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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Mars 2006: Archive jusqu'au 28/mars/2006-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 27 mars 2006 - 11h25:

Pour Emma l'article des Americains Pr d'Université n'est pas digne Premierement un grand pays agit il que par interet? ou connaissance de l'Histoire et de la Morale Doit on agir que dans un real Politique des Interets.A ce moment la pas besoin de parler d'ecologie de Morale de Religion Transcendante D'Humanité tout court.Tout de suite si je suis triste de voir combien d'effort et d'abnegation il a fallu aux Israeliens pour construire leur Pays et le liberer Je dis egalement combien je suis triste que le Peuple Arabe de Palestine a eu à subir de cette Liberation .Un peu d'histoire qui est rabaché .Les Juifs ou Judeens Youdis en Arabe ont toujours depuis 4000 ans comme pays la terre d'Israel qui a pris le nom Palestine par l'Occupation des Colons Romains et les Palestiens de cette epoque etaient des Juifs et des romains avec un peu de Grecs et un peu d'Arabe soldats Mercenaires de ROME Cette terre a été dominée successivement dans les Empires differents Bizantins Croises Arabes et en dernier Turcs et Anglais C'est la realité.Les Juifs dans l'Empire dernier et le plus long l'Empire Ottomans etaient nombreux et occupants les emplois des villes commerçants et Artisans et la populations Terriennes agricoles et eleveurs et les cadres politiques etaient musulmans arabes puis araboturques.Pour faire leur independance obligatoire à la disparition des Empires et la constitution d'Etat Nations ils ont du pousser les agriculteurs Musulmans de cette Palestine partagée à l'ONU qui ont été les perdants car les etats arabes qui ont pris les Terres et biens Juifs des Pays Arabophonses n'ont pas resolus la vie de ces ,populations qui sont restées spoliees et revanchardes et formant les populations Palestiniennes L'Histoire Juive ne se reduit pas à la Shoa qui est seulement present dans l'esprit Europeen.Les Juifs Arabophones et des pays Musulmans sont la couche permanente Orientale sur lequel l'arrivee evoluée d'Europe a été le catalyseurs mais non l'Unique Histoire des droits Juifs permanentes sur cette terre C'est ce que nos Americains PRofesseurs ne savent pas mais que tous les Musulmans savent mais sachant leur nombre et leur force economique Petroliere active actuellement ne jouennt pas la Paix mais cela les eloignent de la vrai Ethique Musulmane qui existe mais comme les Americains et comme l'egoisme actuel des peuples elle l'oublie L'AMMAN existe aussi en Islam

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le lundi 27 mars 2006 - 10h23:

La Bsissa, ce mercredi soir.

Kmarra a'm akher

bsissa 06

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 27 mars 2006 - 09h35:

Jewish World Review 24 mars 2006 / 24 Adar, 5766

La menace juive
Par Caroline B. Glick
http://jewishworldreview.com/0306/glick032406.php3

