Archive jusqu'au 14/février/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Fevrier 2004: Archive jusqu'au 14/février/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le samedi 14 février 2004 - 04h13:

Bonne fête de Saint Valentin Et vive les Amoureux !

commençons par un petit rappel historique :

L'Histoire de la Saint-Valentin

Avant que la fête de la Saint-Valentin devienne l'évènement que l'on connait aujourd'hui, son origine remonte à des temps anciens qu'il est bon de se rappeller.
Il était une fois Saint-Valentin.

Souvenons-nous de Rome. En grandissant l'empire romain devait continuer à assurer sa sécurité, celle-ci passait entre autres la protection des frontières par l'intégration forcée de ses citoyens récalcitrants d'autant plus qu'ils étaient chrétiens, une mouvance religieuse pas très bien vue du pouvoir central. Rendre l'empire "safe and secure" pour faire une analogie malheureuse avec le leitmotiv de gouvernants actuels bien intentionnés exigeait qu'on decapitât de temps en temps quelques têtes "mal" pensantes.

C'est là qu'apparait Valentinus. Le père valentinus était un prêtre chrétien dans la Rome du IIIe siècle après JC. L'empereur d'alors Claude II fit emprisonner des milliers de chrétiens dont le père Valentinus. Au cours de son emprisonnement Valentin accomplit un miracle : il rendit la vue à la fille aveugle de son geolier ! Son exploit ne passat pas inaperçu et il fut décapité... le 14 février de l'an 268.

Pourquoi Saint-Valentin est-il le patron des fiancés ?

La légende raconte qu'avant son arrestation, Valentinus en opposition avec la loi romaine fit la bénediction en secret de jeunes fiancés. Ensuite avant son exécution il fit parvenir à la fille de son geolier des feuilles en forme de coeur.

... et la légende traversa les siècles ...

Au Moyen-Age, une fille se faisait accompagner par son "Valentin" le premier dimanche du Carême.
Mais ce n'est qu'en 1496 que Saint-Valentin fut canonisé sur décision du pape Alexandre VI.

Pourquoi le 14 février ?

Les fêtes candencent notre mode de vie. Le changement de saisons est fêté depuis l'aube de l'humanité sur notre planète. A noël correspond le solstice d'hiver c'est à dire le moment où les jours se rallongent. La mi-février correspond au retour du printemps. Dans l'ancienne Rome cette époque correspond aux lupercales qui étaient des fêtes annuelles célébrées le 15 février en l'honneur de Lupercus, le dieu de la fécondité. Même si ce n'est pas en termes astronomiques, le retour du printemps est souvent marqué par le retour des oiseaux migrateurs.
Or justement le 14 février, si une jeune fille qui descend voir "si la rose est éclose" aperçoit un rouge-gorge, elle se mariera à un marin, un moineau signifie un mariage heureux avec un homme pauvre, un chardonnet un mariage avec un homme riche (mais on ne dit pas si c'est un mariage heureux).

En conclusion, si mesdemoiselles vous sortez le bout de votre joli nez le jour de la saint-valentin et que vous voyez ... un pigeon ... vous vous marierez avec qui ?

Du 18e siècle à nos jours...

La tradition de la Saint-Valentin se perpétuant, le nom de "Valentines" fut données à des lettres que l'on envoyait à l'être aimé. Décorées et subtiles à l'époque Victorienne, elles sont fabriquées industriellement aux Etats-Unis au début du XXe et aujourd'hui se sont des millions de "eCards" qui sont envoyées quotidiennement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le samedi 14 février 2004 - 03h12:

AP Interview: campaign against terror has only just begun, Tunisian president says

PAMELA SAMPSON, Associated Press Writer
Friday, February 13, 2004

The fight to defeat terrorism is only in its early stages, and nations must step up cooperation if they expect success, Tunisian President Zine El Abidine Ben Ali said Friday ahead of an official visit to Washington.

Ben Ali also told The Associated Press that he hopes to share more of his experience in fighting terrorism when he meets with President Bush on Wednesday.

Cooperation among nations "needs to be deeper," he said. "This is not only a matter for the United States. They can't do it alone."

Tunisia, a moderate Muslim nation, has become a key U.S. ally in the global campaign against terrorism. It also suffered an attack blamed on al-Qaida that killed 21 people in 2002.

"In all modesty, I have a lot of experience with this," Ben Ali told the AP in an interview at the presidential palace in Carthage. He also responded in writing to questions submitted before the interview.

