Archive jusqu'au 27/juin/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Juin 2003: Archive jusqu'au 27/juin/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le vendredi 27 juin 2003 - 12h01:

La Douda ( Agence de presse alternative )

Patrick Kessel, ex-grand maître du Grand Orient de France : " Toute politique en faveur du
communautarisme peut tout simplement remettre en cause la paix civile"

Par Nicole Leibowitz contact@proche-orient.info

Patrick Kessel, maçon du Grand Orient de France, est également le président
d'honneur du Comité Laïcité-République, créé en 1989 au moment de la
première affaire du foulard, à Creil. Dans cet entretien, qui tranche
nettement avec les propos officiels aujourd'hui tenus au Grand Orient -
secoué par des dissensions sur le sujet - il met notamment en cause les
politiques, de gauche comme de droite, et les intellectuels qui, selon lui,
portent une lourde responsablité quant à la perte des repères laïcs et
républicains.

Nicole Leibowitz
Le Grand Orient de France vient de se prononcer sans
ambiguïté contre une loi sur le port du voile à l'école. Alain Bauer, son
actuel grand maître, a textuellement déclaré : « le pire serait de créer une
loi contre le voile. Nous sommes tous d'accord sur ce point ».Quelle est
votre position ?

Patrick Kessel
Il existe aujourd'hui une loi, celle de 1905, dont nous
devons constater qu'elle a bien du mal à être appliquée. Il n'est pas
raisonnable de laisser les responsables de lycées et collèges se débrouiller
seuls, en subissant des pressions, parfois même des violences. La
représentation nationale doit prendre ses responsabilités : ou le texte de
l'actuelle loi est applicable et il faut l'appliquer immédiatement ; sinon,
il faut vite voter un texte de loi qui protège l'école de tous les signes
religieux, politiques et autres. Sur ce sujet, je veux rappeler mon propre
engagement en tant qu'ancien grand maître, qui fut aussi celui d'autres
grands maîtres, je veux parler de Paul Gourdot, Jacques Lafouge et Philippe
Gugliemni.

N. Leibowitz
Comment analysez-vous cette montée ostentatoire des signes
religieux dans les établissements scolaires comme dans les rues ?

P. Kessel
J'y vois une avancée tonitruante de la révolution
conservatrice, qui laisse de toutes parts monter en ligne la contestation de
la citoyenneté - contestation donc des valeurs universelles, de la liberté,
de l'égalité, de la fraternité. Si l'on ne se contente pas des mots, mais
que l'on veut leur donner leur sens, on se doit de rappeler que ces valeurs
sont le fondement même de la République française. Elles ont été acquises à
la suite de combats incessants pour lesquels des milliers de femmes et
d'hommes sont morts et portent en elles l'idée que l'on se fait de l'humain
de façon générique.
Fermer la parenthèse ouverte par les philosophes des Lumières

Ces valeurs issues de la Révolution française affirment que, désormais,
chaque femme, chaque homme, quelle que soit sa naissance, quelle que soit sa
couleur, quel que soit son sexe, quelle que soit sa religion s'il en a une,
quelle que soit sa philosophie, chacun est désormais libre de disposer de sa
conscience, libre de disposer de lui-même et l'égal en droit de tous les
autres. Cette idée-là, qui place l'homme au cour de tous projets, est
aujourd'hui totalement remise en question par les intégrismes. Comme si l'on
voulait fermer la parenthèse ouverte par les philosophes des Lumières.

Nicole Leibowitz
Vous mettez en cause « la révolution conservatrice »,
donc le libéralisme. Ce qui tendrait à blanchir la gauche française qui,
depuis des années et aujourd'hui plus que jamais, s'enferme dans son
héritage tiers-mondiste. Et, de fait, se montre très compréhensive à l'égard
de ceux-là même qui veulent atteindre aux fondements de la République.

