Archive jusqu'au 07/janvier/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Janvier 2004: Archive jusqu'au 07/janvier/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 07 janvier 2004 - 02h34:

Cher Monsieur Hayoun, en tant que juif, né et ayant vécu jusqu'en 1962 en tunisie, je me permet de publier pour votre information un petit extrait d'un livre que je suis en train d'écrire.

EXTRAIT Chapitre.

Motivations au depart des juifs de Tunisie dans les années 1960.

"Ces aspirations au départ presque forcé, s’étaient faites encore plus fortes, après les mises en application des décrets du ministre Ben Salah de transformer en coopératives toutes les petites et moyennes entreprises, les grandes sociétés privées ainsi que les grandes propriétés rurales.

Cette mesure radicale a fait fuir de Tunisie presque toutes les ethnies non arabes et une petite partie des arabes.

En fait, cette mesure dite de Ben Salah, consistait à faire en sorte que les patrons d’entreprises commerciales donnent gratuitement aux salariés l’entreprise qu’ils s’étaient donné tant de mal à créer et à faire fructifier. Ils se retrouvaient du jour au lendemain, relégués au rang de salariés.

La spoliation avait frappé très fort toutes les couches de la société, il y eut beaucoup de faillites dues aux mauvaises gestions des ouvriers devenus nouveaux patrons sans aucune expérience commerciale. Là, débuta le commencement de la misère en Tunisie pour une période indéterminée.


Ce décret était applicable pour toutes les religions ou ethnies, les arabes aussi étaient compris dans celui-ci, mais il y avait très peu de patrons arabes à l’époque".

Victor Cohen.
copyright/extrait choisi pour HARISSA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mercredi 07 janvier 2004 - 00h55:

La Douda ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur :

A propos de Eden : " Quand vous dites "nous on est majoritairement Tunes plutôt que Juifs ou Arabes" c' est qui "nous". "

· Et bien si vous ne savez encore pas découvert " c' est qui Nous ", c' est que vous êtes quelque peu à plaindre, sans toutefois aller jusqu' à la " victimisation ", Nous sommes ceux qui naquirent en Tunisie, et qui n' entrons pas dans votre jeu de l' éternelle jérémiade, au fait vous ne nous avez pas encore relaté, les circonstances dans lesquelles vous vous seriez fait chassés, Nous y portons beaucoup d' intérêt mais enfin, si cela ne vous est pas loisible, Nous n' insisterons pas, car Nous respectons Votre choix.

· Il n' y a pas que des Israélites qui se sont expatriés d' Afrique du Nord, il y a aussi beaucoup de Musulmans, de Chrétiens, et de sans Confession, qui sont partis pour la plupart chercher fortune ailleurs, beaucoup ont bien réussi, d' autres moins bien, ce qui fait peut-être leur frustration, mais ça c' est la vie ! D' autres enfin sont restés et ne s' en plaignent pas, loin de là. Quant aux proportions, ce n' est qu' une affaire de math, alors apprenez donc à calculer, et vous verrez La Lumière.

· Quand vous dites : " Les Juifs qui se trouvaient au 20 ieme siecle sur la terre de Tunisie ",

Et bien vous vous trompez d' au moins dix siècles, car cela fait au moins 30 siècles que quelques Hébreux suivant les Phéniciens, avec qui ils vivaient en bonne entente, car n' oubliez pas que c' est Iram Roi de Tyr qui apporta son aide à Salomon ( Souleïman ), dans la construction du Temple, bien que la conception religieuse des deux nations, soient fort opposées, l' une ayant le culte de Baal et des Idoles, l' autre ayant le culte de l' Eternel. Et bien ce sont ces quelques Hébreux de Carthage qui communiquèrent le goût du monothéisme aux Berbères de la Berbèrie ( Puisque le terme de Tunisie vous déplait tant !), qui eux ne sont pas des Juifs, mais des Berbères Judaïsés. La différence est de taille, et si plus tard certains choisirent d' autres vois, et bien c' est leur droit.

· Quant vous dites : " Les etudes genetiques (X chromosomes etc) ont prouves une similarite exceptionelle entre les communautees Juives de part le monde y compris sut la terre de Tunisie. "

Des preuves ! Auriez vous par le plus grand des hasards, conservé les empruntes génétiques de nos ancêtres d' il y a vingt ou trente siècles, dans ce cas nous vous serions grés de nous en envoyer quelques échantillons, car quelques Bio-Généticiens de notre connaissance sont preneurs.

Il y aurait beaucoup à argumenter, mais ça sera la suite au prochain numéro,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 07 janvier 2004 - 00h06:

UN ARTICLE QUI FERA DATE


Les juifs français et la France : une autre vision, par Serge Klarsfeld
LE MONDE | 06.01.04 | 13h39 • MIS A JOUR LE 06.01.04 | 17h09

Le texte élaboré par sept personnalités et qui souhaite rétablir la confiance entre les juifs de France et la France (Le Monde du 30 décembre 2003) m'interpelle. D'abord, pourquoi "juifs de France" et non "juifs français" ? Je suis un de ceux qui ont le plus employé l'expression "juifs de France", mais dans un contexte historique et en la situant à une époque ou la moitié des juifs en France étaient étrangers, apatrides ou de nationalité indéterminée, alors qu'aujourd'hui pratiquement tous les juifs de France sont juifs français ou Français juifs.

J'ai utilisé ces mots "juifs de France" aussi quand, militant en Allemagne pour faire juger les criminels nazis qui les avaient déportés, j'indiquais qui nous étions et au nom de quels juifs nous intervenions.

Quoi qu'il en soit, le recours aux termes "juifs de France" amoindrit déjà la confiance qu'il peut y avoir à rétablir entre les juifs français et la France.

Si la description par les auteurs du malaise actuel à travers ses manifestations me paraît exacte, les raisons exposées pour expliquer pourquoi la confiance n'existe plus ne me paraissent pas admissibles.