"I gave the first-ever report on the dangers of fundamentalism to the Tunisian government. I have been following this ever since then," he said during the interview.

On April 11, 2002, an attacker rammed a truck filled with natural gas tanks into the historic Ghriba synagogue on the Tunisian resort island of Djerba, killing five Tunisians and 16 tourists -- 14 Germans and two French. Authorities suspect al-Qaida.

Ben Ali served as head of Tunisian security in the late 1970s before taking power from Tunisia's first president, Habib Bourguiba, in a bloodless palace coup in 1987. The change of power was mounted on the grounds that Bourguiba, then 84, was growing senile.

Ben Ali said he was saddened but not surprised by the Sept. 11 terror attacks against the United States.

"It really was foreseeable," he said. "I knew the force, the danger" of al-Qaida. "But America had neglected them."

Ben Ali said he hopes his meeting with Bush on Tuesday will confirm "our common desire to promote and elevate these ties to the level of strategic partnership" and reinforce "the perfect bonds of friendship" between the two nations.

A small country wedged between Algeria and Libya, Tunisia is one of the most liberal in the Muslim world and the one most often associated with women's rights. Rates of illiteracy and poverty are among the lowest in the region.

But the nation is routinely criticized by human rights groups for its lack of freedom of expression and stern handling of political opponents.

Ben Ali said he is ushering in democratic reforms -- but in a measured way so that extremists cannot take advantage of new freedoms.

"We have adopted a gradual approach ... to protect against any setbacks," he said. "We have taken into consideration the failure of other countries' experiences and the dangers posed by religion-masked trends."

He said that democratic reforms were first instituted 15 years ago and the country is making progress "slowly but surely ... America-style democracy will happen."

The United States sees the nations of North Africa -- Algeria, Tunisia and Morocco -- as partners in the fight against terrorism. During a visit to Tunis in December 2003, U.S. Secretary of State Colin Powell called Tunisia "a strong friend."

But Powell also stressed the United States wants to see Tunisia lift restrictions on press freedom and accelerate economic and political reforms.

Ben Ali said he and Bush would discuss the stalled peace process between Israel and the Palestinians, an issue expected to be tackled at a March 29-30 Arab League summit in Tunis. With its moderate outlook, Tunisia -- home to a tiny but protected Jewish community -- has played a mediating role.

"We are not at war with Israel," Ben Ali said. "The two sides are condemned to live together -- I've told them both that. So we have to help them live together."

Ben Ali also downplayed the active role Tunisia was said to have played behind the scenes in persuading Libyan leader Moammar Gadhafi to renounce the development of weapons of mass destruction.

"This audacious and brave decision is indeed a sovereign decision taken by our Libyan brothers of their own free will, a decision which we fully support," he said.

source: San Francisco Chronicle

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le samedi 14 février 2004 - 02h24:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste : Cher Emile,

Il n’est pas souhaitable que la Tunisie prenne exemple sur quelque pays que ce soit, même pas sur le Maroc, pays certes où il fait bon vivre, mais où la religion est le fondement même de la loi, et où le chef de l’état en l’occurrence le roi est le commandeur des croyants, la Tunisie ne doit prendre exemple que sur son propre passé historique, tout en améliorant les conditions de son avenir.

A la différence du Marocain, le Tunisien même s’il pratique sa foi, le fait sans que les lois religieuses ne prennent le pas sur les lois civiles, et surtout sans attitude ostentatoire, car la foi de tout en chacun est considérée comme affaire privée, et non publique, alors qu’au Maroc c’est le contraire.

Ceci fait que la Tunisie est bien plus ouverte à la laïcité que beaucoup d’autres nations, d’ailleurs en Europe même, le concept de laïcité est très mal assimilé, tant et de beaucoup s’en faut, la séparation entre le religieux et le politique n’est pas la règle universelle.

Il ne faut pas oublier non plus, les heures sombres que vécut la Tunisie sous le règne des Almohades de Abdel Moumen, qui vinrent de Tinmen au Maroc imposer à notre nation les premières maranisations, (dont s’inspirèrent plusieurs siècles plus tard, les rois très catholiques d’Espagne), et aussi pour imposer un intégrisme qui ne correspond pas du tout à l’esprit Tune.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le samedi 14 février 2004 - 00h31:

monsieur,
voici ladresse et le n de téléphone que vous demandiez, sachez quil faut ajouter le ++216

je c'est que pretre qui fait les messes a cette cathédral est dorigine jordanienne mais vous aurez toutes les infos en appelant les numéros suivant.

