Archive jusqu'au 10/juin/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Juin 2003: Archive jusqu'au 10/juin/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 10 juin 2003 - 19h25:

Monsieur Richard,
Vous me semblez surpris par celà , il ne faut pas l'être, la raison du plus fort est toujours la meilleure , avez vous oubliè cet adage...?
Ne faites jamais ce que je fais;
Quand deux ou trois américains sont tuès, c'est tout un patèe de maisons qui s'envole, alors que les israliens vont les chercher pour n'en tuer qu'un...Que voulez vous faire à celà....?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mardi 10 juin 2003 - 19h06:

merci Jean-Pierre Chemla

vous avez mis le fer la ou ca fait mal

La certitude de s etre fait rouler dans la farine, d avoir ete spolie, trompe, chasse, jete comme du linge sale.

Nous sommes passes dans la colonne pertes et profits de l histoire.

Alors que la Tunisie nous l avons faite telle qu elle est.
Il suffit suffit de voir le comportement de la bourgeoisie tunisienne.

Elle s est coulee avec volupte dans nos vetements, nos maisons, nos magasins. sans un regard en arriere

Juifs tunisiens ? vous avez dit juifs tunisiens ?...

Partout dans les pays arabes on a assiste au hold up du siecle

Et il va falloir lacher sur Israel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 10 juin 2003 - 18h21:

Un pays qui maltraite sa minorite jusqu'a provoquer son exode finira par traiter sa majorite de la meme maniere:

"perquisitions illégales, appels téléphoniques anonymes, coupures des lignes téléphoniques, détention arbitraire, confiscation des passeports, actes de violences physiques"....tient tient, cela me rapelle quelque chose.


"En Tunisie, un "cycle d'injustice" se perpétue
LE MONDE | 10.06.03 | 13h08
Selon Amnesty International, le pouvoir bafoue sa propre législation.
Dans un nouveau rapport intitulé "Tunisie, le cycle de l'injustice", rendu public le 10 juin, Amnesty International dresse un sombre tableau de l'évolution de la situation des libertés en Tunisie et déclare qu'un "fossé sépare toujours les principes proclamés par les pouvoirs publics et la réalité telle qu'elle est vécue par les Tunisiens".

Par l'intermédiaire des forces de sécurité, de l'appareil judiciaire et d'autres institutions de l'Etat, le pouvoir lui-même "continue de violer délibérément les traités internationaux relatifs aux droits humains" que la Tunisie a pourtant ratifiés, ainsi que la Constitution et la législation tunisienne.

Pour Amnesty International, les organismes créés ces dernières années par le palais de Carthage ont eu pour objectif d'améliorer non les libertés, mais l'image de la Tunisie sur la scène internationale.

INTIMIDATIONS ET TORTURE

Au motif d'assurer la sécurité et de parer à la "menace terroriste", les libertés civiles et politiques en Tunisie restent l'objet d'importantes restrictions. Quant aux défenseurs des droits humains, tels que les membres de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) et l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), ils sont la cible de "manœuvres d'intimidation systématique" : perquisitions illégales, appels téléphoniques anonymes, coupures des lignes téléphoniques, détention arbitraire, confiscation des passeports, actes de violences physiques, diffamation dans les médias, etc.

Le rapport dénonce par ailleurs "l'ingérence systématique du pouvoir exécutif dans le fonctionnement de la justice". Les garanties d'équité prévues par la législation tunisienne et par le droit international sont "transgressées à tous les stades de la procédure judiciaire".

Le recours à la torture envers les personnes interpellées est habituel. Amnesty cite le traitement infligé au jeune "cyberdissident", Zouhair Yahyaoui (en grève de la faim depuis bientôt un mois dans sa cellule) lors de son arrestation. La situation sanitaire dans les prisons surpeuplées est "déplorable". Les islamistes sont particulièrement maltraités. Ensuite, "l'injustice continue" car les détenus politiques, après leur libération, sont soumis "à des mesures arbitraires et discriminatoires", et soumis à une stricte surveillance administrative. Un ex-prisonnier peut se voir contraint de se présenter à la police jusqu'à 28 fois par semaine...

