Archive jusqu'au 25/janvier/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Janvier 2004: Archive jusqu'au 25/janvier/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le dimanche 25 janvier 2004 - 14h24:

Une cérémonie haute en couleurs !

TUNIS (AP) - C'est par un spectacle grandiose et coloré, ponctué par un feu d'artifice impressionnant, qu'a été donné samedi soir le coup d'envoi de la 24e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), organisée par la Tunisie.

L'apparition du soleil par intermittence dans l'après-midi après deux journées pluvieuses a contribué à la réussite de la cérémonie d'ouverture, au grand bonheur des organisateurs.

Dans l'effervescence des préparatifs de ce grand rendez-vous continental, le président du comité d'organisation, Slim Chiboub, avait fait part de son inquiétude.

"La chose que je crains le plus, c'est que les mauvaises conditions climatiques viennent perturber cette fête du football africain", avait-il appréhendé.

Il est vrai que les Tunisiens tablent sur le succès de cette CAN pour conforter leurs chances d'abriter la Coupe du monde 2010, qui aura lieu en Afrique.

Un grand nombre de personnalités politiques et sportives, dont les présidents de la FIFA, Joseph Blatter, du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, et de la Confédération Africaine de football (CAF), Issa Hayatou, étaient présentes dans la tribune d'honneur, aux côtés du président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, qui a déclaré ouverte la CAN.

Environ 60.000 spectateurs enthousiastes, brandissant des drapeaux aux couleurs tunisiennes, le rouge et le blanc, et d'autres venus notamment de l'Algérie voisine, ont rempli les travées du stade archicomble de Radès, situé à 12km au sud de Tunis, un "joyau" conçu dans le style architectural du stade de l'Arena d'Amsterdam.

Baptisé "Carthage-Africa", le spectacle inaugural, un show son et lumière, a constitué un hommage à "l'Afrique, continent en harmonie avec la nature".

La logistique technique a été confiée au groupe coréen "Cheil Communication", concepteur de la cérémonie d'ouverture du Mondial 2002 à Séoul.

A travers des tableaux exécutés dans une chorégraphie quasi-parfaite par près de 3.000 artistes et techniciens tunisiens, le maître d'oeuvre, le comédien Raouf Ben Amor, a tout d'abord fait revivre au public des images de la naissance du monde, sur fond d'olivier, symbole de paix.

Ont suivi des tableaux aux couleurs chatoyantes accompagnés de rythmes africains, illustrant l'Afrique avec ses grands fleuves, ses forêts majestueuses, ses plaines fertiles et ses déserts infinis.

Moment fort de cette séquence, l'entrée en scène sous les acclamations du public de troupes de danseurs africains portant des costumes traditionnels de différentes régions du continent.

Autre point d'orgue du spectacle, le tableau pathétique présenté par les cavaliers de l'ancienne Carthage encadrant l'armée d'Hannibal, l'homme qui avait défié Rome. Cet illustre chef carthaginois, dont les stratégies font encore école dans les académies militaires, s'était rendu célèbre en traversant les Alpes avec ses éléphants pour porter la guerre en Italie.

Auparavant, une autre épopée carthaginoise avait été évoquée. Celle du navigateur Hannon qui, il y a 26 siècles avait entrepris une traversée du continent africain, à la tête d'une imposante flotte qui le conduisit jusqu'au Mont Cameroun, qui domine le Golfe de Guinée.

Les autres séquences ont exprimé les thèmes de la renaissance de Carthage et de l'Afrique.

Le show s'est terminé par un regard vers l'avenir, sous la forme d'un "vaisseau de l'espoir" qui a pris son envol dans le ciel tunisien avec l'inscription "let's go Africa", sous les regards d'un public admiratif. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 25 janvier 2004 - 12h02:

Albert,je ne crois pas qu'il faut s'inquiéter pour Sharon. Il a lui même confirmé qu'il terminera ses quatre années pour lesquelles il a été élu et pas un ne le bougera. Quant aux politiciens israéliens de la gauche, ce n'est pas la première fois qu'ils jouent les doubles faces. Les israéliens sont en train de payer les conséquences de la politique de gauche qui du reste a été dans une bonne partie influencé par la gauche juive américaine. Dans les années 40 jusqu'aux année 70 c'était bien la gauche qui était au pouvoir. Oui Sharon est un héros qui a sauvé maintes fois son pays et lui ne bougera pas.
Si quelqu'un arrivera à le faire bouger alors ça sera encore un des plus dures qui prendra le pouvoir, car la gauche est dans le désarroi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 25 janvier 2004 - 10h48:

Laïcité et licéité, 3ème et dernière partie (info # 012401/4) [analyse]

Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency



un "Kulturkampf" à l’échelle globale et à long terme



Il n’en reste pas moins qu’en tant que sphères confessionnellement neutralisées, l’école en premier lieu, et les espaces institutionnels de la République, sont bien les théâtres où l’islamisme a cherché, dans la conjoncture définie par sa stratégie de « confrontation » volontaire, à actualiser le conflit des lois de la façon la plus aiguë et spectaculaire, afin d’ébranler ces institutions. Il faut en effet souligner qu’il a délibérément cherché la confrontation — avant, un peu plus tard, que d’appeler à la dédramatisation [16] et à la dé-focalisation de l’attention sur le voile, dès qu’il a vu qu’il n’aurait pas gain de cause et que l’affaire risquait de se retourner contre lui. Mais ce n’était là qu’une première offensive-test, le conflit ne fait que commencer. C’est une guerre culturelle profonde, un Kulturkampf à l’échelle globale et à long terme, dont nous n’avons vu que la première escarmouche. Car une fois franchie la barrière de ces « enceintes » laïques, et une fois investi le bastion de l’école, sa subversion ayant fait céder l’une des barrières les plus importantes, il se sera ouvert une large voie sur laquelle il ne rencontrerait plus d’obstacles. Il aura fait sauter le verrou de la sacralité française. L’école, pour plusieurs bonnes raisons, est un lieu hautement stratégique pour l’islam, et c’est pourquoi le bloquer à l’école est décisif, y compris par le recours au principe, trop partiel on l’a vu, de laïcité. Même si l’enjeu est bien plus vaste, et que sa véritable signification va bien au-delà du viol de la neutralité « laïque » des espaces qualifiés de publics. Ce qui est en cause, on l’a dit, ce n’est nullement la laïcité, c’est la compatibilité des catégorisations internes à la juridiction de l’islam, ses partages en liciéité (hallal) et illicéité (haram), avec les normes de la civilisation — possession de son propre corps (habeas corpus) — sur laquelle se fondent l’Etat de droit et la démocratie.



L’objectif premier de l’islamisme est une subversion secrète dans l’école, le reste de la société n’en sachant rien. Pourquoi l’école ? C’est que, dans l’échafaudage républicain français, l’École, c’est le lieu sacré où s’incarne par excellence le travail de l’Universel. Aujourd’hui, en France, on sait bien que le ton est donné par quelques enragés de la République, pour qui celle-ci n’est même plus un « régime » politique parmi d’autres (au sens traditionnel de la philosophie politique de Platon à Montesquieu), mais bien, selon l’expression de Régis Debray — qui en est — un Idéal qui requiert une « Foi » autant que des lois [17], et dont l’institution la plus sacrée est l’École, fantasmatiquement hussardée (!). Bref, le républicanisme est un culte politique, une idolâtrie de l’État-nation, dont l’école est le séminaire. L’École, c’est le symbole et le bastion de la République. Celle-ci tient ou tombe avec son École. Car l’enceinte scolaire, n’est autre que l’espace où s’engendre le produit chimiquement pur de l’Idée républicaine, et dont le credo est une mystique de l’ « arrachement » des êtres au particulier, pour émerger à l’universel abstrait de la citoyenneté [18]. Comme on le sait, l’École est comprise en France comme une sorte de raffinerie extractive, d’alambic — à l’image de l’Intellect patient d’Aristote, lieu du processus d’abstraction du conceptus — dans lequel entrent des enfants encore à l’état de minerai brut, tout pris dans leur gangue et incrustés des scories du particularisme impur de leur famille d’origine, de leur culture et de leur histoire concrète, et de leur milieu d’appartenance et d’enracinement, pour ressortir émoulus Citoyens Universels, dûment abstraits et tricolorisés, dégrossis et purifiés de toute particularité concrète. (Bref, cette idéologie de l’abstraction républicaine, n’est rien d’autre originellement que l’idéologie d’une école de citoyens-fonctionnaires d’État !).



la haute main sur le système anthropologico-culturel crucial famille-mosquée-école-rapports sexuels



Mais en réalité, l’école n’est pas seulement cet abstracteur de quintessence citoyenne, c’est l’enjeu anthropologique de l’avenir, par les deux clés majeures : l’éducation, et le contrôle des femmes (la différence sexuelle, et l’imprégnation maternelle comme enjeux culturels-clés). Or, contrôler l’éducation et les filles, c’est pour l’islam garder la haute main sur le système anthropologico-culturel crucial famille-mosquée-école-rapports sexuels, indispensables à la réislamisation des musulmans, avant la conquête sur les Infidèles. En s’attaquant victorieusement à l’enclos scolaire, il n’a guère eu de mal à montrer qu’en France, la République laïque n’est qu’une idéologie et un mythe délabré, qui cède au premier coup de boutoir.



