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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Juin 2006: Archive jusqu'au 27/juin/2006-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 26 juin 2006 - 19h03:

Par Lza (Lza) le lundi 26 juin 2006 - 17h39:

Vers une nouvelle Affaire A-Dura ?
par Claire Dana Picard

Pour se referer a la source, Cliquer sur l'url suivant :

Vers une nouvelle affaire A-Dura

L’affaire de la famille Ghalia, dont sept membres ont été tués il y a une dizaine de jours sur une plage de Gaza, fera couler encore beaucoup d’encre. Après les dénégations de Tsahal, qui a démontré qu’il n’était pas responsable de l’explosion, les services de l’hôpital Ichilov apportent de nouvelles informations dans un communiqué publié dans la journée de mardi.
Les médecins ont indiqué qu’une des blessés, admise en urgence après l’explosion sur la plage, était arrivée avec de nombreuses lésions sur tout le corps mais sans aucun éclat. Le directeur de l’établissement, le professeur Gaby Barabash, a souligné que les plaies avaient été recousues avant l’admission de la jeune fille à Ichilov, ce qui prouvait que les éclats avaient été retirés avant le transport de la blessée.
D’après le rapport des services hospitaliers, la jeune Iham Ghalia, 21 ans, est arrivée dans un état grave et sans connaissance à Ichilov. Elle souffrait de nombreuses blessures causées par des opérations chirurgicales pratiquées avant son transfert et qui avaient aggravé son état général.
Dans le communiqué, il est précisé que d’après les normes médicales, lorsqu’un cas de ce genre se présente, il n’est pas question de retirer les éclats à moins qu’ils ne constituent un danger immédiat pour l’organisme du patient. Ils ont souligné que très souvent, des blessés gardaient toute leur vie des éclats dans leur corps.
Des responsables de Tsahal se sont appuyés sur les témoignages émanant de l’hôpital Ichilov pour affirmer que des médecins palestiniens avaient provoqué inutilement des lésions sur le corps de la jeune Palestinienne afin de retirer les éclats et éliminer ainsi les preuves attestant que Tsahal n’était pas responsable de l’explosion.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 26 juin 2006 - 15h30:

Toufik,
C'est bien ! je constate que tu sais garder l'esprit du site. Pourvu que cela dure !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 26 juin 2006 - 08h48:

Le pouvoir de bénir : Méditations sur les lectures hebdomadaires de la Torah

de David Saada, Joseph Sitruk (Préface)

Editions Bibliophane, EUR 24,70

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Présentation de l'éditeur

Comment dévoiler, comprendre les textes bibliques? Avec un élève des Sages qui nous prend par la main, David Saada, le chemin de la Torah s'éclaircit. Grâce à des rappels d'enseignements de maîtres du Midrach, de commentateurs classiques et hassidiques, de kabbalistes, la méditation s'ouvre. Ainsi l'auteur nous explique : avant la venue d'Abraham, Dieu bénissait directement les hommes, Adam et Noé. Mais après, il offrit aux patriarches le pouvoir de bénir. L'ouvrage se présente comme un commentaire de la Torah, du Pentateuque, ou plus précisément comme celui d'une sélection de versets. Au fur et à mesure des chapitres, se dessine une thématique, on aperçoit le sens de l'élection d'Israël, on explore le rapport complexe qu'Israël entretient avec les Nations, on découvre soudain des clés qui permettent de mieux comprendre l'Histoire, on avance dans les significations profondes des commandements. Et comme le dit le Grand Rabbin de France, Joseph Sitruk, dans sa préface, " chaque leçon peut non seulement animer le shabbat de chacun, également, poussant un peu plus loin, donner le goût de faire la Torah sienne. De toutes ces qualités, je voudrais souligner le style. Le mot est juste, la langue assurée et elle nous parle. L'habitué y trouvera son or, le débutant un grand plaisir de lecture et, j'en suis sûr, le goût de faire ".





Biographie de l'auteur

David Saada, né en 1947 à Tunis, est directeur général du Fonds Social Juif Unifié (FSJU). A la synagogue, dans la banlieue parisienne, le shabbat, il prodigue un enseignement, et c'est ainsi, de commentaire en commentaire, que " Le pouvoir de bénir " a vu le jour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 26 juin 2006 - 07h54:

LA SCHIZOPHRENIE DE LA SOCIETE ARABE


Par le Dr AbdelKhaleq Hussein, journaliste réformiste Irakien

Titre d'origine en arabe: "la société arabe et la schizophrénie"

Traduit en anglais par Memri et paru dans www.Memri.org le 22 juin 2006

Traduction française et adaptation par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm



Selon l'auteur, les symptômes d'une société schizophrénique sont les mêmes que ceux atteignant un individu. Pour lui, il est urgent que les gouvernements arabes lancent des réformes sociales et politiques qui mèneront progressivement vers une société démocratique. Si des réformes ne sont pas mises en route, les sociétés arabes iront droit au désastre et la démocratie naîtra de la violence, dans la douleur. Il appelle les Arabes à accepter l'aide occidentale, notamment celle offerte par les Etats-Unis. Cette aide leur permettra de s'intégrer plus facilement dans la communauté internationale.