Nos "sept piliers de la sagesse" reportent sur la désaffection de la nation par les Français le rejet de l'Etat juif. Il n'est pas inutile de rappeler que, de la Révolution jusqu'à la Libération, la France n'a cessé d'être l'adversaire de la nation juive : "Ne rien accorder aux juifs en tant que nation ; tout leur accorder en tant qu'individus" (Clermont-Tonnerre, 23 décembre 1789).

L'entreprise sioniste, plutôt soutenue avant 1914 par l'Empire allemand, a été combattue avant et après la première guerre mondiale par la diplomatie de la République française et par la plupart des israélites français. Seule une parenthèse d'une vingtaine d'années (1946-1967) a été marquée parallèlement par une crise entre la France et le monde arabe et par un appui au nouvel Etat juif.

Le choix de la République par les juifs, affirment nos "sept piliers", a été à la base "de leur épanouissement comme individus et comme communauté". C'est un jugement superficiel : après avoir éprouvé bien des vicissitudes sous la monarchie absolue, les juifs ont soutenu tous les régimes qui se sont succédé depuis la Révolution et, en particulier, la monarchie parlementaire de Louis-Philippe et le Second Empire, qui furent probablement les périodes où ils exercèrent le plus d'influence dans la société française, à des époques où la France rayonnait au moins autant que, plus tard, sous la République. Ces juifs d'alors, et peut-être plus que ceux des générations qui leur ont succédé, ont connu, eux aussi, "une façon positive d'exister et de participer à l'Histoire".

Certes, les juifs d'aujourd'hui partagent ardemment les valeurs de la République, mais ils croient que sa politique extérieure devrait prendre en compte la morale politique en tant que l'une de ses valeurs fondamentales et ne devrait pas être prête à condamner ou à sacrifier Israël en contrepartie d'avantages économiques et d'une relative sécurité intérieure. La confiance entre les juifs français et la France s'est rompue lorsque le plus illustre des Français a décidé d'y mettre fin en reprochant vertement à l'Etat juif d'avoir usé de la légitime défense et en définissant le peuple juif en des termes qu'aurait approuvés Charles Maurras.

Trop indulgents, nos "sept piliers de la sagesse" croient ou font semblant de croire que c'est l'optimisme de l'après-guerre qui a contribué à estomper le souvenir de l'extermination des juifs, et que c'est à partir des années 1960 qu'est apparue la réflexion sur la Shoah. En réalité, la raison en était le refus de la société politique française d'affronter, de tirer les conséquences et d'élucider la page la plus noire de l'histoire de France, celle de la complicité du régime de Vichy dans la "solution finale", quand des milliers d'enfants juifs furent arrêtés par des uniformes français avant d'être envoyés à l'abattoir.

La réflexion ne s'est manifestée qu'au milieu des années 1970. Depuis, elle est active, et seul notre septuor en est à se demander "pourquoi le judaïsme en fut la cible". D'une part, diverses explications historiques peuvent en être données. D'autre part, la Shoah s'est installée dans l'histoire de l'Europe comme un événement incomparable, mais qui n'est certainement pas d'une négativité écrasante et paralysante puisque, en compensation, elle exige de l'Europe plus de respect de la dignité et de la personne humaine - ce que d'ailleurs l'Union européenne met heureusement en pratique dans la vie politique, sociale et culturelle depuis près d'un demi-siècle.

La mémoire de la Shoah n'est pas une "mémoire vaine", mais une mémoire de référence, de refus des totalitarismes, du racisme et de la xénophobie, une mémoire incitative, généreuse et humaniste.

Il faut absolument réfuter l'accusation de nos sept penseurs qui reprochent à tous, "juifs, non-juifs, Français, Européens et Occidentaux", de ne pas avoir mis "au centre de leur pensée et de leur action les principes qu'ils -les nazis- avaient voulu bafouer et biffer". En effet, jamais les Occidentaux n'auraient pensé en 1945 qu'ils décoloniseraient, qu'ils abattraient l'empire soviétique, qu'ils jouiraient d'une paix ininterrompue, de la sécurité, d'une amélioration permanente de leur existence, d'une protection sociale et de conditions de vie leur assurant une longévité nettement accrue, un corps plus sain, une meilleure alimentation, moins d'heures de travail, plus de vacances, des voyages facilités, la télévision, etc.

Si pauvreté de réflexion sur la Shoah il y a, elle me semble être plus le fait de nos "sept piliers" que de ceux qui ont réfléchi sur ce qu'elle représente et qui continuent à le faire grâce à la Fondation pour la mémoire de la Shoah, mise en place par le gouvernement de la France. L'énormité d'une affirmation telle que la France "serait interdite d'histoire" à cause de ce qui s'est déroulé pendant l'Occupation suffirait à discréditer la sagesse de ces "sept piliers".

S'il existe une méfiance entre la majorité des juifs français et les gouvernements successifs, c'est parce que ceux-ci ont mené une politique délibérément proarabe qui a recueilli l'assentiment de l'opinion publique. Cette politique se fonde sur ce qui est considéré comme l'intérêt national : l'importance des échanges commerciaux avec le vaste et riche monde arabe, l'influence de la France dans les nombreux pays musulmans et la volonté d'éviter les attentats sanglants qui ont déjà éprouvé la France du fait des terroristes arabes antijuifs et des terroristes islamistes algériens.

Les juifs français se sentent profondément solidaires de l'existence et de la sécurité de l'Etat d'Israël. Ils comprennent que l'antisémitisme vient de connaître une mutation, comme celle qui au XIXe siècle a marqué le passage de la haine religieuse à la haine raciale en raison de l'émergence des juifs dans la société. A la fin du XXe siècle, le nouvel antisémitisme a débouché prioritairement sur le refus de l'Etat juif.

