Archive jusqu'au 15/juillet/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Juillet 2003: Archive jusqu'au 15/juillet/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 15 juillet 2003 - 17h35:

Des graffitis antisémites ont été découverts sur les murs d'un immeuble de Pantin où vivent plusieurs familles juives. La police a ouvert une enquête. (Guysen.Israël.News)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 15 juillet 2003 - 17h19:

La désolation du cimetière de Borgel

Bonjour,

Je me permets de vous adresser un mail, pour vous exposer une situation difficile à accepter.
Pendant la dernière semaine de juin 2003, j’ai fait avec ma mère de 72 ans un séjour à gammarth, nous avons profité de ce séjour de vacances pour connaitre tous les endroits de jeunesse de maman, et mettre enfin des images sur toutes les histoires qu’elle et mon père m’ont racontées. Ma mère n'était jamais retourné en Tunisie depuis 1960.

Nous avons profité de ce séjour de vacances pour aller prier sur la tombe de mon grand père, et celles du reste de ma famille au cimetière de Borgel.

Je n’avais jamais vu le cimetière juif de Tunis, mais là j’ai eu un très grand choc !! le cimetière est dans un état de désolation absolu : tombe entre ouvertes, stèles cassées, ronces envahissantes qui recouvre bon nombre de tombes, …

Pour trouver la tombe de mon grand père nous sommes allés voir « une responsable » qui a consulté des registres empilés pêle mêle dans un local crasseux situé dans un endroit servant de garage, où une personne bricolait une voiture…

Lorsqu’enfin nous avons retrouvé l’emplacement de la tombe de mon grand père décédé en 1966, nous avons du escalader les tombes parce que les allées étaient envahies de ronces…

Afin que ma famille puisse voir ce qui ce passe dans ce cimetière et que nous puissions revenir pour restaurer quelques tombes familiales, j’ai filmé le cimetière.
Je me demandais si ce petit bout de film permettrait à des personnes de la communauté juive tunisienne de France de savoir ce que sont devenus leurs morts.

Chacun d’entre nous ayant droit à une mort décente et à une scépulture décente, que pouvons nous faire ?

Je n’ai pas de solution à apporter, mais j’aimerais pouvoir discuter avec d’autres personnes de la communauté, qui je pense connaissent le problème, ou auraient tout simplement une idée.

Je peux éventuellement mettre les quelques minutes de film à disposition.

Je vous remercie de l’attention que vous apporterez à mon message,

Une internaute qui espère une réponse, ou l'indication de contacts s'ils existent déjà,

Merci d'avance

Doris

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 15 juillet 2003 - 17h21:

DECOUVREZ LA CELEBRE DANSEUSE ORIENTALE KIKA

http://www.weboriental.com/kika/index.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mardi 15 juillet 2003 - 17h03:

La Douda y prend jamais de vacances ?
Ce serait bien qu'il arrête un peu de nous pomper l'air !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 15 juillet 2003 - 07h31:

Un millefeuille pour la route (7) (info # 011307/3) [alalyse]

Par Salomon Pardess © Metula News Agency.



Si pas de mur de séparation, ni de Carte routière, Saïd, alors quoi ?



Je rappelais récemment que, dans Dignité et solidarité, (édition hebdomadaire du journal égyptien Al-Ahram - 26 juin / 2 juillet 2003), l’intellectuel palestinien et américain Edward Saïd se faisait le champion national-étatiste de l’Initiative Nationale Palestinienne / NIP, en s’opposant tant à Arafat et à Mazen (qui, rappelons-le, est le Secrétaire Général de l’OLP) qu’au Quartet, ce qui n’allait pas sans dissimuler les risques d’une guerre civile palestinienne.



Je voudrais à présent montrer comment fonctionne sa rhétorique internationaliste.



