Archive jusqu'au 11/juillet/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Juillet 2006: Archive jusqu'au 11/juillet/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 11 juillet 2006 - 00h13:

Girelle,

Vous semblez tomber bien a coter de mon propos.

1. Ce que je denonce c'est l'instrumentalisation du foot au profit de la politique.
L'utilisation bassement demagogique que Chirac fait de la popularite de Zidane et du football.

2. Je n'excuse pas le geste de Zidane, non pas parce qu'il est musulman, mais bien parce qu'en tant que Capitaine de l'equipe de France il a eu un geste inqualifiable.
Si Zidane avait ete juif, chretien, hindou, shintoiste, zoroastre, athe ou agnostique j'aurais reagi exactement de la meme facon.

3. Si l'on est un tant soit peu observateur, on remarquera que dans le point 1. comme dans le point 2. le "mal" prend sa source dans la faim de pouvoir et d'argent, lesquels font le lit de l'arrivisme et de la venalite.

Travers qui n'ont jamais fait bon menage avec l'ideal du sport et de l'esprit sportif.

Ceci explique cela.

N.B. Je ne releve pas volontairement la comparaison d'avec Dieudonne que je meprise et que je renvoie au ramassis de cloaque qu'il n'aurait jamais du quitter.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Deutéronome (Deutéronome) le lundi 10 juillet 2006 - 23h09:

"si tendre l'autre joue est renoncer à soi-même il y a un danger l'auto défense est un devoir"
bon dans ces cas là qu'ils en prenne conscience notamment le gouvernement français quand il condamne Israël pour un oui ou pour un non alors qu'on sait très bien qui commence les hostilités
quand Moïse a apliquée la loi du talion il avait aussi ça à l'esprit puisqu'il il a dit par la suite "tu ne tueras point" et je ne sais pas si c'est l'abbé pierre qui a dit il y a des guerres justes. Bon bref les israeliens sont chez eux et ils ne vont pas permettre le meurtre de 6 millions d'Ilan Halimi et ils n'ont à recevoir de leçon mais justice et impatialité de la part du monde

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le lundi 10 juillet 2006 - 22h46:

Je ne connais rien au football,

Je sais de Zidane que c'est un grand champion.

Je sais qu'il s'est énervé et que son coup de tête était loin de l'esprit sportif et qu'il est infiniment regrettable.

Je sais que le carton rouge qui l'en a puni est pour lui, en tant que sportif, très grave.

Je sais qu'il n'a, à ma connaissance, jamais dénigré la France, et qu'il lui a offert de beaux succès.

Je sais que s'il était juif plutôt que arabe, Michka et Bazooka, vous auriez dit qu'on lui avait tenu des propos antisémites qui avaient amené son geste, et que l'arbitre qui lui a infligé ce carton rouge était lui aussi antisémite.

Je sais, Bazooka, que quand Dieudonné donne le genre de liste que tu donnes, il nous rapelle une autre époque.

Relisez vous et demandez vous ce que vous diriez de vos textes si Zidane était juif.

Relisez vous et mettez le mot Israel au lieu du mot France, et demandez vous ce que vous ressentiriez.

Ce ne sont pas les musulmans que je défends, otez vous cela de la tête une fois pour toutes, c'est que, voyez vous, pour moi la racaille est la racaille, quelles que soient ses origines, mais les propos qui généralisent ont trop souvent été appliqués aux juifs pour ne pas me choquer...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 10 juillet 2006 - 18h54:

Zinédine Zidane, la légende ternie
LE MONDE


Il a gâché sa sortie, comme un enfant trop gâté et mal élevé. Dimanche 9 juillet, lors de la finale de la Coupe du monde en Allemagne, Zinédine Zidane a terni la fin de son histoire de footballeur de génie par un coup de tête inadmissible, intolérable, inexcusable. Il restera de ce dimanche-là que l'Italie a battu la France lors de la séance des tirs au but (1-1, 5-3 t.a.b.), il fallait bien un vainqueur à cette partie incertaine. Il restera aussi de ce dimanche-là que Zizou a confondu la pelouse du stade Olympique avec le bitume des combats de rue, triste voie sans issue.



Italiens et Français jouaient alors la prolongation. A un penalty que Zidane avait tiré avec la certitude, le culot et la part de chance de son art, la balle frappant la barre transversale avant de rebondir derrière la ligne (7e), Marco Materazzi avait répliqué par une tête impeccable qui échappait à un Fabien Barthez hésitant (19e).

Puis ce fut une succession de vaines attaques et bientôt les trente minutes supplémentaires que le règlement impose en cas d'égalité. Trente minutes où les corps, malgré l'épuisement, cherchent encore à se surpasser, trente minutes sur un fil. Il en restait dix, tout juste : Willy Sagnol centre, Zinédine Zidane saute, frappe le ballon de la tête avec ce désir de marquer dont seuls les grands champions sont traversés.

On aurait dit la finale de 1998, ce Zizou au-dessus du lot qui bat les Brésiliens presque à lui tout seul. Mais, dimanche, c'était la finale de 2006. Gianluigi Buffon, le gardien italien, se détend, et détourne la balle au-dessus des cages.

Huit minutes plus tard, c'est par un autre coup de tête que Zidane se fait remarquer. Marco Materazzi le chambre, le cherche, l'insulte sûrement. Ce genre de basses provocations est le lot quotidien du footballeur, un petit air qui se joue en sourdine, loin des micros. Zidane a une trop longue carrière derrière lui pour y succomber. Il craque pourtant, d'un coup de tête assené en pleine poitrine à Marco Materazzi, qui s'écroule.