Le glissement de la reconnaissance du droit à la différence à la
revendication d'une différence des droits

P. Kessel
Le drame est précisément que le conservatisme, à la différence
d'autrefois, ne concerne plus exclusivement la droite. On se doit en effet
de rappeler la responsabilité de certains élus, et des gouvernements de
gauche - les accords Lang-Cloupet, la loi Rocard sur l'enseignement agricole
privé, la saisine du Conseil d'État au moment de la première affaire du
voile, à Creil, en 1989. Comment ne pas reconnaître aussi la lourde
responsabilité de certains intellectuels de gauche qui ont largement
contribué à banaliser le communautarisme, qu'il soit religieux, ethnique ou
culturel. Cette banalisation est aujourd'hui responsable du fait que l'on a
glissé de la reconnaissance du droit à la différence à la revendication
d'une différence des droits, et que sont acceptées les atteintes qui sont
aujourd'hui menées contre la laïcité. Certains ont-ils oublié que, pour
Jaurès, le socialisme c'était la République jusqu'au bout ?

Nicole Leibowitz
La position prise par Jacques Chirac contre
l'intervention américaine en Irak a redoré le blason du « camp de la paix »,
composé en partie d'intégristes ouvertement ennemis des lois de la
République française. Ne pensez-vous pas qu'il a ainsi renforcé plus encore
la défaillance des sentinelles républicaines ?

P. Kessel
Comment ne pas songer aux cris antisémites, bien présents, qui
une fois de plus ont jailli des grandes artères de Paris à l'occasion de
manifestations pourtant tournées contre la guerre ? C'est la haine de
l'autre qui s'est exprimée là. Comment admettre de voir des barbus et des
femmes portant foulard hurler leur haine de l'Occident ? La politique en
faveur du communautarisme qui a été menée ces dernières années débouche
aujourd'hui sur des situations qui ne relèvent plus du débat d'idées mais
qui peuvent tout simplement remettre en cause la paix civile.
Songez que même le grand rabbin de France n'est pas gêné, lui non plus, par
le port du voile en classe ! (Voir édito de Nicole Leibowitz du 16 mai 2003)
Trop de grandes instances sont désormais contaminées.

Nicole Leibowitz
En instituant le Conseil national des Musulmans de
France, Nicolas Sarkozy a, malgré lui, donné droit de cité et de parole aux
ennemis mêmes de la laïcité. Ainsi, nous sommes aujourd'hui dans une
situation absurde où, d'un côté, il serait question de légiférer contre le
voile et, de l'autre, où les islamistes purs et durs tiennent officiellement
discours. Qu'en pensez-vous ?

Il ne faut pas moins mais plus de république

P. Kessel
Le comité Laïcité-République (CLR) - créé au moment de Creil,
avec Régis Debray, Élisabeth Badinter, Alain Finkielkraut, Gaston Caillavet
et dont je suis aujourd'hui président d'honneur - a indiqué au ministre de
l'Intérieur que la République ne devait pas s'engager dans la reconnaissance
de communautés religieuses et transformer de fait des chefs religieux en
porte-parole d'une partie de la population. Pour nous, la priorité est de
faire en sorte que les jeunes, et tout particulièrement les jeunes femmes,
puissent vivre la plénitude de leur citoyenneté sans être soumis ni à un
chef religieux ni à un chef de clan, ni à un grand frère. En tout cas, pas à
une tradition qu'ils n'ont pas choisie. Lutter contre le racisme et pour une
réelle égalité hommes-femmes dans la société constitue une priorité. Il ne
faut pas moins mais plus de république. Cependant, étant donné l'état de
décomposition du politique en général sur ce sujet, à droite comme à gauche,
il est à craindre que ces propos n'apparaissent comme incantatoire.

Nicole Leibowitz
Voilà un bel optimisme !

