Archive jusqu'au 03/juin/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Juin 2006: Archive jusqu'au 03/juin/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 02 juin 2006 - 22h35:

c'est un pape hautain, un pape a razzi,un pape rika (zarai),un boeuf noix a la noix (de zqoqo),au pas de l'oie de bon aloi qui boit son qah oie quand il n'est pas aux zab oies...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 02 juin 2006 - 21h18:

Un pape sans MOBILE APPARENT....!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 02 juin 2006 - 20h08:

avec un pape c'est normal que la polemique soit sterile.quand a la polenique,c'est une autre histoire....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le vendredi 02 juin 2006 - 17h44:

Toufiq,

Je crois que c'est toi qui va avoir le prix du calembour, Meyer voudrait avoir celui du marbrier et Albert celui du silence...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 02 juin 2006 - 19h25:

Le pape à Auschwitz: une polémique stérile


RELIGION. Benoît XVI a-t-il voulu exempter le peuple allemand de sa responsabilité?


Patricia Briel

La polémique concernant le récent voyage du pape Benoît XVI en Pologne et son étape à Auschwitz continue de s'étendre. Mercredi, dans une tribune publiée par le Los Angeles Times, l'historien américain Daniel Jonah Goldhagen a accusé le pape d'avoir «christianisé l'Holocauste». Dans son discours prononcé à Auschwitz, Benoît XVI aurait, selon Goldhagen, transformé la Shoah en une agression «non pas tant contre le peuple juif que contre le christianisme, en affirmant de manière erronée que l'ultime raison pour laquelle les nazis voulaient tuer les juifs était d'«éradiquer les racines sur lesquelles se fonde la foi chrétienne».

L'historien reprend en outre à son compte certaines accusations hâtives de la presse, notamment celles qui reprochent au pape d'avoir voulu exempter le peuple allemand de sa responsabilité dans les crimes nazis. Dans son discours, le souverain pontife a en effet expliqué que le peuple allemand avait été «utilisé et abusé» par «un groupe de criminels». L'absence de référence à l'antisémitisme a aussi choqué nombre de commentateurs.

Pas de condamnation globale

Cependant, au vu des gestes accomplis par le pape à Auschwitz et à la lecture de son discours, on peine à trouver un fondement à cette polémique. Benoît XVI aurait pu éviter d'aller à Auschwitz, où son prédécesseur Jean Paul II s'était déjà rendu en 1979. Or, le pape a tenu à franchir le sinistre portail du camp de concentration en se présentant comme «fils du peuple allemand» et en affirmant: «Je ne pouvais pas ne pas venir ici. Je devais venir. C'était un devoir face à la vérité et aux droits de ceux qui ont tellement souffert.» Comment ne pas déceler dans ces propos une reconnaissance de la souffrance des juifs et de la responsabilité du peuple allemand dans l'Holocauste? Cependant, Benoît XVI s'est refusé à prononcer une condamnation globale et sans nuance. Le manichéisme, dont notre époque est friande, n'est pas son genre.

Oui, il a dit que le peuple allemand avait été abusé par «un groupe de criminels» ayant atteint le pouvoir «grâce à des promesses mensongères», «et aussi avec la force de la terreur et de l'intimidation». Mais, aux yeux du pape, «nous nous trompons si nous voulons nous faire juges de Dieu et de l'histoire. Dans ce cas, nous ne défendrions pas l'homme, mais nous contribuerions seulement à sa destruction.» Pour Benoît XVI, il était important de rappeler que tous les Allemands n'ont pas souhaité ni appuyé la destruction massive des juifs. Certes, l'historiographie affirme la responsabilité collective du peuple allemand. Hier, elle cherchait plutôt à le disculper. Et demain? L'interprétation des événements passés, et a fortiori des mouvements de la conscience humaine, n'est jamais totalement objective, elle dépend du présent, du regard de l'historien, et évolue avec le temps: elle ne peut prétendre à établir une vérité définitive, et Benoît XVI en est conscient.

