Archive jusqu'au 23/janvier/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Janvier 2004: Archive jusqu'au 23/janvier/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 22 janvier 2004 - 21h55:

Mon frere si tu prends la vie trop au serieux, tu rateras toutes les bonnes blagues

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 22 janvier 2004 - 21h45:

Ok, si tu me le dis, Hajkou Fete, je te crois. C'est vrai que nul homme politique n'est à l'abri de ce genre de chose mais je trouve domage que son image en soit ternie, car tu connais bien cette maxime qui dit '...Il n'y a pas de fumèe sans feu...!' C'est vrai que la position de l'un ne ressemble aucunement au premier ministre.
Mais un homme qui a dés ambitions politiques doit faire attention aux loups qui attendent le moindre faux pas, même innocent.
La politique est un domaine où le moindre doute ne passe pas inaperçu.

Je suis un fervent fan de SHARON. Je l'ai toujours dit est soulignè. Et je n'aime pas qu'on l'attaque sur des points aussi sensibles.La démocratie étant ce qu'elle ait, je trouve pas moment que certains politicards sont animer de basses manoeuvres.

Tu sais que je suis abonnè au BB. :) :) :) ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 22 janvier 2004 - 21h35:

Albert excuse moi mais ca n a rien a voir ... Sharon est un homme politique comme tous les autres ... il avait besoin de fric pour financer son election a la tete de son parti ... qu il ait donne des choses pas tres clairs encore , en echange a David Appeled , ne fait absolument pas de lui un double d Arafat qui affame son peuple pour sa fortune personelle ... faut pas tout melanger ... je ne connais pas de pays ou il n y a pas de magouilles autour du financement des partis politiques ... ne t inquiete pas si Sharon doit payer il payera je n en n ai aucun doute ... Arafat j en suis moins sure !!! mais si ce sujet t interesse le BB est ouvert !!! tu connais l entree !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 22 janvier 2004 - 21h03:

Scandale à l'israèlienne...

Donc Monsieur Sharon ne serait pas blanc bleu…? Alors à quoi servait tout ce tohu-bohu au sujet d'Arafat qu'on accuse de tant d'abus et de détournements de fonds?.????Qu'on m'explique…???

Naissance à l'Israelienne...Piquè au BB...

-Petite intrusion au BB par l'agence BREITOUNA/SHARON.....Il parfait que la guerre d'IRAQ a eut un effet positif sur les naissances en Israel... un GRAND BABY-BOUM....BOUMMMMM
Tous les détails par Jéro...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 22 janvier 2004 - 20h06:

PHOTOS INEDITES DE SADDAM AU MOMENT DE SA CAPTURE


Les photos ci-jointes ont échappé à la censure militaire américaine. Elles ont été prises par des soldats de la 4ème Division d’Infanterie de l’US Army et diffusées depuis “sous le manteau” via le site américain military.com.

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 22 janvier 2004 - 18h46:

Les Tunisiens ont exprimé le souhait de voir le flux des touristes israéliens dans leur pays - qui avait atteint le chiffre de 10 000 visiteurs par an au milieu des années 1990 - reprendre bientôt.

Eest ce que si c est Pinacolada qui le dit ca passe mieux Citron !!! Ou alors Jeune Afrique est il plus digne de confiance que Yedihot Akhronot !!! Ou peut etre si un homme le dit ca doit etre vrai ( de quoi elle se mele celle la ???)

Merci de repondre , et merci a Pinacolada d avoir remis cette info qui me semblait importante pour la reprise des relations entre nos deux pays !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 22 janvier 2004 - 18h19:

Cher Salah, Tout d'abord comme chez nous je vous dis: Bienvenue, vous etes chez vous comme avant.
On dit chez nous rien ne dure et tout reviendra comme c'etait avant. Ecrivez et ouvrez votre coeur avec vos freres, c'est ce qu'il de meilleur.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le jeudi 22 janvier 2004 - 17h48:

LE DELIRE CONTINUE : MAINTENANT LES BANDANAS ET LES TURBANS


Luc Ferry s'engage pour la loi sur les signes religieux



PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Education nationale Luc Ferry a réaffirmé mardi la volonté du gouvernement de faire voter sans modifications le texte interdisant les signes religieux à l'école, malgré la mobilisation des islamistes et les doutes dans la majorité.


