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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Juillet 2003: Archive jusqu'au 05/juillet/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 04 juillet 2003 - 17h41:

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Actualite Juive - Documentation Freddy Galula

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 04 juillet 2003 - 17h30:

Chabbat chalom a tous
On vous attend tous au Boukha Bar pour discuter ensemble en interactif de tous les sujets qui nous interessent ...Le portier est sympa et la carte est riche ... A bientot au BB

Cliquez ici pour aller au Boukha Bar

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Elie5 (Elie5) le vendredi 04 juillet 2003 - 14h44:

http://www.primo-europe.org/documents.php?numdoc=Do-567538656


L'épuration ethnique des Juifs en pays arabes
Emma Dressou

A propos du « droit au retour »L’épuration ethnique des juifs en pays arabes« Judenrein », nettoyés de toute présence juive ! Voilà ce que sont devenus les pays arabes. Qui réclame le « droit au retour » des Juifs sur leur terre natale ? Qui demande le partage de ces « territoires » ancestraux qu’ils occupaient avant même la présence arabe ? Qui s’est préoccupé de leur immense détresse psychique et financière lorsqu’ils ont débarqué en France ou ailleurs, dispersés aux quatre vents, acculturés, arrachés à leur terre, abandonnant leurs morts, dépossédés de leurs moindres biens ?L’attentat de la synagogue de Djerba, la guerre en Irak (et la découverte de ces quelques juifs vivant comme des Troglodytes), ou plus récemment les attentats de Casablanca, auraient pu être l’occasion pour les médias de s’interroger sur la quasi-disparition de ces populations juives. Mais non ! il est tellement plus facile et islamiquement correct de nous reservir sempiternellement l’antienne de la merveilleuse entente des Juifs et des Arabes en pays arabes ! Pour ne prendre que la Tunisie, où la Ghriba suffit à attester une présence juive plusieurs fois millénaire (ne dit-on pas qu’elle fut construite sur une pierre datant de la destruction du second Temple de Jérusalem ?), il est clair que le Protectorat n’a été qu’une « parenthèse » de l’histoire, car avant et après celui-ci la relation Juifs-Arabes était tout sauf idyllique Avant le Protectorat : pogroms et brimadesComme s’exclame Albert Memmi, lui-même Juif tunisien « Allons je vois bien qu’il faut parler plus net : la fameuse vie idyllique des Juifs dans les pays arabes, c’est un mythe ! La vérité, puisqu’on m’oblige à y revenir, est que nous étions une minorité dans un milieu hostile; comme tels, nous avions toutes les peurs, les angoisses, le sentiment constant de fragilité des trop faibles …la cohabitation avec les Arabes n’était pas seulement malaisée, elle était pleine de menaces, périodiquement mises à exécution…J’ai vécu les alertes du ghetto, les portes et les fenêtres qui se fermaient, mon père arrivait en courant après avoir verrouillé son magasin en hâte parce que des rumeurs sur l’imminence d’un pogrom s’était répandues. Mes parents faisaient des provisions dans l’attente d’un siège, qui ne venait pas nécessairement d’ailleurs, mais cela donnait la mesure de notre angoisse, de notre insécurité permanente. Nous nous sentions alors abandonnés de toute la terre, y compris hélas des autorités du Protectorat » Albert Memmi « Juifs et Arabes » éd. Gallimard, 1974 p.50Quant aux brimades, il suffit de rappeler la touchante coutume de la chtèka, ou « coup sur la tête » que n’importe quel Arabe avait le droit de donner sur un passant juif, ou encore celle qui obligeait les Juifs à descendre du trottoir dès lors qu’ils croisaient un Arabe…Après l’Indépendance : spoliation et nettoyage ethniqueDès la proclamation de