P. Kessel
Le thème de la république dans notre société est à la fois
central et moderne. Il est apparu à certains moments au cour de la campagne
présidentielle. Pourtant, on a parfois l'impression que tout se passe comme
si on avait oublié les résultats du premier tour et qu'on ne voulait pas en
tirer les conséquences, se satisfaisant de faire porter la responsabilité
sur tel ou tel. Pour ma part, j'y vois l'urgence absolue d'un ressourcement
républicain, c'est-à-dire un retour aux valeurs qui font de la citoyenneté.
Ce n'est pas un hasard si l'école a constitué et constitue de nouveau un
enjeu central. Entre les défenseurs de ces idées et leurs adversaires,
Condorcet disait « on ne naît pas citoyen, on le devient ». L'école de la
République n'a pas vocation à enseigner aux enfants à devenir des
catholiques, des protestants, des musulmans ou des juifs. mais à leur
apprendre à vivre ensemble et à devenir des citoyens libres. On dit toujours
que la laïcité est un enjeu qui ne concerne que les Français. C'est faux. On
l'a vu lorsque, au nom d'une tradition, on a enfermé les femmes en
Afghanistan, on a interdit aux jeunes filles d'aller à l'école. On le voit
aujourd'hui même lorsque le chef du gouvernement espagnol rend de nouveau
obligatoire l'enseignement de la religion catholique dans les écoles
espagnoles sous financement public.

Le débat sur le préambule de la Constitution européenne n'est pas purement
formel. Si un mieux a été réalisé par rapport au projet initial, notamment
par l'action du Président de la République, nous aurions préféré que la
liberté de toutes les femmes et de tous les hommes soit affirmée clairement
dans ce texte.

Texte reçus.

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le vendredi 27 juin 2003 - 11h33:

La Belmontoise( Agence pas-tménik-du-tout de réinformation)

Théorème de la Belmontoise:

« L'entrisme révisionniste semble devenir un phénomène cosmogonique, apparenté au mouvement d'expansion universelle, en ce sens qu’il est le résultat du Big Bang civilisationnel, et une fois lancé, il ne sait plus comment s’arrêter. »

Le tout est de savoir si sa densité est suffisamment forte pour espérer que ce mouvement d'expansion s'inverse et que cela se termine par un Big Crunch.

La Belmontoise

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le vendredi 27 juin 2003 - 11h27:

Le "Monde" est une ordure :

25 juin 2003 / 18 h 56
À la Une du « Monde », une pub du Centre Zayed pour le lancement de son site Internet en français : au programme, le nazi Waldheim et le falsifiateur Meyssan

détails :
http://www.proche-orient.info/xhome.php3

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 27 juin 2003 - 09h08:

La paix d’en-bas ! (info # 012606/3) [analyse]

Par Sami el-Soudi et Stéphane Juffa © Metula News Agency


Evénement primordial pour l’avenir du Moyen Orient s’il en fut, la conférence de presse commune donnée hier par messieurs Ami Ayalon – l’ancien chef du contre-espionnage israélien – et le Dr. Sari Nusseibah – Président de l’Université Al-Quds et ex-responsable des questions attenantes à Jérusalem pour l’Autorité palestinienne, avant d’être limogé par Yasser Arafat -.



Durant cette conférence, les deux hommes ont dévoilé leur plan de paix pour solutionner définitivement le différend israélo-palestinien. Ce plan mérite le plus grand intérêt au moins par deux de ses aspects :



o D’une part, par son contenu, qui répond de manière pragmatique et applicable aux exigences posées par la coexistence des deux peuples, dans un environnement particulièrement restreint, où vivent imbriquées deux communautés en état de conflit permanent.



o De l’autre, par sa forme qui n’est pas moins novatrice et unique en son genre, recherchant l’adhésion directe des deux populations concernées, en évitant de compter sur les establishments politiques et sur les interventions d’intermédiaires étrangers à la région.



Ayalon et Nusseibah entendent ainsi obtenir l’appui des Israéliens et des Palestiniens, en nombre, afin de créer un pôle qui établisse une pulsion de plus en plus importante sur les preneurs de décisions et, qu’en fin de compte, cette pression populaire les engage à adopter les grandes lignes du compromis qu’ils soumettent.



