Archive jusqu'au 18/janvier/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Janvier 2004: Archive jusqu'au 18/janvier/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 18 janvier 2004 - 04h22:

Albert sans Beja tout Sfax crevera de faim, dacourdou? Ya Aziz, tu etais membre honoraire des club des grand-pere maintenant tu es membre a part entire.

Donc en tant que tel pour toi Beja c'est la capital du ventre et pour moi la Goulette est la capital des bons gouts.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le samedi 17 janvier 2004 - 19h25:

Bekhor,

vous oubliez le poisson À LA SFAXIENNE. Plat CAPITAL

Quand à Citron je pense que c'est hajklouf-ayman qui
revient par la fenêtre

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 17 janvier 2004 - 12h38:

CHER CITRON
NOUS AIMONS LA JUSTICE TOI ET MOI EXPLIQUE MOI POURQUOI CERTAIN ONT LE DROIT D' AVOIR LA MECQUE COMME CENTRE OU AUCUN NON MUSULMAN NE PEUT SE RENDRE ET QUE CHAQUE ENDROIT OU A ETE CONSTRUIT UNE MOSQUEE DEVIENT TERRE D'ISLAM ET QUE LE DESCENDANT D'ISAAC N'A MEME PAS DROIT A LA MAISON QU'ILA CONSTRUITE ILY A 3000 ANS SOURCE DES AUTRES MONOTHEISMES LE MONDE AURA TROUVE LA PAIX PAR LA JUSTICE POURQUOI UN CORSE DE PARIS A LE DROIT DE RETOURNER CHEZ LUI EN Corse et que le yaoudi obligé DE QUITTER L' ORIENT CAR APRES LA DECOLONISATION TOUTES LES NATIONS ARABOPHONES OU L'ISLAM EST DEVENU MAJORITAIRE LUI ONT LAISSER UN STRAPONTIN N'A PAS LE DROIT DE RETOURNER EN JUDEE UN BON MUSULMAN DOIT DONNER LA JUSTICE AUTREMENT CE N'ai pas UN VRAI MUSULMAN SALAM YA HOUYIA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 17 janvier 2004 - 21h36:

C'est bien SHARON et pas autre chose et je ne permets pas qu'on écorche le nom de SHARON pour des raisons personnelles. Quant à la capitale d'Israël, il n'y a pas à tergiviser puisqu' elle l'est depuis des siécles, et ça tout le monde le sait mais certains pays font semblant de se voiler les yeux.
-Bref, puisque il y a des décrets, en ce moment je déclare après Hai que si Sfax est la capitale économique de la Tunisie, moi je déclare manu militarus que la GOULETTE est le nombril du monde et qu'on vienne me prouver le contraire. Emile pour toi c'est Béjà et pour le KIF c'est le Kef, et je dis aussi tout haut et sans honte qu'HARISSA est la capitale des ingrédients épicès car sans elle ne ne serions pas là.
Merci.. Quayèd yè si El Cazi...Pardon Cady...
Chavouat tov et que la semaine commence par le rire et la joie...Ye liliiiii...§§§§§§.....Oun khef..§§§....
Bon à demain si D ieu veut...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 17 janvier 2004 - 20h37:

Monsieur Citron, J'aurais bien voulu répondre à votre commentaire, mais je trouve qu'avec vous on n'avance pas d'un pouce, surtout maintenant que vous avez montré votre vraie intention que je trouve contraire à mon esprit, qui voudrait voir la réconciliation entre les Juifs et les Arabes et pas la polémique. Avoir dit cela, vous êtes evidememment libre de vos opinions.
Amicalement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le samedi 17 janvier 2004 - 19h08:

Je décrète que la ville de SFAX est la capitale de la Tunisie.

SFAX possède la plus grande richesse de la Tunisie les 18 000000 de pieds d’Oliviers qui sont la colonne vertébrale de la finance en Tunisie.

Les plus grands financiers et banquiers de la Tunisie sont SFAXIENS.

Les plus grands Médecins et Chirurgiens de la Tunisie sont SFAXIENS.

Les plus grands propriétaires terriens de la Tunisie sont SFAXIENS.

Les plus riches financièrement et foncièrement de la Tunisie sont SFAXIENS.

SFAX est un état dans l’état.

Pour cette raison je décrète que pour moi SFAX est la capitale de la TUNISIE même si cela ne plaira pas à tout le monde.

En fait qui c’est qui décrète quelle est la capitale d’un pays ???

Je suis sur que notre ami CITRON pourrait répondre à cette question.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 17 janvier 2004 - 12h27:

Une des boites noires de l avion vient d etre retrouvee par un petit sous marin francais ... elle semble en bon etat et devrait pouvoir expliquer les raisons du crash !!! ou sont morts 148 personnes . La boite noire devrait contenir les dernieres liaisons entre le pilote et la tour de controle ....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 17 janvier 2004 - 11h26:

Desolee Citron ... Je me fiche bien de votre carte des ambassades que vous semblez apprecier la capitale de mon pays est Jerusalem ... votre lecture de geopolitique m impote peu !!! ce sont nos textes pas uen position de batiments qui sont notre base . Vous pouvez contester les chiffres , ce n est pas si grave !!! n en faites pas une fixette !!! quand a Arafat personne ne le retient ... meme plus son peuple !!!
Excusez moi pour l orthographe du nom du ministre mais en phonetique il est tres difficile de transcrire un nom propre !!! Sharon ou Charon quelle est la bonne ortho ??? Le principal reste quand meme son role !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 17 janvier 2004 - 08h23:

Ivan Rioufol
[16 janvier 2004]

Défense d'un «prof» d'histoire

Certains épisodes de la vie de Mahomet doivent-ils être tus, édulcorés ? Le prophète ne peut faire oublier le chef militaire qu'il fut aussi. A Médine, il pratiqua pour sa communauté le pillage de caravanes des marchands de La Mecque ; il fit décimer, en 627, la tribu juive des Qoraïza, dont les 600 à 900 hommes furent décapités en une nuit. Or, pour avoir dit dernièrement dans un de ses cours, retraçant cette période : «Mahomet va se transformer en voleur et en assassin», le professeur d'un collège de Courbevoie (Hauts-de-Seine), Louis Chagnon, est accusé de racisme et convoqué devant la justice.

