Archive jusqu'au 19/avril/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Avril 2006: Archive jusqu'au 19/avril/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le mardi 18 avril 2006 - 18h19:

Mon cher Citron
Merci d'avoir pris le temps de me répondre.

Mon cher Benzarti
Merci pour votre réponse, j'avais en effet mal compris.

Ceci étant dit, tous les juifs ne sont pas partis pour chercher du Taf.
Certains juifs tunisiens ont même abandonné tous leurs biens par peur d'une rechute du cinq juin 1967, et se sont retrouvés sans job en France et ailleurs. Personne ne peut dire ce qui se serait passé ce jour là, si le Président Habib Bourguiba en personne, n'avait pas menacé les émeutiers.
Pour certains juifs tunisiens, la vie a été totalement bouleversées et les dépressions étaient choses courantes. Je ne parle pas de cas, heureusement plus rares, qui finissaient en suicides.
Alors, dans le cadre du climat amical qui nous anime, on ne doit pas généraliser, ni Benzarti, ni Moshébé.
Avec le temps, les hommes et les passions se tairont, mais l'Histoire ne se souviendra toujours que de la vérité; quel que soit le point de vue que vous et moi exprimons librement sur ce site.
Je suis ravi d'avoir échangé quelques points de vue avec vous et vous assure de toute ma sympathie

Moshébé

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mardi 18 avril 2006 - 18h26:

Confrontations religieuses en Egypte
18/04/06

- - Thème: Religion

« Ce n’est pas facile d’être chrétien en Egypte. Ici, il n’y a aucun droit pour les chrétiens, aucune égalité dans la société », déclare un copte du Caire interrogé par la Croix. Le quotidien revient sur les violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans qui ont fait deux morts à Alexandrie. Ces faits ont commencé par l’attaque de trois églises coptes de la ville vendredi 14 avril qui ont fait un mort et une dizaine de blessés.
Le président égyptien, Hosni Moubarak a déclaré que l’Egypte est un modèle d’unité nationale et de tolérance religieuse, refusant qu’un « incident ou acte individuel ne trouble la relation entre musulmans et coptes, qui sont les deux composantes sociales de l’Egypte ». La communauté copte, de son côté, est persuadée qu’il ne s’agit pas d’acte individuel mais d’une cellule terroriste qui serait à l’origine des violences anti-chrétiens.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mardi 18 avril 2006 - 17h23:

l'article de A.Soued me serre le coeur tant chaque mot est juste et implaccable; le monde arabe a connu une apogee culturelle, sociale, politique et il y a eu une decadence, comme pour toutes les civilisations du monde, grecque, romaine, etc. ils aimeraient bien remonter la pente mais ils ne prennent pas la bonne route; ils feraient mieux d'emprunter le chemin de l'ecole...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 18 avril 2006 - 17h06:

Joyeux 7e de Pessah'

Moise et la Mer Rouge

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Rabinette (Rabinette) le mardi 18 avril 2006 - 14h22:

Je voudrais annoncer le deces du tres grand tsadik rabbi bougid saadoun zal ce matin.
La levaya se fera ce jeudi soir en france et les obseques se derouleront en israel vendredi matin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 18 avril 2006 - 11h27:

Sarel, Merci pour votre attention, mais vous savez bien que je suis ouvert a toute communication amicale. Donc usez mon e-mail et je vous repondrai.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mardi 18 avril 2006 - 06h50:

Ces extraits d'une étude d'un "think tank" arabe d'il y a 16 ans sont des révélateurs des projets en cours dans le monde arabo-islamique. On note notamment:

- libérer la Palestine des sionistes par tous les moyens, en particulier "nucléaires", puisque l'étude cite l'uranium

- s'emparer progressivement du pouvoir en Occident, grâce à la natalité musulmane et au vieillissement des populations occidentales et les prévisions quantitatives de l'étude se confirment sur le terrain.

