Archive jusqu'au 30/mai/2006-2

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Mai 2006: Archive jusqu'au 30/mai/2006-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mardi 30 mai 2006 - 14h49:

Rabi maak ya houya ,Rabi maak ya Breitou.

Meme pour la brit de ton premier petit fils, tu nous as regale par cet emouvant recit, nous devoilant tes pensees profondes.

Achem ebarekh Emanuel Abraham,ses parents Valerie et Daniel Rodolphe et son grand-pere Breitou que nous aimons tant,car il met toujours de la joie dans nos coeurs.
Qu'achem mette toujours de la joie dans ton coeur. Amen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 30 mai 2006 - 13h49:

Compte Rendu d’un dimanche pas comme les autres.


Prévue pour le samedi en 27 mai, la cérémonie religieuse marquant la Brith Milah de mon petit-fils fut, pour cause de légère jaunisse, repoussée au lendemain.

Mektoub..

14 heures 58, lorsque Madame et Monsieur, Nous, font leur entrée dans la nouvelle syna de Charenton, rue des Bordeaux.

Un espace moderne, magnifique qui a vu sa construction arriver à échéance, il y a un an environ après 15 ans d’efforts et de récolte de dons.

La salle des cérémonies était comble ; les femmes à gauche, les hommes à droite.
Au sous-sol la salle de réception pour fêtes et bar-mitsva.
Bâti sur deux étages.

Donc bises, saluts et signes de la main….Etc…

Je vous avoue cependant que suite à certaines fuites, je ne m‘attendais à ne rien, sauf à lire le kidouch, 3 ième ou 2 ième misvat, la première est de porter le bébé sur les genoux de son géniteur ou autre.

Ici, la tache était dévolue à son frère aîné Alexandre, débarqué expressément trois jours avant d’Israël. Alexandre est louba.

Il est vrai aussi que le bébé leur appartenant, la famille Desvignes était libre de ses choix.

Donc, notre présence à la syna prenait l’allure d’une présence symbolique.
Invités de marque.

Les choses vues, ne me donnaient pas l’envie de faire ni kidouch ni rien, au mieux, j’aurai délégué cette prière à mon beau-frère prieur.

Les mêmes rumeurs disaient aussi que le nouveau -né sera porté par la belle- mère depuis l’entrée jusqu’à la chaise. Deuxiéme radah.
Ma femme bien sage me calmait durant les trois derniers jours avant la brit.

J’ai donc pris, sur moi en apaisant ma colère en me disant qu’après tout , on nous laisse la liberté de le voir, ce qui est déjà énorme et aussi d’assister, ce qui est miraculeux.
Alors ‘…Albert… ! Pas la peine de faire ta grosse gueule sinon tu seras obligé d’assister de loin à la brit… !’

Bouche cousue à cause de ma fille et de ma femme.

A cause de ses enfants, on se la ferme et on se dit ‘...Merci mon D ieu de ne rien dire… !’
Baccouche j’aurai dû m’appeler.

Au moins ‘...Etre nommé Silence..’ Peut parfois rendre service à soi même.

A cause des enfants, on s’appelle BACCOUCHE…Voilà, ye zebi lors de certaines circonstances…

Bref, je m’affalais dans un fauteuil au premier rang, l’air blême, près d’un ami bien né, comme une vache sans queue.

Je discutaillais en attendant que le chef de cérémonie donne le coup d’envoi.

Une demi-heure plus tard, on sonne rien du tout.
Le frère annonce enfin le début de le Brit.

Tout le monde se lève… ! Je suis, laissant mes couilles assises sur le fauteuil.
Puisque je ne comptais pour rien pourquoi les avoir sur soi au point où elles sont vaut mieux s’en alléger quitte à les reprendre à l’issue de secours.

Je sentais aussi paradoxalement un raccourcissement de jambes.
Je rapetissais puisque je ne suis rien, donc on raccourcit ye zizi…
Mon ami plus court que moi me dominait par ses 1m 58.

Le bébé fait son entrée dans les bras de la belle- doche mais voilà que SURPRISE, elle le remet à ma femme qui fait qqs pas, le remet à DORIS ma fille qui le remet à une cousine célibataire 45 ans, qui elle-même le remet à une autre cousine puis à une tante enfin il arrive vers moi et là on me le remet.

Soudain, je sens mes jambes s’allonger au point de me sentir juché, une impression, sur des échasses. Je devenais gondole pardon GADOL.

Je dominais tout le monde avec le môme entre les bras et mes yeux le fixant avec bcp d’émotion.