l’Indépendance, une méthode d’épuration « soft » très au point permit de se débarrasser des Juifs (qu’ils soient de nationalité française ou tunisienne) tout en les spoliant :Alors qu’une partie de la population juive avait cru possible de continuer à vivre dans leur pays devenu état tunisien , « qu’ont fait les Tunisiens ? Tout comme les Marocains et les Algériens, ils ont liquidé-avec intelligence et souplesse- leurs communautés juives. Ils ne se sont pas livrés à des brutalités ouvertes comme dans d’autres pays arabes ; ce qui d’ailleurs aurait été difficile après tant de services rendus, l’aide d’une partie de nos intellectuels ; à cause aussi de l’opinion mondiale…mais ils ont étranglé économiquement la population juive. Pour les commerçants c’était facile : il suffisait de ne pas renouveler les patentes, de refuser les licences d’importation ; en même temps, on avantageait leurs concurrents musulmans. Dans l’administration, ce n’était pas plus compliqué : on n’engageait pas les Juifs ; ou on mettait les anciens agents dans des difficultés linguistiques insurmontables que l’on n’imposait pas aux Musulmans. De temps en temps, on envoyait en prison un ingénieur, ou un grand commis, sur des accusations mystérieuses, kafkaïennes, qui affolaient tous les autres. » op. cit.p.54Sans compter, qu’à l’occasion de tel ou tel événement extérieur, les flambées de violences, avec comme point culminant l’incendie de la Grande Synagogue de Tunis en 1967, continuaient à dissuader ceux qui « résistaient » et devenaient, privés de protection, l’objet de défoulement privilégié des foules haineuses. Et c’est ainsi que poussés à l’exil, sans un dinar en poche –partir avec le moindre argent était passible de prison !-, les Juifs tunisiens quittèrent leur pays, abandonnant tout ce qu’ils avaient construit par leur seul travail : les maisons dans lesquelles ils étaient nés et dans lesquelles leurs aïeux étaient morts, -maisons aussitôt investies par des familles arabes-, leurs commerces –commerces sur lesquels firent aussitôt main-basse leurs concurrents-, ou leur cabinet médical ou juridique -cabinet sur lequel louchait l’ami ou confrère arabe et qui, à force de harcèlement, les avait poussés dehors-.Aujourd’hui : déni et révisionnismeBien sûr 1500 Juifs environ restent à Djerba et Tunis et à peu près autant au Maroc. « Protégés » par le pouvoir comme au temps de leur « dhimmitude », espèce en voie de disparition, ils constituent une sorte de zoo à la fois caution morale sur la scène internationale « voyez comme chez nous les Juifs sont bien traités » et argument révisionniste : « les autres n’ont pas été chassés, ce sont eux qui ont voulu partir » (et pour cause !!!) Le « droit au retour », voire la création, sur une portion du territoire tunisien, d’un état « judéo-tunisien », les juifs tunisiens seraient largement en droit de les réclamer ! Serait-ce si incongru ? Nettement moins que ce que les Palestiniens réclament : un état « palestinien » dans une partie de la Palestine historique « la Cisjordanie », plus Israël dans lequel devraient revenir les « réfugiés »…palestiniens ! Pas très logique tout çà ? Très logique au contraire ! Pour préciser : un pays arabe « pré-inexistant »,-la Cisjordanie- mais déjà « néo-judenrein » (les quelques 200 000 habitants des colonies de Judée-Samarie, berceau du peuple juif, devraient quitter les lieux sans que l’on exige d’ailleurs la moindre réciprocité pour le million et demi d’Arabes israëliens !) plus un autre état arabe- Israël - livré « clés en mains » celui-là, et avec une population juive presqu’aussitôt minoritaire…En clair le dernier avatar du projet d’épuration ethnique en « terre arabe ».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le vendredi 04 juillet 2003 - 11h32:

BONNES VACANCES EN TUNISIE ! Qu'est-ce qu'il fait bon y vivre pour les juifs! Même qu'il paraît que certains y retournent s'installer d'après les révisionnistes du site. La preuve :


Réalités - Tunisie
- "Pour obtenir une repentance planétaire, ils (les juifs) réinventeraient même la Shoah..."
Yeni Şafak

www.proche-orient.info

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le vendredi 04 juillet 2003 - 11h29:

Le clan des « Tunes »

Nés en Tunisie, ils y passent la majorité de leurs vacances. Et sont les meilleurs avocats, à Paris, de ce morceau du Maghreb.
La Tunisie ne possède pas seulement des ksour, des châteaux ancestraux, mais aussi un lobby d'aficionados aussi solide qu'une citadelle aux murs épais. Lobby est en fait un bien grand mot : il s'agit plutôt d'une confrérie, d'une amicale des inconditionnels des rivages tunisiens. Un réseau informel fait de complicités, de vieilles relations, de souvenirs d'enfance et surtout d'un attachement sans faille à ces rivages-là.

Vaste alliance ! Qu'on en juge : dans ce sérail, on trouve des politiques de tous bords, comme le socialiste Claude Bartolone, originaire de Tunis, ou l'ex-président du RPR Philippe Séguin. Né à Bizerte où il loue une maison, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, retourne régulièrement dans son fief. Et ne manque pas de vanter les charmes de son deuxième pays. Pour le plus grand bonheur des autorités.

Car Tunis a trouvé dans ce vivier les chantres de ses charmes. De quoi réconforter le régime de Zine el-Abidine Ben Ali après l'attentat de Djerba, en février 2002 - 21 morts, dont 14 touristes allemands et 2 Français. Qui a relancé le tourisme après le drame de l'île du Sud ? Le même réseau, Delanoë et Séguin en tête, suivis de la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, de son compère Christian Jacob, ministre délégué à la Famille, de Jean-François Copé, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, et de Charles Pasqua.
Certains défenseurs de la « cause tunisienne » ont même préparé la visite en France de Ben Ali. Et Séguin ne s'est pas caché d'avoir participé à un débat en l'honneur de la victoire du président, le soir même de sa réélection par son parti... avec 99 % des suffrages.

Bonne princesse, la Tunisie a su rendre grâce à ce cercle d'amis. D'autant qu'un tel réseau n'a pas manqué d'encourager aussi la prochaine visite officielle de Jacques Chirac en Tunisie, en décembre prochain. Bref, si les relations sont au beau fixe entre les deux pays, c'est aussi grâce à ce réseau informel de la bonne entente aux vastes motivations - retour aux origines, nostalgie de l'enfance ou charme des vacances d'été.

FRÉDÉRIC MITTERRAND
Commissaire d'Une saison tunisienne en France, surnommé « Monsieur Tunisie » au temps d'Antenne 2 pour laquelle il prépara durant un an une émission spéciale, « Tunis chante et danse », Frédéric Mitterrand fut décoré par Ben Ali grand officier de l'ordre du 7-Novembre pour sa contribution au rapprochement franco-tunisien. Il regrette que la presse parle plus des dysfonctionnements que de la richesse de cette « terre d'élection » où il dit se sentir comme chez lui. « La Tunisie a un niveau de vie élevé par rapport aux autres pays musulmans et une grande culture musicale et théâtrale héritée de Bourguiba. J'aime ses cafés-concerts, son cinéma qui produit quatre films par an. » Et celui qui dit détester les vacances se rend à Hammamet pour les congés scolaires : « Depuis vingt ans, j'y vais pour écrire et préparer ma rentrée. J'ai parcouru ce pays dans tous les sens. J'aime son calme, sa chaleur familiale, son charme méditerranéen indéfinissable qui évoque plus l'Italie ou la Grèce que le Maghreb... Cet été, je dois y terminer mon dernier livre. » Marie Audran

BERTRAND DELANOË
Le jour de son élection, il est monté au perchoir qui surplombe la salle du Conseil de Paris. Il a mis la main sur son coeur. « Cela veut dire : je te salue, c'est un signe de fraternité », explique Bertrand Delanoë. Les Tunisiens ont d'emblée reconnu ce geste qui leur est si familier. Le maire de Paris a passé les quatorze premières années de sa vie à Bizerte. Il y retourne chaque été dans sa « cabane ». Une petite maison, qu'il loue à l'année, entourée d'un jardin touffu. Delanoë n'en fait pas des tonnes. Mais il en parle souvent. Par allusions. Dans une interview où on lui demande les noms qu'il préfère, il répond « Barbara, Paris, Bizerte ». Son occupation préférée ? « Nager dans la Méditerranée. » Il ne brandit pas la Tunisie comme un étendard. Mais il la porte discrètement en bandoulière

