Archive jusqu'au 09/juin/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Juin 2006: Archive jusqu'au 09/juin/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 09 juin 2006 - 08h36:

'...Ceux qui sont mariès savent de quoi il en retourne...!'

Ceux qui ne le sont pas peuvent toujours s'en détourner...! Celà leur évitera de subir la DICTATURE 'femelière'..!

Et de rester des HOMMES libres 100% célibataires...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le vendredi 09 juin 2006 - 07h40:

25ème anniversaire du bombardement israélien d’Osirak

Le 7 juin 1981, le réacteur Osirak a été détruit par 8 avions de type F-16 et 6 F-15, avec 16 bombes d'une tonne, lors d'un bombardement mené par Israël qui craignait que l'Irak n'accède à l'arme nucléaire, .

Le réacteur nucléaire, situé à environ 30 kilomètres au sud de Bagdad, était presque fini à l’époque, mais n’avait pas encore de stocks de carburant nucléaire. Ce qui signifiait clairement qu’il n’y avait aucun danger de fuite ou d'une quelconque contamination, à la suite du bombardement.

Le gouvernement israélien avait alors expliqué que si le réacteur avait été achevé, il aurait pu, dans un délai de dix semaines, produire des bombes atomiques de la taille de celle que les Américains avaient envoyé sur Hiroshima, pendant la seconde guerre mondiale. Il représenterait alors «un danger mortel pour le peuple d'Israël…»

«Nous ne voulons en aucun cas permettre à un ennemi de développer des armes de destruction massive, qui pourraient être tournées contre notre peuple,» avait souligné Israël. Le gouvernement avait programmé l'attaque un dimanche, quand les ouvriers français du site étaient en congé.

Pour marquer l'anniversaire du bombardement, la BBC a interviewé l’ancien scientifique irakien, le Dr. Imad Khadduri, qui avait été témoin de l’attaque israélienne. Ce dernier a beaucoup fait parler de lui, en déclarant que l'attaque avait poussé l'Irak à développer son programme nucléaire. Khadduri a indiqué qu’ils avaient un peu ‘‘tâté’’ la physique nucléaire avant le bombardement, mais que ‘‘la décision politique de faire une bombe’’ avait suivi l'attaque israélienne.

Khadduri a indiqué à la BBC que l'Irak «avait extrêmement bien réussi à cacher la portée de son programme aux yeux des services de renseignements étrangers – que ce soit le Mossad, la CIA ou le MI6 - jusqu'à après la guerre de 1991,» lorsque les États-Unis avaient attaqué l'Irak après la dernière invasion du Koweït. «Quand les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique sont arrivés, ils ont finalement réussi à recoller les morceaux du puzzle, mais tout cela seulement un an après la guerre,» s’est vanté le scientifique. ‘‘L'Iran pourrait apprendre beaucoup de l'expérience de l'Irak dans ce domaine,’’ a ajouté Khadduri.

La BBC a également interrogé des experts du centre Jaffee d’études stratégiques de l'université de Tel Aviv. Yossi Alpher a indiqué qu'il considérait que le bombardement avait ‘‘certainement fait d’Israël et du Proche-Orient un endroit plus sûr pour plusieurs années.’’

Le directeur adjoint du Centre Jaffee, Ephraim Kam, s’est montré encore plus spécifique. Il a déclaré que si Osirak n'avait pas été détruit, l'Irak aurait probablement eu une arme nucléaire avant d’envahir le Koweït. Selon lui, une telle arme aurait probablement empêché les États-Unis de lutter contre l'Irak tant en 1991 qu’en 2003.

Beaucoup d'Israéliens considèrent que les missiles Scud tirés par l’Irak, pendant la guerre de 1991, avaient été un pauvre succédané à la bombe, qu'elle aurait été ravie d’employer à leur place.

Six chasseurs-bombardiers F-16 et deux F-15 ont participé à l’opération, qui fut baptisée "Babylone". L'un des appareils était piloté par Ilan Ramon, devenu plus tard le premier astronaute israélien. Il a été tué dans l’explosion de la navette spatiale Columbia, en 2003.

Un des derniers à avoir donné des instructions aux pilotes et à leur avoir souhaité bonne chance était l’ancien chef d’état-major de Tsahal, Rafaël Eitan, connu sous le nom de Rafoul. Encore dans la période de deuil de sept jours pour son fils Yoram, qui avait été lui-même pilote de l'armée de l'air et avait été tué dans un accident de formation, Rafoul leur avait dit : ‘‘Vous avez tous lu la Bible. Vous connaissez l'histoire de notre peuple.’’ Après avoir mentionné Moïse, l'entrée de Yéhoshua en terre promise, les rois David et Salomon, ainsi que la dispersion d’Israël, parmi les nations, Rafoul avait continué : ‘‘Nous avons gardé notre identité en tant que peuple. Et maintenant, près de 2.000 ans après, nous sommes réunis comme nation… A présent, nous sommes confrontés à la plus grande menace qu’ait connu Israël dans sa longue histoire : l’annihilation et la destruction de notre pays avec des bombes atomiques par un terroriste fou qui ne se préoccupe guère de la vie humaine. Nous ne devons pas lui permettre de parvenir à produire la bombe qui pourrait nous détruire.’’