La vraie question, pour l’islam est, on l’a dit, celle de l’acceptation profonde de la liberté individuelle, et notamment de la liberté de conscience (d’où l’enjeu clé de l’apostasie). Or ce sont là des valeurs spécifiquement libérales, et on est obligé de constater qu’avec son « républicanisme » archaïque, la France est particulièrement mal armée pour lutter contre l’agression islamiste.



La bataille que mènent les islamistes pour forcer l’admission du voile à l’École, on l’a vu, a pour eux un sens stratégique spécifique en France. Sous les dehors d’une revendication de libre choix d’expression, ce voile de combat de l’islam intégriste dissimule un décret sur le partage de la visibilité et de l’invisibilité des corps, et il a le sens d’une subversion culturelle de nos règles civile tacites, avant de s’attaquer aux règles juridiques qui fondent la structure actuelle de la société. C’est donc, au-delà des enceintes laïques, cet espace civil de visibilité sociale lui-même qui est menacé d’islamisation. Ce qui est d’ailleurs conforme à la stratégie islamiste de lente conquête sociétale, par infiltration et emprise intimidante dans la vie sociale — et non pas directement et ouvertement politique —, qu’on constate dans la plupart des « pays musulmans » de constitution officiellement laïque (Turquie, Égypte, Maroc, etc.). Comme on l’a vu, en soulignant son caractère irrédentiste, il ne s’agit donc pas d’un particularisme qui ferait effraction dans le temple de l’universalité républicaine, mais bien de la concurrence d’un autre universalisme conquérant.



on laisse s’instaurer et se renforcer un tabou sur la parole puis la pensée



Sa spirale ultra puritaine implique dès aujourd’hui la mise en place d’une censure, qui va de plus en plus affecter les corps et les langues. Nous sommes déjà pris, à l’échelle qui est la nôtre, dans l’engrenage de cette conquête islamiste, laquelle commence par un piège. Par scrupule de ne pas « humilier une identité blessée », il nous enferme dans un dilemme paralysant : comme on craint que combattre ouvertement l’islamisme n’engendre encore plus d’islamisme, on cède au chantage par « apaisement », et on laisse s’instaurer et se renforcer un tabou sur la parole puis la pensée. L’islam devient interdit de critique. Les effets de ce tabou se font d’ores et déjà sentir, avec l’invention du concept d’ « islamophobie », par lequel l’islamisme protège son territoire et « se fait respecter » en créant un climat d’intimidation et d’« islamiquement correct », lequel, quoi qu’il prétende, n’a strictement rien à voir avec de l’anti-racisme, mais vise à inhiber l’analyse critique, et à sanctuariser intellectuellement l’islam. Ce climat insinue déjà sa paralysie dans les esprits, en commençant par les plus confus, timorés ou prudents (voir le terrorisme des procès que le MRAP intente à tous propos et hors de propos).



Ensemble, il apparaît que le voile et l’invention du concept d’islamophobie – dans le double champ du visible et du dicible, des corps et de la parole – se complètent en un dispositif stratégique installant les mécanismes sémiotiques et discursifs grâce auxquels le communautarisme musulman agressif, intolérant et conquérant, organise ses bastilles inviolables, bases de sa future conquête sociétale et symbolique en France et en l’Europe.



ne désignant pas une ségrégation mais, à l’inverse, un refus et une peur de la ségrégation



Ce dispositif est à deux versants, l’un en direction de la « communauté musulmane », l’autre en direction de la société ambiante. À l’intérieur, le voile permet une emprise symbolique dynamique des islamistes (Frères Musulmans-UOIF) sur les femmes musulmanes, par la pression du « marquage » canonique. Il sert à l’édification d’une muraille culturelle ségrégative les isolant de la société, ce qui renforce le contrôle islamique des esprits et des comportements — et notamment matrimoniaux — à l’intérieur de l’Oumma, ce qui correspond à la perspective classique d’enclavement définie par les fondateurs des Frères Musulmans pour les pays du Dar-el-Harb où le « pouvoir impie » est encore trop puissant pour l’islamisation ouverte. La Mosquée régira ainsi de façon souveraine et exclusive la vie sociale des fidèles musulmans.



