Archive jusqu'au 17/juin/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Juin 2006: Archive jusqu'au 17/juin/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 16 juin 2006 - 10h04:

Les Juifs israéliens sont satisfaits de leur vie
Yael Ancri


‘‘Qui est riche ? Celui qui est content de son sort,’’ nous disent nos Sages. Les résultats d’un sondage du bureau central de statistiques, publiés jeudi, montrent que les Israéliens ont adopté la maxime de leurs maîtres spirituels. Malgré la situation, pas toujours facile en Israël, l’optimisme reste le vainqueur : 82% de la population adulte en Israël (à savoir les personnes de vingt ans et plus) sont satisfaits de la vie. Cette étude souligne également que 51% des personnes interrogées estiment que, dans les années à venir, leur vie sera encore meilleure et que 50% sont satisfaits de leur situation financière.

Les enquêteurs du bureau des statistiques ont étudié à quel point les Israéliens étaient satisfaits de leur vie en générale. De leur sondage, il ressort que, sur ce plan, il n’y a pas de différence particulière entre les hommes et les femmes. En revanche, les jeunes sont plus satisfaits que les personnes d’un âge plus avancé. 83% des Juifs sont contents de leur vie, par rapport à 75% d’Arabes seulement. Enfin, les célibataires et les personnes mariées sont plus satisfaits de leur vie que les veufs et les divorcés.

Les personnes sans éducation ou avec une éducation minimale sont moins satisfaites que celles qui ont le bac (86%), ou qui sont titulaires d’un certificat d’études supérieures (83%) ou d’un diplôme universitaire (86%.) Comme on pouvait s’en douter, plus les revenus moyens d’une famille sont élevés, plus les gens sont contents de leur situation.

Environ la moitié de la population adulte (51%) est optimiste quant au futur et pense que dans les années à venir sa vie sera meilleure, 27% des gens estiment que leur vie ne changera pas, tandis que 12% pensent que leur vie sera moins bonne à l’avenir.

Les gens sont satisfaits de leur situation financière, malgré la hausse des découverts

La moitié de la population adulte est satisfaite de sa situation financière. Il s’agit en l’occurrence d’une hausse de 3% par rapport à l’an 2004. 40% des personnes interrogées estiment que leur situation financière sera meilleure à l’avenir, environ un tiers des gens pensent qu’elle ne changera pas, tandis que 15% pensent qu’elle sera moins bonne à l’avenir (12% ne savait pas quoi répondre à cette question.) Plus les gens sont âgés, moins ils pensent que leur situation financière s’améliorera dans l’avenir proche.

Malgré cet optimisme, environ la moitié de la population ne parvient pas à couvrir les dépenses mensuelles du foyer (alimentation, électricité, téléphone, etc.)

83% des employés sont satisfaits, voire très satisfaits de leur travail. Chez les Juifs le chiffre est de 84%, alors que parmi les Arabes seuls 72% sont contents. Plus le niveau d’éducation est élevé, plus les gens sont satisfaits de leur travail. Environ la moitié des employés sont contents de leurs revenus, cependant 14% des employés craignent de perdre leur place dans l’année à venir : 13% parmi les Juifs et 24% des Arabes.

46% estiment que s’ils perdent leur place, ils ont de bonnes, voire de très bonnes chances de retrouver un emploi, leur rapportant au moins autant qu’à présent, cependant 3% ne chercheront pas d’autre emploi. 74% des personnes pouvant travailler voudront continuer à le faire, même si elles pouvaient se permettre financièrement de ne pas travailler du tout.

Un dixième de la population n’a pas d’amis

77% de l’ensemble de la population adulte israélienne considèrent qu’ils sont en bonne, voire en très bonne santé. Un peu plus du tiers de la population adulte (36%) disent avoir un problème de santé ou un problème physique quelconque. Ce problème gêne 70% de ces derniers dans leur quotidien. Un tel problème, quand il existe, dérange plus les personnes ayant de petits revenus, que celles gagnant mieux leur vie.

94% de la population sont satisfaits de leurs relations avec les membres de leur famille. 71% rencontrent ceux qui ne vivent pas dans leur domicile au moins une fois par semaine. Cependant environ 12% des gens interrogés n’ont pas d’amis. Environ un tiers de la population se sentent seuls souvent ou de temps en temps : ce phénomène est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, chez les personnes de plus de 65 ans que chez les moins de 64 ans, chez les veufs et les divorcés que chez les personnes mariées ou célibataires et chez les personnes âgées qui ne sont pas nées en Israël et les nouveaux immigrants que chez les personnes nées en Israël.

11% de la population n’ont personne sur qui compter, en cas de crise ou de détresse : c’est le cas plus chez les hommes que chez les femmes (13% contre 10%), chez les personnes de plus de 65 ans que chez les moins de 64 ans (16% contre 11%) et chez les gens ayant un faible revenu par personne que chez les gens dont le revenu par personne est élevé (17% contre 5%.)