CATHEDRALE de tunis
4 R. Alger, TUNIS
(EGLISES) 71 33 64 04

AMBASSADE du VATICAN
4 R. Alger, TUNIS
(AMBASSADES) 71 33 35 06


celtia.1@laposte.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 13 février 2004 - 23h11:

Contre-réponse à Dominique Vidal (info # 011302/4)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Dominique Vidal est un personnage entêté. La leçon de choses mémorable que lui a administrée mon camarade Jean Tsadik ne lui ayant apparemment pas suffi, le voilà qui revient tâter de la Ména en exigeant d'elle qu'elle publie un nouveau droit de réponse de sa fabrication.



Rien, cependant, dans les manières de Vidal n'a évolué depuis que Jean a dégorgé, avec la précision d'un clinicien, une à une les arguties du bonhomme. Il apparaît toujours aussi imbu de sa personne, comme ébloui par son reflet, au point de confondre entre les situations qui existent uniquement du fait de sa composition et la précision du verbe, qui elle, est l'exigence de la raison.



J'ai parlé des manières de Vidal; ce sont celles d'un polémiste pressé et excessif, qui sacrifie volontairement la rigueur de la réflexion, en sautant, un peu comme le chien sur un os, sur la première théorie venue, qui lui semble pouvoir servir sa dialectique. Celle-ci est celle d'un homme systématiquement outragé de ce que certains ont encore le front de sourire de ses théories. Et cette espèce de résistance l'irrite au point de lui faire perdre ses repaires – d'autres parleraient de délire – et de le pousser vers des raccourcis absolument indignes d'un intellectuel authentique.



Inutile d'écrire que ces manières ne nous inspirent aucune sympathie ni aucune indulgence. Aussi, au lieu de pleurnicher comme une madeleine à prétendre que nous n'avons de cesse de le diffamer, il devrait ester devant les instances. Ou bien, s'il a de vrais arguments à faire valoir, que Vidal trouve enfin la maturité de les mettre en miroir de ceux qui le critiquent. Car, jusqu'à maintenant, si la Ména a diffusé tous les points de vue qu'il nous demandait, sans y modifier la moindre virgule, le rédacteur en chef du Monde Diplomatique, passant outre nos propositions, a soigneusement évité de faire connaître à ses lecteurs l'existence de l'univers entier qui jouxte le camp retranché de la pensée unique dans lequel il se terre. C'est ainsi que lesdits lecteurs ignorent les attendus de la stratégie du porte-avions de Yasser Arafat; tout comme ils ont interdiction de connaître - puisque Dominique Vidal a conclu (sans voir notre reportage et avant de lire notre livre, c’est un sorcier !) que la Ména n’a pas pu prouver que les seuls tirs véritablement observés en direction du personnage de Mohamed A-Dura provenaient des positions palestiniennes et que nous avons inventé qu’il s’agirait d’un faux, d’une fiction - les résultats contradictoires des enquêtes d'experts balisticiens indépendants de l'armée française et de spécialistes cameramen français des reportages de guerre, sur l'Affaire A-Dura.



A lire le dernier "droit de réponse" de Dominique Vidal, le motif d'icelui serait conditionné par une diffamation "intolérable" caractérisée par ce que notre site aurait "repris à son compte la théorie nazie de la race juive" et qu'il n'aurait "jamais cru qu'une publication se réclamant du judaïsme utiliserait cette expression, soixante ans après la Shoah."



Et pour ceux qui, tout en s'écarquillant les yeux, connaissant la définition d'une diffamation, malgré la gravité apparente de cet os de Vidal, n'en voient pas l'ombre d'une à son encontre, n'ajoute-t-il alors : "Et vous osez, dans la même phrase, m'accuser d' inciter à la haine ethnique !"



Non seulement nous osons, camarade, mais nous avons si sérieusement étayé cette observation dans les deux articles de Jean Tsadik qui s'y réfèrent [relire attentivement La guerre aux Juifs ! et Contre-réponse à Dominique Vidal] que nous ne voyons pas, dans votre agrégat de genre babélien suspendu, le moindre élément qui pourrait nous faire reconsidérer votre immense responsabilité.



En outre, les articles suscités de Jean Tsadik étant en tous points circonstanciés, notamment sur les raisons, assez affligeantes au demeurant, qui vous font récidiver à appeler l'agence de presse de Métula du nom de site, j'éviterai de revenir sur son argumentaire.