Enfin, si le pape n'a pas parlé d'antisémitisme, il a clairement reconnu la spécificité de la Shoah en affirmant que «les potentats du IIIe Reich voulaient rayer le peuple hébreu dans sa totalité, l'éliminer de la liste des peuples de la terre». Homme religieux, il a aussi tiré les conséquences théologiques des crimes nazis. Ainsi, en cherchant à anéantir les juifs, les nazis ont voulu «tuer ce Dieu qui appela Abraham». Le Dieu des juifs, donc. Et, par conséquent, également celui des chrétiens, tant il est vrai que le judaïsme est la racine du christianisme, comme Joseph Ratzinger l'a toujours reconnu et proclamé.

En définitive, il semble bien que la seule chose qu'on puisse reprocher à Benoît XVI dans cette affaire est de ne pas avoir évoqué le rôle trouble de l'Eglise catholique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 02 juin 2006 - 16h19:

mieux vaut rester baccouche,sinon pas couche...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 02 juin 2006 - 10h16:

Visite au Moshav de la Cousine

biberons, Veaux

paille, Vaches

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 02 juin 2006 - 09h23:

Réflexion.
Paris le 1/06/2006.


NOM : BACCOUCHE.
PRENOM : MUET



L’époque n’est pas si lointaine.
Les épouses d’autrefois étaient BACCOUCHINES (Muettes)
Ce n’est un secret pour personne.
Elles subissaient l’autorité de l’époux moustachu.
Une épouse 1800/1900 ne ressemble guère à celle d’aujourd’hui.
L’évolution de l’espèce féminine, grâce au bon vouloir des hommes de loi, l’a émancipée.

Du Saboun fél Stah ( laver le linge à la terrasse ) à la terrasse, elles passent à la machine à laver J. De cloîtrées à la maison, elles deviennent libres de partout avec un portable, sinon deux accrochés, à leurs oreilles pendant qu’elles roulent en voiture de luxe, l’amant à côté.

Aujourd’hui la gente masculine n’a qu’à bien se tenir, qu’à se ratatiner.
Se faire la plus discrète possible, s’effacer afin de laisser la GHOULLA ( (l’ogre) vaquer à ses caprices, ses dépenses sans fin sous le regard de son homme toujours d’accord à ce qu’elle fait et qui dit à qui veut l’entendre ‘…Moi, j’ai une femme intelligente.. !’
Sous-entendez que lui est un connard de première catégorie.


Juste retour des choses, l’épouse s’impose tandis que l’époux se trouve ‘ déposé’ dans certains cas.
Perso, je suis de troisième zone, je me bats contre moi même pour ne pas me battre avec mon épouse sinon où irais-je.. ! J J J

Je fais parti aussi de ce contingent d’hommes qui a pris, après 31 ans de vie commune, le parti de se taire sur mon ‘calvaire’ qui ne ressemble en rien à un supplice J J J .

L’Omo sapience moderne se fait lessiver beaucoup plus par son épouse de l’an 2000 que son ancien ancêtre.

Beaucoup s’en accommodent en silence, las des querelles et confrontations stériles.
Sachant que le combat est inégale et tournera à l’avantage de sa moitié.

Je suis de ceux aussi qui ne négligent pas l’importance de la femme dans le foyer surtout lorsqu’elle passe le plus clair de son temps à nous casser-les….Noix pour un Oui ou pour un Non.

Tenir tête à celle là relève de l’Héroïsme.

Ce refus de céder mène souvent à la fermeture de L’ECLUSE pendant un certain délai connu que par elle. J’en parle en toute connaissance de cause…Car la PENIS TENCE J J J ça me connaît et bien souvent ma PENIS ICHE J J J est restée à quai faute de DECHARGEMENT. …8 jours à quai, ça vous FOUT LES BOULES EN L AIR.

LA CAMELOTTE sèche au bout de 48 heures moi qui suis du signe du VERSEAU.