17% de la population n’a pas de téléphone cellulaire

70% de la population adulte sont propriétaires du domicile dans lequel ils habitent, 23% louent un appartement et 4% habitent gratuitement dans un logement appartenant à un proche ou à un ami. 8% de la population vivent dans des conditions de promiscuité (2 personnes par pièce) : 4% parmi les Juifs et 28% chez les Arabes.

Les deux tiers de la population adulte ont un véhicule pour la famille et un tiers en ont deux ou plus pour la même famille. Deux tiers des plus de vingt ans ont le permis de conduire, parmi ces derniers 70% conduisent tous les jours ou du moins très souvent.

67% des gens ont un ordinateur à la maison, parmi ces derniers 81% sont connectés à Internet. 83% de la population adulte ont un téléphone cellulaire. Dans les foyers de 17% de la population adulte, une aide ménagère ou une assistante maternelle est employée : 7% chez ceux qui ont un revenu mensuel brut de 2000 shekels par personnes et 32% chez ceux qui ont un revenu mensuel brut de plus de 4000 shekels par personnes.

45% des Juifs se disent non pratiquants

7% de la population juive de plus de vingt ans se décrivent comme orthodoxes (hareidim), 10% comme religieux (datim), 13% comme traditionalistes religieux, 25% comme traditionalistes non religieux et 45% se disent non pratiquants. 8% des fidèles des autres religions se décrivent comme très religieux, 46% comme religieux, 24% comme pas tellement religieux et 22% comme se disent non pratiquants.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le vendredi 16 juin 2006 - 09h15:

Sharabati Wall (cont´d)
The Jewish Community of Hebron
June 13, 2006
 

Yesterday afternoon Hebron appealed the IDF
decision to rebuild the Sharabati Wall. The
appeal was presented to Supreme Court justice
Prokatzia, who is not know for her right-wing
leanings. It requested a temporary injunction
preventing rebuilding of the wall.
 
The appeal contained several points, however it
centered around the forced closing of the Hebron
kindergarten, which is illegal. The judge ordered
the government to respond to Hebron's charges,
and recessed, waiting for the response. The
government never responded. And the judge went
home without ruling one way or the other.
 
A few hours later IDF attorneys appeared at the
judge's home, begging her to reject Hebron's
appeal. She did so, and signed an order okaying
the rebuilding of the wall. So much for the high
court of 'justice,'
 
This morning, at about 5:30, dozens of police,
riot squad, border police, soldiers and officers
appeared at the Avraham Avinu neighborhood. The
quickly realized that community residents were
not going to surrender quietly to the planned
wall. A group of over 20 girls had locked
themselves into the community kindergarten, one
of the areas declared officially off-limits, part
of the 'closed military zone.' It took the
security forces a couple of hours before they
were able to break thru the kindergarten gate and
pull the girls down, some of whom were sitting
atop the building's roof. Fortunately no one was
injured but 19 of the girls were arrested. Some
were pushed and shoved, others man-handled, and
others, carried away. A few were released and
others were taken to court in Jerusalem, where
the prosecutor is demanding that some be remanded
in prison until the conclusion of all proceedings
against them for having 'attacked the police.'
The girls are all minors, between the ages of 12
and 15.
 
Following the arrests, workers moved in and
started the process of rebuilding the Sharabati
wall. The work has continued all day and will
continue tomorrow, when they are expected to
finish.
 
A Hebron spokesman issued the following
statement:
We have been inundated with queries, 'why the
protest?'  It should be clear: we have no
intentions of living behind walls, especially
when they are built to protect Arab terrorists.
The IDF knew very well how to expel some 10,000
people from their homes, when the reasons suited
them. There is absolutely no reason in the world
why a known terrorist family should be awarded a
home overlooking a Jewish neighborhood in Hebron.
Their presence is a constant danger to the
neighborhood's children and other residents. We
will continue to protest the existence of the
wall until it is removed from our midst, one way
or another.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le vendredi 16 juin 2006 - 00h04:

Il ne nous reste plus qu'a plier bagage


Olmert aux Juifs de France: envoyez vos enfants en Israël
Claire Dana Picard


Le Premier ministre Ehoud Olmert, en tournée en Europe, a rencontré jeudi à Paris les dirigeants de la communauté juive locale. Au cours de l’entretien, il a notamment conseillé aux Juifs de France d’envoyer leurs enfants en Israël en raison de la recrudescence de l’antisémitisme en France. Olmert a déclaré : ‘’Vous avez des enfants merveilleux, j’espère qu’ils rentreront à la maison’’.