Pour le surplus, et à part par Vidal et aux fins de servir sa propagande burlesque, la Ména ne s'est jamais réclamée du judaïsme. Difficile pour les êtres pondérés qui nous regardent, d'imaginer qu'une agence de presse, faisant jour après jour son œuvre d'agence de presse, composée en grande partie de journalistes et d'analystes palestiniens, jordaniens, libanais et algériens, puisse se réclamer du judaïsme.



Reste la dénonciation extravagante que me fait le personnage, et qui n'a, bien entendu, rien à voir avec l'accusation détaillée d’inciter à la haine ethnique que lui porte Tsadik : Ainsi, j'aurais dans mon article Les limites d’une réflexion tronquée. 2ème partie du six février, épousé la théorie nazie de la race juive. Cette affirmation tient tout à la fois de l'inculture de Vidal, d'un acte malhonnête de sa part et d'une diffamation – authentique cette fois – à mon égard mais dont je laisserai à ma seule plume le soin de réparer l'offense.



La théorie nazie à propos de la race juive s'articulait sur trois pignons : D'une part, elle définissait, de manière originale les critères décrivant l'appartenance à cette race, notamment, combien il vous fallait de grands-parents juifs pour qu'elle vous considère comme Juif. Secondement, les Nazis avaient établi un ordre social basé sur la hiérarchie des races et dans laquelle la race juive était considérée comme une race d'Untermensch, de sous hommes. Troisièmement, lors d'une réunion de sinistre mémoire, tenue par les chefs nazis le 20 janvier 1942 sur les bords du lac de Wannsee, les Nationaux Socialistes allemands prirent la décision du génocide de mon peuple, sur la base des deux considérants précédents.



Pour "prendre à mon compte la théorie nazie de la race juive", il aurait impérativement fallu que j'embrasse au moins l'un des trois composants de ladite théorie nazie, ce que, bien évidemment, je n'ai jamais eu l'intention de faire.



L'os sur lequel Vidal a sauté, dans le cas présent, dans un débordement d'imprécision sémiologique construit pour jouer un rôle outré-dénigreur sur les lecteurs en manque d'Histoire (qu'il se console de son coup d'épée dans l'eau, ils ne sont de toutes façons pas nombreux dans le lectorat de la Ména), a consisté non pas à m'accuser de prendre à mon compte la théorie nazie de la race juive, comme il a la malhonnêteté de l'écrire et la sensiblerie de s'émouvoir de sa propre composition mais d'envisager, comme les Nazis, qu'il existât une race juive.



Vidal, le bonimenteur, aurait pu, cependant, tout aussi bien me comparer à Léon Blum à la place des Nazi, mais là, son haut-le-cœur de pucelle geignarde au sujet de la Shoah, soixante ans après, n'aurait pas su à quelle barre se tenir. Léon Blum, l'un des plus grands socialistes de tous les temps en général, que je tiens pour le plus grand socialiste français en tous cas et en particulier, ennemi juré des Nazis, pensait également que l'on pouvait parler des Juifs comme d'une race.



Voilà d'ailleurs quelques très belles choses qu'en homme de lettres Blum en disait (in Nouvelles Conversations de Goethe avec Eckermann) : "La race juive est clairvoyante, elle sait prévoir. Accoutumée aux dangers, dressée par la persécution, elle perçoit avec un flair presque animal l'approche des cataclysmes révolutionnaires".


Et encore, s'exprimant par la bouche de Goethe : (…) Et cependant la race (juive) est profondément croyante, éminemment capable de foi." Et si on lui demande ce qu'est cette foi, il répond : "Elle est toute rationnelle. Elle tient en un mot : la Justice. Le Juif a la religion de la Justice... ; l'idée seule de la Justice inévitable a soutenu et rassemblé les Juifs dans leurs longues tribulations... Et ce n'est point, comme les Chrétiens, d'une autre existence qu'ils attendent la réparation et l'équité... C'est ce monde-ci, ce monde présent et vivant, avec ses vieilles gens et ses vieux arbres, qui doit s'ordonner un jour selon la Raison, faire prévaloir sur tous la règle, faire rendre à chacun son dû.. . Si le Christ a prêché la charité, J…voulait la. Justice. La Bible dit : un juste - quand l'Evangile dit : un saint."



Bien entendu, il ne suffit pas que je cite Blum afin de rassasier le très vaste débat sur la nature du peuple juif, qui dépasse certainement la seule notion de race, sauf qu'ici, dans ce papier, je me contente de prouver que Dominique Vidal est un intellectuel en peau de baudruche, dont l'argumentation se dégonfle au tout premier grattage. Je choisis d’ordinaire mes sujets en fonction de mes intérêts et traiterai de la nature des Juifs lorsque j'en ressentirai l’inspiration où que je croiserai quelqu'un qui désire en débattre et dont je pourrai respecter et la substance de sa démarche et l’intégrité de sa quête.