ALBERT TENANT LE BB …

Je le remets enfin à son père.

 DANS LES BRAS DE SON PERE

La donne évolue dans le bon sens contre toute attente et là une petite voix vient me dire, comme par miracle

‘…Albert, vous allez faire le kidouch… !’ Une voix qui n’était pas celle de D ieu mais celle de Alexandre le SANDAK. Moi, le SANDOUK , je connais, j’y ai passe une grande partie de mon enfance alors SANDAK ou SANDOUK baba andou ou bou.


Je ne pouvais pas refuser le KIDOUCH. Je fais marche arrière après tout pourquoi m’en priver.

On porte le bébé sur les genoux du SANDAK.
SODOQ alinè rabi. Amin.

Je prépare ma belle voix. Je bombe ma cage à poule (ma poitrine).
Je prends le verre de kidouch dans la main.

On me donne l’ordre de commencer.

Je commence avec beaucoup de dignité la prière.
Je trébuche sur qqs mots mais je me ramasse vite fais, tout en vocalisant.
J’étais dans la prière, une prière que j’imprégnais par mon style.

 3829 ALBERT KIDOUCH

Arrive le moment où l’on doit nommer le petit.
Je m’arrête sur ordre du moel.

Ce dernier reg arde Rodolphe et lui demande ‘ …Comment l’as tu nommé… ?’

Suspense. Il se produit un flottement, par le trac, mon gendre oublie le prénom du petit.
Cela a duré quelques dixième de seconde, puis il annonce…

‘…EMMANUEL………………. ABRAHAM….. !’

Là, je crois avoir mal entendu.
Rodolphe me regarde.
Je le regarde et croyant avoir mal compris, je lui dis ‘…Tu as dis ABRAHAM ?????’
‘…Oui…. ! ABRAHAM…. !’

A cet instant, mes couilles reprennent leur place, j’étais devenu qq un.
La clarté des néons a doublé d’intensité alors que tout le monde attendait la suite du kidouch.

J’annonçais donc avec beaucoup d’émotion son prénom suivi des prénoms de son père

‘…EMMANUEL ABRAHAM BEN DANIEL RODOLPHE… !’

J’étais aux bords des larmes mais ce n’est qu’à la fin que je me laissais déborder par tant
de gouttes salées sur les épaules de mon gendre qui me tapotait le dos en signe d’affection.

 ALBERT ET RODOLPHE SE CONGRATULANT


Le Moel enfin procédait à la BRIT MILAH sous nos yeux émus.

 Brit MILAH

Ce dimanche là, le vin avait un tout autre goût.

ABRAHAM est notre père à tous.

D ieu d’ailleurs bissait ‘…ABRAHAM… ! ABRAHAM… !’


‘….ChémaAAAAAA
KolliIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
AchEEEEem yech’mââAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Bé’qoOOOOOOOOOOOOOO’oloOOOOOOOOOOOOOOOt ....!

Wi YEEEEEEEEEEEEEEE oul’diIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Wi yé EMMANUEL AAAAABRAAAAHAAAAAM
Wi yéeEEEEEEEEEEEEEEEEEE ISHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAQ...

Wi yéEEEEEEEEEEEEEEEEEE YOUNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII..
Yaou’nèm bqo’drot RABIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII....!’
Fi hiaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA’tou....!’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 30 mai 2006 - 12h41:

LA FRANCE DES AFFAIRES.

AFFAIRE GUY DRUT...

LES PROTESTATIONS D INDIGNATION TOMBENT DRUT...

CE SOIR SUR LE PTB ....DE MON CORRESPONDANT PRESENT SUR LES LIEUX...

'...COMPTE RENDU D UN DIMANCHE PAS COMME LES AUTRES....


AVEC IMAGES

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 30 mai 2006 - 04h53:

Incursion de troupes d'occupations francaises en Seine st Denis. Le cycle de violence entre les forces d'occupation et de resistance continue a sevir. Malgret cela je ne crois pas l'evacuation unilaterale de la Seine St Denis occupee.

Dea fois le realite est plus surprenante que la fiction....mais chaque chien aura son jour.

Sept policiers légèrement blessés lors de violences en Seine-Saint-Denis
AFP 30.05.06 | 02h42

Sept policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de lundi à mardi au cours d'affrontements entre une centaine de jeunes cagoulés et les forces de l'ordre à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), a annoncé la préfecture.