Le mot de la fin, lors de cette réunion, qui avait eu lieu tôt le dimanche matin de l’attaque, avait été laissé au général David Ivry, alors chef des forces aériennes israéliennes, qui avait dit : ‘‘Que D.ieu soit avec vous.’’

L'attaque israélienne, qui fut une véritable réussite et avait totalement détruit le réacteur, avait été condamnée par la communauté internationale, y compris les Etats-Unis et le Conseil de sécurité de l'ONU. Le Premier ministre d’alors, Ménachem Bégin, qui avait autorisé l’opération, en dépit des objections du leader de l’opposition, Shimon Pérès, n’avait pas cherché à se défendre.

‘‘En dépit de toutes les condamnations qui ont accablé Israël ces dernières 24 heures,’’ avait déclaré Bégin, ‘‘Israël ne doit d’excuses à personne. Logiquement et simplement, nous avons décidé d'agir maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Nous défendrons notre peuple avec tous les moyens à notre disposition.’’

Les Etats-Unis avaient alors suspendu la vente de F-16 à Israël en riposte à l'attaque, mais avaient ensuite décommandé l’annulation des ventes, moins de trois mois plus tard. En 1991, une semaine après que les États-Unis avaient attaqué l'Irak, une photographie fut remise à David Ivry, qui avait été l’architecte de l’attaque contre Osirak. La photo montrait ce qui restait du réacteur Osirak et était accompagnée d’une note manuscrite: ‘‘Avec tous nos remerciements et notre appréciation. Vous avez facilité notre travail dans l’opération Tempête du désert.’’ Elle était signée : Dick Cheney - le secrétaire d'État à la défense du président George Bush père, et maintenant le vice-président des Etats-Unis.
http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=8518

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 08 juin 2006 - 23h21:

JÉRUSALEM, CAPITALE D’ISRAËL

Principalement financé par le ministère des Affaires étrangères, le Centre d’Accueil de la Presse Étrangère
à Paris (CAPE) a abrité, le 7 juin, une conférence pour lancer une campagne
sous le titre « Jérusalem capitale confisquée ».

A lui seul, ce titre constitue une grave manipulation de l'opinion française, l'occultation d'un fait historique non discuté :
Jérusalem n'a, au cours des siècles, jamais été la capitale d'un État autre que celui du peuple juif.
Comme l'écrivait André Monteil, ancien ministre, ancien président de la commission des Affaires étrangères du Sénat
et ancien président de l’Association France-Israël,
« Il n'y a pas dans l'histoire de l'humanité, d'aventure comparable à la fidélité du peuple juif à Jérusalem ».
L'Alliance France-Israël s'insurge contre le fait qu'une institution, financée par le contribuable français, relaie une argumentation fallacieuse et source de haine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 08 juin 2006 - 23h40:

ceux qui sont maries savent de quoi il en retourne..
et pour les autres..bonne chance!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 08 juin 2006 - 21h44:

UN MARI ROI...??? OU UN FOU DE LA REINE....???

Je vais méditer sur celà.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 08 juin 2006 - 21h06:

AVEC DES AMIS COMME ÇA,

BUSH TRAHIT LES DEMOCRATES EGYPTIENS. ET POURQUOI?



Par Bret Stephens, journaliste membre de l'équipe éditoriale du Wall Street Journal, sa rubrique sort le mardi.

Article paru dans le site Opinion Journal du 4 juin 2006

Traduit par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com



A Washington, le mois dernier, le Président Bush a rencontré l'héritier présumé du "trône égyptien", Gamal Moubarak, et en a profité pour envoyer ses vœux au père de Gamal, le président Hosni Moubarak. Le Comité des affectations des crédits de la Chambre des Représentants a décliné la proposition du représentant démocrate du Wisconsin, David Obey, de retenir une partie de l'aide annuelle de 1,7 milliard $ attribuée à l'Egypte.

La Secrétaire d'Etat Condoleeza Rice a mis en garde contre toute réduction de l'allocation qui risquerait de porter atteinte "au partenariat stratégique" avec ce pays, "pierre angulaire de la politique américaine au Moyen Orient".