Disons tout de même que, même si le concept de ce qu'est une race a profondément évolué durant les deux derniers siècles, la prétention de former une race, dans sa validité symbolique à tout le moins, fait partie intégrante de la tradition juive. S'appuyant sur la légende biblique, les Sémites (Shémym en hébreu) seraient les descendants de Sem (Shém), qui signifie "Nom". Il est d'ailleurs cocasse de relever que Vidal, tout en affirmant qu'il faut être sympathisant nazi pour prétendre à l'existence d'une race juive, le prétend lui-même, sans s'en rendre compte, le nigaud, pas ailleurs que dans son droit de réponse.



Il s'agit en l'occurrence d'une prétention implicite, dont tout linguiste confirmera volontiers la présence dans son texte. Dans l'effet de manche final dudit, notre donneur de leçons s'offre un : "Vous y constaterez que (…) je combats toute forme d'antisémitisme avec la même détermination que toute forme d'arabophobie et d'islamophobie. C'est là, sans doute, ce qui nous sépare : pour moi, le racisme est indivisible".



Le racisme ? Indivisible ? Monsieur l'humaniste du Golfe et des banlieues veut sans doute dire qu'il condamne aussi bien ceux qui haïssent la race arabe que la… race sémite. Et qu'au moins, par le choix sémantique qu'il utilise, il affirme que l'affiliation sémite procède de l'appartenance à une race, car sinon, le racisme qu'il définit comme indivisible et qu'il combat, ce serait vraiment l'art de prendre les Dominique Vidal pour des canards sauvages. Quelle blague !



Par ailleurs, je ne sais pas dans quel article de la Ména mon détracteur a relevé la moindre connotation arabophobe (celle qui nous séparerait sic), mais on a vu qu'il n'était pas à une incongruité près. Dans le cas du racisme, de la race et de mon adhésion au national socialisme, il aurait certes eu bien meilleurs temps de se taire, il se serait épargné que je le montre tel qu’en lui-même.



Tout comme il aurait pu s'abstenir – cela n'aurait lésé personne – de demander que l'on imprime son : "Les nombreux débats que j'ai animés autour de mon livre Le Mal-être juif m'ont permis de rencontrer des centaines de Juifs qui ne se reconnaissent pas dans l'actuelle direction du Conseil représentatif des institutions juives de France. C'est ce qui explique aussi le succès de la pétition " Une autre voix juive ".



Les seules choses que je tiens pour vraies, dans cette autre envolée, c'est que Dominique Vidal se sent vraiment très mal dans sa peau de Juif et qu'il a rencontré des centaines de coreligionnaires partageant son supplice. Quatre cents, en comptant large, pour être un peu plus précis, malgré une pub voyante sur le Monde (et dont j'aimerais follement voir la quittance du paiement) en faveur de sa pétition. Quatre cents, sur environ huit cents milles Israélite français, il faut vraiment être un Dominique Vidal et concupiscer à demeure pour le ridicule, pour nous prier d'appeler cela un succès. Au fond, le texte de cette pétition est tellement indigeste, si tellement suicidaire et témoin de la haine de son état, qu'à la lecture de son analyse publiée par Les Amis de Shalom Akhshav France [lire], les abonnés de la Ména comprendront – ne vous faites aucun souci pour eux, Dominique – les raisons authentiques du succès édifiant de son initiative.



Le Monde de Dominique Vidal est peuplé de complots et de campagnes dont il est le seul témoin, de chantages et de diffamation permanente, de la propagande des autres (c'est ainsi qu'il nomme l'opinion de ceux qui ne partagent pas la sienne), de combats que personne, à part lui n’a jamais perçus, de victoires et de faillites, de caricatures grotesques de lui par les autres (c'est comme cela qu'il appelle les conclusions de ceux qui parlent de ce qu’il fait), de chasses aux sorcières, ayant tous la particularité de n'exister que dans son cerveau traqué. Ce personnage continue d'évoluer dans un monde binaire et manichéen, dont il barre l'entrée, à la façon des névrotiques, aux idées de ceux qui pourraient l'aérer.