Les incidents ont éclaté vers 22H30 dans la cité des Bosquets, à la suite d'une opération de police menée dans le quartier en fin d'après-midi, qui a donné lieu à une interpellation, selon la police.



Victimes de jets de projectiles lancés par une centaine de jeunes armés de bâtons et battes de base-ball, les policiers ont été légèrement blessés aux bras et aux jambes, a précisé une source policière.

Six jeunes ont été interpellés au cours de ces affrontements, selon un bilan de la police qui ne signalait pas de blessés parmi les jeunes et répertoriait quatre véhicules, de "nombreux" containers poubelles brûlés, ainsi que des vitres brisées sur la bâtiment de la mairie de Montfermeil.

La situation était "stabilisée" à Montfermeil à 1H00, selon la même source qui signalait un regroupement plus petit, d'une vingtaine de personnes, dans le quartier limitrophe du Chêne-Pointu (Clichy-sous-Bois), berceau des violences urbaines de novembre dernier.

La police a tiré au flash-ball plus de soixante-dix fois, selon la préfecture qui précise que 250 policiers, dont 150 CRS (Compagnies républicaines de sécurité), ont été déployés sur cette zone.

"Les incidents sont restés localisés aux quartiers des Bosquets (Montfermeil) et du Chêne Pointu (Clichy)", a souligné la préfecture qui ignorait la nature de l'opération de police, avec perquisition, menée dans l'après-midi.

Selon une source policière, cette opération a été menée par le commissariat de Gagny et a donné lieu à une interpellation. Aucune précision n'a pu être obtenue auprès du commissariat.

Le 27 octobre 2005, les émeutes avaient été déclenchées par la mort de deux adolescents, électrocutés dans un transformateur EDF.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le mardi 30 mai 2006 - 03h50:

West Bank Terrorist State
The folly of Israeli disengagement.

BY R. JAMES WOOLSEY
Monday, May 29, 2006 12:01 a.m.

What does one say to a good ally who seems
determined to reinforce failure? That the U.S.
will pay for the undertaking?

Israel's Prime Minister Ehud Olmert was in
Washington last week, where he asked for advice
and assistance in financing the withdrawal of
50,000 to 100,000 Israeli settlers from 90% to
95% of the West Bank and major portions of
Jerusalem, and for the Israel Defense Forces to
be repositioned largely near the security barrier
Israel is constructing. Most Americans are
inclined to believe that such disengagement may
be a reasonable step toward a two-state solution,
even if some territorial disputes remain to be
negotiated. It is also widely assumed that
Palestinian hostility to Israel is fueled by
despair that can only be reduced by Israeli
concessions. Both assumptions, however, may be
fundamentally flawed.


The approach Israel is preparing to take in the
West Bank was tried in Gaza and has failed
utterly. The Israeli withdrawal of last year has
produced the worst set of results imaginable: a
heavy presence by al Qaeda, Hezbollah and even
some Iranian Revolutionary Guard units; street
fighting between Hamas and Fatah, and now Hamas
assassination attempts against Fatah's
intelligence chief and Jordan's ambassador;
rocket and mortar attacks against nearby towns
inside Israel; and a perceived vindication for
Hamas, which took credit for the withdrawal. This
latter almost certainly contributed substantially
to Hamas's victory in the Palestinian elections.

The world now needs to figure out how to keep
Palestinians from starving without giving funds
to a Hamas government in Gaza resolutely focused
on destroying Israel. Before his massive stroke
last year, Ariel Sharon repeatedly said he would
not replay the Gaza retreat in the West Bank.
With good reason: Creating a West Bank that looks
like today's Gaza would be many times the
nightmare. How would one deal with continuing
launches of rockets and mortars from the West
Bank into virtually all of Israel? (Israel's
Arrow missile defense will probably work against
Iranian medium-range ballistic missiles but not
against the much shorter-range Katyushas.) A
security barrier does no good against such
bombardment. The experience in Gaza, further, has
shown the difficulty of defending against such
attacks after the IDF boots on the ground have
departed. Effective, prompt retaliation from the
air is hard to imagine if the mortar rounds and
Katyushas are being launched, as they will be,
from schools, hospitals and mosques.

Israel is not the only pro-Western country that
would be threatened. How does moderate Jordan,
with its Palestinian majority, survive if
bordered by a West Bank terrorist state? Israeli
concessions will also make the U.S. look weak,
because it will be inferred that we have urged
them, and will suggest that we are reverting to
earlier behavior patterns--fleeing Lebanon in
1983, acquiescing in Saddam's destruction of the
Kurdish and Shiite rebels in 1991, fleeing
Somalia in 1993, etc.