Pour lui donner une plateforme planétaire, il commence par évoquer l’image d’une personne, une « martyre » et qui plus est américaine : Rachel Corrie. Celle-ci est cette militante pacifiste qui, selon son ami Joe, a trouvé accidentellement la mort le 16 mars 2003 à Gaza, lors d’un face-à-face avec un conducteur de bulldozer israélien, tandis qu’elle tentait de s’opposer à la destruction d’une maison par laquelle transitaient des armes (version des faits récemment confirmée par le Jugement de la Cour israélienne).



La tactique est rodée.



De même que le poète Mahmoud Darwich habille le simulacre de meurtre du petit Mohamed (le 30 septembre 2000 à Netzarim) d’une épopée christique, en reprenant à son compte le mensonge selon lequel un soldat israélien l’aurait tué de sang froid, de même Edward Saïd maquille le terrible accident qui a causé la mort atroce de Rachel Corrie en meurtre délibéré.



Dans l’un et l’autre cas, le but à atteindre est toujours le même : convaincre le monde entier que l’intention de tuer est dans la tête des Israéliens. Prouver par tous les moyens que tout ce qui arrive – la réoccupation des villes et la mort de nombreux civils - sont autant préméditées que la destruction de terroristes venus perpétrer des attentats-suicides contre les civils israéliens.



Mais il faut noter une différence : le pseudo meurtre du petit Mohamed vise le déclenchement et la promotion de l’Intifada, tandis que la Saga sur Rachel Corrie vise son entretien et sa dérive. Mohamed ayant fait son œuvre, il est remplacé par Rachel.



D’autre part, les leçons ont été apprises. Depuis que Nahum Shahaf et La Ména ont prouvé que, lorsque l’on croise les témoignages des protagonistes du soi-disant meurtre du petit Mohamed, on obtient n’importe quoi, c’est-à-dire des témoignages qui ont été inventés au jour le jour pour les besoins de la cause, au risque de se contredire de la manière la plus flagrante, ce qui n’avait aucune importance puisque tout le monde était crédule et que le mal était fait, il n’est plus possible aujourd’hui de procéder de la sorte. Les choses doivent être mieux construites et notamment le « discours de proximité ».



Par là, j’entends tout ce qui, s’appuyant sur la chair des mots, crée incontestablement un « packaging de vérité ». Il s’agit de rendre inutile l’enquête sur l’événement, non en submergeant, comme précédemment, les médias de détails plus ou moins contradictoires, mais en se plaçant essentiellement du point de vue du vécu et du ressenti.



C’est ainsi que Saïd raconte son dîner avec les parents et la sœur de Rachel Corrie en des termes vrais et émouvants, mais destinés à confondre ce qu’ils disent du choc subi avec l’accusation selon laquelle elle aurait été tuée de manière délibérée par l’armée israélienne.



Ce n’est, en effet, pas parce que la famille de Rachel pense – et c’est son droit – qu’elle a été assassinée qu’elle l’a été. Mais nous sommes ici comme dans un Tribunal d’Assise sans Cour, Tribunal familial, certes compréhensible au niveau intime, mais qu’il n’est pas digne d’instrumentaliser au niveau public.



Saïd s’autorise de lui-même à transformer un accident en assassinat. Il a de fait déserté la vérité pour se réfugier dans la croyance.



Là est le mal des temps modernes, qui ne concerne pas que la cause palestinienne, d’ailleurs, mais aussi celle d’autres luttes populaires et, de manière générale, la problématique mondiale des mouvements pacifistes.



D’où le champion (Edward Saïd) de la dignité, d’affirmer sans frémir : « une citoyenne états-unienne tuée volontairement par des soldats d'un État ami des États-Unis sans qu'il y ait le moindre regard inquisiteur ni même l'enquête de rigueur promise à sa famille ».



Il faut dire que Saïd joue sur du velours. Son article répond, en effet, à celui du conservateur américain Dennis Prager (25 mars 2003, [lire]) qui, tout en adressant ses condoléances aux parents de Rachel Corrie, caricature sa cause en la transformant en un soutien « aux plus cruels meurtriers d’innocents dans le monde ».