Beaucoup de juifs souffrent de cette situation et se souviennent que, s'il fut un temps difficile pour la France, la France de Vichy l'a rendu encore bien plus difficile pour les juifs de France au nom d'un intérêt national invoqué par Pétain, Darlan et Laval. "Ce jour-là, la France, patrie des Lumières et des droits de l'homme, terre d'accueil et d'asile (...), accomplissait l'irréparable", comme l'a reconnu si courageusement le président de la République le jour de la commémoration de la rafle du Vél' d'Hiv, le 16 juillet 1995. Il a tiré de cette tragédie une leçon pour l'avenir que notre septuor aurait bien fait de relever et de méditer, plutôt que de se référer inutilement à une France "enfermée dans le remords" et à qui la Shoah "barre toute espérance historique". Jacques Chirac n'a-t-il pas fait appel aux "valeurs humanistes, valeurs de liberté, de justice et de tolérance qui fondent l'identité française et nous obligent pour l'avenir. Ces valeurs, celles qui fondent nos démocraties, sont aujourd'hui bafouées en Europe même sous nos yeux par les adeptes de la purification ethnique. Sachons tirer les leçons de l'histoire ; n'acceptons pas d'être les témoins passifs ou les complices de l'irréparable" ? Et le chef de l'Etat n'a-t-il pas immédiatement remis la France et l'Occident dans la marche de l'histoire en intervenant militairement en Bosnie et en y mettant fin aux massacres ?

La France n'a pas besoin d'un "pacte" avec les juifs pour se relancer, comme le prétendent nos penseurs. Depuis 1945, elle a superbement réussi à remonter la pente et, avec une population d'aujourd'hui seulement 60 millions de Français, à s'affirmer encore comme une puissance mondiale à vocation universelle et comme le moteur de l'Union européenne grâce à sa réconciliation surprenante et sincère avec l'Allemagne.

Les guerres coloniales ont eu sur la France une influence au moins aussi grande que les conséquences de la politique antijuive de Vichy. Non, la France ne traîne pas de boulet historique qui l'empêcherait d'aller de l'avant. La République française donne aux Français juifs toutes les possibilités qu'elle accorde aux Français non juifs, sur le seul critère du mérite. Ce sont les juifs qui à la fois souffrent de la distance qu'a prise la France avec Israël et de ce qu'à l'antisémitisme d'extrême droite est venu s'ajouter à la longue un antisémitisme de gauche après des décennies de campagnes anti-israéliennes. Ce dernier émane des gauchistes, des communistes, des Verts et d'une partie des socialistes. De surcroît est brutalement apparu un antisémitisme islamiste actif au sein d'une population musulmane dix fois plus importante que la population juive.

L'avenir ? Certains juifs français courberont la tête, exprimeront leur différence avec Israël ou même leur indifférence, se plongeront ou feront semblant de se plonger dans "l'éthique du judaïsme" et se résoudront à n'être que des marranes politiques. D'autres divorceront de la France parce que leur sensibilité de juifs d'après la Shoah et d'après la résurrection d'un Etat juif sera trop blessée par les piques quotidiennes qu'ils auront à subir du fait de l'antisémitisme et de l'antisionisme ambiants. Ou alors, comme nous l'espérons tous, la paix s'établira au Moyen-Orient, Israël sera accepté par l'ensemble des Palestiniens et du monde arabe et la situation en France se normalisera enfin pour les juifs. Mais ces derniers doivent quand même en prendre conscience : contrairement à ce que nos "sept piliers" affirment, la France n'a pas particulièrement besoin des juifs, pas plus que les juifs n'ont besoin de la France.

Serge Klarsfeld est avocat et président de l'Association des fils et filles des déportés juifs de France.

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.01.04

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le mardi 06 janvier 2004 - 23h45:

Powell: la Tunisie a aidé à convaincre Tripoli de changer de politique

WASHINGTON (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a indiqué mardi que la Tunisie avait aidé à convaincre la Libye d'abandonner toute ambition en matière d'armes de destruction massive (ADM).

M. Powell, qui recevait le chef de la diplomatie tunisienne Habib Ben Yahia, a déclaré que "le président (tunisien, Zine El Abidine) Ben Ali et le ministre (des Affaires étrangères Habib Ben Yahia) ont fait beaucoup, je pense, pour définir un environnement permettant aux Libyens de se rendre compte qu'il était temps de changer de politique".

M. Powell et son homologue tunisien, qui s'exprimaient devant la presse, n'ont pas donné plus de détails sur ce rôle joué par la Tunisie, où le secrétaire d'Etat s'était rendu le 2 décembre dernier, dans le cadre d'une tournée en Afrique du nord.

Le porte-parole de M. Powell, Richard Boucher, interrogé sur ce point, n'a pas été en mesure de dire si le dossier des programmes d'armements libyens avait été spécifiquement abordé lors de la visite de M. Powell. Il s'est toutefois félicité du fait que la Tunisie soit "une voix pour la modération et l'harmonie régionale".

La Libye a annoncé le 19 décembre dernier sa volonté de renoncer à tout programme d'armes nucléaires, chimiques ou bactériologiques, après plusieurs mois de négociations secrètes avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

M. Powell a également confirmé que Washington attendait que la Libye tienne tous ses engagements dans ce domaine pour envisager une levée des sanctions imposées par Washington à ce pays.

"Quand tout cela sera sous contrôle, alors nous commencerons à examiner les questions politiques relatives au fait que la Libye puisse avoir de meilleures relations avec les Etats-Unis et le reste de la communauté internationale", a-t-il dit.

"Nous examinerons les sanctions et les autres mesures que nous avons prises contre la Libye au fil des ans en fonction de cela", a ajouté le chef de la diplomatie américaine.

Le président américain George W. Bush a prolongé lundi des sanctions américaines imposées à la Libye depuis 1986, notamment le gel des avoirs libyens aux Etats-Unis affirmant que Tripoli devait poursuivre par des "mesures concrètes" sa politique d'ouverture sur les armes non conventionnelles.

La visite de M. Ben Yahia à Washington visait à préparer la venue du chef de l'Etat tunisien aux Etats-Unis le mois prochain, au cours de laquelle il doit rencontrer le président américain.

Les entretiens de mardi ont également porté, outre la Libye, sur la situation en Afrique du nord, et sur le dossier du Sahara occidental, qui oppose l'Algérie et le Maroc, a indiqué M. Powell.