Le pouvoir tunisien rejette les critiques des organisations de défense des droits humains, auxquelles il reproche "de se focaliser" sur la question des libertés, "en ignorant le bilan positif du gouvernement dans le domaine des droits sociaux et économiques". Amnesty répond que les personnes dont les droits civils et politiques sont bafoués "ont également toutes les chances de se voir privées de leurs droits économiques et sociaux fondamentaux".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le mardi 10 juin 2003 - 18h45:

Bonjour,

Je suis vraiment outre.
Alors quand Bush veut attaquer les terroristes Afghans ou Irakiens, il fait ce qu'il veut.
Mais quand Israel veut faire la meme chose aux terroristes du Hamas qui tuent sans discernement et qui, j'espere, vont finir par s'etouffer dans leur haine maladive, la le meme president Bush se dit decu et consterne.

A n'y rien comprendre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 10 juin 2003 - 18h08:

Jean-Pierre Chemla,

Ton passe est le mien, tes souvenirs sont mes souvenirs, notre douleur est la meme. Mon frere tu n'es pas seul.
Nous sommes plus qu'un folklore, nous sommes les victimes denigrees de l'intolerance.

David

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mardi 10 juin 2003 - 17h55:

NOS KIFS

Terrasse ensoleilée d'un café à Trouville-sur-Mer en sirotant un citron pressé, chai chai ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 10 juin 2003 - 17h47:

Dans un rapport américain destiné à l'ONU, les Etats-Unis dévoilent que l'organisation terroriste Al Qaïda devrait tenter, dans les 2 prochaines années, de perpétrer un méga-attentat non conventionnel. (Guysen.Israël.News)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 10 juin 2003 - 17h53:

Mon droit au retour
Jean Pierre Chemla


Il est temps de tordre le cou à cette illusion amnésique que beaucoup d'entre nous ont voulu nourrir ces cent dernières années quant à la bonne cohabitation qui était de mise entre Juifs et Arabes dans les pays du Maghreb.

Je suis né en 1952 dans un quartier commerçant du centre de Tunis.

A en croire mes premiers souvenirs, autant que de lumières et d'odeurs, l'environnement y était fait de bruits : charrettes, sabots de chevaux sur le bitume, appels d'artisans ambulants de toutes sortes.

Nous vivions à dix, huit enfants et mes parents, dans un appartement de trois pièces où là aussi, le bruit était omniprésent, fait non pas de conversations feutrées et délicates, mais de sonorités de cuisine, sifflements de marmites, verre brisé, chaudes disputes autour des sujets de l'actualité politique et sportive. Chaque mètre carré y grouillait de vie, d'impulsivité, d'humour et d'amour. Dernier enfant de cette magnifique fratrie, je profitais de l'enrichissement apporté par chacun de mes aînés.

Nous bénéficiions d'un statut privilégié au regard de ce que connurent nos ascendants directs. Le fait de jouir d'un logement ensoleillé sis sur une large avenue d'un côté, et donnant sur un grand jardin - d'ailleurs malheureusement créé à la place d'un ancien cimetière juif* qu'il a fallu profaner pour sa construction - de l'autre, n'aurait jamais été possible pour la génération de mon grand-père paternel, condamnée à vivre dans la "Hara Hafsia ", ghetto juif dont on fermait les portes la nuit pour ne pas risquer de voir les Israélites venir rôder parmi la population arabe.

Mon père, instituteur dans une école de l'Alliance Israélite Universelle, fut probablement le premier " col blanc " de sa famille. Cette promotion sociale permit à sa descendance l'accès à des études supérieures et à des professions bien loin de celles qui étaient exclusivement réservées aux Juifs jusqu'à la fin du dix neuvième siècle, boucher, épicier, savetier, etc.