Adaptation française de Simon Pilczer volontaire de l'IHC

Le rapport désormais tristement célèbre de Harvard est bien plus qu'une recherche médiocre et une conspiration, prévient la rédactrice, ancienne étudiantede l'un de ses auteurs. Il doit servir d'appel au réveil de l'électorat d'israël.
Au soir des élections en Israël, les israéliens devraient être grandement préoccupés par l'état de nos relations avec les Etats Unis.
La semaine dernière, la "London Review od Books" a publié un long article sous le titre "Le Lobby d'Israël". L'article était rédigé par deux éminents professeurs américains de Relations internationales et de Sciences Politiques, Stephen Walt, le doyen de l'académie de l'ecole de gouvernement Kennedy à Harvard, et John Mearsheimer de l'Université de Chicago.
Walt et Mearsheimer sont des membres éminents de l'école "réaliste" de Sciences Politiques et de Relations Internationales. Les réalistes affirment que les Etats sont des acteurs rationnels qui utilisent l'arène internationale pour faire progresser leurs intérêts nationaux. Pour les réalistes, la rationalité des Etats empêche la moralité et le sentiment de jouer un rôle significatif dans les affaires internationales.
Cela est significatif parce que leur essai, "le Lobby d'Israël", et une version plus longue de l'ouvrage publié comme "document de travail de faculté" [cf ***] par l'Ecole Kennedy au début de ce mois, contreddit complètement chaque aspect de cette doctrine réaliste des relations internationales.
L'article commence avec une accusation générale : "depuis la guerre des Six Jours en 1967, la politique des USA au Moyen-orient a été conduite non pas selon les intérêts nationaux des USA, mais par les intérêts nationaux d'Israêl". Selon leur avis, "la combinaison d'un soutien inébranlable a Israël et l'effort lié pour étendre la 'démocratie' dans la région a enflammé l'opinion islamique et arabe, et compromis non seulement la sécurité des USA mais aussi celle de la plus grande partie du reste du monde".
Ainsi Mearsheimer et Walt croient que pendant les quarante années passées, les USA ont agi d'une façon qui sape totalement leur intérêt national. Après cette salve d'ouverture, Walt et Mearsheimer mettent en avant la raison pour laquelle les USA agissent à l'encontre de leurs intérêts nationaux : depuis quarante ans, la politique des USA au Moyen-Orient a été dictée par le "Lobby d'Israël".
Les distingués professeurs définissent le lobby d'Israël, ou bien selon leur sténographie conspirationniste, "le Lobby", comme la coalition hétéroclite d'individus et d'organisations qui travaillent activement à pousser la politique étrangère des USA dans une direction pro-israélienne. "Les membres du "lobby" comprennent la majorité des supports des médias des USA ; des organisations juives américaines en général, et l'AIPAC et la Conférence des Présidents des principales organisations juives américaines en particulier, des Chrétiens évangélistes pro-Israël ; des éditorialistes de journaux conservateurs, juifs et non juifs ; des groupes de réflexion de Washington - aussi bien juifs et des "conservateurs non juifs" ; des officiels et des politiciens gouvernementaux juifs ; et et des officiels et des politiciens du gouvernement "non juifs néoconsevateurs".
Walt et Mearsheimer prétendent que des membres du "Lobby", leurs amis et les conseillers professionnels du gouvernement israélien et le parti Likoud étaient un "facteur" critique derrière la décision des USA de renverser le régime de Saddam Hussein il ya trois ans. De même, ces forces sont derrière l'hostilité (injustifiée et contre-productive) à l'égard de l'Iran et de son programme d'armes nucléaires, et de l'avis (incorrect) selon lequel l'Iran constitue une menace la sécurité mondiale.
Israël, proclament-ils, a affaibli la coalition conduite par les USA dans la guerre du Gofe en1991, et est au moins partiellement reponsable de la décision d'Oussama ben Laden d'attaquer les USA. ("il n'y a pas de doute sur le fait que beaucoup des chefs d'al Qaïda, dont Oussama ben Laden, sont motivés par la présence d'Israël à Jérusalem, et la détresse des Palestiniens").
Israël lui-même est décrit par Mearsheimer et Walt comme un Etat criminel et colonialiste qui aconduit une "longue campagne pour tuer ou marginaliser une génération de chefs palestiniens", ainsi que les enfants palestiniens, et pour abuser de façon méthodique et criminelle des droits humains, politiques, et légaux des Palestiniens. Leur Israël est né dans le pêché de "l'épuratione thnique", un pêché qui a obligé les Palestiniens à se tourner vers le terrorisme de façon à se protéger. L'arsenal nucléaire d'israël a obligé l'Irak à rechercher des armes nucléaires, et "le Lobby" insiste aujourd'hui pour que les USA entreprennent une action militaire contre l'Iran de manière à protéger Israël. Bien qu'ils reconnaissent que le Président Mahmoud Ahmadinejad ait appelé à "effacer israël de la carte", ils nient qu'Israël soit le moins du monde mis en danger par l'Iran. En soutenant Israël, l'état raciste qui tue et opprime des Arabes israéliens et des Palestiniens et enflamme les mondes arabe et islamique en général, les USA deviennent les "complices des crimes d'Israël".
Les deux célèbres professeurs déclarent que les informations sur l'antisémitisme en Europe sont soit incorrectes, et largement exagérées, soit elles oeuvrent à faire progresser les intérêts du "Lobby" et d'Israël. De même, ils accusent "le Lobby" de faire taire la critique d'israël en étiquetant tous ceux qui osent critiquer l'Etat juif d'être des antisémites.
Dans un entretien cette semaine avec le 'New York Sun' le Professeur de Droit à Harvard, AlanDershowitz, que Mearsheimer et Walt étiquettent comme un "apologiste" d'Israël, a remarqué que beauvoup des déclarations des auteurs sont retrouvées sur des sites Internet néo-nazis. David Duke, l'ancien chef du Ku Klux klan, a qualifié ce rapport "d'excellent", et ajouté : "il est très satisfaisant de voir un organisme dans une Université américaine de premier plan, faire ressortir avant tout et valider chacun des points importants que j'ai établis depuis avant même que la guerre [contre l'Irak] n'ait commencé".
Bien que Mearsheimer et Walt reconnaissent poliment que "les activités du lobby ne sont pas une conspiration du type de celles décrites dans des tracts comme les Protocoles des Sages de Sion", Dershowitz ne s'est pas laissé impressionner par leur "largeur de vue". "Désolé" a-t-il dit, "mais cela résonne de la même manière pour moi. La seule différence est que les Protocoles sont un faux grossier, alors que cet [essai] est vraiment écrit par deux bigots intolérants".
Il est profondément troublant que deux professeurs américains éminents aient choisid'attaquer Israël, et ses défenseurs américains de cette manière. Mais un seul élément de leur attaque sert de signal à une crise plus large dans les relations d'Israël avec les USA. Cet aspect est le fait que que cet article soi-disant "universitaire" ne passe pas le moindre test académique. Il est bourré d'assertions évidemment fausses, de déclarations ridicules et stupides, de proclamations tendancieuses et et absurdes qu'aucun professeur de science politique n'oserait publiquement exprimer dans le moindre article au sujet de quelque autre lobby politique, ou d'un autre pays étranger.
Par exemple, la première note de bas de page de la version "universitaire" de l'article maintient : "La seule existence du Lobby suggère qu'un soutien inconditionnel à Israël n'est pas dans l'intérêt national des Américains. Si c'était le cas, on n'aurait pas besoin qu'un groupe d'intérêt spécialement organisé le rapporte".
Toute personne douée de quelque sensibilité avec seulement une connaissance limitée de la politique américaine sait que qu'il n'existe pas de domaine de l'activité humaine qui ne soit représenté par un lobby aux USA. L'affirmation stupide de Walt et Mearsheimer signifie que chaque groupe d'intérêt américain - depuis les personnes âgées à l'industrie de l'assurance, depuis les Musulmans aux détenteurs d'armes à feu et aux amateurs de nourriture organique - s'oppose à l'intérêt national américain du simple fait de leur existence. Tout professeur qui ferait une pareille affirmation au sujet de n'importe quel autre groupe d'intérêt mettrait en péril sa carrière.
Et là réside le grave danger inhérent à leur décision de publier cet essai. Walt et Mearsheimer - qui sont tous deux des hommes rationnels - ont sans le moindre doute envisagé les conséquences probables de la publication de leurs opinions, et en ont conclu que la nature anti-israël de leur article les protègerait des critiques pour sa qualité universitaire médiocre. C'est que, ils pensent que l'hostilité à l'égard d'Israël est si acceptable aux USA que les auteurs d'une recherche de mauvaise qualité, dont la publicatin détruirait normalement leur réputation professionnelle, peuvent s'en tirer avec un travail médiocre si ce travail concerne Israël.
Le fait que les travaux universitaires critiquant Israël sont tenus à un niveau plus faible que des travaux sur tout autre sujet devrait provoquer une réponse d'Israël. Mais jusqu'à présent, le gouvernement de Kadima en Israël n'a non seulement pas traité ces affaires, il a même insisté pour dire que le problème n'existe pas.