M. Ben Yahia pour sa part s'est félicité de la "relation stratégique" entre la Tunisie et les Etats-Unis, qu'il a souhaité "préserver et même développer davantage".

"Nous travaillons ensemble à la paix au Proche-Orient, à la paix en Afrique du nord, à la paix en Irak. Nous luttons ensemble contre le terrorisme, dont nos deux pays ont été victimes", a-t-il ajouté.

source: Yahoo News

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mardi 06 janvier 2004 - 22h52:

tout d'abord je voudrai rendre hommage a ces tunisiens qui on protégés des menbres de la communautée juive de tunisie a travers tout le pays et ce principalemetn pendant l'occupation des forces de L'axe et pendant les saccages de 1967.
ces femmes et ces hommes qui on donné refuge a leurs amis ,leurs voisins, a leurs collaborateurs a ceux qui travaillait avec eux ou chez eux, sans attendre ni medaille ni distinction, ni stelle ni ARGENT..
ces gens en n'en parle pas beaucoup , ni du coté israelien car cela veut dire que des arabes et des juifs peuvent se lier d'amitiés, ni du coté tunisien car ce fut un geste normal ,banal, limite obligatoire

a ces tunisiens chapeau!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sibylle (Sibylle) le mardi 06 janvier 2004 - 23h03:

Monsieur hayoun,

Je ne vais pas m’engager dans une discussion politique avec vous sur le sujet, primo je n’aime pas parler politique sur adra, secondo, débattre sur deux ou trois phrases que vous citez, ne m’intéresse nullement, discussion stérile, on va finir par tourner en rond comme des toupies et encore, mais bon je déteste avoir le vertige.
Par contre une précision, harissa est un site de souvenir, que ce soit vous ou vos amis ou particulièrement votre ami journaliste du monde(désolée vous m’avez fait rire en citant le journaliste , ça ne rime à rien), ou toute personne qui clique sur sa souris et vient nous voir, vient tout d’abord pour kiffer, vient faire un voyage dans le temps , harissa est le témoignage du patrimoine de plusieurs générations , ensuite à cela s’ajoute la possibilité de participer de différentes façons, dont celle d’écrire sur adra et engager autant de débat qu’il vous plaira. Vous citez André Chouraqui, très bien, la mémoire est un droit sacré, je vous le concède, et j’en rajoute certains faits historiques sont irréfutables, et lorsque vous approuvez que nous ne devrions point avoir une mémoire sélective, alors il ne faut point, dans ce cas pratiquer la politique du discours unique, tel l’avis qui se doit unique, le votre, votre vérité.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 06 janvier 2004 - 20h04:

Le Likoud de France vous invite à assister

à la projection du film



"Sur la route de Djenine"

réalisé par Pierre Rehov



le Lundi 12 janvier 2004 à 20H00


au Petit Théâtre de Paris

15, rue Blanche - 75009 Paris (M° Trinité)


La projection sera suivie d'un débat

avec la participation de :

- Dr Frédéric Nordmann -

Président du Likoud de France, Secrétaire Général du KKL de France

- Olivier Rafowicz -

Délégué général de l'Alyah auprès de l'Agence Juive,

ancien porte-parole de Tsahal



- Pierre Rehov -

Journaliste, Réalisateur du film


Réservation obligatoire - Places limitées - PAF : 25 €

LIKOUD DE FRANCE - 59, bd de Strasbourg - 75010 Paris - Tél. : 01 48 24 43 35
Email : likoud-france@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Benzarti (Benzarti) le mardi 06 janvier 2004 - 19h43:

je comprend la position de david hayoun:moi je suis franco-tunisien arabe et musulman!!je peux pas etre 100% francais ou 100%tunisien car je vis en france et je suis d'origine tunisienne.francais c un grand mot.qui n'a pas des origines,portugaises,allemandes,italiennes espagnoles ou polonaises(dont un certain sarkozy lol)ou juives?
en france on nous stigmatise:musulmans de france au lieu de francais musulman.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mardi 06 janvier 2004 - 19h30:

David Hayoun a écrit :
" Les juifs ont quitté la Tunisie, dans l'espoir d'un meilleur avenir en France ou en Italie, des pays à l'époque en plein essor économique et social, en quittant une Tunisie en partie dévastée ( infrastructure et économie) par l'occupation Française , ce ne sont pas mes mots mais ceus de Michel Boujenah et mes grands parents ainsi que mes parents confirment ces dires. "

NON, NON, NON et NON !!!

Les juifs de Tunisie ont quitté CONTRAINTS ET FORCÉS un pays où ils résidaient BIEN AVANT que les cavaliers de l'Islam ne l'envahissent comme un rouleau compresseur,

Ils ont pourtant contribué avec les maltais, italiens, français( chrétiens puisque dans ces pays on se détermine selon sa religion ) et les musulmans à l'essor économique du pays.

C'est une malhonêteté de dire que la Tunisie a été dévastée par l'occupation française.

Les Tunisiens ont trouvé un État qui fonctionnait: Routes, voies ferrées, téléphone, station radiophonique, tribunaux, hôpitaux et tout ce qu'il fallait pour faire un état moderne.
Et ce sans hiatus. Dès le premier jour.

TOUS les cadres supérieurs tunisiens ont été formés dans les facs et les grandes écoles françaises. Et continuent à s'exprimer en français.

Ils viennent même pour certains finir leurs jours à Paris dans les beaux quartiers.

Beaucoup de pays vouraient bien avoir été " dévastés " par la France.
Tenez ! allez faire un tour en Algérie qui pourtant regorge du gaz et du pétrole découvert par ces dévastateurs de français. Ce que les algériens criaient à Chirac l'année dernière ça n'était pas ;: DÉVASTATEURS, mais VISAS VISAS
VISAS.

Les juifs sont partis, parce qu' " on " ne voulait plus d' eux

L' Histoire les a recrachés.

Comme en Algérie, au Maroc, en Égypte, Libye, Irak, Syrie, Liban, Iran, etc.. 1 million de juifs effacés de la mémoire des pays qu'ils ont contribué - avec d'autres " infidèles " - à enrichir.