Et c'est pour cela, parce qu'il est renfermé dans sa forteresse vide, recroquevillé sur lui-même, auto protégé contre le doute et coupé de la réalité et de la lumière, que le monde de Vidal empeste. Il parle de la faillite de notre propagande, alors que je n’ai jamais surpris personne en train d’en faire à la Ména (comment le lui faire comprendre, lui qui nous a vus, avec assez de certitude pour l’écrire dans son journal et dans un petit bouquin, prendre part à un gigantesque complot dont nous n’avons jamais entendu parler ?). Mais c’est pour se gausser de résultats d’un sondage, en tégument de Yéti, qui démontre dans toute son épouvante le degré de mal-information du peuple, auquel l’a mené l’emprise sur l’information française de pyromanes, aussi dogmatiques qu’inconscients, que ne l’est Vidal. Car ce qui ressort en rengaine de l’effort de ce personnage, que ce soit dans ses pétitions, dans le journal pour lequel il collabore ou dans l’exploitation outrancière de ces sondages européens, c’est la vision obsessionnelle qu’il a de la nécessité de détruire Israël. Bien sûr, parle-t-il, comme Sami el-Soudi, Sari Nusseibah, Jean Tsadik et moi même d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël mais c’est en surfant sur l’expression de 161'200 Israéliens et de 100'000 Palestiniens – cela, ça n’est pas un sondage anonyme, c’est une initiative signée par les premiers concernés par ce conflit, qui, par la force des choses, savent un peu de quoi il en retourne – en faveur de la solution des deux Etats pour deux peuples. Ensemble, nous, les autochtones, déclarons que cette solution, que la paix en somme, est antithétique du principe du retour des réfugiés de 48, soutenu à tous vents, et dans un même souffle irrespirable, par Dominique Vidal.



Il faut aussi dire, car il n’y a pas de gestes gratuits en temps de guerre, que ceux qui soutiennent Yasser Arafat et qui confondent volontiers sa vision prophétique d’une Palestine Juderein – maintes fois explicitée par notre très crédible confrère palestinien Sami el-Soudi - qu’ils nomment pudiquement les positions de l’Autorité palestinienne, n’oeuvrent pas pour une variante de l’initiative Ayalon-Nusseibah mais dans le sens de l’instrumentalisation politique des assassinats collectifs de civils israéliens et pour la poursuite du sabordage par Arafat des aspirations nationales du peuple palestinien et partant, ceux-là participent à la pérennisation du conflit israélo-arabe et à la multiplication de ses victimes.



Il est temps de laisser Dominique Vidal ressasser son mal-être juif et retourner à ses cauchemars ainsi qu’à ses impressions de persécutions. Il est bien à sa place parmi les amis qu’il s’est choisis tout seul, entre un être écoeurant, qui a commenté une fable destinée à faire croire au monde que son peuple était à ce point dégénéré – où se sont volatilisés les Juifs de Blum, qui cultivaient la justice, la réparation et l’équité ? - qu’il assassinait les enfants des autres, les prenant pour cible, de sang froid, durant quarante-cinq minutes et un autre loustic, qui trouve significatif que le sionisme et l’apartheid soient nés la même année. Aux côtés d’un troisième mariole, qui a dénoncé un fabuleux complot secret, ourdi par son peuple contre les USA, et dont, à Métula, on attend toujours le nom du premier condamné.



On ne peut se tromper plus. Et si Dominique Vidal, entre deux hallucinations, s’intéresse à savoir ce qui nous sépare vraiment – et ça n’est évidemment pas la haine des Arabes – qu’il lève un peu les yeux et qu’il recherche cette différence abyssale dans les paroles de sagesse de Léon Blum. Tiens, peut-être qu’au passage, il y retrouverait sa race !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 13 février 2004 - 23h09:

Monsieur,

Je suis pasteur dans l'Eglise Protestante en France et Je cherche à contacter de toute urgence le nonce apostolique qui a en charge la
cathédrale de Tunis (il est d'origine camerounaise m'a t'on dit).

Je vous supplie de m'indiquer comment le contacter. La vie d'une personne en
dépend...

Pour ce renseignement je vous serai infiniment reconnaissant

L.Wolf à Strasbourg- France

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 13 février 2004 - 21h43:

Qui c'est Josiane ? Qui c'est ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 13 février 2004 - 21h39:

En bref ds la presse:

Les autorites religieuses saoudiennes ont lance un appel a leurs ouailles pr leur interdire la celebration de la Saint Valentin afin d'eviter de s'attirer les foudres de Dieu!
Mahchoub comme si leurs bonhommes etaient du genre a offrir des fleurs et des chocolats aux femmes... C'est pas "Femmes je vous aime" (Chanson de Julien Clerc) mais "Femme, pr ta saint valentin je t'ai offert un foulard..."!!