Le Premier Ministre par intérim Ehud Olmert et ses amis de Kadima répètent machinalement le mantra creux que nos relations avec les USA n'ont jamais été meilleures. ils maintiennent que restituer la Judée et la Samarie au Hamas renforcera la bonne volonté de la communauté internationale dont Israël est supposée avoir bénéficié depuis le retrait de Gaza il y a sept mois.
Si cela ne fait rien d'autre, l'épître de Mearsheimer et Walt prouve l'absolue stupidité de la prétention qui veut que les cadeaux de territoires israéliens et les expulsions d'Israéliens de leurs foyers augmentent la sympathie internationale et le soutien à Israël. Leur article ne donne non seulement aucun crédit pour en être venu au bord de la guerre civile cet été quand on a procécédé au nettoyage ethnique des Juifs de Gaza dans l'espoir de se concilier l'opinion internationale, il prétend qu'Israël avait l'intention de porter le Hamas à la victoire électorale en janvier de façon à obliger les USA à continuer de le soutenir.
Pour leur part, l'administration Bush et les Européens auourd'hui continuent de tenir Israël resposable du bien-être des Gazaouites et exigent qu'Israël les nourrisse, et leur fournisse tout, depuis l'electricité jusqu'aux aux soins de santé urgents. Pour gagner leur "bonne volonté", le gouvernement israélien a donné son accord cette semaine pour mettre en danger la sécurité nationale d'Israël en continuant de financer l'Autorité Palestinienne dirigée par le Hamas, et en faisant fonctionner le terminal de chargement de Karni, à la frontière de Gaza, comme si Israël ne s'était jamais retiré.
C'est ici le lieu de mentionner qu'en 1999, j'ai étudié sous la direction de Walt à l'Ecole Kennedy. Il était clair pour moi a postriori, à travers ses réflexions sans suite agressives et passives sur les Juifs américains et le lobby pro Israël, qu'il souffrait d'une obsession malsaine au sujet de l'Etat juif. Mais en y repensant, quand le likoud qu'il méprise tant était au pouvoir et que le gouvernement d'Israël conditionnait chaque concession aux Palestiniens contre la réciprocité, contre des concessions palestiniennes mesurables à Israël, Walt ne montrait pas son hostilité à l'égard d'Israël et de ses défenseurs d'une manière aussi directe et grossière lors des conférences de sa classe, ou dans ses publications. Eh bien, il le fait maintenant, alors qu'Israël est dirigé par un parti dont la seule politique clairement déclarée est son intention de détruire des communautés israéliennes en Judée et en Samarie, et de transférer ces zones au Hamas sans rien recevoir en échange.
La crise croissante des relations d'Israël avec les sociétés américaines et les autres sociétés occidentales, telle qu'elle se manifeste par la décision de Mearsheimer et Walt de publier leur essai, conduit à deux conclusions. D'abord la faiblesse israélienne affecte l'image internationale d'Israêl, et la force d'israël l'améliore. Paradoxalement, cette conclusion provient de la vision mondiale "réaliste" dont Walt et Mearsheimer se font les champions sur chaque problème, sauf pour Israël. Si des Etats cherchent à augmenter leur force par leur politique internationale, il est plus sensé pour eux de s'attaquer à un Etat faible qui répondra à des expressions d'hostilité en cherchant à se concilier les agresseurs, plutôt que d'attaquer un Etat fort qui exigera le prix d'une telle agression. Les démonstrations d'Israël de faiblesse internationale, politique, militaire et culturelle, ouvrent la voie à des exigences toujours croissantes et à des manifestations d'animosité.
Finalement, La décision de publier cet essai par Walt et Mearsheimer souligne le terrible besoin d'Israël d'un dirigeant qui comprenne la poltique internationale en général, et la politique américaine en particulier.
Pendant la seconde guerre mondiale, la prépondérance de l'opnion de Walt et Mearsheimer - selon laquelle les Juifs avaient obligé l'Amérique à entrer en guerre - a entraîné l'administration Roosevelt à refuser de lever le petit doigt pour sauver la communauté juive d'Europe. Si, avec l'aide d'un gouvernement israélien faible et incompétent, leur opinion devenait dominante, Israël se retrouverait en péril existentiel.
Aujourd'hui, il n'y a qu'un dirigeant israélien capable de reconstruire l'image d'Israël dans la communauté internationale en général, et dans la société américaine en particulier; Nous n'avons qu'un seul dirigeant capable d'apporter une délégitimation renouvelée des opinions semblables à celles exprimées dans l'essai de Walt et Mearsheimer.
Son nom est Benjamin Netanyahou.