Bien entendu, cette amélioration de nos conditions de vie ne s'est pas produite par hasard, ni par la volonté des instances dirigeantes arabes. Tout changea brusquement en 1881.

A cette époque, les Juifs, reclus dans leur Hara, vivaient dans des conditions plutôt misérables, dans des gourbis sans lumière ni aérations, dans une situation sanitaire déplorable, victimes d'épidémies diverses, ne recevant qu'une éducation rabbinique, relégués au statut de Dhimmis soumis à une taxe spéciale et faisant l'objet de toutes sortes d'humiliations et de brimades.

La présence juive dans ces contrées, bien antérieure à celle des Arabes, était une réalité historique que bien peu de gens devaient connaître à l'époque, et qui, de toute façon, si elle avait été sue par certains, aurait été soigneusement occultée afin de préserver l'état des relations intercommunautaires à l'avantage des Arabes. Les Juifs représentaient 2% de la population de Tunisie (100.000 sur 5 millions).

La France, présente depuis un demi-siècle déjà en Algérie, profita de quelques incidents à la frontière algéro-tunisienne pour intervenir en Tunisie et en faire un protectorat, officialisé par la signature contrainte du Traité du Bardo par le Bey de l'époque.

Soucieuse de l'égalité des droits de l'ensemble des sujets qui vivaient sur le sol tunisien, la France créa une situation nouvelle qui permit aux Juifs d'émerger, tels des zombies quittant leurs tombes, de leur prison séculaire.

Très rapidement, un grand nombre d'entre eux s'efforça de se rapprocher de leurs sauveurs, délaissant le judéo-arabe pour la langue française, adoptant les vêtements " à l'occidentale", transformant leurs prénoms, voire leurs patronymes afin de les franciser. Ils se fondirent avec appétit dans l'expansion économique stimulée par la présence française, sous le regard agacé de leurs concitoyens arabes qui y voyaient une usurpation de pouvoir à laquelle ils n'étaient guère accoutumés.

Comme lors de toute mutation révolutionnaire, celle-ci connut ses excès, consistant surtout en la renonciation à toute référence traditionnelle qui pouvait évoquer la dureté de temps que l'on voulut effacer. Certains refusèrent absolument de s'exprimer dans le dialecte qui était leur langue maternelle. D'autres abandonnèrent les traditions religieuses, symbolisant elles aussi les siècles d'humiliation. Des personnages, perdant ainsi leur authenticité, se transformèrent en précieux ridicules qui alimentèrent longtemps les bonnes histoires et participèrent à la création du nouvel humour juif tunisien.

Cependant, globalement, plutôt que de perdre son identité, je pense qu'au contraire, la communauté juive tunisienne l'a redécouverte et plutôt cultivée au cours de cette parenthèse enchantée dont on peut donner les dates précises : 1881-1956, 1956 étant la date de l'accession à l'indépendance de la Tunisie dont le premier président, Habib Bourguiba, pourtant ami des Juifs, ne parvint pas à en empêcher l'exclusion de la société tunisienne.

Il serait impossible de dresser la liste exhaustive des artistes, philosophes, scientifiques de très haute valeur qui ont profité de l'émancipation de cette toute petite communauté, mais il est probable que le record du monde du pourcentage de réussite n'est pas loin d'être atteint.

C'est ainsi que, dans l'euphorie de cette période de rêve, s'est insinuée dans les esprits la fausse notion de cohabitation paisible entre les communautés juive et arabe. Les Juifs, tout heureux de leur élévation sociale, laissèrent tout sentiment revanchard au placard. Les arabes, distancés définitivement dans cette course, abdiquèrent et adoptèrent même la position de soumis. Les Juifs se mirent même à engager des bonnes arabes, ce qui aurait été impensable 50 ans auparavant.