Cet appel a immédiatement été comparé par la presse à celui lancé par son prédécesseur, l’ancien Premier ministre Ariel Sharon, qui avait suscité un scandale lors de sa visite en France en 2004. Sharon avait également encouragé ses coreligionnaires locaux à monter en Israël mais il avait expliqué que "leurs jours étaient en danger".

Le Premier ministre Olmert a évoqué en outre son plan de repli, tentant de convaincre ses interlocuteurs qu’il n’existait pas d’autre choix et qu’il fallait "se séparer de certaines régions dans lesquelles vivait une population qu’Israël ne souhaitait pas inclure à l’intérieur de son Etat". Et d’ajouter : "Nous devons nous rassembler sur un territoire où nous serons assurés d’avoir une majorité juive à l’intérieur de frontières que nous serons en mesure de défendre".

Olmert a encore indiqué qu’il espérait parvenir à un règlement du conflit avec les Palestiniens par des négociations. Il a souligné qu’il n’était pas question qu’Israël mène des pourparlers avec le Hamas qui prônait toujours le terrorisme.

Le Premier ministre israélien a estimé que le président Chirac "était le premier à poser des conditions aux Palestiniens et à exiger qu’ils reconnaissent Israël en tant qu’Etat juif, qu’ils mettent un terme à leurs actions terroristes et qu’ils respectent les accords passés".

Le Premier ministre, qui achève jeudi soir son voyage en Europe, doit rentrer dans la nuit en Israël.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 15 juin 2006 - 23h17:

Cinq sous et un miracle… de lecture ! (info # 011406/6) [Littérature]

Par Arthur de Foville © Metula News Agency



Arthur de Foville est journaliste. Il a travaillé dans de grandes rédactions nationales et se consacre aujourd’hui à l’écriture.



c:/cinqsous



Régalez-vous d’un fruit gorgé de soleil et de lumière : le dernier roman de Yaël König ! [1]



Après le superbe ouvrage « Dieu n’a qu’un œil » (Editions de L’Archipel, Paris 2005), voici une saga émouvante et précise, dont l’action se déroule dans les couleurs et les senteurs de la Tunisie du début du XXème siècle.



Dans ce livre passionnant se côtoient une jeune fille, Sarah, et Simon, un rabbin érudit, un incroyable « faiseur de miracles », respecté des trois communautés religieuses ; juive, chrétienne et musulmane.



Sarah aime l’étude, elle voudrait fonder une école de filles. Simon la soutient, entre deux miracles, prouvant ainsi qu’il y eut des temps, pas si lointains, où religion ne rimait aucunement avec intégrisme, fanatisme, et autres ismes désolants…



Autour de Sarah et de Simon évoluent une quantité de personnages magnifiquement décrits ; dégâzzâ, musiciens, voisines curieuses et gourmandes, samsarâ, gamins délurés galopant dans les rues encombrées, jeunes soldats inquiets…



On pourrait penser que Yaël König a une imagination débordante ; cela est d’ailleurs sans doute vrai. Mais, tenez-vous bien : tous ces personnages ont existé ! Les miracles ont eu des témoins encore vivants, bien que fort âgés ; pour écrire cette incroyable histoire, Yaël König a rencontré les petits-enfants du rabbin, et même la « bénéficiaire » d’un de ses miracles !



Cet émouvant roman met en exergue le talent de l’auteur, laquelle s’abreuve à plusieurs sources de réflexion : le rôle de la femme, l’explication du Judaïsme, un Judaïsme érudit et joyeux à la fois, les différences entre ses coutumes, ses pratiques, les superstitions de l’époque, la notion très particulière de miracle dans la tradition juive, et aussi un message plus « politique », abordant la présence juive dans les pays du Maghreb, et, plus implicitement, la tragédie des Juifs d’Europe Centrale.



Le récit rebondit, les destins s’entrecroisent. L’intrigue prend aux tripes, l’histoire d’amour est intense, l’ambiance colorée reflète une époque heureuse. On croit savoir qui aime qui, et on découvre, à chaque coin de phrase, une surprise, un coup de théâtre, qui renforcent, si besoin était, la curiosité du lecteur.



Le tout est délicieux et se savoure au fil d’une lecture épicée. On voyage loin au fil des pages et l’on voudrait que ça ne s’arrête jamais. En un mot, on en redemande !



- Yaël König, quand avez-vous commencé à écrire ?

- A 5 ans. (Elle rit). Ma mère était enseignante, elle m’a appris à déguster les mots, à leur donner lumière et sens… J’aime ça, j’ai toujours intensément besoin d’écrire.

- Comment choisissez-vous vos thèmes ?

- J’écoute, j’absorbe, je déguste… Parfois je frémis, je me révolte, et hop, c’est parti !

- Travaillez-vous sur un nouveau manuscrit ?