Le propos de l'enseignant est évidemment très maladroit. Il a été tenu en cours d'histoire, en application du programme de cinquième, devant une classe dont trois élèves sur trente étaient musulmans. Le professeur a donc pris le risque de choquer en paraissant irrespectueux. C'est d'ailleurs un collectif de parents d'élèves (sept personnes), rejoint par le Mrap et la Ligue des droits de l'homme, qui a ébruité l'affaire, réclamant le renvoi de l'intéressé et sa condamnation pour provocation à la haine et à la violence racistes. Mais un pillage n'est-il pas un vol, une exécution sans procès un assassinat ?

Louis Chagnon ne peut être coupable d'avoir décrit, même brutalement, des événements avérés et d'avoir refusé de se plier à la tentation négationniste que certains voudraient imposer, afin de ne retenir du prophète que le mythe de l'homme parfait. L'histoire montre que Mahomet, homme d'une grande piété, fut aussi un guerrier. Au nom de quoi serait-il interdit de le rappeler ? Alors que l'enseignement de la Shoah est refusé par des élèves musulmans dans certains établissements, se profile une même censure sur une partie de l'histoire de l'islam.

L'éventualité qu'un professeur d'un établissement public puisse être, en France, révoqué et traduit en justice pour avoir proféré un «blasphème» devrait scandaliser les consciences laïques. Or leur silence ressemble fort à une approbation de la curée qui s'annonce. Une fois de plus, un terrorisme intellectuel, mis cette fois au service d'un activisme religieux, cherche à pénaliser la libre expression d'un commentaire. Celui de cet enseignant, malgré son excès, reste au pays de Voltaire la critique admissible d'un homme, d'une religion, d'une idéologie.

L'enseignant passera en conseil de discipline, jeudi prochain, à la suite d'un rapport d'un inspecteur pédagogique qui n'a jamais rencontré l'intéressé. Cet inspecteur, qui estime que le «populisme» du propos de M. Chagnon «porte gravement atteinte à l'image de Mahomet» et qu'«il s'agit d'une déclaration raciste», va plus loin encore que cette analyse convenue. Il dénonce une «conception de l'histoire qui n'aurait pour finalité que de (...) donner le sentiment d'appartenir à une collectivité, les Français, les Occidentaux».

Si l'on comprend bien cet inspecteur, il serait donc reproché au professeur, non seulement d'avoir décrit des violences admises par les historiens, mais aussi d'avoir voulu transmettre un patrimoine culturel et une mémoire collective nationale, alors qu'il aurait dû défendre une vision plus communautariste de l'islam, n'accordant aucune place à la critique. Contre de si contestables arguments, il est nécessaire de défendre Louis Chagnon.

Quel rôle pour l'école ?

Entre parenthèses : l'analyse de cet inspecteur pédagogique à propos du rôle d'un professeur d'histoire offre une bonne illustration du désordre qui entoure les missions et les valeurs de l'école républicaine. Doit-elle, classiquement, transmettre un savoir et un patrimoine commun ? Doit-elle être, d'une manière plus militante, un outil de formation civique et professionnelle ? Doit-elle se mettre, carrément, au service de la multiethnicité et faire place, au nom du droit à la différence et du métissage, aux cultures nouvelles ? C'est à ce genre de questions que le grand débat sur l'école, qui s'achève demain, a été invité à répondre.

Cependant il n'est pas certain qu'une vision plus claire des missions de l'Éducation nationale puisse se dégager de cette consultation, qui aura eu tout de même le mérite de rassembler, au cours de 20 000 réunions publiques, plus d'un million d'enseignants, élèves et parents d'élèves. Pour avoir participé à une de ces assemblées, souvent clairsemées, dans un lycée parisien, je peux témoigner de la platitude des récitations entendues sur l'école «gratuite et égale pour tous», les «mérites du collège unique», la «formation citoyenne», etc. Si les consultés s'accordent à reconnaître des vertus au travail de l'élève dans sa réussite scolaire – remettant en cause la pédagogie du «divertissement» – la faiblesse des propositions concernant les buts de l'école augure mal d'une clarification de son rôle.

Quel rôle pour l'école ?

Entre parenthèses : l'analyse de cet inspecteur pédagogique à propos du rôle d'un professeur d'histoire offre une bonne illustration du désordre qui entoure les missions et les valeurs de l'école républicaine. Doit-elle, classiquement, transmettre un savoir et un patrimoine commun ? Doit-elle être, d'une manière plus militante, un outil de formation civique et professionnelle ? Doit-elle se mettre, carrément, au service de la multiethnicité et faire place, au nom du droit à la différence et du métissage, aux cultures nouvelles ? C'est à ce genre de questions que le grand débat sur l'école, qui s'achève demain, a été invité à répondre.

Cependant il n'est pas certain qu'une vision plus claire des missions de l'Éducation nationale puisse se dégager de cette consultation, qui aura eu tout de même le mérite de rassembler, au cours de 20 000 réunions publiques, plus d'un million d'enseignants, élèves et parents d'élèves. Pour avoir participé à une de ces assemblées, souvent clairsemées, dans un lycée parisien, je peux témoigner de la platitude des récitations entendues sur l'école «gratuite et égale pour tous», les «mérites du collège unique», la «formation citoyenne», etc. Si les consultés s'accordent à reconnaître des vertus au travail de l'élève dans sa réussite scolaire – remettant en cause la pédagogie du «divertissement» – la faiblesse des propositions concernant les buts de l'école augure mal d'une clarification de son rôle.