PIERRE BESNAÏNOU
Petit, rond, chaleureux, le cheveu gominé, l'oeil toujours aux aguets, Pierre Besnaïnou, 49 ans, n'a jamais quitté la Tunisie. Il l'a dans ses tripes et dans son coeur. Président de l'Association des juifs de Tunisie en France, il y effectue de fréquents séjours. Et quand il n'y pense pas, il a en tête mille projets de business à lancer. Mais, chut, il ne vous dira rien. C'est comme une superstition chez lui : dévoiler un projet avant l'heure, c'est risquer de le faire capoter.
Débarqué en 1972 de Tunis, « en short et en sandales », sans diplôme, Besnaïnou se lance très vite dans le commerce des casques ou des gadgets venus de Hongkong... Mais sa véritable épreuve du feu, il la subit en défiant l'ogre Thomson. Lui, le petit, s'était mis en tête de fabriquer des téléviseurs très bon marché. Il lance Kaïsui, une marque à consonance japonaise pour faire sérieux, et ouvre une usine à Sablé, dans la Sarthe. Commerçant avant d'être industriel, il plaçait ses télés dans les circuits de la grande distribution. Mais l'affrontement avec Thomson tourne mal. Il met la clé sous porte, souvenir amer.
Qui ne dure pas très longtemps. Deux ans plus tard, Besnaïnou, avec un flair incomparable, sent qu'il y a des affaires à faire dans l'Internet. Il lance, associé à Bernard Arnault, LibertySurf, fournisseur d'accès gratuit au Net. L'action va s'envoler avant de retomber comme un soufflé, provoquant la colère de petits porteurs. Mais, cette fois, Besnaïnou se retire à temps avec un magot (plusieurs millions d'euros). Pour l'heure, il s'amuse à le faire fructifier. Entre deux bons repas pris au Rendez-vous, un couscous tunisien installé avenue de Wagram, à Paris, où il se trouve bien, comme là-bas...Patrick Bonazza

PIERRE LELLOUCHE
Un soir, en rentrant de l'école, il a ôté ses souliers et ses chaussettes. On l'avait traité de « pied-noir », il voulait vérifier. Pierre Lellouche, aujourd'hui député UMP de Paris, est arrivé en France à l'âge de 5 ans. De Tunis il se rappelle « les odeurs, la musique et la douceur de vivre ». Il revoit aussi le déchirement de ses parents et leur nostalgie du temps passé là-bas. Eux n'y sont plus jamais retournés. Lui a attendu 1994 pour fouler à nouveau sa terre natale.
Aujourd'hui, Pierre Lellouche profite de ses passages sur le sol tunisien pour pratiquer la plongée sous-marine à Tabarka, une petite ville près de la frontière algérienne. En Tunisie, il a « des amis très chers qui ont fait l'objet de répression » et pour lesquels il avoue s'être parfois « frité avec le gouvernement tunisien ». Pour autant, le député croit ce pays, « où existent l'égalité homme-femme et la séparation du religieux et du politique», capable d'incarner « un modèle pour le monde arabe »A. R.

MICHEL BOUJENAH
« Avant de partir, j'ai cassé au lance-pierre tous les carreaux de ma rue, j'aurais tout détruit de colère. J'abandonnais mes repères, ma maison, ma vie... » Né à Tunis en 1952, Michel Boujenah a quitté à 11 ans ce qui est pour lui « le plus beau pays du monde ».
« Après quarante ans à Paris, ma terre natale coule toujours dans mes veines. La matière première la plus précieuse de la Tunisie, ce sont les Tunisiens, leur douceur, leur inventivité, leur humour... » Dès son premier spectacle, « Albert », Boujenah, qui se définit comme « un pur Méditerranéen, juif-tunisien-arabe-français », parle de la Tunisie synonyme d'enfance : « Elle est une représentation imaginaire de ce que je suis, comme la Provence pour Pagnol. » Quatre mois par an, il allait alors à Kheredine, près de La Goulette, « le plus grand port international devant New York... puisque mon père y est né ! ». Boujenah se levait à 6 heures pour nager avant de filer au cinéma en plein air. Ah, les repas festifs sous la véranda ouverte sur la mer ! Quand il quittait Tunis, c'était pour Carthage et ses ruines où il jouait avec les copains, « une ville magique avec ses eucalyptus, sa lumière qui fracasse les yeux, les hirondelles qui rasent le sol, l'odeur de la mer qui remonte le soir...Vous savez pourquoi les Romains ont brûlé Carthage ? Elle devenait trop puissante ».
Pour Boujenah, on l'a compris, la Tunisie est « le nombril du monde », titre du film d'Ariel Zeitoun tourné durant cent jours de Tunis à Bizerte (1993). « Pour la première fois, j'ai travaillé avec des Tunisiens. Dès que mon emploi du temps le permet, je reviens en touriste, chez des amis, à Sidi Bou Saïd ou dans le désert ou à Salammbô... Et surtout ne me dites pas que Salammbô, c'est Flaubert, il se prend pour qui, celui-là ? » Quant à son accent... « Pourquoi voulez-vous que je le perde? C'est ma langue maternelle ! Je le masque parfois, mais le naturel... »Marie Audran