De même, le mois dernier, des démocrates activistes tels que Ahmed Salah, 39 ans, du Mouvement Egyptien pour le Changement et des douzaines de ses camarades ont été battus, arrêtés et détenus, pour s'être réunis en public à plus de 5! La loi d'exception qui dure déjà depuis 25 ans vient d'être prorogée de nouveau. L'organe judiciaire, le seul qui ne soit pas tout à fait corrompu, est soumis à un assaut continu du pouvoir politique. Et Ayman Nour, l'homme politique libéral qui venait en 2ème position derrière Hosni Moubarak, aux élections présidentielles truquées de Septembre dernier, est jeté en prison et a perdu son dernier appel contre une sentence d'emprisonnement de 5 ans pour des accusations fallacieuses.

Il n'y a peut-être aucun rapport entre ces deux séries d'événements; il est possible que Mr Moubarak n'ait pas besoin de la tacite acceptation des Etats-Unis pour entreprendre une campagne de répression. Il y a peut-être des raisons plausibles qui expliquent que l'administration américaine évite d'embarrasser le régime égyptien. Mais quand vous parlez aux personnalités de l'opposition, vous percevez qu'elles se sentent trahies.

Peu d'Egyptiens ont senti la trahison américaine autant que Gamila Ismail, une journaliste en vue et la femme de Ayman Nour depuis 17 ans. Dans son discours de l'Etat d'Union en 2005, le président Bush avait fait une déclaration encourageante, parlant de l'Egypte "comme le pays montrant la voie de la paix au Moyen Orient" et l'appelant "à montrer la voie de la démocratie". Membre indépendant du Parlement, M Nour a entendu de la bouche de l'ex ambassadeur américain David Welch que "l'administration était très intéressée par toute réforme politique au Moyen Orient et soutenait tout appel à la démocratie", propos rapportés par Mme Ismail.

Mr Nour lançait alors un nouveau parti politique et un journal, appelés tous les deux "Ghad", ou "Demain". Il espérait attirer ainsi les jeunes électeurs, les libéraux, la classe moyenne, les coptes et les Chrétiens, les Musulmans modérés. "C'était un projet si clair, si brillant, si lumineux" dit Mme Ismail. "Nous avions tellement confiance dans l'avenir!" Mais cette confiance prit fin brutalement le 28/1/05, quand on a enlevé à M Nour son immunité parlementaire et qu'on l'a détenu pendant 43 jours sur de fausses allégations. Sous la pression américaine, l'histoire de sa libération, de sa candidature à la présidence et sa condamnation ultérieure sont des faits publics. Par contre on connaît moins la férocité du pouvoir à les discréditer, lui et sa femme, avec une persistance paranoïaque.

"14 agents de la sécurité sont arrivés chez nous un matin, fouillant tous les papiers, les livres, les CD, les vidéos, les objets de nos enfants; ils ont ouvert le coffre, scruté nos chéquiers, humé les cigares…; je leur ai demandé s'il y avait un quelconque rapport avec ce dont on accusait mon époux; en fait ils recherchaient des preuves pour asseoir leur accusation" se rappelle Mme Ismail.

A la fois mesquin et sérieux, ce harcèlement n'a pas cessé. En fait la Sécurité (moukhabarat) avait déjà infiltré le Ghad, formant une faction au sein du parti et une équipe alternative au journal. Demandez un exemplaire du journal à un kiosque, on vous demandera lequel, "celui de la Sécurité" ou "celui de Nour"? Les émissions télévisées de Mme Ismail ont été annulées, sous prétexte qu'elle aurait assailli un officier, agent de la sécurité.

D'après Mme Ismail, le responsable ne serait pas seulement le régime, mais Gamal Moubarak, qui souhaite se présenter comme le digne successeur de son père. "Ce qui a gêné Gamal, c'est que lui et Ayman Nour ont le même âge, mais Nour a déjà été élu au Parlement 2 fois, il prend le bus, le métro, il vit avec le peuple et ne clame pas seulement "ça suffit avec Moubarak", mais il offre une alternative, il se présente lui-même, (il n'attend pas que le pouvoir tombe tout cuit comme Gamal)" dit Mme Ismail.

C'est en partie la raison pour laquelle Mme Ismail est étonnée que Mr Bush reçoive si cordialement Gamal, alors qu'elle n'a jamais reçu le moindre signe de l'actuel ambassadeur américain. "Tout le monde se demande ce qu'il est allé faire aux Etats-Unis. Nous a-t-on vendu contre je ne sais quoi? Pourtant le régime n'est pas tendre à l'égard des Américains: n'appelle-t-on pas mon mari "Nour, l'espion des Etats-Unis, Nour, l'ami de Rice, Nour, le fils de Madeleine Albright"?"

La stratégie du régime est claire, détruire l'opposition libérale, comme celle de Ayman Nour, afin que Hosni Moubarak, et par la suite son fils, puisse se présenter aux Etats-Unis comme le seul rempart contre les Frères Musulmans (seule opposition organisée, mais souterraine, car interdite). Bien que cette organisation soit interdite officiellement, on ne doit pas s'étonner que n'importe qui, n'importe où n'ait aucune difficulté à trouver ses bureaux et à interviewer ses chefs. En fait, sous une animosité de façade, les deux camps s'entendent à merveille, ayant besoin l'un de l'autre, pour exclure toute voie moyenne décente.

