Archive jusqu'au 24/avril/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires d'Avril 2003: Archive jusqu'au 24/avril/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 24 avril 2003 - 14h44:

Pour Printania :

Suite à ton annonce à propos des gargotes, André et Bènisti.

Etant en villégiature du côté d'Antibes, je peux te confirmer, qu'André qui à présent s'appelle Henri depuis l'an dernier est ouvert, et que Benisti est fermé.

Pour Bénisti, il ne faut pas ètre étonné, car il ouvre en général, en Juillet.

Si tu es dans la région, on peut se rencontrer, jusqu'au trois 2 mai.

Bien à Toi,

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 24 avril 2003 - 14h22:

La Douda ( Agence de presse altrnative )

Communiqué du Comité Laïcité République

B.P. 145 - 75422 Paris Cedex 09
http://www.laicite-republique.org/
http://us.f415.mail.yahoo.com/ym/Compose?To=info@laicite-republique.org

Paris, le 20 Avril 2003


Le Comité Laïcité République dénonce le caractère inégalitaire et aliénant de l'obligation du port du voile.


Le samedi 19 avril, Monsieur le ministre de l'Intérieur a été hué lors du rassemblement de l'UOIF au Bourget. S'il est normal qu'un ministre de la République rappelle un simple point de la législation, est-il bien de son rôle d'assister es qualité à une manifestation confessionnelle ?

Les ministres de l'Intérieur successifs ont cru habile d'organiser une institution représentative dans le but de " contrôler " l'Islam sur le territoire français.

Le danger de ces pratiques - contraires à la Loi de 1905 - que nous avons déjà dénoncé dans notre communiqué du premier janvier 2003 s'est, hélas, manifesté à cette occasion.

La présence du ministre de l'Intérieur à ce rassemblement n'offre-t-elle pas une caution à la discrimination sexuelle mise en scène par l'UOIF : entrée séparée selon le sexe, revendication de l'obligation du port du voile,… ?

Le Comité Laïcité République dénonce dans cette dernière obligation son caractère inégalitaire et aliénant.

Une République laïque et démocratique ne saurait se satisfaire de la relégation des femmes dans une catégorie de sous-citoyens.

A ce titre, le Comité Laïcité République rappelle sa demande d'interdiction formelle du port du voile à l'Ecole, espace d'instruction des citoyens.

Le Bureau National.

Pour rappel, les deux communiqués du CLR relatifs au CFCM et au port du voile

Communiqué du Comité Laïcité République

Islam, laïcité et loi 1905

Paris le premier janvier 2003,

Le 20 Décembre 2002, le ministre de l'Intérieur s'est félicité d'avoir obtenu à l'arraché l'accord de trois organisations musulmanes : " la Mosquée de Paris ", " la fédération nationale des musulmans de France " (FNMF) et " l'Union des organisations islamiques de France " (UOIF) en vue de la création du " conseil français du culte musulman" (CFCM).

Le Comité Laïcité République rappelle que la loi du 9 décembre 1905 fut à la fois une libération pour les religions de tout contrôle de l'état et pour l'Etat républicain de toute tutelle confessionnelle. L'article 2 de la Loi de 1905 précise que " La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ". Monsieur le ministre de l'Intérieur est en effet chargé des relations avec les cultes ; en aucune façon il n'est chargé de les organiser. Monsieur le ministre viole donc de façon délibérée les principes de la laïcité et la loi républicaine.

L'article premier de la même loi précise que : " La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes... " Déjà, Monsieur Chevènement, à l'époque où il occupait le poste de ministre de l'Intérieur, n'avait pu obtenir de ses interlocuteurs musulmans la reconnaissance du droit à changer de religion. Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur, en choisissant quelques organisations musulmanes parmi d'autres, s'ingère directement dans le domaine privé des consciences.

Si l'objectif poursuivi est celui de la paix civile, il est à craindre que la méthode choisie n'aboutisse au résultat contraire parce que les organisations présentes traduisent plus les luttes d'influence de l'Algérie, du Maroc et des Pays du Golfe que les divers courants de l'Islam français. Si l'Etat pense, grâce au " conseil français du culte musulman" (CFCM) pouvoir mieux contrôler l'Islamisme sur le territoire français, il risque au contraire de le voir manipulé par des intérêts qui lui sont étrangers. Enfin, si le but est d'assurer la primauté d'un Islam modéré en France, le choix de " l'Union des organisations islamiques de France " (UOIF), liée aux " Frères Musulmans ", laisse interrogateur. Quant aux mouvements les plus radicaux, il est évident qu'ils se soucient peu de la reconnaissance d'une République laïque dont ils nient même la possibilité d'exister.

