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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Mai 2006: Archive jusqu'au 06/mai/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le samedi 06 mai 2006 - 23h04:

Pour Suggest1.

Merci et encore merci pour ces diapos d'Israël. J'ai été émerveillée de tant de beauté. C'est un bien joli pays vous savez ...

Quand je vais venir en Israël, ce que j'espère bientôt, je crois que mon appareil photo numérique et mon camescope ne vont plus s'arrêter de marcher ...

Mais, je dois vous faire un aveu. Dans un avenir lointain, mais, pas trop quand même, Mon rêve est de venir définitivement m'installer en Israël.
Je pense que j'aurais aucune difficulté d'adaptation. J'apprendrai la langue. Je dis cela, car ce pays m'appelle depuis déjà tant d'année. C'est au fond de moi, de mon coeur.
Cela ne s'explique pas ... Car, quand on aime, ce Qui est mon cas pour Israël, Dieu m'aidera dans mon passage d'ici ( France ) à Israël.
J'ai la foi et l'espoir. Alors ...

Et, puis, n'est-il pas merveilleux de vivre dans un endroit où l'on se sent heureux !

Amitié. Axelle

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le samedi 06 mai 2006 - 13h38:

Sigmund Freud est né il y a 150 ans

Freud, ici son canapé dans un musée, est né il y a 150 ans [Keystone]06.05.2006 11:44
Voilà 150 ans, le 6 mai 1856, est né Sigmund Freud, devenu le "père" de la psychanalyse en découvrant notamment l'inconscient et l'importance de la sexualité infantile dans le traitement des névroses.

Sigmund Freud fut un paria dans sa propre patrie, l'Autriche. Ce rejet est autant à mettre sur le compte de ses origines juives que du caractère alors insolite de ses théories, affirme Alexandre Friedmann, psychiatre et membre du Consistoire israélite autrichien.
"L'antisémitisme était virulent dans la monarchie austro-hongroise à la fin du XIXe siècle et au tournant du XXe, notamment à Vienne" où Freud, juif non-pratiquant, a vécu 78 ans, ajoute-t-il.

Pour Christine Diercks, présidente de la Société psychanalytique de Vienne fondée par Freud en 1908, "il y avait certes un antisémitisme virulent à Vienne" à cette époque. Mais "Freud y a été reçu de manière ambivalente: la psychanalyse, qui faisait peur, a été rejetée et critiquée mais elle a aussi fasciné", estime-t-elle.
Des tabous brisés
"Freud est venu avec de nouvelles idées qui ont brisé les tabous", observe Mme Diercks, ajoutant que "dans un monde à la morale victorienne, il fallait s'attendre à des réactions négatives".

"Au-delà de l'antisémitisme, l'hostilité envers Freud (en Autriche) peut aussi s'expliquer par la société conformiste et bourgeoise de l'époque, la psychanalyse ayant décrypté sa bigoterie", renchérit le Dr Friedmann.

Après un séjour à Paris, où il travaille en 1885 avec le neurologue français Jean-Martin Charcot, le "Napoléon des névroses", Freud rentre à Vienne où il est, pour la première fois, ouvertement confronté à la réprobation de ses thèses.
Thèses révolutionnaires
A une époque où l'hystérie est exclusivement imputée aux femmes, Freud tient en octobre 1886 devant la Société des médecins un exposé dans lequel il affirme que les hommes pouvaient également être atteints de ce trouble psychique. Le scandale est total.

Le jeune docteur, établi à 30 ans comme praticien dans la capitale de l'empire austro-hongrois, est rejeté par ses pairs et par la société viennoise de l'époque. En 1890, il publie néanmoins "L'interprétation des rêves" dans lequel il fonde sa théorie psychanalytique qu'il prolonge dans les années 20 avec sa théorie du "ça", du "moi" et du "sur-moi".
Exil britannique
Inquiété par les nazis, il s'exile à Londres en 1938 après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne hitlérienne. Il meurt l'année suivante dans la capitale britannique. "Freud a rompu avec un grand tabou de l'Eglise", explique encore le Dr Friedmann. "Dans un pays catholique qui voyait les enfants asexués, il leur a donné une sexualité dans laquelle il a vu l'origine des névroses des adultes".