En attendant, M Nour est à l'hôpital de la prison Tora du Caire, se remettant d'une grève de la faim de 25 jours. Mme Ismail dit qu'il est en forme et il est question d'une grâce présidentielle le 23 juillet, fête nationale. En fin de compte, cependant, Mme Ismail ne s'inquiète pas tellement pour son mari, car il connaît bien la législation, il a de l'expérience, on parle de lui et il paye le prix de la voie qu'il a choisie. "Je m'inquiète pour tous ses jeunes camarades, ces jeunes qui n'ont pas d'expérience et que personne ne connaît. Je me fais du mouron, car je ne sais ce qui leur arrive…" Et elle se tait…



Peut-être que la prochaine fois le président Bush pourra se passer de Gamal et mieux se familiariser avec ces jeunes démocrates. Car comme les électeurs républicains des Etats-Unis, ces démocrates égyptiens constituent la base de sa plateforme politique, et il risque de les perdre très rapidement.



Note du traducteur

Le régime de Moubarak est dictatorial et basé sur des services de sécurité omnipotents qui quadrillent le pays (moukhabarat). Cela n'a pas empêché les Frères Musulmans d'obtenir, 20% des sièges au Parlement égyptien, ses candidats se présentant sous diverses étiquettes anodines. Ce régime est l'héritier de celui institué par Nasser, qui avait des conseillers allemands, rescapés de la Gestapo et du régime nazi. Rappelons que ceux-ci ont utilisé des méthodes hélas déjà éprouvées auparavant, vis-à-vis de la population juive d'Egypte: exclusion des élèves juifs des écoles, des clubs sportifs et des institutions publiques, licenciement dans les administrations et les sociétés d'état et en 1956, expulsion de tous les juifs sous 48 heures.



With Friends Like This
Bush betrays Egypt's democrats, for what?

BY BRET STEPHENS, member of The Wall Street Journal's editorial board. His column appears in the Journal Tuesdays.

June 4, 2006 – 0pinion Journal

CAIRO

--In Washington last month, President Bush met with Gamal Mubarak, heir apparent to the Egyptian throne, and sent regards to Mr. Mubarak's father, President Hosni Mubarak. The House Appropriations Committee turned back an effort by Wisconsin Democrat David Obey to withhold a fraction of Egypt's $1.7 billion annual aid allocation. Secretary of State Condoleezza Rice warned that any cuts would damage a "strategic partnership" that is "a cornerstone of U.S. policy in the Middle East."

Also last month, in Cairo, pro-democracy activists such as 39-year-old Ahmed Salah of the Egyptian Movement for Change and dozens of his colleagues were beaten, arrested and detained--ostensibly for congregating publicly in groups larger than five. The emergency law through which Mr. Mubarak has ruled for 25 years was extended again. The judiciary--the only semi-uncorrupted branch of government--is under political assault. And Ayman Nour, the imprisoned liberal politician who ran second to Mr. Mubarak in last September's rigged presidential election, lost his final appeal against a five-year prison sentence on forgery charges.

Maybe there is no connection between the first and second set of events. Maybe Mr. Mubarak did not need tacit American acquiescence to embark on his latest campaign of repression. Maybe there are plausible reasons for the administration to go soft on the regime for now. But speak to opposition figures here and the sense of American betrayal is palpable.

Few Egyptians have felt this betrayal more keenly than Gameela Ismail, a prominent journalist and Mr. Nour's wife of 17 years. President Bush, she says, "made a very encouraging statement," referring to the line in his 2005 State of the Union address in which he called on Egypt, "which showed the way toward peace in the Middle East, [to] show the way toward democracy." Mr. Nour, an independent member of parliament, heard from then-U.S. Ambassador David Welch that the administration was, in Ms. Ismail's words, "very interested in political reform in the Middle East and would support calls for democracy."

Mr. Nour was then launching a new political party as well as a newspaper, both called Ghad (Tomorrow), which he hoped would appeal to younger voters, political liberals, the middle class, Coptic Christians and moderate Muslims. "It was such a bright, clear, sunny prospect," Ms. Ismail says. "We had all sorts of confidence in the future."

That confidence ended abruptly on Jan. 28, 2005, when Mr. Nour was stripped of his parliamentary immunity and detained for 43 days on forgery charges. The story of his release (under heavy U.S. pressure), his bid for the presidency and his subsequent conviction are matters of public record. Less well known is the ferocity and manic persistence of the regime's effort to discredit Mr. Nour and Ms. Ismail.

"Fourteen security people arrived in our house that morning," Ms. Ismail recalls. "They went through every paper, every book, CDs, videos, our children's belongings. They opened the safe box, went through our checkbooks, sniffed his cigars. . . . I asked them, 'What does this have to do with the charges?' It was clear they were looking for anything at all that might be incriminating."