Le Comité Laïcité République fidèle aux principes énoncés dans la loi de 1905 qui veulent que le seul intérêt commun soit mis en avant par la loi commune, joint sa voix aux citoyens, de confession musulmane ou non, qui attendent de la République le libre exercice de leur religion dans le domaine privé et la garantie de leur liberté de conscience dans l'espace public. Seul le respect du principe de laïcité, affiché dans la Constitution, et la neutralité " bienveillante " de l'Etat à l'égard de toutes les religions peut assurer la paix civile et l'intégration de toutes les composantes de la Nation.

Le Bureau National

Propos rapportés

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 24 avril 2003 - 12h21:

Pour acceder a la Cathedrale de Tunis, il faut gravir

6 marches et 1/2

c'est pueril, je sais, mais

" on ne peut pas passer sa vie a se foutre a l'eau "

Mouloudji paroles de Sacha Guitry

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 24 avril 2003 - 09h01:

[Chirac chef d'escadrille des vrais cons]

Les faucons et les vrais cons
par Guy Milliere
Un plaisir de gourmet

C'est avec un plaisir de gourmet que j'ai reparcouru les numeros recents des grands hebdomadaires francais.
Enlisement, disaient les uns. Un nouveau Vietnam se delectaient les autres. Quand les forces americaines ont ete aux portes de Bagdad, les mots ont un peu change. On a parle de Stalingrad, d'effroyables corps a corps dans les rues. La guerre allait durer, c'est sur. Et puis les forces americaines n'etaient pas assez nombreuses, les attentats suicides allaient se multiplier. De doctes specialistes de la chose militaire parlaient gravement du pari perdu de Donald Rumsfeld.
Il ne reste rien de tout cela, strictement rien. Et je serais a la place de certains journalistes, je me sentirais ridicule, mais ces gens-la ont-ils le sens du ridicule ? Ils n'ont cesse de se tromper, ce n'est pas grave : ils vont continuer de se tromper.
S'appuyant sur des debordements, certes regrettables - mais tout a fait logiques dans un contexte ou une population longtemps opprimee et maintenue dans la penurie se trouve liberee - les voila qui parlent de dislocation durable et generalisee du pays. Quand, d'ici quelques jours, une administration sera remise en place et que l'Irak retrouvera le calme, ils oublieront a nouveau ce qu'ils ont ecrit la veille et trouveront d'autres chats a fouetter. D'ailleurs, ils commencent deja.
Ces dirigeants irakiens en exil sont suspects, tres suspects ! Ils ne detestent pas les Etats-Unis ? C'est etrange. Certains parlent meme de paix avec Israel, a-t-on idee ? Et puis, cela fait plus de vingt ans qu'ils n'ont pas ete en Irak. Comment pourraient-ils etre representatifs ? S'ils avaient eu le bon gout de se faire tuer par Saddam Hussein, on commencerait sans doute a leur trouver des qualitas : les journalistes francais ont ceci en commun avec l'ex-dictateur, ils pensent qu'un bon opposant irakien est un opposant mort torture a l'interieur des frontieres de l'Irak. D'autres themes se profilent aussi : les Etats-Unis n'ont " aucune legitimite " pour administrer l'Irak apres la guerre. Apres avoir envoye leurs soldats se faire tuer, ils devraient laisser la tache de la reconstruction a des gens impeccables. Qui ? Ceux qui ont tout fait pour que Saddam reste au pouvoir et tue encore, bien sur…
Les Etats-Unis, faut-il le dire, ne partiront pas a peine arrives, et ne confieront pas a la France, ou a la Russie, le soin de reconstruire l'Irak. Les Etats-Unis entendent faire de l'Irak une societe a nouveau prospere et civilisee, ce qui implique un imperatif absolu : que ceux qui cachent leur mepris pour l'etre humain derriere le paravent ubuesque du " droit international " soient laisses en marge. C'est d'autant plus important que le projet est plus vaste et concerne toute la region. La Syrie doit quitter le Liban, et Bachar el Assad est en position precaire. L'Iran est au bord du changement de regime. Arafat, le vieux terroriste, doit deprimer dans son cagibi en ruines, et songer a la retraite. Israal doit respirer et les princes saoudiens consommer des anti-depresseurs. Une recomposition regionale est en cours, qui fait partie d'une recomposition planetaire.
Ceux qu'on appelle les " faucons " de Washington, et qui, pour plusieurs d'entre eux sont mes amis, ont des projets ambitieux mais realistes. Il est question de rendre le monde plus sur pour les droits de l'homme et la liberte : des projets abominables, donc, pour ceux qui salivent de plaisir rien qu'en entendant les mots dictature, et terrorisme. Ceux que, comme Romain Goupil ou Alain Laurent, j'appelle les " vrais cons de Paris " n'ont toujours rien compris a ces projets ou feignent de ne pas comprendre. Ils prennent la pose et croient avoir l'air de gens intelligents. De vrais cons, vous dis-je. Et des totalitaires : dans les journaux et les hebdomadaires, ils continueront a mentir et veilleront a ce que des gens comme moi n'aient jamais la parole. Imaginez : si les Francais commencaient a comprendre… (" Le Figaro ", la Pravda francaise, me censure ainsi avec une constance obstinee). Les politiciens continueront a mentir eux aussi.
Chirac et Villepin ne se taisent pas, et ce qu'ils disent est aussi abject, grotesque et risible que voici trois semaines. Je ne sais s'ils esperent reellement pousser les Etats-Unis a revenir aux Nations Unies pour autre chose que la distribution des pansements et des bols de soupe, mais ce n'est pas en commencant par insulter dirigeants et soldats americains qu'ils y arriveront. Je ne sais pas s'ils esperent que des entreprises francaises pourront sauver quelques contrats, mais ils font tout pour que les entreprises francaises soient exclues definitivement. Dans l'axe des vrais cons, Chirac n'est pas le seul, mais ce fut clair a Saint-Petersbourg, il est vraiment le chef d'escadrille. Si j'avais un conseil a donner a mes amis americains, ce serait celui-ci : laissez Chirac s'empetrer jusqu'au bout et se ridiculiser jusqu'au bout, ne cedez rien a la France, laissez-la s'enfoncer, vous nous rendrez service.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 24 avril 2003 - 08h25:

En dehors d'Israël et de l'Irak maintenant, dans les dictatures du Moyen Orient un vrai journaliste a le choix entre occulter certains événements et s'en aller. En effet, que faire quand on est soumis à des pressions, parfois assigné à résidence (ex Irak), séquestré ou menacé de mort (Autorité palestinienne), tué (Pakistan), ou simplement quand on vous empêche de travailler normalement. Mais la frontière est mince entre occulter et désinformer. Et certains journalistes la traversent allègrement.



Voir aussi le site politique www.nuitdorient.com


COUVRIR LES DESPOTES EST UNE MISSON PIPÉE



par Ethan Bronner, journaliste – article paru dans l'International Herald Tribune du mardi 22 avril 2003
Traduit par Albert Soued, écrivain – www.chez.com/soued



Eason Jordan, le responsable de l'information de CNN s'est soulagé récemment de "terribles secrets", et il est devenu la cible de cinglantes attaques. Dans un article du New York Times du 11 avril 2003 dans la rubrique "articles d'opinion" (voir aussi IHT du 12 avril), Jordan avoue que, lors de ses séjours à Bagdad, il avait été témoin de terribles actes de barbarie perpétrés par le régime de Saddam Hussein, mais que CNN ne pouvait les rapporter sans mettre en danger son équipe sur place.



Parmi ceux qui ont critiqué Jordan (une avalanche de courrier), personne ne doute du danger potentiel de tels reportages. Néanmoins plusieurs voix s'élèvent pour dire que CNN devait fermer son bureau à Bagdad et rapporter toute la vérité. Elles disent aussi que la décision de CNN de rester à Bagdad n'a rien à faire avec le journalisme, mais plutôt avec l'argent. Avec l'œil trop rivé sur les indices d'audimat, CNN aurait vendu son âme.