Je partage MON PLUMAR en solitaire….Par moment BELI AIN ARA.

J’entre dans le vif du sujet.

Lors de mon dernier article’ COMPTE RENDU D’UN DIMANCHE PAS COMME LES AUTRES… !’ J’usais du mot ‘...BACCOUCHE.. !’ Traduisez par ‘...MUET..’

Le nom de BACOUCHE est très courant en Tunisie chez les familles musulmanes.
Cela ne veut pas dire pour autant que nous ayons affaire à une famille de muets.

Une maxime dit d’ailleurs pour ceux qui ont des noms d’OISEAUX ou de DEFAUTS dues à leur caractère…’ ECH MOU ALLA JECH’MOU… !’ Il tient cela de son géniteur ou génitrice, un héritage caractériel… !’

Si tous les BACCOUCHE du monde se donnaient la MAIN le monde ne serait que SILENCE.

J’en connais un ici qui ne se nomme pas BACCOUCHE mais la DOUDA QUI EST DEVENU BACCOUCHE OU OTROCH ( sourd). Un cas particulier.
Sauf pour qq une qui est ravie par tant de générosité à ce rythme il va se retrouver pointer à l’
ANPE. Association Nationale des Personnes Emblématiques.

Par contre d’autres sont des ADRAIQUES. Beaux parleurs, conteurs de politique.

Tout bon tune que je suis, j’ai parle aussi de mes ATTRIBUTS rassis que je ne conjugue plus ni au présent ni au future mais au PASSE.

La nature ingrate m’a soumis à sa volonté J J J .

Etre BACCOUCHE en toutes circonstances surtout envers sa femme et ses enfants adultes évite de soulever des discussions périlleuses.

Je vous le confie.

Depuis quelques années je suis devenu BACCOUCHE chez moi. Devant des situations perdues d’avance où j’avais mille fois envie de hurler sans avoir raison.

Il suffit d’un …

‘…Chérie… ? Pourquoi n’achètes -tu pas ta robe chez ???’

Pour recevoir une réflexion de ce genre…

‘…Pourquoi ta sœur est mieux ou que moi ???’

Là NEB KECH…Je me tais. Silence on rétrograde.

‘…Oui chérie .. ! Tu as raison achète là chez … !’

Bref si j’ai un conseil à donner aux futurs couples, je leur dirai de choisir OUEHDA TARCHA YAMIE OU BACCOUCHA( sourde, aveugle et muette)….TROIS EN UN, ce qui serait une excellente chose.

Celui lui évitera mille désagréments …

SI ALBERT EL BACCOUCHE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 02 juin 2006 - 05h11:

Le nouveau procès des infirmières bulgares et du médecin palestinien (info # 010106/6) [Analyse]
Par Serge Farnel © Metula News Agency



Le 11 mai dernier s’est ouvert, à Tripoli, le nouveau procès des cinq infirmières et du médecin palestinien détenus depuis maintenant sept ans dans les geôles libyennes. Procès rapidement ajourné, pour des raisons de procédure, la prochaine audience ayant été fixée, par le juge Mahmoud Houaissa, au 13 juin prochain. De son retour de Tripoli, Me Emmanuel Altit, l’un des avocats des cinq infirmières, s’est à nouveau confié à la Metula News Agency.



Par ailleurs, officiellement et indépendamment de cette affaire, Washington a annoncé lundi dernier qu’il entendait reprendre les relations diplomatiques rompues depuis maintenant un quart de siècle avec Tripoli.