La question est de savoir si la voix réformiste a encore quelque chance d'être entendue, devant l'offensive tous azimuts des "intégristes schizophrènes", motivés par leur folie, et cherchant à entraîner l'ensemble du monde musulman vers un destin sinistre.

Ci-après des extraits adaptés et parfois résumés de l'article en question, venant de l'intérieur d'une société arabe, en voie de réforme, dans la violence, l'Irak.



La schizophrénie est un désordre mental caractéristique d'une personnalité divisée. Individuelle, elle peut s'étendre à des groupes, des partis, des gouvernements, des sociétés entières. Ce terme est utilisé dans les sciences sociales pour décrire une société affligée par une "dualité" sévère dans sa conduite (la même chose et son contraire) et dans ses normes morales (exemple: tuer et ne pas tuer, au même niveau moral) (1).

Un spécialiste Irakien des sciences sociales Ali al Wardi est le premier à avoir signalé ce désordre dans le peuple Irakien, le désignant par l'expression "personnalité divisée". Selon sa théorie, le peuple Irakien souffre du conflit entre les valeurs de ses origines bédouines et les valeurs culturelles nouvellement acquises. A titre d'exemple, un jeune Irakien choisit son épouse selon le mode occidental (flirt, lettres d'amour, …) et, si sa sœur fait de même, il redevient "bédouin" et devient capable de la tuer ainsi que son amant. Voici quelques exemples illustrant ce désordre mental de la société arabe, notamment dans son groupe islamique.



Folie des grandeurs

Tout schizophrène pense qu'il est unique et exceptionnel, et que tout le monde lui doit le respect. Les Arabes pensent qu'ils sont plus importants que les autres, et ils considèrent les autres nations avec mépris. Ils ne reconnaissent que leur propre religion et ne peuvent accepter de vivre en paix avec une autre religion (2). La foi musulmane est la seule "vraie" et doit être adoptée par le monde entier, et tout individu qui ne s'y plie pas est un infidèle. En dehors de l'Islam toute autre religion est fausse, païenne, hérétique et doit être abandonnée. Sinon, c'est la guerre, les hommes sont alors tués ou convertis de force, les femmes violées et prises en otage, les enfants vendus sur le marché des esclaves, et toute propriété est livrée au pillage ou séquestrée.

Et ceci ne concerne pas seulement les fois non islamiques, mais aussi les "hérésies" de l'Islam, la shiah et le soufisme, notamment pour les Salafi et les Wahabi.

Paranoïa

Un individu schizophrène pense que tout le monde complote contre lui, même s'il n'y a aucune preuve tangible. Les Arabes sont devenue les spécialistes des "théories du complot". Après chaque désastre naturel ou non, le responsable est "le Croisé", l'"occidental", le "sioniste" ou le "mossad" et des journaux très sérieux colportent ces théories de complot. Aucun effort n'est mené pour présenter des thèses rationnelles ou proches de la réalité.

Un individu schizophrène pense que tout le monde dit du mal de lui et il vit dans une tension constante due au doute et à la suspicion, à l'égard même de gens proches. Il accuse même les médias et notamment les émissions télévisées de le viser très personnellement.

La société arabe rejette les idées et les livres occidentaux. Censure, saisie aux ports et aux aéroports, autodafés, hostilité vis-à-vis des sciences, considérée comme une importation étrangère, intellectuels persécutés, le plus faible taux de traductions…



Illusions somatiques

L'imagination du schizophrène est délirante, comme celle de la société arabe qui croit être assiégée par des agents étrangers ou par des ennemis de l'intérieur; les prisons sont pleines d'opposants imaginaires ou d'agents "travaillant pour l'ennemi"…



Discours sans logique

Le délire du discours schizophrène est connu, pas de lien entre les phrases, pas de finalité, désordre de la pensée. La société arabe offre de plus en plus ce symptôme, y compris des universitaires, des journalistes et des intellectuels. Leur discours n'a plus aucun sens précis, vous écoutez et vous vous demandez "de quoi s'agit-il?" et quand vous posez des questions, on vous répond que "vous n'êtes pas capable de comprendre"…

De même l'utilisation du double langage est souvent inconscient et provient d'une division de la personnalité et de la dualité intérieure.