La montée du nationalisme arabe et surtout la création de l'Etat d'Israël, point culminant de l'affront fait par ces dhimmis à leurs anciens maîtres, créa les conditions du départ des Juifs de Tunisie. J'ai le souvenir des conversations sur la politique, échangées à voix basse à partir de la fin des années cinquante et quasi chuchotées à l'approche de notre départ, de la prudence à laquelle nous exhortait notre père : " Les murs ont des oreilles ", prévenait-il.

1967 et la Guerre des Six Jours sonna le glas de la présence juive en Tunisie, des émeutes éclatant à Tunis, se soldant par l'assassinat de ressortissants juifs et par l'incendie de la Grande Synagogue.

L'Histoire des relations entre Juifs et Arabes en Tunisie, comme dans d'autres pays arabes, comporte de multiples facettes et j'entends déjà tous ceux qui m'opposeront une multitude de contre-exemples pour démontrer le contraire de ce que j'affirme. Mais il est incontestable que l'une d'elles est restée longtemps ensevelie dans les souvenirs de chacun. Jusqu'à il y a peu de temps, il était " historiquement incorrect " de considérer les aspects négatifs de ces rapports qui établissent que, malheureusement, humiliations, massacres, exclusions à l'égard des Juifs ne sont pas l'apanage des sociétés européennes.

Il est impossible de comprendre l'opposition des Arabes, et par extension des Musulmans d'aujourd'hui, à l'existence d'Israël sans appréhender cette dimension que représente pour eux l'humiliation constituée par la réussite de leurs anciens dhimmis et la création d'un Etat juif, prospère et inventif de surcroît. Il serait intéressant de connaître, à la lumière de ces explications, la position des forces progressistes qui, ces dernières années, ont combattu, en fustigeant Israël, la lutte, pour leur liberté, d'anciens esclaves ayant échappé au joug arabe. Curieusement, ce véritable mouvement de libération d'un peuple n'a pas connu le succès mérité auprès des courants politiques qui en sont habituellement friands.

Pour ma part, le souvenir de cette maison, de cette avenue, de ce jardin, est toujours présent. Je peux encore refaire mentalement le trajet qui mène de chez moi au lycée Carnot. Les noyaux d'abricot, les vers à soie, les pâtisseries au miel et autres bouquets de jasmin, je les ai racontés à mes enfants, maintes et maintes fois, comme pour éviter que ces couleurs et ces senteurs ne sombrent définitivement dans l'oubli, comme pour les tatouer un peu de ce que je suis. Je n'ai vécu que les onze premières années de ma vie en Tunisie. Mais elles comptent au centuple et je suis essentiellement le produit de cet enfant.

Pourtant, il n'a jamais été question d'UNRAW** pour nous. Nous n'avons jamais gardé sur nous de clé ni de titre de propriété avec l'idée de s'en resservir des décennies plus tard.

Nous avons choisi, en prenant cet avion pour Marseille le 29 juin 1964, de regarder droit devant nous et de construire un nouvel avenir. Cela ne fait pas de nous des êtres déshumanisés pour autant .Tout autre comportement aurait été mortifère.

Entretenir dans la tête des jeunes palestiniens qui, eux, n'ont même pas connu " ces terres qui leur appartiennent ", l'idée d'un droit au retour, relève bel et bien de l'escroquerie politique la plus éhontée dont il est temps que la communauté internationale cesse d'être la complice.

Aujourd'hui, je revendique haut et fort mon droit au retour, celui de la raison et de l'honnêteté intellectuelle.