The harassment, both petty and serious, has never let up. Ms. Ismail says security officers have infiltrated the Ghad, forming a breakaway faction and an alternative newspaper. Ask for a copy at a Cairene newsstand, and you'll be asked whether you want "Security Ghad or Nour's Ghad." Ms. Ismail's TV shows have been canceled, and she is being charged, preposterously, with assaulting a state security officer.

The culprit here, Ms. Ismail insists, isn't simply the regime but Gamal Mubarak, who despite avowals to the contrary is setting himself up as his father's successor. "What provoked Gamal," she explains, "is that he and Nour are the same age, but Nour's been elected to parliament twice, he takes buses, he takes the metro, he knows what's happening with the people. He did not just say, 'Down with Mubarak.' He did more: He offered himself as an alternative."

It's partly for this reason that Ms. Ismail can hardly account for why Mr. Bush would receive Gamal so cordially, even as she says she never once has been personally contacted by Francis Ricciardone, the current U.S. ambassador. "Everyone is asking what Gamal did in Washington: Were we sold out in exchange for something?" She also notes that despite the billions the U.S. provides Egypt, the Mubarak regime continues to stoke anti-American sentiment in its press campaigns against Mr. Nour. "They call my husband, 'Nour, the spy of the U.S.' 'Nour, the friend of Rice.' 'Nour, the child of Madeleine Albright.' "


As for the regime, its game plan is clear: It needs to destroy liberal opponents such as Mr. Nour so that Hosni Mubarak, and eventually his son, can present themselves to the U.S. as the only viable bulwark against the Muslim Brotherhood. Little wonder that, despite being officially banned, a visitor has no trouble finding the Brotherhood's headquarters and interviewing its leadership at locations that are anything but secret. Beneath the surface tension, the regime and the Brotherhood depend on one another to exclude any decent middle way.

Meanwhile, Mr. Nour sits in the hospital ward of Cairo's Tora prison, recovering from a 25-day hunger strike. Ms. Ismail says he's in somewhat better spirits, and there are rumors of a presidential pardon on July 23, a national holiday. Ultimately, however, it's not her husband Ms. Ismail worries most about. "Nour is getting plenty of attention; he knows the law; he has experience; he's paying the price for the course he has chosen. It's the young [activists] I'm worried about. They don't have experience; they don't know the law; nobody knows them. What's happening to them is . . ." She trails off.

Maybe next time, President Bush can give Gamal Mubarak a miss and acquaint himself a little better with "them." As with Republican voters in the U.S., Egypt's democrats are part of his base--and he's fast losing them, too.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 08 juin 2006 - 20h27:

Emmanuel Levinas célébré dans le monde entier


By ELIAS LEVY
Reporter

2006 sera l’année de la commémoration du centenaire de la naissance d’Emmanuel Levinas, un des plus illustres penseurs juifs et philosophes contemporains. Des colloques internationaux consacrés à sa vie et à son œuvre philosophique imposante seront, ou ont déjà été, organisés dans le monde entier, en France, en Israël, où a débuté cette année commémorative, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis, au Japon… et au Canada. La Chaire d’étude Canada Research in Law and Discourse de l’Université McGill organisera, les 18 et 19 septembre prochains, un Colloque international ayant pour thème “Emmanuel Levinas et le Droit”.

La philosophe et universitaire française Marie-Anne Lescourret, professeure d’esthétique à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, est l’auteure d’une biographie magistrale du philosophe, Levinas (Publiée en 1994, cette biographie remarquable vient d’être rééditée par les Éditions Flammarion). Un livre de référence incontournable pour tous ceux qui veulent découvrir l’itinéraire singulier et l’œuvre féconde de cette figure centrale de la pensée du XXe siècle.

Entretien avec une biographe très levinassienne.

Canadian Jewish News: Dans quelles circonstances avez-vous rencontré de son vivant Emmanuel Levinas? Comment est né ce projet de biographie?

Marie-Anne Lescourret: Philosophe et auteure de plusieurs biographies -Rubens, Goethe, Claudel-, les Éditions Flammarion m’ont proposé d’écrire une biographie de cet éminent philosophe et penseur juif. Emmanuel Levinas a participé à ce projet de livre. Il en a accepté l’idée avec réticence, flatté certes, heurté aussi par la dose d’égotisme qu’implique ce genre de projet, et vraisemblablement par la brèche qu’il ouvre dans la vie personnelle du “héros”.