La confession de Jordan n'inspire pas confiance. Car pour se faire une opinion, on a besoin de savoir si les reportages de CNN présentaient en contrepartie du choix fait d'être présent, la véritable image de l'Irak, ou s'ils jetaient trop souvent un voile pudique sur les faits, violant ainsi la confiance du public dans les médias. On trouve pour les deux thèses des arguments, les uns condamnant, les autres en faveur de cette couverture médiatique. Mais la vraie réponse ne peut être trouvée qu'en visionnant des années de vidéos…



La controverse a mis en lumière une réalité plus pénible. Un journaliste couvrant des états totalitaires est obligé de se compromettre. Tout reporter dans ces pays sait qu'il affronte la mission la plus difficile qui soit, impliquant de biaiser en permanence pour accéder à l'information, pour avoir une liberté de mouvement, pour faire son travail honnêtement, tout en redoutant des représailles. Il faut savoir que certains gouvernements vous prennent pour un espion et, étant donné la manière dont ils vous traitent, ils vous obligent à agir comme tel.



Au Moyen Orient vous êtes en permanence en train de tricher. Rien qu'obtenir un visa pour aller en Iran ou en Syrie, au Soudan ou en Libye devient une corvée vraiment frustrante. Dans les formulaires de certains pays, on vous demande par exemple d'indiquer si vous avez visité "la Palestine occupée", pour parler d'Israël. Si vous dîtes oui, vous n'aurez pas votre visa; or tout reporter qui se respecte couvrant cette région est allé en Israël, et cela signifie qu'il est obligé de mentir. Dans d'autres pays, on vous demande votre religion, et dire qu'on est Juif n'est pas la bonne réponse. Une fois que vous êtes dans le pays, d'énormes barrières se dressent. Vous pouvez par exemple passer des mois à attendre votre visa pour entrer en Syrie ou en Iran et ne jamais obtenir d'interview avec un responsable d'un niveau supérieur à un ministre délégué.

On peut même vous imposer un guide qui empêche tout vrai dialogue. En fin de compte votre prochain visa dépendra de ce que vous écrirez.



J'ai couvert le Moyen Orient en tant que correspondant permanent pendant toutes les années 90, et bien que je n'ai jamais eu à affronter de situation déchirante, telle que la mort possible d'un employé, j'ai néanmoins subi des dilemmes pénibles. En 1994, j'ai écrit un court article sur le mariage de la fille de Hafez al Assad, Boushra, une femme de caractère qui a épousé un homme politiquement ambitieux, mariage que le leader syrien désapprouvait, ce que j'avais appris par des connaissances communes. Le ministère de l'Information m'a sermonné au téléphone et m'a écarté du pays pendant 18 mois, prétextant que j'avais manqué de respect au président et à sa famille. Avais-je bien fait de rapporter ces détails? Je ne suis pas si sûre que cela. J'avais dévoilé aux lecteurs une information qu'ils ne connaissaient pas. Mais à quel prix? Si j'avais évité cette petite histoire intéressante, mais pas vraiment significative, n'aurais-je pas obtenu lors d'autres visites des informations plus importantes? Mais d'un autre côté n'aurais-je pas trahi mes lecteurs et ma mission en cachant ce que je savais?



Le fait est qu'à chaque fois que je visitais la Syrie, l'Irak ou l'Iran, j'apprenais beaucoup – et je suppose que mes lecteurs en ont tiré un bénéfice, soit par les articles écrits sur place, ou par d'autres plus généraux liés à toute la région. Mais on ne peut bien comprendre le terrain que si on y est. En y étant, on est obligé de se plier à des règles odieuses. C'est le dilemme auquel a fait face CNN et tout correspondant dans l'ex-Bagdad.



Il est facile de dire que Jordan et CNN ont fait le mauvais choix. Bien sûr, présenter une clarté morale est plus réconfortant. Il est possible aussi que CNN ait dépassé la mesure en cédant aux exigences des officiels Irakiens. Mais, moi, je ne les condamnerais pas aussi vite. Toute personne confrontée aux choix qu'on impose aux journalistes, dans de telles circonstances et dans ces pays, sait exactement de quoi elle parle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le jeudi 24 avril 2003 - 07h29:

Comment s'annonce une journee de fete qui debute par un attentat d'un terroriste suicidaire a l'entree de la sation ferroviaire de Kfar-Saba? On compte un premier mort - l'homme de surete - et une dizaine de blesses.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 24 avril 2003 - 07h55:

KOL AKAVOD

BRAVO......! ! !