Comme tous les conservateurs, Prager voit dans l’idéologie pacifiste un dangereux « idéalisme sans sagesse » qui conduit les militants à s’abstenir de protester contre l’islamisme meurtrier au Soudan, le nihilisme communiste des Chinois au Tibet, celui des dirigeants Nord-Coréens (il aurait pu ajouter la tyrannie de Saddam Hussein) et à concentrer leurs coups sur les Etats-Unis et Israël.



Son constat est juste, mais il ne comprend pas ou feint de ne pas comprendre, que les injustices doivent aussi être dénoncées et combattues, et que le grand problème des démocraties, comme les Etats-Unis et Israël (mais aussi l’Europe), se tient justement dans son incapacité de donner de la sagesse aux jeunes idéalistes. Les démocraties nourrissent l’idéalisme, mais créent aussi le vide de la sagesse.



C’est un problème interne aux démocraties. Le développement scientifique et technique dessine un monde nouveau, mais son assujettissement politique aux lois du marché lui assigne un univers de folie, met en péril l’environnement, appauvrit une partie toujours plus grande de la population mondiale (pays développés compris) et suscite des guerres endémiques.



Rachel Corrie faisait partie de ceux qui s’imaginaient et s’imaginent encore que l’impasse actuelle de la civilisation mondiale est le fait de « méchants » qui ont décidé qui doit vivre libre et qui doit mourir dans d’atroces souffrances. Elle pensait que cette explication lui livrait la clef du cul-de-sac actuel du Proche-Orient.



Toute la rhétorique du Mouvement de la Paix et du Mouvement International de Solidarité (ISM), ainsi que le Service International des Femmes pour la Paix (IWPS) tient dans la croyance que la souffrance et la victimisation sont bonnes conseillères.



Ainsi, si le « Camp de la Paix de Mas’ha » (auquel ces mouvement participent en portant assistance à des fermiers palestiniens locaux) dénonce à juste titre la menace d’expropriation qui pèse sur ces derniers du fait de l’édification du Mur de la Séparation, c’est une erreur magistrale, une preuve d’infantilisme politique, que de transformer ce projet sécuritaire et territorial en « Mur de l’apartheid ».



Il se peut que cela devienne un « Mur de l’apartheid », mais alors il ne fera que traduire l’apartheid mutuel des Palestiniens vis-à-vis des Israéliens et réciproquement, dont l’Autorité Palestinienne a délibérément décidé de créer les conditions en lançant la Seconde Intifada et les attentats-suicides.



S’il n’y avait pas eu de Seconde Intifada, il n’y aurait jamais eu de Mur de la Séparation. Inspirée par le Moscou des années soixante, l’Autorité Palestinienne n’a eu de cesse, officiellement depuis septembre 2000, d’inciter Israël à ériger son « Mur de Berlin ». Elle espère qu’un vaste mouvement international de solidarité prendra le relais de celui qui s’était répandu après la célèbre déclaration de Kennedy : « Je suis un Berlinois ». Et les mouvements pacifistes d’attendre avec anxiété le moment où de vastes campagnes populaires auront lieu dans le monde autour du mot d’ordre « nous sommes tous des Palestiniens ».



Mais, s’il n’y avait pas eu de Seconde Intifada et pas non plus de « Mur de la Séparation », qu’y aurait-il donc eu à la place ?



Un travail commun (politique, économique, social et culturel) entre Israéliens et Palestiniens, extrêmement délicat à accomplir, pendant lequel les uns auraient appris à reconnaître le droit des autres sur la base des accords de Camp David et de Taba. Voilà la sagesse et je devrais dire l’idéalisme dont non seulement les conservateurs, mais les mouvements pacifistes (Palestiniens, Israéliens, Américains, Européens) sont totalement dépourvus.



S’ils oeuvrent à son encontre, c’est parce qu’ils n’y croient pas. Leur idéalisme n’est qu’un alibi devant l’immensité du travail à accomplir.