Adulé en Occident, notamment après la traduction de ses oeuvres en anglais, Freud n'est accepté en Autriche qu'après la Deuxième Guerre mondiale, rappelle-t-il. "Aujourd'hui encore, Freud n'est pas applaudi partout et la psychanalyse est confrontée à des animosités", ajoute Mme Diercks. Notamment parce que "les gens souhaitent quelque chose de simple. Mais la psychanalyse est compliquée et elle ne fait pas des miracles", explique-t-elle.

L'Autriche a attendu jusqu'en 1971 pour lui ouvrir un musée dans l'appartement de la Berggasse où il a tenu cabinet pendant 30 ans. Dans les universités autrichiennes, la psychanalyse n'est toujours pas au programme obligatoire des études de psychologie et aucune rue ne porte le nom de l'explorateur de l'inconscient.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le vendredi 05 mai 2006 - 21h33:

Commentaires
Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS (1) : La dernière invention de l’antisionisme soft : « l’alya mentale »
05/05/06

- - Thème: Juifs de France

Mise au point (2) à propos du livre de Cécilia Gabizon et Johan Weisz, OPA sur les Juifs de France. Enquête sur un exode programmé 2000-2005, Paris, Grasset, 2006.

Appeler les Juifs du monde entier à rejoindre Israël fait partie du projet originel du sionisme. Et cet appel se renforce toutes les fois que les Juifs sont menacés en tel ou tel pays. Le dire, c’est enfoncer une porte ouverte. Or, l’inquiétude des Juifs de France était parfaitement justifiée. Et Israël a légitimement répondu à cette inquiétude diffuse. L’Agence juive a fait son travail, et rien que son travail. Je n’ai donc pas le sentiment d’une instrumentalisation injustifiée de la situation par Israël, en 2004 et 2005. Pourquoi ne pas penser que tous les actes antijuifs sont commandités par le Mossad, tant qu’on y est ? Dénoncer « l’alya marketing », tout en reconnaissant qu’elle aurait échoué, voilà une bien piètre « révélation ». Les journalistes pressés s’en tirent en affirmant que « ce qui a marché, c’est l’alya mentale [sic] ». Et ils n’hésitent pas à relancer à leur manière le vieux grief de « double allégeance », non sans l’aggraver en laissant entendre que les Juifs de France, devenus plus conscients de leur judéité à travers les menaces pesant sur eux, se sentiraient « un peu moins français ». Qui ne se souvient du « sida mental », expression polémique lancée naguère par Louis Pauwels ? Un nouveau virus idéologique vient d’être fabriqué, qui pourrait être baptisé le « sionisme mental ».

La France est le pays d’Europe de l’Ouest où l’augmentation des violences antijuives, depuis octobre 2000, a été la plus forte. C’est un fait. Dans certaines banlieues françaises, les Juifs sont toujours menacés, insultés ou frappés parce que juifs. Et c’est un autre fait que la classe politique française, de la gauche socialiste aux néo-gaullistes, a tout fait pour fermer les yeux sur cette réalité dérangeante. Les médias, de leur côté, ont joué la carte de la minimisation des violences judéophobes après avoir tenté de les passer sous silence. L’épinglage identitaire comme mode de stigmatisation judéophobe se banalise. Voyez comme Dieudonné, cet excellent démagogue connaissant les vertus rhétoriques de la répétition, dénonce inlassablement les « sionistes » ou les prétendus « extrémistes » du CRIF. Dans un communiqué de presse daté du 26 avril 2006, le « Bureau de campagne Dieudonné Mbala Mbala Candidat à l’élection présidentielle » dénonce « la dérive extrémiste d’une partie de cette communauté [juive], sous l’influence d’organisations et de personnalités sionistes d’extrême droite telles le CRIF ou Julien Dray ». Et ledit Bureau réitère l’accusation favorite de l’inquiétant bouffon : « Ces personnalités et ces organisations, dont la spécialité est l’accusation ubuesque d’antisémitisme, afin de communautariser les français juifs et d’interdire la critique de leur idéologie sioniste d’extrême droite, portent une grave responsabilité dans les tensions communautaires qui se font jour en France. » Rappelez-vous aussi comment Tariq Ramadan a pu me dénoncer en octobre 2003 comme un « intellectuel communautaire » doublé d’un inconditionnel de la politique israélienne (à l’époque diabolisée comme « sharonienne »), alors que je ne suis pas juif et que j’ai toujours pratiqué l’examen critique vis-à-vis de tel ou tel choix politique du gouvernement israélien en exercice. Mais je suis un inconditionnel du droit à l’existence d’Israël. Telle est la dérive : puisque je défends Israël contre ses diffamateurs professionnels, alors forcément, je suis juif ! Il ne faut pas s’étonner de cette régression. Le soupçon que les Juifs ne sont pas de bons citoyens parcourt toute l’histoire de leur émancipation depuis deux siècles. C’est l’un des principaux thèmes d’accusation de l’antisémitisme moderne, indéfiniment réadapté aux contextes variables. Aujourd’hui, l’accusation de « double allégeance » est remise en circulation par divers milieux politiques et médiatiques. Simultanément, certains agitent en outre le spectre du « complot juif mondial », rebaptisé « complot américano-sioniste ». Il s’ensuit que tous les Juifs, Français compris, sont soupçonnés de faire partie du mégacomplot. Ce soupçon n’a pas surgi en 2000, mais après la guerre des Six Jours (juin 1967). Et je n’en vois pas la fin.

