisien, tirant "les enseignements des expériences intervenues ailleurs", avancera quant à lui l'option de "la progression graduelle" qu'il emprunte pour prémunir son pays contre "tout coup ou contre-coup" et contre les "périls" que font peser "ceux qui se servent de la religion comme couverture".

M. Ben Ali dit néanmoins être "conscient qu'il nous reste encore beaucoup à faire". "Nous sommes déterminés à aller de l'avant dans la consolidation (...) des libertés publiques", a-t-il assuré dans son entretien à l'AP.

Au plan régional, Washington semble apprécier le "rôle pionnier" que joue la Tunisie. Les responsables américains saluent ses progrès dans les domaines de l'économie, de l'éducation et de l'émancipation de la femme, ainsi que sa contribution au règlement de questions en suspens, comme le dénouement de l'affaire Lockerbie et le renoncement par la Libye à ses programmes d'armes de destruction massive.

C'est en reconnaissance de ce rôle que les Etats-Unis ont choisi d'installer à Tunis un bureau régional pour la mise en oeuvre de l'initiative américaine de partenariat avec le Moyen-Orient (MEPI).

Ce mécanisme devrait favoriser "le renforcement des relations d'amitié anciennes et privilégiées" entre Tunis et Washington et le "désir réciproque de les hisser au niveau de rapports stratégiques", objectif déclaré du président tunisien. AP

bb/tl

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 16 février 2004 - 14h54:

C est quand meme pas courant !!! pour voir tout le reportage passez au BB http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=14&i=178&t=178

Voici une image:mon image