Dénoncer l'intégrisme

Pour en revenir, un instant encore, à l'histoire de l'islam : il est insupportable d'entendre parler de «racisme», y compris au sein de l'école publique, au moindre commentaire abrupt. Que devraient dire les catholiques de la manière dont Jean-Paul II est, régulièrement, ridiculisé ou insulté ?

Les fondamentalistes ont intégré la violence dans leur comportement, par le détournement de sourates ou de versets justifiant le recours à la «guerre sainte». Il ne sert à rien de vouloir dissimuler cet aspect, sauf à vouloir l'excuser. Oui, le terrorisme islamiste puise ses arguments dans certains textes fondateurs. Ces lectures dévoyées expliquent par exemple comment l'imam de Vénissieux (Rhône), Chellali ben Chellali et cinq de ses proches ont été mis en examen, lundi, pour «appartenance à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Son fils voulait, semble-t-il, confectionner une bombe chimique en vue d'un attentat en France fin 2002 contre des intérêts russes, en protestation de la politique menée en Tchétchénie. La mosquée abritait, en outre, un trafic de faux papiers et recrutait pour le Djihad.

Dire cela n'est pas accuser l'ensemble des musulmans et des imams. Très nombreux sont ceux qui ne retiennent pas ces déformations d'une religion qui sait, bien entendu, être tolérante. En revanche, vouloir rendre impossible toute lecture critique du Coran ou de la vie du prophète revient à accepter l'islamisme et ses dérives meurtrières, antijuives, sexistes. La critique, au contraire, ne doit pas lâcher d'une semelle les fondamentalistes de France, qui appellent à manifester, samedi, pour défendre le voile à l'école.

Au fait, ont-ils entendu, lundi, l'imam d'Al-Azhar, le cheikh Tantaoui, la plus haute autorité de l'islam sunnite ? Donnant raison à une législation française contre le voile à l'école, il a déclaré, au Caire : «La France applique la laïcité, et celui qui conteste cette politique doit quitter le pays.»

CERTAINS MUSULMANS REPROCHENT AUX JUIFS DE NE ¨PAS AGIR AVEC EUX ON DOIT SOUTENIR LES MUSULMANS DE PROGRES ET NON CEUX QUI NOUS RAMENERONS A LA CHARIA POUR TOUS MEME POUR LES NON MUSULMANS NOUS SOUTENONS LA VIE ET NON LES PASSES MOYENNAGEUX ET ARRIERES

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le samedi 17 janvier 2004 - 03h39:

hajkloufette

"Citron je te signale que la capitale d Israel est JERUSALEM .... pas Tel Aviv !!! "
diplomatiquement parlant telaviv é la capital, regardez ou se trouvent les ambassades, et meme lorseque le bureau de liaison a été ouvert c t a Telaviv

"Meme Arafat a le droit de partir ... mais lui n aura pas le droit de revenir c est la seule condittion et elle n est applicable qu a lui !!!"
cest exactement de ca que ja voulai parler, on c compris

Citron les chiffres donnes paraissent sur Yedihot Ahronot d hier je suis prete a te scanner l article si vous lisez l hebreu !!!je le comprend difficilement mais mon oncle peut le lire, comme je lai dis a Mr emile , le chiffre de 10.000, napparait ds aucune statistique ni la douane, ni l'ontt, ni chez les hoteliers tunisiens,ou sont ils ces 10.000?, de meme si ils y a eu tant d'israelien a tunis croyer moi ds les souk en parlerait L'Hebreux couramment lol
vous pouvez verifier dans les statistiques de la douane israelienne et je vous assure que les chiffres seront différents


sous la plume d Itamar Aykhner avec comme titre """La Tunisie attend le ministre Shalom """(ministre des affaires etrangeres d Israel )merci pour cette derniére information mais on capte KOLISRAEL en tunisie et je connais assez bien la composition du gouv israélien,
PS~ le MAÉ Tunisien c Hebib ben yahia, contrairement a ce que vous aveiez écrit

bien a vous
celtia.1@laposte.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le samedi 17 janvier 2004 - 03h23:

MR EMILE
comme je lai deja dis ds le message paru
le jeudi 15 janvier 2004 - 03h17:
"....bien évidemment tous les israeliens sont la bienvenu en tunisie, et j'espére que les tunisiens seront acceuil de la meme facon en Israel, "

vous dites
"si Ben Ali avait déja invité le ministre des affaires étrangères israélien, ce n'est pas à vous de faire des conditions, à moins que vous ayez été autorisé à faire cette déclaration."

je suis un citoyen tunisien et g le droit a faire entendre ma voie, de meme je n'attend aucune autorisation pour faire mes commentaires et je ne représente aucun courant ou mouvement politique tunisien ou autre
la relation entre la normalisation et la paix au proche orient a tj été la pierre angulaire de la politique tunisienne ds cette région,de meme la majorité du peuple tunisien tient a cette équation


"Vos derniers commentaires ne semblent pas encourager le tourisme israélien vers la Tunisie"
il n y a jamais eu un marché touristique israélien pour la tunisie, le 10.000 israeliens n'apparait ds aucune statistique , ni la douane ni l'ontt, ni meme les hoteliers tunisiens,
certes il ya des israeliens qui venait aprés les accords dOSLO,mais ca na jamais été aussi important


"Est-ce votre intention d'éloigner les Israéliens et encore plus les Israéliens tunes de la Tunisie? "
n'importe quoi!!
les tunes sont chez eux en Tunisie, et comme je l'ai deja dis bienvenu aux israéliens et j'espére que le meme acceuil sera reservé aux tunisiens qui iront en israel"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le vendredi 16 janvier 2004 - 20h32:

Appel à Manifester Dimanche 18 janvier devant l'UNESCO


Hani Ramadan -le frère de Tariq- est invité à l'Unesco pour donner son avis sur la lapidation.