Perte de sentiment humain

Le terrorisme généralisé, la décapitation et la mort d'innocents au vu et au su de tous n'émeut plus personne, sauf sheikh Youssef al Qaradawi, non pour les raisons que vous croyez, mais parce que cela porte atteinte à la réputation de l'Islam sur la scène internationale…

Les portes de l'"ijtihad"(effort sur soi-même pour trouver des solutions rationnelles aux préceptes illogiques de l'écriture sainte) ont été fermées il y a déjà plusieurs siècles. La société arabe a été ainsi progressivement ramenée 14 siècles en arrière, et elle ne peut plus jouir des progrès de l'humanité. Ou elle n'en a plus le désir…



Léthargie et inactivité

Les schizophrènes sombrent aisément dans la torpeur et l'inactivité. La société arabe est fataliste, endormie et enregistre la productivité la plus faible sur le plan mondial. Son goût pour la vie s'amenuise et elle préfère la mort. Et c'est ce qu'on prêche dans les mosquées, la mort, pour jouir du monde à venir….







Isolement

Le schizophrène vit isolé, détaché du monde qui l'entoure et n'est pas intéressé par la compagnie d'amis… Dans la société arabe, ceci est dû à une éducation biaisée dès la tendre enfance, où on enseigne dans les écoles religieuses la haine de l'autre, qu'il faut éviter les non-Musulmans, et même éviter de les toucher, car ils sont impurs…La culture arabe d'aujourd'hui encourage la séparation du "croyant" de l'"infidèle" et la haine de ce dernier. Le sheikh inspirateur de la nouvelle doctrine IbnTaymiyya dit "si on est obligé de voir l'infidèle pour des raisons médicales ou d'échange marchand ou d'études particulières, il faut remplir d'abord son cœur d'hostilité à son égard…"



Paralysie mentale

Le schizophrène n'est pas conscient de son état et se croit parfaitement sain. La société arabe vit dans l'inconscience des risques qu'elle encourt, si elle poursuit son chemin dans la rétrogradation et l'arriération. Elle ne discerne pas le mal qu'elle s'inflige en souhaitant vivre selon les critères désuets des "pères fondateurs".

La société arabe est aujourd'hui incapable de discerner entre le bien et le mal. Il suffit par exemple de recenser tous les massacres perpétrés sans raison logique seulement depuis la fin de la dernière guerre mondiale, en Algérie, en Syrie, au Liban, au Yémen, en Irak…et on ne parte pas ici de l'Islam.



Conclusion

Si les gouvernements arabes ne prennent pas conscience du danger et ne font pas l'effort de commencer à réformer leur société pour diriger le peuple vers la démocratie, l'histoire va les rattraper, d'une façon violente et douloureuse.



Notes de la traduction

(1) Lors d'une récente interview de Palestiniens de Gaza par une télévision française, interrogés sur l'heure d'une explosion sur la plage, plusieurs témoins ont répété les mêmes expressions, en donnant l'heure. Ils ne s'étaient pas concertés et ces expressions sont le signe d'une mentalité duelle de cette société. Ils ont donné l'heure en employant deux expressions opposées: d'abord le mot "bilzabth"(avec précision), puis à la fin "taqribane" (à peu près).





Arab Schizophrenia

By MEMRI
Memri.org | June 22, 2006

In an article titled "Arab Society and Schizophrenia," Iraqi reformist Dr. Abd Al-Khaleq Hussein, who writes on several reformist websites, argues that Arab society suffers from "social schizophrenia," - the symptoms of which are similar to those of individuals suffering from actual schizophrenia. He further argues that the Arab governments must immediately launch social and political reforms which will gradually lead to democracy in the Arab world. If significant reforms are not carried out, he says, disasters will continue to strike the Arab world, and democracy will ultimately be imposed upon it through violent upheavals, as occurred in Iraq. In the article, he also called upon the Arabs to accept the help offered to them by the West - and especially by the U. S. - with the aim of facilitating positive change that will permit them to integrate into the international community.

The following are excerpts from the article: [1]

"This Split Personality Disorder Characterizes Not Only Specific Sectors of Arab Society, But [Also] the Governments, the Institutions of Civil Society, and the [Political] Parties"

"'Schizophrenia' is a word in ancient Greek that means 'split personality'... but it is also used in the social sciences to describe societies afflicted by severe duality in their behavior and their [moral] standards. In fact, if we carefully compare the medical and social forms of this disorder, we will find that the symptoms are very similar...

"Iraqi social scientist Ali Al-Wardi was the first to characterize the Iraqi people as suffering from this severe social illness, which he labeled 'split personality.' According to his theory, Iraqis suffer... from a conflict between the Bedouin values that have been passed down through the generations and the cultural values that the Iraqi society has acquired...

"As an illustration, he presents the example of a young Iraqi who wishes to choose his own wife, just like an enlightened Western man, and to exchange love letters with her,... but when he hears that some other man has similar relations with his sister or cousin, he immediately turns into a 'Bedouin' and murders his beloved sister and her lover...