Three major Israeli efforts at accommodation in
the last 13 years have not worked. Oslo and the
1993 handshake in the Rose Garden between Yitzhak
Rabin and Yasser Arafat produced only Arafat's
rejection in 2000 of Ehud Barak's extremely
generous settlement offer and the beginning of
the second intifada. The Israeli withdrawal from
southern Lebanon in 2000 has enhanced Hezbollah's
prestige and control there; and the withdrawal
from Gaza has unleashed madness. These three
accommodations have been based on the premise
that only Israeli concessions can displace
Palestinian despair. But it seems increasingly
clear that the Palestinian cause is fueled by
hatred and contempt.

Israeli concessions indeed enhance Palestinian
hope, but not of a reasonable two-state solution-
-rather a hope that they will actually be able to
destroy Israel. The Iranian-Syrian-Hezbollah-
Hamas axis is quite explicit about a genocidal
objective. When they speak of "ending Israeli
occupation" they mean of Tel Aviv. Under these
circumstances it is time to recognize that,
sadly, the Israeli-Palestinian issue will likely
not be the first matter settled in the decades-
longwar that radical Islam has declared on the
U.S., Israel, the West and moderate Muslims. It
will more likely be one of the last.


Someday a two-state solution may become possible,
but it is naive in the extreme to believe that
this can occur while the centerpiece of the
radical Islamic and Palestinian agendas is
maximizing Jewish deaths. A durable compromise
will be achievable only when we no longer, to
borrow from Daniel Patrick Moynihan, "define
deviancy down" for the Palestinians.

Today we cannot envision the 250,000 Jewish
settlers who live outside Israel's pre-1967
borders being permitted to live at all, much less
live free and unmolested, in a West-Bank-Gaza
Palestinian state. But some 1.2 million Arabs,
almost all Muslim, today live in Israel in peace
among some five million Jews--about double the
percentage of Jews now in the West Bank as a
share of the Muslim population there. Israel's
Arab citizens worship freely--one hears muezzins
calling the faithful to prayer as one walks
around Tel Aviv. They vote in free elections for
their own representatives in a real legislature,
the Knesset. They give every evidence that they
prefer being Arab Israelis to living in the chaos
and uncertainty of a West Bank after Israeli
withdrawal.

A two-state solution can become a reality when
the Palestinians are held to the same standards
as Israelis--to the requirement that Jewish
settlers in a West Bank-Gaza Palestinian state
would be treated with the same decency that
Israel treats its Arab citizens. Until then,
three failures in 13 years should permit us to
evaluate the wisdom of further concessions.

Mr. Woolsey, a former director of Central
Intelligence, is co-chairman of the Committee on
the Present Danger.

Copyright © 2006 Dow Jones & Company, Inc. All
Rights Reserved.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 30 mai 2006 - 05h46:

Bonjour,



Madame HAZAN Jacqueline a le plaisir se vous annoncer l'ouverture de la galerie art 25, galerie d'art et d'objets judaica, sise au 25 rue des rosiers 75004 paris; on peut y voir actuellement une eposition de sculptures de Myriam Franck et Judith Benguigui, et des toiles deRichard Weisberg et Alain Mimouni.

Pour ce qui est des Objets Judaica, nous exposons des Ketoubots originales en papier coupé, qui sont des oeuvres d'art. Enfin des articles originaux faits ou conçus par des artistes comme Lalou.

Vous en remerciant et vous invitant à vous y rendre.

Galerie Art 25
25 rue des rosiers
75004 Paris
tel: 01 42 72 43 30

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 30 mai 2006 - 04h49:

Richard_S du mardi 30 mai 2006 - 02h04:

En reponse a "Nous et les Juifs", par Zyed Krichen.

Tout d'abord je vous felicite pour votre reponse concise a Mr. Zyed Krichen.

En tunisien en dit: "Klem Zeyed" ce qui veut dire des paroles futiles.

Mais, dites-vous bien une chose, il y a des Tunisiens qui saisissent et des Tunisiens qui ne saisissent pas, la raison pour laquelle les Juifs ont quitte en masse.

Parmi ceux qui comprennent sont de ceux qui ont quitte aussi avec les Juifs, et d'autres qui preferent se taire. Mais ne vous inquietez pas, les documents sont la.

Comme je l'ai dit plusieures fois, nous ne cherchons pas a conquerir la Tunisie, ni a y retourner. Nous essayons seulement a mettre les choses a leur juste place, car rien ne dure.