Tandis qu’à l’extérieur, l’inquisition contre « l’islamophobie » procède par intimidation envers toute critique de l’Islam, qu’il tient en respect au nom d’une lutte « anti-raciste », elle-même prise en otage et monopolisée à son profit, grâce à la prise de contrôle des machines militantes et judiciaires, soi-disant anti-racistes, en réalité au service unilatéral de l’islam (ex. les dérives du MRAP) [19]. Tirant parti de cette spécialité nationale qu’est l’occultation générale des problèmes, érigée en idéologie républicaine, l’invention du concept d’ « islamophobie », pièce maîtresse de cette stratégie, ne prend son sens que dans ce contexte. Elle exploite habilement l’autruche républicaine, la tête enfouie bien à l’abri de toute confrontation à la réalité. Mimétiquement forgé sur le langage anti-discriminatoire de la culture des minorités opprimées (homosexuels, femmes, etc.), ce stratagème rhétorique vise à censurer toute velléité d’inspection sociale sur les contraintes exercées au sein du groupe communautaire, et à se prémunir ainsi contre toute intrusion du regard critique de la société, protection et éloignement du regard critique seuls capables de garantir une mainmise politico-religieuse totale sur la vie interne de la communauté musulmane enclavée.



Qu’en conclure, si l’on veut sauvegarder le pluralisme et la liberté d’un espace civil non ségrégatif, sinon que ce n’est pas tout d’interdire le voile dans l’enceinte close de l’école républicaine au nom de la laïcité, mais qu’il faut encore le combattre et autant que possible le bannir de l’espace social en général, au nom de la « licéité », c’est-à-dire du principe de liberté d’une société civile ouverte. La réponse restrictive de la « vertu républicaine » en termes de pureté laïque de l’École, si elle dresse une première digue de défense, n’en est pas moins une façon de ne pas prendre la mesure d’un défi gigantesque que l’Islam théocratique représente dans une situation entièrement nouvelle, en le rabattant sur les termes d’une mécanique conceptuelle familière, qui n’a été éprouvée historiquement que face au christianisme (et au sein d’une société culturellement homogène).



Les islamistes ont créé, pour stigmatiser les soi-disant préjugés hostiles à l’islam, ce néologisme, « l’islamophobie », sur le modèle des précédents : xénophobie, homophobie, etc. Mais on aurait bien tort de le comprendre dans le même sens, car il ne répond pas du tout au même type de phénomène, ne désignant pas une ségrégation mais, à l’inverse, un refus et une peur de la ségrégation. J’ignore si, comme le prétendaient naguère les « maos », on a toujours raison de se révolter, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’on a quelquefois raison d’avoir peur. La peur, la crainte, en Grec : phobos. Or, c’est un fait, l’Islam fait peur. Est-ce sans raison ? Je crois avoir donné quelques raisons de penser que non. On peut et il faut réprimer l’expression de la haine raciste. Mais peut-on interdire d’avoir peur ?







Notes



15 — Ainsi, Tariq Ramadan dans son Discours au Forum social européen, relayé ensuite pas ses jeunes disciples voilées.



16 — Cf. Régis Debray, Que vive la République ! Paris, 1991. Régis Debray siégeait à la commission Stasi sur la « laïcité ». Ce républicanisme est une idéologie de sauvetage d’un socialisme aux abois au tournant des années 90, et qui a permis, après l’intermède Chevènement, un ralliement à Chirac. Un autre parangon national-républicain, P-A. Taguieff, qui faisait encore il y a peu l’apologie vibrante de la nation et du « nationisme » comme panacée politique, semble ces derniers temps s’abandonner aux affres du scepticisme sur le point de la capacité de la République à intégrer l’islam, comme il apparaît dans une tribune au Figaro (17-07-03), Vous avez dit « communautarisme » ? où il se demande finalement, mélancoliquement et sans répondre : « La France rayonne-t-elle toujours au point de pouvoir compenser par des biens symboliques nationaux la perte d’une partie des nourritures psychiques fournies par les systèmes de croyance d’origine ? ». Gageons qu’un champion de foot comme Zidane ou qu’une héroïsation de Chirac, leader pro arabe et anti-américain, soient bien insuffisants à cet égard comme « biens symboliques nationaux » compensatoires, à l’heure de Ben Laden ! Il faudrait faire mieux que la destruction des tours de Manhattan, pour bien compenser…



17 —On peut trouver ce récit fantastique du mythe républicain de l’école comme « arrachement » des particularités — métaphore qui suppose un schème préalable de l’enracinement, dans Dominique Schnapper, Qu’est-ce que la citoyenneté ? Folio, 2000, pp. 154-155.