"This split personality disorder characterizes not only specific sectors of Arab society, but [also] the governments, the institutions of civil society, and the [political] parties, especially the Islamic ones...

"The social and medical forms of this disorder have similar symptoms. The most important of these is delusions from which the patient suffers... For example:"

"Delusions of Grandeur"

"A [schizophrenia] patient believes that he is exceptional and that others should treat him as though he is an important person. The Arabs also believe that they are more important than others in every respect. They [believe that they] are the best among nations..., and regard other nations with contempt. They acknowledge no religion [but their own] and are unwilling to coexist peacefully with other religions. [They believe] that their faith is the only faith that mankind should embrace, and that whoever fails to embrace it is an infidel.

"In other words, all other religions are heathen, heretical and fabricated, and their followers should abandon them and embrace the Arabs' religion - Islam. If they fail to embrace Islam, the Muslims are entitled to wage war upon them, to kill their men or convert them by force, to take their women hostage, to sell their children in the slave market and to plunder their property...

"This disparaging view applies not only to non-Muslims, but also to other schools of thought within Islam. Each Islamic school of thought is full of contempt and hostility towards the others. The Salafis and Wahhabis, for example, are convinced that the Shiites must be killed, and that whoever kills them will be rewarded in the world to come..."

"Paranoia"

"A schizophrenia patient believes that others are plotting against him with the aim of harming and killing him, even though he hasn't a shred of evidence to prove this. This is exactly what happens with the Arabs, who are addicted to conspiracy theories. Whenever a disaster befalls them, they claim that it was brought about by a 'hostile Western Crusader-Zionist' conspiracy. They [say this] without bothering to think rationally and determine the true causes for their defeat...

"A schizophrenic imagines that people have nothing better to do than to talk about him, gossip about him, and plot against him. Consequently, he lives in a constant state of intense doubt and suspicion towards others, including the people closest to him, such as his wife, whom he suspects of cheating on him... The patient believes that even broadcasts on TV or on the other media are directed personally at him.

"This is exactly what happens in the Arab society with respect to foreign ideas and books. No society places books and ideas under siege the way Arab society does. Arab airports and sea ports are known for seizing books from the passengers. The Arabs are famous for translating the fewest books and for showing the greatest hostility towards the foreign sciences, to which they refer contemptuously... as 'imported ideas.' In addition, no people burn books and persecute intellectuals with more gusto than the Arabs."

"Somatic Delusions"

"The patient imagines strange and illogical things, for instance that foreign bodies are moving inside him, even though there is no evidence to suggest this. Similarly, Arab societies and governments suffer from the illness of [constantly suspecting] espionage by foreign agents. This is why the Arab jails are full of political prisoners and oppositionists accused of spying for other [countries]. In the eyes of the Arab governments and societies, the political opposition and the liberal intellectuals are traitors and agents of foreign intelligence [apparatuses]..."

"Disorganized Speech"

"A [schizophrenic] patient's speech makes no sense. There is no connection between the sentences, and the hearer or reader cannot understand what [the patient] means to say. The Arab societies display the same symptom - [it is] even [displayed by] people who present themselves as intellectuals and writers. We read them with the hope of understanding what they mean to say, but to no avail... And when you dispute [their claims], they say that the problem lies not with the writer but with the reader, since he is shallow and insufficiently educated, and that is why he fails to understand the ideas of the important writers and intellectuals..."

"Loss of Human Feeling"

"This is another phenomenon spreading through the Arab societies. Unrestrained terrorism and cold-blooded butchering of innocent people in front of the TV cameras provide [further] indisputable proof that Arab society is afflicted with this dangerous disease. It should be noted that the famous religious scholar Sheikh Yousef Al-Qaradhawi advised to refrain from showing the killings on TV. This means that he supports these acts, but advises not showing them in this manner, since they give Islam and the Muslims a bad reputation. In the eyes of some, this makes Al-Qaradhawi a moderate cleric."

"The Patient Loses the Ability to Enjoy Activities He Enjoyed in the Past"

"This is also true of the Arab society today. During the course of their history, the Arabs used their powers of reasoning and exercised independent judgment in religious ruling [ijtihad]... in order to find rational solutions for existing problems. But a few hundred years ago... the gates of ijtihad were shut, the mind was shut down, and [clerics] began to rely exclusively on what was said by the founding fathers [of Islam] over 1,400 years ago, even if their solutions were inapplicable to contemporary problems..."

"Inactivity and Lethargy"

"Schizophrenia patients spend most of their time in idleness or slumber. Laziness,... sleepiness, fatalism and lack of productivity are also widespread in the Arab countries. A study published a number of years ago found that a Western worker is five times more productive than an Arab worker..."