J'ai déjà eu l'occasion de parler de la conversation qu' avec quelques étudiants juifs et chrétiens nous avons eue avec Habib Bourguiba en janvier 1955.
En gros :
- la Tunisie sera une république islamique.
- Le mot " laïque " n'existe pas en arabe et ne veut rien dire en pays musulman. Pire il n'a pas sa place
- Le service militaire sera réservé aux seuls musulmans.

Et Michel Boujnah n'est pas une référence.

Finalement je me demande si sous le de pseudo Hayoun, ne se cache pas celui qui, sous de multiples identités, nous a tant amusé l'année dernière.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 06 janvier 2004 - 19h20:

Cela pourrait-il encourager certains d'entre vous a faire leur aliyah au plus vite ??

Puise dans Globes on line :

Palestinian statistics bureau: 4.7m Palestinians in Israel and territories
The bureau sees Palestinians becoming a majority in the area by 2007.
Lior Greenbaum 6 Jan 04 18:27

There were 9.7 million Palestinians in the world at the end of 2003, of whom 3.7 million lived in Palestinian Authority territory and one million in Israel, according to a report by the Palestinian Central Bureau of Statistics (PCBS).
According to the report, 2.3 million Palestinians live on the West Bank (63.3% of the Palestinian population in the territories) and 1.4 million (36.7%) in the Gaza strip.

2.8 million Palestinians live in Jordan, 436 thousand in Syria, 415 thousand in Lebanon, and 62 thousand in Egypt.

A total of 595 thousand Palestinians live in other Arab countries, 236 thousand live in the US, and some 301 thousand in the rest of the world.

According to the PCBS data, there were 4.6 million Palestinians in the area between the River Jordan and the Mediterranean Sea at the end of 2002. The PCBS estimates that this population will grow to some 5.1 million by mid-2005, and will equal the Jewish population in the same area at some point in 2006. By 2007, the PCBS says, there will be a Palestinian majority in this area.

By 2010, the PCBS estimates, 6.2 million Palestinians and 5.7 million Jews will live between the River Jordan and the Mediterranean Sea, and by 2020, the Jewish population will be only 44% of the total, 6.4 million compared with 8.2 million Palestinians.

Of the residents of the territories, 42.6% are refuges. 46% of the population in the territories are under fifteen years of age. The life expectancy of a man in the territories is 70.7 years, and of a woman 73.8 years, the PCBS says.

Published by Globes [online] - www.globes.co.il - on January 6, 2004

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mardi 06 janvier 2004 - 19h12:

Pour ceux qui veulent ecouter en direct la conference en francais d'Alain Finkielkraut a Jerusalem, le mercredi 7 janvier a 17h (16h a Paris).

http://sicsa.huji.ac.il/index-fre0104.htm

French_Invitation-Finkielkraut.jpg

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 06 janvier 2004 - 18h16:

D'abord je vous remercie de l'interêt que vous avez porté à mon mail, mais je remarque que vous n'avez pas bien lu celui-ci ou tout simplement vous n'avez pas voulu bien le , cite :

"En voulant etre a tout prix "Tunisien Juif" au lieu de "Juif Tunisien"

D'abord je n'ai jamais dit vouloir être juif Tunisien a tout prix , je suis Français d'origine Tunisienne et de confession juive point.


"Pour moi la nationalite n'a pas l'importance que vous voulez lui donner et qui s'apparente beaucoup a celle d'un employe d'un gouvernement autoritaire"

La nationnalité n'a pas d'importance ? c'est une nouvelle très intéressante ! Je suis Français je n'ai pas choisi de l'être, mais je suis fier d'appartenir à cette grande nation, je suis de confession juive et j'ai choisi d'être juif, non pas parce que mes ancêtres le sont, mais parce que j'ai la foie, j'espère que mon raisonnement vous semble "logique", maitenant.


"Il semble d'autre part qu'il n'y ait aucune importance pour vous que 98% des Juifs Tunisiens aient quitte la Tunisie depuis pres de 40 ans (vous y compris)."

Les juifs ont quitté la Tunisie, dans l'espoir d'un meilleur avenir en France ou en Italie, des pays à l'époque en plein essor économique et social, en quittant une Tunisie en partie dévastée ( infrastructure et économie) par l'occupation Française , ce ne sont pas mes mots mais ceus de Michel Boujenah et mes grands parents ainsi que mes parents confirment ces dires.
Maintenant si vous pensez que les juifs ont quitté la Tunisie parce qu'il étaient persécutés je n'essayerai point de vous contredire je craint que cela ne serve à rien.


"Je connais bien le site Harissa.com et je ne sais pas combien vous avez lu de pages mais je peux vous dire que personne ne pense comme vous"

Alors vous savez ce que pense tous les juifs Tunisiens ? Vous êtes vraiment fort mais comment vous faîtes ?

petite question : si l'état Français propose à tous les Tunisiens, Algériens, Marocains ou autres citoyens de pays moins riches que la France, aujourdh'ui d'obtenir la nationnalité Française, pensez- vous qu'il resterait beaucoup de monde dans ce pays?


"vous preferez regarder l'histoire qui vous convienne plutot que de faire un examen plus approfondi de la situation.
Alors un peu de serieux si vous voulez critiquer et discuter."

Je vous remercie, mais c'est justement la critique que je vous adresse et le manque de sérieux de l'histoire tel que vous la racontez qui nous fait passer pour les éternels persécutés, et la deuxième critique est la présence de Ben Ali dans les "Tunes d'honneur", j'avoue que ça a fait marrer plein d'amis juifs ( surtout l'un d'eux qui travaille au journal le monde),
Ci dessous les pages web concernées(j'avoue ne pas avoir vu les 17000, mais je vous remercie de m'informer qu'il y a des témoigniages d'amitié judéo arabes, ça fera plaisir à mes grands parents ).

http://www.harissa.com/D_Souvenirs/viedesjuifstunesfindu19eme.htm
http://www.harissa.com/D_celebres/tunesdhonneur.htm


je continue à soutenir que votre site est une initiative intélligente, car comme le dit si bien André CHOURAQUI, la mémoire est un droit sacré, mais tâchons de ne pas avoir une mémoire sélective.