Si vous avez manqué le début



Nous avons, dans les colonnes de la Ména [1], largement évoqué cette très pénible affaire qui avait débuté en février 1999 avec l’arrestation de six soignants, qui furent condamnés à mort au printemps 2004. Ils étaient accusés d’avoir volontairement inoculé le virus du SIDA à 426 enfants libyens de l'hôpital pédiatrique de Benghazi, dans le nord-est de la Libye. Le président libyen, Kadhafi, n’avait alors pas hésité à accuser le Mossad d’avoir activement participé à cette « opération de contamination volontaire ». Il s’avéra rapidement, cependant, que les autorités libyennes avaient cherché un bouc émissaire afin d’échapper à leur propre responsabilité relative au manque d'hygiène flagrant du centre hospitalier concerné. L’académicien français, René Girard, reconnu mondialement pour ses travaux relatifs à la modélisation du phénomène de bouc émissaire, avait d’ailleurs exprimé, par l’intermédiaire de notre agence, son entière solidarité avec les condamnés.



Tripoli a plusieurs fois laissé entendre que la libération des infirmières était susceptible d’avoir lieu en échange d’un versement d’argent aux familles des enfants contaminés. Celles-ci réclamaient un montant de 10 millions d’euros de compensation pour chacun des 426 enfants infectés, ainsi que pour 20 mères également contaminées. Au total 4,4 milliards d'euros, ce qui correspond précisément à la somme globale du dédommagement versé par la Libye pour les 270 personnes décédées en 1988 dans l'attentat de Lockerbie (Ecosse) contre un avion de la compagnie américaine PanAm.



La Bulgarie s’était opposée à tout versement officiel d'indemnités, affirmant que cela équivalait à reconnaître la culpabilité des infirmières. Mais pour appeler néanmoins Tripoli à la clémence, un fonds international de solidarité, destiné à combattre le SIDA en Libye, fut constitué en décembre 2005 par la Bulgarie, en partenariat avec l'Union européenne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ces aides permirent la construction d'un centre spécialisé pour soigner les victimes de l'hôpital de Benghazi, centre dont les possibilités thérapeutiques sont d’ores et déjà saturées. Selon Idriss Lagha, le porte-parole des familles des victimes libyennes, « environ 200 enfants seront envoyés dans des hôpitaux étrangers, deux à Paris et un à Marseille». Les autres seront soignés en Italie.



Deux jours après la création du fonds, soit le 25 décembre 2005, la cour suprême libyenne annulait la condamnation à la peine capitale, s’appuyant sur la constatation de violations de procédures s’étant produites aussi bien au cours des arrestations que durant les interrogatoires.



La même instance ordonna finalement la tenue d’un nouveau procès, dont la responsabilité a été transférée à la cour criminelle de Tripoli.



Dans un communiqué précédant l’ouverture de ce procès, les avocats des parties civiles avaient exprimé leur espoir que « la cour tiendrait compte des violations des dispositions procédurales libyennes, des violations des dispositions des conventions internationales signées par la Libye et des standards internationaux, de l’existence de preuves fabriquées et des confessions d’officiers de police libyens attestant des tortures subies par les infirmières pour rendre son verdict. »



Le nouveau procès



Lors de son compte rendu à la Ména, Me Emmanuel Altit a tenu à préciser que le fait qu’une nouvelle audience soit prévue le 13 juin ne doit pas faire penser que celle du 11 mai dernier n’avait servi à rien. « C’est ce que l’on appelle, en termes techniques, un renvoi », précise l’homme de loi. Et d’expliquer que « cette nouvelle procédure va compter un certain nombre d’étapes, car c’est une affaire compliquée, et il est normal que la cour libyenne s’organise étape par étape ». Il explique que l’audience du 11 mai a servi au procureur à vérifier un certain nombre d’éléments dont « le fait que le procureur continuait à accuser les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien, mais aussi les autres accusés, tel un médecin bulgare qui a fait quatre ans de prison et qui est, depuis plusieurs années, maintenu à résidence à l’ambassade de son pays en Libye. »