18 — Ce qui a été réalisé avec l’aide décisive de l’alliance de l’extrême gauche (communiste et gauchiste) avec l’islamisme. Celle-ci, en dévoyant l’anti-racisme, porte donc une grave responsabilité historique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 25 janvier 2004 - 10h17:

c:/

BONNE ANNEE DU SINGE A TOUS LES HARISSIENS CHINOIS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 25 janvier 2004 - 04h14:

La Licra s'alarme de la "référence obsessionnelle aux juifs"

PARIS (AP) - Le président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) Patrick Gaubert s'est déclaré préoccupé samedi par "la référence obsessionnelle aux juifs" dans le débat sur la laïcité.

"Le débat qui dégénère autour de la laïcité nous préoccupe et préoccupe d'ailleurs tous les Français", a déclaré M. Gaubert en accueillant Nicolas Sarkozy au dîner de gala organisé à l'occasion du 44e congrès de l'association antiraciste.

"L'exploitation qui en est faite, la référence obsessionnelle aux juifs, à la kippa, nous préoccupent", a ajouté le président de la LICRA. "Que les choses soient claires, les juifs n'ont pas de problème avec la loi de la République, ni à l'école ni ailleurs."

Partisan d'une loi "claire, précise, courte, chirurgicale" pour interdire les signes religieux à l'école, Patrick Gaubert a renouvelé sa demande au gouvernement de dissoudre le Parti des musulmans de France (PMF) de Mohamed Latrèche, organisateur des manifestations pro-voile du 17 janvier dernier.

Il a également dénoncé les propos de l'humoriste Dieudonné tenus le 1er décembre dernier lors de l'émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" sur France-3. "Ses plaisanteries grasses et racistes ne font rire personne", a-t-il lancé en présence de l'animateur Marc-Olivier Fogiel.

"Etre contre les religieux à l'école est légitime, être contre le voile n'est pas comme l'affirment un certain nombre d'abrutis être islamophobe. Nous voulons simplement respecter la laïcité et les valeurs de la République", a-t-il lancé. "La provocation et les violences sont unilatérales."

Plus largement, le président de la LICRA a estimé que le débat sur la laïcité met "la République en grand danger". "La revendication agressive du retour du religieux dans la sphère politique, dans la sphère publique nourrit les peurs et les fantasmes qui amenèrent Le Pen au deuxième tour en 2002", a-t-il jugé. "Les extrêmes nourrissent les extrêmes, nous allons vers des tourments encore plus grands."

Patrick Gaubert a reproché aux politiques de ne pas "avoir retenu la leçon d'avril 2002". AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 24 janvier 2004 - 22h56:

SUR MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE SHARON...

Il est des situations qui ne méritent pas qu'on s'y attardent. Ou d'être jetèes en pature, dans un moment où tout un peuple, celui d'israël, se débat sur fond de crise pour sa survie.

Il y a aussi des hommes politiques verreux sans doute, qui sous couvert de donner des leçons de morale, profitent bassement de faux pas pour mettre en avant leur égo politique. Avec des intentions bien évidentes.

Voila un premier ministre qui s'acharne à trouver des solutions à des situations difficiles qui se trouve aujourd'hui face à 'un complot ' pour le destituer.

Bien, à supposer que Monsieur SHARON ait fait ou pas fait quelques entorses financières est t'il convenable de profiter de ces ou ce faux pas pour pointer le doigt sur lui..?

En principe, élu par le peuple démocratiquement, il ne doit répondre à la justice qu'après la fin de son mandat, sereinement et pas maintenant où la nation se débat sur tous les fronts..

Monsieur le Président français, Monsieur CHIRAC bénèficie ici de ce qu'on appelle 'Une immunitè parlementaire dûe à son rang ' alors pourquoi la justice israélienne est t'elle si préssèe de lui couper l'herbe sous les pieds pour des 'affaires personnelles'...?


Toute justice est patiente. Et je ne crois pas qu'à la fin de son mandat Monsieur SHARON, cet héros, puisse se dérober pour rendre des comptes.

Qu'on lui foutte la paix. Sinon la paix, sans doute, échappera et pour longtemps aux israéliens.

On peut 'aimer ou le hair politiquement' mais pas le jeter dans la fosse des loups.

Brekhe pour ce soir..

L'AGENCE BREITOUNA/SHARON TRIC TRAC. A VOUS LES STUDIOS.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 24 janvier 2004 - 22h40:

'....A coté de chez moi, il y a toujours une bande de "racailles" "feujs" qui squattent, et ils insultent les arabes, ils racontes des blagues de tres mauvais gouts....!