L’antisionisme est le seul dénominateur commun du monde arabo-musulman et l’un des grands alibis de l’islamisme radical. Il imprègne aussi largement les milieux d’extrême gauche, sans pour autant cesser d’être présent à l’extrême droite. D’où certaines convergences. Reprocher aux Juifs d’en avoir trop fait dans l’inquiétude pour leur propre sort et dans le soutien à Israël au moment de la seconde Intifada, c’est un peu fort de café. Pris pour cibles dans l’hexagone et mieux informés en moyenne sur les réalités du Proche-Orient, les Juifs de France, à l’exception d’indécrottables gauchistes, sont peut-être un peu plus lucides que d’autres. Après le 11 septembre, la plupart d’entre eux ont compris que nous étions en guerre, sans l’avoir voulu, contre l’islamisme international. Beaucoup d’intellectuels ont dû revoir leurs positions et leurs analyses. Quant à moi, sans cesser de combattre intellectuellement l’extrême droite, j’ai redéfini mes conceptions géopolitiques face à la nouvelle menace, restant ainsi fidèle à la tradition antitotalitaire. Je ne suis pas devenu islamophobe, mais résolument « islamismophobe », parce que les islamistes sont nos ennemis déclarés, et le prouvent par leurs attentats-suicides commis au nom du Djihad, visant le plus souvent des civils. Lorsqu’ils ne sont pas djihadistes, ils récusent globalement la laïcité, donc la République. Le phénomène le plus inquiétant, ce n’est pas cette prétendue « OPA » israélienne, ni la relative droitisation des Juifs de France, c’est la réalité des violences antijuives, si banalisées qu’il a fallu le meurtre d’Ilan Halimi, le Juif-supposé-riche, pour les rappeler à ceux qui s’évertuent à les faire oublier, notamment en les diluant dans d’imaginaires manipulations. Il est vrai que le complot se vend bien, surtout s’il est attribué aux « sionistes ». Un certain journalisme croit pouvoir jouer maladroitement de la lyre alors que Rome brûle. Comme l’écrivait Leo Strauss naguère à propos d’une science politique académique ayant atteint le comble du vide : « Deux faits l’excusent : elle ne sait pas qu’elle joue de la lyre, et elle ne sait pas que Rome brûle. »

Notes :
1 Auteur, entre autres, aux éditions Mille et une nuits, de La Nouvelle Judéophobie (2002) et de Prêcheurs de haine. Traversée de la judéophobie planétaire (2004).
2 Texte paru sous une forme abrégée dans Le Point, n° 1754, daté du 27 avril 2006, p. 75.

[1] Texte paru sous une forme abrégée dans Le Point, n° 1754, daté du 27 avril 2006, p. 75.

http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=6878&artyd=10&stinfo=247.$$id_send.$$id_user

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 05 mai 2006 - 14h25:

Shabbat Shalom

Cet oiseau a choisi de batir son nid dans ma gargoulette.

Shabbat Shalom 050506

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 05 mai 2006 - 01h52:

DEUX LIENS INTERESSANTS POUR LES NOSTALGIQUES.

http://www.youtube.com/watch?v=equoU31v_eQ&search=tunis

http://www.tunisie-cpa-1900.net/00000096e90ed2d20/index.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le vendredi 05 mai 2006 - 00h53:

Le journal Haaretz a demandé à ses lecteurs de voter pour les 25 objets, produits, logos et images qui, d'après eux, ont le mieux représenté la vie quotidienne d'Israël depuis 58 ans.