***The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy

By John J. Mearsheimer and Stephen Walt
Working Paper Number:RWP06-011
Submitted: 13/03/2006
Abstract
In this paper, John J. Mearsheimer of the University of Chicago's Department of Political Science and Stephen M.Walt of Harvard University's Kennedy School of Government contend that the centerpiece of U.S. Middle East policy is its intimate relationship with Israel. The authors argue that although often justified as reflecting shared strategic interests or compelling moral imperatives, the U.S. commitment to Israel is due primarily to the activities of the “Israel Lobby." This paper goes on to describe the various activities that pro-Israel groups have undertaken in order to shift U.S. foreign policy in a pro-Israel direction.


Jewish World Review March 24, 2006 / 24 Adar, 5766
The Jewish threat
By Caroline B. Glick
http://jewishworldreview.com/0306/glick032406.php3

Harvard's now infamous report is about a lot more than just substandard research and conspiracies, warns the writer, a former student of one of its authors. It should serve as a wake-up call to Israel's electorate

On the eve of Israel's elections, Israelis should be deeply concerned about the state of our relations with the United States.
Last week the London Review of Books published a long article under the heading "The Israel Lobby." The article was authored by two prominent American international relations and political science professors; Stephen Walt, the academic dean at Harvard's Kennedy School of Government and John Mearsheimer from the University of Chicago.
Walt and Mearsheimer are prominent members of the "Realist" school of political science and international relations. Realists assert that states are rational actors that use the international arena to advance their national interests. For realists, states' rationality bars morality and sentiment from playing any significant role in the international affairs.
This is significant because their essay, "The Israel Lobby" and a longer version of the work published as a "Faculty Working Paper"*** by the Kennedy School earlier this month, completely contradicts every single aspect of the realist doctrine of international relations.
The article begins with a general accusation that since the 1967 Six Day War, US Middle East policy has been driven not by US national interests, but by Israel's national interests. In their view, "The combination of unwavering support for Israel and the related effort to spread 'democracy' throughout the region has inflamed Arab and Islamic opinion and jeopardized not only US security but that of much of the rest of the world."
Walt and Mearsheimer allege that members of "the Lobby" and their friends and professional counselors in the Israeli government and the Likud party were a "critical" factor behind the US decision to topple Saddam Hussein's regime three years ago. Similarly, these forces are behind America's (unjustified and counterproductive) hostility towards Iran and its nuclear weapons program and its (incorrect) view that the Iranian program constitutes a threat to global security.
So Mearsheimer and Walt believe that for the past forty years, the US has been acting in a manner that completely undercuts its national interest. With this opening salvo, Walt and Mearsheimer argue that the reason that the US acts in opposition to its national interests is because for the past four decades, US Middle East policy has been dictated by the "Israel Lobby."
The distinguished professors define the Israel lobby, or in their conspiratorial shorthand, "the Lobby," as "the loose coalition of individuals and organizations who actively work to steer US foreign policy in a pro-Israel direction." Members of "the Lobby" include most US media outlets; Jewish American organizations generally and AIPAC and the Conference of Presidents of Major Jewish American Organizations in particular; pro-Israel evangelical Christians; Jewish and "gentile neo-conservative" newspaper columnists; Washington think tanks — both Jewish and "gentile neo-conservative"; Jewish government officials and politicians; and "gentile neo-conservative" government officials and politicians.
Israel, they claim, weakened the US-led coalition in the 1991 Gulf War and is at least partially responsible for Osama bin Laden's decision to attack the US. ("There is no question that many al Qaida leaders, including Osama bin Laden, are motivated by Israel's presence in Jerusalem and the plight of the Palestinians.")
Israel itself is described by Mearsheimer and Walt as a colonialist, criminal state that has conducted a "long campaign to kill or marginalize a generation of Palestinian leaders," and Palestinian children, and to methodically and criminally abuse the political, legal and human rights of the Palestinians. Their Israel was born in the sin of "ethnic cleansing," a sin that has forced the Palestinians to turn to terror in order to protect themselves. Israel's nuclear arsenal forced Iran to seek nuclear weapons and "the Lobby" is now insisting that the US take military action against Iran in order to protect Israel. Although they acknowledge that Iranian President Mahmoud Ahmadinejad has called for Israel to be "wiped off the map," they deny that Israel is in any danger from Iran. By supporting Israel, the racist state that kills and oppresses Arab Israelis and Palestinians and inflames the Arab and Islamic worlds in general, the US has become "complicit in [Israel's] crimes."
The two celebrated professors declare that the reports of anti-Semitism in Europe are either incorrect or wildly exaggerated and work to advance the interests of "the Lobby" and Israel. As well, they accuse "the Lobby" of silencing criticism of Israel by labeling everyone who dares to criticize the Jewish state as an anti-Semite.
In an interview this week with The New York Sun, Harvard law professor, Alan Dershowitz, whom Mearsheimer and Walt label as an "apologist" for Israel, noted that many of the authors' claims are found in neo-Nazi Web sites. David Duke, the former head of the Ku Klux Klan called the report, "excellent," and said, "It is quite satisfying to see a body in a premier American university essentially come out and validate every major point I have been making since even before the war even started."