Alors qu'un expert de l'art découvre une nouvelle éthique …. (voir plus loin)

- -

ÉTUDE PRESENTEE AU SYMPOSIUM SUR LES FUTURS DU MONDE ISLAMIQUE
Alger, 4 - 7 mai, 1990.

Mahdi Elmandjra www.elmandjra.org

La cause palestinienne

Il s'agit d'une question stratégique à l'intérieur du monde islamique. Libérer la Palestine de l'emprise sioniste est une obligation plus que nécessaire. Préparer nos forces sous toutes leurs formes est inévitable, si nous voulons réellement libérer ce territoire. Je ne pense pas que la voie dite "diplomatique" du style "Camp David" permettra de chasser l'occupant. Les israéliens sèment l'effroi et pratiquent l'oppression dans les rangs du peuple de Palestine, particulièrement à Jérusalem et sur les "territoires occupés".

Israël a peur de l'avenir et ses dirigeants actuels semblent avoir opté pour des solutions dures visant à priver de leurs moyens de défense, tout Etat arabe de la région qui pourrait remettre en question la suprématie militaire d'Israël, tout en continuant leurs programmes d'expropriation et d'anéantissement des Palestiniens propriétaires légitimes de leurs terres. Israël bénéficie d'un soutien inconditionnel de l'Occident qui rend toute solution pacifique honorable fort difficile. Israël développe, avec l'aide des États-Unis et d'autres pays industrialisés, sa maîtrise des sciences atomiques et ceux de l'espace, parallèlement à notre propre défaillance dans ces domaines, alors que le monde islamique dispose de 45% des réserves en uranium dans le monde et de milliers de "cerveaux immigrés" dans ces secteurs.

--

Population musulmane

La population du monde musulman dépasse un milliard d'êtres humains (dans les tableaux ci-dessous nous avons utilisé les chiffres minima). Le nombre de musulmans atteindrait entre 1.635.000.000 et 1.850.000.000 d'âmes en l'an 2020 et représenterait ainsi plus du cinquième du total de la population mondiale. Je souhaiterai maintenant, à la lumière de ces données, attirer l'attention sur deux importantes questions :

1. Le nombre des musulmans est en constante augmentation. Ceci inquiète l'Occident et les gens du Vatican qui surveillent de près cette évolution, car le nombre des musulmans a dépassé celui des catholiques. Afin de prendre conscience du poids de ce facteur démographique et comprendre pourquoi il dérange nous nous bornerons à trois données statistiques :
i) La population du monde musulman est égale, sinon supérieure, à ce qu'était le total de la population mondiale en 1830.
ii) Dans trente ans le nombre des musulmans sera égal à ce qu'était la population mondiale totale au début de ce siècle.
iii) Selon des statistiques de source occidentale (1) , en 1980, les adeptes du courant spirituel judéo-chrétien représentaient 31% et celui de l'Islam 18%. En l'an 2025, le taux du premier passera à 25% alors que celui de l'Islam s'élèvera à 31%. Les projections des mêmes sources pour la fin du XXIème siècle indiquent que le taux du courant judéo-chrétien sera de moins de 20%, alors que celui de l'Islam atteindra plus de 40%. A ce rythme, dans 4 ou 5 générations les musulmans représenteront près de la moitié de la population mondiale.

2. Les taux importants du 3ème âge en Occident : ce qui amènera l'Occident dans les 10 prochaines années, pour combattre la vieillesse démographique, à faire appel à un nombre croissant de migrants spécialement parmi les esprits créatifs et innovateurs, afin de conserver le niveau de son développement économique. Ce qui effraie davantage encore l'Occident c'est la jeunesse du monde musulman. Cette jeunesse est un acquis non durable qu'il faudra savoir fructifier d'une manière positive.

….

IV. Conclusion

Notre crise est, avant tout, une crise née d'une absence de vision de la part d'une classe dirigeante qui ne sait pas faire appel aux compétences et aux pensées éclairées dont nos pays disposent. Bon nombre de ces élites sont marginalisées ou devenues culturellement aliénées dans leur propre pays. Elles sont parfois forcées de s'imposer des formes d'autocensure quand elles ne sont pas récupérées par les gouvernements en place.