"Loss of Zest for Life"

"This is a well-known tendency in Arab society. As bin Laden said in his address to the West, 'you love life, while we thirst for death.' This is an integral part of Arab heritage... This is why preachers in the mosques glorify death [in their sermons] to young people, [teach] them to hate life, and encourage them to carry out jihad terrorist operations..."

"Isolation From the World"

"Schizophrenia patients prefer to live in isolation from the rest of the world, and spend most of their time alone, detached from other people. They are uninterested in the company of friends and relatives, are unable to form friendships with other people or to maintain previous friendships, and do not care that they have no friends.

"All these symptoms are also prevalent in the Arab society, and are due to faulty education from an early age. Most textbooks for children and youth teach hatred towards others, and [encourage the reader] to avoid the company of non-Muslims. More than that, [they instruct the reader] to avoid greeting a non-Muslim, and, if greeted by a non-Muslim, to reply in an aloof and contemptuous manner. [They also teach that] if you shake hands with a non-Muslim, you must afterwards wash your hands. Directives of this sort are published by all religious schools - even by moderate clerics, and certainly by extremist ones.

"Arab culture also encourages isolation from the world. The world is divided into two camps: 'believers' and 'infidels'... Sheikh Al-Islam ibn Taymiyya encouraged [the Muslims] to hate the unbelievers, saying: 'When you spend time in the camp of the unbelievers - for purposes of medical [treatment], study or trade - harbor hostility towards them in your heart.'..."

"Denial of the Disease"

"Schizophrenia patients deny that they are ill, and believe that they are completely well. They are hostile towards anyone who tries to treat them or wishes to help them. Similarly, the Arabs are unaware of the duality in their behavior and standards, and do not realize that they are backward and require immediate treatment in order to overcome their backwardness and [to avoid] the disasters that befall them. Anyone who tries to draw their attention to their own backwardness... is accused of treason and of being a foreign agent, usually [an agent of] the 'imperialists,' 'Crusaders.' or 'Zionists.' Consequently, intellectuals have been persecuted in Arab countries throughout the ages..."

"Mental Paralysis"

"A [schizophrenia] patient is utterly convinced that his notions are correct, to the point of [mental] paralysis... The same [phenomenon] is also widespread in the Arab society, which believes that only its own culture and notions - which have been handed down from generation to generation - are valid, and tries to eliminate those who think differently... [Schizophrenia] patients are unable to understand abstract ideas according to their context, and take everything literally....

"A similar situation exists in Arab society, which cannot differentiate among various situations. Occupation of one country by another is a vile thing, but there are exceptional cases in which the occupation is necessary since it is for the good of the occupied country. This is true for Iraq, and for Europe during the Second World War. But Arab society regards the liberation of Iraq from an extremely vile, fascistic regime as an [act of] colonialism aimed at plundering [Iraq's] treasures and killing its people…"

Al-Zarqawi, bin Laden, and Al-Zawahiri Could Not Have Perpetrated Their Atrocities Without Extensive Popular Support

"Some may object [to my arguments], asking why I take the behavior of a single individual, a handful of people, or a group, [and present it] as the behavior of entire nations. Why do I ascribe the behavior of Al-Zarqawi, bin Laden or Al-Zawahiri to all Arabs? Why do I present the sin of one cleric as the sin of all clerics?

"[But] the truth is that what happened in Algeria and what is currently happening in Iraq and in other parts of the Arab world does not result from the deviant behavior of individuals, but from general behavior that is inevitably caused by [our] culture.

"Barbaric acts of mass murder were rampant in Algeria, with the number of victims reaching a quarter of a million. School girls were murdered for not wearing the veil. The murders carried out by 'jihad fighters' in Iraq have come to symbolize [the general situation there], which is condoned by Arab societies.

"Needless to say, Al-Zarqawi, bin Laden and Al-Zawahiri could not have perpetrated all these atrocities without extensive popular support, without constant recruitment [of new jihad fighters], and without the cultural and ideological support that is [ingrained] in the [Arab] heritage and education. Surveys conducted in a number of Arab countries showed that the majority supports the Al-Qaeda terrorist organization, and that bin Laden himself enjoys great popularity, especially in the Gulf countries…"

If Arab Governments Do Not Begin to Lead Their Peoples Towards Democracy, History Will Force It on Them

"Based on the above, I believe that Arab societies… suffer from duality in their standards, their views, and their behavior, and require immediate treatment if they want to heal, to overcome their backwardness, and to live in peace with the international community…

"Obviously, it is difficult to change the people's entire outlook overnight, especially when the governments constitute an obstacle to reform. The process is difficult and will take a long time, but there is nothing to prevent it from starting today… The ball is in the court of the Arab governments, who must understand the reasons for their backwardness and the backwardness of their people.

