Archive jusqu'au 02/mars/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Mars 2006: Archive jusqu'au 02/mars/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 01 mars 2006 - 17h23:

Les familles de victimes de kamikazes demandent l'exclusion de "Paradise Now" de la compétition des Oscars

Les familles de victimes israéliennes d'attentats-suicide ont réuni 32.000 signatures sur une pétition réclamant que "Paradise Now", en compétition aux Oscars dimanche soir dans la catégorie du meilleur film étranger, soit exclu de la course, estimant que ce film palestinien glorifie le terrorisme.

"Paradise Now" raconte l'histoire de deux jeunes hommes de Naplouse, en Cisjordanie, avant qu'ils ne commettent un double attentat-suicide à Tel Aviv. Le film a remporté un Golden Globe en janvier.

Les proches d'adolescents tués dans l'explosion d'un bus à Haïfa il y a trois ans jugent que ce film passe oublie la souffrance des victimes des kamikazes, et risque d'encourager le terrorisme dans le monde. Dix-sept personnes avaient trouvé la mort dans cet attentat perpétré par le Hamas. En tout, 521 Israéliens sont morts dans 124 attentats-suicide depuis la fin 2000.

Dimanche, la cérémonie des Oscars tombe juste le jour du troisième anniversaire de l'attentat de Haïfa. Un militant pacifiste palestinien remettra la pétition vendredi à l'Académie américaine du cinéma, a expliqué Yossi Zur, organisateur de la pétition, qui a perdu son fils de 16 ans, Asaf, dans cet attentat.

Ce film israélo-palestinien, réalisé par Hany Abou-Assad, un Arabe né en Israël, a été tourné en Cisjordanie et en Israël et a été produit par l'Israélien Amir Harel.

Il fait salle comble tous les soirs à la Cinémathèque de Tel Aviv depuis sa sortie, selon Igal Chaim, le directeur du cinéma, estimant qu'il était important, bien que difficile, pour les Israéliens de voir ce film. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 01 mars 2006 - 12h22:

arme

Le terrorisme par temps de grippe aviaire

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 01 mars 2006 - 09h28:

Qu’Ilan Halimi repose en paix (info # 012802/6) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency


Rentrant d'un long séjour aux Etats-Unis, j'aurais voulu traiter ici de mes rencontres, disséminées entre Washington et Los Angeles, mais l'actualité ne me le permet pas. Je me dois de me confronter à la réalité française, dans sa dureté, dans son âpreté crépusculaire.

Je l'ai dit en ces colonnes déjà, les émeutes de novembre 2005 ne m'ont pas surpris. N'importe quel observateur doté d'un minimum de lucidité pouvait voir le développement de zones de non-droit dans les banlieues des grandes villes, la marginalisation croissante de certaines franges de la population vivant d'allocations sociales et de trafics divers, sans perspectives d'intégration par le travail, sans repères autres que ceux de sociétés parallèles ghettoïsées, bouillons de culture propices à toutes les pathologies mentales et idéologiques, terreaux favorables à la dissémination de l'islam radical. N'importe quel observateur pouvait voir aussi qu'aucune solution ne pourrait être apportée à ces problèmes fort préoccupants dès lors qu'il n'existait face à eux aucune prise de conscience ni aucune proposition autre que les recettes éculées du socialisme et les potions rances de la xénophobie sécuritaire.


Je m'attendais à ce qui fut fait, à savoir que le couvercle soit remis sur la marmite et que le bouillon de culture continue à bouillonner jusqu'à la prochaine explosion, bien plus sérieuse celle-là. Je n'ai, hélas, pas un mot à retirer ce jour à ce que j'ai écrit alors : le bouillon bouillonne, l'explosion, plus sérieuse, adviendra tôt ou tard.

Je l’avoue aussi ici : bien qu'il m'ait horrifié et qu'il m'ait glacé le sang dès le moment où j'en ai été informé à ma descente d'avion, l'assassinat d'Ilan Halimi ne m'a pas surpris lui non plus. Avant même d'avoir su qui était la victime, je savais, au fond de moi, qu'il s'agissait d'un Juif. Quelque chose me disait que seul un Juif avait pu subir un tel acharnement dans l'abjection et le sadisme dans les bas quartiers d'une cité française aujourd'hui. Lorsque j’appris qu'il s'agissait bien d'un Juif, j’ai ressenti comme empreintes de lâcheté et d'aveuglement volontaire les déclarations de tous ceux qui ont voulu aussitôt éloigner de l'assassinat l'étiquette infâmante d'antisémitisme.