Cette crise est également spirituelle et morale, née de la méfiance à l'égard de certaines valeurs contradictoires entre un ordre statique ne sachant pas comment évoluer pour faire face aux défis nouveaux, d'une part, et un ordre de valeurs importées et non adaptées aux réalités de nos sociétés. C'est peut-être ce qui explique la désorientation de nos jeunes et ce qui nourrit leur méfiance à l'égard de nos générations.

Il existe, en somme, chez nous, un grand vide que tentent de combler de nombreux courants non musulmans. Citons entre autres, cette nouvelle secte dénommée "francophonie" actuellement prêchée dans les pays du Maghreb et qui vise à effacer notre langue et notre culture pour nous imposer une langue qui n'est parlée que par 4% de la population mondiale.

Cette situation nous dicte de prendre les devants pour remédier à notre présent et réfléchir sérieusement à notre avenir. La nature, comme on dit, a horreur du vide. Le même phénomène s'applique au monde musulman de l'Est et de l'Ouest. Notre vide est celui de la connaissance, de la science, de la créativité et de la liberté. Les solutions résident dans la mobilisation de toutes les valeurs islamiques dynamiques capables de combler ce vide humain.

Expertise d'art

Dans l'International Herald Tribune des 15/16 avril 2006, un expert d'art Souren Melikian commente des enchères à Christie's et Sotheby's – Londres les 4-6 avril portant sur le "soit-disant art islamique".

Dans ce vaste monde, le marché de l'art reflète la réalité d'une manière troublante. La semaine dernière des ventes aux enchères d'un soit-disant art islamique l'ont plus magistralement démontré qu'auparavant.

Des affirmations sans le moindre soupçon de preuves? Célébrer comme des triomphes des résultats que beaucoup d'autres considèrent comme des défaites ? Présenter des débris d'une destruction aveugle comme des objets à admirer ? Vous auriez eu droit à tout cela si vous étiez allé aux enchères de l'art islamique…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 17 avril 2006 - 21h53:

Cher Mr Tubiana Je ne me suis pas servi du terme ELU mais plutot de l'identite juive en general Je vais quand meme essayer d'expliquer ce MOT qui vous occupe
L'elu n'est pas un etat de fait mais un titre de fonction pour agir .
Il lui est recommande de remplir certains actes d'un grand niveau moral et seulement 'apres il fera partie de ceux qui seront modeles
C'est loin d'etre un avantage acquis d'avance d'etre ELU mais plutot une obligation
de mode de vie exemplaire .Et a la moindre defaillance ce n'est plus ca
C'est dans le meme ordre d'idee que "L'homme remercie D.. de ne l'avoir pas cree "FEMME"
Il loue D..qui lui a permis de faire partie de ceux qui ont plus de devoirs a remplir vu son role dans la societe !!
La morale ne peut etre parfaite que si on accepte le principe de l'existence d'une force
superieure et surtout unique .
Autrement on est tente par tous genres d'interets qui peuvent deformer les meilleurs intentions .
{AL KATSE AMAZLEG}Cher ami j'aurai voulu converser avec vous un peu plus souvent
Bien a vous sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 avril 2006 - 21h54:

Assassinats collectifs d’Israéliens : mettre fin à l’hypocrisie (info # 011704/6) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Deux heures moins vingt aujourd’hui (12h 40 à Paris), à l’ancienne gare routière de Tel-Aviv, un terroriste-suicidaire palestinien de seize ans, du nom de Sami Salim Hadad, s’avance jusqu’à la barrière protégeant le café à falafels [1] du Maire. Il ne s’essaie pas à affronter le garde qui contrôle les clients qui se présentent dans l’interstice aménagé à cet effet dans la haie ferrée. Il actionne sa charge. Une grosse charge, de plus de 5 kilos d’explosifs assurément, additionnée de clous et de boulons afin d’augmenter les dégâts dans la chair humaine. Terrible détonation : six personnes, sans compter l’assassin, sont tuées sur le coup, deux autres, dans un état désespéré, décéderont durant leur transport ou à leur arrivée à l’hôpital.