Le résultat est très hétéroclite, depuis la compagnie El Al jusqu'à une collection de livres, en passant par la kipa crochetée, le chauffage solaire, le café Elite et le fromage Cottage.

http://www.haaretz.com/hasen/spages/712535.html

Last update - 04/05/2006

Israeli by design - the results

From the dubon coat and checked bedroom slippers to Tnuva cottage cheese and Elite's red cow, Israel is for many synonymous with the visual icons that have been part of everyday life since the establishment of the state. To mark Independence Day, Haaretz.com invited its readers to vote for the three items that represent to them the very essence of Israel.

Thank you to the thousands of readers who participated in the vote. Here are the results

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le jeudi 04 mai 2006 - 22h45:

Beit Shapira in Hebron - Justice at its best

by David Wilder

The Jewish Community of Hebron

May 4, 2006

Last March, just over a year ago, Hebron's Jewish community completed acquisition of a large house in the Tel-Rumeida – Admot Ishai neighborhood. The building, adjacent to a recently completed apartment complex and the neighborhood's caravan homes, was something of a coup. It is extremely difficult to obtain buildings from Arabs anywhere, but especially in Hebron. Arabs selling property to Jews are summarily executed. Of course, first they are tortured. So it was only a few weeks ago when Muhammad Abu al-Hawa, a 48 year old Arab, was found tortured and killed for having sold Jews property on the Mt. of Olives in Jerusalem [251-2134917%2C00.html,http://www.timesonline.co.uk/article/0,,251-2134917,00.html].

However, where there's a will, there's a way. It is a quite complicated process and necessitates much patience. Frequently, a successful transaction can take years and hundreds of thousands of dollars to conclude.

Upon moving into the building, security forces arrived, demanding 'proof of purchase.' All the necessary documents were turned over to the police, army and 'civil administration' in charge of Yesha. Everything was legal, and we were quite sure that everything would work out.

The director of the civil administration, a wonderful man, met with his senior staff and told them, "you have to get them out of that building!"

One of those present, an expert on such affairs, responded, "We can't. I've gone through all the documents. They crossed all the 'tees' and dotted all the 'iis'. It's all legal."

His boss answered, "I don't care, Find a way to get them out."

Over course the Arab owner of the building claimed that the documentation was all forged and that he had never sold the property. These claims, for a good reason. Arabs who sell to Jews are murdered.

It didn't take long to dismantle his story. He was lying through his teeth and within a short time his version of things fell apart.

That was over a year ago, and despite a 'continuing investigation' the house and property are with us. They couldn't and didn’t 'get us out.'

But the appetite was there, a big appetite at that. They waited.

Exactly a month ago the Hebron Jewish community carbon-copied the Tel Rumeida transaction. Following years of negotiations, a large building adjacent to the Avraham Avinu neighborhood was acquired, exactly as the Tel Rumeida property was acquired. Entrance into the building was held up until the attorneys gave their final O.K. – everything is kosher, the papers are in order – you have a green light. GO.

So, go we did. At nine in the evening a large group of Hebron residents dittoed the act of a year ago, and moved in. The building had to be cleaned; it was a real mess inside. But Hebron's population was highly motivated. Not every day do you successfully move into a new building in the city of the Patriarchs.

Of course, the police, army and civil administration showed up in full force, and received explanations and documentation, as a year before. And that was it. At least for a few days.

Several men were called in by the police for interrogation. They answers to most of the questions were fairly standard. 'The entire deal is legal – we have the papers to prove it – any questions concerning the details can be addressed to our lawyers. They are the experts.'

Following a few minutes of such conversation, a senior interrogator came into the room and started lecturing: "This time we are going to get you. Last time, we let you get away with it, but not this time. WE ARE GOING TO GET YOU!"

These words were repeated for about 40 minutes, over an over again, until he thought he'd gotten his point across. And that was it.

Last week we received notification that the police and others in the security forces 'decided' that the documentation was a complete forgery and that our presence in the building was illegal. They gave us notification: if you don't leave voluntarily, we will forcibly expel you.

Why now? According to the law, there is a procedure whereby tenants can be removed from a building within 30 days of their entrance. After 30 days, it becomes much more difficult to legally expel tenants from the home or building. Our '30 days' ends tonight.

For the past month, three families, about 25 people, have been living in Beit Shapira. Tonight, depending on the ruling of the Israeli High Court of Justice (the Supreme Court), between 1,500 to 2,000 police and soldiers are planning on throwing them out.