"La finalité de cette loi n'est nullement, n'est en rien de stigmatiser telle ou telle religion. L'objectif fondamental est de faire en sorte que nous évitions que nos classes, dans nos établissements scolaires, se structurent en communautés", a-t-il dit devant la commission des lois de l'Assemblée nationale.


Luc Ferry portera à l'Assemblée ce projet auquel il était au départ plutôt hostile.


Son engagement intervient après la mobilisation des intégristes islamistes, qui ont rassemblé samedi plusieurs dizaines de milliers de personnes en France contre ce projet.


Des élus de la majorité UMP et UDF demandent par ailleurs, soit l'extension de l'interdiction aux signes religieux "visibles" ou aux signes politiques, soit l'abandon de toute loi car ils craignent qu'elle n'envenime le débat.


"Je le dis aux représentants de l'islam : est-ce que vous voulez que nos enfants se battent à l'école ?", a lancé Luc Ferry, pour qui le voile musulman constitue "un signe militant qui appelle des contresignes militants".


La forte hausse des violences racistes et antisémites en France depuis 2000 est, selon lui, due aux affrontements entre juifs et musulmans et il convient donc de "calmer le jeu à l'école".


Le ministre a refusé par avance d'inclure dans le projet de loi une interdiction des signes religieux "visibles", et non "ostensibles" comme le prévoit le projet, ou des signes politiques, comme le proposent certains élus de la majorité.


Une interdiction des signes "visibles", dit-il, serait en effet contraire à la liberté religieuse contenue dans la déclaration des droits de l'homme. Quant aux signes politiques, ils seraient déjà interdits à l'école par une circulaire datant du 1er juillet 1936, sous le Front populaire.


BANDANA, TURBAN


Ce texte, peu appliqué, interdit à l'école le port d'un insigne politique, c'est-à-dire "tout objet dont le port constitue une manifestation susceptible de provoquer une manifestation en sens contraire", a précisé Luc Ferry.


Questionné par les députés, Luc Ferry a précisé que seraient interdits de facto les grandes croix chrétiennes, la kippa juive et le voile musulman, mais aussi le bandana qui serait "présenté par les filles comme un signe religieux".


Le turban des sikhs, dans la mesure où il resterait "discret", serait autorisé, a-t-il dit. Les quelque 15.000 pratiquants de cette religion indienne présents en France, qui ont obligation dans leur croyance de ne pas se couper les cheveux, ont déjà proposé de porter de petits turbans.


"La loi ne réglera pas tout. Il y aura évidemment des possibilités de contournement de ce texte par l'invention de nouveaux signes religieux", a reconnu le ministre.


Le projet, actuellement examiné au Conseil d'Etat, sera présenté en conseil des ministres le 28 janvier et examiné à l'Assemblée à partir du 3 février. En cas d'adoption par le Parlement, il entrera en vigueur à la rentrée prochaine, en septembre.


Dans ce débat, qui n'aura de manière exceptionnelle aucune limite de temps ou de nombre d'orateurs, l'UMP, qui dispose de la majorité absolue au Palais-Bourbon, a fait savoir qu'il laisserait ses membres voter "suivant leur conscience", tout comme le groupe communiste et républicain.


Le PS et le PC appuient le texte mais certains de leurs élus ont fait part de leurs réticences.


Ces débats et les manifestations de samedi ont également provoqué des turbulences au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), où les intégristes de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) sont majoritaires.


Mardi, dans Le Parisien, le vice-président du CFCM, Mohamed Bechari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, proche du Maroc) a déclaré : "le retrait du projet de loi serait l'idéal, mais compte tenu des événements actuels, nous demandons des aménagements à l'application d'une loi ressentie comme anti-musulmane".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le jeudi 22 janvier 2004 - 15h39:

Une Tunisienne à la tête du syndicat des magistrats français

Aïda Chouk, à peine 32 ans, a été élue la semaine dernière présidente du syndicat des magistrats français pour un mandat de deux ans. Tunisienne, Aïda Chouk a fait ses études en France. Titulaire d'un DESS en droit social de l'université Assa (Paris), elle a brillamment réussi le concours français de magistrature en 1996, ce qui lui a valu quelques années après le poste de présidente du syndicat de la profession.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le jeudi 22 janvier 2004 - 15h37:

Des sources au ministère israélien des Affaires étrangères indiquent que les autorités tunisiennes ont émis des signaux positifs en vue d'une reprise des relations diplomatiques avec Israël.