L’avant-garde des sauveteurs et des forces de l’ordre qui arrive sur place en moins de cinq minutes découvre un véritable carnage. Morts et blessés entremêlés, membres arrachés, des mares de sang et d’organes jonchent la chaussée. On apporte les premiers soins aux blessés hébétés, souvent adossés à un poteau, au milieu des sirènes des dizaines d’ambulances qui se relayent au cours d’une macabre noria.



C’est la Pâque en Israël, la période de sept jours durant laquelle les Juifs pratiquants ne consomment pas de produits à base de pâte fermentée, en souvenir de la sortie d’Egypte au temps de Moïse. Le peuple d’Israël des temps modernes est jeté sur les routes, d’Eilat au sud à Métula au nord, dans cette période traditionnellement consacrée aux pique-niques familiaux. L’ancienne gare routière est fréquentée par ceux qui travaillent durant ces jours semi fériés et par les sans famille, surtout les ouvriers étrangers, ainsi que de nombreux ouvriers arabes israéliens, pas concernés par la fête juive. C’est le quartier des bistrots bon marché, les troquets à falafels étant l’équivalent des estaminets à crêpes à Paris, des bars à frites à Bruxelles et à Amsterdam. C’est le coin des bordels bas de gamme et des boutiques à camelote.


L’ancienne gare routière, la takhana merkazit ha-yeshana, est fréquentée par une foule bruyante autant que bigarrée. On y trouve entre autres beaucoup d’Asiatiques "des Thaïs et des Chinois", des ouvriers roumains, des Africains, et bien sûr, des Juifs et des Arabes. Pas étonnant que ce quartier soit l’une des cibles consacrées des assassinats-collectifs-suicidaires perpétrés par les terroristes palestiniens. Malgré la présence massive des forces de l’ordre et des volontaires de la défense civile, rien n’est ici plus facile que de se noyer parmi les passants. C’est d’ailleurs la seconde fois que le resto du Maire est visé ; la première fois, ce fut il y a trois mois, exactement au même endroit. Le 19 janvier dernier, les assassins avaient plus ou moins raté leur coup : le terroriste avait trouvé la mort mais il n’y avait eu que vingt civils blessés.


Aujourd’hui, on a eu moins de chance… on compte au moins soixante-cinq personnes touchées, qui luttent contre leur fatum au moment où j’écris ces lignes. C’est également maintenant que se déroule la cérémonie d’intronisation de la nouvelle Knesset, à Jérusalem, un concours de circonstances qui ne doit rien au hasard, bien entendu.



Cette fois, les premières réactions des forces israéliennes ne se sont pas fait attendre. D’abord, la police est aux trousses des convoyeurs de l’assassin, ceux qui l’ont conduit des territoires à Tel-Aviv. Malgré la discrétion officielle de rigueur quant à cette traque, il semble que les complices de Hamad aient été localisés aux environs de Jérusalem à bord d’un véhicule de marque Mazda ; les suspects − des Palestiniens qui se trouvaient dans la zone de l’explosion et qui ne sont pas au bénéfice des autorisations nécessaires afin de séjourner en territoire israélien − sont au nombre de trois. Ils subissent actuellement un interrogatoire.



Deux organisations palestiniennes ont revendiqué l’assassinat raciste : le Jihad islamique palestinien et le bras terroriste du Fatah, les Brigades des Martyrs d’Al-Aksa. Mais les renseignements ont déjà déterminé "en fait, c’était moins d’une heure après l’assassinat collectif" que le terroriste faisait partie des Brigades et qu’il était originaire du bourg de Kabatiéh, dans la proximité de Jénine.


c:/

La démence islamiste : un assassin suicidaire de 16 ans


Avant 15 heures, une centaine de véhicules de l’armée investissait un quartier de Naplouse, en Cisjordanie, ne rencontrant qu’une faible résistance. Selon Sami El Soudi, les soldats encercleraient un bloc de maisons qui sert de Q.G au Jihad. Plus au nord, Tsahal a bloqué tous les accès menant à Toulkarem, ville généralement considérée comme le centre névralgique de la même organisation. Des militaires effectuent des raids ciblés en vue d’interpeller des responsables du Jihad figurant sur les listes des terroristes recherchés.