"The problem with these governments is that they have always objected, and still object, to gradual and peaceful development… [which occurs naturally] in the course of history. Democracy is the order of the day, and if the Arab governments do not begin to gradually lead their peoples towards democracy, history will force it on them through violent [upheavals], as occurred in Iraq...

"It should be noted that over 200 years ago, the Western peoples went through what the Arab peoples are experiencing now. They managed to resolve their problems, to build an advanced civilization, and to make economic, social, scientific and technological progress - but [this happened] only after reason was liberated from [the shackles of] fairytales and lies, [and after they] separated religion and state, established regimes that were secular, liberal and democratic, and gave freedom of speech and thought to [their] intellectuals."

[1] http://www.elaph.com/ElaphWeb/ElaphWriter/2006/5/148429.htm, May 14, 2006.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le dimanche 25 juin 2006 - 22h42:

Albert.

Mais non ! Je ne pars pas en israël en 2010 !!!
Je pars cette année !! un voyage comme cela se prépare ! Je ne vais tout de même pas coucher dans les rues de Jérusalem ... SDF en Israël !! Vous imaginez ...
Pour l'instant, j'ai mon fils qui passe son bac.
Sans doute pour la rentrée, c'est ce que disait mon mari l'autre jour.
Je vous rassure, je vais y aller. ne pas voir mon petit pays chéri !! Je ne m'appelle plus Axelle !!

Axelle

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 25 juin 2006 - 22h29:

lapid,comme dirait un harissien chinois, tu est rapide!hereusement,sinon ce serait le bide!
les actions de monsieur germain sont je crois gerees a la main,d'ou le nom,car en cas d'urgence,
il faut parrer au plus presse,comme dirait citron,et prendre les choses en main.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 25 juin 2006 - 21h42:

Les loges Ben Gourion et Yonathan Natanyahou du B’nai B’rith
avec le soutien des loges de Paris – Ile de France et du B’nai B’rith France

vous invitent à participer au débat

LES DEMOCRATIES FACE AU TOTALITARISME...

A l’occasion du 30e anniversaire

de « l’Opération Entebbe »


Le Lundi 3 Juillet 2006 à 20 heures précises


Mairie du XVI arrondissement :

71 avenue Henri Martin Paris

(Métro : rue de la Pompe)

avec :

Alexandre ADLER, Yvan LEVAÏ, Gilles William GOLDNADEL, Alexis LACROIX, François LEOTARD, Michaël PRAZAN, Jacques TARNERO …

Réservations B.B.F. 10 rue saint Ferdinand 75017 PARIS

tel : 01 55 07 85 45 – bbfrance@wanadoo.fr

PAF : 10 €







Comme il y a soixante ans, en 1940, c’est la détermination politique autant que le courage et l’audace qui ont réussi à vaincre la menace totalitaire.



Que reste-t-il dans nos mémoires de l’opération menée par Israël à Entebbe il y a trente ans en 1976, pour sauver les passagers d’un avion d’Air France détourné par des terroristes palestiniens et allemands ?



Le monde avait juré « plus jamais ça !» et « ça » a recommencé à Entebbe, quand des terroristes allemands ont trié entre les otages, séparant les israéliens de ceux qui ne l’étaient pas.



« ça » a recommencé, mais au nom de la justice et de la libération des peuples, anticipant la conférence de Durban en 2001 quand la haine des juifs fut scandée au nom de l’antiracisme.



Quelles leçons politiques en avons-nous tirées ?



Quelles leçons les sociétés démocratiques en ont-elles tirées ?



Quelle leçon en tirer pour les temps et les menaces à venir ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 25 juin 2006 - 21h25:

Mon cher Lapid,

La tendance chez moi est un peu à la hausse surtout lorsque je veux préviligier des amis...
Question de relations :) :) :)

C'est bien pour ta perspicacite.


Mr_Germain le boursicotier.

Prochain bulletin Dimanche prochain. BH.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le dimanche 25 juin 2006 - 21h16:

Mr_Germain,

Petite correction :
Pour Bazooka, une action de 25 Euros qui evolue de 2.3% cela fait 25,575 Euros et non pas 32 Euros !!
Fais attention, de telles erreurs pour un Boursier comme toi peuvent causer du tort a La Banque FILLE DES ROIS WARNING !
Comme tu peux le constater , Lapid defend son action de 28 Euros !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 25 juin 2006 - 19h15:

L’éthique ne se divise pas (info # 012506/6) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency



L’une des dimensions les plus immorales, voire les plus répugnantes, des réactions médiatiques françaises aux attentats commis par des terroristes palestiniens contre des Israéliens, a toujours été l’indifférence envers la souffrance humaine des blessés et des tués, et l’absence de compassion. Cette façon lâche de sous-entendre « cela se passe ailleurs et ne nous concerne pas » ! J’aurais pu attribuer ces sentiments à des relents antisémites, mais j’ai constaté les mêmes effets médiatiques au moment des atrocités commises en Bosnie, à Sarajevo ou Srebrenica (les victimes y étaient des Européens musulmans et les tueurs des Serbes fanatisés), et des massacres perpétrés au Rwanda ou plus récemment au Darfour. Je remarque des réactions identiques lorsque des femmes et des enfants sont atrocement assassinés en Irak.