Quand je l’ai rencontré la première fois pour lui présenter mon projet d’écrire sa biographie, il m’a dit d’entrée de jeu: “Je ne vous aiderais pas”. J’étais libre, je menais mon enquête et je venais le voir. Je lui disais: “Vous avez fait ceci, vous êtes allé là…” Mes questions lui permettaient de remonter tout seul le cheminement de sa mémoire. Mais, je n’étais pas entièrement tributaire de celle-ci. On se voyait régulièrement. Il n’a pas eu un droit de regard avant la publication du livre. Ce n’est pas une biographie autorisée. Quand le livre est paru en 1994, il m’a téléphoné pour me dire: “C’est la première fois que je ne me sens pas trahi”. J’ai exploré la vie d’un Levinas “gardé par une bordure de roses”, comme il disait lui-même. Ce qui m’intéressait, c’était de voir et de comprendre l’homme et le penseur.

C.J.N.: Longtemps connu des seuls spécialistes, Emmanuel Levinas est aujourd’hui célébré, et même à la mode, dans le monde entier. Pourquoi a-t-on tellement tardé à reconnaître l’importance de sa pensée et de ses œuvres philosophiques?

M.-A. Lescourret: Emmanuel Levinas était un homme d’une grande modestie. Il a été reconnu relativement tard par le monde universitaire. Mais dès qu’il a soutenu sa thèse, le philosophe Paul Ricoeur a dit à ses confrères: “Maintenant, il va falloir compter avec Levinas”. Sa tardive reconnaissance s’explique par le fait que sa pensée est extrêmement subtile, difficile d’accès. Levinas écrit avec un français très sophistiqué. Deuxièmement, la première réception de l’œuvre de Levinas, mis à part l’article introductif nécessaire de Jacques Derrida, Violence et métaphysique, fut une sorte de réception sentimentale. On avait le sentiment que la pensée de ce philosophe était trop sentimentale, trop religieuse, et qu’elle ne rentrait pas dans les critères de la philosophie rationaliste.

C.J.N.: Sa pensée et ses œuvres sont-elles ésotériques?

M.-A. Lescourret: Pas ésotériques au sens religieux, occulte ou obscurantiste. Je pense que c’est une œuvre difficile parce qu’il y a des références à la phénoménologie, à l’histoire de la philosophie. En plus, Levinas a une façon de faire le tour des concepts, de les renverser, qui fait qu’il faut vraiment le pratiquer en l’approfondissant pour le comprendre. Il écrit dans une langue admirable et poétique qui peut agir comme une sorte de masque et donner le sentiment qu’on peut prendre ses écrits quasiment au pied de la lettre, comme quelque chose de poétique.

C.J.N.: En Israël, le travail intellectuel et philosophique de Levinas a été longtemps ignoré et même dénigré. Est-ce parce qu’il n’écrivait pas ses livres en hébreu ou parce qu’il n’était pas un penseur anglo-saxon?

M.-A. Lescourret: En premier lieu, ce qu’on reprochait en Israël à Levinas, c’est de ne pas avoir fait son Aliya. Deuxièmement, les Israéliens considéraient que son hébreu était un hébreu littéraire, un peu ancien et dépassé. Troisièmement, ce qu’on lui reprochait aussi, c’est d’être un produit de la philosophie allemande alors qu’en Israël ce qui prévaut c’est la philosophie anglo-saxonne de type dit analytique.

Aujourd’hui, il y a en Israël des traductions des livres de Levinas, notamment de ses Lectures Talmudiques. Moi, j’ai été deux fois en

Israël. La première fois, j’ai participé à une soirée hommage qu’on lui a dédiée au Mont Scopus. Quelque 900 personnes ont assisté à ma conférence. La deuxième fois, c’était aussi à Jérusalem, à l’occasion de la soirée inaugurale de l’année Levinas dans le monde. La salle était aussi archicomble. Il y avait des universitaires, des intellectuels, des poètes, des musiciens… Les journaux en ont longuement parlé.

C.J.N.: Levinas était-il Sioniste?

M.-A. Lescourret: Absolument. Il était un Sioniste sincère et de la première heure. Bien qu’il récusait ce qu’il appelait “les belles allées de l’assimilation” -à ses yeux, la première indignité c’était de renier son judaïsme-, il n’a jamais fait son Aliya. Une des plus belles phrases de Levinas, que je cite dans mon livre, c’est lorsqu’il parle des livres qui nous portent mieux que le sol, mieux que la terre. Il n’était pas contre Israël, mais il était viscéralement attaché à l’idée que nous devons tous être diasporiques, vivre en portant les livres indépendamment des frontières. Un jour, il participa avec Raymond Aron à une manifestation de solidarité avec Israël. Aron déclara alors publiquement: “Si jamais ce petit État d’Israël devait disparaître, ce serait une catastrophe universelle, quelque chose de terrible”. Levinas, qui tenait profondément à l’existence d’Israël, se tourna vers Aron pour le complimenter. “Vous ne direz jamais rien de meilleur”, lui dit-il avec entrain.