Mes plus amicales salutations a Monsieur le webmaster Jaco HALFON.

David HAYOUN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le mardi 06 janvier 2004 - 18h06:

Les presses arabe et égyptienne réagissent à l’agression contre le ministre égyptien des Affaires étrangères sur l’Esplanade de la mosquée Al-Aqsa

Source : Memri.org

A son arrivée dans la mosquée Al-Aqsa lors de son récent voyage en Israël, Ahmed Maher, ministre égyptien des Affaires étrangères, a été agressé par un groupe de Palestiniens qui l'ont insulté, lançant des chaussures dans sa direction et appelant à la reprise du djihad en Egypte, tandis qu'au micro résonnait l'appel«Non à la paix!». Le ministre s'est évanoui dans les bras de ses gardes du corps. (Al-Ahram Hebdo, 24-30 décembre 2003). Selon les rapports de médias, les assaillants appartiennent au Hizb Al-Tahrir («Parti de libération» islamiste). Voici une compilation des réactions de médias arabes concernant l'agression:


Vous avez jeté la honte sur vous-même et sur votre cause
Deux jours après l'incident, plusieurs articles portant sur l'agression d'Ahmed Maher ont paru dans la presse égyptienne.

Ahmed Ragab, qui publie des articles d'opinion dans le quotidien gouvernemental Al-Akhbar, ramène le problème à l'éducation scolaire des enfants: «Dans le cadre des cours d'arabe, les élèves apprennent [la phrase] 'Omar a frappé Zayd', mais jamais 'Omar a frappé Cohen.'» [1]

Dans le quotidien égyptien Al-Masaa, un article du chroniqueur Mohammed Foudah s'efforce de susciter un sentiment de honte chez les Palestiniens: «Ces Palestiniens qui ont attaqué le ministre égyptien des Affaires étrangères se sont-ils demandé pourquoi Maher s'était imposé la souffrance d'une visite en Israël et d'une rencontre avec Sharon et son cabinet? S'y est-il rendu dans l'intention de visiter un pays avec lequel nous avons rompu les relations et sommes entrés en crise pour la Palestine (…)? Les Palestiniens souhaitent-ils que l'Egypte cesse de s'intéresser à la question palestinienne? Ce serait la solution la plus facile, déjà privilégiée par nombre de pays arabes (…) Vous avez battu l'homme qui est venu pour vous, et c'est Israël qui l'a conduit à l'hôpital. Quelle honte avez-vous jeté sur vous-mêmes et sur votre cause! (…)» [2]


Tout est résolu entre l'Egypte et Israël hormis la question palestinienne
Galal Duweidar, directeur d'Al-Akhbar, écrit: «(…) Le monde entier, Palestiniens compris, sait qu'il n'y a plus de problème entre l'Egypte et Israël depuis la victoire d'octobre (1973) et la signature de l'accord de paix (…) La seule raison [des tensions qui existent entre l'Egypte et Israël] est la défense des droits des Palestiniens, et non celle des intérêts égyptiens directs (…)

Malgré le sacrifice continu [de l'Egypte pour les Palestiniens], sacrifice qui gâte les relations de l'Egypte avec Israël et le lobby sioniste, et donc avec les Etats-Unis, un groupe de voyous palestiniens nous a surpris en perpétrant cette agression barbare et malveillante contre le ministre égyptien des Affaires étrangères. Comment nous, chroniqueurs égyptiens, qui chaque jour défendons les droits de ce peuple en nous opposant à l'agression israélienne, comment pouvons-nous rendre compte de cet acte méprisable? (…) Ce groupe de criminels (…) est déloyal et oeuvre pour Israël et les ennemis de la nation arabe (…) Oui, ces assaillants pécheurs méritent bien la malédiction des 70 millions d'Egyptiens qui ont pu témoigner hier de cet acte de lâcheté devant leurs écrans télévisés (…)» [3]


Le temps n'est-il pas venu de nous concentrer sur nos problèmes intérieurs?
Egalement dans Al-Akhbar, le chroniqueur Saïd Sunbul écrit: «(…) Accuser le ministre égyptien des Affaires étrangères de trahison revient à accuser l'Egypte de trahison. Ce n'est pas la première fois que l'Egypte est accusée de trahison, malgré tout ce qu'elle a fait et continue de faire pour les Palestiniens. Le terme 'trahison' est très utilisé par les Palestiniens. Ils s'en sont servis contre l'ancien Premier ministre [de l'Autorité palestinienne] Abou Mazen, qui a préféré démissionner; ils l'ont utilisé contre l'ancien ministre Yasser Abed Rabbo et ses collègues, qui se sont rendus à Genève pour établir un document de paix susceptible de garantir une vie de dignité aux Palestiniens.

Même avant cela, les Palestiniens avaient accusé [le président égyptien Gamal] Abd El-Nasser de trahison pour avoir accepté le plan du Secrétaire d'Etat Rogers. Ils ont accusé Anwar Sadate de trahison quand ce dernier les a invités à la conférence de Mina House. S'ils avaient accepté d'y participer ou s'ils avaient accepté les principes de l'accord de Camp David, ils auraient empêché Israël d'établir les colonies et la barrière de séparation, et n'auraient pas été contraints de faire toutes ces concessions! (…)

La méprisable agression contre le ministre égyptien des Affaires étrangères (…) pousse plusieurs personnes à se demander s'il n'est pas temps pour nous de nous concentrer sur nos problèmes intérieurs – dont plusieurs proviennent des guerres auxquelles nous avons participé pour la Palestine – au lieu de tenter inutilement de résoudre le problème d'un peuple divisé qui accuse ses propres [représentants] et les autres de trahison.» [4]