PHILIPPE SÉGUIN
Il lui dédie un chapitre entier dans son livre « Itinéraire dans la France d'en bas, d'en haut, et d'ailleurs ». Sans compter les pages consacrées à son enfance. Les mots de Philippe Séguin s'habillent d'une étonnante tendresse dès qu'il évoque « sa » Tunisie. Emu par sa « piété filiale », le président Ben Ali avait même voulu lui offrir l'appartement où il passa son enfance, jusqu'en 1956. Philippe Séguin l'a légué à une association, mais il continue de passer ses vacances en Tunisie.
Il sait aussi s'y faire mandater par Chirac pour aller porter la bonne parole aux Français de Tunisie, lors de la précédente campagne présidentielle.
Séguin est un amoureux du monde arabe. Un sentimental à qui viennent les larmes aux yeux quand résonne la chanson de Bruel « Le café des délices », mais aussi et surtout un virulent défenseur de la civilisation musulmane, dont il dit qu'elle est « de la fin du Ier millénaire au début du IIe non pas la civilisation la plus brillante du monde, mais la civilisation à elle seule ». Souvent, il cite son professeur d'histoire médiévale, Georges Duby : « Si nous avions perdu la bataille de Poitiers en 732, la Renaissance aurait eu lieu trois ou quatre siècles plus tôt. » A. R.

CLAUDE BARTOLONE
C'est une déflagration de souvenirs. Une « image de plaisir et de douceur », dans laquelle il retrouve « les couleurs blanches et bleues, l'odeur des orangers, les piments qui sèchent sur les terrasses ». Quand on parle de la Tunisie à Claude Bartolone, tous ses souvenirs d'enfance resurgissent. Et cette « tour de Babel où chaque religion célébrait les fêtes des autres ».
L'ancien ministre de la Ville du gouvernement de Lionel Jospin, aujourd'hui député PS de Seine-Saint-Denis, a quitté Tunis à l'âge de 10 ans. Quatre ans plus tard, il y retourne en vacances, chez un oncle curé resté là-bas. Avec le « sentiment de rentrer chez soi » et de retrouver « le côté apaisant des goûts de l'enfance ».
« La Tunisie a beaucoup compté, y compris dans le développement de ma personnalité. On m'appelle encore ''le Tune'' quand je parle avec les mains, ou quand j'ai un comportement un peu méditerranéen. » « Ça fait partie de mon patrimoine génétique », conclut-il en riant A. R.

SERGE MOATI
Pour évoquer la Tunisie, les mots du réalisateur coulent comme une mer tranquille... après la tourmente : « La tendresse, la Méditerranée, cette odeur de jasmin qui vous entête depuis les côtes quand on arrive en bateau, la mémoire aussi... J'ai été arraché de la Tunisie à 11 ans, à la mort de mes parents. Longtemps, ce pays fut pour moi frappé d'interdit. Des fantômes y rôdaient. La communauté juive qui a tant marqué son histoire disparaissait peu à peu... J'y suis revenu à mes 18 ans pour retrouver la Tunisie paisible et fraternelle. »
A 24 ans, il y tourne son premier film. Sur la villa blanche de son enfance qu'il s'est décidé à revoir après mille détours. Aujourd'hui, il est fier d'être fils de La Goulette, « le quartier popu où les restaurants se frôlent comme les passants » et où il file dès qu'il revient à Tunis pour les vacances. Etape n°1 : le Café vert pour son poisson arrosé de vin rosé et de piment. Il en rêve l'hiver à Paris : « Partir en Tunisie, c'est rentrer à la maison, je la connais par coeur et par le coeur, c'est poétiquement vrai. » Il aime pêcher au matin, « sur une mer lisse impeccablement bleue, une estampe japonaise, le bonheur sur terre, la quintessence de la Méditerranée ». Il savoure son café dans les verres, là, dans l'agitation des ruelles du port. Il se souvient de la fête de la Madone, le 15 août, avec ses cortèges joyeux de juifs et d'Arabes.
« La Tunisie est une enclave de paix grâce à l'extrême gentillesse de ses habitants. On trouve toujours un moyen de s'arranger. J'y ai appris l'art de négocier, la philosophie du souk, qui est un formidable exemple de tolérance. » Et pour l'écrivain Moati, qui vient de publier « Villa Jasmin », puzzle d'une histoire familiale brisée par l'Histoire, la Tunisie est aussi une terre de conquêtes : « Juifs, Arabes, Turcs, Romains, Français... Ses envahisseurs y sont restés. Elle est plus forte que ceux qui la traversent. Elle colonise ceux qui la colonisent, elle les absorbe... » Marie Audran