A en croire Sari Nusseibah, quelques 12'000 Palestiniens auraient déjà signé ce plébiscite et ce nombre pourrait atteindre 100.000 personnes lors des semaines à venir.



Côté israélien, on prédit aussi un très large soutien à cette initiative, qui répond aux inquiétudes majeures des habitants de l’Etat hébreu.



Au niveau du plan lui-même, nous relevons les idées forces suivantes :



· La création de deux Etats indépendants pour deux peuples différents, sur la base de la frontière israélo-jordanienne de 1967

· Des modifications géographiques, suivant les développements démographiques, seront applicables en fonction de la règle d’échange de territoires alternatifs

· L’Etat palestinien sera entièrement démilitarisé

· Le retour des réfugiés de 1948 se fera exclusivement vers l’Etat palestinien

· Une commission internationale sera établie afin de régler les problèmes financiers et autres des réfugiés arabes qui ne bénéficieront pas de cette loi du retour. Cette commission aura également pour fonction de favoriser leurs conditions d’accueil dans l’Etat de Palestine

· Jérusalem bénéficiera d’un statut spécifique. Les quartiers juifs feront partie d’Israël et les quartier arabes, de la Palestine

· La vielle ville sera dénationalisée. Ses habitants pourront choisir d’être administrativement rattachés à l’une ou l’autre des deux entités étatiques

· Les lieux saints réciproques seront gérés par leurs autorités religieuses respectives

· La partie est de la ville constituera la capitale de l’Etat de Palestine. La partie ouest continuera d’être la capitale d’Israël

· Et enfin, les deux pays signeront un accord permanent de fin d’état de belligérance et renonceront à faire valoir toute exigence territoriale ou politique dès la signature dudit accord.



Les observateurs auront noté que ce plan indépendant reprend les lignes directrices de la proposition Barak-Clinton, à la différence, mais elle est de taille, qu’il est cette fois proposé par une autorité intellectuelle palestinienne de premier plan.



Interrogés quant à savoir s’ils avaient présenté leur plan à messieurs Abbas et Sharon, les deux initiateurs ont répondu qu’ils l’avaient communiqué à l’entourage des deux premiers ministres et qu’ils avaient reçu l’assurance que le plan leur avait été soumis.



Pour le moment, et pour ce que nous en sommes avertis, les deux chefs de gouvernements se sont abstenus de tout commentaire public.



A nous de relever, que l’initiative Ayalon-Nusseibah n’est en aucune façon contradictoire des principes envisagés dans la Carte routière et pourrait, au contraire, et suivant la taille du soutien populaire qu’elle aura su mobiliser, indiquer les solutions applicables au moment où les négociations en cours auront atteint les discussions fixant les modalités finales de l’accord de paix.



La Ména, qui a toujours considéré que d’un point de vue stratégique, tout accord consensuel ne serait envisageable qu’autour des propositions de Camp David, va suivre de très près l’évolution de la démarche en cours. Nous prenons acte, par ailleurs, qu’à part les chaînes de télévisions israéliennes qui ont consacré des reportages filmés à la conférence de presse lors de ses journaux télévisés, la plupart des médias israéliens, palestiniens et arabes n’ont fait que peu de cas du lancement de cette initiative.



La couverture médiatique internationale de l’événement, hors de notre région, est encore plus congrue et il s’agit là, certainement, d’une attitude significative. Lesdits médias ne pourront décemment ignorer ce plébiscite populaire, s’ils envisagent d’analyser l’évolution de la situation locale à la lumière de la volonté (d’une partie exprimée au moins) de ses habitants.



Quoi que l’on puisse penser des modalités acceptables devant mettre fin à cette guerre, on ne pourra plus logiquement ignorer que des Israéliens et des Palestiniens du cru proposent, de concert, une solution applicable et responsable qui pourrait y mettre un terme. De plus, il faudra prendre en compte l’esprit de cette initiative, sa haute teneur morale, éthique et intellectuelle, de même – mais cela découle du reste – que les initiateurs y travaillent sans animosité et en considération attentive des besoins minimaux de leurs populations réciproques.