- Je suis toujours sur un manuscrit ; je vis avec des tas de personnages, je m’arrange du monde où ils évoluent et de celui où nous vivons, et plus le temps passe, plus je me persuade qu’il serait si facile d’être heureux et tranquille, dans nos contrées…

- Ecrire sert-il parfois à fuir le réel ?

- Pas en ce qui me concerne ! (Rires). Ecrire c’est chanter, respirer juste, fourbir ses énergies… Quant à la réalité, je ne l’oublie jamais. Femme, juive, mère, amie, française, écrivain, comment pourrais-je ignorer la réalité ?





Note



[1] Cinq sous et un miracle de Yaël König, aux Editions L’Archipel, Paris 2006, ISBN : 2-84187-776-0. 260 pages. € 17,95

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le jeudi 15 juin 2006 - 21h10:

Intimider nos dirigeants défaitistes

Caroline B. Glick

Jewish World Review 13 juin 2006 / 17 Sivan, 5766
http://jewishworldreview.com/0606/glick061306.php3
Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC

Alors que les directions politiques en Israël et aux USA perdent leur volonté collective de se mettre d’accord la réalité de la guerre, c’est sur les épaules des simples citoyens qu’il échoit de leur dire qu’ils ont tort.

Dimanche dernier, le ministre des affaires étrangères de l”Autorité Palestinienne, Mahmoud Zahar était à Téhéran pour rencontrer son patron, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Ahmadinejad aurait consacré la réunion à rappeler à Zahar que le jihad est la seule voie pour les Palestiniens, et à exiger que le Hamas redouble ses attaques contre Israël.

Le rapport nous en dit peu que nous ne sachions déjà sur le Hamas et l’Iran.

Depuis l’an passé, les chefs du Hamas Zahar et Khaled Mashaal ont voyagé en Iran. pour rencontrer Ahmadinejad et les commandants du renseignement iranien et des unités de Gardes de la Révolution à un rythme mensuel, ou bimensuel, voire hebdomadaire.

Cette réunion a simplement servi à nous rappeler ce qui est clair depuis des mois, à savoir que l’Iran aujourd’hui est à la tête de l’axe jihadiste mondial. Plus intéressante que cette réunion, la manière dont les principaux ennemis de l’Iran et du Hamas – Les Etats Unis et Israël – ont répondu à la guerre que l’axe jihadiste conduit par l’Iran mène contre eux.
Deux mots décrivent avec justesse les réponses de l’administration Bush et du gouvernement Olmert à la guerre qui s’intensifie. Ce sont respectivement la conciliation et la capitulation.

La décision de l’administration Bush de négocier directement avec l’Iran au sujet de la course génocidaire de la mollahcratie pour obtenir la force nucléaire représente la plus claire renonciation de la Maison blanche pour tout ce que le Président Bush a proclamé se battre depuis les attaques du onze septembre.

Le régime iranien, selon son intention ouvertement déclarée d’annihiler Israël, sa participation active dans la guerre contre les forces dirigées par les USA en Irak, son soutien et son parrainage à d’autres forces terroristes combattant les forces américaines en Irak et en Afghanistan, sa subversion active de régimes pro-occidentaux à travers le Moyen-orient, son soutien aux régimes et aux forces politiques anti-américains à travers le monde entier, et sa course pour l’acquisition de missiles balistiques intercontinentaux capables d’attaquer l’Amérique du Nord, représente tout ce que Bush a promis de renverser à la suite des attaques sur les USA il y a cinq ans.

Il y a eu beaucoup de tentatives pour rationaliser, justifier et excuser le changement de cap.

Certains disent que c’est la conséquence d’un désarroi politique. Il est difficile de voir pourquoi Bush penserait que tenter de se concilier le pire ennemi de l’Amérique calmerait la base de son support politique. Mais plus importants que les raisons de son inversion d’orientation politique, il y a le contenu et les conséquences de sa nouvelle position.
En apportant une ouverture à Téhéran, l’administration Bush a adopté la politique d’intimidation que le précédent président Jimmy Carter a mis sous la gorge de l’administration Clinton dans ses échanges avec les staliniens Nord Coréens en 1994. Il y a douze ans, Carter s’est invité tout seul en Corée du Nord, pour « désamorcer » la crise que les Nord Coréens avaient fomentée en développant ouvertement des armes nucléaires. Puisque le président d’alors Bill Clinton n’avait aucune politique pour traiter avec la Corée du Nord, il autorisé Carter à négocier l’échange que Bush offre aujourd’hui à Téhéran.

Comme alors, aujourd’hui, en échange de la “promesse” de stopper l’enrichissement de l’Uranium, les USA veulent donner à Téhéran du combustible nucléaire, des avions, des pièces de rechange, des réacteurs à eau légère, la participation dans l’Organisation Mondiale du Commerce, et l’acceptation par les USA de la mollahcratie comme un Etat légitime.