Maître Altit nous a informés avoir demandé une « expertise par des spécialistes de haut niveau indiscutable pour bien montrer que la souche du SIDA, et cela ressortait tout à fait des éléments qui étaient dans le dossier depuis le début, est une souche qui vient d’Afrique noire, qui n’a strictement rien à voir avec ce qu’auraient pu faire ou ne pas faire les infirmières bulgares ». A la question de la Ména relative au double emploi d’une telle expertise, compte tenu des travaux déjà présentés par le professeur Luc Montagnier, le conseil des infirmières a tenu à préciser que « cette cour est censée réinscrire pour rejuger ». Tout en convenant que cela pourrait encore prendre théoriquement du temps, l’avocat parisien considère néanmoins qu’ « en réalité, personne n’a intérêt à ce que cela ne traîne trop. Même si nous demandons un acte d’instruction comme une nouvelle expertise ou éventuellement entendre un nouveau témoin », précise l’avocat, « c’est un acte qui va être rapidement mis en pratique si la cour l’accepte. »



Encore quelques mois à tenir



Selon Me Altit, peu d’actes vont désormais être demandés à la cour, ceci, aussi bien par les parties civiles, les avocats du gouvernement que le procureur : « le procès va pouvoir avancer rapidement et le résultat sera, nous l’espérons, obtenu en quelques mois ». C’est ce qu’a d’ailleurs laissé entendre Salah Abdessalam, le directeur de la Fondation Kadhafi pour le développement, que dirige un des fils du « Guide » : « Toutes les parties travaillent à clore le dossier de manière acceptable pour les deux parties », a-t-il déclaré à l’AFP. Et d’ajouter qu’ils « espèrent que cette affaire se terminera avant la fin de l'année pour clore définitivement le dossier ». Le vice-ministre bulgare des Affaires Etrangères, Feim Chaushev, a, quant à lui, déclaré à l’Associated Press que « les infirmières bulgares rentreront chez elles d'ici la fin septembre, sinon plus tôt. »



Le climat aux abords du tribunal a, par ailleurs, fourni un indicateur intéressant de la réelle volonté de sortie de crise. Une quarantaine de proches des victimes manifestaient devant le tribunal en brandissant des photos des enfants malades. Nous avons interrogé Me Altit sur la façon dont il fallait considérer cette manifestation. « Le type de manifestation », nous a-t-il répondu, « la virulence des manifestants, sont des indicateurs intéressants des pressions que les autorités libyennes veulent exercer sur les uns et les autres. Emmanuel Altit nous a déclaré que « c’était une manifestation plutôt pacifique. » Ainsi, selon l’avocat, « il avait été prévu que ce serait une manifestation réduite et qu’il n’y aurait pas de débordement, ce qui a été le cas. » Et de conclure : « c’est, de ce point de vue, plutôt un bon signe. »



La Ména a désiré savoir à quoi s’attendre précisément le 13 juin. « Ce sera », nous a répondu l’homme de robe, « ce que l’on appelle une audience de mise en état, c’est-à-dire que la cour fera le point sur un certain nombre d’éléments précis qu’elle a demandés aux avocats du gouvernement et des parties civiles. »



L’avocat des infirmières nous a par ailleurs confié avoir « demandé à l’avocat libyen avec lequel nous travaillons de présenter une demande de mise en liberté, quitte à ce que les infirmières se présentent à chaque audience et donc que des garanties soient apportées quant à leur représentation. ». Me Altit attend notamment que le parquet se prononce sur la demande exprimée de mise en liberté. Le procureur général aurait affirmé à l’AFP, à l’issue de l’audience, que « la gravité du crime rendait leur libération difficile ».



Les avocats et les associations de défense des droits de l'homme avaient déjà, par le biais d’un communiqué précédant la tenue de l’audience du 11 mai dernier, « demandé instamment la mise en liberté provisoire des infirmières tant pour des raisons légales – l’annulation de la condamnation à mort et la mise en évidence d’irrégularités par la cour suprême libyenne – que pour des raisons humanitaires – l'état physique et psychique précaire des infirmières – ». Ils avaient, dans ce même communiqué, « demandé aux autorités politiques et judiciaires libyennes de prendre en compte le fait que les infirmières sont emprisonnées depuis sept ans et que leur vie est brisée ».