Je suis un Israélien-Tunisien ou plutôt le contraire, puisque je suis né en Tunisie
a Ebba-Ksour que je n'ai jamais connu puisque mes parents sont partie en Israël en 1948 et moi j'avais 28 jours....

Je viens de découvrire ce site et a "chaud" je peut vous dire que je suis très très ému....je vais faire de HARISSA mon site préféré.

Des amis m'ont recommander votre site, bien-sur je vais faire la même chose ( et encor plus) autour de moi en Israël comme en France.

Mikol Alév, BEATZELACHA

Gérard Allouch

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 23 avril 2003 - 11h55:

Ignorance CRASSE des médias français ! on hallucine !

Vu sur France 2
Lors de l'émission de questions-réponses « La Cible », diffusée le 18 avril sur la deuxième chaîne de télévision française, le présentateur, Olivier Minne, propose de faire deviner un mot dont la première lettre est « D ».

La définition donnée pour l'occasion est «ensemble des colonies juives en
dehors de Palestine » et il fallait trouver le mot « Diaspora » !
(proche-orient.info, le 22 avril 2003)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le jeudi 24 avril 2003 - 01h10:

Je ne sais pas si vous pensez comme moi, mais, je tremble en regardant objectivement les informations à la télévision. je vois une masse d'hommes plus ou moins fanatiques et je me demande ce que cela va faire quand ils vont déferler sur le monde ? Cela me fait aussi penser au cheval de Troyes ! quoique l'ennemi est déjà dans nos murs ! et je me demande si les Américains ont bien fait de les libérer de la tyranie de Sadam ! c'est une immense pieuvre qui est en train de s'étendre doucement et personne, hormis quelques personnes, encore réveillées, si je puis dire, ne voit le danger qui s'annonce !
Alors, que faire quand on réalisera, hélas, qu'il est déjà trop tard..... Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 23 avril 2003 - 18h00:

Arafat/Le Pen même combat.
J'y suis, j'y reste.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 23 avril 2003 - 10h20:

DE LA PART D'ALBERT.
Rassemblement de Chitt..à Karballa.
Mais où est passé Tarzan?

PS. Mon retour est prévu pour bientôt.
Dans un jour comme dans un mois.
Restez connectés.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 23 avril 2003 - 03h05:

MEMRI THE MIDDLE EAST MEDIA RESEARCH INSTITUTE

Enquête et analyse / Syrie N° 133


La version complète se trouve au:

http://memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=IA13303


La libération de l’Irak : conséquences économiques pour la Syrie


[....]

La nature de l’économie syrienne



L’économie syrienne, essentiellement contrôlée par l’Etat, souffre d’un immobilisme dû à l’incapacité de l’establishment politique à mettre en œuvre d’importantes réformes économiques. Des taux de croissance économiques en chute cumulés à un taux de croissance rapide de la population, une économie socialiste planifiée, un secteur public inefficace et lourdement régulé, une liberté politique limitée ont contribué à repousser les investissements étrangers directs et à empêcher l’existence d’un secteur économique viable. En outre, l’infrastructure inadaptée de la Syrie, sa technologie dépassée et son système économique peu performant la rendent vulnérable aux chocs futurs. La libération de l’Irak et l’émergence d’une nouvelle réalité économique dans le pays vont profondément ébranler le régime syrien.


Relations commerciales avec l’Irak

A l’issue de 18 ans d’inimitié idéologique et d’animosité personnelle entre les dirigeants irakiens et syriens, les relations commerciales entre les deux pays ont été rétablies en 1997, passant à la vitesse supérieure en 2000, suite à la mort de l’ancien président syrien Hafez El-Assad. S’efforçant de sortir de l’isolement où l’avait enfermé l’occupation du Koweït, en 1990, l’Irak lance alors ce que l’ancien vice-président Taha Yassin Ramadhan appelait «la diplomatie du donnant-donnant» (diplomasiyyat al-safaqat). (1) Dans le cadre de cette diplomatie toute irakienne, des accords commerciaux sont conclus avec la plupart des pays arabes, motivés presque exclusivement par des considérations politiques, donnant lieu à des concessions commerciales bénéfiques à une seule des deux parties (et non la partie irakienne). L’un de ces accords commerciaux préférentiels a été signé avec la Syrie. Il est à noter que la plupart de ces accords seront soit renégociés sur la base de principes de réciprocité, soit rejetés par le nouveau gouvernement irakien.