Il n’y a aucun doute que la négociation Carter a effectivement conduit les USA à faciliter le développement d’armes nucléaires par la Corée du Nord. Et maintenant, après avoir refusé depuis cinq ans d’adopter une politique iranienne, Bush a été convaincu par les semblables de la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice de suivre la conduite des Européens dans la conciliation avec les mollahs.

Depuis tout cela, Pyongyang doté de l’arme nucléaire menace ses voisins. La Corée du Nord est encore moins dangereuse que l’Iran. Contrairement à Pyongyang, Téhéran se considère comme un prétendant pour la suprématie mondiale. Elle a des cellules terroristes répandues sur la planète capables de frapper des cibles occidentales sur la notification du moment. En dehors de cela, l’Iran s’est déjà engagée à utiliser les bombes nucléaires qu’elle fabrique maintenant pour détruire Israël et mettre l’Amérique et l’Europe à genoux.

Après que Rice ait annoncé l’adoption par Washington de la politique de conciliation de l’UE, l’Iran n’a pas perdu de temps pour humilier de façon répétée l’Amérique. Jeudi dernier, Ahmadinejad s’est vanté que l’offre des USA démontrait que l’Amérique avait été vaincue. L’AIEA a révélé que depuis que les USA ont fait leur offre, l’Iran a intensifié ses opérations d’enrichissement de l’Uranium. Le ‘Sunday Telegraph’ a rapporté que l’Iran avait déjà un autre site nucléaire secret dédié à l’enrichissement de l’Uranium de qualité militaire.

A tout cela, le Président Bush a répondu par davantage de conciliation. Il a déclaré que l’Iran dispose de semaines pour se décider à accepter l’offre des USA. L’administration soutient le refus du Président du Comité des Affaires Etrangères du Sénat, Richard Lugar, de soumettre au vote une loi de sanctions contre l’Iran – déjà adoptée à une immense majorité à la Chambre des Représentants, et parrainée par 61 Sénateurs [sur 100 au total aux USA, ndt] . Ainsi, plutôt que ce combattre l’Iran, l’administration combat ses partisans les plus loyaux en faisant avancer la politique de ses plus ardents détracteurs.

Le gouvernement Olmert à Jérusalem refuse de la même façon de reconnaître qu’une guerre est activement menée contre israël. Le refus d’Olmert d’accepter la réalité de la guerre est même plus injustifiable que celui de l’administration Bush parce que, alors que les Américains n’ont pas été attaqués là où ils vivent depuis le onze septembre, chaque jour des Israéliens sont attaqués dans leurs foyers.

Sur la toile de fond de l’intensification des attaques de roquettes palestiniennes, le Maire de Sderot, Eli Moyal a montré l’absurdité de l’aveuglement volontaire du gouvernement quand il a présenté Olmert dimanche dernier avec le dernier choix à sa disposition. Comme Moyal l’a formulé : « Olmert peut continuer d’ignorer la guerre, et donc transformer la ville bombardée de Sderot en une ville fantôme, ou bien il peut mener la guerre, et transformer Beit Hanoun à Gaza – d’où les roquettes sont tirées et pleuvent sur Sderot et les communautés environnantes – en une ville fantôme. C’est ainsi, c’est eux ou nous, aussi simple que cela ».

A cela, le gouvernement a répondu par la dénégation et des déclarations de capitulation.

Olmert, et son Ministre de la Défense Amir Peretz, tout aussi inexpérimenté, pusillanime, idéologiquement aveugle, et la Ministre des Affaires Etrangères Tzipi Livni ont clamé qu’ils adressaient au Hamas un signal clair en ne faisant rien. Et que signalent-ils ? Que si le Hamas n’est pas à la hauteur, Israël lui donnera la Judée et la Samarie et une partie de Jérusalem.

Comme pour l’Iran, selon un rapport paru le week-end dernier dans ‘The Forward’, lors de ses récentes rencontres avec les dirigeants juifs américains, Olmert les a pressés de faire profil bas sur l’Iran parce que son gouvernement ne veut pas que la question soit perçue comme un problème israélien. Ainsi, la plupart des groupes juifs, dont l’AIPAC [la plus grande organisation juive pro-Israël aux USA, ndt], n’ont pas critiqué publiquement l’adoption par l’administration de la politique de conciliation de l’Europe. Comme Jesse Hordes, directeur pour Washington de ‘l’Anti Defamation League’ [plus grande organisation de lutte contre l’antisémitisme aux USA, ndt] l’a déclaré à ‘Forward’ : « En regardant l’abîme des choix, qui dans leurs termes les plus durs, sont soit d’accepter l’Iran comme puissance nucléaire ou l’attaquer militairement, je crois que les gens cherchent à voir si on peut ou non trouver une troisième voie pour arriver au même objectif ».