Rappelons que ce même Hani a justifié la lapidation des femmes notamment dans les colonnes du Monde.

Rappelons également qu'il avait été suspendu de ses fonctions de professeur et de directeur du Centre Islamique de Genève, suite son approbation publique de l'application stricte de la Chari'a -loi islamique-

AUSSI,

Chahdortt Djavann, Nadia Amiri et le Collectif Tous Contre le Voile appellent à

MANIFESTER SILENCIEUSEMENT CE DIMANCHE 18 JANVIER A 14 HEURES DEVANT L'UNESCO
PLACE DE FONTENOY (METRO : SEGUR ECOLE MILITAIRE)

Faites circuler le message, nous devons être nombreux



les juifs maghrebins doivent manifester avec leur freres musulmans maghrebins republicains

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 16 janvier 2004 - 21h54:

La Coexistence


Rien ne se perd dans le monde et dans l'univers. Il est de notre devoir de confronter la vérité lorsqu'on se sens mûr. Le bonheur de l'un ne peut pas être crée sur le malheur de l'autre. Certains ne connaissent pas les bases morales de cet enseignement. Il faut peut-être avoir été éduqué pour celà. L'éducation varie entre pays, entre régions et même entre familles Il suffit d'un leader pour conduire son peuple dans un sens ou dans un autre Un leader est jugé selon ses actes et ses décisions, s'ils reflètent ou pas le bien-être du peuple. L'histoire nous démontre qu'un bon leader, même s'il n'a pas été élu par le peuple, finit par être aimé, grâce à ses actions positives. N'importe quel régime est bon, si le peuple est heureux et qu'il jouit de la justice et de l'ordre public. Il faudrait pour certains toute une vie pour saisir certaines vérités pour d'autre très vite ou jamais. Il n'est pas donné à chacun de distinguer entre le faux et le vrai.

Le fait d'être soi-même victime ne donne pas le droit de faire d'autres victimes. "Tu aimeras ton prochain comme toi-même," nous conseille la Bible. "Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, pareillement vous aussi faites-le pour eux" (Matthieu MT 7-12). Malheureusement quand la confiance est ébranlée, elle laisse la place à la méfiance et aux faux jugements. Ceux qui dirigent tombent souvent dans les pièges qu'ils se créent eux-mêmes. Certains sont encouragés par des conseillers qui souvent servent leurs propres intérêts, d'autres par la peur, certains par l'esprit de grandeur ou par le nationalisme tout court.. Des innocents de part et d'autre sont devennus des victimes. Le nazisme était la cause principale des tragédies de ce siècle, des changements de frontières et des mouvements de populations. Des peuples entiers ont été déracinés de leurs maisons, de leurs villages ou de leurs villes, des millions ont été massacrés. Par contre, d'autres ont regagné leur indépendance. Ceux qui ont été privés de leur liberté ne lèveront pas un doigt pour qu'un autre peuple accède lui aussi à son indépendance. Nous jouons tous avec le vraisemblant de la justice, tant que nous n'aurions pas saisi son vrai sens. Il est facile de plaider son point de vue, mais il est courageux de reconnaître le point de vue des autres.

La faiblesse humaine triomphe à chaque coup. Nos ancêtres étaient plus avancés que nous, ils n'étaient pas encombrés par tout ce matériel qui nous ensorcelle et paralyse nos âmes. L'histoire se répète constamment. Les injustices continuent sous une forme ou une autre. L'homme ne tire des leçons de l'histoire, que lorsqu'elles conviennent à ses buts. Celui qui cherche la justice, la trouvera dans le tréfonds de lui-même et de sa conscience.

Le peuple juif a vécu des siècles en harmonie avec les peuples arabes et précisément avec le peuple tunisien. Nous pouvons citer des tas d'exemples de l'histoire, depuis le règne du roi David et du roi Salomon. Que nos ancêtres étaient là avant ou après les Arabes, ou avant ou après les Romains, cela m'est bien égal. Je suis né en Tunisie et cela me suffit pour dire que je me sens égal et je partage les mêmes affinités avec certains qui sont nés et ont vécu en Tunisie. S'il y a eu des changements en Tunisie pour le bien ou pour le mal, ceci ne changera rien à mes sentiments d'alors et d'aujourd'hui. Comme dans le passé, il faudrait beaucoup de bonne volonté et surtout du courage pour confronter les problèmes créés de part et d'autre. C'est de la sagesse de Salomon dont on a besoin aujourd'hui, et non pas des des personnes qui s'explosent, parce que leur leaders les ont conduites à cette philosophie de héros morts, ni des canons ou des avions qui nous rendent esclaves des marchands d'armes. Ce que nous avons besoin, ce sont des héros vivants, qui savent façonner la paix pour les nouvelles génération qui viennent.

A quoi servent le génie humain, nos philosophies et nos cultures, s'ils conduisent les hommes à l'abattoir. Sommes-nous troublés par un certain progrès? Il faut retrouver la vie où le mot "Y, Aaychek" (je t'en prie) ou (que Dieu te garde) conserve encore sa valeur et où la bonté dépasse la force de la loi, que l'homme à instituée, pour pouvoir comprendre le sens de la vie et émerger au dessus de la matière froide. C'est la chaleur humain qu'il faut chercher pour sentir la force de l'amour. Y a-t-il plus beau que cette considération, que nos vieux appréciaient et respectaient? Que nous restera-t-il si toute la vie humaine se basera uniquement sur des lois rigides, sans tolérance ni grâce? On ne peut pas guérir toutes les maladies avec le même médicament.