Dans le cadre de cet arrangement commercial, souvent appelé «protocole commercial» de l’Irak et la Syrie, la Syrie a bénéficié d’un statut préférentiel dans l’exportation de biens de consommation comme les meubles, le savon, les objets électriques, l’équipement de purification de l’eau, les produits pharmaceutiques, les tuiles... (2) Le volume des échanges commerciaux a peut-être dépassé les 5 milliards ou été plus élevé encore si l’on tient compte de la contrebande, communément appelée «commerce frontalier» et de l’approvisionnement illégal de la Syrie en pétrole irakien.


Approvisionnement illicite de pétrole

Dans le cadre d’un accord officieux, l’Irak a fourni à la Syrie, à prix préférentiel, près de 200 000 barils de pétrole par jour, par le pipeline Karkuk-Banias. Le fausset est actuellement fermé et le restera vraisemblablement dans les années à venir. A sa réouverture, la Syrie devra se plier au cours en vigueur sur la scène internationale, avec peut-être les frais de transit en moins. En attendant, la Syrie va se trouver contrainte d’utiliser son pétrole pour sa consommation intérieure plutôt que pour l’exportation. L’approvisionnement de la Syrie en pétrole irakien étant illégal sous le régime de sanctions des Nations unies, il n’existe aucune figure évaluant ce que le pétrole irakien a coûté à la Syrie. Mais il est certain que l’argent transféré a été utilisé par le régime de Saddam Hussein de façon illicite.

Les exportations de la Syrie vers l’Irak ont été freinées en raison aussi de la fermeture des routes. Des usines syriennes qui destinaient leur production au marché irakien se trouveront peut-être dans l’obligation de mettre la clé sous la porte, ce qui aggraverait encore la situation de l’emploi en Syrie. En outre, le règlement des produits se faisait au moment de la livraison, et de nombreux commerçants syriens craignent à présent de ne pouvoir récupérer l’argent de ce qui a été livré avant la guerre. (3) Lorsqu’un nouveau gouvernement se trouvera au pouvoir en Irak, il favorisera vraisemblablement la compétitivité au détriment des accords préférentiels, et la Syrie aura alors le plus grand mal à concurrencer des pays comme la Chine et la Corée, sans parler des Etats-Unis et du Royaume-Uni.


Conclusion

On peut conclure de ces considérations que dans l’Irak post-Saddam, la Syrie pourrait être le plus grand perdant, aussi bien au niveau politique qu’économique. Alors que son père savait se montrer prudent et calculateur, le président syrien Bashar El-Assad n’a vraisemblablement pas été bien avisé de placer tous ses oeufs dans le panier de Saddam Hussein.


(1) Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 10 avril 2003

(2) Al-Hayat (Londres), le 18 mars 2003.

(3) Voir Al-Hayat, le 21 mars 2003 et Al-Thawra (Syrie), le 9 avril 2003.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mezel (Mezel) le mardi 22 avril 2003 - 22h37:

J'ai perdu l'adresse e.mail de mes deux cousines qui m'ont retrouvée grâce à HARISSA.COM lorsqu'elles ont vu la photo de mon père prise en 1921, le jour de sa BARMITZVAH et le texte qui soulignait la photo et qui leur a permis de se reconnaître de ma famille.

JOSEPH LELLOUCHE était bien votre oncle, mon oncle était bien venu assister à la brite milah de mon fils en PROVENCE, votre père à vécu en provence, je l'aimais aussi, c'était notre tonton ALEX et c'est à lui que nous devons nos prénoms français.

Lorsqu'il a senti la nécessité d'entreprendre l'exode qui nous a conduit jusqu'en FRANCE, il a conseillé à ma maman de donner à ses nouveaux enfants à naître des prénoms français alors qu'elle avait commencé par donner à mes trois frères et soeur aînés des prénoms américains, en reconnaissance à l'espoir qu'ils représentaient.