Le médecin palestinien victime de discriminations par les autorités libyennes



C’est ce qui ressort partiellement des propos de Me Altit qui nous dit avoir vu ses clientes la veille et le lendemain de l’audience et avoir passé un long moment avec elles : « elles sont extrêmement angoissées, dans un état physique et psychique extrêmement précaire. Elles sont très fragiles. Mais le fait qu’il y ait une audience », a-t-il ajouté, « c’est comme la veille des batailles. Vous avez une sorte de montée d’adrénaline, de stress positif, puisqu’il y a dès lors des objectifs, puisqu’il faut se préparer, puisqu’il faut s’organiser. Tout cela », considère l’avocat, « suscitant une sorte d’émotion positive en quelque sorte. Et donc, elles oscillent entre cette angoisse terrible qui les étreint jour après jour, et, en même temps, le fait qu’il y ait maintenant un calendrier. Il y avait le 11 mai, il y aura le 13 juin, une nouvelle procédure dont on peut espérer qu’elle sera la dernière ! ».



Mais si les cinq femmes, détenues dans un appartement qui leur est réservé dans une prison de Tripoli, ont répondu au juge que leurs conditions de détention étaient bonnes, c’est malheureusement loin d’être le cas du médecin palestinien, Achraf Hajjouj, qui s'est plaint des siennes, et a dénoncé une discrimination à son égard, demandant à bénéficier du même traitement que les infirmières. Hajjouj a toutefois pu parler à sa famille il y a deux semaines. C’était la première fois depuis 2005 ! « Nous sommes des victimes », a-t-il fini par ajouter, « tout comme les enfants atteints » du SIDA.



Ce qu’il reste à défendre des valeurs occidentales



Quant à savoir si Me Altit, qui avait préalablement exprimé à notre agence son souci que les Occidentaux ne cèdent pas trop facilement aux pressions, afin de défendre les valeurs qui sont les leurs, il a tenu à nous rappeler « qu’il y avait effectivement, parallèlement, des discussions qui ont lieu entre différentes ONG libyennes et bulgares, mais aussi entre représentants de différents gouvernements, notamment les gouvernements anglais, américain, bulgare ainsi que le représentant de l’Union européenne. ». Et de préciser que « les autorités libyennes se sont montrées extrêmement méfiantes et ont évité à tout instant de s’impliquer, du moins directement et officiellement ». Me Altit considère que, « dans le cadre du fonds d’indemnisations, les parties semblent s’être mises d’accord pour que la dette de la Libye envers la Bulgarie, une dette de plusieurs dizaines de millions de dollars, soit portée au crédit de ce fonds ».



Altit s’est montré encore plus explicite, affirmant que « les Libyens proposaient que cet argent, qui ne leur appartient pas, soit porté au crédit de ce fonds. Les conseilleurs sont rarement les payeurs. Par ailleurs », nous a-t-il précisé, « le gouvernement français a reçu un certain nombre d’enfants libyens qui sont traités dans les hôpitaux français depuis maintenant à peu près deux mois et a proposé que l’effort financier correspondant soit aussi inscrit dans le cadre de cette indemnisation, en tant qu’aide du gouvernement français. Cela étant », tient à rappeler Emmanuel Altit, « nous continuons à refuser que les infirmières soient, d’une manière ou d’une autre, considérées comme coupables et nous exigeons que le procès soit un procès juste et équitable et nous veillerons, dans la mesure de nos moyens naturellement, à ce que leurs droits ne soient pas violés. »



Après un quart de siècle de silence diplomatique entre les USA et la Libye…



L’administration américaine, qui a pourtant demandé à maintes reprises la libération des praticiens détenus en Libye, n’a pas jugé utile d’attendre leur libération pour rétablir ses relations diplomatiques lundi dernier avec Tripoli.