Although Mearsheimer and Walt politely acknowledge that "the Lobby's activities are not a conspiracy of the sort depicted in tracts like The Protocols of the Elders of Zion," Dershowitz is unimpressed by their largesse. "Sorry," he says, "But it sounds very similar to me. The only difference is the Protocols are a forgery, but this [essay] is actually written by two bigots."
It is deeply disturbing that two prominent American professors have chosen to attack Israel and its American supporters in this manner. But only one element of their attack serves to signal a broader crisis in Israel's relations with the US. That aspect is the fact that this so-called "academic" paper does not stand any academic test. It is filled with obviously false assertions, ridiculous statements and idiotic, tendentious and absurd claims that no political science professor would dare to publicly express in any article about any other political lobby or foreign country.
For instance, the "academic" version of the paper's first footnote maintains, "The mere existence of the Lobby suggests that unconditional support for Israel is not in the American national interest. If it was, one would not need an organized special interest to bring it about."
Every semi-sentient person with even an incidental knowledge of American politics knows that there is no area of human endeavor that is not represented by a lobby in the US. Walt and Mearsheimer's asinine assertion means is that every American interest group — from the elderly to the insurance industry, from the Muslims to gun owners to organic food lovers — stands opposed to the American national interest simply by existing. Any professor who made a similar assertion about any other interest group would be imperiling his career.
And herein lies the grave danger inherent their decision to publish their essay. Walt and Mearsheimer — who are both rational men — undoubtedly considered the likely consequences of publishing their views and concluded that the anti-Israel nature of their article would shield them from criticisms of its substandard academic quality. That is, they believe that hostility towards Israel is so acceptable in the US that authors of shoddy research whose publication would normally destroy their professional reputations, can get away with substandard work if it that work relates to Israel.
The fact that academic works criticizing Israel are held to a lower standard than works on any other subject should elicit some response from Israel. But to date, Israel's Kadima government not only has not dealt with this state of affairs, it has insisted that the problem does not exist.
Acting Prime Minister Ehud Olmert and his friends in Kadima mindlessly repeat the hollow mantra that our relations with the US have never been better. They maintain that handing Judea and Samaria over to Hamas will strengthen the good will of the international community that Israel supposedly has enjoyed since the withdrawal from Gaza seven months ago.
If it does nothing else, Walt and Mearsheimer's screed proves the absolute stupidity of the claim that Israeli land giveaways and expulsions of Israelis from their homes increases international sympathy and support for Israel. Their article not only gives Israel no credit for coming to the brink of civil war this summer when it ethnically cleansed Gaza of Jews in the hopes of appeasing international opinion, it claims that Israel intended to bring about Hamas's electoral victory in January in order to force the US to continue to support it.
For their part, the Bush administration and the Europeans today continue to hold Israel responsible for the wellbeing of Gazans and demand that Israel feed them, and provide them with everything from electricity to emergency medical care. To earn their "goodwill," the Israeli government agreed this week to endanger Israel's national security by continuing to finance the Hamas-led Palestinian Authority and by operating the Karni cargo terminal at the Gaza border as if Israel had never withdrawn.
Here is the place to mention that in 1999 I studied under Walt at the Kennedy School. It was clear to me back then, through Walt's passive-aggressive non-sequitors about American Jews and the Israel lobby that he suffered from an unhealthy obsession with the Jewish state. But back then, when the Likud that he so despises was in power and the government conditioned all Israeli concessions to the Palestinians on reciprocal, measurable Palestinian concessions to Israel, Walt did not give his hostility towards Israel and its supporters such direct and crass expression either in his classroom lectures or in his publications. Rather, he does so now, when Israel is ruled by a party whose only clearly stated policy is its intention to destroy Israeli communities in Judea and Samaria and transfer the areas to Hamas without receiving anything in return.
The growing crisis in Israel's relations with American and other Western societies as manifested by Mearsheimer and Walt's decision to publish their essay leads to two conclusions. First, Israeli weakness harms Israel's international standing and Israeli strength enhances it. Ironically, this conclusion arises from the realist worldview that Walt and Mearsheimer champion on every issue except for Israel. If states seek to increase their strength through their international policies, it makes more sense for them to attack a weak state which will respond to expressions of hostility by seeking to appease the aggressors, than to attack a strong state that will exact a price for such aggression. Israeli demonstrations of international, political, military or cultural weakness open it up to ever escalating demands and expressions of animosity.
Finally, Walt and Mearsheimer's decision to publish their essay points to Israel's desperate need for a leader who understands international politics generally and American politics specifically.
In World War II, the preponderance of Walt and Mearsheimer's view — that the Jews forced America to enter the war — caused the Roosevelt administration to refuse to lift a finger to save European Jewry. If, with the assistance of a weak and incompetent Israeli government, their view again becomes prominent, Israel will find itself in existential peril.
Today there is only one Israeli leader capable of rebuilding Israel's standing in the international community generally and in American society particularly. We have only one leader who is capable of bringing about a renewed delegitimization of views like those expressed in Walt and Mearsheimer's essay.