Jean-Pierre Chemla

*Voici le commentaire de mon frère, Gérard, à ce sujet :
" Ce fameux jardin a été l'un des facteurs de notre départ. C'était un cimetière israélite acheté au 19e siècle avec les deniers de la communauté israélite, en dehors de la ville de Tunis. Mais la ville moderne s'est étendue de la porte de France au Belvédère en englobant le cimetière où se trouvaient des Tzadikims comme Rabbi Hai Taieb (Lo met) qui "a protégé la famille dans ses examens scolaires grâce aux prières de Maman qui ouvrait la fenêtre de la chambre du fond pour s'adresser à lui les mains ouvertes".
.A l'indépendance il a été décidé par le gouvernement d'exproprier la communauté (sans aucune compensation).Il avait été convenu que les ossements seraient retirés tombe par tombe et expédiés en Israël.J'ai été témoin du retrait de ces ossements en passant de nombreuses heures à la fenêtre. Le retrait des ossements de Rabbi Hai Taieb a été suivi par une longue procession en prière autour du cimetière. Mais c'en était trop pour les autorités tunisiennes, qui trouvait le temps trop long et, brusquement, un beau jour, de nombreux bulldozers abattirent l'enceinte du cimetière pour retourner la terre la mélangeant définitivement avec les restes de nos aïeux. Cela s'est fait malgré les protestations véhémentes de la communauté, mais nous n'avions plus droit à la parole. Le chef de la communauté, maître Haddad, décida alors de quitter lui aussi la Tunisie....J'aimerais voir une telle situation en Israël avec un cimetière musulman, sans que le monde entier ne se soulève.
Justement la communauté était organisée autour d'un un système du style Crif, mais à l'indépendance, la Tunisie a refusé d'avoir "un Etat dans un Etat "et a interdit le fonctionnement de tout organisme civil représentant la communauté juive ( le tribunal rabbinique est resté en fonctionnement, mais sous contrôle des autorités du pays). L'article premier de la constitution tunisienne stipule clairement que "La république tunisienne est une république musulmane", c'est à dire que tout non musulman (même de nationalité tunisienne, soit prés de 75000 juifs) ne seraient considéré dorénavant que comme un citoyen de seconde zone....Aujourd'hui certains arabes déclarent qu'il est scandaleux qu'Israël se voit comme un Etat juif et qu'il faut partager la terre entre juifs et arabes. Alors quoi ! Et nous, sur place depuis des millénaires, de nationalité tunisienne, avec des intellectuels qui se sont battus pour l'indépendance de la Tunisie, nous n'avions pas le droit de partager notre terre parce que non musulmans!
Moi qui ai vécu le passage de l'indépendance je peux dire sans mentir que du jour de l'indépendance je ne me considérais plus comme faisant partie intégrante du pays et mon regard s'était tourné vers la France (heureusement ma nationalité française m'aidait, mais quelle angoisse pour les juifs tunisiens!).
Il faut dire que les nombreux incidents (bagarres essentiellement) que j'ai vécus m'éloignaient tous les jours de ce pays. En fait, nous ne vivions plus dans un état de droit et dans tout incident, si la police intervenait, nous avions systématiquement tort .... Nous étions redevenus des dhimmis. Alors Bon vent la Tunisie et Vive la France (Du moins jusqu'en octobre 2000). "

**Créé le 8 décembre 1949 par l'Assemblée générale des Nations unies près d'un an après le vote de la résolution 194 qui stipule le droit au retour des Palestiniens réfugiés. La reconnaissance de cette résolution (jamais entrée en vigueur) a permis à Israël d'entrer à l'ONU. Prévu pour être un organisme temporaire, l'Unrwa, qui a commencé à fonctionner en mai 1950, existe toujours, puisque le dossier des réfugiés palestiniens reste ouvert. Conformément au mandat initial (venir en aide aux réfugiés palestiniens et, en collaboration avec les pouvoirs publics locaux, apporter secours directs et réaliser les travaux nécessaires), l'éducation, la santé et les services sociaux sont ses principales missions. Avec la guerre de 1967 et les nouveaux transferts de population, son mandat s'est étendu à ces nouveaux " déplacés ". Après la signature des accords d'Oslo, un Peace Implementation Program a été élaboré, censé aider au développement des territoires palestiniens. Les conditions économiques liées en particulier à la non-application des accords et aux bouclages multiples hypothèquent l'essentiel des objectifs de ce programme. L'Unrwa recense un peu plus de trois millions quatre cent mille réfugiés inscrits, dont près de un million trois cent mille en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 10 juin 2003 - 17h49:

bonjour!!