Dans le même ordre, les diplomates israéliens à New York et Washington ont admis que leurs activités aujourd’hui sont surtout consacrées à convaincre les dirigeants juifs américains de soutenir le plan d’Olmert d’abandon de la Judée et de la Samarie au Hamas.

En 1943, quand la preuve de l’existence de la destruction des communautés juives d’Europe est devenue indiscutable, quelques sionistes américains vibrant de colère – parmi les plus connus Paul Bergson et Ben Hecht – ont lancé une campagne massive pour essayer d’obliger l’administration Roosevelt à faire quelque chose pour sauver les Juifs d’Europe. La direction juive organisée, conduite par Steven Wise, a fait tout ce qu’elle a pu pour délégitimer leurs efforts. Selon le compte-rendu copieusement documenté de ces évènements dans le livre d’histoire de Rafael Medloff, « Sionisme militant en Amérique », Wise, comme les dirigeants du Mouvement sioniste travailliste, ne voulait pas que la guerre soit perçue comme un problème juif, et ne voulait pas s’aliéner la Maison Banche en criant trop fort pour les Juifs d’Europe.

Aujourd’hui, alors que l’Iran. s’apprête à commettre un second Holocauste, à quoi les organisations juives américaines passent-elles leur temps ? En dehors du soutien à l’administration et au gouvernement Olmert, les organisations juives américaines dirigeantes, y compris la Conférence des Présidents des Principales Organisations Juives Américaines, l’Anti Defamation League, la fédération juive de New York, et le Joint Distribution Committee [organisme de secours et de bienfaisance, ndt], ont rallié leurs forces avec le « New Fund Israel » d’extrême gauche, et annoncé leur intention de financer des organisations arabes israéliennes.

Il n’y a pas de doute que, alors que les directions politiques d’Israël et des USA perdent leur volonté collective de se mettre d’accord sur la réalité de la guerre, c’est sur les épaules des simples citoyens qu’il échoit de leur dire qu’ils ont tort. L’Iran est en guerre avec les USA et Israël depuis 1979, et aujourd’hui, elle détient une direction politique engagée dans la progression de cette guerre par la destruction d’Israël, et en mettant l’Amérique à genoux. A la lumière de ce risque, et en souvenir des leçons bien claires de l’Holocauste, c’est un acte de lâcheté et d’immoralité pour ceux qui reconnaissent les dangers que de s’effacer derrière des dirigeants qui refusent de se dresser pour leurs pays.

Comme Moyal l’a dit, il est temps de faire face aux faits. Il n’y a pas de voie moyenne. Vous ne pouvez pas nuancer des ennemis génocidaires tendus vers votre destruction et votre défaite.
http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=8815

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 15 juin 2006 - 18h45:

Bonjour a tous les harissiens depuis la maison accueillante de Braham qui m'a fait visiter les lieux remarquables de sa region.

J'ai echappe aux grandes chaleurs de Paris au bord du Kinneret.

Braham se joint a moi pour vous saluer.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le jeudi 15 juin 2006 - 18h36:

Tunisie - Arabie Saoudite 2-2


Je trouve que la Tunisie a bien joue jusqu'au moment ou elle a marque son premier but.

Apres ca, elle a voulu preserver son avantage et a joue pour ralentir le jeu, ce qui a fait que les saoudiens ont marque 2 buts. Comme quoi il ne faut jamais s'arreter de jouer quand on a un petit avantage.

Tous mes amis Tunisiens sont persuades que les saoudiens ont achete l'arbitre car celui-ci n'a pas siffle 2 penaltys evidents en premiere mi-temps.

Citron : que voulez-vous dire exactement ? David Jemmali serait-il juif tunisien ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 15 juin 2006 - 18h29:

L'extrême droite promet les «feux de l'enfer» à Olmert

Michaël Blum

Agence France-Presse

Jérusalem


L'extrême droite israélienne échafaude ces jours-ci une riposte sans précédent à une éventuelle évacuation de colons en Cisjordanie, promettant les «feux de l'enfer» à Ehud Olmert s'il s'y risque.

Une ébauche de ce plan censée provoquer un troisième soulèvement palestinien après ceux de 1987 et de 2000, a été distribuée cette semaine à des militants, lors d'une cérémonie de «remise de prix» à un conscrit pour avoir refusé de serrer la main du chef d'état-major, le général Dan Haloutz.

La couverture de cette brochure d'une dizaine de pages donne d'emblée un ton apocalyptique: des flammes dévastant des villages et des champs, des véhicules militaires israéliens en feu, des oliviers sectionnés.


«Nous allons créer une atmosphère de terreur», promet le petit livret en épaisses lettres d'imprimerie, en appelant les militants à «devancer l'appel pour lutter contre l'armée de la destruction».