Le journaliste français lambda ne s’implique pas émotionnellement dans son travail, du moins en apparence. Son devoir est d’informer – sans prendre parti, dira-t-on dans les salles de rédactions – pas de s’émouvoir, pas non plus de mettre en exergue une quelconque conscience morale. C’est peut-être justement parce que ce spécimen n’a pas de conscience morale qu’il peut en arriver à des réflexes pervers : dans le conflit israélo-arabe, celui qui a toujours toutes les excuses et toutes les justifications, c’est « le Palestinien », et c’est pour cela que j’écrivais plus haut que l’application de cette règle déontologique est en fait fictive, qu’elle n’existe qu’en apparence. Dans la réalité médiatique française que je décris, le Palestinien est « humilié », « frustré », « victime d’injustice », en quête de « libération » ; le lecteur, l’auditeur et le téléspectateur sont ainsi sollicités en permanence à comprendre qu’il ait envie de tuer. L’Israélien, lui, présente tous les aspects d’un Occidental, on le décrit (exagérément. Ndlr) proche des Etats-Unis ; il vit dans un pays capitaliste où l’on innove et l’on crée de la richesse : outre le fait qu’il est juif, il a ainsi déjà presque tous les attributs pour être détestable aux yeux du journaliste français commun.



Aujourd’hui, dans le conflit irakien, on trouve, à bien y regarder, exactement la même perversion. Les terroristes sont-ils vraiment des terroristes ? Pas vraiment, tout compte fait : ils se sentent humiliés et frustrés eux aussi, ils se considèrent victimes d’injustices, ils veulent une « libération ». Face à eux, des Occidentaux, et pas n’importe lesquels : des Américains, la quintessence des Occidentaux, des gens issus du pays le plus riche et le plus puissant du monde, qui ne peut être, dans ces conditions, que le pays le plus haïssable du monde. Et de fait, le journaliste français moyen se réjouit quand les Américains rencontrent des difficultés ; il est scandalisé lorsqu’un Américain met un sac poubelle sur la tête d’un terroriste arrêté, et il parle à tout propos de « torture », même si c’est objectivement autrement plus grave quand un « combattant » fait sauter un autobus scolaire rempli d’enfants ! Dans le compte-rendu des événements d’Irak, c’est à se demander si l’autobus n’a pas été fourni par des Américains, ce qui expliquerait presque les motifs de l’assassinat collectif…



Deux phrases, déjà rapportées dans nos colonnes, prononcées par l’un des "commissaires politiques" de l’AFP, Marius Schattner, permet de cerner cette déontologie à deux vitesses : "Il ne faut pas qualifier les gens mais leurs actions. Ainsi, quelqu’un qui commet une action terroriste n’est pas nécessairement un terroriste". Ce mode de réflexion n’a strictement rien d’anodin, en cela qu’il relativise la gravité de l’acte de personnes armées qui s’attaquent systématiquement à des civils. Mais, sous le parapluie de ce genre de directives éditoriales, valides pour l’ensemble de nos media généralistes, se profile l’inacceptable : si quelqu’un qui commet une action terroriste n’est pas forcément un terroriste, qui va donc définir quand il est un terroriste et quand il ne l’est pas ? La simple constatation de ce que quelqu’un s’octroie le droit de décider, pour des assassinats commis dans des conditions identiques, s’il s’agit d’un acte terroriste, suivant le pays où il a été commis, l’identité des victimes et surtout, le degré d’empathie du quelqu’un en question pour la cause des terroristes impliqués a de qui donner des sueurs froides à tous ceux qui s’intéressent au fonctionnement démocratique de la société dans laquelle ils vivent. D’autant plus que ce quelqu’un n’est pas forcément une personne physique, car ni l’indépendance d’esprit ni la pluralité des opinions n’existent pas dans une communauté dans laquelle trône la pensée unique, et donc, que ces quelqu’un suivent bien évidemment les injonctions de nos faiseurs de politique, que ces ordres soient précisément énoncés (comme c’est le cas dans les directives internes de l’AFP. Ndlr), ou qu’ils soient simplement suggérés, ce qui est largement suffisant dans le pays d’où je viens.