Encore une fois, bravo!

Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 30 mai 2006 - 04h45:

Aujourd'ui a eu lieu, a Netanya, l'inauguration de la synagogue Tune au nom de Franck sarfati dans le batiment d'AMIT du Centre Modial du Judaisme tunisien.

Le pere Lucien Sarfati, accompagne de son fils David et d'une delegation de France venus specialement a Netanya pour cette inauguration.

Yossi TAIEB Terredisrael.com

http://www.terredisrael.com/alb_photos/thumbnails.php?album=69

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le mardi 30 mai 2006 - 02h04:

En reponse a "Nous et les Juifs", par Zyed Krichen

Votre article est bien ecrit et prone la tolerance mais j'imagine que pour un public Arabe Tunisien nourri a une certaine propagande, il pourrait passer pour plutot "liberal" et meme pour "sioniste".

Mais pour des Juifs Tunisiens, il y a quelques problemes qui meritent d'etre souleves :

Par exemple, vous ne parlez meme pas des raisons pour lesquelles ces Juifs Tunisiens sont tous partis de Tunisie, eux, qui d'apres vous ont vecu "la convivialité et la fraternité réelles entre les familles juives et musulmanes de la Tunisie".
La seule convivialite qui ait existe etait durant la colonisation et ceci etait du a la protection des Juifs par les Francais. Relisez vos livres d'histoire sur la periode pre-colonisation et vous verrez que les Juifs etaient maltraites, n'etaient pas autorises a travailler dans plusieurs secteurs et pour leur tres grande majorite, vivaient dans une misere noire.

Pour vous,le seul probleme est le sionisme, vous ne reconnaissez aucune anteriorite aux Juifs sur le terre d'Israel et leur droit a leur retour, et en cela, vous rejoignez la propagande la plus vile sur les raisons de l'antisemitisme actuel. Ou alors dites nous d'ou vient la legitimite de ces Arabes (qui ne sont que des conquerants) sur la terre d'Israel.

Vous ecrivez a tort : "le sionisme a instrumentalisé la tragédie juive pour spolier un peuple de sa terre", ce qui montre votre ignorance sur les faits qu'il y a eu un royaume d'Israel durant 800 ans, que les Juifs prient tous les jours pour un retour sur leur terre d'Israel depuis 2000 ans qu'ils en ont ete expulses par la force par les Romains et que le sionisme est ne au 19eme siecle, bien avant le nazisme.

Et enfin, vous ne mentionnez nulle part les contributions enormes des Juifs Tunisiens a la culture de la Tunisie actuelle et, comme vos gouvernements successifs qui tentent de dissimuler la presence des Juifs en Tunisie qui sont la depuis AVANT l'arrivee des Arabes, vous ne rendez pas justice a ce que les Juifs ont apporte.

Alors Zyed Krichen, penchez vous sur ces "omissions" et donnez nous VOTRE position si vous voulez vraiment aller au fond du probleme. Peut-etre que alors, les jeunes Tunisiens comprendront ce que sont les Juifs et cesseront d'etre antisemites.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le lundi 29 mai 2006 - 22h43:

29 mai 2006
La Tribu Ka, ou le symbole de la haine antisémite qui commence à se distiller au sein d'une frange radicalisée de la population noire
Par Jean-Yves Camus

description


Rue des Rosiers, ce dimanche 28 mai, un groupe de racistes noirs fait la chasse aux militants juifs. À 18H.30, ce lundi 29 mai, Nicolas Sarkozy exprimait le souhait que soit diligentée une procédure contre ce groupe.

La scène a lieu vers 17 heures, ce dimanche 28 mai. Un groupe d'une trentaine de noirs au physique imposant se campe dans la rue des Rosiers et commence à intimider les passants juifs qui déambulent nombreux, comme chaque dimanche aux beaux jours. Celui qui apparaît comme leur chef déclare qu'ils sont à la recherche des membres du Betar et de la Ligue de Défense Juive ; il assure également, selon des témoins, qu'ils « n'en ont rien à faire des Arabes et des Palestiniens » mais qu'ils veulent « karchériser » les militants juifs. Certains témoins encore affirment les avoir vus faire le salut nazi. La tension est forte, mais il n'y a eu pas d'échange de coups. Au bout d'un moment, les « armoires à glace » repartent comme elles sont venues, tandis qu'arrivent sur les lieux, très vite, six voitures de police.