Le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a condamné l’attentat, qualifiant, à bon escient, ceux qui l’ont perpétré de terroristes. Quant aux autres organisations armées palestiniennes, elles se sont félicité de ce succès militaire du peuple palestinien, comme l’a qualifié le responsable du Jihad islamique à Gaza. Le porte-parole officiel du Hamas, Sami Abou-Zouhri, a pour sa part décrit l’assassinat collectif comme "le résultat naturel des crimes d’Israël contre notre peuple".



Les leaders de ces groupes font référence aux tirs de l’artillerie de l’Etat hébreu sur des régions généralement inhabitées du nord de la bande de Gaza. Comme leurs soutiens les plus antijuifs en Occident, soit ils omettent de mentionner qu’il s’agit de ripostes contre les tirs ininterrompus de missiles Qassam contre les agglomérations israéliennes situées autour de la bande de Gaza, soit ils minimisent leur capacité destructrice, les qualifiant de "roquettes artisanales", soit, encore, cette racaille tente de présenter ces combats comme des "échanges de tirs", s’abstenant impudemment de préciser quel est le parti qui en prend invariablement l’initiative.



Comme l’a dit il y a quelques instants le président Moshé Katzav à la Knesset : "Israël ne punit pas, elle ne se venge pas, elle se défend contre les terroristes".



Ceci dit, qu’il s’agisse de grosses roquettes semi artisanales ou de petits missiles en production proto industrielle, les Qassam tuent des innocents israéliens. Et toute personne qui n’est pas un antijuif incurable comprendra que l’Etat souverain d’Israël ne possède ni le loisir ni la vocation de laisser assassiner ses citoyens sans réagir, y compris en tentant de mettre définitivement fin à ces tirs. D’ailleurs tous les gens informés savent que si les tirs de Qassam cessaient, les ripostes de notre artillerie s’arrêteraient immédiatement. Toute autre présentation de cette situation est infondée, elle sous-entend qu’Israël prend du plaisir à tirer sur Gaza, et ceux qui les instiguent sont des antisémites perturbés dans un état pathologique avancé.



Mais à quoi bon se perdre à poser les responsabilités réciproques lorsque les choses sont clairement énoncées par les intéressés eux-mêmes ? Le 1er ministre Hamas de l’Autorité, Ismaïl Hanya, a brièvement tenté de jouer l’ambiguïté des intentions de l’AP sous sa direction, à la façon Arafat, en indiquant que le Hamas pourrait accepter de se joindre à la proposition arabe de Beyrouth, qui stipule la reconnaissance d’Israël et la cohabitation pacifique avec elle, à la condition qu’icelle se retire sur la frontière de 1967. C’était en fait une manœuvre destinée à débloquer l’aide financière des pays arabes dits modérés, qui exigent des islamistes, à l’instar des USA et de l’UE, la reconnaissance du droit d’Israël à l’existence ainsi que le respect de tous les traités signés à ce jour entre Jérusalem et Ramallah. Démarche censée remplir le rôle d’une reconnaissance implicite, prononcée en anglais uniquement, immédiatement niée en arabe, et assortie d’une condition impraticable : qu’Israël commence d’abord par se retirer et le Hamas déciderait ensuite de la position à adopter…. Pas de quoi tromper un Européen et briser le boycott international qui est en train d’étrangler le Hamas à mort.



Ce, d’autant que le chef incontesté du Hamas, demeurant à Damas, Khaled Mashal, eut vite fait de mettre les points sur les i : "Nous nions le principe du droit d’Israël à l’existence, quelle que soit sa taille et quelles que soient ses limites". Clair, Boulevard Auguste Blanqui, France Télévisions et AFP Nicosie, vous recevez Mashal ?