Après consultation entre les arbitres, c'est carton rouge, direction les vestiaires, les épaules voûtées. Zinédine Zidane disparaît dans les entrailles du stade, passe sans la regarder à côté de la Coupe du monde, qui trône sur son piédestal. Il ne sera pas avec ses coéquipiers de la cérémonie des remises des médailles. Il a taché son dernier Mondial, définitivement. Il a cassé sa légende. On n'est pas près de le revoir de sitôt, si ce n'est sur les affiches 4 × 3 de ses multiples sponsors, campagnes de publicité programmées et difficiles à suspendre.

Et dire qu'il aurait pu partir en beauté, consacrer ses premiers semestres de retraite à inaugurer les monuments que des centaines de millions de supporteurs étaient prêts à lui édifier dans toutes les villes du monde. Ce Mondial aurait pu être le sien. Celui d'un immense joueur revenu de tout, de la gloire passée, des titres accumulés, des blessures à répétition, des méformes chroniques, mais qui, l'espace d'un mois, son dernier mois de footballeur planétaire, aurait brillé encore, une dernière fois, sur la piste aux étoiles.

Tant de gens l'attendaient. Des mômes des banlieues qui ont acheté, hors de prix, des maillots floqués à son nom. Des plus grands aussi qui voulaient juste rêver encore un peu. Zidane est arrivé en Allemagne et tous ceux-là espéraient Zizou. Contre le Brésil, en quarts de finale, il les a comblés. Roulettes, passements de jambe et coup du sombrero, l'artiste était de retour. On lui prédisait même un nouveau Ballon d'or en fin d'année.

Un coup de tête, tout s'écroule, et ses précédents écarts reviennent en mémoire. C'est le douzième carton rouge de Zinédine Zidane : trois avec les Girondins de Bordeaux, cinq avec la Juventus Turin, deux avec le Real Madrid et un avec l'équipe de France, contre l'Arabie saoudite, au Mondial de 1998.

Un coup de tête, et c'est le versant sombre du personnage qui réapparaît, sa face noire, revers de l'image colportée de l'un des hommes publics préférés des Français. Dimanche, les Italiens ont battu les Bleus en finale de la Coupe du Monde. La France a surtout perdu Zizou.

Bruno Caussé (envoyé spécial à Berlin)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 10 juillet 2006 - 16h55:

Mr Halfon a publie un texte et un dessin que j'ai effectues dans la page d'accueil
Je pense que le probleme d'identite est primordial pour Israel
Le manque d'union affaiblit
A mon avis le conflit avec nos voisins est secondaire
iL est obligatoire de paraitre ferme et decide et sur de la voie a suivre
Copiez le texte et le dessin et passez les a la generation future

bien a vous

sarel


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 10 juillet 2006 - 15h06:

Et oui Bazooka, "le fruit du hasard", il faut entendre aussi que finalement le but de Zidane et les matchs remportés par l'équipe bariolée ne sont que le fruit du hasard.

Le coup de tête du sanguin Zidane, une vision d'optique !!!

La victoire de l'Italie, un vol !!!

L'équipe italienne des amateurs !!!

En France nous sommes les meilleurs!!!

Des C..S c'est sûr!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 10 juillet 2006 - 13h33:

P.S. A quand des boulevards exterieurs aux noms des footballeurs emerites:
Boulevard Zidane, Avenue Makelele, Place Malouda ?!
Vive la Republique bananiere !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 10 juillet 2006 - 13h27:

Quand Chirac veut brosser les banlieues dans le sens du poil pour eviter les emeutes estivales...

Avez-vous entendu le discours pedant et chauvin de Chirac (dans Telematin d'aujourd'hui), declarant que la victoire des Ritals n'etait que "le fruit du hasard" et louant "le comportement exemplaire" des Boeufs ?

Au niveau politique, le foot ressemble vraiment de plus en plus a un element de propagande et de fierte nationale, au meme titre que les Armees/la Defense.

Pendant qu'ils y sont, les Boeufs ne devraient pas se contenter de defiler sur les Champs, ils devraient aussi rallumer la flamme du soldat inconnu et faire une conference de presse aux Invalides ...

Mais ou est donc passe l'esprit fair-play francais de Coubertin ?

"Que le meilleur gagne", ca se dit comment en Boeur deja ?!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 10 juillet 2006 - 13h25:

Dorénavant et pour prendre exemple sur Zidane, dès que quelqu'un m'insultera, je le descends !!!!!!!!

Même Chirac lui a trouvé des excuses. Ainsi notre cher président nous encourage à répondre aux insultes par les coups.

Déjà que la population française est devenue de plus en plus ingérable, il ne nous reste plus qu'à assister à son suicide collectif dans une orgie sanguine.

Notre modèle d'intégration, pas si intégré que ça,
répond au vieil adage " chasse le naturel, il revient au galop! ".

Pas si parfait que ça ce tapeur de balles comme le laissent entendre les commentateurs! Il a des antécédents similaires et il s'est fait sortir avec carton rouge pour geste violent au cours d'un match dans un championnat espagnol.
C'est dans un film lui étant consacré que cette scène fut visible.

Et oui ! Hier soir, celui que l'on ensencait s'est cru dans las quartiers nord de Marseille. Le naturel est tenace comme je vous le disais !!!!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kinor (Kinor) le lundi 10 juillet 2006 - 09h29:

A Michka
il se confirme que Zidane a été insulté .
j'espere que nous en saurons plus bientôt .
Bien sur,cela n'excuse pas son geste.