Here then, is a summary of the facts concerning Beit Shapira, (named in memory of Rabbi Shlomo Yitzhak Shapira, killed next to the house by Arab terrorists during Succot, 2003).

1. The Jewish presence in the building is legal.
All necessary legal documentation is available and held by the claimants. Tremendous amounts of money were invested in the building, and the decision to expel us, based upon empty, false complaints of the previous owners, comprises thievery and improper utilization of authority by powers that be.

2. We accuse the previous Arab owner of false claims.

The fact that the previous owner denies the transaction is a normal and frequent occurrence. This, due to the fact that their lives are endangered. Such a denial is accompanied by a complaint issued with the police. The police investigation should then take place in accordance with this fact, which is well known to them, and they should not reach hasty conclusions.

3. We accuse the investigators of a tendentious investigation and improper use of their authority. The police and the civil administration hastened to draw conclusions, without any factual basis for their conclusions, while refraining from any objective, professional investigation of the facts. Despite the fact that they were not able to ascertain that the documentation was forged, as claimed by the previous owner and did not conduct any kind of true investigation of the facts, the police reached one-sided conclusions.

We are one hundred percent convinced that, given the opportunity to present the facts and documentation in an authorized court of law, the undisputed conclusion will be reached that the property is legally held by the Jewish community of Hebron. We therefore are requesting that the Supreme court prevent the proposed expulsion and transfer the case to the proper court of law.

4. We are facing a classic case of improper use of authority by the authorities, who are utilizing their positions in a clearly biased manner, without any fairness or objectivity.

5. It is only proper that the question of legal possession and tenure, and the determination as to the authenticity of the documents, be determined by an appropriate court as soon as possible. Such decisions should not be made by 'field court-martial' with overtly political overtones.

6. Concerning the last point, it must be stressed that the question at hand is not legal, rather it is strictly political. The decision to expel us from the building was taken by outgoing Defense Minister Shaul Mufaz and Prime Minister Ehud Olmert immediately following our entrance into the building, prior to any examination of the legal documents or claims. The police then began a one-sided investigation before any claims or complaints were filed by the previous owner.

This being the case, we expect the high court of justice to accept our petition and order the police to refrain from any and all expulsion of Jewish families from Beit Shapira in Hebron.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 04 mai 2006 - 21h02:

AFFAIRE CLEARSTREAM....


Le génèral espion RONDOT chef des services secrets français fait le DOS ROND...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 04 mai 2006 - 18h15:

merci Maxiton.i'aychek ya khouya

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le jeudi 04 mai 2006 - 17h41:

3 mai 2006
Évacuation : quelle stratégie pour les « colons » juifs ?
Par Ilan Greilsammer

Désormais, tous les quinze jours, Ilan Greilsammer, tiendra chronique dans les colonnes de "proche-orient.info". La question des colons évacués, de leur devenir, loin d'être réglée, pose une profonde question à la société israélienne : son analyse.

Dans les Territoires, les habitants des implantations juives ont été durement frappés par le désengagement de Gaza. Leur traumatisme a été d'autant plus important que l'écrasante majorité d'entre eux était intimement convaincue, jusqu'à la dernière minute, que l'évacuation n'aurait pas lieu. Certains pensaient que la coalition gouvernementale se dissoudrait d'elle-même, d'autres qu'Ariel Sharon reculerait au dernier moment, d'autres encore croyaient que le judaïsme de diaspora s'y opposerait ou que les soldats de Tsahal refuseraient les ordres. Et les plus religieux croyaient au miracle. Beaucoup avaient refusé de se préparer au départ.

Le traumatisme est venu du fait que, non seulement le désengagement a eu lieu exactement aux dates et de la façon prévues, mais qu'il s'est effectué dans le calme et dans la dignité, l'armée obéissant parfaitement aux ordres et se comportant de façon remarquable.
Le Conseil des Implantations de Judée-Samarie, qui avait clamé haut et fort son opposition et proféré des menaces, n'a finalement pas fait grand-chose, ceux qui avaient laissé prévoir une guerre civile sanglante se sont tenus tranquilles, et on a assisté au premier grand échec du mouvement de colonisation des Territoires depuis les années soixante-dix et la « victoire » des jeunes colons sionistes-religieux à Sebastya.