Elles avaient été rompues en 1980, suite à l’incendie, allumé un an plus tôt par une foule de manifestants, de l'ambassade des Etats-Unis. Après avoir déclaré la Libye « Etat qui parraine le terrorisme », les Etats-Unis avaient alors fermé leur ambassade. Six ans plus tard, considérant que le « Guide » était notamment responsable de l'explosion d'une bombe dans une discothèque de Berlin-Ouest, le président Ronald Reagan, qui qualifiait alors son homologue libyen de « chien enragé du Proche-Orient », lui imposa un embargo commercial, et lança, par ailleurs, un raid aérien au cours duquel le président libyen avait failli trouver la mort.



La Belgique a représenté durant vingt et un ans les intérêts américains en Libye, son ambassade à Tripoli participant à favoriser l'échange d'informations entre les deux capitales. Il fallut attendre décembre 2003, date de la renonciation de Tripoli à son programme d'armes de destruction massive, pour que les relations des Etats-Unis avec la Libye commencent à se réchauffer. En septembre 2004, les Etats-Unis levèrent l'embargo commercial.



Ce lundi 15 mai, l'administration américaine a donc, par le biais d’un communiqué de la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, annoncé que « les Etats-Unis reprenaient des relations diplomatiques complètes avec la Libye ». Le communiqué précise « nous allons bientôt ouvrir une ambassade à Tripoli ». Il faudra attendre maintenant un délai de 15 jours pour que le Congrès se prononce sur ce dernier point. Dans le même communiqué, Condoleezza Rice a déclaré que son pays avait « l'intention de retirer la Libye de la liste des Etats soutenant le terrorisme.». La Secrétaire d’Etat a enfin annoncé prendre ces mesures « en reconnaissance de l'engagement continu de la Libye dans sa renonciation au terrorisme et de l'excellente coopération de la Libye avec les Etats-Unis, et avec d'autres membres de la communauté internationale, en réponse aux menaces communes pesant sur le monde civilisé depuis le 11 septembre 2001 ».



Faut-il alors penser que l’évolution de l’affaire des infirmières serait en partie pour quelque chose dans ce rétablissement des liens entre les deux pays ? Ce n’est en tout cas pas la position officielle proposée par le porte-parole du ministère libyen des Affaires Etrangères, Hassouna Chaouch, qui a affirmé que « la reprise des relations n'aura aucun effet sur le procès des Bulgares car leur dossier est devant la justice qui est totalement indépendante ».



Pour ce qui est de la normalisation des relations entre l’Union Européenne et la Libye, l’affaire des infirmières bulgares et du médecin palestinien pourrait bien constituer le dernier obstacle à lever afin d’y parvenir. Christina Gallach, porte-parole du Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, et Javier Solana, ont par ailleurs espéré que la normalisation avec les USA puisse également amener une amélioration des relations entre Tripoli et les Vingt-Cinq.



Dernier obstacle ? Pas vraiment. Encore faudrait-il que la Libye acceptât de considérer Israël comme un partenaire, condition préalable à sa totale adhésion au partenariat Euro-Méditerranée. La Libye n’a toujours pas, en effet, signé la déclaration de Barcelone, qui, en 1995, avait été paraphée aussi bien par Israël, la Syrie que par l’Autorité palestinienne. [Accéder au site de la « Déclaration de Barcelone].



Le pétrole… comme souvent ?



L’affaire des infirmières bulgares n’est pas la seule qui semble avoir été passée en pertes et profits par l’administration américaine dans sa décision de renouer avec la Libye. Des proches des victimes de l’attentat de Lockerbie (Ecosse) en 1988 se sont dits affligés de ne pas avoir été prévenus au préalable. « Ils récompensent les terroristes », a ainsi déploré Susan Cohen, la mère de l’une des victimes. Elle considère que « la seule raison pour laquelle ils font cela est le pétrole.».