C.J.N.: Directeur pendant de nombreuses années de l’École Normale Israélite Orientale de Paris (E.N.I.O), fréquentée majoritairement par des élèves juifs maghrébins, Levinas n’avait-il pas développé un rapport particulier avec le monde sépharade?

M.-A. Lescourret: À l’E.N.I.O, il côtoyait quotidiennement le monde sépharade, dont les populations ont reconstitué en France le judaïsme décimé par la Shoah. Ce n’est pas le même type de judaïsme. Les Sépharades sont beaucoup plus traditionalistes et observants que les Ashkénazes. Il y a beaucoup plus de rituels chez les Sépharades, observés de façon plus voyante que chez les Ashkénazes. Je n’ai jamais parlé avec lui de la relation qu’il avait avec les Sépharades. Une chose est certaine. Gershom Scholem disait de Levinas qu’il était plus “Litvak” qu’il ne voulait bien l’admettre. C’est-à-dire qu’il était un fervent héraut d’un judaïsme intellectuel. Les fêtes et tout le témoignage corporel de la révérence envers Dieu, c’était très important pour lui. Mais ça ne suffisait pas. Il considérait que le judaïsme et sa tradition doivent être aussi un stimulant travail d’interprétation, de réflexion et de transmission.

C.J.N.: Levinas est indéniablement le grand penseur de l’éthique. Pourtant, il était un farouche contempteur de la “morale du sentiment”. Comment expliquer ce paradoxe?

M.-A. Lescourret: Levinas se moquait de moi parce que, comme beaucoup d’universitaires, je suis venue à la philosophie par la morale. Lors de nos rencontres, je lui posais des questions du style “Qu’est-ce que je dois faire?” Ça le faisait sourire. La philosophie de Levinas ce n’est pas un traité de moral, au sens de la pratique au jour le jour. Il n’était pas un philosophe dans la lignée de Pascal, qui pose des questions de morale et qui nous dit comment et quoi faire. Ses Leçons talmudiques sont extrêmement subtiles. Surtout, quand il aborde ce qui est, à mon avis, la question morale par excellence: “Suis-je le gardien de mon frère?”

Chez Levinas, l’éthique comme philosophie procède en premier lieu d’une critique de l’ontologie et d’une critique du cogito ergo sum, c’est-à-dire de l’affirmation première de l’être, avec ce qu’elle entraîne de négation de l’Autre. Effectivement, quand vous lisez les Leçons talmudiques rien ne va de soi. C’est toujours par des paraboles, par une réflexion approfondie, qu’on arrive à redire les paroles de la Bible.

C.J.N.: Pourquoi l’œuvre de Levinas, où il n’est question que de morale, exerce-t-elle aujourd’hui un charme et un attrait aussi profonds?

M.-A. Lescourret: J’ai le sentiment que l’année de la célébration du centenaire de Levinas, alors que beaucoup de ses travaux philosophiques se font jour, va permettre de dépasser cette espèce de vulgate sentimentale basée sur la relation avec l’Autre, qui jusque-là a beaucoup occupé les commentaires sur son oeuvre et occulté sa philosophie. Il y a eu une espèce d’appropriation assez vulgaire et assez agaçante de son travail philosophique. Une vulgarisation de sa pensée. Personne n’y échappe! Prenez le cas de Freud. Aujourd’hui, tous les magazines féminins parlent de refoulement, de transgression, de transfert… Cette vulgarisation peut donner le sentiment qu’il y a une instrumentalisation de la pensée de Levinas. Mais, je crois que ce n’est que l’écume. Je pense qu’on va mesurer cette année la profondeur, la richesse et la diversité de la pensée de cet ingénieux penseur en travaillant sur un certain nombre de concepts qui lui sont propres.

C.J.N.: Levinas n’apportait-il pas souvent des réponses ambiguës aux exigences de la tradition juive?

M.-A. Lescourret: Je ne suis pas Juive, je ne peux pas répondre à cette question. La pensée de Levinas se distingue par sa subtilité. Subtile plutôt qu’ambiguë. C’est avant tout une pensée du dialogue. Chose certaine, pour lui, la première indignité c’était d’abjurer le judaïsme. Levinas a toujours profondément respecté les exigences du judaïsme, même lorsqu’il dialoguait avec le pape. En tout cas, sa pensée était beaucoup moins chrétienne que celle de Franz Rosenzweig, qui, dit-on, faillit se convertir au christianisme.

C.J.N.: Levinas entretenait une relation très singulière avec le christianisme. On dit qu’il a été un des précurseurs de la pensée juive du christianisme. Est-ce vrai?