Sans doute, Iskander, que ces bandes de racailles ne sont en réalitè que des BEURS EN KIPPA....Tu ferai mieux d'aller controler leurs identitès...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 24 janvier 2004 - 22h36:

DU geste de Monsieur L'AMBASSADEUR....

La réaction de Monsieur L'Ambassadeur d'Israël en Suéde est à mon humble avis, un fait héroique.
Il prend toute sa symbolique dans ce geste qui en dit long sur ce raz le bol de toute une nation aux abois et tout le temps mise à l'index. Et par ricochè, nous les juifs. Bien, il se trouve encore de nos jours des hommes tels que lui qui n'ont pas froid aux yeux et qui ont le droit de casser l'obscurantisme avec la lumière d'un lampadaire.


C'est trop, trop c'est trop.


Ce tableau qui est loin d'être une oeuvre d'art, n'est qu'une esquisse d'un antisémitisme, qui ont dit long de l'état d'esprit d'une EUROPE qui se défoule sur nous. Par des moyens 'expréssionnelles'
de mauvais goût.

Aux faiseurs d'art pourris, et aux expréssionistes obscurs qui, sous couvert d'exprimer un semblant d'art nauséabond et qui manquent d'imagination, je leur conseille de ne pas s'enmeller les pinceaux.

L'histoire ne retiendra d'eux qu'un lambeau de non-sens décorè de mensonges.

Un jour, sans doute leur monde ne leur appartiendra plus. Qu'ils se méfient de leur environnement avant qu'ils ne disparaissent.

Nous, on sera toujours là, pour leur rappeller leurs mesquineries.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Iskander (Iskander) le samedi 24 janvier 2004 - 16h19:

Bonjour à vous,

Je ne sais pas bien dans quel forum écrire, donc j'écris dans celui-ci... Je suis franco-tunisien, catholico-musulman, athé, et j'habite depuis qq mois à 2 pas de la rue des rosiers dans le marais (le quartier juif par excellence m'a-t-on dit...).
Je voulais d'abors vous dire que je trouve ce site excellent!!!
Ensuite, ça me rassure de voir un site, où les echanges sont si variés. J'avoue que le communautarisme me fait peur...! J'ai l'impression que la France s'enfonce dans une grosse crise identitaire, loi sur le voile, antisémitisme, géttoisation... Quand je sors de chez moi, soit je passe dans le quartier homo, qui rassemble tous les stéréotypes, soit je passe par la rue des rosiers (j'adore ce quartier), et je m'inquiete en voyant les juifs orthoxes (ils m'impressionnent beaucoup, et me font un peu peur lol)
Je ne sais pas si c'est une impression, où les gens sont de plus en plus stupides, tout le monde se méfit les un des autres, sans chercher à connaitre les autres... A coté de chez moi, il y a toujours une bande de "racailles" "feujs" qui squattent, et ils insultent les arabes, ils racontes des blagues de tres mauvais gouts, et parfois j'assiste à des petites descente de flics... Mais ils sont completement semblables aux "racailles" maghrébines, et j'ai l'impression qu'ils ne s'en rendent pas compte, ils se haissent mutuellement...
Enfin je me sens halluciné par le monde actuel...

Sinon, je suis vraiment curieux, et j'adore ce site qui me fait découvrir la culture juive tunisienne, qui est tres proche je trouve de la culture musulmane, la seule différence c'est la religion, et la différence entre islam et judaisme est encore moins net je trouve qu'entre christianisme et judaisme (rites etc...)...

Enfin je serai heureux d'avoir l'occasion de discuter avec ceux qui le souhaitent...

:)
Bon sur ce à + bye

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 24 janvier 2004 - 22h19:

DU BB....BOUKHA BAR.

Un lieu pas loin d'ici. Tout est couleur et sobriétè. Feutrè, on y entre à pas d'agneaux et mes yeux d'enfant émerveillès, découvrent des dessins animès en mouvement. Tout est calme et sérènitè. Point d'écart de language. Ni de propos malsains. Une ambiance sereine qui met les intervenants à l'aise. Et puis, ca ne manque pas d' humour, d'un Val au piéd droit levè tandis que l'autre est platrè, on rencontre dans ce bel aquarium des dames,ELSA, MAMILI, MABOULETTE etc..pour ne citer qu'elles bien à propos dialoguant tout en rire et sourire. Et de l'humour ENTRE NOUS....Vraiment.
Il me plait par moment de venir de temps en temps là bas, défrayer un peu la chronique sans perturber ce salon de grande CLASSE....:) :) :) .