Pour reprendre un mot que Freud a utilisé dans une de ses lettres, en 1930, où il parle du projet sioniste (mot sur lequel le Corriere della Serra et Le Monde se sont précipités à pieds joints, faisant comme si la position de Freud n’était pas connue depuis soixante-dix ans et surtout comme si elle était aussi simpliste et instrumentalisable qu’ils voulaient bien le dire), les conservateurs et les pacifistes pensent intimement que ce travail en commun est « injustifié », en raison des protagonistes que chacun trouve devant soi.



N’est pas Bruno Hassar (fondateur de Neve Shalom / Wahat as-Salam, village coopératif de Juifs et d’Arabes palestiniens (musulmans et chrétiens) qui veut.



Mais l’instrumentalisation de la mort de Rachel Corrie par Edward Saïd est encore plus délétère, lorsqu’il affirme qu’elle « comprenait le sort des réfugiés et ce qu'elle nommait l'insidieuse tentative de commettre une sorte de génocide de la part du gouvernement israélien, en faisant en sorte qu'il soit presque impossible de survivre pour un groupe d'humains ». A quoi il ajoute « le poids du châtiment collectif qui leur est imposé par la puissance combinée des États-Unis et d'Israël ».



Il s’agit de donner à croire que seule la résistance a empêché l’éradication des Palestiniens et imposé cette « feuille de route » dont les objectifs seraient au demeurant contraires à leurs intérêts. « C'est ce fait extraordinaire, poursuit-il, qui est la raison de l'existence de la feuille de route et des nombreux autres soi-disant plans de paix qui l'ont précédée, et non pas le fait que les États-Unis et Israël et la communauté internationale aient été convaincus que les tueries et la violence doivent cesser pour des raisons humanitaires. Si nous ne comprenons pas cette vérité de la puissance de la résistance palestinienne (par quoi je ne veux pas du tout dire les attentats suicides, qui font plus de tort que de bien), malgré tous ses échecs et ses erreurs, nous ne comprenons rien ».



Ainsi, il devient clair que Edward Saïd tente de mobiliser l’opinion mondiale autour du mot d’ordre « ni Mur de la Séparation, ni Feuille de route ». Là est le slogan à venir des pacifistes du monde entier.



Mais Saïd sait qu’il ne peut convaincre avec une alternative aussi sommaire et fausse. Alors il lui faut faire référence à un autre argument, carrément populiste : l’arabophobie. La dénonciation de l’arabophobie est destinée à devenir le trait d’union de ce qui ne fait pas union du tout entre idéalistes du monde entier. Elle est destinée à venir à la place du travail en commun dont je parlais plus haut. C’est en fait le négatif de ce travail en commun, ce qui fera que jamais ce travail en commun ne pourra fonder sa légitimité sur la dénonciation de l’arabophobie. Il s’agit d’une appropriation de l’antiracisme, argument bien connu en France notamment où, au nom de l’antiracisme produit par la démocratie, on condamne la démocratie.



« Après tout », écrit-il, rappelez-vous que tous les principaux organes des médias institutionnels, de la gauche libérale jusqu'à la droite marginale, sont unanimement anti-arabes, anti-musulmans et anti-palestiniens ».



« Après tout ». Après tout quoi ? Quel lien entre ce développement et le développement précédent ? Saïd ne le dira jamais. Mais cela ne l’empêchera nullement, au contraire, d’alimenter l’incitation à la haine ethnique et religieuse, au prétexte de la dénoncer.



Et là, ce n’est plus Denis Pragger, mais Bernard Lewis et Daniel Pipes qui sont l’objet de tous ses tourments.



Au préalable, il se laisse aller à un argument - peu importe le contenu, du moment que l’on a la forme - que l’on a entendu peu après la chute d’Hitler, puis du communisme, en Europe : « Peu importe ce qu'on peut penser de Saddam Hussein, écrit-il, et c'était un tyran vicieux, il avait fourni au peuple irakien les meilleurs infrastructures et services comme l'eau, l'électricité, la santé et l'éducation de tout le monde arabe. Plus rien de cela n'est en place ». Le contenu (la tyrannie) ? Il est l’œuvre des Etats-Unis. La forme (la sécurité), elle est l’œuvre des Arabes. Exit les massacres de masse, exit le vrai génocide, celui qui a été réellement entrepris en Irak, à l’époque de Saddam, pourvu que l’on croie en l’intention du génocide américain contre les Arabes et israélien contre les Palestiniens. Et tout est à l’avenant.