Nous devons créer l'atmosphère propice de confiance réciproque comme nos parents nous l'ont enseigné pour jouir de la paix et de la douceur de la vie. Ce n'est pas avec la malice, ou avec la force, ou avec la haine, ou même le regret ou l'amertume que nous pourrons atteindre le tréfonds de nous-mêmes.. La richesse n'a jamais conduit l'être humain vers le bon chemin, que nos géants, prophètes ou maîtres ont tracé pour nous. Ils nous ont donné les bases du chemin à suivre, qui commence par notre conduite quotidienne envers nos prochains et nous-mêmes. Moïse, Bouddha, Jésus et Mohamed n'ont jamais prêché l'usage de la force envers nos semblables. "Celui qui meurt dans le combat va droit au paradis". Ainsi nous enseigne le Saint Qur'an, mais de quelle combat s'agit-il? Ne se réfère-t-il pas au combat à l'intérieur de nous-mêmes, qui est le plus grand combat de la vie? Nous aurons tôt ou tard à le faire. Dieu n'a pas besoin de nos sacrifices ni de nos prières que l'on récite chaque jour comme des perroquets. N'est-il pas préférable de dédier notre temps à nous-mêmes et à nos prochains? Les paroles de nos prophètes nous enseignent la charité, la bonté, l'amour, la pureté et l'honnêteté. Ce sont les bases de leurs enseignements. Chacun a le droit de prier à sa façon, l'essentiel est qu'il trouve la paix en lui-même. Notre conscience doit être d'accord avec nos décisions, afin que nous puissions créer l'atmosphère propice à notre épanouissement. Il faut ouvrir nos coeurs et rester propres, c'est-à-dire ne pas garder.un esprit de vengeance ou de revenge ou tout ressentiment envers qui que ce soit, ceux-ci ne peuvent nous conduire que vers l'abîme..

Chaque minute et chaque jour doit servir à l'homme pour s'élever au-delà de la matière et des mesquineries de tous les jours. L'homme pourra élever son esprit et son âme vers la volonté de notre créateur. Chacun peut interprèter les paroles de ces prophètes à sa guise, s'il le veut, mais ce n'est pas seulement cela qui nous aidera dans la vie, car nous avons hérité déja à la naissance, la force de la création, la force de la volonté et la force de la foi. Si nous saurons user de ces trois forces nous pourrons accomplir des merveilles.

Si je devais choisir entre les êtres, je ne tiendrais pas compte des religions qu'ils pratiquent, car dans le fond chaque religion prend ses sources de la même vérité. Les simples personnes honnêtes, qui confrontent tous les jours la nature comprennent mieux le sens de la vie. Ils nous paraissent parfois trop simples, mais c'est justement dans la simplicité absolue que la vérité peut se dévoiler à nous. Certes il est bien d'atteindre un niveau intellectuel, à condition que celui-ci ne nous fasse pas perdre la simplicité qui est née avec nous, car nous serions des êtres dépourvus du sens de la vie.

A quoi servent nos religions, si elles n'aboutissent pas à une sagesse universelle. Ces religions devaient nous enseigner à préserver le sacré de la vie humaine et la dignité de l'homme. Les hommes du monde ne sont-ils pas les enfants de la lumière? Que m'importe à quelle religion mon prochain appartient. Aucune religion n'est meilleure que l'autre. Je les respecte toutes. Chaque religion a dans son essence les traces divines. Il faut simplement les pratiquer honnêtement, avec beaucoup de tolérance envers les autres et envers soi-même, sans excès ou fanatisme. Il faut savoir créer tout les jours la joie dans le coeur. "Le coeur rempli d'amour ne meurt jamais" (Omar Khayam). Tôt ou tard c'est nous-mêmes que nous devons confronter. Nous devons confronter la vie en face sans image et imagination. Il faut prendre du recul avant d'avancer plus loin, mais ne pas rester cloué sur la même place par souci de ne pas faire d'erreur. On dit bien que "celui qui fait quelque chose fait des erreurs et seuls ceux qui ne font rien n'aurons pas l'occasion de faire des erreurs". Il vaut mieux appartenir à la catégorie des hommes qui agissent qu'à ceux qui ne font rien. On se presse pour ne pas perdre le temps, mais nous le perdons en avançant trop vite vers le faux. Un proverbe dit: "Il faut vivre comme si nous devrions mourir demain, mais il faut apprendre comme si nous devrions vivre éternellement".

Nous avons connu l'hospitalité, la politesse, la tolérance, la gentillesse et la générosité. La sagesse que nos parents et nos ancêtres nous ont laissé pourrait disparaître avec le monde dans lequel nous vivons si nous restons insensibles à nos prochains dans le présent et dans le futur. Voici l' héritage spirituel que je veux laisser à mes enfants, à ma génération, aux Musulmans, aux Chrétiens et aux Juifs. Nous voyons disparaître devant nos yeux la génération qui nous a précédé et qui nous avait nourris de sa sagesse. Certains on déjà vu le départ de leurs parents. Ils nous ont donné des exemples pratiques de la vie, de l'harmonie et du respect pour son prochain. Notre génération porte un fardeau lourd, elle est le trait d'union entre les générations passées et celles du futur. Il est de notre intérêt de jeter des ponts, si celà est nécessaire, en rappelant à tous ceux, qui ont oublié ou ont quitté jeunes, le bon et le beau que nous avons connus.

Les Juifs de Tunisie ont réussi à recréer l'ambiance tunisienne, que ce soit à Paris, à Nice, à Londres, à New York, à Los Angeles, à Montréal, à Tel Aviv ou à Béer Chéva. Rien n'avait pu effacer les siècles vécus en Tunisie et encore moins les mélodies et les chants qu'ils avaient entendus lorsqu'ils étaient encore sur les genoux de leurs mères et grands-mères. Nous retrouvons presque partout dans ces villes les briks aux pommes de terre ou les briks à l'oeuf. Le couscous et les boulettes font concurrence aux plats du Moyen Orient. Cela va de même, pour la musique tunisienne. Nous trouvons aujourd'hui, en France comme en Israël des nouveaux chanteurs et compositeurs tunisiens, qui n'ont même pas connu la Tunisie. Ils composent, jouent et chantent les chansons tunisiennes et arabes. Ils ont hérité de leurs parents la langue, les airs, les rythmes tunisiens.