Des responsables israéliens, notamment Shalom Cohen, ancien chef du bureau de liaison de l'État hébreu à Tunis - fermé au lendemain du déclenchement de l'Intifada en septembre 2000 -, et le patron des patrons israélien Oded Tira, se sont rendus récemment à Tunis. Leurs échanges avec des responsables locaux ont été jugés très encourageants par les deux parties.

Les Tunisiens ont exprimé le souhait de voir le flux des touristes israéliens dans leur pays - qui avait atteint le chiffre de 10 000 visiteurs par an au milieu des années 1990 - reprendre bientôt. Le ministre tunisien des Affaires étrangères Habib Ben Yahia a eu, de son côté, un entretien avec son homologue israélien Sylvan Shalom, en marge d'une réunion internationale tenue l'année dernière à Amman, en Jordanie. Natif de Gabès, ville côtière du Sud-Est d'où est originaire son homologue tunisien, Shalom a exprimé le désir de se rendre dans le pays de son enfance. Plus récemment, Ben Yahia a déclaré, au cours d'une visite effectuée au début du mois à Washington, que son pays voudrait contribuer à la relance du processus de paix au Proche-Orient et qu'il accueillerait volontiers le chef de la diplomatie israélienne

Source: jeune afrique

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 22 janvier 2004 - 13h28:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste : “Pour ce qui concerne la célébrité, on peut être célèbre et on peut être juif et par ses actions ne pas plaire aux autres, mais ceci n'enlève ni la célébrité ni son appartenance au peuple juif “.

Cher ami Émile,

Il n’était point question de célébrité ni d’ appartenance au peuple Berbéro-Israélite, il s’agissait ni plus ni moins que d’une réaction à un anathème injustifié jeté en pâture par une personne ignorante et mal éduquée.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 22 janvier 2004 - 08h50:

Eye, Emile, Menè Hqéyè, ( Quelle drole d'histoire).
Tu viens de me surprendre coquettement par ces quelques lignes choisies, mais min jébta él ahqiyè ( Mais d'où l'as tu sortie cette celle là..!) Parce que figure toi, c'était la réalitè.
Ce n'est qu'hier soit après trois semaines que j'ai racrochè le combiné et cette pauvre infirmière qui répètait '...YE PERSONNE AU BOUT DU FIL...MONSIEUR BIBERRRRRR......!' Alors que j'étais prés d'elle à la clinque comme tu le dis. Béyèm fi Franssa, li infirmières yè Emile..
(Khir mél kobza ou rengua ( Mieux qu'un crouton de pain garnit d'areng..)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 22 janvier 2004 - 08h45:

Bonjour,

Mon nom est Salah-Eddine Khalfi né en Algérie mais vivant présentement à Montréal.

La visite de votre site m'a beaucoup émue. Cela a fait ressurgir en moi la nostalgie d'un passé lointain mais pourtant vivant au fond de nos coeurs, une époque bénite où la joie de vivre, l'amour et le respect de son prochain étaient la base et les fondements de nos valeurs.

J'ai eu le bonheur de découvrir votre site sur l'engin de recherche Google suite à ma recherche de chansons de Cheik ElAfrit.

Comme déjà mentionné plus haut: après tant d'années loin de notre Afrique du Nord je ne pouvais qu'être ému par des airs qui ont bercé ma plus tendre enfance.


Merci pour ce bel instant.

Santé, Amour et Bonheur.

Très cordialement.

Salah.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 22 janvier 2004 - 08h40:

La paix pas maintenant (info # 012101/4) [analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



Durant ces deux derniers jours, les directions politique et militaire de l’Etat d’Israël ont tenu de multiples réunions afin de définir la nature de la riposte qu’il convenait d’effectuer suite à l’agression du Hezbollah contre les servants du bulldozer de Zarit. Finalement, Israël s’est contentée d’une réaction qualifiée, à juste titre, de "cosmétique" par le vice secrétaire de l’organisation terroriste chiite à Beyrouth. Les autres options envisagées incluaient une attaque de positions des forces d’occupation syriennes dans le pays aux cèdres ainsi qu’une action dans la profondeur du territoire syrien.



La décision de ne recourir qu’à une riposte symbolique a été prise d’un cheveu, suite à d’intenses consultations de travail entre les gouvernements américain et israélien. Le raid aérien, durant lequel trois missiles air-sol ont été tirés, est cependant assorti du plus précis message de menace jamais diligenté, par voie diplomatique, au régime alaouite. Les Etats-Unis et l’Etat hébreu ont fait ainsi savoir au Président Assad que la prochaine provocation violente de ses supplétifs au Sud Liban pourrait très mal se terminer pour lui.