Nous ne tendrons plus l'autre joue
Le commentaire le plus cinglant provient sans doute d'Ibrahim Sadah, directeur de l'hebdomadaire Akhbar Al-Youm. Sadah précise que les efforts déployés par le ministre égyptien des Affaires étrangères pour minimiser l'incident de l'ont «pas convaincu.» Il invite le parlement égyptien à se réunir pour débattre de la politique palestinienne de l'Egypte, suite à «la tentative d'assassinatdu ministre égyptien des Affaires étrangères.» Sadah rappelle l'histoire des relations égypto-palestiniennes depuis l'époque du président Sadate, commentant: «Malgré les méprisables attaques planifiées et perpétrées par les Arabes, sous la direction de Saddam Hussein et de Yasser Arafat, contre l'initiative [de paix] du président égyptien, Sadate n'accorda pas d'importance à cette malveillance, persévérant courageusement sur la voie de la paix (…)

Je ne pense pas que le peuple égyptien puisse oublier ou ignorer ces années, où ses dirigeants politiques étaient la cible des pires attaques, non seulement de la part des médias arabes, mais également de certains dirigeants arabes, tels Saddam Hussein et Yasser Arafat (…) Le peuple égyptien n'oubliera pas non plus que Yasser Arafat a dansé de joie à l'annonce de l'assassinat du président Sadate (…)

Il est temps de dire à l'Autorité palestinienne: 'Non! Mille fois non!' (…) Nous ne tendrons plus la joie droite pour recevoir la claque déjà reçue à maintes reprises par la joue gauche. Nous sommes rassasiés, Votre Excellence, unique porte-parole du peuple palestinien, de vos déclarations répétées pour rejeter tout acte anti-égyptien perpétré par les Palestiniens sur une stupide petite minorité (…)

Personnellement, je n'accepte pas les excuses du président palestinien Yasser Arafat (…) J'exige que le Parlement se réunisse en session spéciale, en la présence du ministre des Affaires étrangères, dans le but précis d'examiner notre politique face au conflit israélo-palestinien (…) Peut-être ses membres auront-ils une autre opinion, mais je propose comme solution à ce débat (…) un sondage d'opinion dans tous les secteurs de la population égyptienne concernant notre politique palestinienne (…)» [5]

Dans le quotidien Al-Ahram, le chroniqueur SalahMuntassir fait preuve de plus de retenue: «Je m'efforce de conserver une certaine retenue au lieu de susciter plus de fureur encore. L'Egypte ne permettra pas à ceux qui agissent contre leur propre cause, leurs propres droits, leur propre combat, d'atteindre leurs buts. Tel est l'impôt que nous avons payé et que nous continuons de payer; ces êtres haineux et sans reconnaissance qui ternissent leur propre image méritent d'être relégués à la corbeille de l'histoire.» [6]

Hazem Abd El-Rahman, de tendance libérale, écrit dans sa chronique d'Al-Ahram: «(…) Ce rebut du genre humain est-il capable d'accomplir quelque chose pour le peuple palestinien? Il semble qu'à l'instar des adeptes des attentats suicides, ils soient les premiers à porter atteinte à la cause palestinienne, amenant la mort sur le peuple palestinien (…)» [7]

Mursey Atallah, directeur de l'édition du soir d' A l-Ahram , écrit: «(…) Cette populace, qui fait la leçon aux autres en prétendant être plus patriotique qu'eux, cherche encore à piéger la nation dans le cycle du conflit avec pour seul objectif d'enflammer les émotions. Tous les malheurs subis par les Palestiniens entraînés par des beaux parleurs qui ont, pendant plus d'un demi-siècle, clamé la devise de la libération totale de la rivière [du Jourdain] à la mer [Méditerranée] - jusqu'à ce que nous ayons pratiquement tout perdu et qu'il reste à peine à la Palestine une rivière et une mer -, [tous ces malheurs] ne leur ont pas suffi.» [8]

Cette agression devrait être condamnée par tous ceux dotés d'un cerveau ou d'un demi-cerveau

La condamnation de l'agression contre le ministre des Affaires étrangères Maher par la presse arabe fut quasi-unanime. Dans le quotidien qatari Al-Raya, le chroniqueur Abd El-Karim Hashish écrit: «Il est inutile que je répète ce que d'autres ont déjà dit, que l'agression a été organisée par les Israéliens. C'est une affirmation insensée, qui provient de la tendance chronique qu'ont certains à inverser les choses et à se cacher la tête dans le sable. Ceux qui ont attaqué le ministre égyptien des Affaires étrangères (…) sont des Palestiniens de chair et de sang, et les Israéliens n'ont rien à voir là-dedans (…) La vérité est que je me fiche de savoir à quelles factions ces Palestiniens appartiennent. Cette agression devrait être condamnée par toute personne dotée d'un cerveau ou d'un demi-cerveau. Je tiens à souligner que ce comportement stupide aura de sérieuses répercussions sur le statut de la mosquée Al-Aqsa et légitimera peu-être l'intervention israélienne et la surveillance des services de sécurité israéliens (…)» [9]


Les Arabes sont les pires ennemis des Arabes
Dans le quotidien libanais Al-Nahar, le directeur Jubran Tuweini écrit que l'agression de Maher fut «le sommet de la bassesse et de l'humiliation arabe. Ce fut un cadeau aux ennemis des Arabes, et à Israël en particulier. Une fois de plus, nous nous rendons compte que les Arabes sont les pires ennemis des Arabes, tout comme les pires ennemis de la cause palestinienne sont les Palestiniens, car ils ont adopté le refus et l'extrémisme fondamentaliste comme ligne de conduite. Combien de fois ont-ils déjà servi Israël par leurs actions? Combien de fois l'attitude de ces groupuscules a-t-elle déjà sauvé Ariel Sharon et son gouvernement?