« Y a-t-il un juif, un Cohen parmi vous ?"

Qui sont ces activistes noirs qui chassent les jeunes juifs en plein Paris ? Les membres d'un groupe séparatiste appelé Tribu Ka, qui se réunissent chaque dimanche en début d'après-midi dans un local de Belleville, dans le Xème arrondissement. C'est la seconde fois en quinze jours qu'ils organisent une expédition de ce genre puisque, vendredi 19 mai vers 19h30, il sont allés provoquer une vingtaine de pratiquants d'un sport de combat élaboré en Israël, le krav maga, dans la salle où ils s'entraînaient, dans le 9ème arrondissement. Le scénario avait été quasi-identique : débarquant avec un air menaçant, ils étaient dirigés par un homme qui demandait à la cantonade « est-ce ici que s'entraînent les militants du Betar et de la LDJ ?" puis, « y a-t-il un juif, un Cohen parmi vous ?". En fait, il n'y avait pas d'activistes juifs dans la salle, mais un groupe dont le professeur et deux élèves étaient d'origine asiatique, un troisième étant métis. Pas malins, de surcroît, les intrus n'avaient pas réalisé qu'on était à une heure du shabbat, moment peu propice à l'entraînement d'un groupe juif...

"La Tribu KA après avoir adressé son message, s'en alla comme elle était venue, à savoir fière et disciplinée."
Puis, après s'en être pris particulièrement au propriétaire de la salle d'arts martiaux, accusé d'assurer l'entraînement de militants "sionistes", le « chef » avait donné à ses troupes l' ordre de quitter les lieux, en éructant un cri de ralliement (ou de guerre) : « leka ». Inconscients, ou provocateurs, ou les deux à la fois, les militants avaient d'ailleurs pris soin de filmer l'ensemble de l'action, qu'on retrouvait bientôt sur le site du mouvement.

La Tribu Ka veut la séparation totale des noirs et des « leucodernes » : les blancs

Qu'est-ce que la Tribu Ka, quelques dizaines de membres tout au plus ? C'est un mouvement qui a pris la suite du Parti Kémite, qui s'est longtemps réuni au Théâtre de la Main d'Or, propriété de Dieudonné (qui semble avoir pris ses distances) et qui se fixe pour objectif de « remettre le véritable peuple élu, kémite de son vrai nom, à sa vraie place : celui de guide de l'humanité ». Qui sont les « kémites » ? Ce sont les noirs, Africains ou Antillais. La Tribu Ka veut la séparation totale des noirs et des « leucodermes », c'est à dire les blancs. Dans une rhétorique délirante, elle clame que « chaque morceau de cette planète lui appartient car, à l'époque où le leucoderme marchait encore à quatre pattes dans les cavernes, nous étions déjà les rois et les propriétaires de ce globe ».
Le leader du mouvement est un déçu du groupe antisémite noir Nation of Islam, qui se fait appeler Kémi Seba et dont le nom d'état civil est Stellio Gilles Robert, né à Strasbourg de parents ivoiriens et haitiens. Le « fara » de la Tribu Ka, puisque tel est son titre, est d'ailleurs connu aussi pour avoir tenu des propos particulièrement favorables aux « patriotes » ivoiriens, adversaires acharnés et violents de la France.

Ce groupe, qui comporte de son propre aveu d'anciens délinquants, a élaboré une sorte de religion sectaire avec son dieu, Aton, sa langue et sa symbolique. Il se vante d'être « la seule organisation noire à n'autoriser l'accès à ses meetings qu'aux seuls kémites, excluant de ce fait les blancs, arabes ou juifs de nos réunions » . Il considère l'intégration comme une « haute trahison » et le métissage comme « la fornication avec l'ennemi ». Les juifs sont au sommet de leurs détestations et « Kémi Seba » est déjà mis en examen pour avoir, après l'affaire Ilan Halimi, diffusé un communiqué de presse dans lequel il menaçait d'aller « couper les papillottes des rabbins ». L'escalade physique actuelle semble d'ailleurs due au fait qu'en marge de la manifestation à la mémoire de Ilan Halimi, un « kémite » se soit légèrement fait corriger par un groupe de militants juifs.

Mais, au-delà du prétexte, la Tribu Ka est bien le symbole de la haine antisémite qui commence à se distiller au sein d'une frange radicalisée de la population noire. Une haine qui, désormais, se traduit par la recherche de l'affrontement physique, le face à face d'aujourd'hui n'étant probablement pas le dernier.

http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_rep.php3?id_article=45941