Bon debarras et un de moins: L'ancien leader rebel tchetchene Zelimkhan Yandarbiyev lie selon l'ONU a Al Qaeda et a origine de la prise d'otages de 200 pers ds un theatre a Moscou a ete tue ds une explosion de sa voiture au Qatar ou il etait refugie. Les Russes demandaient son extradiction pr crimes de guerre. Sans resultat! Les Russes se defendent (ben voyons!) d'etre a l'origine de sa mort.

L'islamisme se repand aussi aux USA: Un jeune soldat de la National Guard a ete arrete jeudi sur suspicion d'espionnage et de passation d'informations au profit de Al Qaeda par un Internet chat room. Soldat Anderson se serait converti il y a qques annees a l'islam.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 13 février 2004 - 21h02:

Bravo a Maxiton! Parfois nos rabbins deconnent a plein tube! Je me dis tjrs que Hashem se fout de ts ces details! Que Lui Il regarde THE BIG PICTURE et de voir si on se comporte bien!
C'est comme l'affaire du erouv ou on a pas le droit de porter meme son propre enfant ds les bras le shabbat en l'absence de erouv (qui delimite un territoire comme ferme!)Comme si un enfant etait un paquet ou un objet (originellement utilise ds les travaux lies au Temple! ce qui represente la melakha)!
Tout ca c'est du balout et du pipeau invente par les hommes pr contraindre les femmes a ne pas rester a la maison! je trouve ca grotesque!
Enfin c'est pisser dans un violon! le debat reste eternel! on tourne en rond et helas ne change!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le vendredi 13 février 2004 - 18h33:

ah Josiane comme c'est bon tout ce que vous dites et c'est aussi ce que je dis autour de moi ,a mes filles ,a mes gendres,a mon mari ,a mes petites filles ,a mes amis parce que nous aimons la vie;

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 13 février 2004 - 21h17:

Madame JOSIANE,

'...Il n'y a que ce bon cotè de la femme qui puisse philosopher avec autant de justesse....Et moi, je suis un adorateur de ce cotè culturel féminin.!

RAT'BLAI...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 13 février 2004 - 19h14:

La Tunisie devait prendre l'exemple du Maroc dans sa conduite envers les Juifs. Ca me fait plaisir de voir un pays arabe donner l'exemple aux autres.

Je voudrais vraiment croire que les Tunisiens actuels ne sont pas pro-palestiniens comme on le suppose. Si le Maroc a invite une delegation juive americaine, la Tunisie devait faire la meme chose pour corriger ou ameliorer sa reputation.

"ESTANA YA DJAJA HATA IJIK EL QAMH MEL BAJA"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 13 février 2004 - 18h20:

Six cents juifs perpétuent les traditions ancestrales du judaïsme marocain

RICH, Maroc (AP) - "Je n'ai jamais vu autant de monde, c'est un vrai bonheur de se retrouver tous ensemble", lance Jacques Bensimon, le regard malicieux, en voyant converger des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants autour du tombeau de Rabbi Itzhak Abessehra.

Pendant trois jours, quelque 600 juifs marocains ou d'origine marocaine, venus des quatre coins du royaume et de la planète, se sont donné rendez-vous début février autour du mausolée construit près de Rich (630km au sud de Rabat), une bourgade isolée dans les contreforts désertiques de l'Atlas. Une zone caillouteuse complètement isolée, où le défunt roi Hassan II avait fait construire, à quelques dizaines de kilomètres de là, le bagne militaire secret de Tazmamart.

Autour du tombeau et de la synagogue qui le jouxte, les familles les plus assidues à cette "hilloula" (pèlerinage) ont fait construire une dizaine de maisons, occupées trois jours par an mais dans lesquelles chacun -famille, amis ou amis d'amis- est le bienvenu.

Rabbi Ytzhak Abessehra, décédé en 1921, est l'un des 600 saints du judaïsme marocain. "C'était un homme saint qui buvait beaucoup de mahia (alcool de figue distillé au Maroc). C'est pour célébrer sa mémoire que l'on boit en chantant autour de sa tombe", explique Jacques Bensimon. Agé de 48 ans, ce commerçant de Casablanca est l'un des 3.000 juifs encore présents au Maroc alors que la communauté, présente dans le royaume depuis plus de 2.000 ans, a compté jusqu'à 300.000 membres en 1948.