Ce qui est arrivé au ministre Maher nous rappelle l'histoire des relations inter-arabes (…) Un simple calcul révèle que le nombre d'agressions arabes contre des Arabes dépasse le nombre de guerres israélo-arabes (…)» [10]


Al-Qods Al-Arabi : une position pro-Saddam
Une autre opinion a été exprimée par le directeur pro-Saddam du quotidien londonien Al-Qods Al-Arabi, Abd El-Bari Atwan. Le matin suivant l'agression, il écrit dans un article intitulé «Des chaussures en guise de premier avertissement»: «Les chaussures qui ont plu sur la tête d'Ahmed Maher (…) sont une leçon pour tous les dirigeants arabes et leurs représentants qui ont méprisé la rue arabe, ses exigences et ses sentiments, et qui aujourd'hui ne prêtent l'oreille qu'à l'Administration américaine et à ses requêtes humiliantes de normalisation des relations avec l'Etat hébreu, servant ses intérêts et occultant sa politique terroriste.

M. Maher a humilié le peuple égyptien et ses forces nationales quand, contre leur volonté et par dédain pour leurs sentiments, il s'est rendu à Tel-Aviv pour rencontrer le Premier ministre israélien, dont les mains dégoulinent du sang des combattants palestiniens et des soldats égyptiens morts en martyrs pour défendre l'honneur de leur nation et de leur pays.

Quand le ministre égyptien des Affaires étrangères se montre neutre sur le conflit israélo-arabe, quand le gouvernement égyptien devient un «honnête courtier» entre les parties, il n'y a pas lieu de s'étonner qu'il se reçoive des chaussures (…)» [11]


Réponse égyptienne à Atwan
En réponse à l'article d'Atwan, le chroniqueur Kamal Abd El-Raouf écrit dans l'hebdomadaire égyptien Akhbar Al-Youm: «Je regrette la tiédeur de la plupart des commentaires que j'ai entendus à la radio palestinienne. Certains d'entre eux ont clairement accusé le ministre des Affaires étrangères [Ahmed Maher]. L'un d'entre eux venait d'Abd El-Bari Atwan (…), qui a condamné Ahmed Maher. Il fallait s'y attendre de la part d'Atwan, qui s'est battu pendant plusieurs années pour la cause [palestinienne] à partir des saloons de Londres. Nul ne sait avec qui ou contre qui est Atwan. La seule chose que je sais est qu'il accorde aux radios étrangères une bonne raison de penser qu'Israël a raison.» [12]

Un site libéral arabe: «Ceux qui se trouvent derrière cette agression ne sont pas une minorité»

Sur le site arabe libéral Elaph, le chroniqueur égyptien Sami Buheiri écrit: «Nous devrions être honnêtes avec nous-mêmes: ceux qui se trouvent derrière l'agression ne sont pas une minorité, comme le prétendent les déclarations palestiniennes et égyptiennes. Malheureusement, ils représentent l'actuelle populace arabe et palestinienne. Ils refusent d'accepter tout ce qui peut ressembler à un accord de paix avec Israël (…) C'est eux qui applaudissent aux explosions de bus et de restaurants afin d'éteindre la moindre étincelle d'espoir et de paix (…) Ce sont des nationalistes arabes qui ont totalement échoué dans toutes leurs guerres avec Israël et dans toutes leurs tentatives de paix avec Israël, parce qu'ils ne les ont pas prises au sérieux et ne se sont pas comportés en hommes – ni dans le combat, ni dans la paix (…) Les chaussures lancées sur l'Esplanade de la mosquée sont comme l'esprit arabe qui s'est envolé dans les airs pour ne jamais redescendre.» [13]


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[1] Al-Akhbar (Egypte), le 25 décembre 2003.

[2] Al-Masaa (Egypte), le 24 décembre 2003.

[3] Al-Akhbar (Egypte), le 24 décembre 2003.

[4] Al-Akhbar (Egypte), le 24 décembre 2003.

[5] Akhbar Al-Youm (Egypte), le 27 décembre 2003.

[6] Al-Ahram (Egypte), le 24 décembre 2003.

[7] Al-Ahram (Egypte), le 24 décembre 2003.

[8] Al-Ahram Al-Masaai (Egypte), le 23 décembre 2003.

[9] Al-Raya (Qatar), le 24 décembre 2003.

[10] Al-Nahar (Liban), le 24 décembre 2003

[11] Al-Qods Al-Arabi (Londres), le 23 décembre 2003.

[12] Akhbar Al-Youm (Egypte), le 27 décembre 2003, tel que cité dans Al-Qods Al-Arabi (Londres), le 29 décembre.

[13] http://www.elaph.com.:8080/elaph/arabic/index.html, le 30 décembre 2003.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 06 janvier 2004 - 17h41:

Wnes vous etes le maitre des ftileurs. Israelite plutot que Juif? Pourquoi pas mosaique?

Quand vous dites "nous on est majoritairement Tunes plutôt que Juifs ou Arabes" c'est qui "nous".

Aussi si "nous" ont est tous des Tunisiens pourquoi seulement les "Israelites" ont ete chasses? Et si on aurait pas ete chasse "nous" les "Israelites" pourquoi on est presque tous partis et pourquoi il n'y a que des "mohamedians" (musulmans) en Tunisie.

Autre fait d'interet, bien avant que le mot "Tunisie" ne naisse et bien bien avant que le pays raciste du meme nom devienne independant, il y avait le peuple Juif et la nation d'Israel. Si il est vrai que beaucoup des musulmans en Tunisie sont des descendant de berberes convertis, les Juifs n'ont jamais envoye des croises pour convertie. Les Juifs qui se trrouvaient au 20 ieme siecle sur la terre de Tunisie (sur laquelle le pays du meme nom a ete cree) sont les descendants des Juifs de la terre d'Israel.

Les etudes genetiques (X chromosomes etc) ont prouves une similarite exceptionelle entre les communautees Juives de part le monde y compris sut la terre de Tunisie.

Quand a Harissa, on est content de pouvoir s'y exprimer librement et je suis le premier a en profiter et a feliciter son createur Jaco. Je n'oublie pas neanmoins que ce droit a l'expression libre n'existe pas en Tunisie et n'existerait pas pour notre communautee d'Harissa si elle se trouve dans le pays raciste et dictatorial ne sur ma terre natale.