Les compagnies pétrolières américaines ont, effectivement, fait campagne pour une amélioration des relations dans l'espoir de pouvoir travailler en Libye, pays qui, selon les investisseurs, n'a pas encore exploité tout son potentiel pétrolier.



Ils peuvent en tout cas aujourd’hui se réjouir, car, pour Hassouna Chaouch, « tous les points de divergences avec l'Amérique ont été réglés » et l'annonce de cette normalisation » va donner « une grande impulsion au développement économique et politique » entre les deux pays.





Notes :



[1] Les liens vers les précédents articles sur cette affaire dans les colonnes de la Ména :



- [13 novembre 2005 : Cinq infirmières et un médecin condamnés au peloton d’exécution en Libye]



- [14 novembre 2005 : L'avocat des 5 infirmières bulgares s’est confié à la Ména, quelques minutes avant son envol pour Tripoli]



- [24 novembre 2005 : Report à janvier de la décision de la justice libyenne quant au sort des infirmières bulgares et du médecin palestinien]



- [23 décembre 2005 : La justice libyenne avance l’audience d’appel qui doit décider de la vie ou de la mort des infirmières bulgares à après-demain]



- [29 décembre 2005 : Le long calvaire des infirmières bulgares se poursuit. Les primes à l’arbitraire aussi !]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le vendredi 02 juin 2006 - 01h33:

Joseph Goldberg, 1er président juif des USA appelle sa mère Rachel, depuis le bureau ovale, la veille du premier soir de Pessah. Elle vit à Baltimore.

-- Maman, c'est Joseph. Lydia et moi aimerions bien te voir passer le 1er soir de Pessah à la Maison-Blanche. Fais-nous plaisir: viens...

-- Mais mon fils, comment veux-tu que je sois à vos côtés dès demain. Je n'ai pas le temps de réserver un billet d'avion d'ici demain...

-- Mais Maman! Je suis le président des États-Unis d'Amérique! L'homme le plus puissant de la planète! Dès ce soir, un hélicoptère te prend depuis ta terrasse, t'emmène à l'aéroport d'où un avion d'Air Force One t'amènera directement à Washington...

-- Supposons... Mais je te signale quand même que je n'ai pas eu le temps de finir le ménage de Pessah. S'il n'est pas fait d'ici demain soir, l'Eternel verra ça d'un mauvais oeil...

-- Mais Maman! Je suis le président des États-Unis d'Amérique! L'homme le plus puissant de la planète! Je n'ai qu'à claquer 2 doigts et toute une équipe de femmes de ménage de la société "Clean Cacher Lé Pessah" peut être chez toi dans 15 minutes pour finir ce ménage.

-- Supposons... Mais je n'ai rien à me mettre. Je ne vais quand même pas arriver chez toi avec cette vieille robe jaune du mariage de Tante Léa....

-- Mais Maman! Je suis le président des États-Unis d'Amérique! L'homme le plus puissant de la planète! D'ici 5 minutes, tu as les plus grandes boutiques de Baltimore qui viendront t'apporter leurs plus grands choix de robes de soirées. Tu n'auras même pas à les payer toi même!

-- Supposons... Mais tu verrais ma coiffure. J'ai l'air d'une folle... Je ne vais quand même pas...

-- Mais Maman! Je suis le président des États-Unis d'Amérique! L'homme le plus puissant de la planète! J'ai déjà demandé à Micaelle Arcangeli, le plus grand coiffeur du monde, d'être chez toi dans la demi-heure qui suit...

-- Bon, mon fils... Puisque tu insistes, je serai demain avec toi... A demain, donc...

Et elle raccroche.

Le téléphone retentit aussitôt à nouveau.

-- Allô?...

-- Rachel, c'est Rebecca ton amie... Ça te dirait de passer le 1er soir de Pessah avec moi?

-- Impossible! Je suis chez mon fils...

-- Lequel? Le docteur?

-- Non, l'autre...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 01 juin 2006 - 23h36:

avec un oiseau comme ca on PERD son HOQUET.