M.-A. Lescourret: On a reproché aux Chrétiens de vouloir christianiser la pensée d’Emmanuel Levinas. Quand j’ai publié cette biographie, on m’a reproché aussi, moi qui suis Chrétienne, d’avoir christianisé sa pensée. C’est absurde! Je ne suis pas du tout prosélyte, ni pratiquante. Je ne crois pas qu’on puisse christianiser la pensée de Levinas. Il n’y a qu’à regarder la façon dont le philosophe envisageait le christianisme. Pour lui, la religion de Jésus c’est l’Inquisition catholique, les Croisades… Par contre, il y a une chose qui est certaine. La première reconnaissance de la pensée et de l’œuvre de Levinas, indépendamment de sa reconnaissance par les philosophes Jacques Wahl, Paul Ricoeur et Maurice Merleau-Ponty, est venue des théologiens hollandais protestants. Les philosophes de la religion chrétienne voyaient en lui un interlocuteur, un brillant esprit qui abordait dans le cadre de sa philosophie “la compréhension de l’être”. C’est ainsi qu’il définissait le judaïsme. Levinas a contribué à l’avancement des relations judéo-chrétiennes. Beaucoup de Chrétiens ont découvert le judaïsme grâce à lui, notamment par la lecture de ses Leçons talmudiques.

C.J.N.: Quelle est la chose la plus importante qu’il nous a léguée?

M.-A. Lescourret: L’entretien infini. L’idée qu’entre Chrétiens et Juifs personne ne doit avoir le dernier mot, ni essayer de convaincre, de persuader l’autre, de le convertir à sa façon d’être. L’entretien infini nous permet de rester face à face, toi et moi, je et tu, dans notre différence, sans volonté d’extermination. L’entretien infini est fondamental. Savoir s’affronter dans la différence sans vouloir absolument se réduire ou réduire l’autre à soi-même.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 08 juin 2006 - 20h15:

c:/


Rien ne vaut la vie : Mémoires et réflexions
de Joseph Sitruk
Éditeur : Bibliophane - Daniel Radford (20 mai 2006) 23 euros

Il est des livres qui ne vous quittent pas. Non qu'ils ne trouvent pas place dans la bibliothèque mais ils continuent à voyager, à vivre dans la tête de celui qui les traverse. " Rien ne vaut la vie ", du Rav Joseph Haïm Sitruk, est de cette veine. Le raconter, c'est le trahir. Bien sûr qu'il y a l'enfance, le père, les senteurs épicées de Tunis et la rigueur de Strasbourg, les embruns de Marseille, la rue Saint-Georges, plus la douleur et la joie, l'amour de l'étude, des gens, des lieux. La vie comme prise à bras le corps par le Grand Rabbin de France, un homme qui nous met dans le rythme. Mais il y a aussi dans ce beau livre une deuxième phase. La brutale attaque qui le terrasse où ses proches et surtout sa femme rassurent. Cette prière comme feu sacré qui embrase les communautés du monde entier, le terrible sentiment qu'une vie ne vaut rien, presque rien. La beauté du rétablissement, l'homme se dit différent, grandi. " Rien ne vaut la vie ", c'est tout cela, la vie après la vie, mais aussi beaucoup plus, l'amour, le couple, l'éducation ; le Rav nous raconte, nous emmène, nous change. Longtemps après avoir fermé le livre, celui-ci nous accompagne, comme un maître, et secrètement il guide nos pas.

Daniel Radford

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 08 juin 2006 - 20h13:

Asslama de Tunis!!!!

Je suis une ancienne élève du lycée rue de Russie ex Armand Fallières. Pas ancienne autant que cela, car je n'ai que 25 ans (bac 2000). Une délégation française est venue pour fêter le 120 ème anniversaire du lycée : des anciennes élèves qui ont été au lycée dans les années 50. J'étais ravie de faire connaissance de 2 belles juives Tunisiennes Danielle épouse Nataf et de Meya Nataf Barel , elles étaient copines de classe les années 50. Elles m'ont tout de suite parlé sans retenu, elles m'ont parlé de leur souvenir au lycée, des endroits qu'elles avaient l'habitude de fréquenter, de la vie juive tunisienne de la tunisie qui a trop changé.... Certes les choses d'avant ne sont plus les choses d'avant mais c'est un retour aux sources , aux origines necéssaire pour chaque être humain. Elles étaient à la fois contentes et nostalgiques. Danielle n'a pas été en tunisie depuis 30 ans!!!!!!!!. Le lendemain on a dinait ensemble ,puisque l'association des anciennes organisait un diner gala au "RELAIS" route de Gammarth. Quel bonheur, quelle soirée magnifique , on a mangé, dansé, chanté jusqu'à 2 heures de matin.
Merci à Danielle Nataf de Paris!!!
Merci à Meya Nataf Barel de Bretagne!!!!!!
Merci de votre ouverture d'esprit, de partager avec moi cette expérience humaine.Je suis fière d'être une tunisienne comme vous. Revenez avec vos petits- enfants.
Pour toute personne qui souhaiterais me contacter voici mon Email:
eLyssa500@yahoo.fr
amicalement Elyssa

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 08 juin 2006 - 17h28:

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