En fait, Saïd se laisse reprendre par le fantôme de l’antisémite. Non qu’il soit lui-même antisémite, mais il partage l’analyse des Finkelstein et autres Chomsky, selon laquelle l’antisémitisme n’est plus qu’un fantasme. C’est pourquoi, il n’a pas un mot sur la Charte de l’OLP ni sur celle du Hamas. C’est pourquoi, il projette sur les Palestiniens le fantôme de ce qui est arrivé aux Juifs.



Or comme cette omission et cette projection ne suffisent pas, comme elles se heurtent aux réalités, il lui faut en venir à brandir l’arabophobie des « orientalistes néandertaliens tels que Bernard Lewis et Daniel Pipes » qui a « dompté beaucoup trop d'entre nous à croire que les Arabes forment vraiment un peuple sous-développé, incompétent et condamné, et qu'avec tous leurs échecs de démocratie et de développement, les Arabes sont les seuls dans ce monde a être attardés, en retard sur leur temps, arriérés et profondément réactionnaires. Voilà pourquoi la dignité et la pensée critique historique doivent être mobilisées afin d'éclaircir les faits et de démêler la vérité de la propagande ».



S’agissant de Daniel Pipes, il s’agit de démolir le Middle East Forum et le Middle East Quarterly dont il est le responsable, en le qualifiant de « basically second-rate, unemployed scholar (fondamentalement, un étudiant au chômage de seconde zone Ndlr.) (in Culture and Resistance, p. 177) après la controverse sur son article « War on Campus », dans lequel il met en garde l’Université américaine contre la subversion rampante en provenance d’étudiants conquis par l’islamisme (et non par l’Islam).



S’agissant de Bernard Lewis, il s’agit de faire croire qu’il caricature les Arabes « en une masse bouillante de violence et de fanatisme ». Or ceux qui lisent Bernard Lewis savent qu’il tente seulement de comprendre l’évolution de la civilisation musulmane et les raisons pour lesquelles, l'islam, qui avait créé "une civilisation mondiale, pluriethnique, multiraciale, internationale et l'on pourrait même dire transcontinentale" se trouve désormais placé devant l’alternative suivante : revenir à un en deçà de la modernité ou constituer des Etats laïques, démocratiques, travaillant à l'égalité des sexes.



A quoi Saïd ajoute la critique du « grand faux prophète Samuel Huntington, qui a mené beaucoup de gens à croire que le monde peut être divisé en civilisations distinctes qui se battront entre elles jusqu'à la fin des temps » et qui fait preuve de « racisme pur », de « parodie de science hitlérienne aujourd'hui dirigée uniquement contre les Arabes et les Musulmans ».



On le voit, si Edward Saïd réussit à internationaliser la cause palestinienne, il ne parvient pas, tant s’en faut, à l’universaliser. Comment le pourrait-il, quand, au milieu d’une argumentation sincère et raisonnable, il se laisse aller à des préjugés qui tirent le combat des peuples vers le bas.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 15 juillet 2003 - 00h23:

La Douda ( Hak El Ouet Tmenik Agency )

Perles sur le web,

« ''Ce que veut Bush : la recomposition du monde'' : éditions de la Martinière -17€-« :
- Pourquoi encore payer 17€, pour apprendre ce que nous avons déjà mainte fois lues sur Adra, et ce que nous ont aussi rabâché toutes les télé et feuilles de choux du monde, à propos des volontés de TonTon Sam ? serions nous assez maso pour nous faire laver les méninges et en redemander ? N’aurions nous à ce point, plus de libre arbitre ?