La nouvelle génération née à l'extérieur de la Tunisie, ne sent ni la nostalgie, ni le regret. Prise par les nouvelles cultures, elle est parfois à l'opposé de ses parents, mais elle sent la nostalgie empreignée dans le coeur des parents. On la voit d'ailleurs dans les mariages et les communions se perdre même pour un moment, comme elle le dit, dans l'ambiance qu'elle prétend ne pas être la sienne. Cette réticence est le résultat d'une certaine insécurité due à l'influence de deux cultures juxtaposées. Mais pour les parents qui ont quitté leur pays natal, ils ont du mal à s'adapter à leur nouvel environnement tout en voulant garder leur héritage et leur mode de vie.

Quand on écoute la musique arabe ou tunisienne on se rend compte qu'on est différent. Que nous soyons des diplômés d'université ou des simples ouvriers nous sommes sensibilisés par cette musique et propulsés dans un monde qui n'existe qu'en nous et si ceux qui nous entourent ne se réjouissent pas de ces sons que nous aimons, nous ne sentons pas à l'aise. Ça va de même pour les Musulmans tunisiens qui n'ont pas grandi dans la même atmosphère. La musique tunisienne est différente de la musique occidentale.

Ceux qui ont vécu avec différentes comunautés et en bon voisinage reconnaissent la valeur de la diversité éthnique et savent la communiquer à leurs enfants. Nos mamans chrétiennes, musulmanes ou juives, nous disaient: "Etkhasmou Ou Matedarbouch" ce qui veux dire chamaillez-vous et nous vous battez pas. J'ai connu Tunis lorsque la Hara existait encore, lorsque Bab Esuiqa grouillait de vie, lorsque Souk El Legrana et Souk Enhass étaient pleins de marchants juifs et musulmans et ensemble ils animaient la vente et l'achat.

On me dit qu'il y a à Belleville la même chose qu'à Tunis. C'est certain que l'on trouve quelques chose de semblant à Belleville, mais quelle comparaison? Lorsqu'à Sidi Mardoum ou à Sidi Bouhdid je pouvais prendre mon café ou mon thé et me relaxer, lorsque je pouvais me mélanger à mes amis musulmans de Halfaouen, de Bab El Khadra ou de la place ElBahri et écouter ensemble la même musique d'Ali Riahi ou de Saliha, sans parfois même connaître les voisins de table, nous faisions ensemble un Kif. Peu m'importe à quoi nous croyons, après tout, nous sommes les seuls à se comprendre. Alors oublions les erreurs causées par des mauvais politiciens ," Esmah!"

J'ai visité Tunis avant et après, le goût du café n'était pas le même. On m'a fait visiter recemment La Goulette, La Marsa, Salombo, Hamam Elif, Rades, et bien, c'est bien triste. On veut comparer le Tunis d'hier avec le Tunis d'aujourd'hui, sans la communauté juive qui y a existé pendant des siècles, ou Halquelouad sans les Italiens et les Maltais? La Tunisie me parait être mutilée de sa partie la plus active, que ce soit du point de vue économique, intellectuel ou culturel. Et ceci parce que certains politiciens n'étaient pas clairvoyants ou que les circonstances ne l'avaient permis.

A mon avis le mal est plus profond, nous ne pouvons même plus faire un petit tour chez Bichi ou chez Khamous prendre un petit apéritif suivi d'un michoui ou un homs bel camoun chez Daida. Oui, on me dit que je peux avoir cet apéritif à Beer Sheva, ou à Belleville. Je sais que je peux avoir tout cela même chez moi, mais ce n'est pas le côté gourmandise qui me fait souffrir, loin de là, c'est l'anéantissement de toute une culture qui ne poura plus jamais être reproduite par quiconque, même si on use les mêmes scènes, ce sont les acteurs qui ne sont plus là et sans eux une nouvelle génération grandira dans d'autres cultures.

Je ne voudrais pas diminuer une musique quelconque car chacune est une expression de la culture qui l'a créée. Chaque musique a une valeur spéciale pour les personnes qui ont grandi dans son atmosphère. Même entre Tunisiens, les goûts diffèrent. Il va de même pour les civilisations, chacune a sa valeur. Je ne reproche à personne, je fait simplement des constatations d'homme, témoin de l'histoire qui voit un monde, que j'avais connu, s'éteindre pour toujours.

Aux Etats Unis on se sent peut-être un peu mieux que dans d'autres pays. Ceci est dû à la mosaïque sociale qui est composée de nombreuses ethnies et religions et surtout à cause de l'existence d'institutions transparentes, de la justice, de l'ordre public, en quelques des libertés accordés aux citoyens et aux.non citoyens