His name is Binyamin Netanyahu.

***The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy

By John J. Mearsheimer and Stephen Walt
Working Paper Number:RWP06-011
Submitted: 13/03/2006
Abstract
In this paper, John J. Mearsheimer of the University of Chicago's Department of Political Science and Stephen M.Walt of Harvard University's Kennedy School of Government contend that the centerpiece of U.S. Middle East policy is its intimate relationship with Israel. The authors argue that although often justified as reflecting shared strategic interests or compelling moral imperatives, the U.S. commitment to Israel is due primarily to the activities of the “Israel Lobby." This paper goes on to describe the various activities that pro-Israel groups have undertaken in order to shift U.S. foreign policy in a pro-Israel direction.

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Trois heures de pillages à Saint-Denis


«UNE HORDE DE SAUVAGES, agressifs au possible, méchants... Ils ont fait irruption dans le magasin, ont renversé les vitrines, l'ordinateur, envoyé promener le minitel dans la rue. Pendant que les uns cassaient les vitres avec des pierres et volaient des bijoux, les autres nous ont pris la caisse en nous menaçant.

Ils étaient bien une centaine, entrant et sortant à leur aise pendant une dizaine de minutes. On a eu peur pour nos vies. C'était effrayant, bien pire qu'un braquage. » A quelques mètres de la basilique de Saint-Denis, les casseurs ont laissé, hier matin, la bijouterie Jean Delatour dévastée et ses deux vendeuses traumatisées. De 9 heures à midi, entre 100 et 150 jeunes ont semé la terreur dans un centre-ville en état de siège, fermé aux voitures par les forces de l'ordre. « A l'inverse d'hier (jeudi), aucune manifestation lycéenne n'était prévue et on n'avait pas pris de précaution, expliquent plusieurs commerçants. Et quand on a appelé la police, ils nous ont dit de fermer car ils n'étaient pas assez pour nous protéger. » Policiers et CRS ont passé la matinée à jouer au chat et à la souris avec les casseurs. Ils ont interpellé trois mineurs dont deux ont été déférés hier soir au parquet de Bobigny. Les premières échauffourées ont eu lieu à 9 heures devant le lycée Eluard. Dans ce secteur, quatre policiers ont été blessés, une voiture incendiée et retournée et trois autres dégradées. Un car de touristes qui circulait sur la nationale 1 a été visé par des jets de pierres et, selon des témoins, plusieurs occupants auraient été détroussés. La route a dû être coupée à la circulation pendant trois heures.

« Même pendant les émeutes de novembre, on n'avait pas connu pareille violence »

Deux voitures ont également été incendiées devant le lycée Suger. Mais l'essentiel des incidents s'est déroulé dans les rues piétonnes et commerçantes. Deux autres bijouteries et une boutique de téléphonie ont été saccagées et pillées rue de la République, une dizaine de commerces attaqués rue Gabriel-Péri et autant de voitures dégradées. « Je protégeais soit ma boutique soit ma voiture, soupire le propriétaire d'une Seat aux vitres cassées. Ils m'ont pris mes clés et ma canne antivol pour briser la vitre du magasin voisin. » Le vendeur d'appareils photo en question s'en est tiré avec une vitrine étoilée. « On a juste eu le temps de fermer la porte à clé. Ils étaient des dizaines à donner des coups de pied et de barres, mais on était trois à pousser et les vitres ont résisté. Même pendant les émeutes de novembre, on n'avait pas connu pareille violence. » « C'est un miracle qu'il n'y ait pas plus de dégâts et de blessés un jour de marché », soupire une passante. « Heureusement qu'ils n'ont pas réussi à rentrer chez Carrefour », ajoute un client de l'hypermarché du centre dont les entrées ont été bouclées par les vigiles. A midi, il régnait une ambiance assez surréaliste dans le centre-ville. La plupart des rideaux métalliques étaient baissés, mais nullement informés de cette flambée de violence, les clients continuaient à affluer. En vain. Car la tension était telle que la majorité des commerces n'ont pas rouvert de l'après-midi. Des rumeurs de commissariat assiégé et de lycéen mortellement blessé couraient même dans la ville. Sans fondement.


http://www.leparisien.com/home/info/faitjour/article.htm?articleid=260931114

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Oublie vite ce que tu as donné

Souviens toi toujours de ce que tu as reçu !

(Proverbe hébreu)

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Je suis heureux de vous apporter quelques explications sur cette tradition juive tunisienne vieille de plusieurs siècles.

Voici quelques détails sur la tradition de la Bchicha :

× La tradition est remplie toutes les veilles de Roch Hodech du mois de Nissan.

× Etant donné que le mois de Nissan est le premier mois du calendrier hébraïque, cet événement peut être considéré comme une festivité marquant un Roch Achana supplémentaire.

× La Bchicha est un mélange, moulu très fin, de blé et d’orge additionné d’épices, coriandre et fenouil (ou anis). Certaines communautés ont la coutume d’ajouter à ce mélange des dattes, des amandes, des noix, des raisins secs, ainsi que du sucre et/ou du miel etc.

Comment procéder ?

× On place la Bchicha dans une coupe ou une assiette creuse.

× Tous les membres de la famille tendent l’index (le droit ou le gauche, sans importance) vers le centre de l’assiette.

× Le chef de famille tient dans une main une clef (a tige pleine, non creuse – en arabe: Néftah Dkar c.a.d. "une clef male", ceci par simple mesure d’hygiène) et dans la seconde main, un flacon ou une bouteille d’huile.

× Le chef de famille fait couler l’huile sur les doigts tendus et sur la clef, puis tous mélangent la Bchicha et l’huile en disant ensemble:

Khalat El Abchich Bèl Nèftah' Ya Fètah' H'on Alina Ya Moulana Ya Razak.

Que l’on peut traduire ainsi :

Mélangeons la Bchicha avec la Clef, Oh! Toi l’Eternel qui ouvre les Portes du Bien. Offre-nous Ta Grâce, Toi Notre Créateur Miséricordieux.

× Après avoir mélangé, on goûte l’amalgame.

× Cette cérémonie symbolise l’ouverture d’une année féconde et abondante de tous les biens du monde.

× En plus de cela, la coutume veut que l’on place ce soir-là, des bagues, des pièces ou des bijoux en or dans le verre du Kandil, la veilleuse d’huile à mèche de coton, qu’il est de tradition d’allumer toutes les veilles de Roch Hodèch. Certains ont la coutume d’ajouter les bijoux d’or dans la Bchicha (prenez garde de ne pas les avaler ni les jeter).

Quelques détails supplémentaires !

× Nous ne connaissons pas l'origine de cette coutume. Nous savons qu'elle est appliquée par les juifs originaires de Tunisie et de Libye uniquement.

× Avec le mois de Nissan nous célébrons aussi le Roch Hodèch A-Ilanoth qui est le nouveau mois des plantes. A ce propos il est à signaler que le jour de Roch H'odech du mois de Nissan nous devons faire la bénédiction des arbres ou Bircath A-Ilanoth.