Félicitation pour votre site qui est trés complet!!!
je voulais savoir si vous pouviez m'aider dans ma requéte :je cherche savoir ou trouver le hénné pour les tatouages et comment le préparer??
merci

lucie.exbrayat@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 10 juin 2003 - 17h41:

La méchanceté est souvent génératrice de connerie qui, comme chacun sait, est sans limites.

Ces dernières viennent pourtant d’être repoussées un cran plus loin par le Hezbollah, milice « hébergée » au Liban et soutenue par l’Iran. Sa perversité va bien plus loin que le « rôle social » que lui attribue Jacques Chirac.
Son chef, Hassan Nasrallah, est un homme (mais peut-on encore l’appeler ainsi ?) qui aime à jeter du sel sur les plaies ouvertes.

Non content d’avoir enlevé des israéliens (des soldats mais aussi un civil), sur la vie desquels il a entretenu le doute pendant des années, il poussait hier le vice jusqu’à déclarer que les autorités israéliennes se désintéressaient du sort des quatre prisonniers israéliens que la formation intégriste affirme détenir : « Le gouvernement israélien se fiche de la douleur des familles des prisonniers israéliens et n’est pas prêt à libérer ne serait-ce que quelques Libanais ou Palestiniens qu’il détient en échange d’informations sur le sort des prisonniers israéliens », déclarait-il ainsi au cours d’un meeting dans la banlieue sud de Beyrouth.

http://www.lorient-lejour.com.lb/lundi/politique/polsujetw8.htm

Bon, tant pis, au risque de déclencher des foudres, je vais secouer les puces à l’archange Gabriel.

Gabriel ? Gabriel... Gabriel ! Ça y est. Il ouvre un ¦il.

Oh là là là là. C’est la tête des mauvais jours. Il déteste être réveillé.

Un p’tit café archange ?

Holà. Il est vraiment en pétard là.

La dernière fois que je l’ai vu comme ça, c’est quand il avait perdu au jeu de trivial poursuite sur une question de culture gé.

Bah, maintenant que Jean Yanne nous a quitté, il pourra lui souffler. Il s’agissait d’un titre :

« Que la bête meure ! »

Albert Capino

Pour mémoire : le 29 juillet 2002, Nasrallah accusait entre autres les dirigeants israéliens, d’avoir « transformé l’échange des prisonniers en enjeu électoral, ôtant toute crédibilité aux propositions faites. »
Hassan Nasrallah poursuivait en déclarant qu’Israël était une « plaie cancéreuse dans l’organisme régional et dans la Nation arabe, un microbe à éliminer ». Il concluait son intervention en ajoutant que l’Etat d’Israël n’avait « aucun droit d’exister, et que sa présence n’était fondée ni légalement, ni moralement ».

Interrogé le même jour, le Président Jacques Chirac refusait (et persiste toujours depuis) d’inclure le Hezbollah dans la liste des organisations terroristes. A la demande adressée alors par le ministre israélien des Affaires étrangères, soulignant que les provocations du mouvement pro-iranien risquaient de mettre en péril la stabilité de la région, Jacques Chirac répodait « que le Hezbollah constituait un acteur social de première importance et qu’il contribuait de manière significative au bien-être de la population libanaise. »

Rappel des faits :

Le 7 octobre 2000, trois soldats israéliens étaient enlevés au nez et à la barbe d’une patrouille de l’ONU, par des membres du Hezbollah arborant des uniformes onusiens et utilisant des véhicules à l’emblème de la FINUL. L’ONU, qui détient une cassette vidéo pouvant aider à clarifier les circonstances de l’enlèvement, s’est toujours obstinément refusée à la confier aux Israéliens.