Certains centres,lieux de rencontre ou des restaurants crées par les Juifs tunisiens dans plusieurs pays sont devenus aussi des places de rencontre occasionnelles. Les Tunisiens usent les quartiers, des restaurants tunisiens pour satisfaire l'envie du moment, d'autres viennent se réconforter. Ces quartiers sont devenus des lieux sociaux où l'on partage ses soucis et ses joies. On entend dans ces restaurants musulmans et juifs se dire, "Ya Khouya" (mon frère). Soyons honnêtes, au moins avec nous-mêmes, ne jouons pas avec ces mots sacrés. Si nous le pensons vraiment, "Ya Khouya", alors qu'on le soit. Qu'on le pense seulement n'est pas suffisant. Un Musulman tunisien n'a pas toujours autant d'affinité avec un Musulman d' Egypte qu'avec un Juif tunisien. Nous sommes des Sémites et le monde ne nous reconnaît que comme tels. Ne sommes-nous pas les descendants d'Abraham? L'expression naturelle d'un Tunisien qui se manifeste sous une forme ou une autre et qui dit "Ya Khouya" doit rester honnête et pure car nous sommes vraiment des frères sémites. Nous sommes non seulement les descendants d'Abraham, mais aussi nous sommes apparentés du côté de Moïse, qui était Hébreu et qui avait marié Tzipora (ou Safra en arabe), la fille de Yetro qui était le cheik de Médian et qui appartenait aux tribus d'Arabie. Nous sommes nés de la même terre qui est la Tunisie, le pays qui nous a vu naître. Et le plus important de tout celà c'est que nous vivions ensemble en paix et en harmonie entre les individus comme voisins du bâtiment, voisins du quartier et voisins de la même ville. Il faut reconnaître que ces moeurs.paisibles se sont forgées pendant des siècles Voici ce que j'appelle une vie en coexistence. J'espère qu'il ne faudra pas des siècles pour que les peuples du Moyen Orient atteignent ce genre de coexistence.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 16 janvier 2004 - 20h16:

Du droit de préemption sexuel des femmes-martyres et autres frivolités palestiniennes (info # 011601/4) [analyse]

Par Sami el-Soudi à Jérusalem © Metula News Agency


Une mère de famille se présente au point de passage d’Erez, au centre de la zone industrielle commune israélo-palestinienne, que le Président Arafat n’a pas encore réussi à saccager complètement, dans son sabordage délirant. La scène se déroule, par le plus grand des hasards, exactement au même moment que celui où notre rédacteur en chef explique, dans un article dédié à une analyse des conditions souhaitables à la paix, que les organisations terroristes palestiniennes ont déjà visé ce symbole de coopération à de nombreuses reprises. Ce mercredi matin, bravant toutes les incitations à la haine et au meurtre des Juifs, qui crépitent sans arrêt sur tous nos médias, ils sont encore 4'000 Azatis, en bleu de travail, à s’activer avec leurs collègues israéliens dans les usines en majorité désaffectées. Ils sont, en plus, 16'000, qui ont franchi la ligne de démarcation afin d’aller gagner de quoi nourrir leurs familles à Ashdod, Ashkelon et à Tel Aviv. Qu’on me comprenne bien : Ce sont ces 20'000 salaires qui permettent à 400'000 êtres humains de survivre pendant que se prolonge la guerre d’autodestruction décidée par le dément de la Moukata de Ramallah et suivi par ses terroristes, toutes tendances confondues. Pour les Israéliens, la solution de facilité consisterait à fermer les points de passage et à employer les travailleurs roumains, thaïlandais et chinois qui se bousculent à leur portillon. La fermeture d’Erez, si elle condamnerait la moitié des habitants de Gaza à la famine, n’aurait aucune incidence économique prépondérante sur Israël.



Dans la longue queue des Palestiniens en attente de passer en Israël, il faut d’abord traverser un portail de détecteur de métaux. Les ordres des soldates israéliennes sont limpides : toute personne qui fait résonner le détecteur doit être irrémédiablement renvoyée en direction de Gaza. La jeune mère de famille fait sonner le buzzer, mais elle s’accroche à la main de la soldate. Elle l’implore en pleurant. "Platina" geint-elle, reprise en cœur par les autres femmes qui attendent dans la queue et qui expliquent à la militaire que "la femme a une plaque de platine vissée dans la jambe, suite à une opération, et qu’elle doit absolument se rendre – comme des dizaines de milliers de Palestiniens - dans un hôpital israélien, afin d’y recevoir un complément de soins". Le cœur de la sélektorit, le nom donné par les Israéliens aux soldates qui oeuvrent sur les points de passage, est ému par les jérémiades de la femme. Elle la fait entrer dans un petit bâtiment afin de pouvoir pratiquer une fouille corporelle à l’abri du regard des hommes. Fatale compassion. Dès que Rim Saleh Al-Riyachi, 22 ans, fille de l’une des familles les plus aisées de Gaza, pénètre dans la cabane, à 2 mètres de l’entrée, elle s’écroule sur ses genoux, pleure, remet son âme au ciel et actionne sa ceinture de mort. L’explosion est terrible, elle coûtera la vie à quatre personnes et en blessera une dizaine d’autres, dont des Palestiniens.



Les Israéliens décrètent immédiatement la fermeture des frontières, des check-posts et des villes de la bande de Gaza. La terroriste avait fait la queue dans une nouvelle file, ouverte au public pour la première fois ce mercredi matin. Jusqu’à maintenant, seules les personnes munies de permis de travail étaient autorisées à se présenter à Erez mais en ce milieu de semaine, dans un geste de bonne volonté, les Israéliens avaient concédé aux personnes se rendant en Israël pour y recevoir des traitements médicaux ou pour y chercher un emploi, de requérir une autorisation d’entrée. En tous cas, il n’en est plus question. Hier et ce matin personne n’a été autorisé à se rendre en Israël. Les ouvriers, cantonnés dans leurs maisons, ont le regard inquiet de ceux qui craignent de perdre leur unique source de revenus. Ils ont déjà organisé des manifestations de rues, mais ils ont été traités de traîtres par les islamistes et par la police. Les barbouzes d’Arafat, omniprésents, leur ont fait savoir qu’à leur prochain acte de rébellion, les policiers palestiniens recevront l’ordre de tirer dans le tas.