× En fait c'est un renouvellement que nous recevons avec bénédiction, avec l'arrivée du printemps, des fleurs, des arbres et de la terre et de leurs fruits.

× Certaines communautés de Djerba et de Libye préparaient la Bchicha pour chaque occasion d'inauguration comme par exemple une naissance, un nouveau logement etc.

× Cette bénédiction d'une année nouvelle qui arrive, nous la retrouvons dans une autre coutume typiquement juive tunisienne. Alors que nos frères originaires du Maroc et certains d'Algérie fêtent la "Mimouna", le soir de la sortie de la fête de Pessah, chez les Tunes, le père de famille fait un tour dans son appartement et y accroche dans chaque pièce une feuille de laitue ou autre verdure en disant ces mots: "Khadarna ou-A'm Akh-dar" qui se traduit par "Nous avons mis du vert chez nous, et espérons que l'année sera verte (et bénie d'abondance)".

× La soirée de la Bchicha boucle ce que l'on pourrait appeler la "trilogie" de l'hiver des juifs d'origine tunisienne:

· La fête des filles ou Roch H'odech El-Bnat (le Roch H'odech du mois de Teveth).

· La fête des garçons ou Sh'oudat Ytrou (le jeudi soir de la semaine de la Paracha de Ytro).

· La soirée de la Bchicha (la veille de Roch H'odech Nissan).

× Dr Mikhal Saraf (zal) a écrit à propos de cette tradition de la Bchicha, une mini-brochure de 6 pages en hébreu en 1998.

Je souhaite à tous les membres de la communauté juive d’origine tunisienne et à tout le peuple d’Israël, une année fertile et abondante de tous les biens et les richesses du monde et … Bon mois de Nissan … et …

Bonne Fête de Pessah ! ! Et... Kmara A'm Aakhor

Amicalement votre,

Victor Vivi Hayoun

p.s. : Cette même Bchicha est consommée par les musulmans tunisiens lors de leur pèlerinage à La Mecque, ce mélange consistant ne se détériore pas et leur permet de se nourrir en route.

p.s. : Cette année il faut faire cette tradition de la Bchicha le mercredi soir 29 Mars 2006.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 26 mars 2006 - 22h27:

Israel, elections. photo #7

socialistes

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 26 mars 2006 - 19h59:

LES PAYS MUSULMANS INDIFFÉRENTS AU GÉNOCIDE DE MUSULMANS

Éditorial du Washington Post du 24 mars 2006

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com

Il y a un mois le Président Bush a demandé le doublement des forces de la paix au Darfour, région du Soudan soumise à un génocide par des groupes de cavaliers armés qu'on appelle les Janjaweed. Il a également demandé que les pays de l'OTAN jouent un rôle plus important dans le soutien de ces forces. Et plus le temps passe plus le besoin de forces de protection des populations locales augmente. D'après nos informations les groupes de tueurs poursuivent encore leurs attaques contre les civils sans défense et la violence s'étend au Tchad voisin, où des Musulmans du Darfour se sont réfugiés. Mais malgré l'insistance du président Bush, il semblerait que l'espoir de voir arriver ces soldats de la paix diminue et la raison en est que le gouvernement soudanais menace de s'opposer violemment à tout déploiement musclé étranger. Il faut rappeler que ce gouvernement est le principal instigateur du génocide de la population noire musulmane du Darfour. Et en Afrique la voix du Soudan est plus écoutée que celle de notre président.

Comment un gouvernement africain faible peut-il manipuler le président des Etats-Unis? Tout simplement en persuadant les autres gouvernements que remplacer les forces existantes de l'Union Africaine (UA) au Darfour par des troupes plus importantes de l'Onu est une "atteinte coloniale à la souveraineté du Soudan". Évidemment cela semble absurde, car tout le monde sait que les forces onusiennes ne sont pas "impérialistes" et qu'elles ont comme but de sauver des vies africaines. Et l'Onu a déjà des forces de la paix au Soudan méridional chrétien, avec le consentement du gouvernement du Nord. Mais les Soudanais ont réussi à convaincre la Libye, l'Ethiopie et l'Egypte de s'opposer au renforcement demandé. Le chef négociateur soudanais aux pourparlers épisodiques sur le Darfour a accusé les gouvernements africains qui ont soutenu le nouveau déploiement de créer une situation de "maîtres Occidentaux et d'esclaves africains". Ce genre de réflexion est dans la droite ligne de pensée opposant nations riches et pauvres et créant un affrontement de civilisations. Il est cependant outrageant de constater qu'un pays comme l'Egypte qui reçoit une des aides les plus importantes accordées par les Etats-Unis puisse rejoindre le parti des tueurs. Mais la rhétorique empoisonnée du Soudan a persuadé l'Union Africaine de faire machine arrière quant à une date rapprochée du transfert de responsabilité de l'UA vers l'Onu. Et aujourd'hui les Africains ont reculé la date du transfert au plus tôt en septembre.

Ainsi l'appel de G Bush pour un déploiement de troupes sérieux et efficace est enterré pour le moment. Aucune force ne sera assez puissante pour rétablir la paix au Darfour, car il faudrait que le gouvernement soudanais accepte la paix d'une certaine manière. Pour cela, il faudrait une pression diplomatique et un consensus avec l'UA, pour le déploiement des troupes onusiennes.. mais ce consensus est loin d'être atteint et le Soudan menace de transformer le pays en cimetière pour les soldats étrangers. Il menace même de harceler les bénévoles de l'aide étrangère au Darfour. Et si de nouvelles troupes n'arrivent pas le génocide ira en s'amplifiant.