La douloureuse évacuation des 8000 colons de la bande de Gaza, rondement menée en six jours par Ariel Sharon l'été dernier, est apparemment dans toutes les mémoires.

Durant la cérémonie, qui rassemble des centaines de juifs religieux dans une salle de mariages à Jérusalem, le nom de l'ancien premier ministre Ariel Sharon et de son successeur Olmert, sont couverts par les huées et les malédictions des orateurs.

«Souviens-toi de ce que Sharon a fait», proclame une affichette montrant un Sharon au profil évoquant un Marlon Brando plus vrai que nature dans «le Parrain».

L'organisateur de ce rassemblement le rabbin Shalom Wolpo s'empare du micro: «Olmert est un transfuge du Hamas et d'Al-Qaeda. Il les aide à accomplir leurs plans dévastateurs».

Sous les applaudissements, il brandit un casque militaire en promettant que les colons sauront se protéger face aux soldats qui tenteront de les évacuer.

«Si l'armée devient un outil de destruction et d'épuration ethnique, nous considèrerons chaque soldat comme un ennemi en tout point», lance le rabbin.

La brochure diffusée dans la soirée explicite la riposte au «plan de destruction d'Olmert» qui envisagerait l'évacuation de 70.000 colons de Cisjordanie.

Dans un premier temps, des essaims de militants juifs s'emploieront à crever les pneus de jeeps et autres véhicules militaires, brûler des entrepôts de l'armée, et répandre des produits toxiques dans l'eau des casernes pour immobiliser les soldats.

Puis, des jeunes arriveront massivement sur les lieux menacés par un ordre d'évacuation et tenteront de réussir là où ils ont échoué dans la bande de Gaza: empêcher les militaires et les policiers de mener à bien leur mission.

Parallèlement, le plan préconise d'attaquer des villages palestiniens, de saccager des champs, couper l'eau et l'électricité à la population arabe, afin de «provoquer une troisième Intifada» qui mobilisera l'armée israélienne et renverra aux calendes grecques le plan d'évacuation.

«C'est une guerre qui n'aura pas de limites», promettent les auteurs de cette brochure qui encouragent l'inscription de slogans insultants pour l'islam dans des mosquées.

L'exaspération des Palestiniens sera telle, prévoit le plan des extrémistes juifs, qu'ils manifesteront massivement sur l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem, lanceront des pierres sur les fidèles priant tout près au Mur des Lamentations.

«L'identité juive de l'État d'Israël est menacée. Nous n'avons pas d'autres choix que celui de vaincre», a martelé Elyakim Haetzni, un député d'extrême droite à la retraite, frisant les 80 ans mais toujours vert.

La cérémonie s'achève par la remise du prix au «héros» de la soirée, le soldat Hananel Dayan : 4500 USD pour avoir refusé de serrer la main du chef d'état-major.

Puni par l'armée, c'est son père qui reçoit avec fierté l'enveloppe. Ce même père, un rabbin qui a par deux fois proféré dans le passé une malédiction kabbalistique contre deux anciens chefs du gouvernement : Yitzhak Rabin, assassiné en 1995 par un extrémiste juif, et Ariel Sharon, dans le coma depuis le 5 janvier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le jeudi 15 juin 2006 - 02h17:

Davideden

voici une raison qui va vous aider a faire votre choix, l Equipe de Tunisie, a ma connaissance, est la seule qui compte un Tunes parmi ses joueurs.

Dans toute la competiton mondiale il y a un seul Tunes et le voici a l`action ( cèst le numero 18)

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Ps: la syrie ne joue pas, parcontre vous pouvez supporter l Iran elle est encore en lisse

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le jeudi 15 juin 2006 - 04h32:

Enderlin - Abou-Rahma : de simples rouages !


Pour Charles Enderlin et Talal Abou Rahma, le duo célèbre auteur de la fameuse controverse de Netzarim (1), les automatismes restent les mêmes près de 6 ans après.

Alors que les preuves tangibles de la responsabilité du Hamas s’accumulent dans la tragédie qui a coûté la vie à sept civils palestiniens sur une plage de Gaza, nos deux envoyés permanents continuent de préférer la thèse initiale schattnérienne (lire). Leur stratagème consiste, cette fois-ci, à mettre sur un pied d’égalité les résultats d’une enquête interne de l’armée israélienne, connue pour ne jamais se dérober devant ses responsabilités, et les déclarations d’un obscur représentant d’une ONG américaine inconnue (2).

Ce dernier présentait devant les télévisions un objet de métal censé provenir du lieu du drame, en affirmant qu’il ne pouvait provenir que d’un obus israélien. Comme on imagine mal que c’est lui-même qui l’a ramassé sur cette plage, on comprend que la "pièce à conviction" lui a été procurée par des plus malins que lui qui auraient pu tout aussi bien la cueillir à un endroit complètement étranger à la tragédie. Mais il ne faudra pas trop compter sur la pugnacité de Charles Enderlin pour en savoir plus. L’investigation n’est pas vraiment son fort. Le scoop larmoyant a sa préférence.