Le Hamas précise qu’il rejette la Carte Routière du Quartet international, la vision de paix de l’Amérique et le concept même de la solution des deux Etats pour deux peuples, basée sur l’idée d’un Etat palestinien démocratique vivant en paix aux côtés d’Israël.



Dans ces conditions, lorsque les leaders palestiniens justifient "hors de la cour, réduite à une peau de chagrin, du président Abbas", comme ils viennent de le faire, l’assassinat collectif de Juifs à la takhana merkazit par le fait qu’Israël occupe la Palestine, ils ne parlent pas de Gaza, de Bethlehem ou de Jéricho. Il faut donc être soit complètement sot, soit antisémite "les deux, il est vrai, allant souvent de pair" pour ne pas voir que l’assassinat de cet après-midi participe uniquement d’une tentative de génocide contre l’Etat d’Israël et son peuple. C’est la signification hamassienne de la formule appelant à la libération de la Palestine.



La question qui taraude certains intellectuels occidentaux, à savoir : Est-ce vraiment un génocide, alors que les Palestiniens et les Arabes n’ont pas la capacité de le mener à bonne fin ?, n’est pas islamique ! Il serait temps que ces pseudo-cérébraux se donnent la peine de sortir de leurs salons pour voir la réalité du monde telle qu’elle est. Quelques centaines de familles israéliennes, frappées ce soir par cette haine hégémoniste meurtrière allant jusqu’au sacrifice personnel, en font, hélas, l’insoutenablement douloureuse expérience.





Notes :



[1] Mets populaire national israélien, d’origine arabe, composé de pois chiches frits dans l’huile et servis dans un pain plat pita, assortis de sauces et de divers accompagnements. Une portion de falafels vaut en moyenne 2 euros.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 17 avril 2006 - 09h33:

COURSE CONTRE LA MORT

Par Ugo Rankl pour Guysen Israël News- 12 avril 2006

Il sera le dernier. Quand il aura renoncé, quand il sera trop vieux, trop fatigué, quand il aura succombé à la tentation de pardonner, plus personne ne traquera les maudits avec autant d’obstination que lui. Efraim Zuroff, directeur du Centre Simon Wiesenthal de Jérusalem, est et restera le dernier chasseur de criminels de guerre nazis.
Personne ne lui succédera car dans quelques années la « solution biologique » - c’est son expression - aura mis un point final à l’épopée barbare des assassins hitlériens.

Tous les bourreaux survivants des Juifs d’Europe sont des vieillards, âgés de quatre-vingts à cent ans. Ils sont vieux et n’ont d’autre espoir que de mourir en paix. Efraim Zuroff ne se sent pas le droit de leur accorder cette faveur. Parce qu’il n’a jamais vu un SS avoir des remords, explique-t-il. Parce que sous la peau du vieillard brisé par l’age, le tueur en uniforme noir est toujours là, vibrant de la même bestialité.
Quand on a chaussé les bottes noirs du nazisme, quand on a coiffé la casquette à tête de mort, on ne doit pas quitter ce monde en paix. Il faut que, jusque au dernier jour, jusqu’à la dernière heure, les assassins aient peur qu’un juif vienne frapper à leur porte pour leur rappeler les hommes, les femmes et les enfants massacrés. Il faut que jusqu’au dernier moment et même au-delà de la mort, les sbires de Hitler craignent que leur enfants apprennent qui était vraiment le père aimé, le grand père indulgent.