A voir, avec attention, la réaction des dizaines d’organisations s’étant déclarées œuvrer en faveur d’une paix juste dans notre région. Celles qui ne soutiendraient pas, avec la plus grande clarté, l’initiative indépendante Ayalon-Nusseibah, dévoileraient au public leur vrai visage, qui n’aurait alors plus rien à voir ni avec la recherche de la paix, ni avec celle de la justice.



Dans le même registre, et avec la même acuité, nous enregistrerons les attitudes des médias européens et français, ainsi que des chancelleries et nous distinguerons parmi eux, ceux qui donneront à l’initiative un écho à la mesure de son importance, de ceux qui choisiront de l’ignorer, et de ceux, encore, qui continueront d’ajouter de l’huile sur le feu de cette terre déjà incandescente.



Il va de soi que notre observation ne sera ni neutre ni insensible, car elle révélera les dispositions de ceux qui s’expriment au sujet de nos chances de vivre dignement et en bonne intelligence dans nos fiefs, après des décennies de lourdes souffrances. Et ce sont ici, pour nous, Israéliens et Palestiniens, des sujets existentiels.



Nous voulons être bien compris. L’importance de cette initiative de paix, dans ce qu’elle implique l’avis de nos populations et dans ce qu’elle est lancée par des personnalités dont l’honnêteté intellectuelle, ainsi que l’authenticité de la finalité pacifiste qu’ils recherchent, ne sauraient être mises en doute, prédomine sur toutes les autres considérations qui pourraient être soulevées. En notre qualité d’informateurs, nous reproduirons objectivement les réactions à l’initiative et l’expression de toutes les sensibilités quant aux développements de cette démarche. Mais nous veillerons, avec nos plumes décapuchonnées, à ce que l’importance de cet item ne soit ni ignorée ni transgressée par des partis mal intentionnés.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le vendredi 27 juin 2003 - 01h37:

La Douda ( Agence tménik Goulettoise )

Théorème de la Douda :

« L’hystérie collective, semble devenir un phénomène thermodynamique, apparenté au mouvement perpétuel, en ce sens qu’il n’a plus besoin de l’apport d’une énergie extérieure, pour s’auto entretenir, car une fois lancé, il ne sait plus comment s’arrêter. »

Alors gaffe aux dérapages incontrôlés, qui se terminent quelque part, dans la rue du quai.

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 26 juin 2003 - 22h54:

Des compartiemens privès pour les musulmanes dans les avions, les taxis, les plages de Juan et de Normandie bref....Une France coupèe en deux...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le jeudi 26 juin 2003 - 21h51:

APRES LE FOULARD LES PISCINES ,VOICI QUE LE PROBLEME DES HOPITAUX FRANÇAIS se pose .
Une intervenante musulmane ,sur une radio périphérique a émis le désir, au nom de plusieurs autres femmes , qu'il y ait des secteurs reservés qu'aux femmes dans les hôpitaux et QU'ELLES NE SOIENT JAMAIS EXAMINEES PAR DES MEDECINS HOMMES .

C'EST QUOI LEUR PROCHAIN SOUHAIT ??????????????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 26 juin 2003 - 22h08:

J'ai assiste pendant les deux dernieres annees au seminaire de Charles Mopsik a l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (CEIFR) de Paris.

Il etait a la fois un grand erudit et un grand pedagogue. Il savait mettre son immense savoir accessible a son auditoire d'origines et de formations variees. Il nous mettait a l'aise de sorte qu'on pouvait a tout moment poser des questions ou faire des remarques.

Je regrette de ne pas avoir pu assister plus tot a ses cours et je suis fier d'avoir eu l'opportunite d'y participer.

A ses obseques au cimetiere de Pantin de nombreux amis, collegues et etudiants sont venus lui rendre un dernier hommage avec sa famille.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 26 juin 2003 - 21h12:

Charles Mopsik, spécialiste de la mystique juive
LE MONDE | 17.06.03 | 13h19
MIS A JOUR LE 17.06.03 | 17h39




Spécialiste de la Cabale, Charles Mopsik est mort vendredi 13 juin, à l'âge de 46 ans, d'une grave maladie.