Au-delà de l’aspect factuel, somme toute anecdotique, nous devons nous demander ce que cherche France 2 en continuant de diaboliser Israël et en dédouanant l’organisation terroriste Hamas de ses responsabilités.

En fait, le traitement de l’information proche-orientale est toujours le même en 2006 qu’en 2000, à France 2, et ce malgré les profondes modifications politiques qui ont secoué la région, notamment depuis le décès de Yasser Arafat. Cette inertie pourrait représenter un mystère tant l’intérêt général apparent serait de voir le Hamas disparaître naturellement de la scène politique, ce qui aurait l’avantage de simplifier une équation déjà complexe avant son arrivée au pouvoir.

Essayons de comprendre

Les canaux de l’information, en France, passent principalement par l’AFP dont l’actionnariat se répartit essentiellement entre État français et pays arabes.

France Télévisions reste inféodée au pouvoir politique et sa ligne éditoriale, faite de révérence et d’autocensure, épouse, grosso modo, les desiderata des locataires de l’Elysée et du Quai d’Orsay.

Donc, si les rédactions de la télé publique française continuent de proposer le schéma simpliste, "Israël agresseur et violent vs Palestiniens civils innocents", c’est qu’il correspond encore à celui que le pouvoir politique veut présenter à nos compatriotes. Mais il est surtout, vis-à-vis des pays arabes de la région, la vitrine d’une France plus que jamais pro-arabe et anti-israélienne, conformément aux accords signés dans les années 1970 dans le cadre du "dialogue euro-arabe".

La diplomatie française ne parvient pas à percer au Proche et Moyen Orient. La position française au cours de la guerre d’Irak a été un désastre pour elle. La France est indésirable pour les Irakiens eux-mêmes dans la reconstruction de leur pays. Des diplomates français traînent de bien bruyantes casseroles. Leur implication dans le scandale des pots-de-vin autour de l’opération "Pétrole contre nourriture" révèle les motivations cupides à l’origine de notre opposition à l’opération américaine, bien loin des envolées lyriques de Dominique de Villepin devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 14 février 2003.

Last but not least, nous devrons effacer sans conditions l’ardoise de 3 milliards d’Euros que l’Irak de Saddam nous devait.

En Syrie, nous ne sommes pas mieux lotis : Chirac, déchiré entre ses amitiés libanaises et syriennes, a tranché en faveur des premières. Depuis, le régime de Damas a mis fin à la lune de miel qui avait été initiée entre Jacques Chirac et feu Hafez el Assad. L’instabilité politique régnant au Liban ne garantit même pas la prééminence des partenaires privilégiés de la France à la tête de ce pays.

La Libye, qui se rachète une toute fraîche vertu, préfère se tourner, pour sa réapparition dans le concert des nations fréquentables, vers le seul partenaire qui puisse l’y hisser, les États-Unis. La France joue, là aussi, un rôle tout à fait secondaire.

Fiasco

Du côté du Maghreb, l’Algérie qui aurait dû devenir un partenaire politique de choix pour la France, demande à son ancien colonisateur d’avoir le même regard sur son passé que l’Allemagne face au 3e Reich. Inacceptable aux yeux de nos compatriotes, cette exigence constitue un obstacle quasi infranchissable pour la poursuite de relations franco-algériennes cordiales.


On comprend donc que la politique européenne pro-arabe, dont la France était le fer de lance, est bien mal récompensée. Plus de trois décennies de préférence arabe forcenée n’ont rapporté à la France que des problèmes liés à une immigration massive, avec toutes les déstabilisations sociétales qui en ont résulté. On peut, sans risque de se tromper, appeler cela un fiasco diplomatique.

Reste la "Palestine". La France, peu présente dans les négociations depuis fort longtemps, verrait d’un assez mauvais œil une pacification trop rapide de la région. Une pérennisation du conflit lui permet de se donner du temps, de se présenter comme une éventuelle alternative de déblocage.

C’est peu probable qu’elle y parvienne mais dans les coursives du Quai, on y croit. Le fait de souffler sur les braises de ce conflit sans, bien sûr, s’en donner l’air, via des médias à la botte du pouvoir, répond au besoin cynique que le faible pion français du Proche-Orient ne s’écroule pas trop vite.

Sur l’échiquier politique international, nous sommes de moins en moins représentatifs.

Serait-ce que nous ne pouvons plus exister que par notre capacité de nuisance ?

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 15 juin 2006

(1) Consulter notre dossier sur "l'affaire Al-Dura"

(2) Journal de France 2 du 13 juin 2006