Il y a quelques mois, Efraim Zuroff était en Australie sur les traces d’un certain Charles Zentai. Cet assassin, si ordinaire au temps de l’horreur, a battu à mort un jeune homme juif, Peter Balazs. On soupçonne Zentai d’avoir commis bien d’autres crimes, mais le meurtre de Balazs lui colle à la peau. Il y a eu des témoins qui ont raconté ce qu’ils ont vu, ce que Zentai a fait.
A la fin de la guerre, l’assassin a quitté la Hongrie, il s’est installé en Australie. Il y a fondé une famille et n’a plus fait parler de lui pendant soixante ans. Mais Zuroff l’a retrouvé et il a voulu que Zentai réponde du meurtre de Peter Balazs. Rien n’a fait lâcher prise au chasseur de nazis. Ni la mauvaise volonté du gouvernement australien, ni le plaidoyer des bonnes âmes qui mettaient en avant les soixante années qui séparent Zentai de son crime.
Les enfants du tueur ont voulu rencontrer Efraim Zuroff pour plaider la cause de leur père. Ils lui ont dit qu’il n’était plus celui qui pourchassait les juifs dans les rues de Budapest et se réjouissait de les voir agoniser sous ses coups. Charles Zentai avait changé. C’était peut-être vrai. C’était peut-être une odieuse comédie. Mais tout cela n’a aucune importance aux yeux de Zuroff. Le temps n’enlève rien à l’horreur des crimes commis. Zuroff ne renonce à traîner les nazis devant un tribunal que lorsqu’un vieil assassin est atteint de démence sénile et qu’il ne peut plus rien comprendre à ce qui lui arrive.

L’autre rivale de Zuroff, c’est la mort. Il veut la prendre de vitesse avant qu’elle ne lui arrache les hommes qu’il recherche. Qu’un nazi meure dans son lit, entouré de l’affection des siens, est la pire des injustices qui soient aux yeux de Zuroff. Ces hommes qui ont rempli des fosses communes d’un bout à l’autre de l’Europe, ont perdu leur droit à partir en paix.
Efraim Zuroff sait qu’il ne lui reste que peu de temps pour tenter d’achever la mission qui le fait courir d’un continent à l’autre depuis vingt-cinq ans. Lui, avant de croiser la route de Simon Wiesenthal, ne rêvait que de devenir le joueur juif orthodoxe d’une équipe de basket professionnelle aux Etats-Unis. Il aurait aimé être universitaire à temps complet, devenir un de ces historiens de renom qu’il admire tant. Le destin en a décidé autrement. L’humour, l’obstination, le goût de ficeler ses dossiers à la perfection qui le caractérisent ne lui servent qu’à engager un combat après l’autre.

Zuroff n’a pas le temps. On ne négocie pas quelques années, quelques mois de sursis avec la mort qui ramène à elle ceux qui ont été ses plus zélés complices en Europe de 1938 a 1945. Zuroff vit, travaille et pense dans l’urgence, tout en sachant qu’il n’a pas droit à l’erreur.
Il a bien peu d’alliés en effet. Lui qui n’est prêt à pardonner à personne, sait aussi qu’il n’a aucune indulgence à attendre de qui que ce soit. Zuroff est un empoisonneur de bonnes relations diplomatiques nouées par-dessus les tas de cadavres. Rien ne lui est plus étranger que la diplomatie. Il cogne avec des mots qui font mal. L’Autriche est un paradis pour les nazis. La France ne fait rien pour découvrir ses citoyens que la collaboration avec les nazis a rendus indignes. La Norvège, la Suède sont à mettre dans le même sac que la Syrie, parce que dans ces démocraties exemplaires, la loi protége les assassins des juifs. Ce n’est pas en faisant de telles déclarations que l’on se fait des amis. On le trouve exaspérant, insupportable. On ne cesse de lui demander à quoi bon tout cela. Pourquoi risquer de réveiller la haine anti juive en pourchassant sans pitié des vieillards qui appartiennent déjà à la justice de Dieu ?
A tout cela, Efraim Zuroff répond qu’une procédure criminelle engagée, qu’un procès qui commence même si l’on se doute que l’accusé sera mort avant d’entendre le verdict, cela fait des archives, des documents qui attesteront de la réalité et de l’ampleur de la Shoah. Les vieux nazis ne s’appartiennent plus. Ils sont esclaves de l’histoire de leurs victimes. Il faut les forcer à parler parce que leurs témoignages sont une digue contre la marée montante du négationnisme.