Né en 1956 à Paris, Charles Mopsik a été le disciple de Jean Zacklad, un intellectuel nourri de philosophie juive et de Cabale. Mais il était surtout un autodidacte. Il entretenait des relations étroites avec les plus grands chercheurs dans le domaine de la Cabale (tel Moshe Idel de l'Université hébraïque de Jérusalem), du néoplatonicisme, du judaïsme rabbinique.

Très humble, fuyant honneurs et projecteurs, il a pourtant produit une œuvre monumentale. Il a entrepris pendant de longues années la traduction en français du Zohar (inachevée), la plus grande œuvre de la mystique juive. Non content d'en faire la traduction, il l'a annotée et produit diverses introductions à chaque volume paru, dont la richesse est étonnante.

Mopsik a traduit bien d'autres œuvres et publié des études très importantes sur un plan international tels Les Grands Textes de la Cabale (Verdier), vaste anthologie commentée des textes cabalistes portant sur la théurgie (l'influence humaine sur Dieu). A retenir également son Cabale et cabalistes (Bayard).

Chargé de recherches au CNRS depuis 1989, Charles Mopsik a été affecté au Centre d'études des religions du livre (CERL) de 1989 à 1999. Depuis 1999, il était rattaché au Centre d'études interdisciplinaires des faits religieux (Ceifr). Il a dispensé de nombreux cours en divers lieux et colloques. Il a constitué un site Internet, sur lequel des centaines d'heures d'enregistrement de ses cours sont en ligne.

Mopsik était avant tout un iconoclaste. Il s'était attaché à la Cabale en raison de la formidable audace intellectuelle et spirituelle de ses penseurs, bouleversant les catégories de pensée éculées. Son écriture, tout en étant savante, est d'une grande limpidité, profondeur et même poésie, tant les mots sont justes et suggestifs.

Rivon Krygier

Les cours de Charles Mopsik : www.chez.com/jec2/index.htm

Correspondance...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 26 juin 2003 - 20h53:

Un jour viendra, Messieurs les Ministres des Intérieurs ou Extérieurs d'hier, d'aujourd'hui et du futur, quand vous serez baveux, séniles et à la retraite bégayant des inepties ou alors dans vos tombes sans que vous puissiez vous retourner, vous regretterez si vous avez encore votre conscience sur vous, votre laxisme passe présent et futur, sur certains sujets ou points qui vous semblez épidermiques mais qui ne le sont pas. Et il sera malheureusement trop tard pour dire '....Ah...! Si savais.....!' La belle excuse....

La kipa et autres médailles et signes ostentatoires ne sont que des accessoires dont on peut s'en passer, si cela gêne aujourd'hui, après des siècles, mais qu'à force de vous voiler les yeux et la face, vous allez perdre la vue et on vous gratifiera à ce moment là de bonnets d'âne. Mais nous, on ne sera peut être plus là, pour vous voir.

Elli yâ'mèl bi'dou ââm'rou mè i kiddou
Wèl tahan dime i zid mèl yèddou..'


Breitou le Pro Fetes...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 26 juin 2003 - 20h26:

La Houdna....? C'est la mi-temps avant l'orage.
Le repos des fatiguès qu veulent se refaire une santè pour mieux exploser, c'est vouloir nous faire avaler des vessies pour des lanternes....
C'est 'Lamounè ba...etc....'
Bref, Houdna???? Faut pas l'entendre par ses Oudnins...( oreilles).
D'abors retirer toutes les armes aux hamas...Puis à ce moment là peut être Sahron l'entendra par son
'Houdnèi...'