Le but recherché par Jérusalem et Washington dans la modération de la riposte israélienne consiste à priver Damas de toute échappatoire de la situation hyper délicate dans laquelle elle s’est fourrée. Une attaque israélienne contre des objectifs syriens n’aurait pas seulement fait l’effet d’une réponse rugueuse aux appels de dialogue lancés par la diplomatie syrienne ; elle aurait aussi cristallisé le rôle prétendu de Béchar el-Assad, de dernier défenseur des Arabes contre l’armée israélienne. Et ce rôle aurait, d’une certaine manière, diffusé la gravité des révélations qui s’amoncellent quant aux délits perpétrés par la dictature damascène.



On pourrait également s’étonner de la tiédeur des réactions du gouvernement de Jérusalem face aux offres, de plus en plus généreuses, faites par les Syriens. Ariel Sharon et ses ministres se contentant de faire des allusions évasives et non constructives relativement à ces offres. C’est ainsi que notre Premier ministre a déclaré hier, de façon très inachevée, que ce que les Syriens rechercheraient dans d’éventuelles négociations confinerait à l’abandon du Golan par Israël. Et alors, a-t-on envie de demander ? Tous les officiers supérieurs de l’armée savent pertinemment qu’un accord de paix avec Assad embrasserait le Liban et qu’il signifierait la fin de l’état de guerre entre Israël et ses voisins arabes. Dès lors qu’un tel accord serait signé, la confrontation avec les Palestiniens deviendrait un problème résiduel, presque une simple question de maintien de l’ordre. Et ces officiers, de même que les stratèges et les experts israéliens du politico stratégique savent aussi qu’Israël ne dispose stratégiquement pas du luxe de laisser passer une bonne occasion de mettre fin à cette guerre interminable, fut-ce au prix de sacrifices territoriaux. Ils savent que notre suprématie militaire n’est guère plus qu’un moyen devant permettre d’assurer notre survivance, ce jusqu’au moment où la région pourra être pacifiée et où l’existence d’Israël aura été intégrée comme un facteur durable par nos voisins arabes.



Cette doctrine a toujours été celle des dirigeants d’Israël, qu’ils aient indistinctement appartenu au mouvement travailliste ou au Likoud. Avec les dernières propositions syriennes énoncées à New York, mais déterminées par le ministre des Affaires Etrangère Al-Shara, abandonnant toute pré condition à la reprise des pourparlers et laissant percevoir la possibilité d’arrangements territoriaux (pour la première fois) on en viendrait presque à chatouiller le slogan qui fut cher à feu Menahem Bégin et à Bibi Netanyahu, de "la paix contre la paix".



Dans ces conditions, pourquoi le gouvernement Sharon ne donne-t-il pas suite ?



Surtout que les encouragements et les assurances quant à l’authenticité de la nouvelle souplesse syrienne affluent à Jérusalem. D’Ankara, par exemple mais surtout de la part du Président Moubarak, qui déploie une énergie extraordinaire afin de persuader Ariel Sharon de parler à Assad ; au point de lui promettre la rencontre en tête-à-tête que le raïs lui a toujours refusé. Au point de donner à Israël des garanties tangibles, quant à l’arrêt par le Caire de la fourniture des armes de l’Intifada à Yasser Arafat, par les tunnels de Rafah.



En fait, l’excitation de Moubarak n’est pas naïve, elle a pour but de sauver la tête du fils de Hafez el-Assad, dont les cheveux sont déjà pris dans l’engrenage d’une machine à broyer. Et la seule façon de sauver Béchar et son régime consiste à transformer la Syrie, à la vitesse du Concorde, d’un jalon monstrueux de l’Axe du mal en partenaire appréciable des USA, remplissant pour son compte des fonctions importantes. En d’autres termes, pour sauver el-Assad, il faudra que les Américains aient plus de raisons pragmatiques de le garder que de l’éliminer. Dans ces conditions, si Damas pouvait conclure un traité de paix avec Jérusalem, presque à n’importe quel prix, et s’en porter garant contre les courants islamiques qui effrayent toujours autant Washington, ces fonctions supplanteraient en importance les excellentes raisons, qu’au Capitole, on a de se débarrasser de l’Opticien et de sa clique et que l’opinion publique ne connaît que très partiellement.