Il faut ajouter que la déconfiture des implantations s'est accompagnée d'une très mauvaise surprise, à savoir l'absence de préparation des lieux destinés à réinstaller les évacués. Certes, tout n'est pas de la faute du gouvernement. À force de ne pas avoir cru dans l'imminence du désengagement, à force de s'être refusé à négocier et à coopérer avec les agences gouvernementales chargées de leur départ, les habitants du Gouch Katif ont certainement contribué à la désorganisation générale. Mais il reste vrai que le site de Nitzan n'était pas du tout prêt, que les « caravanes-villas » n'étaient pas terminées, et que les indemnités n'ont pas été versées à temps. De très nombreuses familles ont été casées tant bien que mal dans des hôtels, dans des conditions difficiles, et beaucoup y sont restées jusqu'à Pessah dernier, en avril 2OO6.

À la suite du désengagement, les colons ont été obligés d'analyser la situation de façon lucide, et de penser sérieusement à leur stratégie future. En effet, tous les sondages, toutes les enquêtes ont indiqué que la population a massivement approuvé l'action d'Ariel Sharon : cela ne fait aucun doute, les Israéliens sont « pour » les désengagements unilatéraux. Il est clair qu'ils approuveront toute nouvelle action du même type. Dans un sens, ceci constitue véritablement la fin du rêve d'Eretz-Israël-Tout-Entière. Pour les Israéliens, maintenir la présence de Tsahal et de localités juives dans des territoires qui ne servent pas à la sécurité de l'État est devenu absolument inutile et même nuisible. Certes, n'exagérons pas, la population israélienne n'a pas « viré à gauche », et elle ne soutient pas actuellement une négociation avec les Palestiniens dans l'esprit du Pacte de Genève, surtout après la victoire du Hamas. Mais les électeurs qui ont porté Kadima au pouvoir attendent certainement du gouvernement Olmert qu'il entreprenne un nouveau désengagement unilatéral dans les deux prochaines années.

L'espoir placé par les colons religieux et « idéologiques » dans la liste Union Nationale-Parti National religieux s'est avéré de très courte durée. Avec sa dizaine de députés, à partir des bancs de l'opposition, cette liste ne peut influencer sérieusement la politique du nouveau gouvernement. Le parti Israël Beiteinou d'Avigdor Libermann paraît assez fluctuant et peu sûr, les habitants juifs de Judée-Samarie ne peuvent pas vraiment compter sur lui, pas plus que sur le Shass, malgré l'hostilité affirmée du Rav Ovadia Yosef à toute nouvelle évacuation. Tout le monde s'accorde sur le fait que le Shass a absolument « besoin » de faire partie du gouvernement. Dès lors, que faire ?

Pour certains de ses leaders, l'une des options du mouvement du Grand Israël serait de définir enfin ce qui lui paraît « vraiment » indispensable, les territoires sur lesquels il ne veut pas transiger, et ne pas trop insister pour garder les autres. Jérusalem, le Golan, la Vallée du Jourdain, les grands blocs d'implantations, Gouch Etzion, Maalei Adoumim, les lieux sacrés du Judaïsme comme Hébron, oui, mais pas les petites colonies isolées autour de Naplouse ou de Jénine. Mais une telle attitude serait en totale rupture avec le dogme instauré par le Rav Zvi Yehouda Kook, mentor du mouvement des colonies, selon lequel « tout » appartient au peuple juif, et selon lequel il est criminel d'abandonner ne serait-ce qu'une partie de la terre sacrée.

À l'inverse, de nombreux colons font aujourd'hui l'analyse selon laquelle leur « tranquillité » lors du désengagement de Gaza a été une lourde erreur et une faute stratégique. Leur calme et leur remarquable dignité ne leur ont absolument rien rapporté, notamment pas plus de considération de la part du reste de la population. Il faudrait donc en revenir à la violence, pour faire peur, créer des incidents graves, faire des blessés et « secouer » ainsi la population. C'est le scénario que certains ont déjà adopté lors de l'évacuation d'Ammona, où les colons (comme la police d'ailleurs) ont délibérément choisi la violence.

Tels semblent être les choix entre lesquels les dirigeants des colonies hésitent actuellement : d'une part l'option minimaliste visant à garder à tout prix « l'essentiel », d'autre part agiter le spectre de la guerre civile pour faire reculer le pouvoir. Nul ne sait encore quelle stratégie l'emportera.

http://www.proche-orient.info/xjournal_israel_analyse.php3?id_article=45518