Quand il s'est avéré que cette étiquette ne pouvait plus être décollée, je sus très exactement ce qui allait suivre : des cérémonies solennelles au sein desquelles toute la « communauté nationale » se retrouve dans l' « émotion », quelques manifestations antiracistes, puis le silence. Jusqu'à la prochaine fois, qui viendra, là encore, à coup sûr. Je l'affirme avec colère – qui se souvient du supplice subi, il n'y a pas si longtemps, par Sébastien Sellam ? –, soulignant, dans ce contexte, une fois de plus, ce qui à mes yeux doit absolument l'être :

1. La France n'a, contrairement à certaines légendes trop répandues, jamais été ardemment philosémite. Les juifs y ont été minorés et mis en marge jusqu'au dix-neuvième siècle. L'intégration et les espoirs, parfois concrétisés, d'ascension sociale qui se sont réalisés alors se sont accompagnés des manifestations multiples de l'antisémitisme moderne tournant autour de l'idée du Juif apatride et riche. Manifestations que l’on retrouve sous la plume, entre autres, d'Edouard Drumont et des multiples ennemis du capitaine Dreyfus. Dans le premier quart du vingtième siècle, l'antisémitisme est resté une opinion licite en France grâce à l'Action Française et à la droite nationaliste.

L'antisémitisme français a été mis sous le boisseau après la Seconde Guerre Mondiale, mais il serait difficile de dire en toute honnêteté qu'il ne ressurgit pas sporadiquement, et avec toujours plus d'insistance, depuis une quarantaine d'années : traitement « particulier » d'Israël dans les médias, réaffirmations plus ou moins explicites de la « puissance financière » des Juifs, voire de leur influence dans les sphères politiques américaines. Des Juifs peuvent réussir en France à condition de ne pas trop insister sur le fait qu'ils sont Juifs, voire de nier leur judéité et, surtout, de ne pas manifester trop ouvertement leur attachement à Israël. C'est une réalité. Dans le bouillon qui bouillonne, la composante antisémite moderne française est présente de manière incontestable, pesante même. Chez ceux qui ont tué Ilan, cet antisémitisme est présent, comme il l'est dans le reste de la société française.

2. La France n'a, à plus largement considéré, jamais cultivé de tradition accueillante vis-à-vis des étrangers. Les Italiens, les Polonais, les Espagnols, les Portugais, arrivés en France par vagues successives et pour y travailler, ont dû, pour devenir Français, subir épreuves et brimades qui, si on les examine de près, semblent bien peu conformes avec l'idée du « pays des droits de l'homme » que l’on ressasse avec satisfaction. La France ne s’est pas non plus montrée souriante envers les pieds-noirs et les harkis dans les années soixante. Elle n'a pas été hospitalière avec ses migrants africains ou maghrébins au cours des récentes décennies.


La différence essentielle est qu'autrefois, jusqu’à il y a vingt-cinq ou trente ans, l'intégration se faisait par le travail, tandis qu'aujourd'hui, il n'y a plus de travail mais une stagnation économique et une non-redistribution sociale qui figent les marginalités et contribuent à la ghettoïsation. Dans le bouillon qui bouillonne se mêlent alors des haines xénophobes exacerbées et une contre-culture criminelle, résultant de cette marginalisation et de cette ghettoïsation. Ingrédients que l’on retrouve chez ceux qui ont tué Ilan.

3. La spirale du déclin dans laquelle la France est emportée inclut d'autres éléments qui trouvent, eux aussi, le plus souvent, des racines dans une histoire assez longue. La démocratie et le sens de l'appartenance à une même communauté démocratique sont précaires dans ce pays qui, en deux siècles seulement, a connu une douzaine de changements de régimes politiques et de nombreuses tentations autoritaires.


L'idée de droit est elle-même précaire et fluctuante en France : les bavures judiciaires et les excès policiers y coexistent avec de vastes zones de laxisme. Une tradition intellectuelle étatiste et myope empêche de voir les enjeux entrepreneuriaux et financiers du vingt-et-unième siècle et fait que la France est le seul pays du monde développé à être marqué par une peur majoritaire de la mondialisation. Pour des raisons que j'ai analysées ailleurs et qui tiennent à une culture du ressentiment, à diverses jalousies, à de troubles comptes à régler avec le passé, les deux pays qui font l'objet, en France, du rejet phobique le plus vaste sont deux pays qui incarnent par excellence l'amour de la réussite : Israël et les Etats-Unis. Dans le bouillon qui bouillonne, ces éléments tiennent des rôles principaux.


Ilan a été victime de l'existence de zones de non-droit, du multirécidivisme, de la perte de plus en plus large du sentiment d'appartenance à une communauté démocratique dans laquelle l’individu dispose de droits mais est aussi astreint à des devoirs éthiques vis-à-vis de son prochain, de la peur résignée du monde tel qu'il devient, de la jalousie, du ressentiment, et de haines anti-israélienne et anti-américaine, dont les liens entre les ravisseurs et leurs inspirateurs islamistes, djihadistes et pro-palestiniens sont la preuve.