Albert ici et là....J'ai le vertige à force de monter et déscendre....:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 26 juin 2003 - 18h18:

-------- Original Message --------
Subject: DES VERTS ET DES PAS MURS / Mamere en tôle sur Internet


"Une partie de la gauche et des Verts est-elle devenue antisémite ?
Pierre Lellouche répond sans ambages par l'affirmative. Et ses propos
accordés à La Croix datée de mardi ont provoqué depuis un tollé. Selon
le député UMP de Paris, "il y a un antisémitisme nouveau, lié à la crise
du Proche-Orient et apparu il y a une vingtaine d'années environ. Or,
depuis deux ou trois ans, avec la deuxième intifada, ce nouvel
antisémitisme se traduit aussi par des comportements violents", a-t-il
affirmé. A "l'antisémitisme classique", s'est ajouté, selon lui, "un
antisémitisme venu de l'extrême-gauche et des verts qui a
progressivement contaminé la gauche modérée, y compris le parti
socialiste".

Extrait de LCI, 2003,

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 26 juin 2003 - 18h05:

ARTICLE DU FIGARO

FRANCE-ISRAËL
Habib Meyer : «On peut être ami des Arabes et ami d'Israël»
Quarante mille personnes se sont réunies dimanche dernier à Paris pour célébrer l'amitié entre la France et Israël, en présence d'hommes politiques de tout bord, dont le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Habib Meyer, membre du bureau exécutif du Crif et président de ces «Douze heures d'amitié France-Israël» revient sur cet événement coorganisé par le Fonds social juif unifié, le Consistoire central et le Consistoire de Paris.
Propos recueillis par Cécilia Gabizon
[26 juin 2003]


LE FIGARO. – Comment expliquez-vous une aussi forte mobilisation ?
Habib MEYER. – Beaucoup de juifs français sentent le besoin de se retrouver autour de la France et d'Israël, de souligner les valeurs qui rapprochent ces deux nations démocratiques, en dépit des incompréhensions qui ont terni leurs relations ces dernières années. Ne pas reconnaître Jérusalem comme capitale, ou le Hamas comme une organisation terroriste nous choque. Mais ces divergences n'altèrent pas l'attachement profond des juifs pour ces deux pays, qu'ils aiment comme on aime son père et sa mère. A deux reprises, la foule a d'ailleurs entonné en choeur La Marseillaise.


Pensez-vous que les non-juifs comprennent ce double attachement ?
La plupart le comprennent. Les amis d'Israël sont d'ailleurs venus nombreux. Des hommes politiques de tout bord se sont exprimés, mais aussi des artistes ou des héros français, comme le pilote de l'appareil Air France détourné à Entebbé : Michel Bacos, qui avait refusé d'abandonner les passagers juifs et israéliens a tenu à rendre hommage à l'armée israélienne.


Parmi les hommes politiques, la foule a surtout applaudi Nicolas Sarkozy et Alain Madelin, tandis que François Hollande était plutôt mal accueilli...
Le secrétaire général du PS a reconnu que la gauche avait réagi tardivement face aux actes antisémites. Son allocution a touché le public qui l'a ensuite acclamé. Nicolas Sarkozy, chaudement salué, a condamné ceux qui associent croix gammée et étoile de David, comme certains manifestants contre la guerre en Irak. Il a rappelé qu'Israël était une démocratie. Enfin, la foule a manifesté sa reconnaissance à Alain Madelin, ami de longue date de l'État hébreu, et seul candidat à l'élection présidentielle à s'être joint à la grande manifestation contre l'antisémitisme et pour le soutien à Israël.


Être ami d'Israël, est-ce soutenir sa politique ?
Pas forcément. Les divergences n'empêchent pas l'amitié. Mais il faut respecter cette démocratie, la seule à connaître l'alternance au Proche-Orient. On peut être l'ami des Arabes et l'ami d'Israël. A condition de ne pas refuser la souveraineté du peuple juif sur sa terre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 26 juin 2003 - 17h56:

Qui aurait les paroles d'une chanson d'Avi Toledano qui commence par : Israel, Israel tu es dans nos coeurs .......?
Pourrait-on diffuser les paroles sur Adra?
Merci