L’Europe a été trop conciliante, trop indulgente avec les nazis et leurs collaborateurs. L’immense majorité d’entre eux est passée au travers des mailles du filet. Après la guerre, 100 000 dossiers ont été ouverts mais seulement 7000 poursuites ont été engagées.
Dans quelques années, il sera trop tard pour faire parler ces bourreaux volontaires. C’est pour cette raison que Zuroff a lancé en 2002, son « Opération Dernière Chance » en promettant une prime de 10 000 Euros à toute personne qui divulguerait une information susceptible de mettre le chasseur de nazis sur une piste. En offrant de l’argent contre des informations, Zuroff avait bien conscience de transgresser une règle imposée par Simon Wiesenthal qui craignait que ceux qui recevraient une prime ne soient justement des petits exécutants de la Shoah qui voudraient dénoncer un responsable plus important qu’eux. Zuroff a accepté de prendre le risque.

Quatre ans après le début de l’Opération Dernière Chance, 417 tueurs de juifs ont été repérés en Europe et 87 ont été dénoncés aux autorités de leur pays. Il n’y aura pas 87 procès. Les états concernés font tout pour s’éviter l’épreuve d’un procès où, à travers le cas d’un homme, c’est le comportement de tout un pays qui est jugé. Pourquoi la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie, qui veulent se donner l’image de vaillantes petites républiques occidentales écrasées sous le joug soviétique, feraient-elles des procès à certains de leurs citoyens ? Ceux ci ne manqueraient pas l’occasion de rappeler que 95 pour cent des juifs des pays baltes ont été massacrés sans que les SS ou les soldats allemands n’interviennent. Faut-il vraiment rappeler cette répugnante réalité ?

Quel besoin, la Pologne a-t-elle aujourd’hui de juger Josef Radchuk, 92 ans, qui, le 30 octobre 1943, a assassiné Gitl Lerner, ses cinq enfants et deux autres jeunes juifs qui avaient trouvé refuge dans la ferme de Jan Sadovski, son complice ? Quel intérêt les Autrichiens trouveraient-ils à traîner Erna Wallish, une gardienne de camp particulièrement brutale devant leurs tribunaux ? Pourquoi devrait-on juger Milivoj Asner, 91 ans, même si l’on sait qu’en Croatie, cet homme s’est rendu directement responsable de la mort de centaines de juifs et de tziganes ? Pourquoi faudrait-il juger Aribert Heim et tous les autres ? Qu’a-t-on besoin de ramener ce menu fretin de l’horreur à la lumière ? Soixante années sont passées. Il y a prescription. C’est ce que le ministre autrichien de la Justice, agacé, a dit à Efraim Zuroff qui ne veut pas qu’Erna Wallish rende l’âme sans passer devant la justice humaine: "Il y a un fossé infranchissable entre les exigences morales et les possibilités légales. Les dispositions qui protégent les accusés s’appliquent aussi aux criminels de guerre nazi".

Il y a le jugement des hommes et celui de l’histoire. Infatigable accusateur, Efraim Zuroff a décidé d’y citer ceux qui n’ont rien fait, ou pas assez pour arracher les juifs d’Europe à la barbarie nazie. Des juifs doivent aujourd’hui se défendre d’avoir refusé d’entendre les appels à l’aide de leurs frères assassinés. Depuis des années, Efraim Zuroff, l’historien, affirme que les juifs orthodoxes d’Amérique ont très vite tout su de ce qui se passait dans les pays occupés par les Nazis mais ont choisi d’abandonner les juifs pourchassés à leur épouvantable destin. Seul le sort des rabbins les préoccupait et ils n’auraient consenti d’efforts que pour sauver quelques grands noms du judaïsme européen qui leur semblaient dignes de leur compassion, de leur temps et de leurs dollars. Terrible accusation dont d’autres historiens cherchent à absoudre ceux que Zuroff a traînés sur le banc d’infamie. Ce procès là risque de durer très longtemps.