- Quant à Bouddha, une hirondelle ne faisant pas le printemps, si c’était un si grand pacifiste, alors comment expliquer, la puissance et les guerres de la Chine, où le bouddhisme est bien mieux ancré qu’en Indes, aux Indes dirions nous où il cohabite avec des dizaines de religions et philosophie, dont certaines très violentes.

- N’est-ce pas, par une attitude de non violence, que Gandhi a obtenu des Britanniques l’indépendance, et l’unification de l’Inde ?

« Les grands évènements de ces dernières années, (attentats du 11/9, accentuation du conflit israélo-palestinien, tournant de la politique étrangère des USA et sa mise en application) ont, par les réactions qu'ils ont provoqués, amplement prouvé que les résidus de ces idéologies, étaient loin d'avoir été évacués des cerveaux de la quasi totalité de la population de la planète, surtout de ceux des européens » :
- Quels seraient donc les élus ( Adeptes de travaux d’Hercule), qui se chargeraient de cette évacuation, ou de cette épuration ? puisque la quasi totalité de la planète serait contaminée ?

« Nous débarrasser définitivement des dernières scories d'utopies ou d'idéologies » :
- Bravo et débarassek ! comme on dit chez nous, quelle est la Nation qui s’est construite, sans un minimum d’Utopie et d’Idéologie ? Pourriez vous en citer une seule Chère Madame ? L’Europe, Les USA, Israël, La Tunisie…?… ça serait intéressant de savoir !

Ne vous frappez pas, car avant tout ce n’est que du Tchat ! et on est là pour rigoler ! Mais c’est tout pour ce soir.

Bonne nuit à Toutes et Tous, ne cessez jamais d’ : » aimer parler, partager, exprimer, critiquer, analyser, decortiquer, impressionner, informer ?? : « On est là pour ça ! et aux prochaines perles,


Wenessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le lundi 14 juillet 2003 - 21h40:

C/C
"22:13 Une famille arabe israélienne originaire de Yaffo, se déclarant ''persécutée par Tsahal'' a réussi à obtenir le statut de ''réfugié politique'' aux Etats-Unis. (Guysen.Israël.News) "

Je suis très surpris par cette annonce.
Quelqu'un aurait-il des précisions?

Merci.
C/C
de J.D

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 14 juillet 2003 - 22h56:

''Ce que veut Bush : la recomposition du monde'' , le dernier livre de Guy Milliere
- La vraie fin des utopies-
Par Anne Chastel pour Guysen Israël News
7 juillet 2003



Ce livre , le seul en librairie actuellement en France , face aux livres ouvertement anti-américains et anti-sionistes a, à mes yeux, le mérite de nous débarrasser définitivement des dernières scories d'utopies ou d'idéologies qui nous ont plongées dans une douce euphorie après les conflits qui ont ensanglanté le XXème siècle.


Nous avions été , auparavant, bien préparés , autant par nos religions, nos « lumières » et il faut l'avouer par une propension certaine à la facilité et à la lâcheté, à devenir ce que le maître indien Sri Sri Ravi Shankar appelle des « renonçant » , il cite pour cela l'expérience de l'Inde : « Après Bouddha, l'Inde avait perdu le courage de se battre. Après la guerre du Mahabarata, une gigantesque guerre mondiale eut lieu.

Les gens en avaient tellement assez qu'ils ne voulaient plus entendre parler de guerres. Bouddha est arrivé et la paix s'est installée. Ils ont complètement abandonné l'armée et toute idée de protection du pays. Bouddha était un roi, un empereur et il était devenu un "renonçant", il avait renoncé à tout. L'état d'esprit de paix et de renonciation dont Bouddha donnait l'exemple prédominait dans le pays. Il fut donc très facile à un petit groupe d'envahisseurs arabes de conquérir cet immense territoire de sept ou huit millions d'âmes.
Et ils l'ont dominé pendant très longtemps, pas seulement un an ou deux ! Parce que tout le monde était pacifique, en paix ! "Bon, qu'est-ce que vous voulez ? Allez-y ! Vous voulez prendre les richesses ? D'accord, allez-y ! Vous voulez régner ? Pas de problème, asseyez-vous là ! Voilà le trône... Vous pouvez faire tout ce que vous voulez ! "