A la télévision, sur les ondes des radios et dans les journaux, les maîtres du grand sabordement se régalent. Rim est une shahida, que fêtent des centaines d’écervelés. Les dirigeants du Hamas et du Jihad se félicitent du rôle pris par les femmes dans la guerre sainte. Rantizi et le cheikh Yacine montrent un sourire radieux, leur business de vente de chair humaine appartenant à mon peuple est florissant, on ne manque pas de volontaires. Hier après-midi, j’ai entendu durant trois heures, sur l’une des principales radios palestiniennes, une discussion théologique entre de très éminents imams, traitant du sort qui serait réservé à la shahida au paradis. Il paraîtrait ainsi qu’elle bénéficiera d’un droit de cuissage prioritaire sur son mari terrestre mais qu’en attendant, elle jouirait d’un droit de préemption sur le sexe du dernier martyr à être arrivé au paradis. Je ne vous assure pas de l’exactitude de mon compte-rendu théologique, je suis même enclin à croire que j’ai mélangé les récompenses promises à l’odieuse terroriste, tant j’étais écoeuré par ce flot d’adoration morbide, par cette incantation des valeurs de l’anti-vie.



Pauvres de nous. La terroriste sortait des rangs du Fatah de Yasser Arafat. Ahmed Qoreï a rejeté la faute de cet assassinat collectif sur les Israéliens. C’est vrai, me dis-je, pourquoi donc laissent-ils encore passer des timbrés de notre genre ? Ahmed Qoreï, parlons-en ! Il est devenu l’ombre, le béni-oui-oui du Grand Prêtre du suicide collectif qui agonise à la Moukata. Il ne dispose d’aucune marge de manœuvre dans aucun domaine ; son rôle se limite à répéter les idiosyncrasies du vieux satyre et à s’assurer qu’elles sont entendues par tous. Il passe son temps à veiller que personne n’entrave le processus d’autodestruction, que les organisations criminelles-terroristes conservent les coudées franches et surtout, que personne, en Palestine, ne songe à réaliser les engagements de la Carte Routière. Parfois, on fait face à des situation cocasses, parce qu’Arafat, dans son état, n’a plus toute sa tête. De ce fait, il change de discours toutes les dix minutes, omettant de briefer Abou Ala sur les virages qu’il entreprend. Ainsi, un jour de cette semaine, Qoreï s’est rendu à Kalkilya, devant le mur de séparation ; il avait pour tâche de véhiculer la menace du Vieux de créer un Etat binational sur l’ensemble des territoires israélien et palestinien, en vertu de la nouvelle trouvaille propagandiste de la Moukata. Oui mais, le Gâteux avait déjà changé d’avis, et à la même seconde où Abou Ala prononçait son discours sur la nécessité d’un Etat binational, Arafat en livrait un autre, dans lequel il précisait que l’unique solution au problème consistait en la création de deux Etats indépendants. J’ai vu des passants, un transistor à l’oreille, qui étaient littéralement écroulés de rire. Qoreï, le Va chercher du Derviche maboule, a bien essayé de se plaindre de n’avoir pas été tenu au courant du changement de cap, ce à quoi notre Grand Persécuteur lui a rétorqué : "Ne t’en fais pas Ibni, il y a des nuances du langage politique que tu ne saisis pas encore".



Le Plan Clinton, la Road Map, le Plan Tenet, le plan de Genève et le plan Nusseibeh (-Ayalon Ndlr.) sont au fond du pareil au même. Ils préconisent tous exactement la même chose. Il n’y a que les ânes qui boivent l’eau salée de la mer, sur la plage de Gaza, qui ne se sont pas rendu compte que Yasser Arafat les avait tous rejetés, torpillés et qu’il essayait de flouer le monde entier, en tentant de lui faire croire que c’étaient les Israéliens qui refusaient de faire la paix. Oui mais en refusant le plan Clinton, nous avons fait élire Ariel Sharon à la place du grand ami de la paix qu’était Ehud Barak. En refusant de disloquer les réseaux terroristes, nous avons tué la Carte Routière, comme l’ont encore souligné hier Tony Blair et l’Administration américaine et nous avons – oui, nous – obligé les Israéliens à construire un mur afin de se protéger des putains du genre de Rim Saleh Al-Riyachi et surtout, des prêtres de Moloch, qui préparent des hordes de nouveaux martyrs. Et qu’y a-t-il d’étonnant à ce que des gens du Likoud, que NOUS avons mis en place, grignotent quelques arpents supplémentaires de notre terre dans le tracé de leur mur et qu’ils laissent leurs propres fanatiques multiplier les maisons vides sur chaque butte de notre patrie ? Du moment que nos dirigeants montrent qu’ils refusent le compromis, quel que soit l’assaisonnement dans lequel on le leur sert, il est évident que l’adversaire – qui détient la suprématie militaire absolue – va faire de cette région ce qui sert le mieux ses intérêts.



Ceux qui blâment la construction du mur et qui crient à l’apartheid haïssent les Juifs bien plus encore qu’ils nous détestent nous-mêmes. Qu’y a-t-il de plus naturel que de se protéger des Barbares que nous sommes ? La seule chose qui fait pleurer Arafat et sa clique, c’est qu’à l’instar de ce qui se déroule autour de la clôture de sécurité entourant la bande de Gaza, lorsque le mur de Sharon sera terminé, je suis absolument certain qu’il n’y aura pratiquement plus un seul assassinat collectif de Palestiniens en Israël. Alors, et c’est dans très peu de temps, à la place de vivre dans l’Etat libre et indépendant que nous pouvions obtenir aisément et depuis longtemps, nous vivrons derrière la paroi d’un zoo, de huit mètres de haut, en béton, sur un peu moins de place, avec un peu moins de moyens économiques pour subsister, dans la crainte des prêtres de Moloch et de leurs tueurs et avec des edennistes juifs allumés à tous les carrefours. Sans assassinats collectifs et sans représailles israéliennes, nous tomberons dans l’anonymat. Sans pays. Sans dignité. Sans vrais amis. Sans victoire et sans avenir.