Les Etats-Unis et leurs alliés ont d'autres possibilités: renforcer les forces africaines existantes en les équipant mieux et en leur apportant la logistique, créer une zone interdite de vol afin d'empêcher les hélicoptères soudanais d'aider les tueurs Janjaweed. Les Etats-Unis peuvent aussi faire pression sur la Libye et l'Egypte pour que ces deux pays soutiennent ces actions.

Ou alors les pays musulmans ne sont-ils pas concernés par le génocide en cours de Musulmans?

Note de la traduction
Les Janjaweed sont des Soudanais noirs d'origine arabe dont la peau est plus claire que celle des habitants du Darfour, province du Sud-oust du Soudan, voisine du Tchad. Du fait de sécheresse, ces Janjaweed descendent vers Darfour qui a encore des pâturages, chevauchant des chameaux et armés, terrorisant les populations, incendiant les villages, volant les troupeaux et les réserves, violant les femmes, tuant les hommes et prenant les jeunes comme esclaves. On ignore exactement le nombres de personnes tuées et déplacées, mais elles dépassent sûrement le million.

Nous recommandons vivement le film "The constant gardener" (le jardinier fidèle) où les scènes finales décrivent d'une manière percutante ce qui se passe au Darfour. Ce film a reçu un Oscar pour l'interprétation féminine de Esther Weitz.

Genocide's Neighbors
Friday, March 24, 2006 - WPost

AMONTH AGO President Bush called for doubling the peacekeeping force in the Sudanese region of Darfur and expanding the role of NATO countries in bolstering it. Since then, the case for intervention has only grown stronger: There have been fresh reports of death-squad attacks on civilians in Darfur and of violence spilling into neighboring Chad. But the odds of deploying a serious peace force have receded, despite the president's words. The reason is that Sudan's government, the chief sponsor of Sudan's genocide, has threatened violent resistance to a muscular deployment. And Sudan's bluster carries more weight than Mr. Bush's statements.

How can a weak African government get the better of a U.S. president? By persuading fellow governments to believe, or pretend to believe, that replacing the existing African Union troops in Darfur with a larger United Nations peace force would amount to a neocolonialist infringement of Sudanese sovereignty. Needless to say, this is absurd: The United Nations is not an imperialist front. The peacekeepers' purpose would be to save African lives. And the United Nations already has peacekeepers deployed in southern Sudan with the consent of the northern government. But the Sudanese nonetheless persuaded North African members of the African Union, notably Libya, Ethiopia and Egypt, to oppose a beefed-up U.N. force. Sudan's chief negotiator at the desultory Darfur peace talks accused African governments that supported a U.N. deployment of wanting to create "masters in the West and slaves in Africa."

It's a sobering reflection on rich countries' reputation that this sort of clash-of-civilizations broadside can work; it's outrageous that Egypt, a major recipient of U.S. foreign assistance, should lend a sympathetic ear to it. But Sudan's poisonous rhetoric persuaded the African Union to go back on previous indications that it would embrace an early transfer of responsibility from its own peacekeepers. The Africans now say that the earliest possible transfer of authority to the United Nations would be in September.

So Mr. Bush's call for a more serious deployment has been buried for the moment. No peacekeeping force is going to be strong enough to shoot its way into Darfur to establish peace; it will require some form of assent from Sudan's government. The way to get that assent is to put diplomatic pressure on Sudan, above all by achieving a consensus within the African Union in favor of a U.N. deployment. Now that there is no such consensus, the Sudanese feel free to threaten to turn Sudan into a "graveyard" for foreign fighters, and to underline the message by harassing foreign aid workers in Darfur. In the absence of effective peacekeepers, a senior U.N. official recently predicted "massively increased mortality."

Even if a U.N. deployment is off the table until this fall, the United States and its allies have other options. They can press for the enlargement of the existing African Union force and support it with better equipment and logistics. They can enforce a no-fly zone in Darfur, preventing Sudanese government helicopters from supporting ground attacks by the Janjaweed death squads. And they can demand that neighboring countries such as Libya and Egypt support these actions. Don't these Muslim countries care about the genocidal slaughter of Muslims?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le dimanche 26 mars 2006 - 18h15:

Bravo Braham !
Peut-on conserver ces images jusque tard le soir et en particulier pour mon mari ?
D'avance, merci.
P.PS: Je t'ai appelé au téléphone et on m'a répondu : "zé taout" tu comprendras pourquoi.
A très bientôt, Viviane

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le dimanche 26 mars 2006 - 11h45:

Nonette chalom,

"Un jeune avec un streimel et des chaussettes blanches".
Est-ce cela qui derange, ou qui choque pour rester un bon juif chomere mitsvots.
Amos Oz est comme ce jeune au streimel, il ne represente qu'une infime minorite dans un sens ou dans l'autre.
Essayont de garder la ligne de conduite de nos parents.
Une infime minorite, ne pratiquait pas, en Tunisie, malheureusement en la quitant beaucoup se sont eloignes et ont choisi la voie de la facilite et du liberalisme.

La Torah n'est pas une mode qui change avec le temps et qu'il faut plier selon notre bon vouloir.

En presentant le sepher Torah ouvert avant sa lecture, on dit Toraht EMET natan lanou.
EMET veut bien dire VRAIE il ne peut y avoir de demi verite, et si on s'en eloigne on s'eloigne de la verite.
Amos Oz est un extremiste qui s'est eloigne de la verite. Il a peut etre ete traumatise par le suicide de sa mere alors qu'il etait enfant.
On ne peut le juger, mais on peut ne pas etre d'accord avec ses idees.

Chalom et brakha.