Ils ont baissé les bras, ils n'avaient plus de colonne vertébrale ! Le pays a perdu toutes ses forces, tout son pouvoir, toute sa beauté, tout ! Et il s'est enfoncé de plus en plus dans la pauvreté !
Il n'y a aucune comparaison entre la description de l'Inde d'autrefois et ce qu'il en est resté. Au nom de la paix, au nom de l'amabilité, au nom des valeurs, tout s'est détérioré. » (cf livre de Frédérique Lebelley)

Dès lors, tous les choix de nos « gouvernants » assistés par les médias, guidaient les opinions publiques vers les solutions de « laisser faire » (sous couvert de tolérance), celles des options économiques (payer pour résoudre les conflits, ou camoufler une soi-disant mauvaise conscience) etc..

Toutes ces décisions apparaissent à présent pour ce qu'elles étaient en réalité, des options de facilité, de lâcheté et autant de signes révélateurs de notre faiblesse, car, que valent les « grands principes » sans la force pour les faire respecter ?.

Les grands évènements de ces dernières années, (attentats du 11/9, accentuation du conflit israélo-palestinien, tournant de la politique étrangère des USA et sa mise en application) ont, par les réactions qu'ils ont provoqués, amplement prouvé que les résidus de ces idéologies, étaient loin d'avoir été évacués des cerveaux de la quasi totalité de la population de la planète, surtout de ceux des européens.

Nous mêmes, parmi les plus farouches défenseurs des américains, d'Israël et des valeurs occidentales n'avons nous pas gardé au fond de nous , une part de ces idées reçues -et si facilement acceptées- qui nous font , encore aujourd'hui, refuser de regarder en face la réalité et l'origine des catastrophes qui se sont produites ?

N'y avons nous pas participé, avec le sentiment de bien faire, en inculquant à nos enfants, ces idées généreuses qui conduisent à présent au suicide de notre civilisation ?

Car ce sont bien nos enfants qui sont dans les rues, dans ces cortèges de khmers verts, d'anti-mondialistes et d'anti-tout. Nos « chères têtes blondes » couronnées de fleurs champêtres, de candeur et d'innocence, qui , accompagnés par les discours anesthésiants des médias et de nos « élites » sous l'oeil intéressé et vigilant des Islamistes, conduisent en chantant notre civilisation vers son suicide?

Le livre de Guy Milliere, loin de nous apporter des révélations croustillantes et sensationnelles, nous oblige, à travers une vision globale du monde qui est loin d'être seulement celle de Bush, à ouvrir les yeux et à sortir de nos esprits les restes d'une représentation déformée du monde. Sa lecture en n'est que plus douloureuse, mais salvatrice car nous ne pourrons jamais parvenir à sauver ce qui reste de notre civilisation si nous persistons à regarder le monde à travers le prisme de ces utopies « intrinsèquement perverses ».

Merci à Guy Millière de nous obliger à ouvrir les yeux , en nous informant, en nous éclairant , et en nous guidant dans notre combat .

''Ce que veut Bush : la recomposition du monde'' : éditions de la Martinière -17€-

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 14 juillet 2003 - 21h39:

Le palais de Carthage, à ma connaissance a étè élaborè sous la direction du maitre d'oeuvre et architecte juif Monsieur Clément Cacoub,ancien grand prix de Rome.
Il était l'architecte officiel de la République pour les grands travaux, sous l'ére du Rais
feu Habib Bourguiba.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 14 juillet 2003 - 18h48:

Quand on vous dit qu'ils sont cingles...

L'Institut de recherche de Ramallah qui a (eu le malheur d') effectue(r) le sondage mentionne par Meyer a ete litteralement saccage par une horde de palestos en colere car le sondage ne montrerait que seulement 10% demanderait le droit au retour a Israel.