Le nom des trois soldats enlevés est Adi Avitan (Sgt.), Benyamin Avraham (Staff Sgt.) et Omar Sawaid (Staff Sgt.).

Depuis leur enlèvement, un black-out a été maintenu par leurs ravisseurs, ne donnant aucune indication sur leur lieu de détention ou leur état de santé, en violation flagrante avec les lois internationales.

Par ailleurs, le Hezbollah a dénié à la Croix Rouge Internationale ou à toute autre organisation le droit de visite ou de constater leurs conditions de détention.

Des indices relevés sur les lieux de l’enlèvement indiquent que le véhicule dans lequel se trouvaient les soldats a été soumis à un feu nourri et que plusieurs d’entre eux – sinon tous – avaient été blessés.

Aucune précision sur leurs blessures ou si leurs ravisseurs leur ont prodigué des soins n’ont été données.

Le 16 octobre, Hassan Nasrallah annonçait que son organisation détenait également un citoyen israélien, Elchanan Tenenboim – civil de 54 ans - père de deux enfants. Il a été enlevé alors qu’il se préparait à effectuer un voyage d’affaires privé en Europe.

Comme il souffrait d’asthme, sa famille lui a fait adresser des médicaments indispensables par l’intermédiaire de la Croix Rouge Internationale. Le Hezbollah n’a jamais accepté de donner des indications sur son état de santé, ni s’il avait reçu ces médicaments.

Le 2 novembre 2001, le rabbin des forces de défense d’Israël, Chief IDF Rabbi Weiss, s’est résolu à considérer les soldats enlevés comme « officiellement morts en action et sans lieu connu de sépulture ».

Des tractations sont toujours en cours par l’intermédiaire d’émissaires, notammant Allemands et Autrichiens, pour recueillir des informations sur Elchanan Teneboim et obtenir sa libération.

Albert Capino

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 10 juin 2003 - 16h15:

Ici et la, on entend qu'Israel porte atteinte au processus de paix en ayant voulu liquider le porte-parole du Hamas! Ne nous meprenons pas: ceux qui veulent detruire le processus de paix c'est le Hamas et ses infames sympathisants et collaborateurs qui crachent meme a la figure de Abu Mazen et qui ont crie haut et fort que leur lutte continuera!!
Le Hamas continue de defier et joue la grande gueule ? et bien ils payeront!
Israel a bien raison! C'est bien dommage que le missile ait rate sa cible! ca aurait fait un salop de moins (ce qui ne manque pas ds Gaza City)!
Inch'Allah la prochaine fois....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le mardi 10 juin 2003 - 17h00:

chere amie

<<Itshak Rabbin (Z"L)a toujours soutenu la these qu Israel devait combattre le terrorisme .<<

le terrorisme qui s'attaque aux juifs actuellement a exactement le même but que les nazis . anéantir notre peuple .

difference notoire , Israel a une armée

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 10 juin 2003 - 15h38:

Itshak Rabbin (Z"L)a toujours soutenu la these qu Israel devait combattre le terrorisme comme si il n y avait pas de discussions de paix et discuter de la paix comme si il n y avait pas de terrorisme ...
Ce matin 6 missiles ont ete envoyes sur la voiture de Aziz Rentizi , qui n a ete cette fois ci que legerement blesse . Dans un interview a El Jazair , il a assure que les attaques terorristes continueront sur Israel jusqu a la mort du dernier sioniste ... en hebreu on dit " le kol kelev yavo yomo " ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mardi 10 juin 2003 - 14h34:

Yael Chalom
Tu peux ne pas etre d'accord avec moi, mais le probleme c'est que ce n'est pas moi qui a fixe l'ordre des dix commandements.
Sans compter que le respect du chabbat n'empeche pas de respecter son prochain.

Henri