L'émoi, l'indignation, la colère sont aujourd'hui très présents chez les Juifs de France, et ce sont là des sentiments absolument compréhensibles, surtout après avoir considéré les causes, les circonstances et le risque de répétition de cet assassinat. J'aimerais penser que la mort abominable d'Ilan Halimi servira d'électrochoc et de signal de réveil au pays tout entier. Je pense malheureusement qu'il n'en sera rien. Que le moment où un redressement était encore possible est désormais passé. D’aucuns m'avaient reproché d'avoir transcrit dans un ancien article les propos de mon ami David Horowitz, qui conseillait à ceux qui voulaient survivre d'acheter une valise et, le cas échéant, une arme pour se défendre ; je pense aujourd'hui que ce conseil était porteur de lucidité.

Avant de partir en voyage, j'avais rédigé un ouvrage sur la France d'après novembre 2005. Je l'avais titré au départ « Le syndrome français », tant il m'apparaissait que la France était broyée par la concaténation synergique de multiples maux. Mon éditeur m'a suggéré de l'appeler, plutôt, « Pourquoi la France ne fait plus rêver ». Je n'ai pu que lui donner raison : la France ne fait plus rêver, non. Elle glisse vers un lent et sinistre cauchemar, dont les émeutes ont été une illustration flamboyante et dont Ilan Halimi a été, d'une manière particulièrement atroce, la victime impuissante.


Puisse-t-il au moins reposer en paix. Puissent sa famille et ses proches trouver l'amour et la fraternité dont ils ont tant besoin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le mercredi 01 mars 2006 - 08h15:

L'interdit de se mettre en colère et ses limites


Bonjour rav,

Quelles sont les limites à l'interdiction de se mettre en colère?Comment réagir face aux propos humiliants ou desobligeant de certaines personnes?Doit on se taire?Dans le cadre de l'education, jusqu'ou pouvons nous aller pour réprimander un enfant?
Merci de m'eclairer dans le sens de la Halah'a


- La réponse à vos questions se trouve dans le Rambam, hilkhot dé'ot, chapitre 2, halakha 3:
1) "la colère est une "midah" (trait de caractère) extrêmement néfaste, et il y a lieu de s'en éloigner
au maximum". Il n'y a donc pas de limite à cet interdit, la colère est à bannir de notre comportement.

2) le Rambam continue: "et il faudra s'éduquer à ne pas se mettre en colère, même lorsque cela aurait été justifie". Il y donc lieu de s'appliquer à ne jamais perdre son calme, et la réplique aux propos désobligeant devra rester posée. Se taire face à l'humiliation, est certainement un comportement des plus digne. La Gémara Gittin 36b, et Chabbat 88b, considère les personnes capables de cette retenue, comme des tsadikim, et ramène a leur propos le verset dans "Choftim" (les Juges, chap. 5 verset 31): "et les amants d'Hachem seront tels que le soleil émergeant vers toute sa puissance".

3) Cette retenue est également de rigueur lorsqu'il s'agit d'éduquer. Le Rambam continue: " il fera alors mine de s'emporter afin de les châtier, mais il restera serein en son fort intérieur...".

Hatsla'ha et Kol Touv.

Rav Meir Cahn

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 01 mars 2006 - 08h29:

PETITION

Pour Déclarer le Président Iranien Persona Non Grata Ad Personam sur le Territoire Européen

Nous, soussignés, Citoyens Européens, sommes profondément inquiets des appels du Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, à " rayer Israël de la carte" et de ses déclaration incessantes niant la réalité de la Shoah.

Plusieurs Etats Membres de l'Union Européenne ont promulgué des lois interdisant le déni de la Shoah, assorties de lourdes peines pour délit de révisionnisme.

C'est pourquoi, nous appelons l'Union Européenne et ses Etats Membres à déclarer le Président iranien "persona non grata ad personam" sur tout le territoire des Etats Membres européens, pour violation des lois en vigueur dans les pays européens.

Au moment où le régime iranien commence à enrichir de l'uranium, se préparant ainsi à développer l'arme nucléaire, il est impératif que la communauté internationale se mobilise et agisse contre l'antisémitisme d'Etat de Téhéran et contre ses incitations au meurtre.

Pour signer la pétition, connectez-vous sur le lien suivant :
http://www.eurojewcong.org/ejc/DOC/petition/petition.htm

Merci de diffuser cette pétition, le plus largement possible.

Marc A.

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c:/
Fiere de mon frere Isaac qui a participe a la manif pour Ilan

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 28 février 2006 - 23h48:

Je vous rapelle tous qui etaient dans la synagogue de Djerba le jour de son attaque: des touristes Allemands.

Les Synagogues de Tunisie sont 1 vestige d'une civilization detruite.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mardi 28 février 2006 - 21h22:

La Syna de Sousse reste encore ouverte, baroukh achem, toute l anne.
le menien est atteint seulement pendant les fetes et parfois en ete. mais, comme dans les autres petites communautes,la releve est non existante. dans 10-15 ans elle sera comdamne a la fermeture.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 28 février 2006 - 21h32:

CHEF KAKO est né dans la rubrique du BB.

Tout ce vous voulez savoir sur les recettes HARISSIENNES.


KAKO du HARISSA PLAZA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 28 février 2006 - 21h15:

A relayer à vos contacts aux Etats-Unis


memoire pour ilan