Voila l'info donnee par la Debka:

Palestinian mob Sunday night wrecks office of Ramallah research institute in protest against poll which found no more than 10 percent of Palestinian refugees would return to pre-1948 homes. One half preferred Palestinian state, 17 percent to stay where they are.

Si ils ne peuvent meme pas accepter le resultat d'un sondage fait sur leurs ouailles, ou va t'on?
Vraiment incurables ces malades!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 14 juillet 2003 - 17h50:

CLIQUEZ ICI POUR VISITER LE PALAIS DE CARTHAGE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 14 juillet 2003 - 17h39:

Des sources palestiniennes confirment qu'il n'y a pas eu de massacre à Jenine

Une étude qui doit paraître le mois prochain sous les auspices du Jerusalem Center for Public Affairs, et révélée en avant-première au Jerusalem Post édition française, établit sur la base des médias palestiniens qu'il n'y a pas eu de massacre à Jenine.

52 Palestiniens ont officiellement trouvé la mort dans les affrontements qui ont eu lieu entre le 4 et le 11 avril 2002.

L'étude, rédigée par le lieutenant-colonel Yonathan D. Halevy et le Jerusalem Center for Public Affairs s'appuie sur un large panel de journaux, sites internet, et livres palestiniens et révèle pour la première fois que les membres des organisations terroristes palestiniennes se considèrent comme des 'combattants armés' et non des civils tués dans un 'massacre'.

L'étude de 35 pages illustre clairement que le Fatah, le Djihad Islamique et le Hamas s'étaient préparés en s'équipant notamment d'armes automatiques, de grenades, de missiles anti-tank et d'explosifs, percevant la confrontation avec les troupes de Tsahal comme "une bataille militaire".

L'étude réfute donc les affirmations de dirigeants de l'Autorité palestinienne qui ont déclaré à l'époque que les forces de Tsahal avaient attaqué des civils et que les Palestiniens ayant trouvé la mort à Djénine étaient des Palestiniens innocents et désarmés.

"L'étude contredit directement les charges portées par les dirigeants de l'AP, dont Saeb Erekat, selon lesquelles Israël aurait massacré 500 Palestiniens à Djénine", a déclaré l'ancien ambassadeur à l'ONU et directeur du Jerusalem Center for Public Affairs, Dore Gold. "Ce mensonge éhonté a fait son chemin, des écrans de CNN au conseil de sécurité de l'ONU".

L'étude révèle également qu'un centre d'opérations militaires conjoint a été établi par le Fatah, le Djihad Islamique et le Hamas dans la préparation pour la bataille de Jenine.

Les trois organisations auraient également, selon l'étude, créé une infrastructure de fabrication d'explosifs ayant produit plus de deux tonnes d'explosifs.

Selon le lieutenant-colonel Halevy qui s'appuie sur les sources palestiniennes, les civils auraient été intentionnellement utilisés comme barrière humaine et les femmes comme les enfants ont été déployés par le Fatah, le Djihad Islamique et le Hamas afin de divertir les troupes de Tsahal par des embuscades et des zones piégées.

Le camp de réfugiés de Djénine a donc été préparé comme une 'forteresse renforcée", où 200 Palestiniens armés se tenaient prêts à 'lutter'.

© Jerusalem Post

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le lundi 14 juillet 2003 - 17h05:

Anonyme
NOS KIFS selon le sieur ANONYME .
Aller me baigner à poil quand le soleil se couche et kya plus personne sur ma plage préférée... C'est pas un kif, ça?
**********************
je me suis baigné à poil quand le soleil se couche et kya plus personne , dans plusieurs plages, mais le top ce sont les plages d'Erzeliah et de Tel Aviv ou de Akko . les poissons n’y sont pas trop dangereux et tu ressorts entier , c'est important :) :) ahahhah
ailleurs c’est pas aussi kif
amitié

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le lundi 14 juillet 2003 - 05h21:

la douda ya que toi qui fait pas dodo...
demain on celebre la prise de la pastille,
dansons la karma gnole vive le son du clairon.