Alors mes deux cousines que je n'ai pas eu le temps de recontacter avant de formater le disque dur de mon PC pour cause de virus, si vous vous reconnaissez à nouveau dans cette bouteille que je jette encore à l'espace du net, j'attends de vos nouvelles à l'adresse suivante :

emeraaudeaurore@hotmail.com

HAG SAMEAH

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 22 avril 2003 - 20h38:

2 infos interessantes:

Près de 800 vestes de kamikazes et un magot découverts en Irak

DOHA, Qatar (Reuters) - Les forces américaines ont découvert quelque 800 vestes de kamikazes truffées d'exposifs et appartenant probablement au régime du président irakien déchu Saddam Hussein, a annoncé le général américain Vincent Brooks.


Il a aussi confirmé des informations de presse indiquant que des soldats avaient trouvé plus de 600 millions de dollars en billets de 100 dollars américains dans une maison de Bagdad.


Les poches ou les doublures de la plupart des vestes contenaient des explosifs, a précisé Brooks lors d'un point de presse au QG des forces anglo-américaines au Qatar. Dans certaines vestes, de petites boules métalliques avaient été ajoutées pour rendre encore plus meurtrières les explosions qu'elles devaient provoquer.


"Nous avons trouvé des vestes de ce genre à plusieurs endroits. Jusqu'ici, nous en avons trouvé plus de 800, a-t-il dit. Nous restons inquiets quant au risque d'attaques-suicides. Nous savons qu'il y a quelqu'un qui produit ces vestes avant de les distribuer."


PETITES COUPURES


Alors que les forces anglo-américaines progressaient vers Bagdad, le gouvernement de Saddam Hussein avait annoncé que des milliers de personnes s'étaient portées volontaires pour des opérations suicide.


Plusieurs soldats américains ont été tués ou blessés par des voitures piégées ayant explosé au moment où ils les fouillaient.


Outre les vestes, Brooks a déclaré que les soldats avaient retrouvé "des objets anodins mais transformés en dispositifs mortels". Notamment une table de marbre dont il a montré des photographies: creuse en son centre, elle était truffée d'explosifs contrôlés à distance.


"Ces découvertes renforcent l'idée que le régime (de Saddam Hussein) soutenait les actes et les méthodes terroristes", a déclaré Brooks.


Des membres de la IIIe division d'infanterie de l'armée sont par ailleurs tombés sur 600 millions de dollars en coupures alors qu'ils menaient une opération contre les pillards qui profitaient de l'anarchie consécutive à la chute de Saddam Hussein.

Le magot était dissimulé dans un bâtiment dont les fenêtres avaient été murées. Certains médias ont rapporté que cet argent appartenait au parti Baas. Il sera examiné par des experts américains.


LA CHASSE AUX ANTIQUITES PILLEES EN IRAK EST LANCEE.

WASHINGTON (AP) - Les agences de renseignement de par le monde sont mobilisées pour retrouver les dizaines de milliers d'antiquités assyriennes, mésopotamiennes et sumériennes qui ont disparu des musées de Bagdad après la chute de la capitale irakienne: certaines ont d'ailleurs déjà refait leur apparition, notamment sur Internet.

Entre 50.000 et 200.000 pièces selon les experts, certaines vieilles de plus de 7.000 ans, ont été volées pendant la mise à sac des musées de Bagdad par des bandes de pillards. L'un de ces objets a été intercepté par les douanes d'un aéroport américain, qui ont ouvert une enquête.

Pour essayer de les retrouver, le FBI travaille avec les départements d'Etat et de la Justice, les Douanes, la CIA et Interpol - qui organisera une conférence pour coordonner les recherche les 5 et 6 mai à Lyon -, ainsi que des collectionneurs, des commissaires priseurs, des spécialistes et des vendeurs en ligne comme eBay.

Selon Lynne Chaffinch, qui dirige le programme du FBI contre les vols d'oeuvres d'art, les trafiquants tenteront sûrement de revendre leur butin dans des pays riches, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Japon, France ou Suisse. Les Américains achètent 60% de l'art mondial, légalement ou illégalement.

La plupart des trafiquants essaient d'abord d'écouler leur stock sur le marché légal. Des agents du FBI ayant une solide culture en histoire de l'art peuvent alors se faire passer pour des acheteurs et les piéger. La tâche s'annonce difficile, les poteries et objets étant plus difficiles à reconnaître qu'un Van Gogh ou un Picasso.

Dans le cas des oeuvres pillées en Irak, ils s'appuieront sur une description détaillée de chaque pièce volée, qu'une équipe du FBI ira bientôt chercher à Bagdad.