Pour le journaliste ordinaire, comme l’ont décrété nos faiseurs de politique, la situation actuelle en Irak est le résultat de la présence des Américains dans ce pays. A en croire ses descriptions, la vie était bien plus douce sous Saddam ; et ce ne sont pas les deux millions de corps retrouvés dans des fosses communes qui le convaincront du contraire.



Les Américains ont voulu renverser un dictateur sanguinaire, qu’ils en assument les conséquences : les Français n’auraient certes pas fait cela, ils sont plus enclins à soutenir les dictateurs et même les génocidaires ! S’il y a des attentats en Irak, c’est la faute des Américains, bien entendu…



Ah ! si ces derniers pouvaient partir, quelle jubilation pour nos idiots utiles. L’Irak se porterait-il mieux ? Mais l’Irak et son avenir, ils n’en ont strictement rien à faire, et c’est souvent à peine s’ils savent où ce pays se trouve sur la carte du globe ! Ce qui ne les empêche pas d’avoir leur opinion sur cette interrogation : leur réponse est « oui, sans doute », puisqu’ils persistent à qualifier les terroristes qui frappent en Irak de « résistants », « rebelles », « insurgés ».



Contre quoi résiste quelqu’un qui fait exploser un groupe d’écoliers, un restaurant, un étal de marché ?



Contre l’Ecole ou contre le principe du négoce des fruits et des légumes ?



Dans nos media on évite, autant que possible, de se poser ce genre de questions, car elles imposent des changements de caps évidents qui ne sont pas à l’ordre du jour. C’est justement une interrogation de ce type qui a surgi ces derniers temps, des suites de l’élimination du terroriste jordano-palestinien Moussab al Zarqawi, au nord de Bagdad : le journaliste français moyen s’est trouvé, d’un seul coup, confronté à un exercice difficile. Presque un problème insoluble : pouvait-il déplorer et dénoncer l’élimination d’un égorgeur sadique ? Non, cela n’aurait tout de même pas été présentable.



Pouvait-il reconnaître une victoire pour les Américains et pour la liberté de l’Irak ? Non plus ! Le journaliste français commun a donc décrété que Zarqawi se conduisait mal et était indéfendable parce que, tout de même, il s’en prenait à des civils. « S’il s’en était pris surtout aux Américains, son action aurait été compréhensible », ai-je entendu ânonner sur une grande radio nationale ! Une fois ces belles paroles prononcées, le journaliste lambda a pu renouer avec le fil usuel de ses litanies frelatées : « de toutes façons, cela ne va rien changer », « cela risque même de provoquer un redoublement de violence », « l’Irak est un chaos », « un bourbier » etc.



En les écoutant ou en les lisant, je ne puis m’empêcher de me demander ce qu’ils souhaitent ou, plus exactement, s’ils mesurent l’ampleur de leur désir commun. Ils aimeraient assister à une déroute américaine et voir l’Irak tomber aux mains de barbares djihadistes, c’est là une évidence qui crève les yeux. Il ne détesteraient pas non plus voir Israël rayé de la carte : ils diraient en faisant la moue, « je vous l’avais bien dit que cela finirait ainsi ».



Mais ensuite ?



Espèrent-ils que si tout se passait comme ils le désirent, les barbares djihadistes s’arrêteraient en si bon chemin ? S’imaginent-ils que l’Europe serait épargnée du moment que tous ses habitants courberaient docilement l’échine devant leurs victoires ? Ou alors souhaitent-ils vraiment la fin sur terre de tout ce que nous nommons encore civilisation ?


Il y a, certes, de rares journalistes dissidents en France, et j’emploie ce terme à dessein, mais le journaliste français ordinaire fait un travail de sape et de destruction qui porte ses fruits amers. Combien d’honnêtes gens en France sont désormais mentalement intoxiqués ? Je ne peux m’empêcher de penser que la France et l’Europe courent à leur perte si rien ne change, et je ne vois décidément pas de changement en perspective. Et à constater que beaucoup de journalistes américains, eux aussi, sont contaminés par ce mal étrange, il m’arrive de craindre le pire.



Sera-ce clair, un jour, que l’éthique ne se divise pas et ne constitue pas un bricolage à géométrie variable ? Que la déontologie à deux vitesses, ou soumise aux décisions discrétionnaires de quelqu’un, ne fait plus partie de l’éthique ? Qu’elle est le contraire d’elle-même, la négation de la déontologie !



Quand un Israélien meurt sous les coups d’un terroriste, c’est la liberté et la dignité de tous les hommes qu’on assassine. Il en va très exactement de même chaque fois qu’un Irakien, un Américain, un Africain tombe sous les coups d’un terroriste. De n’importe quel terroriste. A force d’accepter froidement qu’on assassine toujours davantage la liberté et la dignité de tous les hommes, on prend le risque incommensurable qu’advienne un jour où elles auront disparu.