Avec la Turquie, le Maroc est le dernier pays musulman du pourtour méditerranéen où vit encore une communauté juive active et relativement intégrée en dépit d'un exode massif et régulier encouragé et financé par l'Agence juive internationale.

Témoin de la liberté religieuse qui caractérise historiquement le Maroc, malgré les récents appels antisémites ou anti-occidentaux lancés par certains prêcheurs islamistes salafistes, les derniers juifs marocains jouissent toujours de la protection traditionnelle des sultans et souverains de la dynastie alaouite.

Le portrait du roi Mohammed VI surplombe d'ailleurs la porte d'entrée de la maison de Marcel Azeroual, qui dirige l'organisation du pèlerinage et assure que "les juifs du Maroc sont mieux lotis que les juifs de France".

Alain B., 42 ans, venu de Paris, estime qu'il y a "plus de 10 millions de musulmans en France" (contre cinq millions officiellement: NDLR) et il confirme: "à Paris, et même dans les quartiers résidentiels, il y a une réelle montée de l'antisémitisme".

La nuit commence à tomber sur la "hilloula" éclairée par la pleine lune et placée sous étroite surveillance de la gendarmerie royale. Venu des grandes villes marocaines, de France, d'Israël mais aussi du Canada ou des Etats-Unis, qui font figure de nouveaux eldorados du judaïsme marocain, des dizaines de pèlerins de toutes conditions sociales commencent à illuminer le tombeau de marbre avec des milliers de bougies qui brûlent en brasier.

Des chants traditionnels juifs s'élèvent dans la nuit désertique et glaciale. La foule se presse pour boire un verre à l'éternelle santé du saint et formuler un voeu de bonheur.

"Je suis avant tout croyant et Rabbi Itzhak, c'est un saint qui a fait plein de miracles", souligne Charlie Dayan, vêtu d'un blouson de cuir aux insignes multicolores de l'armée de l'air américaine qui tranche avec les tenues austères des barbus orthodoxes loubavitchs. Certains, venus d'Israël ou du Canada ne parlent ni arabe, ni français et séjournent pour la première fois au Maroc dont la tradition de pèlerinage est unique dans le monde du judaïsme.

Confrontés à l'exode des jeunes générations, de nombreux juifs marocains "profitent de ces occasions pour rencontrer l'âme soeur", confie Eshud Ouaknine, 41 ans, issu d'une très ancienne famille juive et célibataire.

Surpris tant par la chaleur de l'ambiance, par le niveau de l'organisation et le nombre de participants, Saïd, un des très rares Marocains musulmans présents au pèlerinage, exprime quant à lui sa surprise: "Nous, les Marocains, on ignore tout de ces fêtes. D'ailleurs, personne ne sait exactement comment vivent nos juifs." AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 13 février 2004 - 18h19:

Jacques Chirac s'étonne des critiques israéliennes sur l'antisémitisme en France

PARIS (AP) - Jacques Chirac "s'étonne" des critiques israéliennes sur la montée de l'antisémitisme en France dans un entretien publié vendredi par le quotidien israélien "Yediot Ahronot".

"On me dit que, dans les rues de Tel Aviv, chez les humoristes, dans les conversations, l'image d'une France antisémite se répand peu à peu. Ces caricatures blessent profondément tous les Français", déclare le président français. "Non, la France n'est pas un pays antisémite."

Jacques Chirac rappelle cependant que les autorités françaises restent "d'une totale vigilance" et "lutte sans relâche contre les propos et les actes antisémites, contre toute banalisation". "La tendance est la baisse grâce à la mobilisation de tous, en premier lieu des pouvoirs publics", souligne le chef de l'Etat, en assurant que les juifs de France sont "naturellement" en sécurité.

Le président français ajoute qu'il "n'accepte pas" les accusations qui l'ont visé personnellement. "Ceux qui m'entourent connaissent les relations d'affection profondes qui me lient à la communauté juive de France, la volonté qui aura été la mienne, dès le début de mon premier mandat, de reconnaître les fautes inexpiables du régime de Vichy et de promouvoir une réparation", rappelle-t-il.

Jacques Chirac fait allusion à la polémique qui avait éclaté en octobre dernier après un conseil européen à Bruxelles. Des médias israéliens s'étaient émus de la demande, prêtée à Jacques Chirac, de ne pas inclure dans le communiqué final du sommet une condamnation de propos antisémites tenus quelques jours plus tôt par le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad. Le président français avait catégoriquement démenti cette information et écrit au Premier ministre malaisien pour marquer sa "réprobation". AP