Dans cette conjoncture, la Maison Blanche a adressé une demande à monsieur Sharon, le priant instamment d’abandonner temporairement le dogme sécuritaire d’Israël et "de ne pas sauter sur les propositions de El-Assad". "Et si d’aventure le Syrien entendait forcer son destin et accepter l’invitation du Président Katzav à se rendre en Israël", demanda-t-on du côté de chez Swann ? – Recevez-le sans empressement, avec correction, mais surtout laissez-le repartir les mains vides. Qu’il ait fait le voyage de Jérusalem pour rien, fit l’écho de l’autre côté de l’Océan.



Pourquoi cette volonté américaine de compléter l’isolation du régime syrien, alors même qu’il donne des signes d’assagissement, demanderont les lecteurs de la Ména ? Bien parce que cela fait maintenant neuf mois que les cellules spéciales de juges d’instruction, recrutées parmi les meilleurs éléments du FBI, de la CIA et de l’armée US, interrogent sans relâche et dans le plus grand secret les centaines de cadres de l’ex-gouvernement de Saddam Hussein et que les fruits de leur cueillette sont confondants au-delà de toute prédiction. Le point culminant de cette énorme enquête sera le procès de l’ancien dictateur mais George Bush est bien décidé à ne pas circonscrire le jugement à la stricte personne de Saddam Hussein. Ce procès sera celui de l’Axe du mal. Outre les ramifications de l’ancien Irak avec les autres Etats terroristes, les Yankees sont fermement décidés à dévoiler (une partie du moins) des relations très exceptionnelles qui liaient l’entourage du tyran avec certains régimes occidentaux. Or dans le compte, au chapitre des alliances stratégiques ET tactiques dont jouissait le Barbe bleue bagdadi, la casserole des El-Assad est archi-pleine. Pleine, au point que le pouvoir politique campé sur les rives du Potomac considère que ce régime est irrécupérable et qu’il doit être remplacé.



La Ména n’est pas dans le secret de l’instruction du procès mais les indiscrétions très contrôlées que les Américains ont laissé perler semblent accablantes pour l’oligarchie alaouite. Non contents d’avoir enfreint toutes les règles de l’embargo qui devait asphyxier Saddam, la Syrie lui aura servi de base arrière militaire. Ainsi, c’est le général syrien Al-Shaleesh qui a enfoui les restes d’armes de destruction massive de l’ancien régime iraquien dans des caches en Syrie. C’est le même général, ainsi que le général Abou Saloua, qui ont organisé pour Saddam les opérations de guérilla-terrorisme dirigées contre les soldats US autant que contre la population babylonienne. Nombre de ces insurgés on été formés et armés par Damas.



Ce qui n’a pas empêché l’apprenti dictateur de Damas de développer son propre programme d’armes de destruction massive, notamment en testant leurs effets sur des détenus de droit commun et sur des prisonniers politiques emprisonnés à la centrale de Khan Abou-Chamat à Damas, non loin de l’emplacement de l’institut IFEAD du Quai d’Orsay, au Conseil duquel siège le rédacteur en chef du Monde Diplomatique (lorsqu’il ne s’essaie pas à expliquer l’Islam en cosignant avec un certain Tariq Ramadan). Il y a décidément des proximités abominables qui ne dérangent que les consciences qui en ont une !



Par-delà les aspects militaires déjà énoncés, il est plus que probable que le régime népotique des El-Assad a joué un rôle prépondérant dans la gestion des fonds du régime de l’ogre irakien, des organisations terroristes basées à Damas, ainsi que dans le financement des actes de guerilla-terrorisme. Dans ces activités financières, El-Assad a fonctionné avec le concours des dirigeants collaborationnistes de l’Etat libanais occupé, toujours très proches de l’Elysée.



Pour ces raisons, l’Administration américaine a choisi de remplacer le pouvoir des El-Assad, après qu’elle aura dévoilé ses crimes, plutôt que de le réparer. C’est ce qui explique, entre autres, que l’on voit poindre dans les médias globaux l’expression de l’opposition syrienne démocratique – et notamment le Parti syrien de la réforme – avec le soutien de Washington. Ce parti, qui prône la démocratie, la paix, le progrès, la justice et l’exploitation du patrimoine exceptionnel de la Syrie plutôt que la guerre.



Il est assurément des procès que nous attendons avec impatience, cependant que d’autres les craignent avec une appréhension qui nous semble justifiée. On va peut-être enfin savoir… comme le chante Pierre Perret.