SERGE ADDA
Dans le cercle compassé des présidents de chaîne, le patron de TV5 détonne. Car Serge Adda, 54 ans, petit, brun, sourire éclatant, sait être chaleureux comme un Tunisien. « Le seul parfaitement bilingue en français et en arabe » des Tunes, revendique ce haut fonctionnaire atypique, fier d'être un pur produit du collège Sadiki, lycée prestigieux de Tunis qui formera plusieurs générations de l'élite locale. « J'y étais le seul non-musulman », précise-t-il. Avant de partir étudier à Paris et d'enseigner l'économie à la Sorbonne. La Tunisie ? C'est « plus que la moitié de moi-même ». Et, s'il n'y possède pas de maison, c'est surtout parce que son père et sa soeur demeurent encore à Tunis. D'ailleurs, quand vous le croisez à Paris, soit il part, soit il revient de Tunisie. Pour le travail, certes. En fait, ce fils d'une mère juive de Livourne et d'un père juif arabe se sent comme un poisson dans l'eau dans les deux cultures. Il se dit « l'homme de la frontière » : le seul non-musulman qui fut vice-président d'une Ligue des droits de l'homme dans un pays arabe (entre 1985 et 1994) et un des rares juifs de Tunisie proches des Palestiniens. Il servira même d'interprète entre Yasser Arafat et Mme Mendès France quand celle-ci transmettra des messages secrets au leader de l'OLP exilé à Tunis. Et Leïla Shahid, l'actuelle représentante de l'Autorité palestinienne en France, est la marraine de son fils. On l'aura compris, Serge Adda est de ces Tunisiens de France ou Français de Tunisie dont le coeur refuse de choisir. Un de ses mille liens indispensables quand la tempête s'élève entre les deux capitales. Mireille Duteil

source: www.lepoint.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 03 juillet 2003 - 23h45:

La Douda ( Agence Goulettoise d’information )

Qu’est ce que 115 Juifs Français iraient faire de mieux que 115 Tunes, à quémander une green card à TonTon Sam ? Sont-ils eux aussi condamnés à demander la charité ?

N’est-il pas vrai que sur : http://yahoo.com/ et autres sites Web, des entreprises américaines vendent des croix gammées, et des insignes nazi, en toute légalité, liberté US de commerce oblige !

Les racistes sévissent aussi chez TonTon, il ont même pignon sur rue ! Mais qui s’en inquiète ? Remarquez au passage, qu’il vaut mieux qu’ils aient pignon sur rue, au moins on sait où ils se trouvent !

!ZZZZZ !

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le vendredi 04 juillet 2003 - 01h04:

Michka,

Vous dites que le rassemblement en Septembre qui aura lieu à Paris pour la Palestine sera d'une ampleur nationale, J'ose espérer que tout le monde ne sera pas d'accord ! Moi la première ! Je ne me vois pas à cette manifestation. Par contre, si c'est pour défendre Israël, pas de problème. Je trouve que la France s'islamise à une vitesse vertigineuse ! Et, je me dis, que dans quelques années, comme en 44, il faudra nos amis américains pour venir nous dépêtrer de ce merdier. ( excusez l'expression ! ).Mon fils de 15 ans qui rentre en seconde en Septembre, m'a dit l'autre jour : " Dis maman, ils ne vont tout de même pas nous faire apprendre le Coran ! " Je lui ai répondu : " Le jour où ils donneront les cours de Coran, tu resteras à la maison mon fils, et tu liras une BD ! ". Vous verrez, on y arrivera tout doucement ... Moi, en tout cas, c'est bientôt en Israël que je vais arriver pour ne plus en repartir, là au moins, j'apprendrai la Torah ! Ce que j'ai déjà commencé à faire depuis longtemps... Car, je sais où se trouve la vérité et non celle que l'on veut nous faire avaler.

Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 03 juillet 2003 - 22h47:

Oui, comme ils ont profannè nos cimetières juifs en Tunisie, en les rendant des jardins publics...
Quand on veut retrècire sa mémoire , c'est facile...La haine n'a pas de limite chez eux, et ils s'en servent pour masquer la véritè qui n'est que mensonge, quand on est né dedans pendant des siécles, on ne peut jamais sans départir...C'est éternèl....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Elie5 (Elie5) le jeudi 03 juillet 2003 - 21h10:

Voila ce que l'on lit dans l'organe officiel la Presse de Tunisie du 3/07/03
Tsahal a "profané" par sa présence Bethléem eh oui les amis on est pas sortis de l'auberge, mais li mikhabounash yatihem khaba!

"http://www.lapresse.tn/monde/lescloches.html
Palestine — Beït Lahm
Les cloches de l’église de la Nativité sonnent
le départ des troupes israéliennes
La Presse — La police palestinienne a pris hier le contrôle du centre de la ville de Beït Lahm, partiellement évacuée par les troupes israéliennes. Celles-ci l’avaient réoccupée lors du déclenchement de la seconde Intifadha en septembre 2000. L’armée israélienne reste toutefois en position aux abords de cette prestigieuse ville de Cisjordanie, en contrôlant minutieusement les entrées et les sorties.
Cela fait craindre aux habitants que ce retrait soit de pure façade. Hanna Nasser, le maire de Beït Lahm, a déclaré que «c’est un retrait de pure façade puisque les occupants sont toujours postés autour de la ville et prêts à y revenir à leur guise». Les troupes israéliennes ont, en effet, fait savoir qu’elles se réservent le droit de revenir au centre de Beït Lahm quand bon leur semble.
Une centaine de policiers palestiniens armés ont défilé dans le centre-ville, applaudis par la population et salués par les klaxons des automobilistes.
Au même moment, les cloches de l’église de la Nativité, où est né Jésus-Christ, ont sonné à toute volée pour saluer le départ des troupes d’occupation israéliennes qui ont longuement profané cette ville et le lieu saint du christianisme."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 03 juillet 2003 - 20h50:

Au Liban , 3 corps de soldats Israelieens auraient ete retrouves pendant des travaux agricoles. Un premier message du porte parole de Tsahal " ils pourraient s agir des 3 soldats disparus pendant la bataille de Soultan Yakoub " pendant la guerre du Liban
Les corps seront remis demain pour une analyse de DNA qui confirmera l identite des soldats .
Hiye Zikhram Baroukh

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 03 juillet 2003 - 20h04:

DERAPAGE.

Nous avons eu droit cette semaine à un dérapage verbale de la part de Monsieur Raffarin, sur les Socialistes,
purgatoire et enfer bref. Monsieur Burlosconi récidive au parlement Européen avec sa petite phrase assassine, pouru que le feuille de route ne dérape pas aussi, sinon va falloir la cramponner…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 03 juillet 2003 - 19h07:

Est-il permis d’être antisémite ?
Guy Millière


Pascal Boniface avait rédigé en 2001 une note et un article fort ambigus et fort douteux sur les Juifs et Israël. Note et article qui avaient même permis à certains de voir se dessiner l’esquisse d’une doctrine qu’ils avaient appelée bonifacisme. Boniment, et antichambre de quelque chose de pas très honnête et, pour tout dire, pas très démocratique. Pascal Boniface aurait pu laisser la tempête se calmer, et compter sur la faculté d’oubli de nombre de nos contemporains. Il a choisi une autre attitude. Il dit aujourd’hui qu’on l’a mal compris. Mais c’est pour mieux enfoncer le clou, et comme pour ajouter : je persiste !
L’opuscule qui en résulte s’appelle « Est-il permis de critiquer Israël ? » Je ne dirai pas que c’est le premier traité complet du bonifacisme, mais c’est fou ce que cela y ressemble…
Pascal Boniface n’est pas antisémite, dit-il, non, il est juste « antisioniste » : et que personne ne vienne lui dire que c’est, entre autres, à cause de l’antisémitisme que le sionisme s’est développé, ou que nombre d’habitants de l’État d’Israël ont encore sur leur bras les numéros qu’on tatouait dans leur chair à l’arrivée à Dachau ou à Auchwitz et ont trouvé en Israël un ultime refuge. Ne lui expliquez pas non plus pourquoi presque tout Juif a une relation particulière à Israël et pourquoi, dans cette relation, se lit encore l’ombre des fours crématoires, tout cela lui échappe. Comme lui échappe le fait que des non Juifs, comme moi et nombre de mes amis Américains, eux aussi particulièrement sensibles à la symbolique inhérente à la création d’Israël, gardent en eux le souvenir des fours crématoires comme un élément honteux et inexpiable de leur patrimoine culturel, et discernent qu’Israël est une minuscule démocratie au milieu d’un océan de barbarie haineuse…
Tout ce que voit (ou prétend voir) Boniface, ce sont les « Palestiniens », ces nouveaux « prolétaires » pour toute une gauche désespérée d’avoir perdu, avec la mondialisation, ses prolétaires autochtones.
Et l’équation de Boniface est dès lors simple : Palestinien = prolétaire = bon ; Israélien = entreprenant = mauvais. Aux yeux de Boniface, Israël réprime, opprime et tue les Palestiniens. Et tout cela pourquoi ? Parce que les Israéliens ont élu Ariel Sharon, et par pur plaisir sadique… Pas une seule fois, Pascal Boniface ne parle des actes terroristes commis par ses chers « Palestiniens ». Pas une seule fois, l’idée que les actions de l’armée israélienne puissent être motivées par un terrorisme barbare ne lui traverse la tête. Non : les Israéliens (Sharon en particulier) sont mauvais par essence. C’est à cause d’eux qu’il y a des attentats, et sans l’armée israélienne et Sharon, ce serait « peace and love » dans la région…
Pascal Boniface le suggère, mais ne le dit pas (il ne veut pas totalement se ridiculiser). Il ne se pose non plus jamais la question de savoir si Yasser Arafat s’est conduit comme un bon dirigeant cherchant le bonheur de son peuple et utilisant l’argent qu’il a reçu pour construire des maisons, des routes et des écoles où s’enseigne la tolérance, ou s’il s’est conduit comme un totalitaire cherchant le malheur de son peuple pour en tirer des fanatiques meurtriers et des bombes humaines. Non : pour Pascal Boniface, les choses sont simples ; les Palestiniens sont tous bons et ne font jamais rien de mal, alors que les Israéliens…
Pascal Boniface vit dans un pays étrange où l’information est constamment biaisée en faveur d’Israël...
Pascal Boniface, plus largement, vit dans un monde où les Juifs et les non juifs qui voient avec leurs yeux et leur sensibilité ce que subit le peuple d’Israël sont des crapules tandis que ceux qui, comme lui, feignent de voir la répression israélienne sans voir les actes immondes qui l’ont provoquée sont des saints injustement crucifiés.
Pascal Boniface vit dans un monde où je ne voudrais pas vivre : un monde où les Juifs ont tort par essence s’ils ne gisent pas dans la pauvreté, un monde où, génériquement, le ressentiment et la malhonnêteté intellectuelle règnent. Je lui laisse ce monde, mais je lui nie le droit de m’obliger à y vivre. Pascal Boniface le sait, il est permis de critiquer Israël et cela se fait sans cesse, y compris en Israël. La différence est que ceux qui critiquent Israël le font en général avec hypocrisie et subtilité, alors que Boniface, lui, s’il a l’hypocrisie, manque de subtilité, et finit par faire tache au milieu du paysage de l’antisémitisme soft à la française.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 03 juillet 2003 - 17h13:

Séminaire de : Bernard-Henri LEVY

Comment je suis juif?

20 et 21 juillet 2003

Les conférences ont lieu le soir, à partir de 19h.
Les inscriptions sont obligatoires, et se font par téléphone 02 567 15 86 ou à l'Institut (attention : nombre de places limité).
P.A.F. 80 nis / 40 nis pour les étudiants et les adhérents

Adresse: 33, rehov Ramban, 92268 Jerusalem

Tel: 02-567 15 86, Fax: 02-567 15 87,

E-mail: levinas@netvision.net.il

Site : http://www.levinas.co.il

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 03 juillet 2003 - 16h27:

Info reprise sur le Net :


Rassemblement à Paris pour la Palestine Le Collectif National Palestine organise, le samedi 27 septembre à Paris un "rassemblement d'ampleur nationale" pour la Palestine. Des autocars venant de province sont prévus. S'agirait-il d'un contre douze heures pour Israël ?