Sans resquiller, puisque je rentre avec mes lettres de noblesse.

Alors si de temps en temps, celà vous prends de changer d'air, je vous conseille de signer le livre d'or. Moi, j'en suis à ma 4ième page.
C'est beau, voila je ne me suis pas retenu de le dire. Sans trop d'éloges.


Albert.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le samedi 24 janvier 2004 - 18h48:

5 breves du Service de Presse de l'Ambassade d'Israel a Paris :

Visite du Maire de Marseille en Israël
Le Maire de Marseille M. J.C Gaudin s'est rendu cette semaine en Israël en visite officielle, accompagné d'une délégation de la communauté juive de sa ville. Durant sa visite il s'est entretenu avec le ministre de l'économie et des finances M. Meir Shitrit et le Ministre des Affaires étrangères M. Sylvain Shalom. Ce dernier a été invité à se rendre à Marseille. Durant sa visite, le Maire J.C Gaudin s'est exprimé : « Quand on vient sur place, quand on est sur le Golan, quand on traverse l'Etat d'Israël, on comprend que l'Etat d'Israël a besoin de frontières sûres, de frontières reconnues, et qu'il ne peut pas céder ce territoire aussi facilement que ce qu'on peut l'imaginer lorsqu'on est à l'étranger ». Se prononçant sur le terrorisme le Maire a ajouté : « l'Etat d'Israël a aussi un autre mérite qui nous interpelle beaucoup en République Française, c'est que l'Etat d'Israël a subi le terrorisme avant que d'autres pays européens et du monde ne le subisse à leur tour.Israël nous a toujours montré sa détermination à ne pas céder au terrorisme ».
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Israël recherche des partenaires français pour des projets d'infrastructures
(Source : AFP 21/01/04)

En France pour une visite de travail de quatre jours, le Ministre israélien de l'Énergie et des Infrastructures M. Yossef Paritsky a déclaré qu'Israël recherche des partenaires industriels français pour des projets d'infrastructures dans les domaines de l'énergie, de l'eau et de l'environnement. "Nous voulons des partenaires étrangers pour des projets communs ou pour des appels d'offre, notamment pour des projets gaziers et de désalinisation", a indiqué le ministre. "L'aide pour des projets d'infrastructures, tel que l'eau, peut faire la différence dans le processus de paix, en améliorant la situation de chacun", a-t-il dit.
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Les grands rabbins rencontrent le Pape
(Source : Haaretz 18/01/04)

Les Grands Rabbins, Shlomo Amar et Yonah Metzger, ont rencontré le 16 janvier le Pape Jean-Paul 2. C'est la première fois qu'une rencontre entre les Grands Rabbins et le Saint Père a lieu au Vatican. Les Grands Rabbins ont félicité le Pape pour ses propos contre l'antisémitisme, et le Rabbin Amar a même proposé de fixer un jour de l'année qui sera consacré à la lutte contre l'antisémitisme dans les églises chrétiennes dans le monde, par différents moyens, comme par exemple le sermon des prêtres. Le Rabbin Metzger a parlé de la menace du terrorisme et a demandé le soutien du Pape dans la localisation des soldats disparus de Tsahal.
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Le Dr. Nayef Jarrous "meilleur jeune chercheur" de l'Université Hébraïque pour 2003

(Source : www.israel21c.org)

Le biologiste Dr. Nayef Jarrous, 39 ans, professeur et chercheur au département de biologie moléculaire à la faculté de médecine de l'Université Hébraïque de Jérusalem a été nommé « meilleur jeune chercheur de l'année 2003 » par l'Université Hébraïque et gagné le prix « Yoram ben Porat », décerné par cette même université. Le Dr . Jarrous, fils d'une famille arabe chrétienne de la ville de Shfar'am dans le Nord d'Israël, a mené des recherches révolutionnaires pour la compréhension des processus dans le cadre desquels de petites molécules de l'ANR s'agencent dans le système chargé de transformer les informations génétiques de l'ADN en protéine.
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La Bourse à son apogée depuis 4 ans : T"A 100 à 580 points
(Source : Haaretz 19/01/04)

La Bourse de Tel-Aviv a continué le 18 janvier sa tendance positive et marqué une augmentation de près de 1.5 0ans les indices en tête de ligne. L'indice T"A a progressé de 1.4% à 527.5 points et l'indice T"A 100 a progressé de 1.7% à 580 points. Il ne manque que 10our atteindre le record de mars 2000 : 586 points.
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Shavoua Tov a tous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 24 janvier 2004 - 17h49:

"""je suppose que ce chiffer peut etre proche de la réalité, """ Mais voila un changement notable ... vous aviez traite les miens de fantaisistes !!! mais c est vrai Adra n est pas fait pour ca !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le samedi 24 janvier 2004 - 15h41:

Une journée de promenade
par Francis Rousseaux

« Je me suis levé tôt pour assister au lever et à la montée du soleil le long des plages de la Goulette. Je marche le long de la plage vers le Nord, regardant la mer et les pêcheurs ramant vers le large, sentant naître et monter la chaleur, et admirant la magnifique montagne aux deux sommets du Bou Kornine. À l'arrière-plan, on distingue clairement la montagne de Zaghouan. La mer est d'un bleu-vert lumineux, d'un calme incroyable, et parfume l'atmosphère de ses senteurs d'iode et d'algues. À l'Est, à l'horizon, se dégagent des brumes matinales les douces figures du Cap Bon.

Je marche jusqu'au Kram, en passant par ces vestiges coloniaux qui forment une sorte de quai décrépit, dans les parages de Khereddine. Là, j'aperçois au loin la digue de Salammbô, qui me donne envie d'une longue traversée à la nage, dans des eaux idéalement fraîches : tout en invitant à nager loin du rivage et suffisamment longtemps pour que les sensations vous envahissent, je sais que cette anse est sûre, que les courants ont plutôt tendance à vous rejeter sur la terre ferme, et que l'on peut se reposer merveilleusement sur les pierres tiédies de la digue de Salammbô avant de retourner vers le Kram.

La baignade aura duré deux heures, compte tenu du repos d'une demi-heure à mi-parcours, et je me hâte aux abords des quartiers populaires du Kram, pris par la faim, pour inventer un somptueux et pantagruélique petit-déjeuner, englouti sans même prêter l'oreille aux conversations animées des environs (du capuccino comme en Sicile, des tartines de fromage frais de La Soukra, du lait caillé, des amandes grillées encore chaudes, du jus d'oranges du Sahel).

L'appel de la sieste se fait alors pressant et il s'agit maintenant de migrer vers les ports puniques, toujours en longeant la côte, d'autant que la chaleur et la lumière sont désormais écrasantes. Le chemin est à peine ombragé par les lauriers et les amandiers, fleure la bougainvillée et le jasmin, et conduit irrésistiblement non loin du sanctuaire de Tanit, là où les Carthaginois avaient coutume de sacrifier leurs premiers-nés. À l'ombre d'un eucalyptus, je me décide à laisser seul le soleil franchir le zénith en attendant qu'il baigne enfin, dans cette lumière extraordinaire qui éclaire dans le même élan les barques à fond bleu et les colonnes romaines proches, l'ensemble des ruines puniques (il y avait à Carthage, d'après Appien, deux ports intérieurs qui débouchaient dans la mer face au soleil levant : l'un d'eux, le port de commerce était rectangulaire, l'autre, le port de guerre ou Cothon, rond avec une île au centre également circulaire et reliée au rivage par une jetée).

Après la sieste, brève et étourdissante, je gagne La Marsa par le TGM (le petit train reliant Tunis à La Marsa par La Goulette) pour pouvoir cheminer le long des plages agitées de cet ancien port de mer, jusqu'aux abords de Gammarth. La promenade dure trois heures, l'ancien palais des beys est une curiosité et un amer à la fois, les hauts de Gammarth sont parfaitement visibles, blancs sur les collines rouges, la lumière déjà décline, et il est temps de revenir jusqu'à Sidi Bou Saïd pour s'installer au café Sidi Chabaane. De là, on domine la baie, et il convient d'attendre la tombée du soir en contemplant ce spectacle extraordinaire, dans le silence du vent qui renonce. Enfin, je me retire au café des Nattes pour goûter la nuit étoilée, fatigué déjà, buvant du thé et mangeant ces fameux beignets. »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le samedi 24 janvier 2004 - 14h22:

Comment tirer une lecon des Japonais ou The Arabs From a Japanese Perspective
Le site Memri reprend des extraits de l'article de Muhammad Al-Rumayhi (the head of the Kuwaiti National Council for Culture, Art, and Literature, liberal columnist) sur le livre du chercheur japonais Nobuaki Notohara 'The Arabs: A Japanese Point of View,' article paru dans Al-Quds (Palestinian Authority), January 8, 2004.

Ca merite l'effort de la lecture en anglais

http://www.memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=SD64804